ÂGE : 25 ans, le quart de siècle atteint sans la maturité supposée aller avec (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui à la Northlight Theater Company où Marley la forme en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : Bientôt un an de colocation au #200 Hughton Avenue, Redcliffe, avec Stella, Joseph et Dina : quatuor improbable mais qui fonctionne POSTS : 4351 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (9/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices de la Northlight Theater Company (théâtre, Southern Cross Theater) : pré-liens
(#) Sujet: Prométeme que me amarás por siempre ♦ Mamá & Sara Dim 23 Juin 2024 - 14:52
Prométeme que me amarás por siempre
@Maritza Gutiérrez & Sara Gutiérrez 20 juin 2024, Maison de Mamá, #32 Parkland Boulevard, Spring Hill
Jetant un coup d'œil à l'écran de son téléphone tout en remontant la dernière rue la séparant de la maison, Sara ne peut que faire face à son retard : il est 20h39, or elle a dit à sa mère 20h30. Neuf minutes, c'est pas grand chose, pas vrai ? Selon la retardataire compulsive qu'elle est, neuf minutes ce n'est rien. Selon la fameuse Gayle Danbury qui occupe toutes ses pensées depuis ce matin, ça sera forcément beaucoup, beaucoup trop. Mais demain, la Gutiérrez ne commettra pas la même erreur, c'est une certitude. Et si ça veut dire mettre quatorze alarmes sur son téléphone, toutes trop tôt pour l'heure de son rendez-vous, elle le fera. Elle est prête à se réveiller à l'aube pour être ponctuelle à ce rendez-vous. Mais avant d'y être, elle a décidé de prendre son courage à deux mains pour annoncer la bonne – si si – nouvelle à sa mère. La vérité c'est qu'elle n'a pas trop eu le choix.
Ce matin, il lui a suffi d'une recherche sur Google pour découvrir que Gayle Danbury, la femme à qui Marley a donné son numéro avant de partir pour le Botswana, est agente artistique. Aussitôt ses yeux se sont mis à briller et elle a répondu à ce message tombé du ciel par l'affirmative. Puis elle a écrit un SMS foisonnant d'emojis cœur pour Marley qui, à l'autre bout du monde, venait de changer sa vie pour le mieux – Sara en était persuadée. Tout était beau, tout était rose, tout était par-fait jusqu'à ce qu'elle découvre l'agence pour laquelle elle travaille. GCA. Trois petites lettres dont la première, un joli G, représente un nom. Le sien, celui de sa fratrie, celui de son père. Gayle Danbury travaille pour la Gutiérrez Creative Agency. Elle travaille avec Papá. En réalisant cela, Sara a immanquablement blêmi. Et après un temps de réflexion passé à peser le pour et le contre, c'est à sa mère qu'elle a envoyé le SMS suivant. Si Mamá devait apprendre qu'elle comptait devenir maquilleuse, Sara voulait que ce soit par elle, pas par un paternel qui n'allait certainement pas approuver cette décision. Et si elle voulait croire que sa mère comprendrait et la soutiendrait, elle savait aussi qu'elle aurait du mal à lui faire croire à toutes les bonnes intentions – pourtant bien réelles – qu'elle avait en lui mentant pendant... presque un an, putain.
Une boîte portant les couleurs de la boulangerie du quartier du cinéma dans une main, l'autre toque puis ouvre la porte, grand sourire aux lèvres. Sans surprise, sa mère est dans la cuisine et, après avoir refermé derrière elle, Sara s'empresse de la rejoindre pour venir embrasser sa joue. Et s'excuser, bien sûr. « Désolée pour le retard, j'ai dû aider Maisie à nettoyer la salle avant la séance du soir, quelqu'un avait renversé son popcorn. Sucré, sinon c'est pas drôle. » Le salé c'est moins chiant à nettoyer, c'est un des premiers trucs qu'elle a appris en bossant au Twelve. L'autre étant que les gens adorent s'improviser critiques de cinéma en sortant d'une séance, même quand ils n'y connaissent rien. Elle non plus n'y connaît pas grand chose, soyons honnêtes, mais au moins elle n'a pas la prétention de pinailler sur le style de Del Toro ou de Lanthimos. À côté de Rosemary, tous ces idiots prétentieux font de toute façon pâle figure. Enfin, ce n'est pas la question : elle a encore les gâteaux dans la main, et bien mieux à penser que ces crétins. « J'ai acheté des gâteaux, je me suis dit que tu serais pas fan de popcorn au dessert, » affirme-t-elle avec un rire dans la voix. Bien entendu, elle a choisi pour sa mère son préférée, espérant que ce genre de petite attention lui fasse marquer des points. Après avoir glissé la boîte dans le frigo, elle retourne dans l'entrée pour y retirer ses chaussures puis revient auprès de sa mère dans la cuisine. « Ça va ? T'as passé une bonne journée ? » Pourvu que ce soit le cas, histoire qu'elle soit de bonne humeur.
