Even now after all of these years

Je me fais chier ici.
Les gens sont cons. Pas de bouffe et les cocktails sont finis au glaçon. Je rentre. Ça te dit de passer la soirée à regarder de la télé poubelle ?
(message envoyé par sms)

Le message est clair.
La personne à qui ce message est adressé … l’est encore plus. Il est évident qu’elle pense à elle quand elle se retrouve coincée dans une cérémonie guindée dans laquelle elle ne se sent pas à sa place. Ottie n’attend pas de recevoir une réponse positive. Pour elle, il est clair que la fuite est la meilleure des solutions. Il faut qu’elle mette les voiles, qu’elle quitte cette cérémonie par la petite porte … si personne ne remarque son départ, personne n’osera parler de son absence … et si c’est le cas, elle jouera les offusquées, prétendant avoir été là et mettant le tout sur le manque d’attention de son interlocuteur. Cruelle menteuse. Manipulatrice sans scrupule. Rapidement elle s’engouffre dans un taxi et tout aussi rapidement, elle retrouve son appartement sur la côte. Son antre. Sa demeure. Un soulagement. Telle un caméléon, elle s’adapte au nouveau lieu. Sa posture change. Sa crinière se libère. Ses talons disparaissent. Sa tenue cintrée est abandonnée dans le panier de linge sale après s’être éclipsée sous une douche qui efface ce make up. Elle redevient … Ottie, juste Ottie. Crop top et pantalon de survêt, elle redevient cette « femme comme les autres », qui va se rouler un joint, se goinfrer de snacks tout en regardant la télé-poubelle.

Mettre son esprit sur pause, c’est ce qui se passe – selon ses dires – quand elle fume devant ces émissions de télévision. Néanmoins, cette occupation est plus intéressante quand elle est partagée avec sa partenaire de toujours. Danae. Assise en tailleur dans son canapé, elle attend … impatiemment … qu’on sonne à la porte. Et quand on sonne, elle évite de se lever d’un bond et de courir à la porte d’entrée. Elle feint l’attitude décontractée. Elle traîne des pieds – presque – tout en coinçant son joint – pas encore allumé - entre ses lèvres pour ouvrir la lourde porte de chez elle et apercevoir ce petit bout de femme qui a le don et la fâcheuse tendance à animer son cœur et ses sens. Ses lèvres s’étirent en un sourire carnassier alors qu’elle retire son joint de ses lèvres.

« Allez ! Magne-toi ! », qu’elle balance comme bonjour, en tendant le bras pour attirer la demoiselle vers l’intérieur en saisissant le pan de son haut. Ce n’est pas la première fois qu’elle passe la soirée ici, elle sait qu’elle est ici chez elle alors Ottie se contente de se diriger de nouveau vers le canapé, de reprendre place là où elle était … la seule différence est le zippo qui vient allumer son joint. « T'avais rien d'prévu ce soir ou suis-je devenue la prio numéro un ? », qu'elle demande, entourée d'un nouveau nuage gris et odorant.

Moses.
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with @Ottie Butcher :l:

La bouteille de tequila agonise à son côté, enroulée dans la couette lorsqu'elle n'est pas portée aux lèvres; descendue de moitié, sans prétexte autre que d'avoir soif, Danaë ne cherche même plus à justifier ses excès. Ils existent, elle en profite, et demain sera une autre journée. Le niveau d'énergie sociale côtoie les pâquerettes, la motivation se noie au même titre que s'inhibent les pensées; dame fatigue s'est pointée, emportant tout entrain et toute volonté, supplantant le programme festif par un arrière goût d'alcool sur fond de sieste.

