We've compromised our pride, and sacrificed our health. We have to demand more, not of eachother, but more from ourselves.
'Cause when you're standing in deep water, and your bailing yourself out with a straw, when your drowning in deep water.
Tu refermes la porte derrière toi sans parvenir à réaliser. Ton teint devient de plus en plus pâle, ta gorge se sert si fort que tu as l’impression qu’un noeud t’empêche de parler, de respirer. La panique te serre le cou, et tu gardes péniblement la tête hors de l’eau, alors que tu te sens tiré vers le fond. Tu viens de perdre ton travail. Travail qui se résumait à toute ta vie, à tes rêves, depuis neuf ans. Qu’est ce que t’étais sensé faire, maintenant? Où est ce que tu devais aller? Tu devais simplement vider ton casier et rentrer chez toi? L’histoire était finie? Comme ça, en claquant la porte?
Tu restes quelques secondes qui te paraissent bien plus longues, sans bouger, devant le bureau. Tu humidifies tes lèvres, passes nerveusement ta main dans tes cheveux. Et finalement tu oses quelques pas, sans réellement savoir où tu allais. Au vestiaire sans doute. Tu n’en sais rien. T’es perdu dans un brouillard épais, qui brouillait tes yeux noisette. C’est là que tu la vois, Helen. Ton regard se plante sur sa silhouette alors qu’elle ne semblait pas t’avoir remarquée et une vague de haine vient tout écrouler. Tu le sais. Son nom s’est échappé des lèvres de tes bourreaux. Tu connais sa responsabilité dans cette chute qui n’en finit pas. T’as l’impression de tomber sans parvenir à te rattraper à quoi que ce soit et que la chute sera douloureuse. T’y laisseras sans doute ton cœur. Alors tes rancœurs, elles se concentrent sur elle, elle que tu choisis comme coupable, elle que tu diabolises. Tu ne l’as jamais portée dans ton cœur, et puisqu’elle vient de te le briser, t’es incapable de rester raisonnable. Tu fais quelques pas dans sa direction, et la rattrapes facilement alors qu’elle est de dos. « Helen. » Oh le docteur Stenfield, elle peut se le foutre au cul. Tu l’attrapes par le bras, peut être trop fort, et la tires sèchement dans la pièce à côté de vous, sans lui donner le moindre choix. Vous étiez dans un bureau inoccupé. Tu ne sais pas à qui il appartient. Tu n’en as plus rien à foutre aujourd’hui. Tu relâches ta prise alors que tu refermes la porte derrière vous, pour que cette conversation reste plus ou moins discrète. Et tu restes devant la porte. Parce qu’elle ne sortira pas de cette pièce. Pas tout de suite. Tu ne sais pas ce que t’attends d’elle. Mais c’est impulsif. « Qu’est ce que t’as été dire? » Qu’est ce que t’as fait, Helen. Pourquoi tu l’as fait. Pourquoi elle t’a pris pour cible, pourquoi elle t’a mis au sol, planté ce couteau dans le dos, sans que tu ne vois rien venir. Pourquoi t’as tant de mal à respirer. Tes muscles tremblent, ta respiration, sifflante. Tu te consumes, poussé par la rage. Celle qui détruit, celle qui dévore. Tu tombes dans le déni de tes responsabilités, incapable de les assumer, tant tu minimisais ta part de responsabilités. Elle aurait pu te le dire. Elle aurait pu se taire. Elle aurait pu régler ça directement avec toi. Elle aurait pu. Mais toi, tu n’avais pas le choix. T’avais besoin de fric. Pas pour partir en vacances, pas pour les montres de luxe, mais pour payer tes dettes, pour alimenter ta dépendance aux jeux. T’en avais juste besoin. Et tu n’as pas su trouver d’autres solutions, tant tu avais déjà emprunté d’argent à droite et à gauche, pour tenter de rembourser les plus grosses sommes. T’avais cette impression qu’aucune autre possibilité ne s’offrait à toi, et que tu devais simplement survivre, d’une manière ou d’une autre. Alors ça ne pouvait pas être de ta faute. Et c’était forcément de la sienne. « Quelles merdes t’es allée raconter? » Ta voix se fait plus forte, plus grave, plus colérique. Elle vacille tant elle est aussi fragile qu’hargneuse, elle manque sans doute de se briser à la fin de ta phrase. Elle est aussi fragile que toi finalement, dont le mental commence à se fissurer un peu plus à chaque minute. T’as tout perdu. Tout, parce que ta vie, c’est la médecine, c’est l’hôpital, c’est la chirurgie. C’était. Comme tous tes collègues, tu avais sacrifié ta vie personnelle pour la professionnelle. Pour ne plus rien avoir aujourd’hui, et sentir uniquement ce vide qui te terrifie, et dans lequel tu tombes.
