ÂGE : 29 ans ♌︎ {* . 03.08.94 . *} SURNOM : all i want is {win win win} no matter what STATUT : Célibataire, il ne sait pas garder une femme bien longtemps. MÉTIER : Cascadeur, il se prend autant de voitures qu'il en fait rouler depuis qu'il a été contraint d'arrêter de soigner des gens. LOGEMENT : Dans un appartement au 781 water street, Spring Hill POSTS : 349 POINTS : 6295
TW IN RP : drogues, violence physique et verbale, accidents de voiture, bodyshaming, grossophobie, relations toxiques TW IRL : ras.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : ancien interne en médecine, aurait dû finir {chirurgien} en traumatologie ⋆˖⁺‧₊ addiction à ☾. l'adrénaline .☽ , ancienne addiction plus ou moins réglée aux jeux grâce au sport ⋆˖⁺‧₊ anciennes {dettes} jamais régléesCODE COULEUR : Win peste en #BD6F00 RPs EN COURS : .
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AVATAR : Noah Centineo CRÉDITS : lumossolemstuff DC : . PSEUDO : Syno INSCRIT LE : 29/05/2024
(#) Sujet: Wake up feeling worse than yesterday ϟ Laurie Lun 24 Juin 2024 - 22:08
Lieu: Twelve
Wake up feeling worse than yesterday
We've compromised our pride, and sacrificed our health. We have to demand more, not of eachother, but more from ourselves.
'Cause when you're standing in deep water, and your bailing yourself out with a straw, when your drowning in deep water.
C’était le premier film où ton rôle avait été tant mis en avant. Parce que les cascades étaient devenues un argument marketing tant elles étaient nombreuses et importantes. Alors tu apparaissais sans apparaitre dans un film dont la publicité n’a fait qu’évoluer. T’étais dans les petites lignes à la fin de la projection, t’étais la silhouette qu’on confondait. Mais tu y étais, et ton rôle était aussi discret que central. Tu avais pu montrer tout ton panel de compétences, allant de la voiture, aux simulations de combats, jusqu’aux chutes de plusieurs étages. Le film se centrait sur l’action, dans lequel tu incarnais un flic avec lequel tu partageais un certain nombre de traits de caractères. Ça n’allait pas être le film du siècle, bien trop similaire à d’autres prédécesseurs du même registre. Mais il semblerait qu’il ne soit pas dénué d’intérêt. Il avait même eu le droit à sa petite avant première. Tu avais reçu ton invitation, au même titre que tous les acteurs ayant participé au projet, même les plus petits rôles. Tu avais rendez vous à 18h, et un buffet était disponible à la sortie de la séance.
Et bien sûr, les aiguilles, tu ne les as pas vu tourner. Le temps défile trop vite, alors que tu es coincé entres les voitures. Tu soupires, tapotant tes doigts sur le volant nerveusement. Coincé dans les bouchons, tu étais parti tardivement suite à entrainement qui s’éternisait. Et le temps de te doucher, enfiler une chemise, un pantalon, et de belles chaussures, tu as repris le volant trop tard. « Allez, bouge ta caisse là… » Que tu marmonnes nerveusement. C’est avec trois quart d’heure de retard que tu arrives devant la salle. Tu ouvres la porte, te faufiles à l’intérieur, le bruit masqué par ceux des tirs en rafale du film. Tu balayes des yeux la pièce, cherchant une place encore facilement accessible. Tu en repères une sur le coté, sur la septième rangée. Tu tentes de te faire discret, tout en accélérant le pas pour la rejoindre rapidement. Tu t’enfonces ensuite dans ton siège, comme pour te faire oublier, pendant que tu jettes un oeil à l’écran. Tu situes parfaitement la scène qui se déroulait, apercevant l’acteur principal prendre en filature le criminel dans un immeuble. Tu détaches ensuite tes pupilles de l’écran pour observer le publique. Tes opales glissent sur les silhouettes pour finalement s’arrêter sur la personne à coté de toi. Tu sursautes plus haut que tu ne l’as jamais fait, alors que tu poses une main contre ton coeur, les yeux écarquillés et plantés sur son adorable visage. T’as l’impression de revoir une morte. Laurie. Oh merde, Laurie. Même dans le noir tu la reconnaissais. Il fallait avouer que tu l’avais souvent vu dans l’obscurité. Mais pour d’autres raisons, que tu préfères omettre.
Tu l’avais soigneusement évitée depuis plusieurs mois, pour mieux l’oublier. Tu préférais négliger cette partie de ta vie, ces quelques mois qui officiellement, n’ont jamais existé. Parce que tu rejetais autant votre courte histoire qu’elle. Il a fallu que tu t’assoies juste à coté d’elle. Que la seule place disponible soit celle ci. Comme un rappel du destin, une gifle du karma. Et si tu avais encore l’espoir qu’elle ne t’ait pas remarqué, c’était sans compter ton record du saut en hauteur bien trop notable. Elle te fixe elle aussi, ses pupilles plantées dans les tiennes, et tu pouvais rapidement comprendre qu’elle était aussi surprise que toi de te voir ici. « Laurie? » Que tu finis par chuchoter, ne sachant pas quel autre mot décrocher. Tu es complètement pris au dépourvu, et t’aimerais ne jamais être venu. Tu regrettes subitement cette soirée, deux minutes après qu’elle ait commencé. On ne pouvait pas faire plus efficace. T’aimerais lui demander ce qu’elle faisait là, mais tu connaissais déjà la réponse. Son influence grandissait ces derniers mois, et la garder hors de ta sphère devenait de plus en plus compliqué. Un certain malaise s’installe alors qu’échanger des mots est bien difficile. Et pendant la diffusion, tu ne peux t’empêcher de lui jeter quelques regards que tu voulais discrets alors que ton cerveau s’affole. T’étais sensé lui parler? Lui parler comme si de rien était? L’ignorer? L’envoyer chier? Tu n’arrives même pas à suivre le film, et il se termine bien rapidement, sans que tu ne saches encore comment te comporter. Les acteurs principaux et le réalisateur montent sur le devant devant de la scène, adressent quelques mots au publique, puis tout se finit dans des applaudissement. Et toi, tu te contentes d’observer Laurie, les mâchoires comme verrouillées alors que t’aurais aimé pouvoir lui dire quelque chose. Mais quoi?