(raelyn & chad #3) you're still the oxygen i breathe
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
J’ai payé le plus beau et onéreux des cercueils. J’ai demandé qu’on lui enfile le costume le plus cher que je lui ai jamais offert, sans pour autant en choisir un rattaché à des souvenirs que je ne voulais voir ternis sous aucun prétexte. J’ai fait tailler sa barbe et ses cheveux, pas trop courts, j’aimais passer mes doigts dedans, mais assez pour faire disparaître les traces de ces derniers mois de prison. J’ai géré sa mère avec fermeté et sans lui laisser voix au chapitre, désireuse de contrôler chaque point des détails des funérailles de cet homme que j’ai tant aimé. Foutaises, que j’aime encore de toute mon âme. J’ai fait tout ça, et pourtant cela ne me ramènera pas Amos. Cela ne soulage pas mon cœur, pas plus que mes épaules, de toutes les indésirables émotions que je ressens depuis que j’ai reçu ce coup de téléphone en pleine nuit.
Cela ne change rien.
La famille Taylor a été élevée dans la religion protestante. Amos ne croyait pas en dieu, il m’a confié que ce fut là la première source de conflits entre lui et sa mère. Toutefois, il a reçu une éducation religieuse et, pour la première fois, j’espère qu’il avait tort, j’espère que j’ai tort, de ne pas croire. J’espère que nous ne sommes pas destinés à ne devenir que des tas de cendre ou de poussières d’os mais qu’il existe un après, un après où je le retrouverai, que ce soit dans cinq, dix, vingt ou trente ans. Je ne crois pas, mais j’ai besoin de croire que nous nous reverrons. Qu’il existe un endroit où nous serons tous les deux, et que nous y serons pour l’éternité, comme nous nous l’étions promis. Après tout, je suis faite pour ses mains.
Micah n’est pas avec nous au cimetière. Je l’y amènerai, mais nous serons seules et nous dirons au revoir à son père juste elle et moi. Ma fille est trop jeune pour comprendre la mort, trop jeune pour voir le cercueil ouvert de son père juste avant qu’il ne soit refermé et soit descendu en terre et, dans un réflexe maternel – j’en ai peu ces derniers temps, je ne suis pas bonne pour elle et cela me détruit progressivement de l’intérieur – j’ai affronté Margaret sur ce sujet-là, j’ai préservé mon bébé de cette dernière image de ce père qu’elle aimait tant.
Je m’approche pour un dernier au revoir. Mes talons noirs rendent la progression dans l’herbe fraîche difficile, il était hors de question de porter autre chose, pour lui. Pour les autres, pour sa famille, je tiens une rose pourpre dans la main. Il n’en aurait eu que faire. Pour lui et pour moi, mon autre poing, clos, referme son alliance. Tout ceux qui voulaient le faire lui on fait ses adieux. C’est à moi tour : je serai la dernière, puisque c’est ainsi que les choses se passent.
Amos est beau dans son costume et mon cœur est gelé dans ma poitrine. Dernière moi, j’entends Margaret Taylor geindre comme un mouton qu’on égorge. Ma mâchoire se serre, je brûle de colère de l’entendre se donner en spectacle quand moi, moi qui l’aimais au-delà de ce qui est descriptible, moi qui aurais été prête à donner ma vie pour lui, moi qu’il avait choisie, pour toujours, je me bats pour composer masque de froideur et de force. Les deux vont forcément de pair à mes yeux : je n’ai jamais respecté la faiblesse et les effusions de sentiments. Et je dois être forte, pour lui et pour Micah, et pour tout ce qui dépend à présent de moi et de moi seule pour rester debout. Alors je serre la mâchoire jusqu’à ressentir de la douleur, douleur que j’accueille comme une vieille amie, notant avec satisfaction qu’elle me permet l’espace d’un instant, un bref instant, de ne rien ressentir d’autre.
Du bout des doigts, j’attrape sa main pour replacer son alliance à son annulaire. En prison, il avait dû abandonner ses effets personnels. Mais celui-là, je veux qu’il l’ait avec lui là où il se rend. Une unique larme roule sur ma joue, et je me mords la joue jusqu’à goûter le sang en réponse, en réplique. Je pose à nouveau doucement sa main sur son corps sans vie. Je prends une profonde inspiration et, luttant de toutes mes forces pour ne pas m’effondrer ou sauter à l’intérieur du cercueil pour le serrer contre moi et ne plus jamais laisser personne me l’arracher, je me penche sur lui pour l’embrasser une dernière fois. Je dépose un baiser sur sa mâchoire, sur ses yeux, sur le bout de son nez et un dernier sur ses lèvres. Ma gorge se serre au point que j’en ai du mal à respirer mais, alors que je me redresse et que je recule, je lutte encore plus pour que mes yeux se s’emplissent pas de larmes.