- Naë, ton portable sonne..! tirée d'sa léthargie par la voix sororale, le profond soupir fait état d'réponse et elle doit mobiliser toute sa concentration pour se sortir du lit. - à moins qu'ce soit Raelyn, réponds que j'suis dead. c'est presque une vérité, vu la tête qu'affiche son miroir; les dernières semaines furent intenses, Danaë ne se souvient pas avoir eu plus d'un soir de repos, et plus de deux nuits sans compagnie - à l'arrivée, ça fait trop. - C'est Hottie, j'réponds quoi ? et là, ça fait tilt; elle lui a donné un surnom qui correspond plutôt à sa façon de l'observer, aspirant exagérément le H pour créer un sous-entendu foncièrement explicite. Turn me on, girl. Le corps se pare naturellement d'un frisson, s'enveloppe d'une douce chaleur à l'évocation de son nom; difficile - voir impossible - de lui dire non, surtout en captant qu'elle n'a pas vu sa frimousse depuis plusieurs semaines. C'est presque une hérésie, à ce stade, de ne pas avoir côtoyé ses draps pendant si longtemps. - réponds pas, un "vu" suffit. Elle saura. que j'viens la retrouver.

La robe est légère, un poil aguicheuse, facile à mettre - et à enlever; un taxi passe la chercher pour la déposer directement à l'adresse bien connue, où elle s'empresse de sonner. Dire qu'elle pionçait en se minant la tronche à coup de bouteille, v'là qu'elle retrouve son grand béguin de longue date. L'avantage avec Ottie, c'est qu'elle connait déjà la plupart des choses à savoir - surtout les plus tordues; ça empêche pas d'faire des folies, et encore moins des conneries - notamment en flirtant avec les autres pour se voiler la face quant à leur relation. (c'est sa partie préférée). Sa frappe de caractère l'avait séduite le premier soir, et ça continue au présent; le joint - qu'elles vont partager - en dit long sur l'état d'la soirée à venir, à peu près autant que sa façon de l'attirer à l'intérieur. Danaë la mate toujours, même après des années; son regard n'a pas changé, il flirte toujours avec les courbes, le long de la chevelure, dans la chute de reins. - Tu m'embrasses même pas ? Tu m'fais payer les dernières semaines, c'est ça ? une question pour une autre; ce n'est pas tant un manque d'affection, c'est un cruel manque de sa présence, qu'aucune autre n'a su égaler. Les sandales sont laissées à l'entrée, la veste tombe à côté; comme le premier soir, Naë l'allume outrageusement. - J'picolais dans mon lit en regardant un écran noir, si ça peut t'donner une idée. inutile de voiler ses problématiques, son haleine fruitée trahirait tout mensonge à ce sujet. - Et toi, what's up ? T'as pas trouvé d'cible à ton goût ce soir, alors tu reviens à la valeur sûre ? minaude un déhanché jusqu'au canapé, entend occulter le téléviseur en grimpant à califourchon sur ses cuisses. J'sais pas comment tu fais pour m'supporter. Ce mystère là reste entier.

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Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté
Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité? .•°¤ Mags.

