(lara #1) A question of work

L’incompétence. Un défaut que Lincoln n’appréciait guère chez chaque personne qui travaillait directement sous ses ordres ou bien au sein du cabinet. Alors, lorsqu’il apprit qu’une nouvelle recrue venait de perdre un procès à cause d’une erreur de débutant lors de la plaidoirie, il fut dans une colère profonde. Une colère qu’il semblait cependant contenir en essayant de garder une expression faciale neutre. Assis dans son fauteuil, contemplant la ville par la fenêtre, il entendit une personne frapper à la porte de son bureau. « Entrez » Rétorqua-t-il sur un ton légèrement sec, se retournant pour faire face à la porte qui venait de s’ouvrir. « Monsieur Sullivan, asseyez-vous, je vous prie ». Son subordonnée s’exécuta, sans dire un seul mot. « Vous savez pourquoi vous êtes ici je suppose ? Allons droit au but ! Comme vous le savez, je m’intéresse beaucoup aux premiers procès auxquels participent mes nouvelles recrues et vous n’en avez pas fait exception. Et je dois dire que vous m’avez fait meilleure impression lors de votre entretien d’embauche que maintenant. » Lincoln marqua un temps de pause pour aller se servir un verre de coca zéro, devant arrêter les boissons sucrées sur ordre de son médecin. Cela pouvait surprendre de ne pas voir du whisky dans le verre, mais il évitait de boire de l’alcool lorsqu’il travaillait. « J’ai lu votre plaidoirie. Elle commençait plutôt bien, je dois l’avouer. Mais la fin. Que s’est-il passer Mr. Sullivan ? » Demanda Lincoln en regardant son employé droit dans les yeux, notant que les traits de son visage montraient qu’il semblait se refermer sur lui-même. « Je … Excusez-moi Mr. Reddington. Cela ne se reproduira pas. » « En effet Mr. Sullivan car vous êtes viré ! » Voyant la stupeur dans les yeux de son subordonnée, Lincoln esquissa un léger sourire. « Voyons Sullivan, détendez-vous l’anus deux secondes, c’était une boutade. Quoiqu’il en soit, vous avez intérêt de ne pas recommencer votre erreur. Finir sur une approche scientifique et non sur une émotion une plaidoirie, c’est une erreur de débutant. Je suppose le stress ? Cela me rappelle ma folle jeunesse, lors de mes débuts. Même si jamais, oh grand jamais, je n’aurai commis une telle erreur. Mais cela m’arrivait de penser qu’une approche scientifique prévalait sur une approche émotionnelle devant un juge, jusqu’à que je comprenne que les jurés s’en foutent totalement des chiffres, des statistiques. Enfin, il en faut pas un peu, mais seulement un peu et … » Un bruit retentit au milieu de sa phrase, son portable venait de vibrer. Le prenant en main, Lincoln vit un message qui provenait de la part de Lara, une personne qui tenait un club de strip-tease et avec qui il avait une relation plus que cordiale. Et restant davantage dans un cadre professionnel. « Bon Sullivan, fin de l’entretien, plus de conneries ok ? Allez sortez, j’ai d’autres chats à fouetter ». Le franc-parler qui s’embêtait des formalités que lorsqu’il était dans un tribunal ou avec un client.

Quittant alors le cabinet, il prit la direction du Paradise City où Lara lui avait donné rendez-vous. Un message assez court sans trop d’information sur le contenu de la conversation qu’il allait avoir avec la jeune femme. Certainement que cela allait tourner autour du club ou bien peut-être de l’université ? Lincoln l’avait encouragé dans cette voie-là, celle de reprendre ses études. Il n’était pas LA personne qui lui avait conseillé de choisir cette voie, mais juste un encouragement parmi tant d’autres. Cela fait quelques minutes que le jeune homme se trouvait dans sa voiture et pourtant il ne mit pas longtemps avant de tomber dans les bouchons, se retrouvant dans l’heure de pointe. Et autant dire que durant ces moments-là, un trajet qui devait durer une dizaine de minutes prenait deux fois plus longtemps, et encore si Mr Chance était là. Et dans ce cas précis, c’était plutôt Mr Malchance qui se trouvait être le copilote de Lincoln au vu de la situation. Une vieille dame qui traversait en plein milieu de la route alors que le passage piéton se trouvait à cinquante mètres. Ce qui avait le don de l’énerver. « Les passages piétons, c’est pas fait pour les aveugles madame ! Et après on dit qu’il a trop de morts sur les routes ! » Cria-t-il dans sa voiture, voyant que la dame le regarda avant de passer son chemin. Puis après l’épisode de la vieille, ce fut l’épisode des gens qui n’avançaient pas. Il se demanda parfois l’intérêt de prendre la voiture vu à la vitesse à laquelle il avançait. Heureusement pour lui, la lumière du soleil lui caressait le visage et le lui réchauffait tel la chaleur d’un bon feu de bois en hiver.

Après être sorti des bouchons et avoir trouvé une place devant le Paradise City, le jeune homme sortit de sa voiture, direct l’entrée du club. Et une fois à l’intérieur, il ne tarda pas à tomber sur Lara. « Bonjour Lara, désolé d’avoir mis du temps à venir, mais que veux-tu entre les vieilles qui veulent se faire renverser et les ou les apathiques du volant, je ne croyais pas m’en sortir. Enfin quand je dis apathique, c’est dans le sens en manque d’énergie of course ! Enfin bref, comment vas-tu en cette si belle journée ? J’ai vu ton message. Tu veux me parler de quelque chose comme j’ai cru le comprendre ? » Avec Lincoln, on tournait rarement autour du pot, il allait souvent droit au but, mais prenait le temps une fois que la conversation était lancée pour tout analyser. Parfois, il se demandait s’il n’aurait pas valu mieux qu’il fasse analyste au lieu d’avocat. Enfin juste avant de se dire qu’il ne perdait presque jamais un procès et qu’il était très doué dans son job.

Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.