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
Son rôle de professeur ne débutait que depuis un peu plus d’un an et ça faisait déjà suer la chirurgienne. Un an et six mois, pour être un plus précise. Cinq-cent-quarante-trois jours, pour être encore plus précise. En l’espace de quelques semaines, les internes qu’elle était censée former donnaient beaucoup de fil à retordre à l’hôpital. La veille, Olive lui fourrait l’enveloppe contenant sa lettre de démission dans les mains. Trois semaines plus tôt, Helen avait osé franchir le pas du bureau de la direction pour faire part de suspicions à l’égard de Winston, un interne également. Les doutes avaient débuté lorsqu’elle était tombée un jour sur une d’ordonnance pour un cas d’orthopédie, après qu’il l’ait assisté au bloc opératoire pour une opération de la hanche. Afin de permettre au patient d’encaisser la douleur, Helen lui avait bien entendu prescris des antidouleurs. Le lendemain, quelle ne fut pas sa surprise de tomber –vraiment par hasard- sur une autre ordonnance, signée de la main du Docteur Winston Ackerman. La surprise passée, la chirurgienne s’était engagée dans une observation constante de son interne, n’hésitant finalement pas à l’intégrer à son service pour véritablement l’avoir à l’œil. Il n’y eut pas de nouvelles ordonnances entre les mains de la jeune femme, mais elle assista à un vol de morphine alors que son regard se baladait à travers la vitre transparente qui séparait le bloc du sas d’hygiène. Elle vit parfaitement le geste furtif et à la fois discret de Winston pour s’emparer du flacon. Ses doutes se dissipèrent à ce moment-là pour faire place à une presque entière certitude : il dérobait des médicaments. L’éthique médicale d’Helen l’incita vivement à se rendre dans le bureau de la direction plutôt que de faire face à son interne. Elle estimait qu’une seconde chance, pour ce genre de gestes, ne semblait pas envisageable. En tout cas, à ses yeux, c’était une faute bien trop grave pour qu’elle accepte de fermer les yeux. Depuis quand cela durait ? Elle n’en savait rien. Winston était à l’hôpital depuis plusieurs mois, peut-être avait-il commencé dès son arrivée ? Bien entendu, on remercia la chirurgienne pour avoir fait part de ses suspicions, cette dernière ayant bien pesé ses mots car il s’agissait d’accusations graves. Même si, au fond d’elle, elle était persuadée qu’il s’agissait de trafic de médicaments, la chirurgienne tenait à ce que ce soit ses supérieurs qui aient le dernier mot sur l’intitulé de l’infraction en question. Se massant la nuque alors qu’elle sortait tout juste d’une opération de quatre heures, Helen sentit une main se refermer sur son bras, de manière ferme. « Helen. » Elle fut attirée sans pouvoir protester une seule seconde, et elle se retrouva quelques secondes plus tard dans un bureau inoccupé, face à Winston. Aussitôt, la chirurgienne n’apprécia pas la familiarité avec laquelle il s’adressait à elle, et même s’il semblait hors de ses gongs, la brune tenta de s’imposer à son tour physiquement. Les sourcils froncés, les bras croisés contre sa poitrine, elle prit un air fermé, même si Winston la surplombait de sa taille et que sa colère remplissait toute la pièce. « Qu’est-ce que t’as été dire? Quelles merdes t’es allée raconter? » Il lui faisait barrage, Helen savait qu’elle ne quitterait pas ce bureau tant qu’elle ne se serait pas expliquée avec son interne, qui visiblement s’était fait remonter les bretelles par la direction. Elle n’avait pas encore la moindre idée qu’il s’agissait de bien plus que de simples remontrances de la part du directeur de l’hôpital. Mais d’ailleurs, comment savait-il qu’elle s’était confiée à lui ? « Qui t’as dit que j’étais allée raconter quelque chose, Ackerman ? » Avant même d’avouer que c’était le cas, elle préférait constater s’il s’agissait d’un coup de bluff de sa part. Peut-être essayait-il de tirer les vers du nez à tous les chirurgiens qui croisaient sa route ? « D’ailleurs, il ne me semble pas t’avoir autorisé à m’appeler Helen, je suis ta supérieure. Reste à ta place. » Son tutoiement était déplacé, Helen ne permettait pas qu’il l’agresse de cette manière. S’il voulait jouer au gros dur, la chirurgienne ne comptait pas se laisser faire. Par ailleurs, elle amorça un pas en avant pour lui faire comprendre qu’elle réussirait à sortir de cette pièce. Qu’il tente de l’en empêcher par la force, cela allait fortement craindre pour lui s'il se risquait à la toucher plus que ce qu'il venait de le faire. « Tu vas me laisser passer maintenant, car je n’ai rien à te dire. » Il lui paraissait impossible qu’on ait pu divulguer son prénom au moment de réprimander Winston. L’anonymat était crucial dans ce type d’incident, justement pour prévenir les réactions de ce genre. Helen continua alors de se rapprocher de Winston et elle plongea ses prunelles foncées dans les siennes avec un air sévère pour lui intimer de s’écarter de son passage. Même si leur différence de taille l'obligeait à lever les yeux, et que physiquement il semblait donner l'impression d'avoir l'avantage, la chirurgienne ne se démontait pas du tout.