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@Danaë Lescaut

« Tu m'embrasses même pas ? Tu m'fais payer les dernières semaines, c'est ça ? » « Possible et ce serait mérité », lâche-t-elle dans un éclat de rire alors qu’elle tire avec intensité sur le joint désormais allumé pour finalement recracher la fumée dans un nuage gris. Bien sûr qu’elle lui en veut car Ottie déteste ne pas être la priorité numéro un. Elle ne supporte pas être mise de côté et encore moins par Naë. Elles se connaissent depuis trop longtemps … depuis si longtemps que Naë est devenue une pièce fondamentale à sa vie, une pièce bancale mais une pièce indispensable. Elle est la valeur sûre, celle qui est toujours présente, celle qui panse les plaies, celle qui apaise les maux … Est-ce que c’est comme ça qu’elle la voit ? Assurément ! Est-ce que c’est comme ça qu’elle se comporte avec elle ? qu’elle lui dit ? Oh que non ! Impossible de parler ouvertement de cette relation … elle ne peut pas. Elle ne veut pas. Elle en a peur. « J'picolais dans mon lit en regardant un écran noir, si ça peut t'donner une idée. » Un sourire et un regard en arrière pour l’observer. Elles se faisaient chier toutes les deux. Au moins, leurs travers les rapprochaient et c’était plutôt rassurant. Au fond d’elle, Ottie avait même l’audace d’espérer qu’elle ait laissé quelqu’un en plan. Juste pour elle et son putain d’égo. « Et toi, what's up ? T'as pas trouvé d'cible à ton goût ce soir, alors tu reviens à la valeur sûre ? » Les lèvres de l’autrice s’étirent en un sourire amusé alors qu’elle se penche un peu plus en arrière pour laisser son dos rencontrer le dossier du canapé, les bras ouverts pour ne pas la brûler avec son bâton incandescent. Elle la laisse venir réduire à néant les centimètres qui les séparaient … ils ne les séparent jamais longtemps de toute manière. « Y’avait rien d’intéressant sur le marché ce soir », petite moue déçue alors qu’elle tourne la tête vers sa main pour tirer une latte sur son joint. « Et, je voulais voir si t’étais toujours en vie --- apparemment, oui », et elle l’observe avec malice quand elle prononce à voix haute sa conclusion. Oui, elle est toujours bel et bien vivante … si vivante que son parfum vient lui chatouiller le nez, que son regard vient la dévorer … Où était-elle donc passée ces derniers temps ? Avait-elle essayé de la remplacer ?

Moses.
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Un peu de rancune, peut-être ? Ou pas, si elle se fie à l'éclat de rire. A moins qu'il ne soit légèrement sarcastique. C'est probablement une surinterprétation. De concert, c'est plausible et cohérent. Tu fais chier Hottie, à m'retourner le cerveau. Preuve que son jugement compte, que Danaë est bien moins "je m'en foutiste" qu'à son habitude. La Butcher pourrait clairement la défoncer en trois phrases, avec des mots bien placés; elle connait les failles, les points de rupture et les zones sensibles, tant pour la faire pleurer que crier - double sens involontaire, y croyez-vous ? - ça va.. c'était trois semaines..! éventuellement un peu plus, mais la brune dénigre le temps pour atténuer l'ampleur de son silence. Quoique, c'était réciproque. C'était bizarre, avec le recul - et malgré l'alcoolémie qui frise la stratosphère, parce qu'elles ne restent jamais plus de deux semaines sans se capter.

Le naturel au galop la replace sur ses cuisses, comme si rien n'avait changé. We're good, right ? C'est une façon de s'en convaincre, de taire la béance sous-jacente et de retirer le pouvoir du langage à cette saloperie, qui crie pourtant I missed you. - Pour des coups d'un soir, t'es trop exigeante.. et elle, pas assez sans doute. Ce n'est pas faute de chercher ailleurs, mais aucun corps ne vaut la complicité de leurs braises entrelacées. Conférer une exclusivité quelconque à Ottie reviendrait à dire ouvertement qu'elle l'apprécie plus que de raison; pas question donc, mieux vaut prétendre être épanouie dans les bras de visages qu'elle ne visualise plus dès l'aube venue. - J'sais que tu veux te débarrasser d'moi, mais j'suis tenace.. elle joue déjà, avec le regard, et d'une subtile ondulation du bassin, qui la rapproche autant qu'elle ne doit chauffer son hôte. - J'ai eu un paquet de trucs à faire.. De gens à voir.. je me suis donnée, et tu le sais, mais son corps lui revient toujours.

La cambrure s'accentue, lorsqu'elle se penche pour voler le joint aux phalanges de sa beauté halée. - Il s'pourrait que j'aille en criminologie.. Et ma patronne serait super hot. en langage explicite, c'est synonyme de "j'vais tenter de me la faire" - et c'est la jalousie qu'elle cherche dans le regard de sa partenaire. Une latte est tirée, la fumée conservée entre les lèvres, tout juste entrouvertes, et le visage quémande le sien, l'effleure au plus en lui partageant son bien, de chaudes volutes remontant dans l'air pour créer une atmosphère bien à elles. - Hottie.. place ses mains sur son bassin, lui laisse le soin de flirter sous le tissu, de l'enlever, ou de rester sage - tout son contraire, ses doigts glissant à présent à la lisière du pantalon, les ongles traçant quelques sillons épars sur son ventre, aux limites de l'indécence. Et toi, qui as-tu trouvé pour m'oublier ?

