ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
"Tu as trouvé facilement ?" Le grand sourire d’Evelyn, c’est ce qui accueillit Malone lorsqu’elle déboula dans le lobby de l’immeuble qui regroupait une partie des entreprises qui comptaient à Brisbane et dont la MHI faisait indubitablement partie. Elle lui avait donné rendez-vous il y avait quelques jours de ça déjà, ayant bien du mal à synchroniser son emploi du temps à celui du jeune homme pour se voir et discuter enfin de ce qui semblait être un grand pas en avant pour lui. Il était revenu vers elle récemment pour soulever la proposition qu’elle lui avait faite au sujet de son avenir puisque, dans le passé, elle lui avait déjà fait savoir que, s’il envisageait de quitter l’emploi qu’il occupait depuis depuis des années désormais, elle serait la première à l’épauler de la manière dont il aurait besoin, que ce soit en vantant ses références, ou en lui proposant tout bonnement un poste sur-mesure auprès d’elle. Elle ignorait pourquoi elle se sentait si investie à propos de Malone et de ce qui serait susceptible de lui arriver, mais ça avait surement à voir avec la bienveillance dont il faisait preuve à son égard et ce depuis qu’ils s’étaient rencontrés. Peut-être lui faisait-il penser un peu aux hommes de sa vie aussi, un mix entre tous ceux qu’elle avait côtoyé de près ou de loin… à dire vrai, elle ne se posait pas la question à ce moment-là, déjà occupée à lui montrer l’ascenseur d’une ouverture de bras chaleureuse pour qu’il s’y engouffre, enthousiasmée par sa présence et par ce qu’il aurait à lui dire et qui concernerait ses attentes.
Elle se posa élégamment dans un coin de l’ascenseur, profita qu’ils ne soient que tous les deux pour déjà lui demander, curieuse sous l’apparence professionnelle qui était le sienne "Tu as eu le temps de réfléchir à ce que tu attendais de moi et de notre entretien ?" Elle se mettait toute entière à la disposition de Malone. C’était une chance qu’il ne mesurait peut-être pas, elle n’avait aucun moyen de le savoir, mais une chose était certaine, c’est qu’elle le faisait de bon coeur. Malone la touchait d’une façon singulière, son histoire la touchait d’une façon singulière, et sa détermination à prendre son destin en main la mettait dans une posture où l’aider lui semblait être aussi naturel que le reste. Elle avait les ressources qui plus est, c’était d’autant plus simple de fait que personne ne lui reprocherait de s’investir autant pour quelqu’un qu’elle ne connaissait que depuis quelques mois, tout au plus. Elle lui sourit, dériva son regard sur les commandes de l’ascenseur pour constater qu’ils étaient sur le point d’arriver. À cette heure, les bureaux de la MHI étaient déjà en ébullition, c’était le cas depuis l’annonce de la mort de Saül Williams, quand bien même il ne faisait plus partie que de la légende de l’entreprise, l’ayant fuit il y avait maintenant des mois de ça. Cependant, elle préféra tout de même prévenir le jeune homme vers qui elle remonta les yeux "L’ambiance risque d’être électrique ce matin." Il lui demanderait certainement pourquoi, elle anticipa donc en ajoutant "On a reçu une mauvaise nouvelle il y a quelques semaines, tout le monde est un peu tendu depuis." Elle, ça ne l’empêcherait pas de se comporter comme elle le faisait d’ordinaire, alors Malone n’avait pas grand-chose à craindre en vérité.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
lieu: cdb, spring hill.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
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Debout devant le bâtiment, les poings de Malone n’arrêtaient pas de se fermer et de s’ouvrir avec une seule question qui trottait en tête: que pouvait-il bien faire ici. Oh, il en avait rêvé plus d’une fois du moment où il venait devant ces bureaux, où il prenait l’ascenseur pour accomplir un acte qui lui ferait passer le restant de ses jours derrière les barreaux mais étant donné que ce serait pour la bonne cause, cette finalité ne lui faisait pas peur. Il n’avait jamais imaginé, pas une seule fois, que cela pourrait à contrario pour quelque-chose de positif qu’il venait ici - un entretien d’embauche, à défaut de pouvoir nommer ça autrement, en l’occurrence. Malgré tout, lâchant un dernier long et lourd soupire, il traversa la rue pour entrer dans le bâtiment où l’attendait déjà Evelyn dans le lobby. « Tu as trouvé facilement ? » Son sourire à elle était bien trop grand pour que sa mauvaise mine vienne y changer quoi que ce soit, alors il sourit à son tour - bien plus doucement, avec plus de retenue, mais il fit l’effort. Il se pencha aussi pour déposer une bise sur sa joue; c’était un brin moins professionnel que ce qui était attendu de lui, mais pour le moment elle était encore simplement une amie à ses yeux, alors il pouvait encore se le permettre. « Tout le monde connait l’adresse en ville, tu sais. » Qui ne savait pas où se trouvait la MHI, de leurs jours, honnêtement ? Et puis, si lui disait qu’il ne savait pas où c’était situé, c’était qu’il mentait.
Leurs pas les menèrent vers l’ascenseur, où Evelyn appuya sur l’étage où ils se rendaient. « Tu as eu le temps de réfléchir à ce que tu attendais de moi et de notre entretien ? » Il eut un petit rire nerveux, alors qu’il plongeait ses mains dans les poches de sa veste pour éviter de continuer à ses doigts de se tortiller entre eux. « Honnêtement ? » C’était la seule véritable façon de répondre, de toute manière. « Pas vraiment. Je sais juste que tu peux m’offrir quelque-chose de mieux et de plus confortable que ce que j’ai maintenant, et ça me suffit. Qu’importe ce que je dois faire pour de vrai sur le terrain ensuite. » Ca ne tirait pas un profil professionnel idéal, mais il ne mettait en avant que des choses qu’Evelyn avait déjà entendu, elle ne risquait pas d’être vraiment surprise. L’étage désiré arriva rapidement, mais avant qu’ils ne sortent de la boit de métal elle reprit la parole. « L’ambiance risque d’être électrique ce matin. On a reçu une mauvaise nouvelle il y a quelques semaines, tout le monde est un peu tendu depuis. » Serrant les mâchoires et grinçant des dents un peu malgré lui, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur le couloir de l’étage au moment où il répondit. « J’ai cru entendre, oui. » Même s’il remettait en question le terme mauvaise nouvelle - pour qui cette nouvelle pouvait-elle vraiment être mauvaise, en réalité ? Ce fut avec cette pensée là en tête, alors qu’ils avançaient dans le couloir, qu’il rebondit de nouveau. « Vous considérez ça comme une mauvaise nouvelle, ici, pour de vrai ? » Il était trop spontané et naturel dans sa façon de penser et ses interactions pour ne pas se permettre le commentaire; Evelyn l’avait rencontré dans des circonstances plus apaisées du côté de Constantine, alors peut-être qu’elle serait surprise par les paroles qu’il laissait entendre - elle ne le serait pas de sa franchise, en revanche.
