ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
war of hearts 2 mai 2024, début d'après-midi ~ bayside, chez Izan crédit gifs(gingeredits) + @Izan Da Silva
La vision des lèvres de son mari contre la bouche d'une autre femme tournait en boucle, brisant le cœur d'Helen en mille morceaux à chaque fois que son esprit remettait sur play ce film dans sa tête. Leurs mains liées, leurs corps bien trop proches l'un de l'autre pour que le contact ne soit qu'innocent. Leurs regards qui s'accrochaient et ne se détachaient plus au moment où leurs bouches se séparèrent. Cette complicité physique, cette tension sexuelle entre son époux et sa collègue... Alors que le chirurgienne avait rassemblé tout son courage pour arranger les choses entre Sam et elle, vivement motivée par le débordement d'amour qu'elle avait eu sous les yeux en la présence d'Izan et Asher, la brune s'était prise la plus violente des claques en pleine figure. Et elle se retrouvait aujourd'hui complètement anéantie. Tout son monde terminait de s'écrouler, après des années à tout remettre en question. Son mariage partait en fumée à cause d'une blonde... ou peut-être était-ce à cause d'elle et que cette blonde n'était que la conséquence de ses actes auprès de Sam et des promesses qu'ils s'étaient faites en se passant l'anneau au doigt. Pour autant, la tromperie de son époux ne justifiait rien. Peu importe que leur couple batte de l'aile depuis des années, elle n'excusait pas ses agissements. Profondément blessée face à cette scène entre Sam et sa collègue professeure, la brune n'avait même pas réussi à leur faire une scène. Muette, déçue, meurtrie, elle s'était éclipsée, aussi vite qu'elle n'était arrivée devant l'établissement scolaire où Sam travaillait. Sous le choc, la chirurgienne avait repris le volant, souhaitant disparaître le plus loin possible. Au bout de plusieurs kilomètres, elle s'était mise à réaliser de plus en plus la situation, faisant naître les larmes dans ses yeux. Voyant bien trop trouble pour continuer à conduire sans danger, Helen s'était résolue à l'idée de se garer sur le bas côté de la route pour laisser couler toute sa tristesse, sa déception, sa colère. Il ne lui avait fallu que quelques minutes pour s'emparer de son téléphone pour envoyer un SMS à Izan. Bien qu'ils s'étaient vus plus tôt dans la journée pour qu'elle puisse enfin rencontrer son petit-ami Asher, Helen n'avait besoin que d'une chose : qu'il panse son cœur et fasse taire la douleur. Elle avait besoin qu'il l'écoute, qu'il la console, qu'il la rassure. Malheureusement, son ami partait pour Sydney le lendemain, et il ne rentrait que le jour suivant. Il lui était hors de question de rentrer au domicile conjugale, la chirurgienne se rendit alors à l'hôpital pour s'isoler dans une des chambres de garde, où elle s'enferma à double tour. Elle resta allongée dans un des lits, à pleurer, pleurer, et encore pleurer l'erreur de son conjoint. Si bien que, lorsque le surlendemain arriva, Helen se réveilla d'une très courte nuit avec une mine atroce. Cette dernière portait les mêmes vêtements que lorsqu'ils s'étaient vus la dernière fois, mais cela lui passait complètement au-dessus. Au moment où la chirurgienne sonna à l'appartement du pianiste, elle ne pensait qu'à l'instant où elle pourrait se confier à son meilleur ami, dans une atmosphère sécurisante et véritablement aimante. Car jamais, au grand jamais, Izan ne pourrait la trahir comme venait de le faire Sam.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Au moment où il passe la porte de son propre appartement, tout lui semble familier et étranger à la fois, trop plein et trop vide en même temps. Leurs corps se sont séparés, oui, mais qu’en est-il des coeurs qui se sont aimés, des âmes qui se sont accrochées l’une à l’autre et des esprits qui ont tant vagabondé ensemble en tissant des projets qui, désormais, n’ont plus aucune chance de se réaliser ? Parfois, le deuil n’est pas bruyant, il n’exige pas que l’on renverse des meubles ni que l’on s’époumone de colère. Parfois, le deuil est une guerre secrète, intime, silencieuse, trop douloureuse pour être partagée, qui doit seulement être menée dans l’intimité des pensées et des sentiments que l’on tente d’étouffer. Il s’étouffe lui-même, Izan, il sentirait presque, dans sa gorge, la boule d’angoisse, de chagrin et de colère