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@Danaë Lescaut

« Pour des coups d'un soir, t'es trop exigeante… » Haussement d’épaules qu’elle conclut par un léger majeur brandi dans les airs. « Ça te surprend ? », qu’elle demande plus pour la forme en levant un sourcil. Évidemment, elle est exigeante avec ces coups d’un soir. Elle ne laisse pas grand monde entrer chez elle mais ça, elle se réserve bien de le lui confier. « J'sais que tu veux te débarrasser d'moi, mais j'suis tenace… » Elle aguiche. Elle aiguise son sourire, elle illumine son regard. « D’la vraie mauvaise herbe. » « J'ai eu un paquet de trucs à faire… De gens à voir... » Ottie acquiesce silencieusement d’un signe de tête, se retenant de marmonner quelques jurons à l’idée d’imaginer la sorcière dans les bras d’un ou d’une autre.

« Il s'pourrait que j'aille en criminologie... Et ma patronne serait super hot. » « En criminologie ? Tiens donc ... » Oh non ! Il ne manquerait plus que sa patronne soit hot et soit intelligente. Elle se refusait de savoir sa sorcière s’approcher de personnes qui possèdent les deux atouts … trop dangereux pour la concurrence. Néanmoins, elle ne relève pas, elle la toise et espère intimement qu’elle ne soit pas en état de lire ce que hurle son regard. Quand elle approche ses lèvres des siennes et que les volutes grises s’échappent de ces dernières, le cou d’Ottie se tend un peu plus vers elle et une main vient se poser sur sa silhouette, sur la peau que sa robe remontée laisse bien découvrir. « Hottie… », ses lèvres s’étirent en un sourire carnassier alors qu’elle vient la faire taire en l’embrassant, les mains se glissant sous la robe pour venir se poser sous ses fesses. Elle lui avait manqué, l’ingrate. Et elle la détestait pour cette raison … car elle lui rappelait combien elle était ridiculement humaine. Humaine et faible. Ses lèvres se détachent des siennes pour venir se rapprocher de ses doigts et tirer sur le joint que Danae a toujours entre les mains. Elle se laisse retomber sur le dossier de son canapé.
« Peut-être que tu devrais v’nir la prochaine fois … », souffle-t-elle contre la peau de son cou, « me tenir compagnie, ce serait sans doute plus amusant avec toi dans les parages », ses lèvres retrouvent le chemin des siennes. « Ta robe m’inspire quelques idées … », oh oui, il lui suffisait de fermer les yeux pour l’imaginer glisser sa main sous la table, venir caresser sa cuisse et se glisser sous le tissu. La soirée aurait été beaucoup plus amusante. Sans le moindre doute.

Moses.
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- Non, du tout. au contraire, elle a raison : Danaë devrait revoir ses critères à la hausse. Difficile cependant, que de réaliser une "sélection" quand les atouts sont d'intérêt purement physique-pratique; elle ne cherche pas de conversation sur l'oreiller, simplement son propre plaisir. Pour la Lescaut, c'est plutôt portes ouvertes : elle se fout éperdument des gens avec qui elle passe une nuit, ou un instant volé, ce ne sont que des marionnettes oubliées après usage. - Ta vermine préférée. c'est une fleur poison, qu'elle glane tel un laurier; une couronne d'épines, qui se refuse à quitter le sillage d'Ottie. Il faudrait arracher en profondeur pour qu'elle n'y revienne point, cette misère là est fermement accrochée.

