Yoga pour se libérer l'esprit...ou pas

feat  @Axel Hartmann

Inspirer. Expirer.
Les yeux fermés, la jeune femme se trouve dans une position de yoga assez compliquée. Elle avait fait quelques recherches sur le net avant de s'y mettre. En voyant les positions débutants, celle-ci trouvait que c'était beaucoup trop simple et avait décidé de chercher des positions plus compliquées. Grossière erreur. Cela ne faisait que 10 minutes qu'elle venait de commencer, allongée sur une serviette, habillée en tenue de sport et elle était fatiguée. La jeune femme sentait ses muscles tirer pendant qu'elle restait immobile plusieurs minutes dans une position. Elle avait lu que la respiration était importante. Elle ferma les yeux et continua à respirer. Inspiration par le nez et expiration par la bouche, lentement. En observant la montre à son poignet, la jeune femme considéra que cela faisait assez longtemps qu'elle se trouvait dans cette position. Elle arrêta et fit une autre position, plus pour débutants cette fois. La posture de l'enfant. Posture au nom assez étrange. Puis elle passa à une autre posture. Celle du sphinx cette fois-ci. Ishtar ne savait pas du tout si les positions qu'elle faisait étaient bien réalisées. Après tout elle se trouvait seule sans personne pour la guider. Elle ne savait pas non plus si le yoga allait lui ramener quelque chose côté santé. Après tout, elle faisait du jogging ainsi que de la boxe de temps en temps. En parlant de la boxe, elle pense avoir un peu perdu. Cela faisait bien deux semaines qu'elle n'était pas passé à club de boxe, il faudrait qu'elle reprenne.

Une fois les quelques positions faites, Ishtar s'arrêta pour faire une pause et s'essuyer la figure avec une petite serviette puis boire un peu d'eau. Une fois suffisamment "présentable", elle prit son téléphone portable, ouvrit l'application instagram et posta une photo en story en taguant le lieu. En  commentaire, elle rajouta : "On s'essaye au yoga, pas facile". Une fois ceci fait, la jeune femme reprit les positions de yoga mais debout cette fois-ci. Alors qu'elle était en train de faire la position du "triangle", elle ne remarqua pas la personne qui arrivait derrière son dos.

Yoga pour se libérer l'esprit...ou pas

feat  @Ishtar Brown

C'était comme qui dirait mon jour off et j'avais décidé de le passer au-dehors, bien que j'aurais pu clairement jouer à League of Legends, en attendant que mon cousin rentre de sa journée de boulot. Mais force était de constater que j'avais sauté d'un écran à l'autre, en privilégiant celui de ma Switch pour une fois. C'était pas ma console portable préférée mais elle faisait son job. Surtout qu'il y avait un jeu que j'avais pas encore terminé et qu'aujourd'hui, ça serait parfait.
Ce jeu, c'était le sublime Resident Evil 4 où je me retrouvais à diriger Leon Kennedy avec un certain brio.

J'avais pas quitté mon regard sombre de l'écran, alors que j'évoluais parmi les rues de Brisbane sans faire gaffe aux passants. Mais en relevant toutefois ma tête, quand il s'agissait de regarder quand il fallait traverser et où, surtout. Imprégné dans l'ambiance anxiogène du jeu, -franchement qui aurait pas les pétoches en foutant une balle entre les deux yeux d'un zombie, hein ?!-, avec mon casque sur les oreilles en prime, j'avais alors échoué dans un parc environnant. Me foutant royalement du décor à proximité, tandis que je prenais place sur un banc, posant mon sac à dos sur ce dernier. D'où je ressortais une gourde remplie de café noir.
M'allumant une clope pour la peine. Parce que j'avais pas besoin de mes deux mains pour venir à bout des antagonistes du jeu. Tant que j'étais pas face à Salazar, ça allait.