qui s’est formée et qui tend à bloquer sa respiration ; que faire, alors, sinon lancer l’assaut contre l’ennemi qui n’est plus là ? S’il pouvait convoquer un huissier afin de faire constater le décès de leur histoire d’amour, il le ferait : ce serait plié en quelques signatures et il lui suffirait de ranger le contrat dans un placard, bien à l’abri de ses yeux et de son coeur mais, il n’a pas le choix des armes, Izan, et il n’est pas sûr d’être taillé pour le combat qui s’annonce, ni pour affronter le flot de mots incessants qui se bousculent dans sa tête, illustrant des sessions délirantes que son esprit détraqué se plaît à lui soumettre pour le torturer. Asher lui a assuré qu’il ne s’était jamais rien passé entre eux, certes, mais maintenant que toutes ses certitudes le concernant se sont écroulées, réduites en poussière par les révélations à peine formulées, qu’est-ce qui lui prouve que c’est la vérité ? À cette pensée — qui est sûrement la pire de toutes, il se recroqueville sous la couette en fermant les yeux, sans espoir de dormir. La boule qui s’est formée dans sa gorge s’est démultipliée et sa jumelle s’est logée dans son ventre, monstre de douleur et de cruauté qui est semblable à l’hydre qui possède plusieurs têtes : il a mal dans tout le corps, de l’essence même de ses os jusqu’aux mains dont il a désespérément besoin, même si sans sa peau à caresser, elles lui s semblent bien inutiles désormais. « Lorsque je t’ai rencontré, j’avais des sentiments pour mon meilleur ami… Et lorsqu’on a commencé à sortir ensemble, je pensais encore à lui. » qui tourne en boucle dans sa tête comme du sel jeté sur des plaies béantes, alors qu’il devrait en avoir l’habitude, Izan. Ses parents n’ont eu de cesse de lui marteler, depuis qu’il est gamin, qu’il n’est pas facile à supporter, et il se dit à présent que c’était peut-être une façon détournée de dire difficile à aimer. Il ne se dérobe pas, il le sait : il a été insolent, décourageant, défiant et parfois mauvais avec eux. Ils ont été usés et résignés par son tempérament, et cette réflexion ne lui inspire rien de plus que ce qu’il n’a déjà, il ne s’étonne donc pas des assauts du monstre interne qui vient rire de ses malheurs. Mais celle qui vient de sonner à la porte de son appartement, elle, ne lui a jamais donné la sensation d’être le second, et encore moins le remplaçant d’un autre. Elle ne lui a jamais dit qu’il était insupportable, et elle n’a jamais témoigné la moindre difficulté à lui accorder son affection : dans la tempête infiniment douloureuse qui broie chaque fibre de son corps, il a l’impression que sa catastrophe sentimentale subit une première accalmie. Repoussant la couette d’un geste rapide, en se rappelant que son amie devait lui rendre visite - dans la tourmente et le choc, il avait oublié, Izan s’empresse de rejoindre l’entrée pour lui ouvrir et, constatant sans défaut sa mine affreuse, fait mourir les premières syllabes de son élocution visant à relater sa rupture puisque, il n’est pas égoïste au point d’ignorer son teint blême, ses yeux rougis, ses vêtements similaires à leur précédente rencontre ’’Qu’est-ce qui se passe ?’’ qu’il demande avec une voix enrouée d’inquiétude, en ouvrant davantage la porte pour qu’elle puisse, comme lui, se cacher entre ces murs.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
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☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
war of hearts 2 mai 2024, début d'après-midi ~ bayside, chez Izan crédit gifs(gingeredits) + @Izan Da Silva
Le trajet jusqu'à l'appartement d'Izan lui sembla très long, alors qu'il ne dura en réalité que quelques minutes. Ce dernier faisait naître en elle un ultime espoir quant au fait qu'il arriverait à l'apaiser, car depuis deux jours rien ne remplissait cet objectif. Recroquevillée sur son lit à l'hôpital, Helen n'avait pas retenu ses larmes, en espérant que de se vider de cette eau la viderait aussi de son mal-être, mais elle eut tort. Peut-être un peu masochiste sur les bords, la chirurgienne s'était retrouvée dans l'album photo de son smartphone pour observer des photos d'elle et Sam, dans l'espoir d'avoir des réponses à ses questions : pourquoi ? depuis quand ? l'aimait-elle ou était-ce qu'une histoire de fesses ? est-ce que d'autres personnes étaient au courant de cette liaison ? En