(carson #9) and then you feel so low you can't feel nothing at all
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
and then you feel so low you can't feel nothing at all @Micah Tomlinson (crédit gif/ssoveia)
Jo ne pouvait pas faire sans bichonner ses entrées, reine incontestée de l’apparition providentielle, accompagnée d’une lumière céleste et d’une pluie de strass. Sa voix rauque et profonde était la cerise du gâteau duquel elle s’élevait, divine, juchée sur des talons qui ne trompaient pas grand-monde toutefois, sa silhouette bien trop menue pour qu’on la croit naturellement élancée "Je t’ai manqué ?" susurra-t-elle avec malice, flanquée derrière le mur où elle se trouvait encore. Grâce à quelques pas de plus, il finit par la dévoiler tandis qu’elle quittait l’autre côté pour rejoindre l’endroit qu’on lui avait désigné à l’accueil. Du bout de ses doigts de pianiste surentraînée, elle retira ses lunettes de soleil de ses yeux soulignés d’un trait turquoise qui relevait efficacement le brun profond de ses iris qui se posèrent instinctivement sur Micah. Posée près de l’encadrement de la porte coulissante entrouverte, elle couvrit sa rangée de dents du haut de sa langue en glissant une branche dans son décolleté, et puis enfin, elle se décolla d’un coup de hanche du chambranle pour s’avancer vers lui, le bruit de ses talons raisonnant sur le sol lustré de l’allée vide, le volume de la pièce donnant un écho étrange au moindre de ses pas semblable au rythme d’un métronome — clac, clac, clac. Elle s’était annoncée quelques heures plus tôt, précisant l’heure du rendez-vous qu’elle lui avait fixé il y avait des jours déjà, pour autant son arrivée dans l’enceinte de La Fondation Tomlinson avait été discrète — bien plus que maintenant, en tout cas —, tout comme son retour à Brisbane. Ça ne faisait que trois jours à peine, son rythme était encore calé sur celui d’Ibiza dont elle avait profité du calme, moins de la ferveur estivale qui faisait sa réputation, laissant les soirées électros et les bouteilles à plusieurs centaines à ceux qui avaient le coeur à la fête. Le sien restait endormi par le deuil qu’on l’avait aidé à mieux appréhender au cours du mois et demi qu’elle avait passé là-bas, à ressasser ses traumatismes, à chercher une solution pour provoquer quelque chose en elle et enfin se mettre à pleurer. Elle avait parlé, au moins. Travaillant sur ce qui la taraudait, elle avait pris soin d’elle à la hauteur de ce qu’elle était capable de faire au sein de cette villa cossue qui ressemblait davantage à une colonie de gens pétés de thunes qu’à un centre de cure en tout genre. Et pourtant.
Le diagnostique avait été difficile à avaler, et ce tout autant que la culpabilité instillée par l’environnement extérieur à sa cure lorsqu’elle avait daigné mettre fin à son silence pour que ses proches cessent de se faire du mouron pour elle. Micah faisait partie de ceux-là, et il avait été le moins prompt à la juger de quoi que ce soit puisqu’elle ne lui avait pas dit grand-chose en vérité, acceptant ses condoléances avec la gorge serrée, déterminée à la faire passer en laissant son téléphone de côté. Elle s’y était astreinte les premiers jours, et puis finalement, tous les jours un petit peu plus, elle s’était reconnectée avec ceux qu’elle avait laissé derrière elle pour se rendre compte qu’elle avait mal préparé son coup, qu’elle s’était laissée dicter la marche à suivre par sa peur irrationnelle de ce qu’elle couvait et qui s’avérait être une forme de dépression liée à tant de choses à la fois, que la mort de Charlie n’était que le prétexte tout trouvé pour que son coeur envoie des signaux à son esprit et lui fasse prendre conscience que c’était un cas de force majeure, qu’elle devait faire quelque chose. Elle l’avait fait, c’était tout ce qu’il fallait retenir, même si dans les faits, elle s’y était mal prise et que c’était condamnable, mais peut-être méritait-elle le bénéfice du doute, à ce sujet ? Elle n’allait pas encore tout à fait bien, mais elle allait mieux, et c’était parce que c’était le cas qu’elle était déterminée à reprendre sa ville là où elle l’avait laissée en partant. À quelques détails près.
Elle continua son chemin jusqu’à Micah, pas timide d’affronter son regard malgré la manière dont s’était passée la dernière fois qu’ils s’étaient vus. À quelques pas de lui seulement, elle réitéra ce qu’elle lui avait dit par messages après qu’il avait accepté de la recevoir ici, dans un lieu où elle aurait pu ne plus être la bienvenue étant donné les propos qu’elle avait tenu à l’encontre du père du jeune homme "Merci d’avoir accepté qu’on se voit ici. Ça doit pas faire beaucoup de sens pour toi, mais j’avais juste envie qu’on se retrouve dans une zone blanche." Par simple précaution, mais aussi parce que c’était plus facile voir Micah dans un endroit où ils ne s’étaient jamais vraiment retrouvés tous les deux que là où ils avaient des souvenirs en commun. Finalement, elle s’arrêta devant lui, relâcha la très profonde inspiration qu’elle avait prise durant son trajet jusqu’à lui en tenant fermement l’anse de son sac entre ses deux mains, les bras tendus devant elle comme une petite-fille sage qu’elle n’avait jamais été. À une autre époque, elle se serait penchée sur lui pour l’embrasser sur la joue, lui aurait frotté la pommette pour gommer la trace de gloss qu’elle aurait poinçonné sur sa peau sans véritablement le vouloir, mais les choses n’étaient-elle pas vouées à continuellement évoluer, à changer surtout ? Cette fois, elle se contenta de lui dire, le toisant brièvement pour se figurer de son apparence, plus que de son état de santé, ses yeux remontant dans les siens pour s’y arrêter avec une pointe d’incertitude liées aux raisons de leur rencontre qu’elle avait donc initiée "T’as l’air en forme."
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Micah Tomlinson
la gloire solitaire
ÂGE : 34 ans (04/07/1990) SURNOM : Micky pour les très intimes STATUT : ils ont fini par se faire rattraper par leurs sentiments Lena et lui. La pause de leur fausse idylle a mis la Twittosphère en émois MÉTIER : acteur, entrepreneur et président de la Fondation Tomlinson. Il a été élu "Acteur de l'année 2023" par QG et son dernier film lui a valu plusieurs nominations, notamment aux AACTA, Golden Globes, BAFTA et Oscars 2024, desquels il est reparti bredouille tout ça parce qu'il a osé abimer le joli minois de Midas LOGEMENT : un loft au #7 Parkland Boulevard (Spring Hill) et une villa à Bayside POSTS : 1287 POINTS : 80
TW IN RP : misogynie, Alzheimer, classisme, violence, manipulation GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : acteur qui a tenté sa chance à Hollywood, il est de retour à Brisbane pour soutenir son père, auquel on a diagnostiqué un Alzheimer précoceDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (5/5)
MINNY ~ I wait by the door like I'm just a kid. Use my best colors for your portrait. Lay the table with the fancy shit, and watch you tolerate it. If it's all in my head tell me now. Tell me I've got it wrong somehow. I know my love should be celebrated, but you tolerate it.
MINA ~ There I was again tonight forcing laughter, faking smiles. Same old tired, lonely place. Walls of insincerity, shifting eyes and vacancy vanished when I saw your face. All I can say is it was enchanting to meet you.
CARSON ~ I don't wanna tiptoe but I don't wanna hide. But I don't wanna feed this monstrous fire. Just wanna let this story die. And I'll be alright.
Puisant son inspiration dans les différents styles des établissements de Saint Vincent, la Fondation s'était donné pour mission de rénover les maisons de retraite les plus vétustes de la ville. Remplacer les couleurs démodées qui tapissaient les murs, fournir des équipements et du mobilier plus modernes, insuffler de la vie tout simplement. Micah avait la chance et surtout les moyens d'avoir pu placer son père dans l'établissement de Corinda, au sein d'un cadre agréable et d'une architecture qui aurait pu satisfaire son goût du luxe s'il en avait encore la moindre notion. En réunissant des panels et discutant avec d'autres aidants moins chanceux que lui, Micah avait compris que la priorité n'était pas tant de développer de nouvelles infrastructures que de rafraichir l'existant. Il avait fait preuve d'élitisme toute sa vie, parce qu'il n'avait jamais rien connu d'autre que le confort financier, mais il était encore temps de prouver que l'influence et l'argent pouvaient profiter à d'autres pour changer. Il n'était pour autant pas question de brider ses attentes sous prétexte qu'elles devaient satisfaire d'autres que lui. Il avait engagé les meilleurs architectes et décorateurs d'intérieur pour l'occasion, ceux-là même qui oeuvraient d'ordinaire pour des clients aussi fortunés et exigeants que lui. Un moyen pour eux de polir leur image tout en se faisant une publicité gratuite auprès des médias qui s'intéressaient encore à ce que faisait Micah depuis qu'était retombé le scandale. Le plus difficile était de devoir trancher sur quel établissement méritait la primeur de la Fondation. Sur quel critère devait-il se baser ? L'année de construction ? Le nombre de résidents ? La localisation ? Un plan déroulé devant ses yeux désabusés, Micah cherchait encore s'il y avait bien une façon plus juste qu'une autre de faire ce choix, ou s'il ne valait pas mieux distribuer les moyens de façon équitable dès le départ. Il se faisait des nœuds à la tête lorsque la voix de Jo s'éleva, narquoise, depuis l'encadrement de la porte. L'assurance de sa question aurait pu l'amuser si seulement la rancoeur n'avait pas investi les derniers mois de leur relation. Même en la connaissant Micah avait du mal à déchiffrer Jo depuis plusieurs semaines. Il avait presque l'impression désagréable qu'elle jouait avec ses certitudes qu'il tenait trop à elle pour lui en vouloir éternellement d'avoir tenu des propos qu'elle ne pensait pas. Que cette conviction pouvait l'exempter de s'excuser comme si le temps pouvait le faire à sa place. Et bien sûr, même avec cet état de conscience, Micah était trop faible pour la garder trop loin de lui lorsqu'elle faisait ce premier pas difficile, dissimulant ses propres fautes derrière le ton familier de leurs échanges habituels. « Tu as manqué à cet endroit. » rétorqua-t-il pour ne pas lui faire complètement le plaisir de la flatter. Il la gratifia néanmoins d'un sourire chaleureux, car au fond il était content de la voir, et surtout qu'elle en avait eu l'initiative.
