this was just as hard as when they pulled me apart (cosigan)
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: logement, west end.(c): harley (gif), luleaby (codage).
***
Depuis le jardin de chez eux, Damon n’entendit pas le bruit de la voiture remontant l’allée, le bruit de la clef dans la serrure. Il n’entendit même pas le bruit des pas de Megan revenant dans la maison et se dirigeant vers lui - tout ce qui l’entourait était coupé, assourdi, limité. Son cerveau semblait comme immergé dans une quantité illimitée d’eau, distordant tout les signaux qui lui seraient parvenus sans encombre normalement. Le seul geste qu’il arrivait encore à effectuer à peu près correctement et pour lequel ses neurones semblaient se connecter sans trop de mal, c’était d’allumer cigarette après cigarette et de les porter à ses lèvres, la fumée blanche s’échappant en continu de ses poumons.
Saül était mort. Son père était mort. Cela lui semblait impossible, irréel, tellement improbable que l’information se devait d’être une sorte de canular auquel il avait cru bien trop rapidement parce-qu’il était trop naïf. Un bout de journal l’aurait dit, donc cela était forcément vrai - depuis quand c’était comme ça que les choses fonctionnaient ? Il avait appris mieux, ce père là lui-même lui avait appris à mieux vérifier ses informations pour être sur de ce qu’il avançait et ce qu’il prenait comme argent comptant. Dans une situation ordinaire, Damon se serait surement contenté de froncer fortement les sourcils et de garder de côté cette information pour la vérifier dès que l’opportunité montrait le bout de son nez - mais là, comment était-ce possible pour lui de ne pas réagir comme il le faisait là malgré lui ? Oh, plus d’une fois en grandissant il avait secrètement espéré qu’il arrive quelque-chose de mal à ce père qui l’avait toujours trainé comme une vermine et simplement utilisé pour le former à ce qu’il attendait de lui; étant un bon garçon il n’en était jamais venu à lui souhaiter de mourir, jamais. Même en grandissant, même alors que les sévices et les conséquences étaient bien plus graves, bien plus importantes, il n’en était pas arrivé au point de lui souhaiter la mort. Et pourtant, d’après le journal qu’il avait lu, c’était exactement ce qui lui était arrivé.
Il avait senti la présence de Megan à ses côtés avant de la voir, instinctivement; son regard embué de larmes qui n’arrivaient même pas à couler, pour une fois, ne savait se déloger de l’horizon pour se poser sur elle. Elle s’était absentée le temps de ramener Sloan chez Auden, Damon ne désirant pas que le petit soit dans le coin alors qu’il savait qu’il ne serait pas apte à maintenir la moindre façade dans les heures à venir - il n’avait peut-être pas encore réussi à pleurer, ce n’était pas pour autant qu’il ne ressentait pas mille et unes émotions qu’il finirait par peiner à maitriser, il se connaissait assez pour le savoir. « Tu sais c’est quoi le pire ? » Qu’il commença par murmurer, sa main tenant sa cigarette tremblant comme une feuille. Il peinait à comprendre ses émotions, les exprimer n’était pas bien plus aisé. « C’est que si c’est vrai, si… si c’est vrai. » Il inspira lentement; sa voix tremblait autant que sa main. « Je culpabilise. » Pour aucune raison admissible, il le savait, mais c’était là l’exemple parfait de l’héritage que Saül lui laissait: même dans la mort, il restait maitre des réactions de son fils, formaté à répondre à ses exigences et à se plier malgré lui sous sa main de fer.
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Dernière édition par Damon Williams le Mar 2 Juil 2024 - 10:24, édité 1 fois
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
this was just as hard as when they pulled me apart Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/harley
Je n’ai pas exagéré lorsque j’ai affirmé à Auden que j’avais peur de l’état dans lequel je trouverais Damon en rentrant chez nom. Le jeune homme n’a pas versé une larme et il n’a pas laissé paraître la moindre émotion avant le débat de Sloan, mais je sais qu’il s’est contenu pour son petit frère. C’est tout à son honneur, et je l’admire d’avoir réussi à rester un rock pour ne pas inquiéter et chambouler le petit garçon. Toutefois, mon époux est un jeune homme sensible. Il se laisse plus souvent contrôler par ses émotions qu’il ne les contrôle lui et, si je ne considère pas ça comme une tare, il n’en reste pas moins vrai que je ne peux m’empêcher d’être bouffée par l’inquiétude. Je me moque de la mort de Saül Williams. Je ne verserai pas une seule larme pour ce monstre et, à mes yeux, le monde est bien mieux sans lui. En revanche, je le hais d’être parti comme le lâche qu’il est à cause du mal qu’il va causer à Damon, une dernière fois pour la route. Au moins, c’est terminé. Une fois qu’il aura fait son deuil, son père ne pourra plus le briser mais il est bien trop tôt pour que j’arrive à m’en réjouir.
Je ne me suis pas attardé auprès du géniteur du jeune Italien. Je lui ai remis son plus jeune fils, échangé quelques mots avec lui - il semblait réellement s’inquiéter de l’effet de la nouvelle sur l’aîné, pour ce que cela vaut - et j’ai repris la voiture sans demander mon reste. Maintenant que je n’ai plus à me soucier du bambin, toutes mes pensées sont tournées vers l’homme qui partage ma vie. Nous remontions la pente, après le décès de Charlie et ma fausse couche. Nous rêvions de devenir parents pour la première fois, nous échangions au sujet de prénoms alors que je n’étais même pas enceinte, alors que nous n’avions même pas commencé à essayer. Ce n’est pas juste. Nous avons tous les deux assez morflé ces derniers temps, nous étions en droit de nous attendre à avoir un peu de temps pour souffler et goûter à nouveau au bonheur avant le prochain obstacle ou drame.
Je roule un peu trop vite pour rejoindre la maison. A mi-chemin, je ralentis même en me faisant la réflexion que Damon ne peux pas me perdre moi en plus du reste. Toutefois, une fois garée dans l’allée de notre maison - je descends du véhicule à la hâte et je cours jusqu’à la porte d’entrée. Je ne trouve pas Damon à l’intérieur. Mais à travers la baie vitrée je l’aperçois dans le jardin et le rejoins rapidement. Dos à la maison, il fume sa cigarette - ce n’est certainement pas la première - mais semble plus calme que ce à quoi je m’attendais. Toutefois, cela ne présage pas toujours que du bon, et certainement pas chez Damon.