Penché à demi sur le banc, je jetais même pas une œillade aux familles ou aux gosses qui tentaient vainement d'attirer mon attention pour prendre place à mes côtés. Moi, tout ce qui m'importait, c'était le jeu. Point barre.
Rejetant ma tête en arrière, je me rendais compte que je venais de terminer la dernière goutte de ma gourde de café et que j'avais besoin de ce fait, de me dégourdir un peu les jambes. Sans pour autant encore observer ce qui se trouvait à porté de mes rétines. J'en avais strictement rien à foutre, c'était bien connu.

Replaçant la lanière de mon sac à dos sombre sur une seule de mes épaules, j'avançais dans le parc. L'écran de la Switch ayant changé d'apparence, ainsi que la musique, ce qui signifiait que j'allais bel et bien me taper un boss. Ou du moins, ce qui s'en rapprochait le plus. Le fameux Salazar, là. Celui qui me permettrait d'accéder à la troisième zone. Les mâchoires serrées et mon regard noir rivé sur les mouvements de Leon, je vis pas ce qui se tramait face à moi. Tant et si bien, que je manquais de m'éclater au sol. Avec ma console.

... hein ?!
Je venais tout simplement de buter dans une nana qui faisait du yoga. Putain ! Le choc, il m'avait fait rater mon move. J'avais loupé ma chance d'accéder à la troisième zone, parce que mon pouce droit avait salement ripé pour diriger le héros. Résultat : j'avais foiré ! Et, j'étais à deux doigts de balancer tout. Au lieu de ça, j'allais engueuler la nana, là. C'était quoi son trip que de faire du yoga à la con, en plein milieu d'un parc à la con ? HEIN ?
Certes, j'avais pas regardé où j'allais et où je mettais les pieds mais ça, c'était pas un problème.

- Y'a pas des salles réservées pour ça ?! Que je sifflais entre mes dents, tout en fusillant la femme de mes iris sombres. À  deux doigts de racheter une Switch, oh.

Yoga pour se libérer l'esprit...ou pas

feat  @Axel Hartmann

Inspirer. Expirer.
Etirer ses membres. Ne pas aller trop vite. Prendre son temps.
Inspirer. Expirer.
POF.
La jeune femme sent quelque chose dans son dos. Quelque chose ou bien quelqu'un. Elle se remet bien, toujours debout. Puis elle se retourne. Devant elle un jeune homme plus jeune qu'elle. Une cicatrice sur son visage. L'égyptienne ne l'a jamais vu en ville. Peut être croisé par hasard, après tout il y avait pas mal d'habitant à Brisbane. On ne pouvait pas connaître tout le monde. Elle le regarde un peu de haut. Il est légèrement plus petit qu'elle. Des cheveux noirs. Un regard glacial. Tu te demandais bien pourquoi. Une remarque désobligeante. ça. Il parlait bien sûr du Yoga. L'inconnu ne savait pas que le yoga pouvait se pratiquer en plein air ? Apparemment non.

"Je ne vais pas m'empêcher de faire du sport à l'extérieur par ce beau temps. Pourquoi rester enfermer ?".

Tu lui réponds de la même façon qu'il t'as parlé. Tu sais bien qu'il doit bien ne pas être intéressé par ce que tu dis. Tu aurais très bien pu ne rien répondre. Il aurait très bien pu regarder devant lui. A moins qu'il ne soit en train de faire quelque chose en même temps que de marcher. Comme regarder une vidéo sur son téléphone portable ou jouer à un jeu sur le même support. Les jeunes et la technologie...Tu pourrais très bien lui faire la remarque mais tu t'en empêche. Tu entends alors une musique. Venant de son téléphone ? Tu jettes un regard vers la main de l'inconnu. Il tient dans sa main une console portable. Ce n'était pas un téléphone mais ça restait de l'électronique. Il ne pouvait pas jouer chez lui ou assit sur un banc ?

"Vous auriez très bien pu regarder devant vous au lieu d'avoir votre nez rivé sur votre console.

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feat  @Ishtar Brown

C'était le seul jour où j'avais décidé d'être en extérieur, -certes pour jouer à un jeu vidéo ; mais je voyais pas où se trouvait le souci-, et tout l'Univers dans sa grande mansuétude mettait tout en œuvre pour me casser les couilles. Littéralement. J'étais plus que furieux et il m'en fallait peu pour que je le devienne ordinairement. Mais là, c'était l'apothéose. Il avait pas fallu beaucoup pour que je démarre, là.