Le cercueil est refermé. Descendu en terre. Dans mon dos, les Taylor se pressent les uns contre les autres, se tiennent par les épaules, se prennent dans les bras et pleurer sur les épaules des uns et des autres. J’ai volontairement gardé mes distances. Tandis que l’on enterre mon mari, je reste droite, les mains jointes et serrées, le menton droit alors que quelques larmes ruissèlent sur mes joues. Seule.
Quand il ne reste plus personne, plus aucun officiant, juste moi, toujours droite comme un i, tragiquement fière, et les Taylor dans mon dos, je pivote ma tête dans leur direction, et je m’adresse au premier dont je capte le regard. Chad. « Ramenez là chez elle. Ailleurs - » Je me fous d’où, je veux simplement que Margaret et ses gémissements qui prennent toute la place, la mienne, disparaissent. « Faites la partir. » Je me moque qu’il soit son fils. Il était mon tout.
:
Dernière édition par Raelyn Blackwell le Dim 20 Oct 2024 - 18:34, édité 4 fois
Charlie Beauregard
le chaos organisé
ÂGE : 37 ans (08/04/87) SURNOM : Charlie est déjà un surnom mais si vous voulez l'énerver il suffit de l'appeler Charles STATUT : depuis que le destin l'a mis sur sa route, il n'arrête plus de penser à Jayden MÉTIER : ancien journaliste sportif, propriétaire de la salle de sport inclusive EveryBody et défenseur des droits LGBTQ+ LOGEMENT : une maison au #32 latimer road (logan city) POSTS : 3582 POINTS : 500
TW IN RP : homophobie, divorce, décès et deuil d'un proche GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : heureusement qu'il ne boit pas souvent, parce que Charlie tient vraiment pas l'alcoolDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : dodgerblue RPs EN COURS :
(7/5)
CHAYDEN - Thinking it can change the beat of my heart when he touches me and counteract the chemistry and undo the destiny
Raelyn Blackwell et Russell Sutton sont ému.e.s par ce message
you're still the oxygen i breathe @Raelyn Blackwell & Chad Taylor ☆ crédit/atlantisview
tw enterrement, deuil
J'ai perdu deux hommes en peu de temps. J'ai perdu deux hommes et mon cœur est en miettes, tandis que je le regarde, impuissant, songeant à ce que cela va me coûter de le ramasser et le reconstruire à l'identique. Casey est parti suite à mes mensonges. J'aurais fait la même chose à sa place, sans me retourner. Il s'était déjà bien suffisamment retourné toute sa vie, alors que la saboteur en moi attendait le moment le moins opportun pour lui faire regretter de m'avoir pardonné un inestimable nombre de fois.
J'étais à Sydney lorsque j'ai appris la mort d'Amos. Je n'y ai pas cru tout de suite, muet au téléphone comme si mon âme s'était échappée de mon corps pour le rejoindre, juste un instant, et lui dire toutes les choses que je n'avais jamais osé lui dire. Lorsque j'ai raccroché, je me suis effondré contre le mur, mais j'étais incapable de verser la moindre larme. Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ?
Raelyn s'est occupée de tous les préparatifs, et la connaissant je n'ai pas voulu interférer. Je suis immédiatement rentré à Kilcoy, où j'avais l'impression d'avoir tout retrouvé comme je l'avais laissé 20 ans plus tôt. Ma passion, mes ambitions, mon mépris pour la vie à la ferme, tout ça s'est envolé lorsque je n'ai eu d'autre choix que d'ouvrir les yeux sur le fiasco que représentait ma vie. J'étais de retour à la case départ, amputé d'un frère avec qui j'avais renoué un semblant de relation, mais que j'avais la sensation de ne toujours pas connaître. Tout ce temps perdu à pourchasser des rêves brisés alors que lui était bien là, prêt à composer avec tous mes défauts. Et je lui avais tourné le dos.
Tempérer ma mère est une tâche épuisante, à tel point que je n'ai plus aucune énergie pour être triste le soir. Je suis en colère, furieux d'être ici avec Liam et Abe et qu'Amos nous ait abandonnés. Abe ne pleure pas, mon père non plus. Maggie pleure bien assez pour nous tous. La veille de l'enterrement, nous avons passé une partie de la nuit sur le porche avec mes frères, à observer les étoiles et refaire l'histoire de notre enfance. Je n'avais pas un souvenir aussi détaillé d'Amos, qui avait quitté la ferme avant même que je débute ma puberté, mais j'adorais écouter mes frères parler de lui exactement comme s'il nous avait quittés. Je crois que c'est à ce moment précis que j'ai pris conscience de cette réalité. Il nous a quittés.