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Dernière édition par Malone Constantine le Dim 21 Juil 2024 - 18:56, édité 1 fois
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Un air de dire c’est vrai, Evelyn eut tout juste un léger haussement de sourcils lorsque Malone lui fit remarquer que tout le monde savait où se trouvait la MHI, et ne s’appesantit pas tout de suite sur la tension qu’elle sentait s’échapper de lui à l’instant où il déposa une bise sur sa joue. Il était peut-être nerveux à l’idée de se lancer dans un nouveau chapitre de sa vie, ce ne serait pas anormal. Elle se faisait confiance pour le mettre le plus à l’aise possible et pour l’aider à considérer cette opportunité comme celle qui lui permettrait de véritablement prospérer. Ils avaient déjà eu plusieurs discussions au sujet de ses aspirations, elle savait que Malone était arrangeant, quitte à se laisser un peu trop porter parfois, simplement parce que le projet de sa vie lui avait retiré à cause de ses démons. Il ne retrouverait probablement plus jamais l’entrain qu’il avait au temps de sa carrière militaire, mais il pouvait au plus près s’en approcher pour être heureux, ou pour le redevenir. En tout cas, elle le pensait, et elle voulait l’aider à y parvenir. C’est pourquoi, une fois dans l’ascenseur, elle le questionna à nouveau sur ce qu’il voulait vraiment, tenant à lui ouvrir toutes les portes pour que le chemin lui soit plus facile à fouler. Elle rit à ce qu’il lui répondit, laissant sa tête bringuebaler sur le côté et la laissa incliner le temps de quelques secondes encore "Ça veut dire que tu me fais suffisamment confiance pour te garder dans le droit chemin ? Tu n’as même pas l’intention de discuter mes décisions ? Elles pourraient être dangereuses." Elles ne le seraient pas. Il s’agissait d’Evelyn, pas de quelqu’un d’autre. Elle continua à jouer le jeu cependant, lui disant avec un léger sourire mystérieux "J’ai pas mal d’ennemis, je pourrais te demander de nettoyer le terrain." Seigneur, jamais de la vie. Elle en rit, se reprit bien vite pour balayer tout malentendu, ses deux mains se levant devant elle pour se constituer prisonnière, coupable toute désignée de faire de l’humour douteux "C’est de mauvais goût, mais je plaisante, bien sûr." Elle le lui affirma à voix haute, il valait mieux.
Tout comme il valait mieux le prévenir de ce qui se tramait au sein des locaux de la MHI. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, Evelyn laissa Malone passer avant tout chose, le talonnant en écoutant ce qu’il lui répondit avec un froncement de sourcils graduel accompagnant ce qu’elle entendait. Elle était surprise par la teneur de son discours, lui qui lui avait toujours paru bienveillant paraissait cette fois nourrir une opinion certaine de ce qui s’était passé avec Saül Williams. C’était le cas avec à peu près tout le monde, elle devait avouer cependant que sa question la laissa perplexe "Hm." Elle réfléchit un instant. Elle n’avait pas d’affection pour l’ancien dirigeant de l’entreprise dont elle avait repris les rênes, mais elle pensait à sa famille. Elle avait discuté avec Auden récemment, elle avait souvent à faire à Ornella, et bien qu’eux aussi avaient un rapport particulier avec leur frère décédé, elle ne les jugeait pas, et avait assez de respect pour eux pour ne pas piétiner les restes d’un homme, certes mauvais, qui ne restait qu’un homme justement. Elle pensait surtout à ses enfants, c’est pourquoi elle dit à Malone "Il s’agissait tout de même d’un père de famille." C’était un rappel qu’elle faisait sur le ton posé qui était le sien, continuant sur sa lancée "Je n’étais pas particulièrement cliente de la politique de Saül Williams, encore moins de sa façon de diriger son entreprise, il laisse tout de même ses enfants derrière lui. Alors, effectivement, je considère que, malgré tout ce qu’il a fait, malgré tous les dégâts qu’il a causés, ça reste une mauvaise nouvelle." Pas uniquement pour les affaires, comme le lui avait fait remarquer Auden il y avait quelques semaines de ça. Evie n’était pas assez cynique pour faire tourner les choses autour de tout ça. Arrivant devant son bureau, elle se permit de distancer Malone pour lui en ouvrir la porte, et lui dit avec chaleur "Entre, fais comme chez toi." Sincère, elle lui sourit à nouveau, avant d’arrêter bien vite de le faire, et d’oser lui demander en s’installant derrière son bureau "Il y a un problème, ou je me trompe ?" Joignant ses mains l’une avec l’autre, elle affronta le regard de Malone.
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Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 27 Juil 2024 - 15:08, édité 1 fois
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
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AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
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« Ça veut dire que tu me fais suffisamment confiance pour te garder dans le droit chemin ? Tu n’as même pas l’intention de discuter mes décisions ? Elles pourraient être dangereuses. » Il expulsa un petit rire - moins amusé que ce qu’il aurait voulu en réalité, mais c’était toujours ça de donné pour la situation dans laquelle ils se trouvaient. « Sans vouloir t’offenser, je pense que je sais prendre des décisions qui me sont plus dangereuses que ce que tu dois être capable de ton côté. » Les actions de Malone à travers les âges avaient prouvé ce point: il savait très bien saboter sa propre sécurité tout seul, il n’avait pas besoin de demander de l’aide à qui que ce soit et encore moins remettre son Destin entre les mains d’Evelyn pour que ce soit le cas. « J’ai pas mal d’ennemis, je pourrais te demander de nettoyer le terrain. » Elle balaya de la main ses propres paroles rapidement. « C’est de mauvais goût, mais je plaisante, bien sûr. » - « Il en faudra plus pour me faire peur. » Il n’était pas autant certain de plaisanter de la même manière qu’elle de son côté.