Reine de la distraction, Jo était habillée en star, et il aurait pu trouver ça déplacé s'il ne comprenait pas ce désir qu'elle avait de briller partout, en toutes circonstances. A ses yeux elle n'avait pas besoin de parure, mais avait-il jamais été objectif à ce sujet ? Lui appréciait venir ici comme tout le monde. Ne pas avoir à solliciter Hugo, son styliste, qui hurlerait sans doute en constatant que ses cheveux avaient poussé depuis sa dernière apparition pour l'avant première de Furiosa, et qu'il ne savait pas trop quoi en faire à part les repousser sans grande conviction lorsqu'une mèche tombait devant ses yeux. Il portait un t-shirt gris tout à fait basique, un pantalon blanc et des Air Force dont l'état témoignait du temps passé dans son dressing plutôt qu'à ses pieds. Il se leva par réflexe, ne sachant pas trop quoi faire dans le contexte actuel de leur relation. Elle le remercia à nouveau d'avoir bien voulu la recevoir ici, comme si leur amitié avait vraiment une importance pour la cause de la Fondation. Certainement un peu, mais Micah y était bien trop attaché pour laisser entrer ses sentiments en ligne de compte. Jo était une alliée. Son rapport à la maladie était personnel et il n'était pas question de la bannir pour des propos qu'il était seul à avoir entendu. « Je te l'ai dit Jo, tu seras toujours la bienvenue ici. Tout ça va bien au-delà de moi, je sais encore faire la différence entre mes sentiments personnels et la raison d'être de la Fondation. » renchérit-il en opinant du chef. A moins de perdre patience face à des personnes atteintes de la maladie, ou de tenir publiquement des propos qui terniraient sa réputation, Jo n'avait aucune raison de s'excuser de vouloir soutenir cette cause qui lui tenait à cœur. Ne sachant quoi faire de ses bras, Micah resta planté debout, plaquant une main sur son bureau pour ne pas la laisser ballotter le long de son buste. L'autre chassa une mèche de cheveux qu'il se réjouit d'être suffisamment longue pour lui donner une mission. « Tu trouves ? Pourtant j'ai zéro maquillage et je me suis habillé tout seul. » ironisa-t-il pour montrer qu'il n'était pas non plus hostile, en tant qu'ami, à la présence de Jo. « Est-ce que toi ça va ? Derrière tout ça. » dit-il en désignant de façon approximative ses atours ou le turquoise qui agrémentait ses yeux. Micah savait qu'elle avait vécu une période compliquée et compte tenu de sa présence aujourd'hui, il serait bien étonné de la voir s'obstiner à lui mentir comme s'il était le dernier des idiots.
My moon's in Leo, my Cancer is sun. You won't play, you're no fun. Well, I don't care what they think. Drag racing my little red sports car. I'm not unhinged or unhappy, I'm just wild - Lana Del Rey (Chemtrails Over the Country Club)
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
and then you feel so low you can't feel nothing at all @Micah Tomlinson (crédit gif/ssoveia)
Micah se montrait plus que précautionneux à faire éclater son enthousiasme de la voir débarquer ici, refoulant son entame par une réponse polie, campé sur des positions qu’il voulait garder à son encontre. Il n’était pas froid, mais elle entendait qu’il soit circonspect, et bien que ce n’était pas simple à supporter, elle le respectait. Elle ne lui en tenait pas rigueur, même, acceptant la tiédeur de leur premier échange sans en faire tout un plat, le rejoignant sans lésiner sur la mise en scène, jamais plus à l’aise en représentation qu’elle ne l’était ailleurs. Elle était ici pour autre chose que fanfaronner pourtant, et elle le gardait à l’esprit malgré les apparences qu’elle cultivait comme personne, déterminée à redevenir au moins un peu celle qu’elle était avant la mort de Charlie. Ça restait étrange tout de même, de se retrouver face au jeune homme dans ces conditions, l’amertume de leur dernière conversation n’étant douce que parce qu’elle avait travaillé sur elle ces derniers temps. Elle n’était pas guérie de grand-chose Jo, elle apprenait seulement à vivre avec ; elle restait toutefois apaisée par la certitude que ses réactions n’étaient pas mauvaises, assurée par l’équipe qui s’était occupée d’elle que tout un chacun avait sa propre façon de gérer ces choses qui la rendaient si prompte à l’excessivité sans que ça ne devienne une justification commode pour des reproches gratuits.
Plus encline à faire amende honorable qu’à alimenter des rancoeurs inutiles au sujet de faits qui avaient leur importance certes, qui n’étaient pas grand-chose face à la perte brutale de quelqu’un qu’elle n’avait pas réussi à sauver, elle n’ignorait pas que la mort de Charlie l’avait contrainte à revoir la notion de ressentiment qui lui faisait tant défaut et qui la poussait souvent à se barricader derrière pour ne pas pardonner les erreurs de son prochain. Venir s’excuser auprès de Micah lui semblait s’inscrire dans la démarche dans laquelle elle s’était lancé ces derniers temps, même si pour l’instant, elle ne savait pas comment s’y prendre véritablement, les cartes de leur relation redistribuées par les reproches qu’ils s’étaient faits presque équitablement. Elle n’était pas mal à l’aise, mais elle n’était pas totalement détendue non plus, le prouvait la posture qu’elle choisit de tenir une fois qu’elle arriva devant le bureau de Micah dont elle toisa la silhouette par habitude, ses doigts tenant fermement son sac sur le devant de sa silhouette impeccablement enveloppée dans sa robe du jour. Elle inclina la tête sur le côté, ferma un oeil en faisant la grimace, poupée de porcelaine cassée dont la paupière vibrait sous le traumatisme de sa fin de vie prématurée "On sait tous les deux que c’est toi la meilleure personne d'entre nous." glissa-t-elle sans reproche suite au disclaimer qu’il lui fit après qu’elle le remercia à nouveau d’avoir accepté de la recevoir ici. Quelques instants encore, elle inspecta la tenue de Micah, et puis finalement, elle se détourna du tableau qu’il lui offrait avec un sourire inversé, apportant un assentiment à l’observation qu’elle avait faite de sa forme qui représentait une vraie constante tout au long des années qu'ils avaient passé à se côtoyer. En bons ou mauvais termes, Micah restait séduisant à ses yeux, et elle n’était pas honteuse de le penser, encore moins de le dire, surtout pas au principal concerné "Tu devrais t’y contraindre plus souvent, ça te va bien le look beau sans effort." Elle prononça sa réponse en posant son sac et ses lunettes de soleil sur le bureau, se dirigea ensuite vers la fenêtre qui se trouvait juste derrière en même temps qu’il lui retournait une interrogation qui la fit rire très légèrement. Avant toute chose, elle lui fit en guise de fausse rebuffade "Ça veut dire que t’aimes pas ma robe ?" Elle s’en foutait, en vérité. C’était juste pour gagner du temps et s’autoriser un temps de latence avant d’enchaîner sur la question qu’il lui posait.
Comment allait-elle ? Elle passa au crible ses options de réponses, se demanda à quel point il était prêt à entendre la vérité dans laquelle elle se perdit en observant l’extérieur avec un soin tout particulier, ses yeux alternant entre le ciel et le jardin arboré qu’elle voyait par-delà la vitre derrière laquelle elle était flanquée. Elle finit par s’en détourner pour lui faire dans un léger sourire, ses épaules se haussant doucement dans la foulé "Tu sais ce qu’on dit, the show must go on." Elle savait que cette réponse ne le satisferait pas, alors le délai qu’elle lui laissa pour émettre sa désapprobation, elle le rogna en lui disant, plus sérieuse, plus sincère aussi "J’essaye d’aller mieux. Ça prend du temps, c’est un peu dur." Un aveu prononcé sur le ton doux des confidences, son corps se tendant très subtilement quand elle se somma de se tourner vers lui pour ajouter dans un souci de ne pas trop alourdir l’atmosphère, ses bras se tendant devant elle pour que, avec une paume, puis avec l’autre, elle puisse alternativement caresser sa peau brunie par le soleil espagnol "J’ai peaufiné mon bronzage et j’ai amélioré mon accent, ça me fait gagner bien une cinquantaine de points sur l’échelle de la sexiness — pas que j’en ai besoin, mais ça se prend." Convaincue par ce qu’elle disait sur le ton faussement sérieux de ses tentatives les plus laborieuses de faire bonne figure, elle continua sur sa lancée "Je suis pas loin de vouloir enregistrer un album en espagnol, c’est ma mère qui serait super fière." Et elle sourit en y pensant, soumise à ses réflexions à propos de sa mère justement qui avait étonnamment pris beaucoup de place dans ses pensées durant son périple à Ibiza. Peu à peu, elle cessa d’effleurer ses bras bronzés, son sourire s’éteignant à la même fréquence tandis que les portes donnant sur sa prochaine question s’ouvraient devant elle sans qu’elle ne soit obligée de les enfoncer. Son regard trouva à nouveau celui de Micah lorsqu’elle lui demanda, presque timidement "Comment va ton père ? Il est ici ?"
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Micah Tomlinson
la gloire solitaire
ÂGE : 34 ans (04/07/1990) SURNOM : Micky pour les très intimes STATUT : ils ont fini par se faire rattraper par leurs sentiments Lena et lui. La pause de leur fausse idylle a mis la Twittosphère en émois MÉTIER : acteur, entrepreneur et président de la Fondation Tomlinson. Il a été élu "Acteur de l'année 2023" par QG et son dernier film lui a valu plusieurs nominations, notamment aux AACTA, Golden Globes, BAFTA et Oscars 2024, desquels il est reparti bredouille tout ça parce qu'il a osé abimer le joli minois de Midas LOGEMENT : un loft au #7 Parkland Boulevard (Spring Hill) et une villa à Bayside POSTS : 1287 POINTS : 80
TW IN RP : misogynie, Alzheimer, classisme, violence, manipulation GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : acteur qui a tenté sa chance à Hollywood, il est de retour à Brisbane pour soutenir son père, auquel on a diagnostiqué un Alzheimer précoceDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (5/5)
MINNY ~ I wait by the door like I'm just a kid. Use my best colors for your portrait. Lay the table with the fancy shit, and watch you tolerate it. If it's all in my head tell me now. Tell me I've got it wrong somehow. I know my love should be celebrated, but you tolerate it.
MINA ~ There I was again tonight forcing laughter, faking smiles. Same old tired, lonely place. Walls of insincerity, shifting eyes and vacancy vanished when I saw your face. All I can say is it was enchanting to meet you.
CARSON ~ I don't wanna tiptoe but I don't wanna hide. But I don't wanna feed this monstrous fire. Just wanna let this story die. And I'll be alright.
La présence de Jo était certainement moins motivée par la culpabilité qu'elle conservait de leurs derniers échanges que par la prise de conscience suscitée par la disparition soudaine de Charlie. Micah n'avait jamais croisé cette dernière, mais il n'avait pas besoin d'être omniscient pour comprendre la souffrance de Jo, et une partie des raisons pour lesquelles elle avait fui le plus loin possible de l'Australie. Lui nourrissait les mêmes craintes envers sa mère, sans jamais avoir su se résoudre à ravaler suffisamment sa fierté pour lui céder la place qu'elle avait abandonnée dans sa vie. Jo avait au moins cette force, cette maturité de vouloir oublier le passé pour ne pas vivre avec les regrets, et la responsabilité de ne pas avoir fait l'effort d'arranger les choses lorsqu'elle en avait encore la possibilité. Voilà pourquoi elle était si calme et détachée lorsqu'il décidait de ne pas l'accueillir avec son habituel enthousiasme, et pourquoi elle le flattait en étouffant sa propre susceptibilité. « Si seulement. Quand je te regarde c'est comme voir dans un miroir. La plupart du temps j'adore ce que je vois, d'autres fois c'est... compliqué. » avait-il rétorqué, le visage tordu d'un rictus hésitant. Devenir une meilleure personne figurait parmi les objectifs de ce travail qu'il effectuait en coulisses, loin de la clameur à laquelle il était habitué. Les remerciements individuels dont il avait pu faire l'objet depuis la création de la Fondation n'avaient définitivement pas le même goût que ceux qu'on récitait avec obligeance lors des cérémonies de récompenses. Ils n'étaient pas toujours prononcés d'ailleurs, et semblaient pourtant bien plus sincères, plus personnels.