Doucement, je m’approche de lui et j’enroule mes bras autour de sa taille, posant ma joue contre son dos. Je me moque qu’il empeste la cigarette. Doucement,je caresse son t-shirt, à défaut de sa peau, pour lui témoigner toute ma tendresse. « Tu sais c’est quoi le pire ? » Je ne réponds rien, consciente que la question est rhétorique : il sait qu’il peut toujours me parler en toute liberté. « C’est que si c’est vrai, si… si c’est vrai. » C’est vrai. Nous le savons tout les deux, c’est vrai. Auden non plus ne semblait pas émettre le moindre doute au sujet de la véracité de l’article ; je ne veux pas que Damon entretienne de faux espoirs. « Je culpabilise. » J’ai mal pour lui, je suis en colère contre Saül et scandalisée par la situation. « Tu n’as rien à te reprocher. » Il a rejeté son père, mais ce dernier était un tyran de la pire espèce, un homme qui a mérité sa chute et qui ne lui a jamais témoigné le moindre respect ou amour. Pas un vrai amour, en tout cas. « Je sais que ça va mettre du temps à entrer dans ta tête. » J’ai culpabilisé longtemps pour Billie. « Mais t’as rien à te reprocher. Les parents sont responsables des enfants, pas l’inverse. » Je lui dit ce que j’avais besoin d’entendre à l’époque, en espérant que c’est ce qu’il lui faudra à lui aussi pour se sentir, si pas un peu mieux, un peu moins mal. « Et t’as le droit de pleurer ou de t’effondrer. Y’a que moi, et je te jugerais pas pour ça. » Je n’en détesterais que davantage l’homme d'affaires. « T’es pas responsable Damon. » Je le contourne pour me placer face à lui en prendre son visage en coupe entre mes mains. « Mais t’es le droit d’être dévasté, même s’il s’agit de Saül. » Et même s’il refuse de l’appeler son père depuis des mois. « C’était un sale con, mais c’était ton père. » Quoi que dise la génétique, Damon l’a considéré comme tel pendant presque toute sa vie.
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Dernière édition par Megan Williams le Ven 5 Juil 2024 - 9:47, édité 1 fois
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: logement, west end.(c): harley (gif), luleaby (codage).
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Le calme avant la tempête - c’était surement la meilleure façon de décrire l’état dans lequel se trouvait présentement Damon. Parce-que s’il ne versait aucune larme, s’il ne prononçait pas un mot plus haut que l’autre, s’il ne se retrouvait pas avec les signes habituels qui pourraient s’apparenter à une émotion trop prenante, trop écrasante, ce n’était que temporaire; à l’intérieur de lui, son coeur criait et pleurait déjà pour deux. Il n’aurait pas du se sentir comme ça, il savait que ce n’était pas juste et que ce n’était pas ce vers quoi il avait tendu ces deux dernières années. Mais il se devait d’être réaliste: il avait beau avoir mis tous les efforts du monde pour que ce ne soit plus le cas, l’emprise de Saül sur lui était toujours autant d’actualité. Alors il tirait une fois de plus sur cette cigarette qui ne réussirait en rien à calmer ses émotions, il expulsait la fumée comme si son dernier souffle le quittait, il attendait le moment où son corps allait lâcher parce-qu’il savait que cela arriverait.
Au moins, cela se ferait alors que Megan était de retour chez eux, c’était déjà un bon début. Il l’avait vaguement entendu arriver, mais il avait surtout senti ses bras se resserrer autour de lui et cela lui avait fait du bien - dans son cas, cela précipiterait surement ses émotions mais il n’avait jamais cherché à les réprimer, si ce n’était plus tôt lorsque Sloan était encore chez eux. « Tu n’as rien à te reprocher. » Pourtant, c’était le cas: Damon avait l’impression d’être responsable de qui était arrivé, de ce que cet article leur rapportait. Oh, bien sur, ce n’était pas lui qui avait tué de ses propres mains ou à l’aide d’un intermédiaire son père; mais ce n’était pas pour autant qu’il ne ressentait pas la même culpabilité. « Je sais que ça va mettre du temps à entrer dans ta tête. Mais t’as rien à te reprocher. Les parents sont responsables des enfants, pas l’inverse. » Ses yeux se fermant, ses paupières appuyant sur ces derniers, les traits de son visage prirent vaguement un air de grimace - il n’arrivait pas à être d’accord avec Megan, en cet instant. « Comment tu veux que je me reproche rien… » Ses explications furent coupées par l’émotion, alors il inspira longuement; forcément qu’il allait se reprocher quelque-chose à un moment donné. « Et t’as le droit de pleurer ou de t’effondrer. Y’a que moi, et je te jugerais pas pour ça. » - « Je sais, je sais. » Il murmura ces mots là. « T’es pas responsable Damon. » Il sentit la jeune femme changer d’endroit pour venir se poster devant lui, alors il rouvrit les yeux pour les pose sur son visage; ces derniers étaient mouillés, mais pas encore submergés des larmes qu’il avait l’habitude de montrer rapidement d’ordinaire. « Mais t’es le droit d’être dévasté, même s’il s’agit de Saül. C’était un sale con, mais c’était ton père. » Apposant ses mains sur celles de sa femme, il les retira de son visage alors que ce dernier était vaguement secoué de droite à gauche, ses yeux se faisant de plus en plus proches d’être envahis par ses émotions sous forme salée; une grimace de douleur semblait progressivement également prendre place sur ses traits, comme si elle prenait son temps pour se faire voir et pour assener le moindre coup qui lui ferait effectivement mal. « C’est… C’était pas… » Secouant une fois de plus son visage, il se recula de la jeune femme. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas sa présence, c’était plutôt qu’il sentait ses émotions monter et qu’elles allaient rapidement prendre trop de place pour qu’il n’arrive à les contenir - et il ne savait pas les retenir, alors il préférait pouvoir les laisser s’exprimer librement. Damon n’aurait pas de gestes dépassant la limite envers qui que ce soit, cela n’était arrivé qu’une fois et ce fut envers Saül justement; mais il n’avait pas envie d’avoir l’impression d’être restreint.