Le reste de l’avancée jusque l’ascenseur dans un premier temps, puis à travers les couloirs qui se devaient de mener jusqu’au bureau d’Evelyn se fit autour d’une conversation qu’il était frustré et à la fois soulagé d’avoir maintenant; parce-que de toute manière, il en serait venu à évoquer Saül Williams et l’implication de ce dernier de manière générale dans la vie des gens - et surtout au niveau de la sienne. Certes, Malone n’avait pas lui-même était victime de l’ancien dirigeant de l’entreprise, mais ce n’était pas pour autant qu’il n’était pas aujourd’hui blessé par les agissements que ce dernier avait entrepris au cours de sa vie. Alors effectivement, peut-être n’était-ce pas là la meilleure manière de le faire, mais au moins ils mettaient les pieds dans le plat de son point de vue. « Hm. Il s’agissait tout de même d’un père de famille. » Il pencha quelque peu sa tête sur le côté, tant même si c’était vrai ce n’était pas là une information qui lui semblait nécessaire de mettre en avant ici. « Je n’étais pas particulièrement cliente de la politique de Saül Williams, encore moins de sa façon de diriger son entreprise, il laisse tout de même ses enfants derrière lui. Alors, effectivement, je considère que, malgré tout ce qu’il a fait, malgré tous les dégâts qu’il a causés, ça reste une mauvaise nouvelle. »
« Entre, fais comme chez toi. » Il lui tira un petit sourire en retour, plongeant ses mains dans les poches de sa veste, avançant de quelques pas dans ce bureau qui - il écarquilla les yeux - surplombait la ville. Evelyn prit place derrière son bureau, le regard de Malone resta absorbé par la vue derrière ce dernier le temps qu’elle reprenne la parole. « Il y a un problème, ou je me trompe ? » Ses yeux agrippèrent ceux de la brune alors qu’il laissait son regard revenir vers elle. Pinçant les lèvres, il fit une petite moue; le pouce se délogeant de sa veste pour frotter son sourcil, une certaine colère mais surtout un embarras certain visibles dans son regard. « Tu te trompes pas. » Il soupira, fit quelques pas dans la pièce pour venir appuyer sur mains sur le haut du dossier du fauteuil situé côté opposé d’Evelyn par rapport au bureau. « Je suis désolé pour ses enfants, vraiment. Je savais pas qu’il en avait. » C’était plus ou moins vrai - l’information avait du lui parvenir un jour mais il avait échoué à la prendre en compte; aujourd’hui ce n’était plus tant ça la question. Il soupira. « Mais franchement ils sont mieux sans lui. Et je sais que c’est pas le genre de discours qui fait bon genre à prononcer, mais je peux pas le faire là. » Et dans le regard qu’il releva à l’intention d’Evelyn en cet instant, elle verrait à quel point il était désolé vis-à-vis d’elle que ce soit le cas, mais qu’il ne saurait faire autrement. « T’es pas fan de la politique de Saül Williams - » Rien que de prononcer son nom à voix haute lui donna un vilain frisson le long de l’échine. « - à quels niveaux ? » Il espérait que ce soit sur ses agissements de sa personne et non au niveau de l’entreprise que cela se montrait, parce-qu’il n’en avait que peu à faire des actions qui pouvaient porter préjudices à cette dernière - c’était le côté affaires personnelles qui le rendait comme ça aujourd’hui.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
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Evie n’était pas offensée, prenant la réplique de Malone avec un petit sourire triste, toutefois. Elle devinait qu’il parlait des décisions qu’il avait prises ces dernières années, elle ne trouva donc pas ça nécessaire de lui poser directement la question. Il n’était jamais mal à l’aise de répondre, elle ne voulait cependant pas le mettre dans l’embarras à l’aube d’un jour nouveau pour lui. Et puis finalement, c’était à un entretien d’embauche auquel il s’apprêtait à assister, elle se devait de garder quelques limites malgré tout, bien qu’elle se risqua tout de même à faire un peu d’humour. Ça semblait en être un peu moins du côté de Malone quand il lui assura qu’il lui en fallait plus qu’une demande de nettoyage — au sens le moins littéral du terme — pour lui faire peur, et Evelyn resta perplexe, lui adressant un regard fixe, surement dans le but de jauger par elle-même à quel point il était sérieux ou non. A nouveau, elle ne lui posa pas la question, préférant les garder pour plus tard.
De toute façon, l’ascenseur s’apprêtait à terminer sa course. Ce n’était pas la seule raison à sa réserve. Les questions de Malone au sujet de l’ancien dirigeant de la MHI la faisant marquer un stop et prendre le temps d’y répondre avec pragmatisme. Elle ne réussit pas à savoir si sa réponse lui convenait, puisqu'il resta silencieux jusqu’à ce qu’ils arrivent au bureau d’Evie. Elle lui ouvrit la porte, l’invita à faire comme chez lui, puis elle prit place derrière son bureau en se promettant de mettre au clair ce qu’elle sentait pécher du côté du jeune homme. Elle réalisa en réfléchissant qu'il était un Constantine, et alors qu’elle avait laissé cette information dans un coin de sa tête, pas sûre que ce soit véritablement utile sans que ça ne parte d’une offense quelconque, elle comprit au moins de moitié pourquoi, d’un coup, Malone semblait aussi froid, aussi réservé.
Elle passa sa langue sur ses lèvres, elle joignit ses mains devant elle, se tenant droite comme la cheffe d’entreprise élégante qu’elle était, et attendit qu’il réponde à sa question. Surtout, elle attendit que son regard rencontre de nouveau le sien, et secoua la tête lorsqu’il argua avoir un discours qui n’était pas politiquement correct. Dénouant ses mains, Evelyn montra l’espace devant elle sans rien pointer du doigt en particulier, ayant juste la manie de parler avec ses mains "C’est un espace libre, ici." Elle l’affirma d’un signe de tête "Je ne te jugerai pas de dire ce que tu as à dire, surtout si ça pèse sur ton coeur." Il ne s’asseyait pas, elle ne l’invita pas à le faire de nouveau, le laissant autant libre de ses mouvements que libre de ses opinions, et pencha de nouveau la tête sur le côté lorsqu’il parla des enfants de Saül. Pour quelqu’un qui avait perdu son père très jeune, elle avait un doute quant à cette idée, celle que ses enfants seraient plus heureux sans lui, mais elle comprenait le fond de sa réflexion "Ils sont bien entourés, c’est une chance." Plus que d’avoir un père comme le leur, c’était un fait. Elle pinça les lèvres, prit une inspiration et continua d’écouter Malone qui marchait sur des oeufs cette fois. Cherchant son regard, elle ne le lâcha pas une fois qu’elle le trouva, et répondit à sa question "Plus ou moins à tous les niveaux. Ce n’était pas quelqu’un de bien, je pense qu’on peut tous s’accorder sur cette question." Saül était un bon homme d’affaires, il n’était pas bon homme tout court, et c’était un fait avéré, c’était on ne peut plus inutile d’en débattre. Se recalant dans son fauteuil, Evelyn attendit un instant avant de reprendre "Je ne t’oblige à rien tu sais." Elle voulait claire à ce propos "Je m’en voudrais de t’imposer de travailler dans une entreprise anciennement dirigée par quelqu’un que tu méprises." Encore une fois, il était libre "Je ne t’en voudrais pas de refuser mon offre parce que tu veux rester fidèle à ta famille et à tes principes. Ce serait tout à ton honneur." C’était important qu’il sache qu’en effet, elle voulait l’aider, mais que l’obligation n’existait pas et qu’il était en droit de lui tourner le dos pour aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs si ça soulageait son âme.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