Loin de lui l'idée de se plaindre d'être brossé dans le sens du poil, cependant Jo paraissait sur ses gardes. Pensait-elle vraiment tous ces compliments qu'elle lui adressait ou était-ce une façon de l'amadouer ? « Ou alors on devrait se voir plus souvent dans ce contexte. Sans les caméras, les tapis rouges et tout ce que ça implique. » proposa-t-il, comme Lena l'avait fait avant lui. Il y avait quelque chose de plus authentique dans le fait de se rencontrer dans ce genre de cadre pas tout à fait neutre, loin des injonctions et des attentes du public. Micah avait profité de ce temps passé hors du radar des médias pour s'imaginer ce que serait sa vie sans la pression d'être relayée, commentée et jugée comme elle l'était depuis près de 20 ans. Il en était venu à la conclusion qu'elle serait plus simple, plus apaisée, mais ne pouvait non plus nier les privilèges que lui avait apportée sa notoriété, et dont il pouvait continuer de profiter à bon escient. « Elle est parfaite ta robe. Mais ici à part moi, personne sait reconnaître une pièce de créateur. Et on sait tous les deux que c'est pas pour moi que tu t'es apprêtée. » dit-il en penchant la tête sur le côté. A vrai dire elle l'avait probablement fait pour elle. S'il n'était pas si familier des tapis rouges, Micah aussi sauterait sur la moindre occasion. Mais ce qu'il préférait, c'était la délivrance de défaire cravates et nœuds papillon, de déboutonner les chemises et ceintures qui le comprimaient toute la soirée une fois réfugié dans sa chambre d'hôtel. La mode – celle-ci du moins – n'était pas faite pour être confortable.
De toute évidence Jo gagnait du temps. Elle investissait l'espace, faisait mine de balader son regard pour ne pas se perdre dans la spontanéité des sentiments sur lesquels elle avait vraisemblablement travaillé depuis des semaines. Sa réponse, quoique superficielle, avait au moins l'avantage d'être honnête. « Quatre ans plus tôt je t'aurais dit que tu as raison. Qu'il faut battre le fer tant qu'il est chaud. Mais au final quand tu décides de faire une pause il reste plus grand chose derrière les artifices. C'est à toi de décider ce qui compte le plus pour toi. » Il parlait en connaissance de cause. Le fer il l'avait battu pendant 10 ans et lorsque la situation avait dérapé, il s'était retrouvé seul avec les regrets d'avoir négligé ses amis et sa famille pour prolonger son moment de gloire. Le principe qu'elle s'imposait d'équilibrer la gravité de ses aveux avec des trivialités le faisait rire. Jo et son armure impénétrable. Pas même dans un moment de vulnérabilité elle acceptait d'être prise pour cible par la compassion des gens. « T'en aurais envie ? Je suis sûr que ça pourrait plaire. » Après tout, il était temps de faire ce qu'elle avait envie. De s'amuser un peu. En l'interrogeant sur son père, Micah savait bien où Jo voulait en venir. Et il ne verrait aucun inconvénient à ce qu'elle s'excuse auprès de lui si ça pouvait épargner un peu son orgueil. « Non il est dans un établissement privé à Corinda. J'y suis pas encore allé cette année, avec tout ce qui s'est passé... enfin c'était qu'un prétexte, si c'était pas ça j'en aurais trouvé un autre. » avoua-t-il en haussant les épaules avec résignation. « Ils ont un super parcours de golf à côté de sa résidence. C'est souvent là-bas que je termine, quand je me ravise de lui rendre visite. » Son regard plombé par la honte se dirigea vers le sol. En fait, il avait pris l'initiative tellement de fois qu'on avait fini par l'inscrire au club, à l'intégrer dans ce cercle qu'il n'aurait jamais côtoyé d'ordinaire. Les hommes, retraités pour la plupart, avec qui il partageait une partie de golf n'étaient qu'une chimère. La manifestation des moments privilégiés qu'il ne pouvait plus passer avec son père, dont l'autonomie et la mémoire avaient trop régressé pour le reconnaître. « Tu trouves toujours que je suis une bonne personne ? » avait-il demandé en relevant des yeux embarrassés.
My moon's in Leo, my Cancer is sun. You won't play, you're no fun. Well, I don't care what they think. Drag racing my little red sports car. I'm not unhinged or unhappy, I'm just wild - Lana Del Rey (Chemtrails Over the Country Club)
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
and then you feel so low you can't feel nothing at all @Micah Tomlinson (crédit gif/ssoveia)
Un léger rire s’échappa du nez poudré de Jo, les paroles de Micah la frappant là où ça faisait mal. C’était toujours moins douloureux que tout ce qu’elle avait essayé d’apprivoiser ces derniers temps, de ce fait elle décida de ne pas rétorquer, de plus en plus rompue à l’exercice de prendre sur elle et de composer avec les entailles qu’on lui assénait sans chercher à se figurer si elle réussirait ou pas à les soigner. À exiger d’elle qu’elle soit forte, on finissait par oublier qu’elle ne l’était peut-être pas autant que ça, mais c’était encore plus simple de se mentir que d’accepter que sa carapace, si robuste, si rutilante, puisse un jour où l’autre se fendre définitivement pour laisser du lest à la petite créature blessée qui se cachait dessous. Ce n’était rien, c’était sa faute au fond, elle aussi était exigeante avec elle-même. Parce que ça ne nécessitait pas qu’elle se braque pour de bon, elle laissa donc couler sur son armure la remarque de Micah, et replaça délicatement du bout des doigts le pendentif qu’elle portait autour du cou, parfaite au point d’en devenir inaccessible, à contempler son environnement pour en faire son théâtre. À un autre moment, elle lui aurait fait remarquer que c’était exactement pour cette raison qu’ils n’auraient jamais pu construire quelque chose de sérieux, tous les deux : ils se ressemblaient beaucoup trop, c’en aurait été malsain de considérer une vie à deux en se basant sur l’idée qu’ils étaient la réplique parfaite de l’autre, que les défauts qui les animaient étaient les mêmes au même titre que leurs qualités. Elle lui aurait peut-être aussi dit que si c’était aussi compliqué que ça à d’autres moments, de la regarder, il aurait dû s’astreindre à ne pas le faire, sauf qu’elle n’était pas assez modeste pour prétendre que c’était une possibilité pour le commun des mortels de détourner son regard d’elle quand elle brillait sans effort, aussi magnétique qu’elle était déterminée à ne laisser à personne le loisir de l’oublier de toute façon.
"On devrait." lui fit-elle seulement lorsqu’il souleva de déroger à leurs habitudes en matière de rencontres. Elle ne proposa rien cependant, ayant du mal à s’imaginer une conjoncture différente de celle qu’ils avaient toujours connu jusque-là, s’appliquant à montrer la version le plus soignée d’eux-mêmes sans pour autant qu’elle ne soit la meilleure. Jo marcha dans le bureau de Micah, trouva l’endroit où elle voulait se poser le temps de s’enfoncer en elle-même et de se blinder quant au possible sous-entendu qu’il faisait au sujet de la robe qu’elle avait choisie de porter aujourd’hui. Elle ne l’avait pas choisie pour lui, même s’il finit par la complimenter à son propos et que ça lui fit plaisir ; elle ne l’avait pas choisie pour qui que ce soit autre qu’elle à dire vrai, n’ayant jamais attendu personne pour s’habiller, se maquiller, se coiffer à sa guise. Aussi qu’il puisse sous-entendre le contraire, c’était une possibilité qu’elle préférait laisser filer là encore, ne tenant pas à revenir sur la notion qu’il se faisait du couple qu’elle formait avec Midas qu’il jugerait certainement à nouveau comme le dénominateur à toutes ses décisions. Elle ne voulait pas lui mettre des mots dans la bouche aujourd’hui, elle voulait encore moins remettre ses réflexions en doute quand elle n’était franchement pas venue ici pour remettre la machine en route et le pousser à, pour la énième fois, soupçonner que la soumission, mais aussi la dépendance, étaient le ciment de son histoire avec Midas, alors qu’il ne s’agissait que d’amour, celui que Micah, lui, n’avait jamais réussi à ressentir pour personne d’autre que lui-même.
Ses sourcils se haussèrent doucement "Je savais pas que t’avais ce genre de mantras philosophiques en boutique." Elle plissa les yeux, le turquoise sur ses paupières avalant le brun profond de son regard qu’elle posa sur lui "C’est Los Angeles qui pousse à la sagesse, ou j’ai manqué quelque chose tout au long de ces années ?" Une fossette se creusa dans l’une de ses joues, signe d’un sourire imminent tandis qu’elle continuait "Où est-ce que je peux trouver ton podcast, maître Tomlinson ?" Elle se moquait à peine, bien que le sourire semi-carnassier qui finit par fendre ses lèvres aurait pu donner l’impression du contraire. Elle n’était pas certaine de vouloir parler bien-être intérieur avec Micah, tout comme elle n’était pas certaine de vouloir s’éterniser sur ce qui animait la détresse réelle dans laquelle elle s’était trouvé ces dernières semaines, dans laquelle elle se trouvait encore parfois. Ça restait difficile de parler à coeur ouvert pour Jo, ça lui demandait des efforts notés par son thérapeute qui n’avait pas essayé de changer ça, qui avait simplement oeuvré à comprendre pourquoi ; c’était un exercice qui la rendait beaucoup trop vulnérable pour qu’elle se sente à l’aise, encore qu’elle donnait bien le change en distillant des fragments de son âme au milieu des traits d’esprit qui lui servaient de papier-bulle pour protéger ses arrières. Micah en avait l’habitude, il s’en offusquait peut-être un peu moins que les autres parce qu’il était monté selon le même mode d’emploi. Elle se retourna vers lui pour de bon "Enregistrer un album en espagnol ?" Elle ne mit qu’un instant pour réfléchir, sa tête se secouant à la négative parlant avant qu’elle ne le fasse "Non. J’ai dépassé le stade où je veux plaire à mes parents. Et puis ce serait pas moi. Je renie pas ce que je suis, mais j’ai jamais été chauvine au point de revendiquer quoi que ce soit à ce sujet-là." Elle le disait le plus sincèrement du monde. Elle s’était détachée de ça — de la pseudo-fierté de ses parents — bien avant même de passer sa première audition pour The X-Factor. Aujourd’hui, si elle voulait bien sûr que certains membres de son entourage proche soient fiers d’elle, elle ne les comptait pas dans sa liste, et ça lui allait "Mais j’ai envie d’envisager des choses un peu différentes. J’y réfléchis." lui avoua-t-elle dans la foulée, et ce sans lui en dire vraiment plus, pas convaincue que le moment soit idéal pour mettre en avant ses projets.