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Dernière édition par Helen Stenfield le Dim 30 Juin 2024 - 14:07, édité 1 fois
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Elle croise les bras, se montre fermée, impassible, inaccessible. Elle avait toujours cet air agacé, pinçant, que tu n’avais jamais supporté. Tu avais toujours eu du mal avec ses traits hautains, ce petit air suffisant. Et la bonne entente entre vous n’a jamais pu aboutir. Alors si elle t’insupportait comme beaucoup de tes collègues, aujourd’hui, tu la détestais. Tu es dépassé que les ressentiments, par l’écoeurement, par la peine. « Qui t’as dit que j’étais allée raconter quelque chose, Ackerman ? » Vos pupilles se croisent, s’accrochent et ne se lâchent plus. Regard soutenu, défiant, méfiant. La tension était électrique, et elle devient de plus en plus étouffante. Ou bien est ce toi qui suffoquait, la panique contractant ton coeur trop fort, trop vite. T’as peur de cette sensation de vide, de ces couleurs qui s’estompent, de la fadeur du reste du monde. T’as peur de la réalité, peur de réaliser, peur de la chute. « La direction de l’hôpital. » T’en avais plus rien à foutre. Tu résumais les choses parce que tu n’avais pas envie de rentrer dans un débat. Son nom n’avait pas été prononcé entièrement, il avait été coupé à la première syllabe quand ils s’étaient rendu compte qu’ils commettaient une erreur. Et malheureusement pour elle, peu de médecins dans et hôpital partageaient un nom similaire à Stenfield. Alors tu savais que c’était elle. Tu l’avais vite compris, parce qu’elle paraissait te surveiller d’un peu trop près ces derniers mois. Tu pensais naïvement que c’était à cause de ton caractère survolté, ton assurance démesurée. A cause de toutes ces provocations, ces confrontations et tensions qui s’enchainaient, parce que tu crois tout savoir, et mieux que tout le monde. Et la vérité ne t’était offerte qu’aujourd’hui. « Il parait que t’étais aux première loges de certaines fautes que j’aurais faites. » Tu commences, rentrant dans un sujet brulant qui te donne froid dans le dos. Littéralement. Envies paradoxales, tu as autant peur d’éviter le sujet qu’il te démangeait. « D’ailleurs, il ne me semble pas t’avoir autorisé à m’appeler Helen, je suis ta supérieure. Reste à ta place. » Tu lâches un rire qui n’en était pas un, nerveux. Elle se fout de ta gueule. Elle enchaine les avanies qui blessent. « Etait. T'es plus rien. » Que tu corriges, alors qu’admettre ta nouvelle réalité te faisait bien mal. Elle était ta supérieure. Aujourd’hui elle n’est plus rien d’autre qu’une sale garce. Et elle n’a pas besoin d’un dessin pour comprendre que ces accusations et les recherches et conclusions tirées ensuite étaient suffisamment graves pour mener à ton renvoi. Définitif. Elle fait un premier pas en ta direction, attendant sans doute que tu la laisses passer. Toi, tu restes devant cette porte, plissant tes yeux dans les reproches. T’es sans doute aussi têtu qu’elle. Et surtout, au bord de la crise de nerf. « Tu vas me laisser passer maintenant, car je n’ai rien à te dire. » Elle s’avance un peu plus pour finalement s’arrêter juste devant toi. Et toi tu ne bouges pas, immobile, figé sur tes pieds. C’est à ton tour de croiser tes bras, alors que tu peines garder ton calme, les mains tremblantes. « Qu’est ce que tu leur as dit, Helen. » Les mâchoires serrées, tu articules chaque syllabe, comme si chacune d’elle était une injure. Et elle te doit au moins ça, des explications. Et même bien plus que ça. Elle te doit ton travail, ta formation, ton diplôme. Tout ça, elle n’aurait pas du te le prendre. Elle n’aurait pas du. Et pourtant, t’es pas sûr qu’aborder le sujet changera quoi que ce soit. T’as peut être simplement besoin de crier, d’évacuer ta colère contre quelqu’un. Et ce quelqu’un, c’est Helen, qui s’était mêlée de ta vie d’un peu trop près, qui avait cru bon de changer ton histoire toute tracée, pour balayer neuf ans d’apprentissage pour tout commencer à zéro.