« Je peux pas… Je peux pas croire que ce soit vrai Meg, je… » Il passa ses mains dans ses cheveux, laissant ces dernières sur le dessus de son crâne un instant lorsqu’il reprit la parole. « Forcément que je suis responsable, j’ai participé à ce qu’il parte loin. Si ça se trouve… » Il n’avait pas tout lu, il n’avait pas tous les détails en tête mais il savait quelque-chose: si Saül était resté dans le coin, la situation aurait pu être différente aujourd’hui. « Et j’ai pas envie, de…. de me sentir là comme ça… » Ses mains étaient descendues pour se désigner d’un mouvement lâche de la tête bas: de se sentir triste comme c’était en train de s’imposer à lui, alors qu’ils savaient tous les deux quel type était Saül. Ce n’était pas de cette façon là qu’il devrait se sentir, alors que l’homme avait ruiné sa vie et surement qu’il continuerait de nuire à une longue partie de sa vie d’adulte. « Dis moi que c’est pas vrai, s’il te plait. » Damon avait fini par poser de nouveau son regard sur sa femme, ses bras étaient lentement retombés contre son corps, et la première larme faisait enfin son apparition au coin de ses yeux.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
this was just as hard as when they pulled me apart Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/harley
tw mention de suicide
Je ne pensais pas que je pouvais haïr Saül davantage, mais c’est le cas. C’est le cas parce que je suis témoin de la détresse de Damon, c’est le cas parce qu’à cause de son acte de lâcheté, il place mon époux dans un rôle qui ne devrait pas être le sien. Il n’est pas responsable de la déchéance de son père : il n’a fait que dénoncer ses actes, il ne l’a pas forcé à commettre des horreurs. Damon n’est rien de ce qu’était l’homme d’affaires. Il ne mérite pas de porter le poids de son suicide sur ses épaules. « Comment tu veux que je me reproche rien… » Je pousse un soupir qui n’exprime pas la moindre exaspération causée par ses actes ou ses paroles. C’est contre son père que ma colère est dirigée ; pour Damon, je ne ressens qu’une immense tristesse. Je me sens impuissante, aussi. Je ne pensais pas qu’il pouvait encore nous atteindre, depuis je ne sais quel paradis fiscal il se trouvait. « Je sais que tu le ressens pas encore comme ça, mais je le répéterai autant de fois qu’il le faut pour que tu y crois : rien de tout ça n’est de ta faute. » Pas même un peu. Quel genre d’homme faut-il être pour faire tout ce que l’Italien a fait à son fils, prendre la fuite et se donner la mort comme un lâche ? Un homme bien petit, si on me demande mon avis.
« Je sais, je sais. » Il sait, pourtant il tente encore de se battre contre ses émotions et cela me fait mal au cœur. J’ai mal, parce que je sais que ce n’est pas l’homme qu’il est : Damon, il ne se cache pas. Sa retenue – ou tentative de retenue – n’est qu’un vestige des humiliations qui lui a faites subir son père, le résultat de toutes ces fois où Saül l’a traité de mauviette, lui dit qu’il était faible, qu’il n’était pas un homme. Je sais qu’il viendra, le jour où Damon sera libéré de cette ordure. Mais je voudrais qu’il vienne au plus vite puisque s’il y a bien une chose que j’ai découverte avec Damon, c’est que de voir la personne qu’on aime souffrir est aussi difficile que de souffrir soi-même.
Doucement, les mains de Damon retirent les miennes de son visage et je n’oppose aucune résistance. Je ne le prends pas comme un rejet non plus, pas plus que lorsqu’il recule, certainement pour avoir un peu d’air. Il s’éloigne de moi mais je n’ai pas l’intention de l’abandonner pour autant. « C’est… C’était pas… » Je l’observe avec douceur et une infinie patience. J’ignore ce qu’il convient de lui dire. J’ignore s’il a besoin de se souvenir de Saül en se raccrochant au fait que c’était son père ou, au contraire, de recevoir un électrochoc sous la forme d’un rappel de l’homme horrible qu’était l’Italien. Dans le doute, je me tais et je le laisse s’exprimer. « Je peux pas… Je peux pas croire que ce soit vrai Meg, je… » Quelques larmes s’échappent de mes yeux, et elles ne sont pas pour Saül. Ce n’est pas son décès que je pleure, c’est l’état dans lequel celui-ci met mon mari. « Forcément que je suis responsable, j’ai participé à ce qu’il parte loin. Si ça se trouve… » Je fais un pas dans sa direction, pas un de plus pour l’instant. Je le laisse dérouler ses pensées en me faisant violence : c’est difficile de combattre l’envie de cracher sur la mémoire de Saül pour rappeler à son fils que c’est lui le gentil et que le patriarche était le bourreau, certainement pas l’inverse. « Et j’ai pas envie, de…. de me sentir là comme ça… » - « Je sais. » Personne n’a envie de se sentir comme ça. Nos histoires respectives sont très différentes, mais je crois pouvoir dire sans grand mal que je comprends en partie comment il se sent. Je ne me suis pas sentie coupable d’avoir entrainée la mort de ma mère, mais je me suis sentie coupable de l’avoir négligée, repoussée, ignorée, et ce même si j’étais en droit de le faire. « Dis-moi que c’est pas vrai, s’il te plait. » Alors qu’il verse sa première larme, je n’y tiens plus. Je fais deux pas de plus dans sa direction et j’enroule mes bras autour de sa tête pour l’attirer contre moi. Il me repoussera à nouveau s’il le veut, et je ne m’en formaliserai pas. Mais je suis trop sensible et touchée par sa détresse pour le laisser pleurer et me contenter de le regarder sans rien faire. « Je peux pas te dire ça… Je suis désolée. » Je chuchote à son oreille, consciente qu’il préfèrerait que je le berce d’illusions. Mais j’ai promis que je le lui mentirai plus jamais. Dans le cas présent, ce ne serait pas lui rendre service. « Il a quitté le pays à cause de ce qu’il a fait, pas à cause de ce qu’on a fait. Nous, on a fait que se protéger. » Et nous n’aurions pas eu besoin de nous protéger du patriarche s’il n’avait pas été un monstre, s’il ne nous avait pas terrifiés et brutalisés tout les deux. « Il est parti à cause du mal qu’il a fait autour de lui. Il est le seul responsable dans toute cette histoire. » Pas Damon, pas moi et pas même Constantine. Au-delà du fait que personne n’a forcé Saül à coller un flingue contre sa tempe, personne ne l’a avant ça forcé à être un menteur, un homme violent, un homme abusif et un tyran. « Peut-être qu’il a fait ça à cause de sa culpabilité. Peut-être qu’il s’est rendu compte de l’homme qu’il était. Mais en tout cas, toi t’y es pour rien et t’as pas à remettre en question celui que toi tu es. » Doucement, je reprends toutefois, j'ajoute une précision pour le libérer et qu'il ne se sente pas coupable de pleurer un homme qui était résolument mauvais en plus du reste. « Mais tu as le droit de le pleurer. Tu as le droit d'être triste et en deuil. » Malgré ce qu'il était.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: logement, west end.(c): harley (gif), luleaby (codage).
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« Je sais que tu le ressens pas encore comme ça, mais je le répéterai autant de fois qu’il le faut pour que tu y crois : rien de tout ça n’est de ta faute. » Elle aurait beau lui répéter encore et encore, ce n’était pas le genre d’information qui prendrait racine pour aujourd’hui chez Damon; il avait besoin de temps pour assimiler ce que cette révélation allait avoir comme impact chez lui, là où pourtant il n’avait plus de contact avec son père depuis des semaines. Simplement, l’homme d’affaires avait tellement d’emprise et avait tellement malmené celui qui était pourtant officiellement son enfant que ce dernier ne savait se défaire des filets dans lesquels il avait été jeté - même quand son père s’était finalement retourné en exile loin d’eux.