Elle avait mieux à faire, renouant avec l’intention qu’elle avait mûri en venant ici, et le questionnant sur son père pour doucement pouvoir envisager de lui présenter des excuses. Se détournant de la baie vitrée, elle s’approcha du bureau pour s’y laisser asseoir dans une glissade élégante et légère qu’elle termina par un croisement de jambes. Attrapant les bords du bureau du bout de ses doigts, elle tendit les bras, enfonçant sa tête dans ses épaules en écoutant Micah lui répondre "T’as peur de ce sur quoi tu tomberas si tu réussis à pousser la porte de là-bas ? C’est ça qui te fait reculer à chaque fois ?" Le plus gros problème de la maladie d’Alzheimer, c’était qu’il n’y avait pas de possibilité d’amélioration dans le temps. Ceux qui avaient un proche qui en était atteint croisaient les doigts pour une stabilisation, mais c’était tellement aléatoire au fond, que s’attendre au pire restait la meilleure tactique à envisager pour encaisser l’évolution déchirante d’une maladie dégénérative comme celle-ci. Elle ne jugeait pas Micah de préférer se préserver de recevoir la déchéance psychique et physique de son père de plein fouet quand, après plusieurs semaines, il ne pouvait que l’imagine ; elle le comprenait sans juger nécessaire de le lui dire, l’écoutant simplement sans l’interrompre — jusqu’à ce qu’il lui pose une question qui la fit brièvement froncer les sourcils et détendre ses bras pour poser ses mains sur ses propres genoux, toujours perchée au bord de son bureau "Je trouve surtout que te juger pour ça, ça ferait de moi la reine des salopes." Elle roula des yeux, sa tête faisant la tête chose pour s’incliner juste assez sur sa propre épaule pour y reposer un instant "Je sais, on a déjà statué sur le fait que je mérite ce trophée. Mais tu vois, j’aspire à le dégager de mon palmarès, au moins pour cette année." fit-elle, avant d’enchaîner "On est dans la même équipe au sujet de tout ça, t’as oublié ?" lui demanda-t-elle sans attendre de réponse. Attendant qu’il relève la tête pour la regarder, elle baissa la sienne quand il le fit, et ajouta presque sans aucun délai autre que celui dont elle eut besoin pour prendre une petite inspiration "Je suis désolée. Pour ce que j’ai dit à propos de ton père." Elle ne le laissa pas parler, elle compléta en levant une main devant elle pour l’arrêter si jamais, prenant l’ascendant sur la conversation par crainte de ne pas réussir à aller jusqu’au bout de son initiative qui était sincère, qui avait tout de même un certain poids sur son orgueil qu’elle mettait rarement en veille pour faire ce genre de chose "Tu jugeras peut-être que c’est trop tard et c’est pas grave. J’étais juste pas capable de te présenter des excuses la dernière fois." se justifia-t-elle tout simplement, ne croyant pas ça utile d’en dire davantage quand ça sortait du coeur comme maintenant.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Micah Tomlinson
la gloire solitaire
ÂGE : 34 ans (04/07/1990) SURNOM : Micky pour les très intimes STATUT : ils ont fini par se faire rattraper par leurs sentiments Lena et lui. La pause de leur fausse idylle a mis la Twittosphère en émois MÉTIER : acteur, entrepreneur et président de la Fondation Tomlinson. Il a été élu "Acteur de l'année 2023" par QG et son dernier film lui a valu plusieurs nominations, notamment aux AACTA, Golden Globes, BAFTA et Oscars 2024, desquels il est reparti bredouille tout ça parce qu'il a osé abimer le joli minois de Midas LOGEMENT : un loft au #7 Parkland Boulevard (Spring Hill) et une villa à Bayside POSTS : 1287 POINTS : 80
TW IN RP : misogynie, Alzheimer, classisme, violence, manipulation GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : acteur qui a tenté sa chance à Hollywood, il est de retour à Brisbane pour soutenir son père, auquel on a diagnostiqué un Alzheimer précoceDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (5/5)
MINNY ~ I wait by the door like I'm just a kid. Use my best colors for your portrait. Lay the table with the fancy shit, and watch you tolerate it. If it's all in my head tell me now. Tell me I've got it wrong somehow. I know my love should be celebrated, but you tolerate it.
MINA ~ There I was again tonight forcing laughter, faking smiles. Same old tired, lonely place. Walls of insincerity, shifting eyes and vacancy vanished when I saw your face. All I can say is it was enchanting to meet you.
CARSON ~ I don't wanna tiptoe but I don't wanna hide. But I don't wanna feed this monstrous fire. Just wanna let this story die. And I'll be alright.
Tester les limites étendues de la susceptibilité de Jo n'était pas la stratégie que Micah comptait adopter. Il la trouvait suffisamment digne en faisant ce pas vers lui pour ne pas en plus l'accabler de toutes les erreurs qu'ils partageaient depuis des mois. En les reconnaissant en silence, elle n'aurait pas pu lui offrir plus belle preuve de l'estime qu'elle gardait pour une amitié que les rancoeurs et les mots avaient abîmée. Et par égard pour elle, il s'efforçerait de démontrer au moins autant de grâce et d'humilité. Cette amitié, il voulait la conserver. La préserver. La réparer en admettant sa part de responsabilité, sans minimiser le mal qu'elle avait disséminé dans sa chair. L'observer était un plaisir qu'il n'avait jamais boudé, mais c'était d'autant plus difficile qu'il voyait ses défauts et ses failles à travers elle. Il voyait la douleur, l'abandon, la conviction de ne jamais être à la hauteur. Tout ce qu'ils avaient combattu ensemble mais qui finissait par les rattraper inlassablement à la moindre inattention, au moindre petit écart. La perfection, même en apparence, n'était pas si simple à entretenir. Avec Jo, il était capable du pire comme du meilleur. Ils venaient de traverser le pire, alors peut-être parviendraient-ils à nouveau à atteindre le meilleur ? « C'est une invitation ? Une promesse ? » demanda-t-il lorsqu'elle lui répondit, un peu laconique, qu'ils devraient de fait se fréquenter dans d'autres cadres. A l'évidence ça leur réussissait, de ne pas avoir la pression des autres, du public, de Milo, toutes ces attentes qu'on déposait sur leurs épaules avec la certitude qu'elles étaient solides. Micah savait que celles de Jo l'étaient bien moins qu'on l'imaginait. Qu'elle était trop orgueilleuse pour accepter d'être vulnérable, mais qu'elle s'autorisait parfois à l'être, dans des moments privilégiés qu'ils avaient partagés ensemble. Qu'elle lui avait toujours fait confiance, écoutant ses conseils avec tout le respect de quelqu'un qui comprenait les sacrifices qu'il avait dû faire dans sa vie, même s'il n'était pas parti d'aussi loin que d'autres. Certainement pas d'aussi loin qu'elle.
Il trouvait amusant qu'elle en doute aujourd'hui, de cette sagesse qu'il déployait avec parcimonie, sans lui en vouloir de l'avoir oubliée, à la lumière de ses récents dérapages dignes d'un adolescent. « Non, c'est juste la vieillesse. » admit-il, maintenant qu'il s'enfonçait confortablement dans la trentaine. A côté, Jo était encore éclatante de jeunesse. « Les erreurs aussi. Si je peux t'épargner de faire les mêmes que moi, j'aurais au moins réussi quelque chose. » Micah serait bien présomptueux de prétendre qu'il avait joué le moindre rôle dans le succès de Jo. Il aimait le croire mais il savait aussi qu'elle était assez talentueuse pour s'affranchir de leur relation clandestine à l'aube de sa propre carrière. Elle n'avait jamais joué là-dessus. Jamais profité de sa notoriété ou de toute l'affection qu'il lui portait, alors qu'elle aurait raison de penser qu'il y en avait peu d'autres à ses yeux qui avaient compté et continuaient de compter à ce point. « Je t'ai toujours poussée à réaliser tes rêves. Et tu sais que je serai jamais celui qui bridera tes ambitions. Te perds juste pas en chemin comme moi. » la mit-il en garde, connaissant Jo suffisamment téméraire pour se brûler les ailes. Quelques années plus tôt, c'était tout le mal qu'il aurait pu lui souhaiter, mais il avait trop perdu pour ne pas revoir son discours. Trop perdu de temps, d'amis, de famille, des trésors inestimables qu'il essayait tant bien que mal de reconstruire. Avec Jo, c'était toujours plus simple de parler de rêves et de mondanités que de sentiments, même pour un cœur d'artichaut comme Micah. D'ailleurs, avaient-ils jamais mis des mots sur ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre ? Dès que la conversation devenait trop personnelle, ils avaient cette facheuse manie de trouver des diversions, d'inviter l'humour et le sarcasme. Sur sa famille, Jo était plutôt secrète. Hormis sa grand-mère, qu'elle ne lui avait jamais fait l'honneur de lui présenter, elle s'était très peu livrée. Ce déshonneur de l'espagnol avait au moins le don de lui mettre la puce à l'oreille sur les rapports actuels qu'elle entretenait avec ses parents. « T'y réfléchis seulement, ou tu as déjà tout planifié ? » demanda-t-il, sachant pertinemment qu'elle resterait évasive à ce sujet. Il n'avait pas envie de lui rappeler ses obligations envers sa maison de disque, les désaccords auxquels elle serait forcément confrontée, les efforts quotidiens que cela demanderait de promouvoir une musique avec laquelle elle n'était pas totalement en harmonie. Tout ça, Jo le savait, et elle avait un petit-ami bien mieux placé que lui pour la mettre en garde.
Consciemment ou non, en sa rapprochant Jo donna le ton de la conversation. Il n'y avait plus qu'un bureau entre eux, cet obstacle qui leur avait semblé insurmontable pendant des mois. Micah n'était jamais plus vulnérable que lorsqu'il parlait de son père, et c'était devenu un sujet récurrent dans sa vie ces derniers temps. Cette barrière tombait pour ne dévoiler qu'un garçon esseulé, sans repères, qui essayait de naviguer du mieux qu'il pouvait dans cet océan houleux d'émotions contradictoires. « Je sais exactement sur quoi je vais tomber, c'est ça qui me fait peur. A ce stade, pour qui je dois faire cet effort ? Lui arrive à peine à aligner 3 mots et moi ça me plombe le moral. J'ai pas envie de garder ce souvenir de mon père. C'est pas lui. Alors à quoi bon ? » A vrai dire, il ignorait s'il attendait une validation de la part de Jo, ou bien qu'elle le pousse à dépasser cette peur. Lui était bien incapable de déterminer ce qui était le mieux pour son père. Pour lui et pour les derniers souvenirs qu'il se construisait en sa présence. Des souvenirs qu'il ne supportait pas de voir compromis par la maladie, par la frustration de voir son père devant ses yeux et pourtant si loin de lui et de la réalité. Jo s'engagea dans la pente de la réconciliation, en commençant par accepter ce titre qu'il n'aurait pas osé lui décerner, mais qu'il ne pouvait pas non plus contester. Se doutait-elle même du mal qu'elle lui avait fait ? « Je sais Jo. Et c'est justement parce qu'on est dans la même team que j'ai pas supporté ce que tu as dit. J'ai été un connard jaloux, je peux pas non plus le nier, mais ce que t'as dit... peut-être qu'il y avait un fond de vérité. Peut-être que c'est ce qui m'a fait aussi mal. J'étais pas prêt à entendre ça, et encore moins de ta bouche. » admit-il en secouant la tête, l'air grave et affecté. Ses sourcils étaient froncés, son visage fermé, comme chaque fois qu'il repensait à ces paroles que Jo lui avait jetées à la figure avec plus de violence que le coup de poing qui leur avait précédé. Il n'y avait qu'une seule question qui le hantait depuis ce moment. Une seule question qui l'empêchait d'accepter les excuses de Jo et de tourner la page, comme il aurait voulu le faire. « Est-ce que tu le pensais vraiment ? Tu crois que je vais finir ma vie comme mon père ? » demanda-t-il enfin, la boule au ventre. Car cette fin triste et solitaire qu'elle lui avait prédit, il l'imposait à son père chaque fois qu'il renonçait à franchir la porte de cet établissement.