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Il n’était pas question qu’Helen se laisse dominer par la colère de son interne. Le respect de la hiérarchie était importante, elle comptait donc bien remettre le brun à sa place. S’il y avait bien quelque chose que la chirurgienne ne pouvait supporter, c’était l’envie de familiarité de la part de ces petits jeunes qui l’empêchaient de faire son boulot correctement. Si elle se montrait tyrannique, ce n’était évidemment pas pour qu’ils s’imaginent un seul instant qu’ils pourraient tous finir amis. Chacun à sa place. A l’instant, Helen était persuadée que Winston la faisait chanter et qu’il n’avait aucune preuve de ce qu’il avançait. Elle comptait sur la discrétion de ses supérieurs pour qu’ils n’aient pas fait la bourde de faire fuiter son prénom en convoquant l’interne, si tel était véritablement le cas. Affronter cette colère lui prouvait qu’il sortait peut-être même à l’instant du bureau du chef. « La direction de l’hôpital. » Sa voix grondait, son corps tout entier témoignait de sa frustration et de son énervement. L’intimité de la pièce n’avait rien de rassurante, Helen aurait presque préféré qu’il l’interpelle dans un couloir aux yeux de tout le monde. La chirurgienne ne connaissait pas suffisamment Winston pour affirmer qu’il ne lèverait pas la main sur elle, lui qui semblait déjà prêt à falsifier des ordonnances et voler des médicaments. « Il parait que t’étais aux première loges de certaines fautes que j’aurais faites. » Helen crut avaler de travers sa salive lorsqu’elle déglutit, face à lui. Elle aurait voulu faire passer cela discrètement, mais ça la rendait forcément un peu plus suspecte. Mais plutôt que de lui donner raison, la chirurgienne préféra remettre les points sur les « i » quant à la manière dont il s’adressait à elle. Le rire qu’elle reçut en pleine figure en guise de réponse la déconcerta, tandis que la phrase suivante lui donna des frissons dans le dos : « Etait. T'es plus rien. » Winston avait été renvoyé ? Elle ne comprenait que cela à travers l’utilisation du passé. Et si elle n’était plus rien pour lui, cela signifiait qu’il n’était plus son interne non plus. Cela changeait beaucoup de choses. Jusqu’où serait-il prêt à aller, maintenant qu’elle n’avait même plus la protection d’être sa supérieure ? Pour autant, Helen ne se laissait pas bouffer par sa prestance et osa se poster devant lui, en lui ordonnant de se pousser pour la laisser sortir de ce bureau. « Qu’est ce que tu leur as dit, Helen. » La chirurgienne maintenait son regard, sans sourciller à chaque syllabe bien découpée que lui crachait presque Winston à la figure. C’était limite si elle s’autorisait à cligner des yeux. Sa provocation, en l’appelant à nouveau Helen, lui prouvait bien qu’il n’en avait plus rien à faire de ce statut interne/chirurgien. Alors, sans rompre ce contact visuel très intense, la chirurgienne avoua : « La vérité, Winston. » Elle répondait à sa provocation, même si cela avait certainement moins d’impact de son côté. Et il la connaissait, la vérité dont elle parlait. Avait-elle vraiment besoin de la lui répéter ? Visiblement, Ackerman n’avait plus le souvenir de ses erreurs. « Je t’ai vu subtiliser un flacon de morphine dans mon bloc. » Et avant qu’elle ne le remarque, combien de flacons s’étaient-ils volatiliser comme ça ? Visiblement suffisamment pour que personne ne remarque quoique ce soit en faisant l’inventaire des pharmacies. « Et je suis tombée sur une ordonnance signée de ta main, alors que j’en avais moi-même faite une pour ce même patient la veille. » Elle l’avait observée durant plusieurs mois, pour être certaine de ne pas faire fausse-route. Puis, elle avait laissé l’enquête aux mains de la direction. Visiblement, si Winston venait de se faire virer, cela signifiait que ses suspicions s’avéraient correctes. « Tu m’expliques ? » Peut-être que si la chirurgienne l’avait posé plus tôt, cette question, les choses se seraient passées différemment. Helen ne savait même pas pourquoi elle lui demandait de s’expliquer, cela ne servait plus à rien à cette heure-ci. « Quoique, non. Garde ta salive, tu vas en avoir besoin pour tes prochains entretiens. » La chirurgienne était cassante, froide, mais elle ne laisserait pas supposer un seul instant qu’elle se sentait désolée devant la situation de Winston. Son ex-interne ne récoltait que ce qu’il semait. « J’ai bien compris que tu venais de te faire renvoyer pour vol de médicaments. » C’était inacceptable. En allant voir la direction, elle s’assurait de ne pas être liée un seul instant à ce comportement qui s’était déroulé dans son bloc opératoire à elle. « Quoi ? Ca te surprend toi ? » Elle le regardait désormais d’un regard plein de défis, elle-même jouant la fausse surprise. Ne s’était-il jamais attendu à se faire attraper la main dans le sac ?