scrutant les traits de son époux, elle n'aperçut que cet homme gentil et aimant, qu'elle connaissait depuis sept ans. Et pourtant, il menait un double-jeu à la perfection car, malgré leurs problèmes de couple, elle n'avait suspecté un seul instant qu'il puisse un jour la tromper. Et dès que la brune se le répétait, son cœur recommençait à se briser. Elle aurait pourtant cru cela impossible, son palpitant piétiné déjà une fois, comment pouvait-il souffrir davantage dès qu'elle se remémorait l'intensité de ce baiser avec cette blonde ? Pour pouvoir espérer s'en remettre, son organe -et sa tête d'ailleurs, lui hurlait de voir Izan au plus vite. Après toutes ces années, il était et resterait finalement la personne en qui elle avait le plus confiance. Izan ne la jugerai pas, il l'écouterai et la consolerait comme il savait si bien le faire. Les bras ramenés vers sa poitrine en croix, Helen attendit ce qui lui semblait être encore des heures, pourtant Izan lui ouvrit finalement la porte en moins d'une minute d'attente. La chirurgienne n'osait imaginer à quoi elle ressemblait, après deux jours à se morfondre dans les draps qui n'étaient pas les siens. Son stock de larmes épuisé, elle eut néanmoins la surprise de constater qu'elle s'était gardée une réserve puisque ses yeux larmoyèrent à la vue de cette homme qu'elle avait un jour aimé, et qui ne l'avait un seul instant déçu. Qu’est-ce qui se passe ? Probablement déjà alarmé par ses SMS deux jours plus tôt, et en constatant la sale mine qui lui servait de tête à l'instant, son meilleur ami était tout à fait en droit de lui demander ce qu'il se passait dans sa vie pour qu'elle soit devenue une loque en si peu de temps. Sauf que ses lèvres n'étaient pas prêtes à laisser s'échapper cet aveu, qu'elle ferait pour la première fois. Le prononcer à voix-haute le rendrait forcément plus réel encore, et elle ne se sentit pas en mesure de le faire dès maintenant. A la place, alors qu'Izan lui laissait suffisamment de place pour qu'elle puisse rentrer dans son appartement, Helen se jeta presque littéralement dans ses bras, sans lui en demander l'autorisation. La jeune femme savait que son approbation, Izan lui donnait sans hésitation. Elle lui offrit une étreinte désemparée, ses doigts s'accrochant à son tee-shirt tout contre ses reins et son nez s'enfouissant contre son torse. Elle le serrait, d'une maigre force d'avoir passé ces dernières heures à pleurer sans s'arrêter, et elle n'avait besoin que d'une chose : qu'il la serre en retour, comme pour lui faire la promesse silencieuse qu'il était là pour la maintenir debout dans un tournant brutal de sa vie. Lorsqu'Helen sentit ses muscles se contracter autour de son corps, un sentiment de bien-être tenta vainement de balayer les mauvaises ondes qui l'habitaient, alors elle se remit à pleurer, plus doucement maintenant. Les sanglots demandaient trop de larmes qu'elle n'avait plus. Elle n'avait toujours pas répondu à sa question, mais Izan se doutait probablement que rien n'allait plus. Elle respirait le malheur, la tristesse, la déception. La colère se tapissait pour le moment dans un coin, car la présence de son meilleur ami avait ce pouvoir là. A ses côtés, la chirurgienne retrouvait un peu de soleil et de chaleur qui suffisait à ne pas la faire complètement tomber. Au bout de plusieurs minutes indispensables à sa survie contre son odeur rassurante, la brune se sentit enfin le courage de confesser la raison de son mal-être, sans pourtant desserrer les doigts de son tee-shirt. Elle parla tout contre son corps, sans oser néanmoins lever ses yeux rougis vers lui car... malgré que rien ne soit sa faute, Helen se sentait honteuse. C'est Sam. Commença-t-elle, puis elle réalisa que le début de cet aveu pouvait laisser sous-entendre que quelque chose de grave lui était arrivée. Ne voulant pas qu'Izan puisse avoir le temps de ressentir le moindre sentiment de peur ou de pitié pour son époux, elle poursuivit très rapidement. Il me trompe... C'était dit, et inévitablement, de nouvelles larmes réussirent à se frayer un chemin de ses yeux jusqu'à ses joues déjà toutes asséchées par le sel de ses pleurs. Je...Je l'ai v... vu... Puis elle s'arrêta net. Pour le moment, elle n'était plus capable de dire de plus, une nouvelle gifle faisait rougir sa peau en avouant cette terrible vérité à son meilleur ami.