Il préfèrerait apprendre que c’était là une mauvaise farce plutôt qu’une vérité; il préférait encore savoir Saül vivant quelque part sur cette planète et être soulagée qu’il ne soit plus dans leur quotidien plutôt que mort et de ressentir cette culpabilité qui le rongeait déjà de l’intérieur. S’il avait repoussé Megan l’instant d’avant, il ne le fit pas cette fois-ci; il ne resserra pas de suite ses bras autour de son corps, mais cela viendrait. Ce n’était pas contre elle qu’il se débattait en cet instant, c’était contre ces émotions qu’il n’avait pas envie de ressentir. « Je peux pas te dire ça… Je suis désolée. » Il secoua quelque peu sa tête, serrant les mâchoires. « Il a quitté le pays à cause de ce qu’il a fait, pas à cause de ce qu’on a fait. Nous, on a fait que se protéger. » Le pire ? C’était que Damon savait tout ça et qu’il était le premier à appuyer ce discours là d’ordinaire. Mais cela n’avait pas de conséquences avant, alors que désormais cela voulait dire qu’il enfonçait un mort dans son triste sort. « Il est parti à cause du mal qu’il a fait autour de lui. Il est le seul responsable dans toute cette histoire. » Et il en avait fait du mal autour de lui, ils en étaient conscients tous les deux. « Peut-être qu’il a fait ça à cause de sa culpabilité. Peut-être qu’il s’est rendu compte de l’homme qu’il était. Mais en tout cas, toi t’y es pour rien et t’as pas à remettre en question celui que toi tu es. »
« Mais tu as le droit de le pleurer. Tu as le droit d'être triste et en deuil. » Ce ne fut qu’à ce moment là que les vannes s’ouvrirent et que les larmes se mirent à couler chez Damon; d’abord discrètement, et ensuite à gros sanglots alors qu’il resserrait doucement sa prise autour du corps de sa femme s’y accrochant comme à une bouée jetée en pleine mer. Elle n’était pas dupe et avait réussi à mettre le doigt sur l’exact problème dans cette situation; outre le fait qu’il n’arrivait pas à croire que cela puisse être vrai, il ressentait surtout une culpabilité énorme à l’idée d’être triste à cette nouvelle. Après tout, il avait été affreux avec lui aussi. Alors Damon se laissa pleurer dans les bras de sa femme pendant de longues minutes, baissa les défenses, n’empêcha pas le naturel de revenir au galop. Et lorsqu’il reprit la parole, ce fut de manière hachurée à cause des larmes et des sanglots. « Comment… comment je peux être… triste ? » Ce n’était pas logique: il avait été mauvais avec lui, toute sa vie. Là où aurait du aimer son fils, il n’avait fait que de le mépriser et se servir de lui. « Qu’est-… ce qu’il va… pas chez moi ? » Et bien sur parce-que c’était le cas avant et ce serait surement le cas encore pendant longtemps: les erreurs de Saül devenaient les remises en question de Damon. Le premier agissait à l’encontre de la bienséance et le second se demandait ce qu’il avait fait de travers; là était la portée de l’atteinte psychologique qu’avait eu durant son vivant Saül sur le jeune italien. La distance et le temps aurait du effacer et améliorer cette partie là, mais il fallait croire que cela n’avait fait que la mettre de côté pour la faire ressortir au pire moment - comme si c’était là quelque-chose d’anticipé par Saül et que c’était finalement sa dernière carte qu’il abattait sur la table.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
this was just as hard as when they pulled me apart Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/harley
Damon ne se libère pas une seconde fois de mon étreinte, mais je ne lui en aurais de toute façon pas voulu. J’aurais continué à montrer patte blanche jusqu’à ce qu’il ait besoin de moi, ne me formalisant pas lorsqu’il aurait estimé avoir besoin de se débattre tout seul avec ses émotions. Malgré tout, je suis heureuse de sentir son corps se détendre contre le mien, même si c’est imperceptible, même s’il n’enroule pas à son tour ses bras autour de moi. Je n’en ai pas besoin : il m’a distribué son affection et tout son amour lorsque j’en ai eu besoin et, à présent, c’est à mon tour de le faire pour lui.
J’ai toujours su que malgré son désaveu de Saül en tant que père, une part de Damon le considérait toujours comme tel et pleurait cette relation qu’il aurait voulue autre. J’ai toujours su que, bien que haïssant son père, une part de Damon pleurait le fait qu’il ne soit pas capable d’être différent par amour pour lui. J’ai toujours soupçonné qu’une part de lui rêvait toujours d’un monde où dans des mois ou des années, il parviendrait à réparer sa relation avec l’homme qui l’a élevé parce que ce dernier aurait changé et serait parvenu à lui faire un mea culpa sincère et entier. J’ai toujours su que c’était utopique, et je soupçonne Damon d’en avoir également toujours été conscient, mais c’est naturel, d’espérer et de fantasmer. C’est naturel de pleurer la perspective d’un avenir meilleur quand bien même ce dernier n’avait pratiquement aucune chance de se réaliser. « Comment… comment je peux être… triste ? » Je me suis posé ces questions là tant de fois en constatant la détresse dans les yeux de ma mère en réponse à mes mots dur. Comment puis-je être triste puisqu’elle le mérite ? « Qu’est-… ce qu’il va… pas chez moi ? » - « Y’a rien qui va pas cher toi. Au contraire. » Je n’aurais pas reconnu l’homme que j’ai épousé et que j’aime de tout mon cœur s’il avait traité l’information avec froideur et indifférence. « C’est pas à propos de qui il était. C’est à propos de qui tu es toi. » Empathique, sensible, profondément humain. « C’est parce que toi t’es quelqu’un de bien que tu te sens comme ça. » Parce que seule une personne pétrie par l’amertume et la haine serait capable de rester de marbre face à l’annonce de la mort d’un père, aussi horrible et incompétent ait été ce dernier. « Tu le pleures de la même façon que j’ai pleuré ma mère même si elle ne m’a jamais apporté ce dont j’avais besoin. » Il le pleure parce que lui l’a aimé, quand il était gamin, adolescent, et certainement une part de lui l’aime encore aujourd’hui. « T’es quelqu’un de bien et c’est pour ça que le jour où tu auras des enfants ils auront un père parfait. » Et pas un exemple aussi pitoyable que celui que lui et moi avons eu.
Si le voir pleurer à torrents me brise le cœur, je reste néanmoins droite et solide. Je resserre mes bras autour de ses épaules pour qu’il puisse le faire à l’abri dans mes bras et dans mon cou. Je caresse ses cheveux de la même manière que l’on cajole un enfant bouleversé sans songer une seule seconde à la juger tout en réalisant – à nouveau, je le sais déjà – que malgré l’univers compliqué dans lequel j’ai mis les pieds en le choisissant, j’ai de la chance de l’avoir lui plutôt qu’un autre dans ma vie. « Y’a rien qui cloche chez toi, ok ? » Je veux m’assurer qu’au-delà de l’avoir entendu, il le comprend et l’accepte. « Tu l’as aimé pendant des années parce que c’était ton père et tu es bouleversé. Y’a rien de mal à ça. » Personne ne le pointera du doigt parce qu’il pleure une ordure, certainement pas moi et je veux qu’il en soit certain.