My moon's in Leo, my Cancer is sun. You won't play, you're no fun. Well, I don't care what they think. Drag racing my little red sports car. I'm not unhinged or unhappy, I'm just wild - Lana Del Rey (Chemtrails Over the Country Club)
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
and then you feel so low you can't feel nothing at all @Micah Tomlinson (crédit gif/ssoveia)
Jo inspira très profondément et bloqua un instant sa respiration dans sa poitrine avant de la relâcher doucement. C’était tellement de pression tout ça, elle avait besoin de faire le point sur le fonctionnement de ses poumons avant de continuer sur cette voie-là. Il allaient bien, le passage de l’air restait fluide ; ni blocage ni rien de tout ça, aussi elle se remit à respirer correctement, même si ce n’était pas tout à fait sereinement, ses sourcils se fronçant un peu lorsqu’elle répondit enfin à Micah "On verra plus tard, Micah." Elle tenait à lui. Même au travers de ce qui s’était passé, elle ne réussissait pas à lui en vouloir assez pour ne pas le considérer comme un ami malgré la puissance qu’elle avait déployé à tenter de se convaincre du contraire. Il était important pour elle, il l’avait toujours été, et une partie d’elle espérait qu’il le resterait. Seulement, il s’était passé beaucoup trop de choses pour qu’elle ignore la possibilité que rien ne puisse jamais redevenir comme avant ne serait-ce parce qu’elle, elle avait des projets d’avenir avec quelqu’un qu’il abhorrait et à qui il refusait de présenter des excuses malgré ce qu’il lui avait fait. Il n’était pas tenu de valider sa relation avec Midas, et elle ne lui demandait pas de le faire, n’ayant besoin de l’approbation de personne pour confier son coeur à celui qui l’avait toujours eu entre les mains, seulement elle, en contrepartie, elle n’était pas non plus tenue de graviter dans la bulle de ceux qui désapprouvaient ses choix, et celui-ci en particulier — c’était les siens, c’était le sien, qu’on la comprenne ou pas, elle s’en était toujours moquée, et aujourd’hui encore plus qu’hier. Elle savait ce que ça impliquait, elle savait aussi qu’elle n’était pas suffisamment hypocrite pour faire comme si ça ne la dérangeait pas d’être témoin de ça sans, encore une fois, s’attendre à ce que ça change un jour, n’ayant aucun pouvoir pour faire adhérer qui que ce soit à la cause de Midas. En somme, elle devait juste composer avec, trouver un compromis qui ne la mettrait pas dans une position délicate et qui cesserait de la faire se sentir coupable chaque fois qu’elle s’appliquait à rester loyale envers l’un sans que ça ne soit au détriment de l’autre, et ça prenait du temps. Ainsi, elle ajouta pour ne pas enterrer complètement les espoirs de Micah, elle-même ne pensant sincèrement pas que tout ça restait sans espoir "Laisse-nous guérir avant toute chose, OK ?" Avant de faire des plans sur la comète et d’envisager de partager des moments ensemble. Il pourrait l’emmener golfer si ça lui chantait, elle ferait la belle en finissant par se prendre au jeu parce qu’elle préférait encore crever la bouche ouverte que de laisser un bonhomme gagner un trophée à sa place — plus jamais, merci —, mais pas dans l’immédiat.
Dans l’immédiat, c’était essentiel qu’ils pansent leurs blessures pour qu’elles ne suppurent pas. Jo avait pris du recul sur tout ça. Si la mort de Charlie avait eu un effet positif sur quelque chose, c’était sur sa capacité à pardonner les offenses qu’on lui avait faites. Elles en restaient, mais cesser de verser dans les extrêmes pour mieux les supporter, c’était un réflexe qu’elle voulait gommer comme certains autres qui faisaient que personne ne la comprenait jamais vraiment, ou tendait à prendre ce qu’elle décidait de faire comme des attaques personnelles. Ce n’était pas le cas, la plupart du temps, c’était juste le résultat d’une éducation à la dure et de dizaines et dizaines de déceptions qui l’avait rendue coriace. Elle ne voulait pas moins l’être, mais elle voulait l’être différemment ; ou en tous cas, l’être moins au détriment des sentiments de ceux qui formaient son entourage proche et qui, l’espérait-elle, tenaient à elle. Elle eut un léger rire en entendant Micah lui répondre au sujet de sa sagesse "Merde alors, là tu parles vraiment comme un vieillard." Micah avait l’avantage de l’âge, donc, il avait aussi l’avantage de la carrière, et si elle s’appliquait à l’écouter d’ordinaire, elle considérait que compte tenu de ses dernières frasques, elle n’avait pas de conseils à recevoir de sa part. Elle ne le lui dit pas cependant, ne lui rappela pas non plus qu’elle n’avait pas besoin qu’on la pousse à quoi que ce soit par crainte de lui faire de la peine à lui qui, en effet, avait toujours été à ses côtés pour polir ses rêves et ses songes en la matière. Elle consentit seulement à répondre à sa dernière question, jouant le mystère sans vraiment le faire, pas convaincue encore une fois que le moment était propice à parler de tout ça, concentrée sur la seule tache qu’elle était venue accomplir en venant ici "Disons que j’ai eu du temps devant moi pour écrire, et que j’ai profité de ce luxe avant d’être trop occupée avec les quelques dates de concerts que j’ai sur mon planning, et la sortie de la version Deluxe de mon album en septembre." Elle lui accorda un regard qui voulait dire qu'il n’en saurait pas plus aujourd’hui, et pas seulement parce qu’elle ne voulait pas en parler, mais parce qu’elle cultivait l’envie de faire les choses bien, et que ce qui n’était pas parfaitement prêt ne pouvait être mentionné à qui que ce soit d'autre que ceux avec qui elle travaillait.
Assise sur le bureau de Micah, elle s’interrogea sur ce qui l’empêchait de rendre visite à son père tout en connaissant plus ou moins la réponse. Elle avait tendance à oublier qu’il en était à un stade plus avancé que sa grand-mère, qu’il en était déjà réduit à ne même plus pouvoir aligner correctement ce qui formait des phrases, et ça lui brisait le coeur, sincèrement. A son âge, Ava avait encore le luxe de pouvoir parler sans buter sur autre chose que ses souvenirs, mais Jo savait que bientôt, toute tache du quotidien deviendrait un enfer, et ça aussi, ça lui brisait le coeur. Soumise à cette douleur, elle froissa ses lèvres l’une contre l’autre, ne quittant pas Micah des yeux "Tu le regretteras plus tard, de pas profiter de lui encore un peu. Même s’il est plus le père que t’as connu, il reste ton père au fond, c’est à ça que tu dois t’accrocher." Elle n’avait bien sûr pas de conseils à lui donner, mais elle savait de quoi elle parlait, alors peut-être que ça l’autorisait à partager sa pensée "C’est lui qui a perdu ses souvenirs, pas toi. Fais-lui l’honneur de chérir ceux que t’as encore la chance d’avoir, c’est ce que je fais moi, avec nana." lui avoua-t-elle, bien qu’elle n’en dit pas plus parce qu’il n’y avait rien d’autre à dire de plus, même si elle aurait aimé ajouter que ce que son père avait été trouvait racine dans l’homme que Micah était devenu. Sauf qu’elle avait la sensation qu’elle dépasserait une limite si elle s’enfonçait dans ce genre de discours ; moins que la dernière fois, c’était tout de même trop délicat pour qu’elle ne veuille en dire quoi que ce soit, lui présentant des excuses à la place "J’ai pas envie de me cacher derrière des prétextes pour justifier ce que je t’ai dit, j’ai juste envie que t’entendes que je suis sincère quand je te dis que je suis désolée. J’aurais jamais dû te dire ça, peu importe que je sois furieuse ou pas." Elle ne voulait pas lui expliquer que lorsqu’elle l'était, elle n’était plus capable de contrôler ses paroles, qu’elles ne s’alignaient plus sur ses pensées. Il lui répondrait peut-être que c’était le cas de tout le monde, que c’était pour ça que la colère était aussi dangereuse, et elle aurait l’impression d’être incomprise parce que ça allait complètement au-delà que ça, que ça la bouffait littéralement de l’intérieur, qu’elle était capable du pire dans ces moments-là. En fait, c’était moins un péché qu’un poison qui annihilait tout son bon sens, si tant était qu’elle en avait vraiment, du bon sens "Je regrette. Vraiment." compléta-t-elle, les paupières légèrement lourdes, ses yeux s’obstinant à trouver ceux de Micah qui lui posa deux questions en une. Finalement, elle sauta avec grâce de son bureau, sa tête se secouant en même temps "Non, je le pensais pas, et je pense pas non plus que tu finiras ta vie comme ton père." Elle hésita, et puis finalement, elle admit avec une honte assez prégnante pour lui faire baisser la tête et prendre une respiration bouche ouverte, qui fit remuer ses épaules "Je voulais te faire du mal autrement qu’en te rendant le coup que t’avais donné à Midas." Ce n’était pas glorieux, mais c’était la stricte vérité. Pour atteindre Micah, elle savait qu’elle devait frapper autrement qu’en lui décochant un coup de poing ; admettre qu’elle n’avait pas eu d’autre munition que celle-ci, ce n’était pas évident, ça mettant en avant la partie la moins aimable de sa personnalité. Elle poursuivit tout de même, sentant grouiller quelque chose proche du scrupule dans toutes les cellules de son être lorsqu’elle lui fit "Tu lui en as pas fait qu’à lui. À moi aussi, tu m’en as fait en — comment t’as dit déjà ?", elle ne mit qu’une fraction de seconde à retrouver les termes qu’il avait employés, les lui empruntant sans cérémonial "— en te comportant comme un connard jaloux." Et elle ne le dirait pas à voix haute, elle pensait pourtant qu’il lui en avait même fait plus qu’à Midas, s’en doutait-il seulement un peu ?
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Micah Tomlinson
la gloire solitaire
ÂGE : 34 ans (04/07/1990) SURNOM : Micky pour les très intimes STATUT : ils ont fini par se faire rattraper par leurs sentiments Lena et lui. La pause de leur fausse idylle a mis la Twittosphère en émois MÉTIER : acteur, entrepreneur et président de la Fondation Tomlinson. Il a été élu "Acteur de l'année 2023" par QG et son dernier film lui a valu plusieurs nominations, notamment aux AACTA, Golden Globes, BAFTA et Oscars 2024, desquels il est reparti bredouille tout ça parce qu'il a osé abimer le joli minois de Midas LOGEMENT : un loft au #7 Parkland Boulevard (Spring Hill) et une villa à Bayside POSTS : 1287 POINTS : 80
TW IN RP : misogynie, Alzheimer, classisme, violence, manipulation GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : acteur qui a tenté sa chance à Hollywood, il est de retour à Brisbane pour soutenir son père, auquel on a diagnostiqué un Alzheimer précoceDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (5/5)
MINNY ~ I wait by the door like I'm just a kid. Use my best colors for your portrait. Lay the table with the fancy shit, and watch you tolerate it. If it's all in my head tell me now. Tell me I've got it wrong somehow. I know my love should be celebrated, but you tolerate it.