lieu: cdb, spring hill.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
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Il n’y avait pas une seule situation où Malone aurait voulu que ce soit là l’image qu’il pouvait rendre de lui - surtout alors qu’il était supposé être à un entretien d’embauche. Certes, les circonstances étaient quelque peu différentes que les traditionnels tête-à-tête portant sur une offre d’emploi pouvaient être, mais ça n’empêchait pas qu’il aurait préféré ne pas mettre en avant toutes ces choses là aujourd’hui. Il n’avait pas à mettre son nez dans des affaires qui n’étaient pas les siennes, il n’avait pas à critiquer des faits qui n’étaient pas conjugués au présent ni du ressort d’Evelyn face à lui, qui faisait preuve d’un calme et d’une prestance qui étaient quelque peu impressionnants. « C’est un espace libre, ici. Je ne te jugerai pas de dire ce que tu as à dire, surtout si ça pèse sur ton coeur. » Désignant d’un mouvement de mains l’espace autour, elle l’invitait à vider son sac si c’était quelque-chose qu’il semblait nécessaire. Il n’était pas sur qu’elle avait envie d’entendre tous les noms d’oiseaux qui lui venaient à l’esprit lorsqu’il pensait à Saül Williams, et ces derniers étaient nombreux qui plus était. Pinçant ses lèvres, il pencha quelque peu sa tête sur le côté. « Même si je te dis que j’aurais aimé qu’il crève plus tôt ou m’en débarrasser de mes propres mains ? » Parce-que c’était là tout l’état dans lequel il se trouvait: il était on ne pouvait plus satisfait de savoir que l’autre ne foulait plus le même sol qu’eux - il était déçu qu’il se soit ôté la vie seul et n’eut pas laissé l’opportunité à quelqu’un d’autre de s’en charger. Malone soupira, secouant quelque peu sa tête. « J’ai pas appris à utiliser la violence n’importe comment, mais y’en a qui méritent un traitement différent. »
« Ils sont bien entourés, c’est une chance. » Les enfants de Saül, en l’occurrence. « Tant mieux pour eux. » Le ton n’était pas accordé, mais c’était pourtant une réaction sincère ici; ils méritaient mieux de toute manière.
Là où la réponse serait importante à avoir portait sur l’implication d’Evelyn dans tout ça. A quel niveau s’impliquait-elle et se sentait-elle responsable, dans les affaires qui appartenaient initialement à Saül ? « Plus ou moins à tous les niveaux. Ce n’était pas quelqu’un de bien, je pense qu’on peut tous s’accorder sur cette question. » Ses dents mordaient légèrement sa lèvre inférieure, là où il échappa un petit soupire sans même s’en rendre compte. La réponse allait forcément être cette dernière, il n’en était pas autrement après tout ce n’était pas la première fois qu’ils avaient des discussions sur des sujets qui seraient crève coeurs pour d’autres et que ses réactions allaient dans ce sens là. Mais il y avait effectivement une partie de lui avait appréhendé que son discours aille dans un autre sens. « Je ne t’oblige à rien tu sais. » - « Je sais. » Il savait pour de vrai. « Je m’en voudrais de t’imposer de travailler dans une entreprise anciennement dirigée par quelqu’un que tu méprises. » Mépriser était un bien faible mot pour décrire ce que Malone pensait de l’ancien homme d’affaires. « Je ne t’en voudrais pas de refuser mon offre parce que tu veux rester fidèle à ta famille et à tes principes. Ce serait tout à ton honneur. » Sa langue claque quelque peu contre son palais, alors que son regard accrochait celui d’Evie un instant - pour s’en détacher complètement celui d’après. « J’ai jamais été fidèle à ma famille, c’est ça en partie mon problème. » Il avait repris la parole après un instant de silence, pendant lequel il avait mis la main sur le dossier de la chaise face à lui pour la tirer vers lui et s’y asseoir lentement. « J’ai toujours été celui qui a fait des choix égoïstes dans ma famille, et c’est même un truc qui me suit. » Parce-que c’était la vérité: choisir de partir alors qu’il avait à peine soufflé sa dix-huitième bougie, choisir de ne pas se montrer reconnaissant envers Norman pour tout ce qu’il avait fait pour eux. La seule personne envers qui il pouvait se targuer d’avoir été fidèle était son père, pour qui il s’était toujours battu.
Gardant le silence encore otage quelques instants, il finit par reporter de nouveau son regard vers elle. « Mais là c’est différent. Et je pense que t’as lu, ou qu’on t’a raconté au pire, pourquoi c’est pas pareil cette-fois ci. » L’histoire d’Ambrose avait fait la une des actualités pendant un temps, tant le royaume de Saül avait été ébranlé par ce jeune adulte qui avait décidé de répandre la bonne parole plutôt que de garder ça pour lui. « Tu peux m’assurer qu’en bossant ici je vais pas participer à ça ? A ces abus, à cette corruption ? » Si ce n’était pas le cas, alors rester et accepter l’offre ne serait pas aller à l’encontre des bonnes actions à mener; il pourrait peut-être même aider à redresser la barre, peut-être.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Malone était violent. C’était une réalité qui ne l’avait jamais frappée jusqu’alors puisqu’ils ne s’étaient jamais retrouvés dans une conjoncture qui nécessitait qu’il montre cette facette de lui. Mais le commentaire qu’il lui donna maintenant, tournée comme une question, elle s’ajouta à ce qu’il lui avait dit tout à l’heure, dans l’ascenseur, à propos de son aisance à faire le sale boulot. Elle le fixa un instant "Je ne peux pas tolérer ce genre de propos. Toutefois, si c’est ce que tu ressens, je ne suis personne pour t’empêcher de l’exprimer à voix haute." Elle n’était personne pour lui faire entendre que la violence ne résolvait rien, elle n’était personne pour l’inviter à travailler sur sa conscience pour l’alléger en tachant de ne plus ressentir ce genre de choses pour autrui. Malone était un adulte, il était un homme, elle était persuadée qu’il savait très bien faire la distinction entre le bien et le mal, autrement, il ne s’échinerait pas à lui demander si elle était capable de le laisser dire ce genre de choses. Elle en était capable, ça ne voulait pas dire qu’elle partageait un avis quelconque sur la question. Elle pinça les lèvres, ravalant les prémices d’une question qui s’accordait à ce qu’il ajouta ensuite. Elle hésita, et puis finalement, elle lui demanda tout de même "Tu l’utilises beaucoup au quotidien, cette violence ?" Ce n’était pas un entretien d’embauche comme les autres, c’était une certitude. Ils n’en étaient pas au stade où ils parlaient des références du candidat qui était en face d’elle. A partir du moment où ce dernier était assez à l’aise pour partager ses envies de meurtre, elle estimait qu’en matière de questions, tout lui était permis.