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{a question of work}
crédit/(taylagifs) ✰ w/ @Lincoln Reddington

S'il y en a qui vont s'asseoir sur le canapé d'un thérapeute pour raconter leur problème et trouver des solutions, ce n'est pas ton cas. Le premier truc que tu fais ? C'est faire chauffer ta carte de crédit, et tu es satisfaite quand tu as une nouvelle garde de robe pour quelques semaines, ainsi que toutes les chaussures et accessoires qui vont avec. Il faut dire que tu peux largement te le permettre et tes chaussures préférées sont coûteuses et tu ne t'en prives pas. Ton autre solution si la première ne fonctionne pas, c'est la scène de ton club. Paradise City pour toi, c'est la maison. Qu'il pleuve ou qu'il vente, qu'on t'en veuille, qu'on te juge de trop, ou qu'on te laisse tomber, le club est là. Tu le sais et ça a déjà été prouvé par le passé, la scène de ton club et sa clientèle seront toujours là pour toi. Tu ne trouves pas cela déprimant à souhait et certaines personnes verraient un problème dans le fait qu'un club de strip-tease soit la seule constante dans ta vie... mais tu t'en fiches. Tu es encore là après que le dernier client soit parti, après que l'équipe de ménage ait fait son boulot et après qu'Itziar soit rentrée chez elle pour passer du temps avec sa partenaire. Changée, adieu la tenue de scène, tu es confortable dans une chemise en denim et une minijupe rose, tu es accoudée à la scène, téléphone portable dans les mains, à jongler avec beaucoup de mails.
Tu as même eu le temps d'envoyer un message à Lincoln, tu ne sais pas si l'avocat va passer ou pas, si oui, il a déjà du retard. Mais tu peux presque le lui pardonner, après tout, il a un emploi du temps de ministre comme toi, et tu préfères qu'il arrive de bonne humeur ici. Objectif raté ? Voilà ce que tu te dis alors que Lincoln finit par faire son apparition dans le club vite. "...Oui, c'est bien pour cela que je ne conduis pas, je ne suis pas certaine que j'ai les nerfs pour ça en plus." Pas du tout, tu n'as jamais appris, tu n'as pas envie d'apprendre et tu ne comptes pas commencer maintenant. "Et... c'est bien plus pratique d'engager un chauffeur en réalité." Que tu concèdes avec un sourire, répondant à une question que Lincoln n'a pas posé en fait. "Laisse tomber le small talk hein, ça ne te va pas au teint." Tu le dis avec tout le sarcasme que tu possèdes, lui faisant signe de te suivre. Tu es à la fois sérieuse et tu cherches à alléger l'atmosphère, il s'agit d'une discussion d'affaires et pas autre chose. Et ce même si tu lui as déjà parlé d'autres choses que les affaires.
"On va aller s'asseoir au bar, j'ai eu une longue nuit, ou journée, je ne sais plus, bref." A quand remonte ta dernière nuit de sommeil? Dans un lit ? Et pas juste une sieste de trente minutes dans le bureau pendant un des numéros d'une des danseuses ? C'est difficile à dire, tu jongles avec beaucoup de choses, ça a toujours été le cas. Si ta vie personnelle est un chaos ambulant dont tu ne veux pas parler, ta vie professionnelle elle, elle est exemplaire. Entre le club, le second semestre de ton master qui va bientôt commencer, les derniers examens que tu as passé avec brio... Non vraiment, c'est un sans faute pour ta carrière et tu veux que cela continue, et c'est bien pour cela que Lincoln est là. Tu tires une chaise pour lui, tu lui fais signe de s'installer, avant que tu ne passes derrière le bar. "C'est quoi ton poison déjà?" Tu as un signe vers les bouteilles derrière toi. "Et comme tu le sais, je gère le club avec Itziar, ma partenaire d'affaires et vu qu'on a eu quelques accrocs avec la police il y a quelques semaines de cela... On se disait que ce serait une bonne idée d'avoir quelqu'un pour représenter le club." Quelqu'un de compétent et qui maîtrise bien son sujet, tu n'as vraiment pas aimé avoir des officiers de police retourner le club sens dessus dessous il y a des mois de cela. Une sensation plus que déplaisante, et tu as dit à Itziar que tu allais t'en charger, et tu le penses vraiment, hors de question d'avoir ce genre de stress que ce soit pour toi ou Itziar.
"De façon permanente et pour éviter de se retrouver complètement sans issue de secours s'il arrive de nouveau quelque chose." Tu fais une grimace en disant cela. "Je n'ai pas besoin de te dire à toi qu'il est impossible de voir venir les coups durs, n'est-ce pas?" Qu'est-ce qu'on dit déjà? Qu'il vaut mieux prévenir que guérir? Oui.

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« Et... c'est bien plus pratique d'engager un chauffeur en réalité. » Une réponse à laquelle l’avocat sourit. En effet, Lincoln s’était déjà posé la question quant au fait d’avoir un chauffeur attitré ou pas. Un certain nombre de personnes ayant les moyens financiers faisaient le choix de se faire conduire. Mais le jeune homme aimait être derrière le volant, et cela même lorsqu’il croise des personnes à qui l’on devrait retirer le permis. Mais conduire procurait une sensation de liberté, liberté à laquelle il était attachée et préféra donc continuer à se déplacer par ses propres moyens. Faisant preuve d’une certaine courtoisie dans la manière d’approcher ses rendez-vous professionnels, Lara se montra quelque peu cassante, lui disant sans détour que le small talk ne lui allait pas au teint. Ce à quoi il rigola légèrement avant de reprendre la parole. « Dommage. Moi qui commençait à me conformer à cette tradition anglaise. » Finit-il par conclure en haussant les épaules.