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Izan Da Silva
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ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
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IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
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SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Helen n’a pas besoin de signaler son mal-être pour qu’il le décèle avec aisance dans son silence, et si l’inquiétude surplombe son propre malheur, le pianiste a l’impression que sa meilleure amie est présentement son reflet de chagrin, l’écho d’une douleur qui ne dit pas encore son nom. Car elle ne dit rien, Helen, elle se contente de fondre contre son torse comme un naufragé s’accroche à une épave pour ne pas sombrer, et il l’accueille sans même savoir de quelle tristesse il doit la consoler : il ne peut décemment pas comprendre ni même entrevoir à quel point la blessure de la trahison est profonde, mais il referme ses bras épais autour de son petit corps frêle pétri d’endolorissements, un corps qu’il cajole de ses mains tendres en les faisant parcourir son dos en signe de réconfort, sans chercher à presser leur séparation. Il se maintient, là, dans l’étau rassurant de leur étreinte, puisqu’elle est un peu magicienne, Helen, et que même sans le savoir, peut-être même sans le vouloir, elle parvient à l’apaiser un peu en retour ; elle ne chasse pas les nuages de douleur, puisqu’ils entament une installation qui sera durable, mais elle fait naître une minuscule éclaircie qui lui rappelle que, dans la tourmente, il n’est pas tout seul. Tâchant de mettre de côté ses propres douleurs, sa déception, la honte et la colère qu’il a recueillis après sa séparation, il embrasse le sommet de son crâne en la berçant délicatement contre lui, l’écoutant pleurer sans interrompre le flot de sa tristesse qui s’écoule ; il ne compte pas tenter de l’interrompre, préférant amplement qu’elle se décharge avec lui plutôt qu’elle garde tous ces fourmillements douloureux pour elle. Tendant simplement l’une de ses mains pour refermer la porte de son appartement, il zieute en direction de son chat qui espérait peut-être s’évader, avant de retourner toute son attention sur celle qui prend enfin la parole, en lui faisant tout d’abord croire qu’un accident grave était arrivé à son époux « C'est Sam. » il sait que le dénommé ne le porte pas franchement dans son coeur - sans qu’il ne sache véritablement pourquoi d’ailleurs -, mais cela ne l’empêche pas d’éprouver tout de suite cette vive appréhension propre aux mauvaises nouvelles pleines de mystères, qui sous-entendent que la vie s’est peut-être éteinte dans un corps qui n’est plus mais, la suite de son élocution fit rapidement étreinte cette flamme de considération compatissante « Il me trompe... » l’annonce lui fait froncer les sourcils en même temps qu’il écarquille les yeux comme pour figer physiquement sa surprise, mais si la colère ne pointe pas encore le bout de son nez, c’est le doute qui vient en remédiation, et il s’apprête à formuler une sentence de tempérance, mais elle lui coupe la parole comme si elle avait été capable de lire dans ses pensées « Je...Je l'ai v... vu... » le doute n’étant plus permis, il déglutit difficilement en se rendant compte qu’il ne sait pas vraiment quoi dire pour la consoler : de son avis, aucun mot, aucune phrase, aucun geste, ne peut soulager la douleur qu’elle éprouve en cet instant. Mais il ne peut décemment pas laisser le silence s’étirer trop longtemps, si bien qu’il finit par reculer son menton de quelques degrés pour l’observer, murmurant premièrement un ’’Je suis désolé…’’ il était bien entendu au parfum de leurs problèmes conjugaux, mais pas au point d’imaginer que Sam était infidèle ; l’idée lui semble même incongrue mais, la douleur affligeante de sa meilleure amie ne ment pas. Embrassant son front, il remonte l’une de ses mains pour caresser ses cheveux avant de délicatement se détacher sans s’éloigner, l’entraînant vers le salon afin qu’ils puissent s’installer sur le canapé. ’’Il faut que tu m’expliques… Tu ne devais pas lui faire la surprise en allant le chercher à l’école ? Qu’est-ce qui s’est passé ?’’