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Elle ne te lâchait pas du regard, les yeux figés dans un sentiment de reproches. T’avais juste envie de l’étriper, là tout de suite. De lui jeter à la gueule la première chose qui te passait sous le main, lui cracher au visage. « La vérité, Winston. » Sa vérité. Ce qu’elle croit avoir vu, ce qu’elle en a ensuite conclu. Et ce qui concordait pourtant si bien avec les faits qui t’étaient reprochés. T’as pourtant pas envie d’y croire, tu veux penser que tu peux trouver une issue à cette situation, trouver la faille. Et tu ne sais même pas comment tu peux penser que c’est avec Helen que tu trouveras la solution. Elle n’a jamais eu de coeur, Helen. « Je t’ai vu subtiliser un flacon de morphine dans mon bloc. » C’était donc bien elle qui avait été témoin du vol. Elle devait forcément te surveiller pour l’avoir remarqué. Tu t’efforçais pourtant d’être discret. Pourquoi elle ne s’occupait pas d’elle ou de ses patients, plutôt que de contrôler tes moindres faits et gestes? Pourquoi elle s’acharnait sur toi? « Et je suis tombée sur une ordonnance signée de ta main, alors que j’en avais moi-même faite une pour ce même patient la veille. » Et visiblement, elle était allée jusqu’à regarder tes prescriptions. Curiosité agaçante, irritante, dévastatrice. Tu ne sais pas à quoi tu t’attendais en lui demandant des explications. Tu ne sais pas comment ça pouvait aboutir à quelque chose de positif. T’aurais peut être du rentrer chez toi, plutôt que de la confronter. « Tu m’expliques ? » Et c’est seulement maintenant, qu’elle te demande ta version, quand elle aurait pu ou du le faire bien avant. Ces simples mots, elle aurait pu les prononcer beaucoup plus tôt, face à toi, pour te remettre dans les rails sans bousiller ta carrière. Elle aurait pu faire les choses en douceur. A croire qu’elle te détestait depuis le début, et qu’elle voulait te foutre hors de l’hôpital. « Quoique, non. Garde ta salive, tu vas en avoir besoin pour tes prochains entretiens. » Salope. Elle n’en a jamais voulu, de ta défense. Elle s’est contenté de juger, ignorant tout le contexte pour se focaliser sur les faits. Elle a toujours été froide, et comme toi, elle manquait cruellement de compassion. Carence commune, c’est pourtant toi qui en souffre aujourd’hui. « J’ai bien compris que tu venais de te faire renvoyer pour vol de médicaments. » Ta gorge se serre, si bien que plus aucun mot ne peut en sortir. Ça te fait mal, tant tu sens la pression autour de ton cou. Tu subis une confrontation que tu t’es toi même imposé. Tu as perdu le sens de la logique, resté dans le bureau de la direction avec ton flegme, ton assurance et ta sérénité. Tu n’avais finalement plus grand chose. « Quoi ? Ça te surprend toi ? » Qu’elle minaude cruellement, feintant la surprise alors que la provocation en devenait flagrante. Tu soutiens son regard, alors que tu es toujours incapable de prononcer le moindre mot tant tu te sens étouffer. T’es comme une bombe à retardement, dont la pression montait trop brutalement. Tu le sens. Tu vas la frapper. Tes muscles se crispent, la rage gronde, ta mâchoire se serre. Tu craques psychologiquement, tu ne supportes plus ce qu’on t’inflige et ce que tu t’infliges à toi même. C’était trop. Tu ne peux pas contenir autant de frustration, de colère, et désolation, tu avais atteint ta limite. Et tu ne crois pas l’avoir déjà fait auparavant. Alors ta respiration se bloque, ton coeur s’accélère, et la violence se dirige vers la première chose que tu vois. Un meuble situé à l’entrée. Tu l’éclates littéralement par terre, provocant un certain vacarme. Peut être qu’Helen avait de la chance que ce ne soit pas elle. Parce que tu t’es vu, lui mettre ton poing dans sa gueule, ton pied dans ses cotes. « Tu ne sais rien de ce qu’il s’est passé. T’en avais rien à foutre, tu veux juste jouer au flic et tout contrôle. » Que tu commences par gronder, la voix fébrile. Elle part aléatoirement dans les aigus, preuve que tu ne parviens même plus à maitriser tes cordes vocales. Ton corps tout entier échappe à ton contrôle. « T’as pas la moindre idée de ce dont tu parles, de tes petites conclusions de merde, t’es juste une connasse qui se croit au dessus de tout le monde. Mais t’es juste une belle merde Helen. » Tu t’étais rapproché d’elle inconsciemment, plantant ton regard haineux dans le sien. Tu n’as aucune idée de ce que tu étais en train de faire, ni le but de cette altercation. Ta conscience, elle t’échappait, remplacée par cette envie de revanche qui fait frémir. Tu as franchi la limite, ce qui n’arrangera rien à ton cas. « Et crois moi, tu ne t’en tireras pas facilement de cette merde que t’as foutu. » Si Helen devait se sentir menacée, c’était maintenant.