Elle ne voulait pas que Malone se sente obligé de rester si tout ça le mettait mal à l’aise. Il semblait savoir que ce n’était pas son but, et ça la soulagea, même si elle devait admettre qu’au fond, ça la laissait perplexe qu’il se soit appliqué à venir ici alors qu’il savait très bien où il mettrait les pieds. Elle le regarda, et puis sans hésiter cette fois, elle lui demanda "Pourquoi tu as accepté mon aide si tu savais pour quelle entreprise je travaille ?" Elle plissa les paupières, intriguée "Tu aurais pu d’entrée jeu t’éviter la corvée de l’entretien d’embauche, je l’aurais compris sans aucun problème." Là, elle fronça les sourcils, pas certaine d’être assez fine d’esprit pour comprendre, mais elle essaierait sans relâche. Opinant du chef à ce qu’il était en train de lui dire, elle se mordit brièvement l’intérieur de la joue avant de lui répondre "Tu crains que certains membres de ta famille t’en veuillent si tu décides de travailler ici, pour moi, pour de bon ?" La question se valait compte tenu de ce qui s’était passé, et quand bien même ça ne la regardait pas vraiment, elle sentait que peut-être, c’était ça aussi qui rendait Malone réfractaire à l’idée d’avoir son nom dans la liste des employés de la MHI. Elle le regarda s’asseoir, ses yeux se posant dans les siens sans qu’elle ne trouve autre chose à lui dire au sujet de ce qu’il ressentait à propos de sa famille. Il ne lui était pas assez fidèle pour faire un choix qui ferait pencher la balance vers eux, d’après ce qu’il venait de lui dire, alors pourquoi palabrer, dans ces cas-là ?
Parce que ce qui s’était passé était grave, et qu’Evie le savait mieux que quiconque, aucun détail ne lui ayant été épargné "Je sais, oui." fit-elle solennellement, détournant la tête pour la baisser un instant et faire le point sur ce que tout ça lui inspirait, avant d’oser lui avouer "Pour ce que ça vaut, j’ai mis beaucoup de temps à accepter la proposition de reprendre les rênes de l’entreprise parce que je n’étais pas à l’aise avec toute cette histoire. Je suis du côté de ton frère depuis le début, j’espère ne pas avoir besoin de te le préciser." fit-elle, relevant la tête pour se confronter non seulement aux yeux de Malone, mais aussi à ses paroles qu’elle écouta avec attention bien sûr, soucieuse de lui ôter le doute qui pesait sur son âme lorsqu’elle reprit la parole "Je peux faire plus que te l’assurer, je peux te le jurer sur la vie de ceux à qui je tiens le plus au monde." Elle ne délogea pas son regard du sien, lui expliqua avec grand calme et résolution "La plupart de ceux qui travaillent avec Saül ne font plus partie de l’entreprise aujourd’hui. Mon assistant, qui était aussi le sien à l’époque, je l’ai remercié il y a quelques temps, lui aussi." lui fit-elle savoir, continuant sur sa lancée "Et je ne suis pas parfaite, c’est une certitude, je suis quand même certaine que la manière dont je tente de redresser la barre depuis des mois est loin, bien loin de ce qui faisait la mauvaise réputation de l’ancien dirigeant, Malone." Elle se redressa sur son siège, joignit de nouveau ses doigts entre eux "Je comprends ton inquiétude, je la comprends vraiment, mais lui et moi, nous ne jouons pas dans la même cour." lui assura-t-elle un peu plus, déterminée à ne pas laisser penser plus longtemps qu’elle était du genre à se laver les mains avec les larmes d’autrui.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
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« Je ne peux pas tolérer ce genre de propos. Toutefois, si c’est ce que tu ressens, je ne suis personne pour t’empêcher de l’exprimer à voix haute. » Il opina quelque peu du chef, en rien étonné par la réponse qu’elle lui donna ici: elle était adaptée à l’image qu’elle renvoyait. Elle l’était aussi vis-à-vis d’une réponse qui serait logique à recevoir face à n’importe qui, en réalité: les propos qu’il avait n’étaient pas de ceux qui étaient plaisants à entendre, tant parce-qu’ils incitaient à ce que ce type de réaction soit normale qu’à se méfier de ce qu’il pourrait faire lui. Et c’était vrai que cette seconde partie pouvait être un reflet de la réalité - Evie eut d’ailleurs une réflexion qui allait dans ce sens. « Tu l’utilises beaucoup au quotidien, cette violence ? » D’instinct et sans hésiter un seul instant, Malone secoua sa tête de gauche à droite. « Non. » Il soupira quelque peu. « Et si mon job me le demande pas, je t’utilise même pas du tout. » Dans une autre vie, il n’aurait pas hésité à le faire parce-que sa formation et ses conditions attendaient qu’il le fasse; désormais les choses diamétralement opposées. « Quand j’ai dit que j’ai appris à pas utiliser la violence n’importe comment, c’est sincère. Je la connais parce-que j’ai été entrainé au combat, que j’ai été entrainé à suivre mon instinct, et que j’ai eu des situations où j’ai été obligé de m’en servir pour pas me faire taper dessus en retour. » Certaines soirées d’une partie de sa vie, celle après qu’il ait été radié de l’armée, n’étaient pas de celles que l’on racontait au coin du feu pour terminer un diner entre amis. Il soupira quelque peu. « Je vis plus la même vie maintenant. »
« Pourquoi tu as accepté mon aide si tu savais pour quelle entreprise je travaille ? Tu aurais pu d’entrée jeu t’éviter la corvée de l’entretien d’embauche, je l’aurais compris sans aucun problème. » - « Je sais. » Il n’était pas venu ici pour lui faire perdre son temps, ni pour perdre le sien. Il inspira quelque peu, laissant son regard séparer un instant avant de revenir dans la direction de la brune. « J’ai pas eu grand monde ces dernières années qui m’a fait confiance comme tu m’as fait confiance alors que j’ai pas caché les erreurs que j’ai pu faire. C’est même grâce, ou à cause je sais pas trop, à mes erreurs que tu es venue me rencontrer. » Il haussa vaguement les épaules, ses mains toujours appuyées sur le dossier du fauteuil devant lui. « Je pouvais pas laisser passer l’occasion malgré tout. »
« Tu crains que certains membres de ta famille t’en veuillent si tu décides de travailler ici, pour moi, pour de bon ? » Prenant le temps de finalement s’asseoir face à elle, la conversation étant plus simple qu’il ne l’aurait anticipé à aborder et à mener - il aurait du s’en douter, tant c’était ce qu’elle lui avait prouvé depuis la première fois que leurs chemins s’étaient croisés -, si bien que les questions qu’elle avançait ne lui semblaient pas être des pièges mais de véritables réflexions qui étaient attendues de sa part pour qu’elle puisse le rejoindre sur le chemin qui le faisait avoir ce genre de commentaire et de questionnements. Peut-être était-il quelque peu étonné, surtout parce-qu’il n’était pas habitué ces derniers temps à ce que les conversations puissent être aisées de cette sorte. « Je pense que ça leur passera, si c’est le cas. » Il y en avait un ou deux qui pourraient ne pas lui pardonner, mais ce n’était pas ceux pour qui il s’inquiétait présentement. « Mais Ambrose a pas mal encaissé ces derniers temps, et il est encore jeune. Je… Je m’inquiète pour lui. » C’était surtout cette partie là qui lui posait soucis; il n’avait pas été assez présent pour lui comme ça aurait du être le cas, si bien que désormais le moindre effort à faire lui demandait deux fois plus d’énergie et de conviction pour que son petit frère en soit convaincu. « Je sais, oui. » Il opina du chef à ces paroles là: tant mieux si elle savait, il n’était pas capable de le résumer de son côté à haute voix sans s’énerver, surtout parce-qu’il ne comprenait pas que l’on puisse agir de cette sorte là face à un enfant - parce-que c’était ce qu’était Ambrose encore quelques années plus tôt: un enfant. « Pour ce que ça vaut, j’ai mis beaucoup de temps à accepter la proposition de reprendre les rênes de l’entreprise parce que je n’étais pas à l’aise avec toute cette histoire. Je suis du côté de ton frère depuis le début, j’espère ne pas avoir besoin de te le préciser. » Son regard croisa celui d’Evie, et il ne fallut pas un instant de plus pour comprendre qu’elle était on ne pouvait davantage honnête avec lui en cet instant. Même s’il l’avait espéré très fort, il lui fallait la confirmation orale qu’effectivement elle se tenait de ce côté là de la ligne, et non de celui qui causait du tort.