MINA ~ There I was again tonight forcing laughter, faking smiles. Same old tired, lonely place. Walls of insincerity, shifting eyes and vacancy vanished when I saw your face. All I can say is it was enchanting to meet you.
CARSON ~ I don't wanna tiptoe but I don't wanna hide. But I don't wanna feed this monstrous fire. Just wanna let this story die. And I'll be alright.
Au fond, bien-sûr que Micah aurait aimé qu'elle acquiesce. Qu'elle témoigne les mêmes remords que lui à propos de ces semaines gâchées par leurs fiertés obstinées, afin qu'ils puissent oublier le mal qui avait été commis, et reprendre le cours de leur amitié. Mais il n'était pas naïf au point d'y croire plus longtemps que les quelques secondes entre le moment où ses espoirs franchissaient le seuil de ses lèvres, et celui où ils parvenaient à ses oreilles comme l'écho d'une prière. Jo lui avait néanmoins fait le cadeau de laisser cette porte ouverte, lui accordant au moins la perspective de rêver qu'un jour, cette histoire serait bel et bien derrière eux, et qu'ils s'en souviendraient comme une mise à l'épreuve de leur affection l'un pour l'autre. Elle renchérit enfin, achevant de le convaincre qu'elle aussi en mourrait d'envie, mais qu'elle préférait que le temps fasse son œuvre, comme elle s'accrochait à penser qu'il le ferait suite à la disparition de Charlie. Micah se contenta d'opiner, légèrement penaud, un sourire à peine perceptible comme garant de son optimisme. La façon dont Jo tempérait la conversation était son témoin à elle. La preuve qu'elle était capable de le ménager, et de céder un peu moins aux sirènes de l'orgeuil pour faire de leurs échanges un moment d'apaisement. Peut-être que l'âge qu'il brandissait avec humour pour expliquer sa sagesse n'avait rien à voir, et que c'était bien les coups durs qui les avaient fait grandir et murir tous les deux. « C'est possible que je fréquente beaucoup trop de personnes âgées en ce moment. Tu seras ma caution de jeunesse. » ironisa-t-il, même s'il y avait un soupçon de vérité. Il avait troqué la jeunesse insouciante d'amis qui s'étaient révélés indignes de confiance contre la compagnie plus sensée de personnes qui, comme lui depuis peu, aspiraient à davantage que des plaisirs éphémères. Ces fréquentations plus saines commençaient déjà à ruisseler sur lui, à amorcer cette transformation dont il n'aurait jamais rêvé quelques années plus tôt. Et contre toute attente, Micah se sentait bien plus épanoui dans ce rôle que dans celui qu'il avait tenu toute sa vie, à entretenir de fausses amitiés autour de passions sans lendemain.
« T'as l'air de parler de ces concerts comme si t'avais déjà hâte de passer à autre chose. Je comprends le sentiment, je suis habitué à faire la promo de projets qui ont été tournés des mois voire des années avant. » C'était parfois difficile, de feindre l'intérêt alors que l'esprit était déjà ailleurs, dans l'avenir. Micah se voyait comme un investisseur. Ses performances lors des tournages étaient un effort dont il ne récolterait les fruits que bien plus tard, si bien qu'il ne devait jamais vraiment considérer le clap de fin comme un dénouement, mais plutôt comme le début d'une nouvelle étape qu'il confiait aux mains d'autres personnes. L'art qu'ils construisaient, Jo et lui, n'appartenait pas qu'à eux, et toutes ces obligations auxquelles on les contraignait par la suite n'étaient qu'un moyen équitable de s'acquitter d'une dette envers tous les personnes qui croyaient en eux. Même à l'ère du streaming, l'art n'était pas si instantané. Micah avait bien compris néanmoins que Jo ne voulait pas s'attarder là-dessus, qu'elle avait déjà tourné la page et que, si elle était toujours redevable envers son public, elle n'avait pas besoin de l'être au sein de son cercle intime. Elle avait franchi le seuil de ce bureau bille en tête, et ce n'était pas pour parler d'elle pour une fois. S'il n'attendait aucune prise de position de sa part, l'entendre dire qu'il devait prendre son courage à deux mains pour rendre visite à son père semblait pourtant la meilleure réponse à lui donner. « J'ai vraiment peur de garder que ces souvenirs de lui. D'oublier le reste, ce qu'il était vraiment. Je pensais avoir fait ce deuil, pouvoir séparer le père qu'il était de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais j'y arrive pas. Et c'est tellement hypocrite de ma part de donner ce conseil aux autres quand je suis même pas capable de l'appliquer moi-même. » Ce deuil, il pensait l'avoir fait des mois plus tôt, mais c'était sans compter sur la progression tristement rapide de la maladie depuis le début de l'année. Micah se consolait simplement de savoir que son père ne ressentirait pas la peine et la colère de lire les atrocités qu'on avait pu écrire sur son fils ces derniers temps. Qu'il n'aurait pas l'immense déception de voir qu'on lui avait retiré peut-être son unique chance d'être récompensé du prix le plus prestigieux du cinéma. Celui auquel il avait toujours aspiré pour lui. « Comment elle va ? Ta grand-mère ? » demanda-t-il, oubliant lui-même parfois qu'il n'était pas le seul à subir les ravages de cette maladie sur un proche. Jo avait toujours parlé de sa grand-mère avec la plus haute estime, si bien qu'il considérait que toutes les fois où elle n'abordait pas le sujet, Jo signifiait que son état demeurait stable.
Le plaisir que lui procurèrent les excuses inattendues de Jo était bien au-dessus de ses espérances. « Je te crois. Je te connais suffisamment pour savoir que tu t'excuserais jamais pour la forme. » assura-t-il en sondant la sincérité de son regard. Et cette clarification à laquelle les démons de Micah l'avaient empêché de croire l'était bien plus encore. Contrairement à ce qu'elle avait revendiqué, elle était loin d'être fière de ce coup qu'elle avait asséné à son amour propre. Avait-elle même compris, au moment où les mots avaient dépassé sa pensée, qu'elle avait franchi la limite de ce que Micah pouvait tolérer ? « Et t'as réussi. Ce que t'as dit, ce que Midas a dit, tout ça m'a obsédé pendant des semaines. Je fais bonne figure, mais j'ai pas les épaules assez larges pour encaisser comme si une partie de moi y croyait pas un peu. Que je suis ce pauvre mec même pas digne qu'on tombe amoureux de moi. » Les paroles de Midas, celles qui lui avaient valu ce coup dont lui non plus n'était pas fier, n'étaient pas anodines. A ce moment précis, une partie de Micah avait su qu'il ne pouvait récupérer Jo et il avait réagi sous le coup de l'impulsion. Comme un homme acculé, incapable de trier la multitude d'émotions que cette vérité soulevait en lui. Lorsque Jo était venue le confronter, il l'avait vécu comme une machination. Le couple qu'il décriait, qui se liguait contre lui pour lui donner une bonne raison de s'éloigner. « Je suis désolé pour le mal que je t'ai fait Jo. C'était pas mon intention, j'ai pas réfléchi. » s'excusa-t-il à son tour. Il l'avait peut-être déjà fait, il ne s'en souvenait plus, mais à l'évidence il n'avait jamais été aussi sincère qu'en cet instant. « J'ai pas envie de tirer un trait sur nous. Il m'a définitivement manqué quelque chose quand t'étais pas là. Tu m'as manqué. »
My moon's in Leo, my Cancer is sun. You won't play, you're no fun. Well, I don't care what they think. Drag racing my little red sports car. I'm not unhinged or unhappy, I'm just wild - Lana Del Rey (Chemtrails Over the Country Club)
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
and then you feel so low you can't feel nothing at all @Micah Tomlinson (crédit gif/ssoveia)
Elle tiendrait le rôle de caution de jeunesse que Micah lui attribuait avec grâce, Jo. C’était déjà le cas là, battant des cils avec facétie pour lui offrir son meilleur profil, le faisant s’incliner de droite, puis de gauche, avec l’assurance indiscutable d’en avoir un parfait, et appuyer sur l’idée qu’en effet, il ne trouverait pas mieux qu’elle pour lui rappeler qu’il avait encore la vie devant lui, qu’importe s’il fréquentait des gens plus vieux, plus sages, comme lui. Elle se rendait compte que c’était doux-amer, cette conjoncture dans laquelle ils se trouvaient désormais, tachant d’apaiser leurs maux en se basant sur des efforts qu’ils étaient prêts à faire, qui restaient contenus, néanmoins. Jo savait parfaitement où était sa place, mais la tenir relevait d’une vraie épreuve, elle ne saurait mentir à ce propos. Elle n’avait jamais été prompte à la concession, elle s’y appliquait aujourd’hui cependant, de plus en plus, entendant les doléances de ses proches, en oubliant parfois les siennes, consciente que son exigence, si elle n’était pas un défaut, restait tout de même un poids qu’elle faisait porter à ceux qu’elle aimait du fond de son coeur.
"Non, j’ai hâte de monter sur scène." répondit-elle dans un léger froncement de sourcils, n’acceptant pas que Micah puisse juger qu’elle veuille simplement se débarrasser de cette corvée. Ce n’en était pas une : c’était sa récompense, la seule qu’elle crevait de recevoir pour la chérir. Elle était déçue de la taille de la plateforme qu’on lui laissait bien sûr, elle s’était laissée aller à de la grandiloquence et de la démesure, comme chaque fois qu’elle se perdait dans ses rêves de petite-fille qu’elle était peut-être bien restée. Elle ne jugeait pas que c’était illégitime cependant, d’avoir mal digéré les miettes qu’on lui laissait. Tous les titres qu’elle avait sortis ces derniers mois étaient encore dans les classements pop mondiaux, son album tournait en boucle sur les plateformes d'écoute, et récemment, il avait été officiellement annoncé qu’elle était éligible aux prochains Grammys. Elle était devenue une pop girl qui avait le mérite d’attirer l’attention pas uniquement à cause de sa musique certes, et c’était ça qui péchait selon la ligne de conduite de son label. Ce n’était même pas de son fait à Jo. Elle, elle se tenait à carreaux depuis l’incident avec Micah, mais elle payait pour les racontars et c’était ça qui la plombait. Du reste, elle se préparait sérieusement à entamer ses répétitions, à contribuer à la direction artistique des dates qu’elle honorerait bientôt, laissant de côté sa déception pour se donner une chance de pouvoir, plus tard, aspirer à plus grand encore. Elle ne lâchait rien, elle repartait sur les chapeaux de roues "J’aime mon album." ajouta-t-elle, ne voulant laisser le place aux doutes auprès de quiconque, et surtout pas auprès de Micah. Elle haussa les épaules "Même s’il ne ressemble pas tout à fait à ce que j’imaginais ni à ce que les autres imaginaient pour moi, je suis fière de ce qu’il est. Si on me demande de le promouvoir une année de plus, je le ferais." Ce qui risquerait d’arriver suite à la sortie de la version étendue de son premier jet et des titres qui y seraient ajoutés, qui deviendraient plus populaires encore que ceux qui tournaient actuellement. Elle avait évidement envie de s’atteler à la suite, elle le faisait en toute confidence, craignant la rebuffade de son label qui n’apprécierait pas la direction qu’elle comptait prendre, mais pour l’heure ? Elle n’en avait pas terminé avec Already Over. No pun intended.