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☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
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Les paroles cassantes d’Helen pouvaient avoir de lourdes conséquences sur la direction de cette querelle, la chirurgienne en avait conscience. Elle voyait Winston frémir de rage, son regard se noircir encore davantage à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche pour déverser sa propre colère. Car elle n’était pas qu’une balance, comme pouvait certainement le croire son ex-interne. La chirurgienne était furieuse qu’il puisse avoir mis en péril sa propre carrière à elle. Ses internes étaient sous sa responsabilité lorsqu’ils mettaient les pieds dans son bloc opératoire, alors ce vol aurait pu la mettre dans une posture très délicate, en avait-il au moins conscience ? Ou n’avait-il pensé qu’à sa petite gueule de beau-gosse ? Avait-il réfléchi une seule seconde que ses agissements impactaient d’autres personnes ? C’était de l’égoïsme pure et simple, et ça Helen ne l’acceptait pas. C’était pour cette raison qu’elle n’avait pas tergiversé et qu’elle s’était rendue directement dans le bureau de la direction pour faire part de ses soupçons. La chirurgienne ne devait rien à Winston, il n’était qu’un interne, rien de plus. Pourquoi irait-elle jouer sa carrière et toutes ses années de dur labeur pour une personne qu’elle ne portait pas nécessairement dans son cœur ? Helen n’était pas folle, contrairement au brun qui semblait être envahi par une folie explosive. Winston donnait le sentiment qu’il allait se mettre à la frapper d’une seconde à l’autre, mais la chirurgienne ne cédait pas et ne montrait aucun signe de peur. Néanmoins, lorsqu’elle le vit attraper le meuble à leurs côtés et le faire tomber violemment à terre, ses épaules s’affaissèrent légèrement. Son cœur se mit à battre à tout rompre ; de peur, de stress, de colère, toujours. « Tu ne sais rien de ce qu’il s’est passé. T’en avais rien à foutre, tu veux juste jouer au flic et tout contrôler. » Ce n’était pourtant pas difficile à comprendre : Winston avait volé des médicaments, que fallait-il savoir de plus ? Il n’y avait rien à savoir de plus, son histoire ne l’intéressait pas en fait. Il ne voyait toujours pas qu’il ne se cantonnait qu’à voir son point de vue à lui, dans cette histoire. « T’as pas la moindre idée de ce dont tu parles, de tes petites conclusions de merde, t’es juste une connasse qui se croit au dessus de tout le monde. Mais t’es juste une belle merde Helen. » Les insultes volaient, mais au fond elles n’atteignaient pas la jeune femme. Ce n’était jamais très agréable de se faire traiter de connasse et de merde, hein. Mais la chirurgienne avait appris à ignorer ce genre de commentaires de la part de ses collègues depuis bien longtemps. Elle savait qu’on ne pouvait pas plaire à tout le monde, et elle ne faisait clairement pas l’unanimité à l’hôpital, notamment auprès des internes. « Et crois moi, tu ne t’en tireras pas facilement de cette merde que t’as foutu. » Il pouvait se rapprocher d’elle autant qu’il le voulait, Helen ne flancherait pas. Il devrait lever la main sur elle, s’il voulait qu’elle sourcille. Ses menaces ne la rassuraient pas, pour autant. « Tu crois me faire peur ? » Malgré tout, sa voix tremblait sans qu’elle ne puisse la contrôler davantage. La tension était palpable, pourtant Helen ne le laisserait pas dominer la conversation. L’interne pouvait mettre toute la pièce sens dessus dessous, elle ne bougerait pas d’un poil. « Tu pensais vraiment que personne ne remarquerait ? T’es bien plus stupide que je ne le croyais. » Elle le provoquait encore davantage, ce qui n’était pas bien malin en soi. Mais au fond, elle n’imaginait pas un seul instant qu’il puisse franchir un peu plus la limite de la connerie. Alors elle osa poser son index sur son torse, pour le désigner dans sa prochaine remarque : « Tu croyais que j’allais risquer ma carrière pour un camé d’interne ? » Parce que c’était ce qu’il était, n’est-ce pas ? Tous ces médicaments, il les consommait ? Outre l’histoire de vol, il venait d’être renvoyé parce qu’il se droguait, qu’on ne pouvait pas lui faire confiance en tant que futur chirurgien, non ? Pour rien au monde, Helen ne souhaitait être associée à ce genre de merdes. A l'instant-même, tout laissait sous-entendre qu'il était sous l'emprise de médicaments. Il devenait presque en transe, ça ne pouvait être que le fruit de sa colère. « Assume tes actes, un peu. » Bon vent, Winston.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
We've compromised our pride, and sacrificed our health. We have to demand more, not of eachother, but more from ourselves.