« Je peux faire plus que te l’assurer, je peux te le jurer sur la vie de ceux à qui je tiens le plus au monde. » Il ne sut s’empêcher de hausser quelque peu les deux sourcils en même temps, la surprise étant quelque peu de mise tant les mots qu’elle utilisait étaient forts. « La plupart de ceux qui travaillent avec Saül ne font plus partie de l’entreprise aujourd’hui. Mon assistant, qui était aussi le sien à l’époque, je l’ai remercié il y a quelques temps, lui aussi. Et je ne suis pas parfaite, c’est une certitude, je suis quand même certaine que la manière dont je tente de redresser la barre depuis des mois est loin, bien loin de ce qui faisait la mauvaise réputation de l’ancien dirigeant, Malone. »
« Je comprends ton inquiétude, je la comprends vraiment, mais lui et moi, nous ne jouons pas dans la même cour. » - « OK. »
Parce-que c’était tout ce qu’il y avait à dire ici, en réalité - cela résumait bien en tous cas où son avis se situait avec les explications qu’elle venait de lui donner. Ces dernières étaient ce qu’il espérait en silence entendre en venant ici aujourd’hui, et même si une grande partie de lui s’était douté qu’il les recevrait et qu’elles étaient vraies, qu’elles étaient les seules existantes dans cette configuration de situation, il préférait les entendre. « J'ai du mal à faire confiance. » Il inspira longuement, mais ne prit pas davantage de temps avant d’enchainer pour ne pas laisser le temps au moindre doute de s’insinuer ici dans ce que voulaient dire ses mots. « Disons que j’ai donné facilement pendant longtemps, et que maintenant je suis beaucoup plus sur mes gardes pour pas recevoir de nouveaux couteaux dans le dos. » C’était peut-être idiot, mais il ne s’en cacherait pas - il avait appris que cacher ce genre de pensées ne poussait qu’à les ruminer davantage. « Et j’ai rapidement eu confiance en toi. Me demande pas pourquoi, je sais pas moi-même, mais du coup j’ai essayé de me mettre des freins tout seul pour être sur de pas le faire trop rapidement. » Son regard, qui accrochait celui de la brune jusque maintenant, se porta sur ses mains qui jouaient entre elles. « Et après tu m’as donné rendez-vous ici. Je voulais être sur que c’était pas une fausse première impression que j’avais eu, parce-que j’étais pourtant persuadé que j’avais raison d’avoir confiance. » Il remonta son regard. « Je voulais être sur, c’est tout. » Haussa quelque peu ses épaules. « Donc j’ai pas grand chose à dire de plus que: OK, tu me proposes quoi du coup ? » Il était là pour une embauche, non ? Alors qu’elle le fasse dans les règles de l’art, maintenant que lui avait eu son lot de paroles réassurantes.
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Alma Barton
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Les informations qu’Evie glanaient au sujet de la violence de Malone, elle s’en servirait plus tard. Elle ne pouvait que hocher la tête pour l’instant, prenant sens de ce que ça voulait dire d’avoir été formé par l’armée. Elle ne pouvait pas prétendre avoir une vue nette de ce que ça signifiait, mais en l’écoutant attentivement, elle comprenait que des images devaient le hanter. C’est principalement pour quoi elle ne préféra pas intervenir à ce sujet. Elle chercha plutôt à comprendre le mystère derrière sa présence ici alors qu’il semblait tant frileux à l’idée de travailler pour une entreprise ayant abritée les méfaits de Saül Williams. Elle le questionna à ce sujet, fronça les sourcils lorsqu’il consentit à lui apporter une réponse qui la toucha, bien sûr. Elle resta digne cependant, inclinant la tête sur sa propre épaule "Toi aussi, tu m’as aidée." lui rappela-t-elle sans rentrer dans les détails. Il était présent tout du long, il savait parfaitement de quoi il parlait, que ce soit de sa quête de réponses au sujet du comportement des gens dépendants aux substances en tous genre, ou lorsqu’elle avait été prise à partie par une femme un tantinet trop revendicatrice, il avait n’avait pas hésité un instant. Evie avait une dette envers lui, et elle était du genre à les payer "Ma famille te dira surement le contraire, mais je ne suis pas ingrate et je sais renvoyer la pareille." Elle opina très doucement "Erreurs ou pas, intéressé ou pas, je continuerai de t’aider, quoi qu’il en soit." Finalement, s’il décidait de refuser son offre, elle ne lui en voudrait pas. Il ne semblait pas dans l’optique de le faire, elle mettait cependant un point d’honneur à ce qu’il l’entende et le prenne en compte pour prendre une vraie décision.
Parce qu’il hésitait, Evie le voyait, et elle le comprenait encore plus "Mais tu le redoutes quand même ?" Que sa famille lui en veuille de faire le choix auquel elle le soumettait ? Elle l’observa s’asseoir en face d’elle, ne chercha pas à l’analyser trop fort ni trop longtemps, mais garda tout de même son regard un certain moment dans le sien avant de le faire dériver sur les traits de son visage. Il réfléchissait, elle lui laissait la place de le faire en toute tranquillité. Elle accueillit ses prochaines paroles avec compréhension "Ambrose, celui qui a osé parler au sujet de tout ce qui s’est passé ?" lui demanda-t-elle en connaissant déjà la réponse. Là, elle comprenait d’autant plus l’hésitation qui le rongeait "Vous êtes proches ?" Est-ce que ça changerait vraiment quelque chose qu’il ne le soit pas ? Non, elle lui posait simplement la question pour tacher de lui offrir des solutions à ce problème qui se présentait à lui et qui était tortueux, elle devait bien l’admettre.