Cependant, parler directement de travail ne dérangeait pas Lincoln qui suivit alors Lara en direction du bar, celle-ci paraissant fatiguée. En même temps, gérer une structure qui accueillait des clients principalement lorsque le soleil laissait place à la lune ne pouvait qu’être synonyme de fatigue. « Si je peux te donner un conseil d’ami : pense à te reposer. La fatigue, c’est souvent mauvais pour les affaires. » Et il savait de quoi il parlait. Lorsqu’il avait lancé son cabinet d’avocat, il passait tellement de temps sur ses dossiers qu’il en était venu à les confondre par manque de sommeil et comprit assez vite, heureusement, qu’il avait besoin de repos comme toute personne sur cette Terre. Une fois au bar, Lara demande alors d’une façon propre à elle ce que l’avocat voulait boire. « Si tu as du coca sans sucre, cela me conviendra. Et tu reconnaitras qu’il y a pire comme boisson poison non ? » Finit-il par dire avec une légère pointe d’humour dans le ton de sa voix. Et sans surprise, la demoiselle en vint directement à la raison qui faisait que Lincoln se trouvait dans son club aujourd’hui. Elle semblait vouloir une personne compétence pour lui éviter tout ce qui était ennuis juridiques. Chose que l’avocat comprenait parfaitement et son cabinet avait cette charge-là pour certaines structures comme l’hôpital Saint Vincent entre autres. Cependant, Lincoln n’était pas du genre à dire oui à tout pour avoir simplement de nouveaux clients et donc de nouveaux revenus. Car il savait à quel point l’image comptait dans la réussite de ses affaires et avant de dire oui, le jeune homme voulait être sûr que Lara comprenait dans quoi elle s’engageait en faisant appel à Reddingtion & Associé.e.s. « C’est tout à fait compréhensible de vouloir se protéger. Surtout lorsque l’on possède un club comme le tien. Le fait de voir la police n’est pas forcément bon pour les affaires. Et cela même si je respecte les forces de police. » Ce n’était pas forcément le mariage parfait entre les avocats et la police en règle générale, mais Lincoln avait toujours apprécié l’aide tendu des forces de l’ordre dans certaines affaires et les admirait dans un sens. Ce n’était pas un travail que tout le monde pouvait faire. Ils avaient énormément de responsabilités entre leurs mains et devaient filer droit, comme certains pouvaient dire. Alors, Lincoln n’allait pas leur cracher dessus, mais pouvait comprendre la position de Lara qui pensait avant tout comme une gérante d’un club. « Je dois t’avouer que cela serait une première et une sorte de défi pour moi que de représenter ton cabinet. Mais tu sais que je ne dis jamais non à un défi ? Cependant, car comme tu t’en doutes, je ne dis pas oui à tout. Cependant, je vais être très clair avec toi. Je ne veux pas me retrouver dans des magouilles ou dans des affaires louches. J’ai une réputation à faire perdurer et elle est basée sur l’honnêteté et la légalité. Alors oui, la frontière entre la légalité et la moralité est mince et parfois confuse, mais je ne veux pas me retrouver dans une situation délicate, si tu vois ce que je veux dire ? Bien évidemment, je ne sous-entend pas que ça va être le cas, mais je préfère prévenir. Comme on dit : vaut mieux prévenir que guérir non ? » En s’engageant à représenter une nouvelle structure, il n’engageait pas seulement sa réputation, mais aussi celle du cabinet et donc de ses collaborateurs. Il ne voulait pas froisser Lara, mais se devait d’être honnête et direct avec elle. Après tout, cela était également un bon exercice pour qu'elle voit ce qu'était la réalité du monde des affaires.

@Lara Pearson

Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.

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crédit/(taylagifs) ✰ w/ @Lincoln Reddington

"Oh ? On est amis ? Première nouvelle, t'aurais dû me le dire avant hein..." Tu dis cela sur le ton le plus sarcastique que tu possèdes alors qu'un léger sourire passe sur ton visage. Oui, tu utilises l'humour pour ne pas faire face à la réalité. La réalité est que tu tiens plus à ce genre de relations professionnelles, qu'aux relations amicales justement. Cela en dit beaucoup sur toi, ta façon de voir les choses et d'évoluer désormais mais... est-ce qu'on peut vraiment te blâmer quand cela t'a toujours apporté une certaine sécurité et que cela t'a permis de devenir la femme que tu es aujourd'hui ? Tu n'as pas la réponse à cette question, tout comme tu sais que tu n'es absolument pas parfaite quand il s'agit de tout ça. Mais Lincoln est là, il a autant de répondant que toi, il ne prendra pas mal certaines de tes piques et il t'écoutera jusqu'au bout. C'est tout ce que tu peux demander et tout ce que tu attends dans le fond. "Pas d'alcool, je respecte et je vais te suivre..." Tu hoches la tête alors que tu sors deux verres, pour les remplir de la boisson sucrée, tu te donnes une paille et une petite ombrelle en plus. Parce que pourquoi pas et tu l'écoutes alors que tu fais glisser son verre devant lui. Au moins, il ne trouve pas ton idée complètement stupide et tu hoches la tête, avant de tirer sur ta paille. Le sucre sur ta langue, tu réfléchis. Tu n'aimes pas repenser aux mois précédents et toute cette enquête, causée parce qu'un de vos clients a été attrapé avec une substance illicite à des lieux d'ici. Et que cet idiot s'est tout simplement souvenu du nom du club, vous n'êtes pas responsables de tous les vices Itziar et toi.
Vous offrez juste un endroit avec de la lumière, de l'alcool et des jolies courbes à observer pour celles et ceux qui en ont besoin. Oui, une partie de votre clientèle devrait certainement aller faire autre chose plutôt que d'être ici, mais ce n'est pas de votre ressort. "Hmm, même si j'aurais aimé avoir affaire à un inspecteur qui ne nous prend pas de haut dès le début, ils ont fait leur travail dans les règles et cela n'a pas tant impacté le business que cela. On s'en est remis, c'est sûr et certain." Car l'enquête n'a abouti à rien, que toi et ton équipe, vous faites les choses dans les règles. Et qu'il n'y a jamais eu de trafic de drogue entre ces murs. Et que cela ne sera jamais le cas. Cela, tu le sais, Itziar le sait ainsi que toute votre équipe. Tu reposes ton verre alors que Lincoln te fait une liste qui pourrait s'apparenter à des demandes. Mais, ce n'est pas le cas, il faut qu'il se protège lui, ça tu le comprends."Au moins c'est clair." Oui, tu préfères cela, plutôt que le coup que t'a fait Sergio. Qui était investi dès le début et qui est revenu sur sa parole par la suite. Tu repousses l'autre homme de ton esprit pour te concentrer sur celui qui est en face de toi. Tu croises les bras sur ta poitrine et tu expliques les choses telles qu'elles sont. "Et on fait tout dans la légalité, absolument tout." Premier fait que personne ne peut dénier ou même enlever, la police a même pu le constater. Vous payez même vos employés un peu plus que la moyenne, parce que vous pouvez vous le permettre.
"Okay, il n'y a pas de caméra dans les salles privées et passé le périmètre du club, mais c'est pour garder l'anonymat des clients et les encourager à la dépense." Une tactique qui a son efficacité, ça tu ne peux pas vraiment le nier. "Je ne ferai pas l'affront de te mentir en disant que c'est tout rose, mais ceux qui vont à l'encontre de la loi sont mis à la porte... la plupart du temps." Tu hausses les épaules, parce que tu ne comptes pas élaborer et parce que cela ne regarde pas Lincoln au final."Et tu pourrais souvent bosser sans connaitre tous les éléments ou la nature des incidents." Pour des raisons de sécurité d'un mais aussi pour assurer la longévité de l'affaire ensuite. "Si tu es intéressé bien évidemment." Après tout, pour le moment, vous ne faites que discuter et rien est encore décidé.