"Tu garderas pas que ces souvenirs de lui." Elle secoua la tête, laissant filer un sourire qui n’avait pas vocation à se moquer de lui, plutôt à faire passer ses certitudes avec plus de douceur que d’habitude "Il a passé sa vie à tes côtés. Votre relation pourra jamais être réduite aux années pendant lesquelles il a été malade. Si tu réussis à resituer tout ça, tu te rendras compte qu’à l’échelle de ta vie, en partant de ta naissance jusqu’à l’annonce de son diagnostique, il a passé plus de temps à tes côtés en étant en bonne santé qu’en était malade, et ça compte ça, Micah." Elle le lui assura en comprenant pourtant très bien ce qu’il ressentait, ressentant elle-même la même chose au sujet de sa grand-mère qui avait encore la chance d’être moins atteinte que le père Tomlinson. Elle secoua la tête un peu plus fort "T’es pas hypocrite. Tu cherches des solutions et du réconfort auprès de gens qui savent par quoi tu passes. C’est pas rien ce que tu fais, c’est important." Pour lui, pour les autres. Elle le lui disait avec sincérité, autant que Micah lui demandait des nouvelles de sa grand-mère avec sincérité. Elle eut un petit sourire triste "Elle me reconnait plus depuis quelques mois maintenant." Elle ne croyait pas le lui avoir déjà dit "C’était sûr que ça finirait par arriver, mais ça rend pas les choses plus faciles pour autant." Elle en avait pleuré à chaudes larmes, ça lui avait brisé le coeur. Ça continuait à lui briser le coeur "A côté de ça, elle s’en sort plutôt pas mal. Ça évolue lentement, et je m’en plains pas, je me sens pas prête à la voir aussi diminuée." Que ton père, se retint-elle d’ajouter, se mordant le bout de la langue pour ne pas en dire davantage. A la place, un sourire éclaira son visage au travers de la peine que ça lui faisait de songer à la fatalité qui dansait au-dessus de la tête de nana Carter "Elle va se marier bientôt, c’est pas dingue ça ? Qui fait ça à son âge, elle a plus de 80 ans." Ça faisait des mois — presque une année complète — que Jo voulait organiser tout ça, mais le temps lui avait tellement manqué. Elle avait de la chance que Richie soit compréhensif et entende à quel point c’était important pour elle de se charger de tout ça elle-même, de s’investir comme s’il s’agissait du sien, de mariage. Maintenant qu’elle était rentrée d’Espagne, c’était l’une de ses priorités. Elle voulait qu’Ava vive le moment comme elle l’aurait fait si elle avait eu tous ses souvenirs à la bonne place, craignant un peu qu’on lui reproche d’autoriser ça alors que, aussi insultant que c’était de le dire de cette façon-là, elle n’avait plus toute sa tête. Peut-être. Mais elle voyait Richie s’occuper d’elle depuis une quinzaine d’années maintenant, Jo, et ce bien avant qu’elle ne tombe malade, bien avant qu’il n’ose même lui avouer qu’il était fou amoureux d’elle. Elle savait reconnaître l’évidence, elle savait la reconnaître quand il s’agissait d’amour en tout cas. Ava continuait à en ressentir, elle le voyait lorsqu’elle posait ses yeux sur Richie, qui était-elle pour interdire à qui que ce soit de s’aimer ?
"Ouais, on forme vraiment une bonne équipe." Boucle-la, Jo. Peut-être que vanter les mérites de la complémentarité de son couple face à un Micah vulnérable n’était pas la meilleure chose à faire. Les faits étaient là, et elle le lui avait déjà dit, ça : elle ne bouderait pas le plaisir que ça faisait naître chez elle de savoir que c’était aussi évident que ça, qu’ils étaient faits l’un pour l’autre, et ce malgré leurs différences que chacun s’appliquaient à pointer du doigt, comme s’ils ne se connaissaient pas déjà assez pour s’en être aperçus. Ça ne changeait rien dans tous les cas, les rageux devaient faire avec. Elle s’abstint d’en rajouter toutefois, sautant du bureau pour s’approcher de Micah et lui dire dans un soupir aussi las que résigné "T’es pas un pauvre mec. T’es peut-être un peu agaçant parfois, mais ça fait ton charme, non ?" Elle plaisantait, ne voulant pas alourdir l’atmosphère un peu plus. Elle s’arrêta à bonne distance de lui, leva la tête par contrainte pour mieux le regarder, et ajouta en confrontant ses yeux sans se dérober "T’es pas un cas désespéré, tu sais. T’es quelqu’un de bien, mais il faut que tu l’acceptes et que t’arrêtes de te cacher derrière —" Tout ça. Elle désigna tout ce qui constituait le bel homme qu’il était, de sa musculature à sa gueule d’ange, sa main légèrement refermée dans un crochet qui englobait la somme de tout ça dans un geste vaporeux. Commencer par présenter des excuses, c’était un bon début pour sortir de l’image qu’il se donnait, et Jo les accueillit avec humilité, sa main se baissant en même temps pour se poser sur son coeur, sa tête s’inclinant sur son épaule, et un soupir de soulagement fuyant ses lèvres "Merci. J’avais besoin que tu me dises que t’es désolé." Elle avait aussi besoin qu’il dise à Midas qu’il l’était, pour être honnête. Mais consciente des efforts qu’il venait de faire, elle ne voulait pas lui en imposer plus, et se redressa de toute sa petite taille quand il lui dit qu’elle lui avait manqué. Ça la toucha en plein coeur, assez pour que ça la mette un tantinet mal à l’aise même, et la fasse pencher vers l’esbroufe le temps de quelques secondes au moins "Bien sûr que je t’ai manqué, je suis un putain de rayon de soleil." Ça pour l’être : elle aveuglait tout le monde, c’était un fait établi qu’elle repoussa en rongeant la distance qui la séparait de Micah pour se hisser sur la pointe des pieds et le prendre dans ses bras "Viens par là." Elle ne lui dirait pas la même chose. Pas parce que ce n’était pas réciproque, mais parce qu’elle ne disait pas ces choses-là, Jo, ou en tout cas, pas à tout le monde. Elle pouvait toutefois le lui faire ressentir, connue pour ses étreintes qualitatives tant elles étaient rares, parfumées au Lost Cherry, et même si elle trouva le moyen de lui murmurer un "Ouh c’est dur tout ça. Ça paye vraiment le travail à la salle." pas loin de son oreille, ses mains palpant ses omoplates sur lesquelles elle les posa en continuant à le serrer contre elle, ce n’était pas moins vrai que lui aussi, il lui avait beaucoup manqué.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Micah Tomlinson
la gloire solitaire
ÂGE : 34 ans (04/07/1990) SURNOM : Micky pour les très intimes STATUT : ils ont fini par se faire rattraper par leurs sentiments Lena et lui. La pause de leur fausse idylle a mis la Twittosphère en émois MÉTIER : acteur, entrepreneur et président de la Fondation Tomlinson. Il a été élu "Acteur de l'année 2023" par QG et son dernier film lui a valu plusieurs nominations, notamment aux AACTA, Golden Globes, BAFTA et Oscars 2024, desquels il est reparti bredouille tout ça parce qu'il a osé abimer le joli minois de Midas LOGEMENT : un loft au #7 Parkland Boulevard (Spring Hill) et une villa à Bayside POSTS : 1287 POINTS : 80
TW IN RP : misogynie, Alzheimer, classisme, violence, manipulation GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : acteur qui a tenté sa chance à Hollywood, il est de retour à Brisbane pour soutenir son père, auquel on a diagnostiqué un Alzheimer précoceDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (5/5)
MINNY ~ I wait by the door like I'm just a kid. Use my best colors for your portrait. Lay the table with the fancy shit, and watch you tolerate it. If it's all in my head tell me now. Tell me I've got it wrong somehow. I know my love should be celebrated, but you tolerate it.
MINA ~ There I was again tonight forcing laughter, faking smiles. Same old tired, lonely place. Walls of insincerity, shifting eyes and vacancy vanished when I saw your face. All I can say is it was enchanting to meet you.
CARSON ~ I don't wanna tiptoe but I don't wanna hide. But I don't wanna feed this monstrous fire. Just wanna let this story die. And I'll be alright.
« Ok, tant mieux. C'est tout ce qui compte. » répondit-il avec nonchalance, comme s'il n'était convaincu qu'à moitié. Jo n'avait aucun intérêt à lui mentir à propos de la fierté qu'elle réservait à ce premier album, composé en quatrième vitesse pour ne surtout pas laisser le temps de se faire oublier. Elle aurait le droit de le considérer seulement comme un outil marketing, un jouet qu'on concédait au public pour le distraire en attendant que ses projets et son indépendance artistique puissent grandir. A titre personnel, Micah avait aimé cet album, avec toute la subjectivité dont on pouvait l'accuser, mais les critiques n'avaient pas toujours été aussi tendres que lui, et il tenait à s'assurer que Jo était prête à le vendre néanmoins comme un produit estimable à ses yeux plutôt qu'une obligation édictée par son label. Il aurait pu se douter qu'elle maitrisait déjà les arcanes du milieu, déterminée à faire des courbettes et quelques concessions pour grimper jusqu'au sommet. Ce discours auquel elle se résignait, Micah avait hâte de l'entendre dans quelques années, lorsqu'elle aurait le recul nécessaire sur sa carrière et les choix qu'elle avait pu faire par conviction plutôt que par nécessité. Lorsqu'il regardait en arrière, Micah avait peu de regrets sur sa carrière, et c'était tout le bien qu'il lui souhaitait.