- J'bosserai pour une cellule psy'.. Tu sais à quel point ça me fascine, la psyché. le trouble est jeté, Danaë crève d'envie de voir au creux de son regard, brûler l'éclat de la possessivité. Montre le moi, qu'tu me partages pas. La brune est un calvaire psychologique ambulant, et c'est la raison pour laquelle elle postule : en tant que p'tite viciée, elle estime pouvoir comprendre et manipuler la matière grise, pianoter au dedans pour tirer ce qui l'intéresse. Et là, tout de suite, c'est de sa moitié inavouée qu'elle attend le geste, la rupture de bienséance, la désinvolture manifeste qui irait cramer le monde pour chercher son corps, son âme en enfer. La réponse charnelle est explosive, exactement comme elle l'aime, et Danaë fond sur son visage pour répondre au baiser. Les lèvres s'entrouvrent, approuvent l'intrusion des mains sur ses galbes en un soupir à peine contenté, le bassin l'accompagne encore et le souffle quémande plus, se perd dans l'onde de leur étreinte. Danaë griffe légèrement, les ongles posent plus encore leur empreinte sur sa peau, quand ils ne marquent pas la nuque en remontant dans sa douce crinière.

Insatiable demoiselle, difficile à contenter, suspecte un rapport entre la nymphomanie et sa première fois avec Ottie. You were supposed to be a one shot. La connasse l'aguiche, elle connait toutes les ruses sur ce terrain; ses lèvres, puis ses mots, son timbre gracile, aussi délicat et assuré que ses doigts sur sa peau, Danaë la rend définitivement responsable de ses addictions voluptueuses. Avec sa brune, c'est le désir constant, et c'est là tout le problème. Difficile de sortir sans la vouloir trouver, sans l'arrêter au détour d'une rue pour l'embrasser, sans vouloir embraser l'interdit en y mêlant les plus vicieux des fantasmes. - Si j'te dis que je porte rien dessous, ça t'inspires quoi..? vérifie donc, je t'en prie. Une bretelle de sa robe glisse sur l'épaule, sa respiration saccadée met en valeur les pointes de son désir, qu'elle encourage Ottie, à la braise de ses yeux, à venir enflammer. - J'tiendrais jamais une soirée sans rien te faire.. Qu'on soit en public, ou pas. sa bouche trouve sa mâchoire, puis rejoint la courbe du cou, après quoi le crop top devient gênant. Elle proteste d'un grognement, mais s'amuse de ce rempart qui l'empêche d'accéder aux monts de leurs plaisirs; la main, posée sous la poitrine, remonte sur l'ogive thoracique en y glissant l'index, juste entre les pommes de ce fabuleux péché. L'autre, mal positionnée, se contorsionne pour glisser sous le pantalon, et Naë se mord l'inférieure en prévision de ce qu'elle pourrait lui faire. - J'suis pas sortable, pour des raisons évidentes. celles qui gravitent sur sa peau, à deux encablures à peine de la terre promise, sur la voie de leur amour déguisé.