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Petite pique d’humour quant à leur relation amicale, Lincoln esquissa un léger sourire sur son visage, ne préférant rien répondre à cela. Il savait que c’était simplement une mise en bouche humoristique de la part de la jeune femme. Après, il savait que ce n’étaient pas les meilleurs amis du monde non plus. Ce n’était pas le pays des bisounours. Cependant, il appréciait la demoiselle pour ce qu’elle était, pour son parcours, ses capacités et sa personnalité. La suivant alors au niveau de bar, l’avocat commanda un simple verre de coca sans sucre, comme à son habitude, lorsqu’il arborait l’étiquette professionnelle. Le sujet principal de cette entrevue put enfin être mis sur la table, Lara expliquant alors dans un premier temps les raisons qui l’ont poussé à faire appel au jeune homme. Une offre d’emploi en quelque sorte. Cependant, comme il expliqua à la demoiselle, Lincoln ne pouvait pas dire oui à chaque proposition qu’on lui faisait sans prendre un minimum de précaution en amont. Après tout, il avait une réputation à faire perdurer, aussi bien la sienne que celle de son cabinet. Se voulant clair et transparent dans ces propos, l’avocat exprima sa compréhension quant au fait de faire appel à un avocat, surtout lorsqu’il y avait déjà eu des forces de l’ordre qui étaient venues auparavant. Il fut néanmoins apaisé d’apprendre que cet incident appartenait au passé et que finalement, les affaires du club avaient été très peu impactées. Ce qui montrait bien une certaine rigueur de la part des gérantes, dont Lara. Cela apaisait quelque peu les craintes de l’avocat qui voyait en ces paroles, une sorte de maturité et bonne entente avec la police. Lara ne semblait pas s’être braquée immédiatement en voyant les officiers de police. Lincoln savait que ce n’était pas toujours le cas. En effet, dans certains clubs, les patrons avaient tendance à prendre de haut la police en la voyant, se pensant au-dessus d’eux. Ce qui avait le don d’énerver les forces de l’ordre et à juste triste. Lui-même avait déjà eu cette expérience dans une affaire où il avait dû traiter avec un responsable d’un club qui s’était montré désagréable avec le client qu’il représentait et lui-même. Mais ça, c’était une autre histoire. « Heureux de voir que tu sais te montrer diplomate. Cela veut donc dire que je ne devrais peut-être pas intervenir pour injure envers agent. » Finit-il par dire avec une légère pointe d’humour qui se fit sentir dans le ton qu’il prit, bien que sérieux dans le fond de ses propos.

Lincoln avait tenu également qu’il ne voulait pas être mêlé à d’étranges histoires, affaires, qui relevaient de faits illégaux, encore une fois au nom de l’image de son cabinet principalement. Puis, il avait des valeurs. C’était peut-être caricatural que de penser que les clubs de strip-tease étaient un endroit à excès et de ventes de certains produits illégaux, mais il y avait une part de vérité. Et il fut heureux de voir que son amie prit plutôt bien les propos qu’il venait de tenir, qu’elle le comprenait. Cela n’était pas tout le cas et Lincoln devait finir par expliquer pendant des heures ses propos et son positionnement. Mais pas de cas-là. Ouf. Ce qui pouvait être que bénéfique à l’honneur de Lara et prometteur quant à la future collaboration entre les deux adultes. Cependant, la suite des paroles prononcées par la demoiselle laissa perplexe l’avocat qui afficha une légère moue sur son visage, montrant qu’il n’était pas totalement ouvert à la proposition qu’on venait de lui faire. Il comprenait l’aspect confidentialité du club et la respectait également. Mais en tant que possible avocat du Paradise City, il ne pouvait pas être mis autant de côté. Enfin c’était l’impression qu’il eut à ce moment précis. D’être finalement qu’une personne connaissant le droit qu’on appelait quand un souci se présentait et qui devait se débrouiller avec le peu d’informations qu’il possédait. Cependant, compliquer son travail n’était pas une option viable, même si Lincoln était prêt à relever le défi. « Je comprends ta politique de surveillance et il faut penser aux affaires. » Commença-t-il par dire en répondant aux propos de Lara concernant la vidéo-surveillance. De l’intimité et de la discrétion, c’était ce que ses clients demandaient. « Cependant, tu te doutes bien que ça va être compliqué dans certains cas si je n’ai pas tous les éléments. J’ai peut-être une réputation à faire des miracles, mais je ne suis pas non plus le Superman du droit. » C’était assez rare d’entendre le jeune homme ne pas dire qu’il était le meilleur. Oh bien sûr, il savait qu’il y avait des avocats bien plus talentueux que lui, mais il savait également qu’il possédait un talent en tant qu’avocat, un talent qui lui avait permis d’avoir une solide réputation et gagner bon nombre de ses procès, tout en prenant en compte ces échecs. « Il va falloir que ce soit du donnant-donnant et qu’on apprenne à se faire confiance professionnellement parlant. Et saches que je suis tenu au secret professionnel. Donc, ne t’en fais pas, je ne vais pas aller raconter à la presse à scandale ce que je pourrai apprendre ici. De plus, les gens ont le droit à une vie privée et qui suis-je pour les juger ? » Finit-il par dire pour essayer de convaincre la demoiselle que dans certaines affaires, donner des détails quelque peu compromettants à Lincoln était la meilleure solution et qu’elle pouvait avoir confiance en lui. « Je dis cela en partant du principe que je suis potentiellement intéressé, comme tu viens de le souligner. » Conclut-il en levant son verre en direction de Lara avant de boire une gorgée de coca. L’idée l’intéressait, mais il ne voulait pas foncer la tête baissée et le regretter par la suite. Il fallait parler des conditions dans lesquelles ce possible partenariat allait pouvoir se faire.