Pour son propre bien, il aurait mieux fait d'être aussi complaisant avec l'état de son père, à qui il devait en grande partie l'exemplarité de sa carrière. S'il croyait avoir fait des choix, Micah n'avait en réalité que cédé au besoin impérieux qu'avaient les enfants de plaire à leurs parents. De fait, avoir un père aussi impliqué dans la carrière de son fils avait des conséquences sur sa trajectoire. C'était ce souvenir que Micah voulait garder de lui. Celui d'un homme influent qui avait fait des pieds et des mains pour la gloire de son fils, et non celui d'un homme qui n'avait plus les capacités nécessaires pour faire ses propres choix. L'ironie de la vie était toujours si implacable. « Je sais. Mais ça me paraît si loin, comme si c'était déjà une autre vie. Une autre personne. » précisa-t-il, plaquant une main sur son front comme si sa tête le faisait soudainement souffrir. C'était une autre personne, et c'était bien ce qu'il avait le plus de difficultés à accepter. Son père tel qu'il l'avait connu n'existait plus, mais n'avait-il pas tout de même un devoir envers lui de l'accompagner jusqu'à la fin ? Les remords valaient mieux que les regrets. Ce qui manquait depuis le placement de son père, c'était justement cette validation affectueuse que Jo venait de lui offrir. Qu'on lui assure qu'il faisait les choses correctement, car se lancer dans l'inconnu avait beau être plus simple avec de l'argent, le succès n'était pas pour autant garanti. « Merci, j'avais besoin d'entendre ça. Mon père était dur et exigeant, mais il croyait en moi. Même si Donna me soutient, j'ai quand même l'impression qu'il me manque quelque chose. Quelqu'un. » Sa gloire, ses victoires, Micah avait l'impression qu'elles n'appartenaient plus qu'à lui. Pour qui devait-il se battre désormais ? Cela avait-il même un sens, de n'être que sa propre fierté ? Jo lui confirma ce que tout le monde craignait avec cette maladie. La douche froide qu'on prenait lorsqu'un proche ne nous reconnaissait plus était indescriptible. C'était comme se voir mourir dans les yeux d'une autre personne. La négation de tout ce qui avait existé et de tout ce qui existera à partir de ce moment. Ce deuil, Micah pensait l'avoir fait mais il prouvait le contraire en se montrant si affecté par cette réalité qu'il ne serait plus jamais le fils de son père. « Je suis désolé Jo. Est-ce qu'elle te confond avec quelqu'un d'autre ? » demanda-t-il en fronçant les sourcils. Son père le prenait parfois pour son oncle, son beau-frère ou une vague connaissance dont Micah n'avait jamais entendu parler. Il n'avait jamais pu se résoudre à creuser davantage, profitant de la confusion pour se plonger dans les lointains souvenirs de son père, à cette époque où il n'était pas encore dans sa vie. La suite du récit de Jo lui arracha toutefois une expression de surprise, qui céda bien vite à une joie naïve. « Se marier ? T'es sérieuse ? » s'exclama-t-il sans contenir son amusement. « C'est génial. On devrait tous se marier à cet âge, quand on sait que c'est pour de bon, et pour les bonnes raisons. » Micah n'avait pas eu le meilleur exemple d'un mariage heureux et réussi. Au divorce de ses parents, il avait même eu l'impression que sa mère s'était séparée de lui plutôt que de son père. Cette certitude ne le lâchait toujours pas aujourd'hui. Il lui en voulait, malgré les efforts qu'elle déployait pour revenir dans sa vie.
Il haussa les épaules lorsque Jo se targua de la complémentarité de son couple. C'était pas vraiment ce qu'il avait en tête, et s'il ne tenait pas autant à maintenir leur dynamique, il aurait pu lui répondre que Midas n'avait pas la même légimité pour se permettre de lui faire des leçons de morale. Surtout, il ne le connaissait pas suffisamment pour juger de sa valeur. Une concession qu'il ne regretta pas, alors que Jo s'approchait de lui pour enrayer tous ces questionnements levés par leurs derniers échanges. Ce discours, Jo lui répétait sans arrêt, mais Micah avait tendance à l'oublier aux premières déconvenues. « On fait aussi une bonne équipe, faut croire. » rétorqua-t-il en posant à nouveau les yeux sur toute l'enveloppe dont Jo se paraissait pour travestir son mal-être. Lui devait une grande partie de son succès à ce qu'elle résumait d'un geste insouciant de la main. « Je sais pas vivre sans tout ça. C'est plus facile pour moi d'être quelqu'un d'autre, je sais même pas si je me connais vraiment. J'essaye d'apprendre. » En renouant avec sa famille, en développant d'autres ambitions que celles de plaire au public, en demeurant quelqu'un de loyal et investi dans ses amitiés. « Je crois que j'ai besoin de normalité pour ça. Je comprends pourquoi tu es partie sans rien dire, les gens se rendent pas compte qu'ils sont parfois des obstacles. » N'importe qui lui aurait dit qu'il avait tort, qu'il se faisait de fausses idées et qu'il n'avait de comptes à rendre à personne. Cet avis dithyrambique n'avait d'intérêt que dans les critiques de cinéma, pas pour juger de sa personne. « Et je le suis vraiment. » insista-t-il, comme si maintenant qu'elles avaient été prononcés une fois, ces excuses exigeaient de vivre librement. Libre, Micah l'était devenu sans le poids de cette rancoeur. Il rit face à l'assurance affirmée de Jo, avant de s'abandonner totalement à leurs retrouvailles. « Ouais, putain tu m'as manqué. »
My moon's in Leo, my Cancer is sun. You won't play, you're no fun. Well, I don't care what they think. Drag racing my little red sports car. I'm not unhinged or unhappy, I'm just wild - Lana Del Rey (Chemtrails Over the Country Club)
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
and then you feel so low you can't feel nothing at all @Micah Tomlinson (crédit gif/ssoveia)
Tenter de rassurer Micah semblait peine perdue. Il n’avait pas assez de recul sur la maladie de son père pour se laisser bercer par des bons sentiments, lesquels étaient sincères et sortaient du coeur au demeurant. Il était le témoin direct de la déchéance psychique d’un homme qu’il avait non seulement en haute-estime à cause du rôle qu'il avait toujours à ses côtés, surtout qui représentait une forme d’exemple auquel il ne pouvait plus se référer désormais. Craignait-il que ça lui arrive à lui aussi, cette déliquescence de l’homme qu’il était aujourd’hui ? C’était la grande peur des proches des malades, qu’importait la maladie finalement, d’être un jour soumis au même mal. Elle médita sur cette question, pour autant elle ne la lui posa pas, n’ayant pas envie de s’enfoncer elle-même dans ces questionnements qui n’en étaient que quelques fois, lorsqu’elle se demandait si elle aurait quelqu’un qui prendrait soin d’elle comme elle prenait soin d’Ava depuis des années maintenant. Elle pinça les lèvres, écouta attentivement Micah la remercier. Elle répondit à ça par un léger clin d’oeil, détourna brièvement la tête en songeant à la solitude qu’elle sentait émaner de lui à la seconde où il lui parla des exigences de son père, du soutien de Dina. Il se contentait de ce dernier par obligation, elle le sentait dans la manière qu’il eut de terminer sa phrase et qui fit dire à Jo "Tu trouveras quelqu’un. On va pas revenir sur l’idée que t’as encore la vie devant toi, même si c’est la vérité. Tu trouveras quelqu’un, je te le promets." Pourquoi le lui promettait-elle ? Par culpabilité d’avoir peut-être été une forme de soutien qui lui faisait du bien pour ne plus l’être pendant un temps, pour ne plus l’être comme avant ? Là encore, elle ne préférait pas se lancer dans l’introspection, se concentrant sur l’idée qu’il trouverait quelqu’un avec qui il pourrait partager ce qui lui arrive, que ce soit en bien ou mal. Elle l’observa en biais le temps de quelques instants encore, le sujet de sa grand-mère venant sur le tapis, ses confessions suivant pour arracher à Micah une question qui lui fit hausser les épaules et plisser les paupières "Elle me confond avec ma mère parfois. Mais c’est plutôt rassurant quelque part. On se ressemble, elle s’en rend compte." Ça prouvait qu’elle était encore capable de faire ce genre d’associations, et si ça lui faisait du mal la plupart du temps, Jo parvenait tout de même à voir le bon côté des choses à ce sujet. Elle aurait pu la confondre avec bien pire que ça, avec la première venue, pour ce qu’elle en savait. Elle se mit à rire doucement, le mariage de sa grand-mère étant relevé par Micah "Très sérieuse. C’est dans les tuyaux depuis presque un an, j’ai pas eu le temps de m’en occuper." Elle avait aidé Richie à faire sa demande, elle lui avait promis de l’aider à tout organiser, mais tout s’était enchaîné si vite, elle était si peu présente qu’évidemment, tout avait été retardé. Personne ne lui en tenait rigueur, surtout pas les futurs mariés, mais elle se sentait coupable de faire perdurer l’attente de l’officialisation de leur amour jusqu’à la fin des temps. Elle avait hâte de s’y impliquer, hâte d’être à la cérémonie et à la fête, et de constater que pour chaque membre de leur entourage commun, ça avait des airs d’évidences ; elle en avait besoin. Ils avaient été mariés chacun de leurs côtés, avaient eu des enfants chacun de leur côté, mais ils s’étaient trouvés tout de même, comme quoi, c’était possible, et c’était peut-être ça aussi qui la faisait croire en toute cette histoire : il y avait une notion de possible, de doux, de normal qui la faisait rêver dans tout ça. De ce fait, elle opina aux paroles de Micah avec qui elle était d’accord sur le fond, même si sur la forme, Jo était partisane du mariage rapide, parce que pourquoi attendre finalement ? La vie était courte, elle l’avait appris récemment, et si son anxiété la retenait de plus en plus de jouer à la tête brûlée qu’elle avait toujours été, agissant d’abord pour réfléchir après, elle savait qu’une décision prise sur un coup de tête pouvait rapidement devenir la meilleure idée du siècle. Cependant, elle comprenait ce qu’il avançait, elle comprenait la poésie derrière un mariage de séniors, et encore une fois, elle avait hâte d’en être témoin.
"Faut croire. Mais c’est moi la boss, oublie pas." tint-elle à lui dire avec malice, même si c’était pour rire. Devant lui, Jo inclina la tête, ses sourcils se fronçant, son expression se froissant juste un peu "T’as encore le temps pour apprendre, Micah." Il parlait avec fatalisme, ça lui faisait froid dans le dos "T’enterres pas trop vite, OK ? S’il te plaît." S’il te plaît, son ton était vraiment suppliant, aussi sérieuse qu’elle le fixa droit dans les yeux. Elle le lui demandait solennellement, peut-être parce qu’elle avait cette peur enfouie de perdre encore un ami de façon définitive, sans possibilité de retour en arrière ? Elle n’en savait rien, toujours est-il qu’elle sentait une certaine forme de détresse venir de Micah, et que ça lui faisait peur, au point qu’un peu alertée au fond, elle lui demanda "Et t’y penses parfois toi, à partir sans rien dire à personne ?" Elle n’irait pas jusqu’à partager l’avis de Micah au sujet des obstacles que représentaient un entourage inquiet, mais elle mentirait si elle disait que fuir lui avait été soufflé par son seul besoin de prendre le large. Il y avait de ça bien sûr, mais elle avait aussi eu peur qu’on la retienne, qu’on lui dise que ça irait, que ce n’était qu’une mauvaise passe, qu’elle en faisait trop comme à son habitude, et qu’aller se ressourcer à plusieurs milliers de là n’était pas utile — ça l’avait été, tout comme ça avait été harassant de s’y appliquer "Je sais. Merci." lui répéta-t-elle à nouveau lorsqu’il insista pour justifier que ses excuses étaient sincères. Elle n’en doutait pas un seul instant, ses bras se resserrant sur lui le temps de quelques secondes encore, la pointe de son menton trouvant son épaule dont elle termina par se reculer pour poser ses deux mains sur ses mâchoires carrées et lui faire avec espièglerie, son nez se fronçant quand il répéta qu’elle lui avait manqué "Allez, pleure pas, tu vas ruiner ton make-up." Moment de tendresse, mais moment de tendresse écourtée par sa volonté farouche de ne pas s’enfoncer trop loin dans ses sentiments. Encore une seconde, elle fit la grimace, traitant Micah comme un gosse qui aurait un gros chagrin, avant de descendre de sa marche de fortune en lui lâchant les mâchoires, déterminée à reprendre le fil de la conversation sans s’arrêter plus que nécessaires sur leurs émotions "Tu comptes me faire visiter, ou je vais devoir demander à quelqu’un d’autre ?" finit-elle par lui demander, déjà prête à se diriger vers la porte de son bureau pour qu’il lui fasse faire le tour du propriétaire.
rp terminé.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.