C’est en grande partie pour cette raison qu’elle lui déroula le fil de ce qui avait été sa réflexion avant d’accepter elle-même l’offre qu’on lui avait faite à l’époque. Elle voulait qu’il comprenne à quel point elle s’éloignait du règne de terreur de Saül et à quel point, aujourd’hui, elle se donnait corps et âme pour que l’entreprise ne reflète plus l’image qu’on lui connaissait jusqu’alors. C’était un travail de longue haleine, ce n’était pas facile, mais elle avait le soutien de la famille Williams, elle avait le soutien de ceux qui croyaient qu’elle était la mieux placée pour faire des miracles, et si ces derniers n’existaient pas, elle faisait sincèrement plus que son mieux pour redresser la barre comme il se devait, croyant en la rédemption — sinon elle ne donnerait pas sa chance à Malone. Lorsqu’il lui donna son OK économe, elle lui sourit doucement, le laissant venir à elle sans le brusquer, attendant de l’autre côté du bureau qu’il se sente assez gaillard pour entamer à nouveau le dialogue. La manière dont il choisit de le faire poussa Evie à lui dire avec délicatesse "Je comprends." Chercher à convaincre quelqu’un qui avait du mal à faire confiance qu’il n’avait rien à craindre, c’était mission impossible. Evelyn ne comptait pas le faire, pas du genre à forcer qui que ce soit à sortir de ses mécanismes de défense. Au moins, elle savait que Malone avait des difficultés de côté-là, c’était à elle de composer avec et de lui prouver sa bonne foi. Elle continua de l’écouter, ses mains se joignant devant elle, ses chevilles se croisant sous sa chaise de bureau. Elle dut cependant s’y reprendre à deux fois pour le regarder quand, continuant sur sa lancée, il lui avoua avoir eu rapidement confiance en elle "J’imagine que je dois prendre ça comme un compliment ?" Ça la fit sourire de plus belle, le haut de son nez se fronçant, ses yeux brillants ce qu'il fallait pour qu’il comprenne que sa confession lui faisait plaisir. Elle le laissa poursuivre, prit le temps de formuler la question qu’elle lui posa juste ensuite alors qu’elle réfléchissait à ce qu'il avait ajouté "Tu as peur de l’influence que je pourrais avoir sur toi à cause de la manière dont tu as vite eu confiance en moi ?" Elle ne le laissa pas répondre tout de suite, elle lui dit, se levant de sa chaise pour rejoindre le côté du bureau où lui était installé "C’est parole contre parole, ce que je m’apprête à te dire, mais si tu as besoin de garantie à mon sujet, je peux au moins t’assurer que je ne suis pas une manipulatrice. Je suis peut-être un peu charmeuse, et encore, j’ai du travail à faire là-dessus." s’amusa-t-elle pour alléger l’atmosphère, ses reins trouvant le bord de son bureau, ses yeux trouvant ceux de Malone avec plus de sérieux "Mais je n’ai jamais planté de couteau dans le dos à qui que ce soit, et je ne compte pas commencer avec toi. Je n’abuserai pas de cette confiance que tu places en moi." Elle ne pouvait pas être plus sincère que maintenant, et Malone le verrait s'il s’obstinait à la regarder à nouveau au lieu de s’intéresser trop fixement à ses mains. Le voyant faire, elle tendit le bras dans sa direction et lui en saisit une brièvement une pour la presser avec ses doigts. Enfin, récupérant sa main pour la joindre à l’autre qui tenait le bord de son bureau, elle écouta la suite de sa pensée pour conclure, comme lui, par un économe "OK." Façon de lui dire qu’encore une fois, elle comprenait.
Etait-il assez sûr désormais pour qu’elle lui expose ce à quoi elle pensait pour lui ? Elle ne lui laissa pas le temps de changer d’avis "La sécurité, ça me semble plutôt approprié pour toi, et l’avantage, c’est que ton background est parfait pour que tu brilles dans le domaine." Rapport à la violence dont il lui avait fait part tout à l’heure. C’est donc comme ça qu’elle commença, restant à sa place, les reins toujours posés au bord de son bureau "Ce sera plutôt classique, la plupart du temps, et ça se concentrera sur cet étage. Rien de plus que ce que tu as eu l’habitude de faire et qui, je le crains, finira très vite par t’ennuyer. C’est pour ça qu’il y a un petit twist." fit-elle, se décollant de son bureau pour ramener une chaise près de Malone, s’asseoir à ses côtés, et continuer à lui expliquer "Je n’ai jamais eu de vrai garde du corps — je déteste cette étiquette, ça fait très mauvais film des années 80, mais en attendant qu’on potasse tous les deux sur un meilleur terme à donner à ta nouvelle future fonction, c’est ce que tu seras : mon garde du corps." Elle hocha la tête, laissa fuir un sourire en même temps, tournée de trois quart vers le jeune homme "Tu seras de tous mes déplacements, ici ou ailleurs ; de tous les galas, de toutes les réunions. Ça demandera beaucoup de disponibilités, est-ce que ça pourrait être un problème pour toi ?" l’interrogea-t-elle avant de s’engager sur le reste de la conversation, son attention toute dirigée vers lui.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
lieu: cdb, spring hill.(c): ssoveia (gif), luleaby (codage).
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« Toi aussi, tu m’as aidée. » Il pencha quelque peu sa tête sur le côté, l’air de dire qu’elle exagérait surement un peu. « Ma famille te dira surement le contraire, mais je ne suis pas ingrate et je sais renvoyer la pareille. Erreurs ou pas, intéressé ou pas, je continuerai de t’aider, quoi qu’il en soit. » Faisant rouler ses lèvres l’une sur l’autre, il baissa la tête. Il ne savait pas ce qu’il avait fait pour mériter une main tendue de cette sorte, là où les gens avaient plutôt eu tendance à lui tourner le dos jusque maintenant, et il était presque certain de ne pas le mériter; mais au fond de lui, s’il était tout à fait honnête, il sentait que ça faisait du bien pour une fois de se retrouver dans ce type de situation. Certains points restaient à éclaircir cependant, pour que la sensation qu’il pensait avoir et ressentir soit, à ses yeux, légitimes.