@Lara Pearson

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Au moins, et sans même le savoir, Lincoln a déjà mis une partie de tes inquiétudes de côté. Au moins, il ne te prend pas de haut, il ne met pas ce que tu dis de côté pour te dire que lui sait mieux faire les choses que toi. C'est quelque chose que tu ne supportes pas avec les créatures de son espèce et s'il avait cette affliction-là, pas de doute que tu lui aurais déjà montré la porte, ainsi que la semelle de tes talons. Mais ce n'est pas encore le cas, à croire que tu te montres un peu plus clémente que d'habitude, oui, on pourrait presque le penser. Tu l'observes de l'autre côté du comptoir, pas surprise de voir qu'il garde l'esprit ouvert, ça va être utile que tu te dis en reposant tes coudes sur la surface lisse du bar, lui faisant toujours face. Il est important pour toi de lui rappeler la confidentialité dont jouissent les clients quand ils passent la porte du club, c'est important, c'est la seule chose qui garanti que votre affaire fonctionne et sans cela, toi et Itziar, vous auriez déjà dû mettre la clef sous la porte. "Oui, je sais que ça risque de compliquer les choses, mais je sais aussi à qui je demande cela. Et je préfère être honnête d'être dès le début." Pas besoin qu'il se fasse des faux espoirs, en pensant que le métier est plus que glamour à souhait. Ce n'est pas toujours le cas, et puis, tu as besoin de quelqu'un qui pense aux intérêts du club avant tout. Au moins, quelqu'un qui est payé pour le faire. Mais, Lincoln est un homme intelligent, et il annonce la couleur dès le début, ce qui n'est pas pour te déplaire.
"Garde cette attitude si on doit bosser ensemble." Que tu lui dis, l'ombre d'un sourire qui passe sur ton visage alors que tu dis cela. "Je dis bien si." Il te dit que c'est du donnant-donnant et tu as presque envie de lui rire au nez. Tu devrais lui présenter Sergio, Lincoln pourrait lui apprendre une ou deux choses à propos de la communication. Et comment communiquer avec toi plus exactement en réalité, parce que tu préfères largement que les gens soient directs au possible, et qu'ils disent les choses dès le début. Il en faut beaucoup pour t'atteindre ou même te blesser, tu as une coquille plus que dure et cela n'a fait qu'empirer depuis toutes ces années où tu bosses à ton compte."Mais il faut que tu saches une chose, mon grand, c'est qu'à partir du moment où on bossera ensemble, oui, les choses seront sérieuses et oui, je te ferai confiance. C'est le cas avec toutes les personnes qui bossent avec moi." Cela ne fait aucun doute à tes yeux, mais si Lincoln a besoin de l'entendre, tu vas le dire à voix haute. Parce que vous êtes entre adultes et ça te parait plus qu'important de le dire, parce qu'il ne s'agit pas d'une relation amoureuse ou d'une bêtise de la sorte, mais bien de quelque chose d'important. Quand ton business est concerné, tu es beaucoup plus impliquée que tes relations, oui, beaucoup plus. "L'inverse est vrai également, tu peux me faire confiance. Enfin tu pourras... enfin, tu vois ce que je veux dire." Oui, ça ne va pas que dans un seul sens à tes yeux et tu le lui dis, lui adressant un long regard la seconde suivante. Qui dure quelques secondes de plus, avant que tu ne finisses par sourire, parce qu'il y a un sujet que vous avez évité jusqu'ici. Un sujet plus qu'important maintenant que tu y penses bien.
"Mais, on a pas encore parlé du plus important." Tu marques une petite pause pour bien préparer ton effet avant de poursuivre."Le salaire." Un élément crucial et parce qu'il est hors de question que Lincoln fasse du bénévolat et toi dans la charité, au contraire. Tu demandes un service et tu comptes bien le compenser pour cela. "Vas-y, donne ton ordre de prix que je sache si on joue dans la même catégorie ou pas." Tu es curieuse, tu as envie de savoir s'il demande plus que tes danseuses pour les show privés, la logique voudrait que oui, mais on ne sait jamais, ce n'est pas comme si c'était ton monde tout ça, n'est-ce pas ? Non, ça ne l'est pas.

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Lincoln était presque flatté des propos que venait de tenir la jeune femme à son encontre. Presque, parce qu’il en fallait plus pour l’amadouer car il connaissait ses compétences tout comme ses limites. Esquissant simplement un sourire à la remarque de Lara concernant le fait qu’elle savait à qui elle proposait une offre d’emploi, l’avocat expliqua ou plutôt, rappela qu’il était soumis au secret professionnel et qu’il n’allait pas divulguer ce qu’il entendrait dans le cadre de son travail. Une philosophie qui semblait plaire à la demoiselle. Normal après tout vu que la discrétion faisait partie intégrante du monde de la nuit. Il y avait une autre valeur qui avait de l’importance dans les affaires également : la confiance, comme venait de le souligner Lincoln, mais également la jeune femme qui la lui accorderait s’ils faisaient officiellement affaire. « Heureux d’apprendre que j’aurai ta confiance. Après tout, dans toute relation quelle qu’elle soit, la confiance est un pilier important. » Que ce soit dans le domaine professionnel, mais également personnel, c’était une valeur sur laquelle on semblait bâtir beaucoup de choses. Et Lincoln espérait que cette confiance mutuelle allait durer dans le temps.