Un couinement me surprend et je me décolle de quelques centimètres uniquement pour apercevoir Bowie qui, inquiet pour se maîtres, frotte sa truffe contre la jambe de Damon. Une de mes mains vient gratter le pelage du chien entre ses deux oreilles mais l’autre ne lâche pas la nuque de Damon. « Tu veux qu’on rentre à l’intérieur où tu veux rester là ? » Il a tout le temps du monde pour décharger toutes ses émotions, il peut le faire toute la nuit sans que je l’interroge ou ne tente de lui forcer la main pour qu’il se ressaisisse. « Si tu veux, on peut aller mettre juste les jambes dans l’eau, ça te fera peut-être un peu de bien. » Je lui parle avec la même douceur que je m’adresserai à un enfant qui a le cœur brisé.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
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C’était ridicule, de pleurer de cette sorte, de se sentir de cette manière. Dans cette situation ce n’était pas la réaction normale - non ? Saül avait été le vilain de toute sa vie, il avait manipulé cette dernière pour la forgée à l’image qu’il souhaitait, en omettant que sur le chemin vers la gloire tant désirée il sacrifiait un enfant, devenu adulte par la force du temps. Damon n’aurait pas du se sentir comme ça, percevoir une tristesse à cette hauteur pour un homme qui avait été affreux avec lui dès les premières années de sa vie; et pourtant, c’était avec des sanglots nombreux et bruyants qu’il pleurait dans les bras de sa femme, incapable de retenir ce chagrin qui l’envahissait par tous les pores de sa peau. « Y’a rien qui va pas chez toi. Au contraire. » Comment pouvait-elle dire ça, être sure d’une telle vérité ? Elle avait toutes les informations également de son côté, ce n’était pas possible qu’elle puisse arriver à une telle conclusion. « C’est pas à propos de qui il était. C’est à propos de qui tu es toi. C’est parce que toi t’es quelqu’un de bien que tu te sens comme ça. » Elle était si sure d’elle. « Tu le pleures de la même façon que j’ai pleuré ma mère même si elle ne m’a jamais apporté ce dont j’avais besoin. » Mais elle n’avait pas abusé d’elle comme Saül avait pu le faire avec lui, c’était normal pour Damon qu’elle ait pleuré sa mère; elle n’avait pas été à la hauteur, mais elle avait fait ce qu’elle avait pu avec les cartes qui lui restaient en mains. Son père n’avait même pas essayé, alors qu’il avait toute les cartes du monde à sa disposition. « T’es quelqu’un de bien et c’est pour ça que le jour où tu auras des enfants ils auront un père parfait. » Bien sur que cela le fit doubler de sanglots un instant, alors qu’il resserrait sa prise autour de Megan. Saurait-il seulement un exemple digne qu’il désirait l’être pour leurs enfants, avec ce qu’il avait eu à portée de main comme modèle de son côté ?
« Y’a rien qui cloche chez toi, ok ? Tu l’as aimé pendant des années parce que c’était ton père et tu es bouleversé. Y’a rien de mal à ça. » - « Comment je peux aimer un père comme ça, alors ? » Parce-que la question était aussi cette dernière. D’accord, il l’aimait parce-qu’il était malgré tout et surtout malgré la situation son père, que c’était à cette image là qu’il s’était raccroché depuis ses jeunes années. Mais comment avait-il fait pour l’aimer, en ayant connaissance du comportement qu’il était apte à endosser ? Cela dépassait Damon, de savoir que lui était capable d’aimer un homme qui au mieux le jalousait, au pire l’avait détesté.
Ils seraient surement restés des heures sans bouger si cela n’avait pas été pour Bowie les rappelant à l’ordre alors que l’animal s’inquiétait pour eux, à sentir Damon pleurer de la sorte. Il ne pouvait pas le blâmer: ces derniers temps, dans cette maison, les drames et les pleurs étaient monnaie bien trop courante. « Tu veux qu’on rentre à l’intérieur où tu veux rester là ? » Lentement, avec douceur malgré tout - il restait Damon dans toute situation -, il se recula de Megan pour essayer les larmes inondant ses joues du revers de sa manche. « Si tu veux, on peut aller mettre juste les jambes dans l’eau, ça te fera peut-être un peu de bien. » Lentement, il opina du chef. « Pourquoi pas. » Il ne savait pas ce qu’il désirait, il savait juste que ses émotions prenaient trop le dessus pour qu’il puisse prendre la montre décision. Il sentait juste son coeur déchiré à l’intérieur de sa poitrine et s’en voulait que ce soit le cas. Se détachant complètement de la jeune femme, il fit quelques pas pour arriver à hauteur de la piscine; s’essayant sur le bord, il mit ses jambes dans l’eau pour finalement pousser sur ses mains et se laisser tomber complètement dans l’eau - il aurait ses vêtements de mouillés, ce n’était pas la fin du monde. Surtout: cela lui permit de se retrouver dans un silence étouffant pendant un instant, de faire ralentir son coeur à retenir sa respiration, d’entrer dans une bulle ayant une façon de le couper du monde. Il ne resta pas longtemps de la sorte, n’ayant que peu de capacités en apnée, mais le peu qu’il y fut lui fit du bien. Et puis avantage: l’eau balaya le reste de ses larmes déjà présentes sur ses joues. Elles furent remplacées par d’autres, silencieuses cette fois-ci, alors qu’il nageait pour rejoindre le bord et Megan. « J’ai envie de fuir. » Posant son bras sur la margelle, il déposa sa tête dans le creux de ce dernier, le regard porté dans le vide dans la direction de sa femme. « J’ai envie de disparaitre. » Parce-qu’il avait honte de réagir de cette sorte, d'être autant affecté mais surtout parce-que c’était là la manière qui lui avait été enseignée par ses parents et sa famille de manière plus générale: lorsque quelque-chose n’allait pas, fuir était une solution viable. « De prendre l’avion et de plus penser à rien d’autre qu’à ce qui m’attend ailleurs. » Pas de manière définitive, mais temporaire, pour laisser le temps de faire effet sur sa peine. Déglutissant, il soupira. « Mais je veux pas lui ressembler. » Qu’il murmura finalement. Parce-qu’à la première difficulté, c’était ce que Saül avait fait: fuir. Il n’était pas question qu’il lui ressemble, encore moins avec la tournure actuelle des événements.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
this was just as hard as when they pulled me apart Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/harley
« Comment je peux aimer un père comme ça, alors ? » « Parce que c’était le tien. »
Et parce que je crois que, si j’avais la chance d’en avoir un, une part de moi l’aurait aimé même s’il avait été un monstre. Parce que je suis intimement persuadée que pour réussir à se défaire de l’amour que l’on ressent pour ses parents il faut une force phénoménale, surtout quand on est la un jour admiré comme Damon admirait l’homme d’affaires autrefois. Je crois aussi que même Saül je l’aurais échangé contre rien. Bien sûr, je le tais ; nos expériences différentes font certainement que Damon doit quant à lui penser tout l’inverse. Peut-être nos fêlures communes bien que différentes font partie des choses qui nous ont rapprochées, qui participent à ce que nous nous aimions sincèrement aujourd’hui. Il aimait Saül parce que c’était son père, quoi qu’en dise la génétique. Je ne doute pas que, s’ils y mettent tous les deux de la bonne volonté, il finira par tisser un lien à part avec Auden. Qu’il sera tout particulier et qu’il tiendra une place chère dans son cœur. Mais on remplace difficilement l’homme qui nous élève, quelle que soit la façon dont il le fait.