La faute à quoi ? Ou plutôt à qui ?
À une putain de nana exécrable au possible, -certes, c'était moi qui avais allumé les flammes d'une providentielle dispute mais passons-, qui faisait ses mouvements à la con de yoga pour aligner ses chakras ou qu'est-ce que j'en avais à foutre ? Moi, tout ce qui m'importait, c'était de pas avoir brisé la vitre de la Switch, parce que ça m'aurait bien emmerdé et j'aurais pas été des masses heureux, de devoir m'en racheter une. Au pire, elle aurait raqué. C'était elle, qui était en plein milieu du parc. Pas moi. Elle, qui commençait sérieusement à me faire monter le feu dans les veines.

La preuve en était cette inspiration fugace que je venais d'avoir et qui était le témoignage d'une tentative d'apaisement venant de ma part. Si ç'avait été un mec en face, ça ferait un bail que je l'aurais foutu à terre pour le rouer de coups. J'aurais pas attendu qu'il ouvre sa gueule pour le faire, en essayant tant bien que mal de s'excuser.
Au lieu de ça : une gonzesse. Qui malgré qu'elle soit un peu plus grande que moi, et hyper canon, -fallait être aveugle pour pas s'en faire la réflexion-, m'agaçait prodigieusement.
C'était peu dire.

- L'excuse bidon putain. T'as aussi un sol avec un tapis chez toi, non ? C'est du pareil au même. Tu fous du parfum senteur parcs et jardins, et tu fais pas chier. Le vouvoiement qu'elle avait instauré : aux chiottes. L'envie d'apaiser le truc : dans le néant le plus absolu.

Fronçant mes sourcils, parce que je sentais qu'elle lorgnait sur ma console, je la remettais par une gestuelle vive dans sa sacoche de protection. Que je fourrais dans mon sac à dos. Avant de toiser mon interlocutrice, à nouveau. Qui continuait sur sa lancée. Baaaah décidément ce jour off, je m'en souviendrais, hein. C'état la cata'.

- Ouais. Comme t'aurais pu rester chez toi. Là aussi, c'était pareil. Soit-disant, que ça apportait la quiétude le Yoga ? J'y croyais pas des masses. Sinon, ma vis-à-vis, elle serait pas aussi tendue. Mais de là, à accepter que c'était moi la source de tension, y'avait un gouffre que j'étais pas prêt de franchir.

Tout comme m'excuser en fait. C'était me reconnaître une responsabilité presque civile dans la collision et j'en avais pas envie. Y'avait l'égo qui primait aussi, dans ce cas là. Ouais et heureusement que c'était pas un gars, parce que la manière dont elle m'avait fixé ... j'avais pas apprécié. Loin de là, même.

Yoga pour se libérer l'esprit...ou pas

feat  @Axel Hartmann

Pourquoi est ce que le seul jour où tu souhaitais commencer le Yoga, cela ne se passait pas comme tu le souhaitais. Tu voulais être seule pour bien être concentrée dans ce que tu faisais. Mais non. Il fallait qu'une personne te fonce dessus. Tout simplement parce qu'elle regardait son téléphone ou tout autre objet électronique. Une switch plus particulièrement. Le jeune qui venait de te bousculer remettait la faute sur toi. Te disant que tu aurais très bien pu le faire chez toi. Il avait commencé en plus à te tutoyer. Vous n'aviez pas élevés les cochons ensemble. Tu levas les yeux au ciel à sa remarque. Cela ne servirait à rien de lui répondre. C'était qu'il partait rapidement au quart de tour. Peut être que le yoga lui ferait le plus grand bien pour qu'il se calme. Ou alors la boxe. Tu avais jeté un regard à sa console de jeu. Remarquant ton regard, le jeune homme la rangea rapidement dans sa sacoche. Il rangea celle-ci dans son sac à dos. Et bien voila. C'était ce qu'il devait faire depuis le début au lieu de marcher, ses yeux rivés sur sa console.