'Cause when you're standing in deep water, and your bailing yourself out with a straw, when your drowning in deep water.
Elle ne vacille pas. Tu ne peux rien lire de ce qu’elle pourrait penser, déjà parce qu’elle est parfaitement impassible mais aussi parce que tu voyais rouge. Ta vision était déformée, tant tu t’étais coupé de la réalité soudainement. C’était impulsif, compulsif. Tes mots, tes gestes, tu n’y pensais plus. A leurs conséquences non plus. De toute façon, tu n’étais plus chez toi, ici. Alors autant foutre le feu avant de partir. « Tu crois me faire peur ? » Tu entends à peine sa voix vaciller. Parce que tu es centré sur toi, et une réalité que tu ne parvenais pas à maitriser. Elle te paraissait trop soudaine, trop brusque, et tu ne comprenais pas comment tu avais pu passer d’un jour classique au bloc au renvoi du programme le lendemain. Ça te semblait impossible. « Tu pensais vraiment que personne ne remarquerait ? T’es bien plus stupide que je ne le croyais. » T’as du mal à contenir tes sursauts de violence. Ces provocations, elles n’ont rien d’anodin. Ton seuil de tolérance avait une limite aussi ridicule que fragile. Et lorsqu’elle était franchie, tu devenais subitement encore moins agréable. Parfois plus violent. Sauf que cette limite, elle avait déjà été dépassée. Et c’est une seconde que tu franchis, celle que tu ne connaissais pas encore et qui était bien nouvelle. Parce que tu n’as jamais été dans cet état lamentable.
Elle pose un doigt sur ton torse. C’est peut être là, le point de non retour. Le contact est électrique, son indexe, même s’il ne touche pas ta peau, te brule. Pour qui elle se prend, Helen? A quel point elle se pense au dessus de tout? A quel point elle se pense intouchable? Parce qu’elle provoque encore, Helen. Elle se croit à l’abri de tout, dans son cocon. Et elle n’imagine pas la tempête qui éclate dans ta tête, les rancoeurs tenaces qui sommeillaient. « Tu croyais que j’allais risquer ma carrière pour un camé d’interne ? » Ton coeur s’emballe. Il tambourine trop fort dans ton thorax, tu l’entends battre dans ta tête. De nouveau, elle te pousse à bout, te malmène, t’injure. Et ça ne passe plus. « Assume tes actes, un peu. » Ta main attrape son poignet, ta poigne se resserre sur ta prise, alors que ton autre main vient agripper son col. Tu n’as pas besoin d’y penser, tant c’est devenu un réflexe. Tu viens donner un cou de talon derrière son genou alors que tes bras l’entrainent dans sa chute. Tu la plaques au sol, tu viens se plier son bras dans son dos. Elle ne s’y attendait visiblement pas vu la facilité que tu as eu à la déstabiliser. « Tu ne me touches pas sale pute. » Que tu siffles. Tes mâchoires sont serrées, crispées. Pendant de longues secondes, tu ne lâches pas ta prise, les muscles tendus. T’es pas certain de ce que tu étais en train d e faire, encore moins que c’était le choix le plus judicieux. Mais c’est celui qui est venu sans réfléchir. « C’est bien ce que je dis. T’as pas la moindre idée de ce que tu racontes. Alors ferme ta gueule. » Et cet éclat de violence, il te permet de t’ancrer de nouveau dans la réalité. Instable, tu ne sais pas gérer la situation. Tu ne sais pas comment faire. Tu ne sais pas sortir la tête hors de l’eau, tant tu as l’impression que tu coules. Et tu sais, que tu t’enfonçais dans un bourbier dont tu ne pouvais plus te sortir. Alors tu finis par relâcher la pression. Parce que tu reprends un peu contenance. « Y’a quelqu’un? » T’entends un voix derrière la porte. Tu te redresses complètement, pour prendre conscience que non, vous n’êtes pas tout seul dans ce bâtiment. Que tes crises de colères, elles n’étaient pas silencieuses. Alors forcément, ça interroge, ça interpelle. Mais ça ne te culpabilise autant que ça le devrait. Foutu pour foutu. Tu te contentes de lancer un regard noir à Helen, bien loin de regrets et de la crainte des représailles que tu devrais ressentir et laisser transparaitre. Parce que t’avais pas fini de déverser ta colère sur elle. Peut être pas aujourd’hui. Quoi que. Mais sans doute demain.