« Pourquoi pas. » J’opine du chef, laissant flotter ma main dans son dos jusqu’à ce qu’il se détache pour s’approcher de la piscine, au bord de laquelle il s’assied d’abord, les pieds dans l’eau, avant de se laisser y glisser en entier. Le sourire que j’arbore est triste lorsque je le rejoins. J’ôte mes chaussures de ville pour laisser à mon tour mes pieds tremper dans l’eau, assise de la margelle. Il reste sous l’eau une poignée de seconde avant d’en sortir et de nager pour revenir à mon niveau. Toute le long de cette scène je reste muette, consciente qu’il n’y a rien que je puisse dire pour apaiser son chagrin, rien que je ne puisse faire d’autre que d’être là et de rester avec lui. Alors, lorsqu’il s’accoude à rebord de la piscine et dépose sa tête à l’intérieur de ses coudes, je tends une main vers lui pour enrouler mes bras autour de son épaule et la presser. « J’ai envie de fuir. » Mais il ne le fera pas. « J’ai envie de disparaitre. » Il ne le fera pas davantage. Je n'ai pas peur de le voir partir et disparaître pendant je ne sais combien de mois. Damon est tout ce dont j’ai toujours rêvé en ce qu’il est stable, qu’il représente ce confort auquel j’ai toujours aspiré sans le toucher du doigt, ce cocon duquel on sait toujours qu’il sera là. Alors non, il ne me quittera pas, que ce soit en me prévenant ou sans le faire. « De prendre l’avion et de plus penser à rien d’autre qu’à ce qui m’attend ailleurs. » Sans moi, il l’aurait peut-être fait. Mais aujourd’hui, je ne le soupçonne pas capable de vouloir aller voir si l’herbe n’est pas plus verte de l’autre côté du globe de quelque façon que ce soit et quel qu’en soit le déclencheur. « Mais je veux pas lui ressembler. » - « Je sais que tu le feras pas. » Doucement, je me penche pour m’allonger sur mon flanc et poser à terre un coude qui servira à soutenir ma tête. Mon autre main ne quitte pas son épaule, ma peau ne divorce pas de la sienne mais, ainsi, je peux plus facilement plonger mon regard dans le sien qu’en étant assise. « T’as aucune obligation. » Qu’elles soient légales ou morales. Saül avait encore ses frères et sœurs et n’importe lequel d’entre eux peut prendre en charge l’organisation du rapatriement de son corps et de l’inhumation. Pour ce que j’en sais, il sera peut-être enterré en anonyme là-bas, là où il a décidé de tirer sa révérence, ou en Italie, auquel cas rien n’obligera Damon à travers la moitié du globe pour assiste à ses funérailles. S’il le désire, je serais bien entendu à ses côtés. « T’as rien besoin de gérer par rapport à tout ça. Alors, ailleurs, ça peut-être ici. Je peux me faire porter pâle à la fac toute la semaine prochaine pour rester avec toi, prendre des petits déjeuner au lit, passer la journée au bord de la piscine ou même prendre la voiture et rouler jusqu’où t’as envie de rouler. » J’esquisse un sourire, non pas synonyme de joie, mais semblable à ceux qu’adressent des parents à un enfant qu’ils tentent de rassurent et de consoler. « Ça peut rien ne changer à nos plan - » Désirer un enfant et nous y employer. « Ou on peut attendre et faire tout ce que t’as envie de faire. » On fera exactement ce dont il as envie. « Tu veux appeler quelqu’un ? Auden peut-être ? Ou l’une de tes tantes ? » Je ne m’offusquerais pas s’il considère que, n’étant une Williams que de non, je ne suis pas la plus à même de comprendre la façon dont il se sent aujourd’hui.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: logement, west end.(c): harley (gif), luleaby (codage).
***
« Parce que c’était le tien. » Et c’était peut-être ça le problème dans tout ça, effectivement: c’était le sien. Il aurait désiré qu’il en soit autrement mais Saül avait été son père, depuis le jour où il avait poussé son premier cri jusqu’à celui où lui avait poussé son dernier souffle. Ca faisait mal de savoir que ce genre de personnage l’avait été, son père, alors qu’il n’avait fait que semer le mal et la terreur partout où il allait; qu’il avait eu certaines actions plus que discutables envers des personnes qui lui étaient chères, dont Megan le tenant dans ses bras; qu’il n’aurait finalement jamais été le modèle qu’il avait secrètement idéalisé toute sa vie.
L’eau de la piscine eut au moins le don d’être rafraîchissante et d’effacer temporairement les larmes qui avaient fini par inonder son visage quelques minutes avant. Ca n’avait pas essuyé le chagrin qu’il éprouvait, et qui s’installerait malheureusement contre son avis dans son coeur, mais au moins cela avait le mérite de temporiser les choses. Sa femme s’était installée à ses côtés au bord de la piscine, et si le silence fut leur pendant quelques instants avant que Damon ne se mette à exprimer ce qu’il avait sur le coeur - les envies qui prenaient d’assaut son esprit - les choses qui étaient en même temps exactement ce qu’il ne ferait pas parce-que ce serait là faire comme Saül avait toujours fait et s’il avait bien quelque-chose en horreur, c’était de lui ressembler. « Je sais que tu le feras pas. » Il savait aussi qu’il ne le ferait pas, il n’existait aucune illusion d’aucun côté sur cette partie là au moins. Son regard finit par se poser sur la jeune femme qui s’était allongée devant lui. « T’as aucune obligation. » Dans le regard de son mari, elle pourrait voir la lueur qui soulignait qu’il en avait malgré tout, même s’il ne le désirait pas. Ce n’était pas comme s’il était personne pour celui qui n’était plus aujourd’hui; malgré lui, il était son fils aux yeux de la loi. « Je pense pas que ce soit si simple. » Et bien sur qu’une larme lui échappa à ce moment là. Il ne savait même pas ce qui s’était passé avec certitude, tant il s’agissait là que d’un article de journal après tout; mais en même temps il n’avait pas été contacté par le moindre notaire, le moindre avocat, alors peut-être qu’il n’avait effectivement aucune obligation concernant Saül et le peu qu’il restait à effectuer à cet homme sur terre. C’était là des points sur lesquels il se pencherait lorsque le choc aurait fini d’être absorbé.