Tu aurais pu rester chez toi. C'est qu'il continuait en plus. Heureusement que les gens pouvaient sortir où ils le souhaitaient dans la ville. Qu'ils n'étaient pas dans un pays totalitaire. Cela ne lui plaisait pas parce qu'il était tombé sur toi. Tout comme il aurait très bien pu tomber sur une toute autre personne dans le parc. Qui aurait réagit différemment de toi voir pire. Et encore, tu étais gentille pour le moment. Ce n'était pas un petit jeune riche qui allait te dire quoi faire. Prenant ta gourde dans ton sac, tu bus une gorgée d'eau pour la refermer.

"Ah parce que ça ne plaît pas à "monsieur" de croiser des personnes sur son chemin. "Monsieur" préférerai avoir le parc pour lui tout seul.".

Yoga pour se libérer l'esprit...ou pas

feat  @Ishtar Brown

Comment ç'avait pu partir en vrille si facilement ? La réponse était somme toute assez simple : il suffisait d'allumer la mèche. Et moi, je démarrais généralement au quart de tour. C'était comme ça, que ç'avait toujours fonctionné. Même à l'internat. Surtout, à l'internat.
Parce que j'étais pas connu pour une maîtrise de soi parfaite, loin de là. J'étais enclin à chercher la bagarre et à la provoquer, même. Parfois, ça fonctionnait. Et là, j'étais content. Parfois, ça fonctionnait pas. Et là, j'étais putain de frustré.

Ici, j'étais plus à Londres et j'étais plus dans mon internat de gosses de nantis, -si tant est que j'aurais pu qualifier Miles comme étant un daron suppléant-, j'étais à Brisbane. Dans un parc à la con, interrompu dans mon niveau avec Leon Kennedy, par une putain de grognasse en tenue moulante qui éveillait ses conneries de chakras. Au moins, je savais comment s'appelait ces merdes, qui avaient le mérite de rendre 'heureux', ceux et celles qui pratiquaient cet art en extérieur au lieu de chez eux.
Et, il était là, le problème.

La nana, elle s'était pas privée de me foutre en rogne. Répondant à mes accusations, par un ton similaire au mien. Tout ça, parce que ouais, j'aimais quand ça s'envenime. Et que ça explose. Néanmoins, jamais ô grand jamais, je ne lèverais la main sur une fille. C'étaient les lâches, qui faisaient ça. Mais ici, j'avais juste une seule envie : lui prendre sa putain de gourde des mains et de la balancer au loin. Bien loin, là. Histoire, qu'en plus de la lui avoir volée, je faisais un home run en assommant un joggeur.
Là, j'aurais certes pas perdu mon temps, ni mon semblant de journée potentiellement gâchée.

Parce que j'aurais pu très bien rester chez moi (chez Loan certes), à jouer à la console (aux consoles) et pas sortir.
À croire que le karma, c'est comme la vie, une vraie pute.

- Ça me plait pas de croiser des personnes, tout court. SURTOUT, dans de telles conditions. Mon ton était sec, à des lieues de celui que j'employais dans la boutique, quand je servais la clientèle avec passion. Là, je voulais foutre le feu.

... littéralement. Pas sûr que mon interlocutrice soit partante pour ça, mais, j'en avais plus rien à foutre.

- Si Madame veut bien ranger son tapis, son arrogance et ses postures à la con, avant que je crâme tout, ça serait appréciable. Un sourire en coin, en feignant une révérence et un ton mielleux. Parce que c'était tout ce que je pouvais encore faire, avant que ça parte encore plus en couilles.

Enfin, ça, ça serait pas difficile. C'était même, une question de secondes, au vu de comment j'étais énervé et qu'elle, elle avait cette fâcheuse tendance à rajouter de son huile sur mon feu. Et ouais, j'aimais un peu trop ça, pour que ce soit sain, en vrai.