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
Son geste était sûrement de trop. Se sentait-elle pousser des ailes au point de prendre le risque de tripler la colère de Winston ? Visiblement. L’ex-interne devait déjà être dans de beaux draps à avoir été accuser de voler des médicaments, alors il n’ajouterait pas une couche en usant de la violence envers elle, n’est-ce pas ? Helen s’en persuadait. Elle croyait dur comme fer que Winston ne s’en prendrait qu’au milieu autour d’eux, et non pas à elle personnellement. S’il le faisait, cela pouvait aller très loin, il en avait conscience, non ? Pourtant, au fur et à mesure des secondes, la noirceur de son regard lui intima qu’elle se trompait sur toute la ligne. Elle avait senti les choses déraper au moment où elle lui cracha d’assumer les conséquences de ses actes. Lorsque Winston attrapa son poignet et le col de sa blouse, la chirurgienne ne put rien faire. Sa force était telle qu’elle ne pouvait pas bouger, même d’un milimètre. Le brun mesurait près de 20 centimètres de plus qu’elle, et elle ne faisait pas le poids face à ses muscles. A côté de lui, Helen était une mouche à qui il pouvait très facilement arracher les ailes pour l’empêcher de voler à tout jamais. A terre, la chirurgienne eut le souffle coupé. Il l’immobilisait, elle ne pouvait rien tenter pour se défaire de son emprise, elle le savait. « Tu ne me touches pas sale pute. » Helen se sentait moins sereine que tout à l’heure face à ses insultes. Cet acte de violence la choquait, elle était désorientée et n’osait plus rien dire. « C’est bien ce que je dis. T’as pas la moindre idée de ce que tu racontes. Alors ferme ta gueule. » C’était bien ce qu’elle comptait faire maintenant. Tant qu’ils se faisaient face tout à l’heure, Helen n’avait pas un seul instant ressenti de la peur… à l’instant, elle la submergeait. Finalement, Winston était bien trop imprévisible. Qu’allait-il faire, maintenant qu’il la maintenait au sol ? La frapper ? La couvrir de coups de poings, de pieds ? Son corps entier semblait lui crier de lui faire regretter ses agissements. Helen attendait avec appréhension sa sentence… jusqu’à ce qu’elle sente finalement la pression se relâcher. Pour autant, elle n’osa pas bouger aussitôt, toujours encore un peu sous la surprise de son geste. « Y’a quelqu’un? » L’étonnement, et surtout l’angoisse de se faire prendre en plein acte de violence prirent possession du jeune homme qui se redressa, tandis qu’Helen restait au sol. Aucun des deux ne répondit à la question qu’un de ses collègues venait de poser derrière la porte du bureau. Ils se contentèrent de se toiser du regard. Les iris foncées de Winston transpercèrent ses billes remplies d’émotion, qu’elle ne ferait toutefois pas couler. Helen savait prendre sur elle, pour autant l’interne ne pouvait rater la lueur mouillée qui s’y trouvait. La chirurgienne ne comptait pas appeler à l’aide. Malgré la peur, elle ne craignait plus Winston. Il avait laissé passer sa chance de se défouler sur elle. La chirurgienne patienta presqu’une minute, le temps de s’assurer que la personne ne pénètre pas dans le bureau, puis elle se releva sans quitter le brun du regard. Elle mourrait d’envie de lui dire qu’il allait regretter son geste, mais elle n’en fit rien. Elle ne lui ferait pas le plaisir d’entendre sa voix brisée par l’émotion. Puis, c’était inutile d’enfoncer davantage le couteau dans la plaie. Au fond, elle l’avait fait renvoyer, il avait eu son petit moment de vengeance. Ils étaient quittes. Sans rien dire, Helen s’avança de lui sans ciller, puis elle le dépassa pour sortir du bureau. Elle quitta cette atmosphère lourde, en se promettant de ne plus jamais adresser la parole à son ancien interne.
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