« T’as rien besoin de gérer par rapport à tout ça. Alors, ailleurs, ça peut-être ici. Je peux me faire porter pâle à la fac toute la semaine prochaine pour rester avec toi, prendre des petits déjeuner au lit, passer la journée au bord de la piscine ou même prendre la voiture et rouler jusqu’où t’as envie de rouler. » Les yeux de Damon accrochèrent ceux de Megan et bien sur qu’en cet instant il ressentait un amour qui n’était pas mesurable pour la jeune femme. Sans elle, il ne serait pas celui qu’il était aujourd’hui - autant parce-qu’elle avait façonné leur avenir sans qu’il ne soit au courant initialement, mais ce n’était pas tant pour cette partie là que pour celle où elle l’avait accepté tel qu’il était par la suite surtout et lui avait donné la force d’en avoir davantage. « Ça peut rien ne changer à nos plans - ou on peut attendre et faire tout ce que t’as envie de faire. » Il aurait peut-être des obligations qui lui incomberaient concernant l’homme d’affaires, mais lorsqu’il était question de lui-même rien ne lui était imposé: c’était ce que lui soulignait Megan. Il pouvait choisir ce qui lui semblait être le plus à même de lui faire du bien, d’apaiser son chagrin, de l’aider à avancer à travers cette tempête qui s’était abattue sur eux sans crier gare. « Tu veux appeler quelqu’un ? Auden peut-être ? Ou l’une de tes tantes ? » A ces questions là, il réagit dans la foulée en secouant quelque peu sa tête de droite à gauche. « J’ai pas envie de les avoir au téléphone. » Mais cela mis le doigt sur quelque-chose qu’il savait lui ferait du bien; quelques temps plus tôt, il aurait hésité à le prononcer à haute voix tant il aurait eu peur de la façon dont cela dresserait son portrait - aujourd’hui, il ne craignait plus rien de ça aux côtés de la jeune femme. « Je crois que je vais appeler ma mère. » Parce-que Damon restait malgré lui et les années qui passaient un petit garçon qui avait besoin d’être réassuré par celle qui, à contrario de Saül, avait toujours vu sa présence dans sa vie comme une bénédiction et non une malédiction.
Doucement, il délogea l’une de ses mains pour l’apposer sur le flanc de Megan, resserrant sans réellement le faire sa prise dessus, un geste qui l’ancrait davantage dans la réalité et qui le rassurait: elle était là, elle, et elle n’irait nulle part. « Merci. » Parce-que si elle n’était pas là, à ses côtés, il ne saurait tenir comme il le faisait là - pas que c’était ce qui était attendu de lui, plus personne n’attendait qu’il réagisse ou non d’une certaine façon, mais il n’aurait pas su aussi bien réceptionner l’impact de la nouvelle si elle n’avait pas été là. Rien de plus. « Je… » Il souffla. « J’ai juste envie de rester avec toi pour l’instant, surtout. » Il rebondissait sur les propositions qu’elle avait fait un instant plus tôt. « J’ai envie de partir parce-que j’ai mal mais je sais que j’aurais mal partout ailleurs si t’es pas là. » Et c’était là quelque-chose qui ne lui avait pas été imposé dans son éducation par Saül, mais qu’il avait appris seul avec le temps et les émotions qui pouvaient être siennes - et nombreuses. « Merci d’être là. » Il continuerait de pleurer surement une bonne partie de la journée et une bonne partie des jours à venir; il y aurait plein de questions qui allaient faire surface là où il aurait préféré ne jamais avoir à y faire face. Mais au moins, avec Megan à ses côtés, c’était un peu moins effrayant.
:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
this was just as hard as when they pulled me apart Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/harley
« Je pense pas que ce soit si simple. » - « Ça peut l’être. » Parce qu’on peut refuser de porter la responsabilité d’enterrer quelqu’un même si l’on est son dernier proche tout comme il peut refuser l’héritage de Saül sous toutes ses formes. Mais il ne doit pas avoir envie d’y penser maintenant, pas plus qu’il n’est de toute façon en état de prendre la moindre décision ce soir et cela prendra peut-être quelques jours avant qu’il ne soit capable de réfléchir à tout ça. « Mais t’es pas obligé de décider ce soir. » Ce qu’il préfère, ce qu’il fera, s’il veut écouter son sens du devoir ou sa liberté qu’il découvre petit à petit. Quoi qu’il en soit, aucun jugement n'émanera de ma part à son encontre, même s’il choisit de rendre hommage à l’ordure qui lui servait de père. « Et je te soutiendrai quoi que tu décides. » Nous avons tous les deux souffert à cause de Saül, mais aujourd’hui il est celui qui compte le plus dans toute cette histoire. Moi, je me contente de la satisfaction que m’apporte le fait de savoir que l’homme d’affaires ne fera plus jamais de mal à personne.
« J’ai pas envie de les avoir au téléphone. » Et je peux le comprendre : je n’ai rien contre la plupart des Williams mais ils sont beaucoup. Beaucoup à supporter, beaucoup à n’être centrés que sur leur petite personne au point d’en avoir oublié comment prendre soin les uns des autres, s’ils ont un jour seulement su comment le faire. Damon est différent d’eux, et Damon a besoin de penser à lui et d’avoir au bout du téléphone quelqu’un qui ne pense qu’à lui, pas aux à ses propres ressentis. « Je crois que je vais appeler ma mère. » Pourquoi n’ai-je pas cité Elise ? J’admets que moi-même je l’ignore. Divorcée de Saül depuis des années, elle aura peut-être un avis sur la question mais j’espère qu’elle en fera grâce à son fils et qu’elle se concentrera sur lui et lui uniquement. Le choix de mon époux est évident au fond : il a toujours été un fils à maman et j’espère qu’il me donnera des enfants qui le seront tout autant. « Bien sûr. Si ça peut te faire du bien. » A nouveau je ne m’oppose à rien : je n’interfère déjà pas dans la relation entre ma belle-mère et mon mari en temps normal, je ne vais pas commencer à le faire maintenant. « Tu veux que j’aille chercher ton téléphone ? » Puisqu’il a sauté dans la piscine tout habillé, j’espère qu’il ne l’avait pas sur lui. Sinon cela ne fera rien : il pourra utiliser le mien.