Yoga pour se libérer l'esprit...ou pas

feat  @Axel Hartmann

Tu pourrais très bien utiliser tes points contre le jeune homme. Après tout tu faisais de la boxe depuis déjà 2 années. Mais ça ne servirait à rien. Peut être à relâcher tes nerfs sur la personne qui te sortait de tes gongs mais c'était tout. Tu risquais d'avoir des problèmes. Et puis tu trouvais que en venir au poings était un point faible. Cela signifiait que la personne n'arrivait pas à prendre sur elle. Tu ne te laissais pas faire mais en utilisant la parole. Pas tes poings. La violence ne résous rien. Une voix sèche de la part du jeune homme. Cela ne lui plaisait pas de voir des personnes. Plus précisément dans ses conditions. Il n'avait qu'à rester chez lui. Cela ne servait à rien de lui en parler. Il risquerai d'être encore plus énervé.

- Si Madame veut bien ranger son tapis, son arrogance et ses postures à la con, avant que je crâme tout, ça serait appréciable.

Avant qu'il ne crame tout. Une expression bien entendu. Du moins tu l'espérai. Il avait sûrement un briquet dans une de ses poches. Tu trouvais que lui parler n'avançai à rien. Il faisait simplement qu'il se calme. En ne te voyant plus. Ou alors en rentrant chez lui tout simplement. Vu qu'il ne souhaitait voir personne. Tu te demandais dans quel secteur il travaillait. S'il était dans le social tu plaignais les personnes avec qui il travaillait. Tu haussas les épaules puis secoua la tête. Sans lui répondre, tu t'abaissas et commenças à ranger ton tapis noir. Une fois ceci fait, tu bus une gorgée d'eau et la rangea dans ton sac de sport. Voila. Monsieur allait être content. Après tout tu venais de faire ce qu'il venait de dire. Mais tu ne lui répondait pas. Tu ne lui jetas même pas un regard.

Yoga pour se libérer l'esprit...ou pas

feat  @Ishtar Brown

Putain. Putain. Putain. C'était le genre de journée où je me disais que j'aurais mieux fait de me casser une jambe ou de tomber dans le coma, plutôt que de tenter (bêtement) de sociabiliser. Même si, en l'occurrence, c'était pas vraiment ce que j'avais fait, jusqu'à présent. Parce que-, ce que j'avais fait, -et c'était bien là où j'excellais-, c'était de rendre dingue une nana avec son yoga et la con et son putain de répondant.
Parce qu'évidemment, qu'elle s'était pas laissée faire. Ç'aurait été trop beau.

Alors, j'avais insisté. Mais, j'avais pas cogné. Parce que jamais ô grand jamais, il me viendrait à l'idée de frapper une fille. Par contre, si elle avait été accompagnée d'un gars, armoire à glace ou pas, je me serais pas privé pour le cogner. Quitte à ce qu'il m'en retourne une, -jamais méritée ; entendons-nous bien-, par la suite.
Mais là, elle était seule. Accompagnée de son tapis de merde et de sa gourde à la con. Avec une attitude à chier. Le combo, certes ultime, pour que je puisse exploser.

... c'était fou, comme s'il y avait un terrain propice. À chaque fois.
Je m'étais agréablement senti de la menacer, en voulant tout crâmer. Et ma foi, c'était pas vraiment une image en soi. J'avais un briquet et son tapis était sûrement inflammable, hein. Y'avait qu'à voir la texture du truc. Et moi, je ne demandais juste qu'à valider mon hypothèse, si elle se barrait pas dans les secondes qui suivaient notre putain d'échange.

Mon sourire de petit con et en coin donc, il ne me quittait pas. Tandis que je la voyais remballer ses affaires pour se tirer vite fait. Sa sortie non moins élégante, je la saluais d'un florilège de doigts d'honneur bien sentis. C'était tout ce qu'elle méritait, hein.
Elle les voyait pas, certes- mais elle devait sensiblement s'en rendre compte.

Ça, j'en étais certain. Parce que j'avais hâte de raconter cette rencontre plus que merdique avec ma partenaire sur League of Legends. Je serais au moins assuré de ricaner de cette situation qui m'était tombé dessus et dont, honnêtement, je me serais bien passé.
(techniquement c'était moi - mais je reconnaissais pas mes torts. DONC.)