Lara en vint alors à parler d’un sujet important, il fallait l’avouer : le salaire. Et même si dans certains pays, ce sujet pouvait paraitre tabou, il ne l’était pas dans le domaine des affaires car c’était l’une des bases du business après tout. Directe, sans tourner autour du pot, voilà une qualité qu’appréciait et respectait l’avocat. Buvant une gorgée de son coca zéro qui se trouvait en face de lui, il prit quelques instants pour réfléchir, tout en répondant à la jeune femme, ne voulant pas montrer la durée de sa réflexion. « Très directe. J’aime ça. Sinon, en ce qui concerne mon salaire, vu que c’est l’objet de ta question.. » Commença-t-il à dire avant de boire une nouvelle gorgée du liquide qui se trouvait dans son verre. C’était bien la première fois qu’il allait représenter un club de strip tease et il n’avait donc pas vraiment de base de comparaison. Cependant, représentant plusieurs structures et ayant eu des collègues qui avaient eu cette même opportunité qu’avait aujourd’hui Lincoln, ce dernier put donner un nombre pour proposer une base. « 150 000 AUD par an. Voilà mon prix. » Pour trouver ce nombre, le jeune homme s’était basé sur ce que sont cabinet faisait payer pour les autres structures qui était de l’ordre de 100 000 AUD pour le minimum et 250 000 AUD voire 300 000 AUD pour le maximum. Cela pouvait faire beaucoup d’argent, mais celui-ci était directement réinjecté dans les charges de la structure comme les salaires par exemple. De plus, depuis quelques semaines, le développement de la branche de relations publiques de Reddington & Associé.e.s avait engendré des frais qu’il fallait couvrir assez rapidement. « Alors est-ce que l’on joue dans la même catégorie ou pas ? » Demanda-t-il en reprenant les mêmes termes que la jeune femme à l’instant. Cependant, un bruit raisonna dans la poche de l’avocat, prenant son portable. « Accordes moi juste une seconde. » Dit-il avant de décrocher de prendre l’appel. C’était une avocate qui venait d’être embauchée pour un stage de quelques semaines dans le cabinet et qui l’appelait concernant une affaire sur laquelle elle travaillait et qui semblait requérir l’expertise de Lincoln. Lincoln trouvait ça important que la jeune génération soit formée directement sur le terrain et le fait qu’elle l’appelle directement par sécurité, montrait qu’il avait bien fait de la prendre et qu’elle jouait la carte de la prudence. « Alors vu que Brisbane est dans l’état du Queensland, il y a deux articles sur lesquels tu peux te baser. Tout va dépendre si cela a été une attaque provoquée ou pas. Dans l’optique d’une attaque non provoquée, c’est la section 271 du Criminal Code Act 1899 sur laquelle tu te baseras et la section 272 du même code pour une attaque provoquée. J’espère avoir répondu à ta question. Désolé, je suis en rendez-vous, mais si tu veux, on pourra en parler une fois que je reviendrais au bureau. » Conclut-il la conversation avant de raccrocher et de ranger son téléphone dans sa poche de pantalon, là où il se trouvait auparavant. Lincoln n’était pas du genre à répondre au téléphone lors d’un rendez-vous professionnel, mais il préférait décrocher en voyant que c’était sa stagiaire. Et il était sûr que Lara allait lui pardonner cette petite parenthèse. « Désolé de ce petit contre-temps, un imprévu. J’ai récemment embauché une stagiaire dans le cadre de ses études. Et elle m’appelait pour une question sur un dossier. Mais bref, passons. Revenons à nos moutons ! Alors que penses-tu de mon offre ? » Demanda-t-il pour en revenir au sujet concernant le salaire qu’allait toucher Lincoln dans le cadre d’un possible futur partenariat entre les deux adultes.

@Lara Pearson

Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.

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{a question of work}
crédit/(taylagifs) ✰ w/ @Lincoln Reddington

"Très important." Tu es catégorique sur ce point et dans un sens, tu es contente que Lincoln et toi, vous soyez sur la même longueur d'onde. Cela évitera les migraines dans le futur et surtout, ça t'évitera d'être déçue, pas besoin d'être déçue quand la relation est strictement professionnelle. Et que tout est établi dès le début, ainsi, il n'y a pas de confusion. Comme quoi, tous ceux qui t'ont un jour dit que tu n'apprenais pas de tes erreurs, tu leur donnes de quoi ravaler leur argument face à l'avocat. Et tu l'écoutes te donner un prix, le chiffre tourne dans ton esprit, ainsi que les revenus du club et le salaire des danseuses. Est-ce quelque chose que vous pouvez vous permettre ? Même si la réponse est négative, tu n'es pas de ceux qui abandonnent facilement et le coup de fil auquel le jeune homme doit répondre semble arriver au bon moment."Hmm, pendant que je réfléchis aussi." Que tu marmonnes alors qu'il décroche. Tu te penches pour attraper une serviette de table et tu trouves un stylo qui traine là, celui d'une des barmaid. Ce que dit Lincoln t'échappe un peu mais toi, tu fais tes calculs. Par rapport aux revenus du club, combien vous payez vos employés, les dernières livraisons. Le prix de l'alcool a bien augmenté ces derniers temps et Itziar et toi, vous avez pensé changer de fournisseur, ce sera sûrement quelque chose à envisager, même si vous pouvez gagner deux dollars par verre, ce n'est pas négligeable.
Et puis, que tu penses la seconde suivante, il ne faut pas que tu oublies comment la présence de Lincoln va rassurer l'équipe, de savoir qu'ils ne sont pas complètement démunis. Est-ce qu'il accepterait aussi d'aider certaines personnes de l'équipe avec leur souci juridique personnel ? Tu ne peux pas savoir tant que tu ne demandes pas, n'est-ce pas ? Hmm, tu ne peux pas le savoir avant. Mais, que tu te dis alors qu'il raccroche autant ne pas griller les étapes et faire les choses correctement. "Tu es demandé à ce que je vois, mais si tu acceptes mon offre, on aurait besoin de toi que certains jours, mais on peut discuter emploi du temps après." Oui, tu n'ignores pas qu'il a sa propre affaire à faire tourner et tu seras la première à lui dire qu'il faut que ce soit la priorité, pas ce contrat de consultant ? Est-ce ainsi que vous allez l'appeler ? Tu ne le sais pas encore, mais tu as fait tes calculs et tu penses que c'est jouable. C'est bien pour cela que tu te penches vers lui l'instant suivant, faisant glisser la serviette en papier, repliée d'un côté, vers lui. "Et ton chiffre est raisonnable, si c'est 150 000 AUD par an, je suppose que c'est avant les taxes ? Ce qui veut dire qu'en gros, tu donnerais 43 000 au gouvernement et tu repartirais avec 107 000, que j'ai divisé par 12,5, on sait tous que les mois n'ont pas les mêmes jours donc quoi… 8560 par mois ?" Et oui, comme il peut le constater, tu bosses à ton propre compte depuis longtemps. Assez longtemps pour savoir ce qui va finir dans sa poche ou pas. Tu ne sais en revanche pas si c'est assez pour lui, c'est à lui de te le dire, pas l'inverse."Désolée de te décevoir, mais je peux facilement me faire ça en deux semaines, voire deux semaines et demi ici mais." Le sourire moqueur qui menaçait de passer sur ton visage ne reste pas, pas longtemps, pas besoin de tergiverser plus que cela en fait."Ce n'est pas le propos." Du tout, tu as déjà réfléchi et vu votre conversation précédente, tu penses que Lincoln trouverait facilement sa place ici. Qu'il serait discret et efficace, comme vous avez besoin que tout le monde le soit entre ces murs.
"Cela me semble jouable et je ne pense pas que tu essayes de couler le business." Tu l'aurais déjà mis à la porte si c'était le cas. Tu comprends bien qu'il doit couvrir ses arrières, comme c'est le cas dans n'importe quelle transaction, ça ne fait aucun doute à tes yeux, mais si le montant avait été trop exorbitant...? Tu lui aurais rappelé que tu n'apprécies pas qu'on se moque de toi, du tout. "Il faut que j'en parle à Itziar mais cela serait jouable, on avait déjà commencé à effleurer l'idée d'un avocat, donc je ne vois pas pourquoi elle dirait non." Du tout même, mais dans un souci de transparence, il faut que tu lui en parles. "Ce qui te laisse le temps de rédiger un contrat... sauf si tu veux que je m'en charge ?"