Il ne me repousse plus et j’en suis soulagée, même si je n’avais pas besoin d’être rassurée à propos de ses sentiments. J’aurais détesté qu’il tente d’affronter ça tout seul à cause de je ne sais quel héroïsme. Sa main se pose sur mon flanc et la mienne ne lâche pas son épaule. « Merci. » - « Me remercie pas d’être là pour toi. » Il n’a pas besoin de le faire. Au-delà du fait que c’est ce qu’impliquent mes vœux, c’est surtout ce que me soufflent mes sentiments pour lui, la norme dans notre relation qui n’a pas besoin d’être relevée ou saluée. « Ça, tu peux le prendre pour acquis. » Si j’aimerais autant qu’il ne me prenne pas moi pour acquise - pas parce que je ne le suis pas, je le suis, mais pour ce que cela sous-entend en manque d’effort au quotidien - il peut être certain du fait que je serai toujours là pour lui. « Je… » Je ne l’interromps pas, patiente, j’attends qu’il arrive à dire ce qu’il a envie de dire. « J’ai juste envie de rester avec toi pour l’instant, surtout. » Mes lèvres étirent un sourire aussi franc et heureux qu’il peut l’être étant donné les circonstances. C’est ce que j’avais envie qu’il dise, Damon, même si je n’aurais pas songé m’offusquer d’une autre réponse que celle-là puisque son deuil lui donne temporairement tous les droits, au moins ce soir et les prochains jours. Lorsque j’ai perdu ma mère, il a été d’une patience infinie alors que je me suis parfois montrée injuste avec lui, que j’ai mélangé beaucoup de choses. Lui rendre la pareille ne constitue même pas un effort. « J’ai envie de partir parce-que j’ai mal mais je sais que j’aurais mal partout ailleurs si t’es pas là. » Mon cœur fond d’un amour profond et sincère en l’entendant me déclarer cela. Ses mots me touchent à un point inimaginable, je l’exprimerais si je n’avais pas peur de faire de moi le centre de la conversation alors que cela devrait être lui, que cela doit être lui. « Je pense la même chose. » Je suis peut-être un tantinet plus indépendante que lui de nature, mais je pense toutefois ce que je lui déclare. Je ne pourrais pas envisager de partir loin pendant longtemps s’il n’est pas avec moi. « J’aurais voulu pouvoir te dire qu’on peut disparaître et partir loin pendant plusieurs mois. » Et je l’aurais fait il y a quelques mois encore, quand je n’essayais pas de reprendre mon destin un peu plus en main. Aujourd’hui, j’ai envie d’aller au bout de mes études pour pouvoir être fière de moi et me prouver que j’en suis capable. Toutefois, cela n’enlève rien à mon envie de sauter dans un avion avec Damon et de fuir à l’autre bout du monde. « Merci d’être là. » Je me penche vers lui pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Je l’appronfondis, qu’il ressente l’étendue de mon amour et de mon soutien, sans me soucier un seul instant de ses larmes qui viennent mouiller mes cils. Finalement, quand nos lèvres se séparent, je lui souffle une remarque légère. « Qu’est-ce que j’ai dit ? Ne me remercie pas pour ça. » Jamais. « Tu veux sortir de l’eau ? » Si oui nous devrions rentrer : l’eau est chaude toute l’année mais l’air est frais et je ne veux pas qu’il attrape froid dans ses vêtements mouillés. Me voilà déjà à réfléchir comme une mère, songé-je en caressant sa joue du bout des doigts.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: logement, west end.(c): harley (gif), luleaby (codage).
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« Ça peut l’être. » Il secoua quelque peu sa tête de droite à gauche: à ses yeux, cela ne pouvait pas être aussi simple justement, pas ici alors que sa relation avec le principal concerné dans cette histoire avait toujours été des plus complexes. « Mais t’es pas obligé de décider ce soir. Et je te soutiendrai quoi que tu décides. » Heureusement qu’elle était là, à ses côtés, en ce moment. Heureusement qu’elle n’émettait pas de jugement à son égard et qu’elle le soutenait, puisque sinon il ne savait pas comment il pourrait avoir encore la tête hors de l’eau - assez pour respirer et ne pas se noyer. S’il avait du faire seul face à cette situation, il n’aurait supporté ou su garder un esprit à peu près clair; au moins ici, il était parfaitement apte à naviguer, puisqu’il ne le faisait pas seul et qu’il avait quelqu’un à ses côtés pour anticiper les obstacles dans la brume. Mais il y avait toujours une autre personne vers qui il s’était tourné lorsque les choses étaient compliquées et qu’il avait besoin de se sentir soutenu, et bien sur que c’était de toutes les autres cette personne là qu’il allait appeler malgré tout: sa mère. « Bien sûr. Si ça peut te faire du bien. Tu veux que j’aille chercher ton téléphone ? » Il secoua de nouveau sa tête légèrement de gauche à droite. « J’irai le chercher après. » Ce n’était pas urgent, et mort d’homme était déjà constatée, alors.
« Me remercie pas d’être là pour toi. Ça, tu peux le prendre pour acquis. » Damon ne prendrait jamais cette partie là pour acquis, puisqu’il ne prenait pas grand chose pour acquis; pas tant qu’il avait eu l’habitude de tout perdre facilement et avait donc du mal à se dire que certaines choses pouvaient lui appartenir - une présence, des sentiments. Il avait simplement été trop déçu par des personnes qui étaient supposées lui fournir des choses acquises qu’il ne misait plus sur rien de façon définitive. Même s’il savait que Megan ne bougerait pas et qu’elle serait à ses côtés qu’importait, ce n’était pas pour autant qu’il prenait cela pour acquis. Et c’était important de le souligner, et de lui faire comprendre que malgré tout ce qu’il se passait autour d’eux, elle était son phare dans la brume et qu’il ne saurait partir trop loin d’elle ou évoluer sans elle. « Je pense la même chose. J’aurais voulu pouvoir te dire qu’on peut disparaître et partir loin pendant plusieurs mois. » - « Si t’es à mes côtés, j’ai pas besoin de partir. » Son instinct lui disait de le faire, parce-que c’était là la manière qu’on lui avait appris à agir pendant trop longtemps - mais ce n’était pas quelque-chose de nécessaire. Il supporterait mieux la réalité et affronterait mieux la suite des événements à juste savoir qu’elle était à ses côtés et le soutenait qu’à se retrouver à l’autre bout du monde. Ici, il avait besoin de pouvoir compter sur quelqu’un sans que cette personne ne soit une faille - et Megan était cette personne. Bien sur qu’il allait la remercier pour ça - ici et tous les jours à venir. « Qu’est-ce que j’ai dit ? Ne me remercie pas pour ça. » Il le ferait toujours. « Tu veux sortir de l’eau ? » Il la laissa caresser sa joue avant d’opiner du chef. « Je vais passer sous la douche avant d’appeler ma mère. » Mais il ne ferait rien sans garder la main de Megan dans la sienne, parce-que c’était ce qui lui permettait de rester stable là où il se serait d’ordinaire effondré.