Une fois parvenus devant le cercueil, la réalité me frappe encore une fois. J'ai retenu mes sanglots, mais entendre ceux de ma mère rend la tâche difficile. C'est à chaque fois comme un coup de poignard dans mon cœur meutri. J'ai attendu mon tour pour m'accroupir auprès de mon frère. Je me suis toujours senti plus libre le dos tourné à ma famille après tout. Et là je n'ai pas su retenir mes larmes. J'ai lutté pour ne pas pleurer trop bruyamment comme la mauviette qu'on m'avait considérée toute ma vie. A voix basse, je me suis excusé de tout ce que je n'avais pas été capable de faire pour Amos. L'écouter, le soutenir, le comprendre, et surtout pour avoir abandonné Sofia alors qu'il avait confiance en moi. Cette culpabilité, je serai forcé de vivre avec jusqu'à ma propre mort désormais.
J'ai attendu que mes larmes sèchent avant de céder ma place. Mes yeux bouffis ne mentent pas, mais tout le monde s'en fiche, absorbé par son propre chagrin. Lorsque c'est au tour de Raelyn, je détourne le regard par respect. Ma mère veut nous rassembler une dernière fois, nous enlacer pour ne plus jamais nous lâcher comme elle s'en veut à tort d'avoir lâché Amos. Je crois au contraire qu'elle l'a étouffé, comme nous tous, et que c'est pour cette raison qu'il la tenait à l'écart. Mais je ne dis rien, parce que ça lui ferait du mal d'entendre la vérité.
La vision de Rae, seule face au cercueil qu'on referme, me brise à nouveau le cœur. Ce n'est pas ainsi que j'envisage sa place dans la famille, même sans Amos pour faire le lien entre nous. Elle est furieuse, et ne prend pas les gants que nous enfilons tous pour ménager ma mère. Je ne lui en veux pas car je sais d'où provient véritablement sa colère, et ce n'est pas tant le caractère inconsolable de ma mère que sa propre impuissance face au deuil. J'intime à mes frères d'emmener ma mère plus loin, rejoindre Sarah que nous avons tous été incapables de tenir à l'écart de la cérémonie. Sans Amos, elle n'avait plus rien pour se relier à Sofia.
Je ne sais pas quoi dire à Raelyn qui ne lui donnerait pas envie de me griffer le visage. Il n'y a rien à dire, rien qui puisse étancher sa peine ou la comparer à la nôtre. Mais je n'ai pas envie qu'elle se croit exclue de la famille. Je n'ai pas envie d'être privé de voir Micah grandir comme on m'a privé de Sofia. « La dernière fois qu'on s'est tous réunis dans ce contexte, c'était pour les funérailles de Sofia. » Amos prononçait-il même ce prénom en la présence de Rae ? Savait-elle à quel point il avait peur de répéter les mêmes erreurs avec leur fille ? « Amos était dévasté, et moi je m'en voulais de n'avoir rien pu faire, comme si j'aurais pu changer quelque chose à l'histoire. Il pensait que c'était la fin. La fin pour lui, la fin pour nous. » Je regarde au loin, comme si cette histoire je la racontais pour moi. Pour me rassurer de savoir que mon frère était aimé jusqu'à la fin. La véritable fin. « Il avait pas tort, les choses ont jamais été les mêmes après ça. » Après ça, il s'est éloigné de nous. Il s'est renfermé dans ses addictions, dans les recoins les plus sombres de sa personnalité. Ceux qu'il n'avait jamais partagés avec moi. « Puis il t'a rencontré. Je crois... non j'en suis sûr, que c'était une renaissance pour lui. Il s'est retrouvé, et moi j'ai retrouvé mon frère. » Rae sait sans doute déjà tout ça. Mais j'ai la conviction qu'elle a besoin de se le rappeler. De se rappeler qu'elle a été le phare de mon frère dans la période la plus noire de sa vie. Que sans elle, il se serait égaré. « Tu l'as sauvé Rae. Il aurait été mort depuis longtemps sans toi. Alors merci. Merci d'avoir aimé mon frère comme personne ne l'a jamais aimé. »
I'm done hating myself for feeling
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« La dernière fois qu'on s'est tous réunis dans ce contexte, c'était pour les funérailles de Sofia. » Dans mon dos, j’entends la voix de Chad. L’espace d’un instant, il me semble surprenant qu’il soit celui qui ait fait un pas en avant, celui qui ait eu le courage de m’affronter. Je ne l’ai côtoyé qu’à de rares occasions - il n’est pas le frère qui se rend le plus souvent au ranch et moi-même n’y ai fichu les pieds que lorsque j’y étais obligée, ou lorsque je m’y obligeais par amour pour l'aîné des Taylor - mais il ne m’a jamais paru comme étant le plus audacieux ou tête brûlée quatres frères. Et je crois qu’il faut être toutes ces choses pour m’approcher en cet instant, alors que j’ai les nerfs