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Un coup de téléphone le fit mettre entre parenthèse sa discussion avec Lara. L’appel venait du cabinet et plus précisément d’une stagiaire qu’il venait d’embaucher. D’où le fait qu’il prit l’appel avant de s’excuser auprès de la jeune femme qui semblait s’être occupée durant ce laps de temps où les deux adultes n’avaient pas conversé. Demandé ? Il l’était. Son téléphone portable était son outil de travail avec lequel il avait une relation quelque peu privilégiée si l’on pouvait dire ainsi. Parfois, on le taquinait même en disant que son téléphone pouvait être comparé à un organe vital qu’il transportait. Une blague à laquelle rigolait régulièrement le jeune homme, ne la prenant pas personnellement. « Très demandé. Mais c’est bon signe. Cela montre que les affaires marchent bien et que les gens font appel à moi car je suis compétent. Je n’aurais pas autant d’appels si j’avais été incompétent. » Finit-il par dire avant de prendre son verre à l’aide de sa main et de boire une gorgée pour se rafraîchir. Lara évoqua la question de l’emploi, un sujet sur lequel comptait revenir l’avocat un peu plus tard vu que la question du montant des prestations de Lincoln venait d’être mise sur le tapis, juste avant l’appel reçu par l’avocat. Autant ne pas tout mélanger en même temps sinon la discussion allait devenir inaudible. Réfléchissant aussi rapidement que possible, il avait estimé un prix autour de 150 000 AUD. Et Lara revint dessus après le coup de téléphone, la conversation ayant donc repris. Ecoutant attentivement chaque mot prononcé par la demoiselle, Lincoln ne put s’empêcher de laisser se dessiner un sourire sur son visage. Pourquoi souriait-il alors qu’ils parlaient finance ? Tout simplement parce que son interlocutrice lui montra qu’elle maitrisait le sujet et que ce n’était pas une débutante que l’on pouvait arnaquer comme ça. Non pas que c’était l’objectif de Lincoln car ce dernier avait été honnête dans sa proposition. « Heureux de constater que d’une part, tu ferais une formidable comptable, mais tu me diras, lorsque l’on gère un business, il faut savoir être polyvalent. Puis d’autre part, heureux que tu juges mon offre raisonnable. » Lincoln n’avait pas manqué de relever non plus la petite pique ? Ou en tout cas la constatation de Lara quant au fait qu’elle gagnait la somme qu’allait avoir Lincoln, après les différents prélèvements, en deux semaines. Serait-ce un concours de savoir qui gagnait le plus ? Une situation qui amusait l’avocat qui ne manqua pas de rétorquer. « Voyons, il m’en faut plus pour me décevoir. Surtout que la somme que tu as calculée très justement d’ailleurs, c’est simplement ce que ton club va me rapporter. Or, j’ai d’autres clients et heureusement car un cabinet comme le mien a besoin d’engranger des revenus assez conséquent pour qu’il puisse tourner. La prochaine fois que je viendrais, je te dirai combien je gagne en deux semaines et demie. » Dit-il en levant son verre pour acter sa parole, bien qu’il plaisantait plus qu’il était sérieux. En tout cas, il voulait bien la croire lorsqu’elle souligna que ce n’était pas de tout repos. A qui le disait-elle ? Quand on lançait sa propre affaire, c’était souvent synonyme de sacrifices, de longues journées à ne plus en finir et très peu de temps libre pour du personnel. Il connaissait que trop bien cette situation et finalement pour le résultat, Lincoln ne le regrettait pas le moins du monde. « Ce n’est pas de tout repos, mais je pense que le jeu en vaut la chandelle. En tout cas pour mon cas personnel, ce fut le cas. » Fit-il en exprimant son propre point de vue sur la question.