(c) Miss Pie Haut : dailyflicks & pingustims Bas : Stmal (gifdb) & yeahthatsinteresting
Your time is limited
so don’t waste it livingsomeone else’s life
Your work is going to fill a large part of your life, and the only way to be truly satisfied is to do what you believe is great work. And the only way to do great work is to love what you do. If you haven’t found it yet, keep looking. Don’t settle. As with all matters of the heart, you’ll know when you find it.
♥ :
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 592 POINTS : 0
Dire que Maritza était nerveuse serait un euphémisme. Depuis qu'elle avait reçu le sms de Sara la matriarche n'avait eu de cesse de se faire des films, de s'inventer des scénarios, de se questionner et de penser au pire. Elle adorait avoir ses enfants avec elle et si elle se plaignait souvent de ne pas avoir de leurs nouvelles ou de devoir leur courir après pour pouvoir passer du temps avec eux, recevoir un tel message de la cadette lui faisait froid dans le dos. Elle avait répondu avec détachement, montrant son enthousiasme quant au fait de passer la soirée en sa compagnie mais la vérité était quelque peu différente. Maritza Gutiérrez avait peur. Sara n'envoyait que rarement des messages, elle passait souvent à l'improviste et ne prenait pas la peine de prévenir au préalable sa mère. C'était en un sens normal, elle était chez elle dans cette maison. Le fait qu'elle lui écrive mais surtout qu'elle lui propose de manger en tête à tête avait quelque chose d'intrigant et de terrifiant. Peut-être que la mexicaine exagérait, peut-être qu'il n'y avait rien de particulier si ce n'était le désir de passer du temps entre mère et fille... C'était ce qu'elle espérait au fond d'elle mais Mari connaissait sa fille et elle savait que quelque chose se tramait. Elle espérait juste que cela n'était rien de grave, qu'elle n'avait rien de dramatique à lui annoncer ou qu'elle n'avait aucun problème.
La mère de famille était donc rentrée du travail plus tôt. Elle en avait profité pour faire un peu de rangement – comme à son habitude – et pour préparer le plat préféré de son enfant. Il valait mieux mettre les petits plats dans les grands et marquer quelques points dès le début de soirée. L'heure fatidique approchait à grands pas et la maison sentait bon la cuisine mexicaine. Mari commença à dresser la table et à sortir deux verres à vin. Quelque chose lui disait qu'elles en auraient besoin. Lorsque tout fut prêt, elle retourna dans la cuisine afin de s'assurer de la bonne cuisson du repas et entendit la porte s'ouvrir. En moins deux Sara lui déposait un baiser sur la joue. « Désolée pour le retard, j'ai dû aider Maisie à nettoyer la salle avant la séance du soir, quelqu'un avait renversé son popcorn. Sucré, sinon c'est pas drôle. » Mari avait ri devant l'air dépité de sa fille et devant l'anecdote qui lui était bien trop familière puis avait froncé les sourcils en regardant sa montre : « Depuis quand tu t'excuses pour dix minutes de retard ? » Elle leva les yeux amusée, alors que son cœur battait un peu plus vite que la normale. Désormais elle en était certaine : Sara ne venait pas la voir pour rien. Elle avait quelque chose à lui dire. « De l'eau chaude et du savon. Pour le sucre collé » ajouta-t-elle en lui faisant un petit clin d'oeil. Si Sara avait besoin d'autres astuces, sa mère en avait plein en stock. Sara finit par lui tendre la boîte de gâteaux en précisant : « J'ai acheté des gâteaux, je me suis dit que tu serais pas fan de popcorn au dessert » ce qui eut le don de la faire rire à nouveau. Elle souleva le couvercle du carton et découvrit des petits Paris-Brest. Ses yeux s'écarquillèrent alors que déjà elle salivait : « Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir ! » Une nouvelle fois le choix du dessert lui prouva qu'elle avait raison, Sara avait une annonce à faire, à moins qu'elle n'ait quelque chose à se faire pardonner ? Mari observa sa fille ranger la boîte dans le frigo puis lorsque celle-ci alla enlever ses chaussures elle sortit une bouteille de vin blanc. « Ca va ? T'as passé une bonne journée ? » Cette fois-ci la Gutiérrez resta silencieuse, médusée devant la scène qui se jouait. Elle tenait dans une main la bouteille, dans l'autre le tire-bouchon. Que se passait-il ? Suspicieuse elle répondit : « Journée banale... Tout va bien de ton côté ? » Sentant bien que quelque chose ne tournait pas rond, elle débouchonna la bouteille et se dirigea dans le salon ne laissant pas d'autre choix à sa fille que de la suivre. Elle remplit les deux verres, en tendit un à Sara puis s'installa sur le canapé. Elle porta son verre jusqu'à ses lèvres puis ne tenant plus lui demanda : « Qu'est-ce qui se passe Sara ? » Elle ne pouvait pas tourner autour du pot. Elle sentait bien que quelque chose se tramait et elle devait en avoir le cœur net. Soudain horrifiée elle s'exclama : « Tu as encore des ennuis avec la justice ?! » Tout mais pas ça. Par pitié.
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You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
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Prométeme que me amarás por siempre ♦ Mamá & Sara
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