à vif, le cœur en vrac et que Maggie Taylor n’arrange rien à ma tempête intérieure de sentiments. Et où va-t-il exactement, en me parlant de Sofia ? Certes, il ignore à quel point la première fille d’Amos a pu être une source de discorde entre nous - pas de par sa simple existence, mais parce que j’ai souvent cru qu’il ne parvenait pas à détacher Micah de son fantôme et avant celà parce son prénom était synonyme de la trahison que j’ai ressentie lorsqu’il m’a tout avoué à propos du Club - mais la prudence n’aurait-elle pas dû lui souffler de s’abstenir de s’engager sur une voie potentiellement dangereuse ? Douloureuse, même ? Ce prénom, je crois que je ne veux plus jamais l’entendre de ma vie. « Amos était dévasté, et moi je m'en voulais de n'avoir rien pu faire, comme si j'aurais pu changer quelque chose à l'histoire. Il pensait que c'était la fin. La fin pour lui, la fin pour nous. » - « Est-ce que tu penses réellement que j’ai envie de parler d’elle ? » Mon ton est sec, cassant, mais mes yeux trahissent que je suis bien plus brisée qu’en colère. Ils fixent la terre fraîchement retournée, ce petit bout de terre sous lequel Amos a à présent disparu. La pierre tombale ne sera posée que dans le cours de la semaine alors, pour l’instant, ce n’est que ça, la sépulture de mon âme-sœur, et je trouve cette idée autant ridicule qu’elle m’arrache le cœur. Mort, il était là. Son corps était là, je pouvais le toucher, l’embrasser et caresser ses joues une dernière fois. Maintenant, nous sommes séparés par plus d’un mètre de terre et jamais plus je ne verrai son visage autrement que sur les rares photographies où il apparaît : c’est lui qui aimait tout capturer. Moi, je ne le faisais qu’à de rares occasions, et je le regrette à présent.
« Il avait pas tort, les choses ont jamais été les mêmes après ça. » Je n’ai toujours pas un regard pour lui, je n’arrive pas à détacher mes yeux de cette fichue parcelle de terre sous laquelle Amos a été enterré, où je le serai certainement un jour à ses côtés. Y penser est bien la seule chose qui me réconforte un tant soi peu aujourd’hui. « Puis il t'a rencontré. Je crois... non j'en suis sûr, que c'était une renaissance pour lui. Il s'est retrouvé, et moi j'ai retrouvé mon frère. » Mes dents serrent un peu plus la peau molle de l’intérieur de ma joue, un goût métallique emplit ma bouche, mais la douleur n’est pas suffisante pour m’aider à retenir une larme, puis une autre que je laisse s’échapper avec dignité, sans lever mes doigts pour les effacer de ma joue puisque ce serait reconnaître leur existence. « Tu l'as sauvé Rae. Il aurait été mort depuis longtemps sans toi. Alors merci. Merci d'avoir aimé mon frère comme personne ne l'a jamais aimé. » Je sais aurait été la réponse la plus honnête que j’aurais pu lui accorder. Je le sais puisque j’entends encore la voix d’Amos me glisser des déclarations similaires à l’oreille, entre deux je t’aime. Combien de temps encore parviendrai-je à me souvenir du son de sa voix ? Je ne veux pas l’oublier. Je ne veux oublier aucun trait de son visage, pas plus que je ne veux ne plus me souvenir de l’odeur de sa peau. Deux autres larmes roulent à nouveau sur mes joues. « Elle n’avait rien à faire ici. » Sarah. Pensent-ils tous que je ne l’ai pas vue ? J’ai manqué de la combativité dont j’aurais eu besoin pour l’attraper par les cheveux et la traîner hors du cimetière, mais cela ne signifie pas pour autant que je n’ai pas estimé que sa présence était une insulte, une façon de cracher sur sa mémoire. « Elle l’a traîné au tribunal. Elle l’y a dépeint comme un ivrogne et comme un mauvais père et a tenté de tout lui prendre. » Elle s’en est prise à moi, souvent, mais je n’en ai cure. L’outrage envers ma personne n’a pas d’importance dans le point que j’essaie de lui faire entendre. « Elle a essayé de le faire douter de moi, de me faire douter de lui quand ça n’a pas fonctionné. » Sarah n’était qu’une pauvre folle pétrie de jalousie et d’amertume. « Il n’avait plus la moindre trace d’affection pour elle dans son cœur. » Et je ne le dis pas parce que j’ai conservé la moindre trace de jalousie à mon tour. Je le dis parce que je le sais. Je le dis parce que c’était la vérité. « Elle n’avait pas le droit d’être là. Je me moque que ce soit une insulte envers moi, c’était une insulte envers lui. » Et celà, je ne le pardonnerai pas. « Je l’aime comme personne ne l’a jamais aimé. » Et certainement pas elle. Et certainement pas au passé.