Couler son business ? Grand dieu ! Jamais. Aucun intérêt pour l’avocat dans le sens où ça serait une perte de revenus pour son cabinet. De plus, sa ligne directrice a toujours été d’aider ceux et celles qui en avaient besoin. Alors le fait de couleur volontairement une affaire allait à l’encontre de ses principes finalement. « Ne t’en fais pas là-dessus. Nous avons le même objectif : que ton club fonctionne. » Avait-il besoin de le spécifier pour la rassurer ? Certainement pas, mais il le fit quand même, au cas où. Lara précisa qu’elle devait en parler à son associée, ce que comprenait parfaitement Lincoln qui avait lui-même des associé.e.s et lorsqu’il y avait d’importantes décisions à prendre, il lui paraissait évident de ne prendre aucune décision sans même les avoir consultés. Sinon cela allait très vite sonner la fin de la collaboration. « Pas de soucis, cela me donnera le temps d’en parler au reste du cabinet, les avertir que nous allons certainement représenter une nouvelle structure et que tu viens de le souligner, cela me laissera le temps d’écrire le contrat. » Au fil de la conversation, l’officialisation se sentait. Un nouveau partenariat semblait se dessiner entre les deux jeunes adultes. « Je pense que l’on peut dire maintenant que nous voulons travailler ensemble. » Dit-il en faisant référence au début de leur conversation où ils spécifiaient à certains moment l’hypothèse de travailler ensemble. Prenant son verre, il leva son verre à cette future collaboration qui paraissait bien partie et but une nouvelle gorgée de coca avant de se replonger dans une discussion plus sérieuse. « D’ailleurs, je me permets de revenir sur un point que tu as abordé précédemment : l’emploi du temps. Tu parlais de certains jours je crois ? Comment vois-tu cette collaboration en termes d’emploi du temps ? » Lincoln avait déjà sa petite idée derrière la tête. Il n’allait pas venir faire un mi-temps dans un bureau au fond d’une salle du club. Cela ne marchait pas comme ça. Dans sa tête, il pensait prendre les dossiers qui se présentaient à lui concernant le Paradise City lorsqu’il y en avait. Peut-être allait-il participer à des réunions, une fois par moi pour faire une sorte de bilan ? Il attendait d’entendre ce qu’avait à dire Lara sur le sujet.

@Lara Pearson

Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.

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crédit/(taylagifs) ✰ w/ @Lincoln Reddington

"C'est une façon de voir les choses. Une façon plus que positive de voir les choses, et quelque chose que je risque sûrement de te piquer en fait." Oui, tu le dis sans absolument aucune honte et aussi, tout comme Lincoln, tu aimes être une femme occupée. Tellement que ton boulot prend la priorité sur tout, absolument tout, et que tu as déjà négligé ta vie personnelle. Oui, tu l'as déjà fait dans le passé et tu sais que tu le feras sûrement dans le futur. Tu ne peux pas l'expliquer, mais tu sens mieux quand tu es occupée, quand tu peux gérer des problèmes et les lisser. Quand tu es en charge et en contrôle. C'est une bonne chose que tu sois ta propre patronne, parce que tu ne sais pas si ton énorme ego et ta nature un peu rebelle aurait pu supporter une autre possibilité. En tant que boss toi-même ? Non, tu n'es pas un tyran, ça, c'est quelque chose que Lincoln réalisera bien vite. Il s'agit de tout le contraire, tu restes compréhensive et attentive à souhait, parce que tu n'es pas stupide. Tu sais que ton affaire ne peut tourner que si les clients sont heureux, et pour que les clients soient heureux, il faut que les employés le soient aussi. Il n'y absolument pas de secret et c'est une formule qui t'a déjà apporté des résultats par le passé et tu n'en doutes pas une seule seconde. Tu as un léger rire aux compliments de l'homme en face de toi, il le réalisera très rapidement, quand il s'agit d'argent, tu ne plaisantes pas. Tu as beau être née avec l'équivalent d'une cuillère en argent dans la bouche, ce n'est pas pour autant que tu reposes à nouveau sur ton nom de famille ou même ton trust fund. Tu l'as abandonné au moment où tu as lâché la fac et que tes idées ont dévié de celles de tes parents, et tu t'es frayé un chemin depuis.
Ton sourire persiste face à l'avocat, qui remet sur le tapis ce que tu lui as dit à propos de tout ce que tu pouvais gagner en deux semaines et demie. Oh, ce ne sont pas des paroles qui tombent dans l'oreille d'une sourde, c'est même tout le contraire que tu te dis, alors que tu hausses les sourcils. Même pas fâchée mais provoquée de la meilleure des façons. "Hmm est-ce un challenge Lincoln ? Est-ce qu'on va jouer à qui à la plus grosse en plus de bosser ensemble ? Attention hein, tu ne vas pas gagner ce jeu-là, je suis très forte à ce jeu-là." Et tu es du genre compétitive, quelque chose que tu as appris très récemment à propos de toi-même, comme quoi on n'est jamais trop vieux pour apprendre de nouvelles choses à propos de soi-même, absolument pas, cela, tu le sais maintenant. Mais soit, tu vides ton propre verre, toujours avec le sourire, alors que les termes les plus importants du contrat semblent avoir été dressés. "On devrait sûrement célébrer avec quelque chose de plus fort que du coca, non ?" Oui, tu pourrais sortir le champagne. Sauf qu'il est tôt, que tu ne veux pas du tout lui forcer la main et que comme tu le lui as dit quand il est arrivé, absolument tout te va, ce n'est pas comme si tu étais de celles qui pensaient automatiquement à l'alcool... c'est même tout le contraire. Et après une minute de réflexion, tu réponds à sa dernière question, plus que valide, il connait déjà les horaires du club. Mais, comme il va rapidement le constater, il y a toujours quelqu'un de présent, que ce soit toi, Itziar, ou quelqu'un d'autre en fait... même Duncan, le chef de la sécurité, semble considérer Paradise City comme sa deuxième maison, ce qui n'est pas forcément pour te déplaire maintenant que tu y penses bien. "Je te vois plus comme un consultant en termes d’emploi du temps, je t'appelle en cas de problèmes et tu passes quand tu le souhaites, mais je ne veux pas que tu te sentes obligé de passer tous les jours, tu vois ? Rien d'aussi restrictif." De un, tu n'es pas sa mère, et ensuite, tu ne veux pas l'étouffer, alors qu'il gère déjà sa propre affaire, bien au contraire.
"Tu vas et viens selon les besoins... du club avant tout." Oui, cela reste le plus important, malgré ton ego, malgré tout le reste, le plus important, c'est que l'affaire tourne, c'est cela le plus important à tes yeux pas le reste. Tu t'occupes donc du contrat, tu peux en rédiger un basique avec une close concernant la vie privée de tes clients et les informations sensibles, ce n'est pas un souci du tout."Enfin, si ça te va, mais je sais que je peux te laisser gérer ton propre emploi du temps." Tu hausses les épaules."Et puis qui sait, si le reste de l'équipe t'apprécie, tu aurais peut-être le droit à une ou deux danses gratuite... qui sait ?" Tu as un léger rire, un peu moquer et enfin, tu tends la main à Lincoln. "Mais tu verras, partenaire !"

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