« Mais tu le redoutes quand même ? » Il mordit quelque peu sa lèvre inférieure. « Qui le redouterait pas ? » Après tout, toute personne normalement sensée lui en voudrait ici. « Ambrose, celui qui a osé parler au sujet de tout ce qui s’est passé ? » Il opina lentement du chef. « Vous êtes proches ? » A cette question là, un simple geste de la tête ne suffirait pas. « C’est mon plus petit frère. » Ca répondait sans répondre à la question: non, ils n’étaient pas ce qui pourraient être appelé proches, mais aux yeux de Malone cela n’importait pas réellement qu’ils le soient ou non. Il releva son regard vers Evelyn. « Qu’importe qu’on soit proches ou pas, je suis censé le protéger normalement. Et je l’ai jamais fait. » Là, c’était un autre problème et une autre porte qui n’était pas en réalité question d’ouvrir ici; mais les mots de Malone n’en restaient pas moins justes: il n’avait jamais pris les décisions qui permettaient de protéger son frère, qui permettaient de protéger ses frères et soeur en réalité, et de réussir à le faire maintenant n’était pas tâche aisée. D’autant plus: il ne savait pas ce qui pouvait ou non être fait pour les aider, et naviguer dans le noir d cette manière rendait ses efforts souvent malheureusement vain. Il savait qu’il était là le seul fautif de cette histoire, mais encore une fois cela ne rendait pas forcément les choses plus faciles de le savoir.
Les raisons qu’il avait pour être tout de même venu aujourd’hui étaient peut-être un peu simples, un peu étranges même pour certains points de vue, et pourtant il ne saurait pas les formuler autrement: la confiance presque aveugle qu’il avait accordé à Evie presque instantanément était si étrange, tant il peinait à faire confiance d’ordinaire, qu’il se devait de suivre son instinct un minimum. Il n’était pas sur que ce dernier lui ait jamais été bénéfique, mais il s’en serait voulu de ne pas se présenter aujourd’hui pour poser les questions qui lui semblaient être légitimes d’être posées. « Je comprends. J’imagine que je dois prendre ça comme un compliment ? » Il croisa l’étincelle dans son regard, ce qui retira quelques froncement de traits de son côté; son visage allait attraper des crampes à force de se crisper. « Tu peux. » Même si cela était évident, c’était bien mieux de le confirmer que de laisser le douter planer. « Tu as peur de l’influence que je pourrais avoir sur toi à cause de la manière dont tu as vite eu confiance en moi ? » - « J’ai peur d’avoir un instinct de merde, de le croire et de faire encore du mal autour de moi. » Qu’il corrigea. « Je suis un grand garçon, tu serais pas responsable de mes choix. Mais je veux les faire en sachant où je vais. » - « C’est parole contre parole, ce que je m’apprête à te dire, mais si tu as besoin de garantie à mon sujet, je peux au moins t’assurer que je ne suis pas une manipulatrice. Je suis peut-être un peu charmeuse, et encore, j’ai du travail à faire là-dessus. » - « Sois pas trop dure avec toi-même. Pas là dessus. » - « Mais je n’ai jamais planté de couteau dans le dos à qui que ce soit, et je ne compte pas commencer avec toi. Je n’abuserai pas de cette confiance que tu places en moi. » Le contact qu’elle forma avec lui, lui fit bien sur relever pour de bon son regard dans le sien, où il put voir toute la sincérité qu’elle faisait preuve. « Ok. » Parce-que c’était peut-être aussi simple. « OK. »
« La sécurité, ça me semble plutôt approprié pour toi, et l’avantage, c’est que ton background est parfait pour que tu brilles dans le domaine. » Il opina quelque peu du chef. « Ce sera plutôt classique, la plupart du temps, et ça se concentrera sur cet étage. Rien de plus que ce que tu as eu l’habitude de faire et qui, je le crains, finira très vite par t’ennuyer. C’est pour ça qu’il y a un petit twist. » Il fronça quelque peu les sourcils, sondant son regard, essuyant de comprendre où elle voulait en venir. « Je n’ai jamais eu de vrai garde du corps — je déteste cette étiquette, ça fait très mauvais film des années 80, mais en attendant qu’on potasse tous les deux sur un meilleur terme à donner à ta nouvelle future fonction, c’est ce que tu seras : mon garde du corps. » Reculant quelque peu son visage, tous les traits de ce dernier se détendirent et attrapèrent surtout une expression de surprise. Il s’attendait à une offre d’emploi, certes, mais pas à une de ce calibre; parce-que ce n’était pas rien, et cela prouvait un quelque-chose sur lequel ils discutaient depuis plusieurs poignées de minutes: la confiance. Evelyn mettait sa propre sécurité entre ses mains. Pas celles de personnes qu’il ne connaitrait pas, pas d’employés au hasard: la sienne. « Tu seras de tous mes déplacements, ici ou ailleurs ; de tous les galas, de toutes les réunions. Ça demandera beaucoup de disponibilités, est-ce que ça pourrait être un problème pour toi ? » Il resta quelques instants silencieux, à cligner des yeux, remettant toutes les pièces du puzzle en place. « Non. » Il s’éclaircit la gorge. « Non c’est pas un problème. » Ca pourrait en être un, en réalité, mais rien qu’il ne pourrait organiser et gérer de son côté. Puisque le seul soucis qu’il pourrait rencontrer, c’était l’aménagement de son emploi du temps pour son fils; mais de toute manière il n’avait pas la garde ce dernier et Anna n’était pas prête à lui laisser une partie de cette dernière. Alors, peut-être lui prouver qu’il était de nouveau bien sur pieds, qu’il était sérieux quand à sa situation et sa sobriété, passerait aussi vers ce job bien plus important que le dernier qu’il avait. « Beaucoup de disponibilités, mais surtout beaucoup de responsabilités. » Il appuya son regard sur Evelyn, pour s’assurer que c’était exactement ce qu’elle lui soulignait ici; étant donné qu’elle ne le contredisait pas, qu’elle ne niait pas ce qu’il avançait, il hocha la tête fermement. « Tu m’as dit que tu me faisais confiance mais je m’attendais pas à autant. » Son petit rire fut coincé, bien sur, tant il était en réalité reconnaissant de cette proposition et de sa confiance. « Ce sera pas un problème et ça m’intéresse, oui. » Et esquissant un petit sourire amusé, il pencha quelque peu sa tête sur le côté. « J’espère que les galas seront intéressants, parce-que les réunions je sais d’avance que c’est ennuyant. » Bien sur que c’était là une touche d’humour, mais c’était nécessaire: cette conversation avait déjà que de trop eu sa dose de sérieux. L’offre était sérieuse, mais il n’était pas nécessaire de faire une tête de six pieds de long en l’acceptant. Malone espérait que ce serait là le genre de détails dans ses décisions qui joueraient en sa faveur, pour la suite de son quotidien, quand il irait à l’assaut pour regagner sa présence légitimement auprès de son fils. Parce-qu’il gagnait en galons ici, et il le savait - et quoi de mieux que de le faire pour quelqu’un qui vous faisait confiance comme Evelyn le faisait présentement avec lui ?