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
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L'odeur d'Izan avait ce pouvoir rassurant sur Helen, qui aurait volontiers mis le temps sur pause si cela était possible. Ses bras qui l'entouraient étaient nécessaires à l'heure actuelle, sans eux la chirurgienne ne savait pas comment ne pas tomber. Son monde s'écroulait tant et si bien qu'Izan demeurait actuellement son seul repère stable, et la manière dont elle s'accrochait à lui traduisait ce besoin viscéral de le garder tout contre elle pour survivre. Tandis qu'elle suffoquait depuis deux jours dans la chambre de garde de l'hôpital, ses poumons semblaient retrouver la capacité de respirer plus ou moins normalement près de lui. Malheureusement, son chagrin était bien trop important pour ne pas céder aux larmes qui franchissaient la barrière de ses cils. Le bercement de son ami l'aidait à mieux supporter sa peine, mais la tromperie de Sam était une telle trahison qu'elle n'arrivait pas à songer à autre chose. Ce baiser tendre et passionné partagé entre son mari et sa maitresse était marqué au fer rouge dans sa mémoire. « Je suis désolé… » Le son de sa voix résonna en elle, apaisant l'espace de deux secondes le mal qui la rongeait. S'il savait à quel point elle était désolée, elle aussi, d'avoir été si stupide pour croire que leurs problèmes de couple survivraient sans connaître un tel drame. N'était-ce pas trop facile de tomber dans les bras d'une autre femme -qui semblait plus jeune, de surcroît, plutôt que d'essayer de résoudre véritablement leurs problèmes ? Les lèvres d'Izan brulèrent sa peau sensible au niveau de son front, et son réflexe premier fut de tenir plus fermement son tee-shirt entre ses doigts lorsqu'il s'éloigna délicatement d'elle. Helen ne voulait pas se détacher de lui, elle craignait bien trop de s'écrouler sous le poids des remords, de la colère et de la tristesse. Néanmoins, Izan ne rompit pas leur contact, et l'entraîna doucement vers le canapé sur lequel elle s'installa. « Il faut que tu m’expliques… Tu ne devais pas lui faire la surprise en allant le chercher à l’école ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » Aussitôt, la jeune femme ramena ses jambes contre elle, comme pour former une sorte de carapace. Elle savait qu'il n'y avait aucune raison pour qu'elle se sente vulnérable sous le toit de son meilleur, et à ses côtés, mais c'était plus fort qu'elle. La chirurgienne souffrait de trop, alors elle se repliait sur elle-même, son épaule touchant presque celle d'Izan. Néanmoins, le besoin de proximité avec lui étant bien trop fort, la brune se saisit de sa main et enlacèrent ses doigts fins à ceux à la fois longilignes et masculins de son meilleur ami. Elle les fixèrent, sans presque oser lui montrer son visage marqué par les larmes versées, tandis qu'elle rassemblait ses forces pour ne pas bafouiller lorsqu'elle lui expliquerai ce qu'il s'était passé, deux jours plus tôt, après qu'il l'ait quitté avec Asher. La chirurgienne ravala du mieux qu'elle put ses larmes, puis commença à parler les sourcils froncés, sans affronter son regard soucieux. « Je... suis allée le chercher à l'école. » Raconter était douloureux, revivre la scène était une véritable torture pour son cœur. Mais elle avait aussi besoin de le dire à voix-haute, pour réaliser définitivement qu'il ne s'agissait pas d'un cauchemar, mais de la triste réalité. « Je me suis garée sur le parking et je suis rentrée dans l'école, le portail était encore ouvert. » Elle marquait des pauses, non pas pour faire monter le suspense, mais parce qu'il lui était impossible de tout déballer d'une traite. Les images défilaient sous ses yeux, chaque détail marquait ses souvenirs. « Quand je suis arrivée au niveau de sa classe, je l'ai entendu parler avec quelqu'un, alors je ne me suis pas manifestée aussitôt... je ne voulais pas interrompre son travail. » L'évocation de ce passage recommençait à casser un peu plus les morceaux déjà brisés de son cœur, si bien qu'une nouvelle larme suivit la route des précédentes. Ne voulant pas rechuter dans des sanglots maintenant, Helen