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@Danaë Lescaut

tw. scène intime.
« J'bosserai pour une cellule psy'… tu sais à quel point ça me fascine, la psyché. » Et elle est parvenue à y creuser pas mal de tunnels dans celle d’Ottie. Hélas. Si elle avait eu besoin de se réchauffer dans les bras d’une autre, elle trouvait rapidement son bonheur avec Nae. Elle répondait présente. Elle était là non seulement pour la faire vibrer mais également pour s’étaler sur des débats sans fin une fois l’orgasme atteint. Elle le sait car elle y était devenue accro. Accro à son art d’être, à son regard perçant, à ses doigts curieux, à ses lèvres douces, à sa langue malicieuse, à son cœur qui battait à l’unisson. Elle était devenue sa drogue préférée et comme toute junkie, elle refusait de l’avouer. Et comme une junkie, elle s’accroche à sa drogue en la sentant se cambrer, en la sentant presser son bassin sur le sien. « Si j'te dis que je porte rien dessous, ça t'inspires quoi..? » Un sourcil se lève alors que ses lèvres s’étirent en un sourire gourmand alors qu’elle tend le bras pour laisser son joint mourir sur le cendrier posé sur la table basse. Une drogue à la fois. « J'tiendrais jamais une soirée sans rien te faire... qu'on soit en public, ou pas. » « Attention, je pourrais prendre ça pour une promesse que tu aurais intérêt à tenir » Son rire résonne alors qu’elle tourne légèrement la tête pour lui faciliter l’accès, pour pouvoir s’extasier de la sensation de ses lèvres couvrant son cou. Elle frissonne, Ottie. Elle frissonne car elle est prête à prendre son shot de Danae, prête pour la surdose. « J'suis pas sortable, pour des raisons évidentes. » Aucune réponse de la part d’Ottie dont les doigts viennent se glisser sous cette bretelle qui venait de glisser légèrement sur son épaule. Elle s’amuse à la faire un peu plus tomber pour libérer la peau douce de sa poitrine qu’elle avait toujours imprimé dans son esprit. Et elle laisse échapper un soupir quand elle sent les doigts de son amante se glisser sous son pantalon … un soupir, une voix rieuse, les joues brûlantes. « Je vais finir par croire que je t’ai manqué … tu le sais ? », qu’elle souffle d’une voix rieuse contre ses lèvres alors que ses mains se sont posées sur ses cuisses et remontent vers ses hanches pour vérifier cette information … celle des sous-vêtements … le résultat, un regard complice. « Juste pour que je sache … tu dors à la maison ce soir ? », qu’elle demande contre ses lèvres, juste pour s’assurer de la durée de ses futurs ébats. Elle prendra peut-être son temps ou pas d’ailleurs …

Moses.
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@Danaë Lescaut

tw. scène intime.
« T'es une bonne amante, nos corps fonctionnent bien ensembles... » Ottie sourit face à un tel pragmatisme et elle fait même mine de rouler des yeux comme si elle aurait préféré un compliment, un vrai compliment. Évidemment qu’elle savourait ces instants charnels passés avec la brune, mais au fond d’elle, elle savait qu’elle savourait tout autant les instants doux et tendres qui suivaient. Ces longues conversations passées à fixer le plafond, sentant les doigts de la brune caresser sa peau sans la moindre arrière-pensée. Est-ce que ça faisait d’elle une romantique et non plus une pragmatique ? Merde. Les lèvres de l’autrice s’étirent quand elle sent les doigts de son amante se faufiler sous le tissu … un sourire gourmand. « J'me sens bien entre tes bras, ça va d'soit. » Elle acquiesce en laissant échapper un murmure, qui est entre le gémissement et l’acquiescement. « À moins qu'tu préfères que je finisse ailleurs…? Si t'es pas trop crevée pour me prendre... Sinon, j'connais un bon plan cul de secours. » Les sourcils se froncent et elle l’embrasse et s’embrase en guise de réponse. L’urgence du contact, l’urgence de l’union. Elle aimerait qu’elle soit sienne. Un désir non avoué. Un désir non prononcé mais un désir bel et bien présent. Elle aimerait être sienne et qu’elle soit sienne. L’exclusivité de ses baisers, de ses caresses, de son palpitant. L’exclusivité, elle en rêvait autant qu’elle la craignait.
Sans détacher ses lèvres des siennes – sans doute pour faire taire ses supplices, ses doigts s’enroulent autour de son poignet pour libérer sa main et reprendre ses esprits. Et ses bras s’enroulent autour de sa taille pour la faire se retrouver sur le dos dans son canapé. Ottie se redresse, l’observe un instant … elle et son sourire malicieux. Bordel, ce qu’elle est belle ! Et, c’est avec cette même pensée que ses mains glissent sous sa robe pour découvrir qu’elle lui disait bel et bien la vérité sur sa tenue.

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