l'essuya bien rapidement, tandis qu'elle osait désormais fixer Izan pour se donner le courage de poursuivre. Il se doutait déjà probablement de ce qu'elle allait dire, la suite paraissait si évidente puisqu'elle lui avait énoncé clairement sa trahison. « Ils étaient en train de rire, sa collègue et lui, avant que... » Ses lèvres tremblaient, ses doigts serraient encore plus fort ceux de son meilleur ami. « Avant que... » Répéta-t-elle, incapable de mettre des mots sur ce baiser interdit. La chirurgienne prit une profonde inspiration, levant rapidement les yeux vers le plafond pour se lancer enfin : « Ils se sont embrassés... » Et cela ne manqua pas, la jeune femme se remit à pleurer bien plus silencieusement que durant ces dernières vingt-quatre heures. Ses épaules secouées par la discrétion de ses sanglots, Helen ne cherchait même plus à faire disparaître les larmes de ses joues. « J-J'ai rien dis... j-je suis partie... » A l'heure actuelle, Sam n'avait pas conscience du fait que son épouse connaissait toute la vérité. Il avait bien essayé de la joindre, puisqu'elle avait disparu de son quotidien depuis deux jours entiers, mais rien de plus... « Pourquoi il a fait ça ? » Son meilleur ami n'avait sûrement pas la réponse, tout comme elle n'arrivait pas à la trouver. Qu'est-ce qui pourrait réellement justifier un tel acte ? Rien, n'est-ce pas ?
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Les larmes ne cessent guère d’importuner la belle brune lorsque celle-ci trouve l’assise confortable du canapé qui accueille leurs retrouvailles bercées par le chagrin, et le musicien l’observe, impuissant, démuni, ignare dans l’exercice hautement compliqué qui est le sien en cet instant, se recroqueviller sur elle-même comme si elle tâchait d’endiguer la perte de ses propres morceaux, comme si la douleur était telle qu’il lui fallait réunir ce qu’il reste de sa personne avant que les miettes lui échappent définitivement, et que la seule solution était cette positive instinctive, primaire, qui permet de se pelotonner à l’intérieur de soi en essayant de colmater les brèches. Mais elles continuent toujours de saigner, les plaies. Il la regarde avec la douleur en écho, celle qui a été causée par un autre et celle qui s’imprime sous la rancoeur dédiée à l’infidèle, puisque ses sentiments sont trop à vif, trop piqués dans l’impulsivité de l’instant pour ne pas que, durant quelques minutes, il maudisse Sam de toutes ses forces. Il aurait voulu absorber toute sa souffrance pour la soulager mais, ne pouvant rien faire d’autre que de lui offrir la main câline qu’elle vient maladroitement chercher, il se contente de passer son bras libre autour de ses épaules crispées pour qu’elle puisse se blottir de nouveau contre son torse si elle en ressent le besoin, ne cherchant nullement à rétrécir son chagrin ou rétracter les larmes qui défilent sur ses joues en la faisant parfois hoqueter de chagrin ; il entrelace ses doigts aux siens, serre sa main dans la sienne, et l’écoute sans l’interrompre une seule fois, même si son ressenti grandi au fur et à mesure que la vérité se dévoile. L’histoire qu’elle lui raconte semble être sorti d’un mauvais film qui passe l’après-midi pour divertir l’audience, avec une banalité misérable qui n’enlève rien à son caractère tragique ; quelle ironie que, lorsque la brune décide enfin de relancer la machine de son couple, elle découvre l’infidélité de son époux. ’’C’était il y a deux jours, tu n’en as pas parlé avec lui ?’’ pour l’impulsif qui ne sait pas tenir sa langue sauf quand il sait que son silence frappe plus fort que les mots qu’il pourrait dire, c’est une réaction pour le moins incompréhensible ; à la place d’Helen, il est fort probable qu’il aurait confronté les deux amants avec toute la colère convoquée par la révélation de leur aventure, puisqu’il apparaît évident que la maîtresse sait fort bien quel est son rôle, et pas besoin de préciser que celui-ci est loin d’être glorieux « Pourquoi il a fait ça ? » Helen doit se douter qu’il n’a pas franchement la réponse à cette question, même si des pistes de réflexion ne sont pas bien difficiles à débusquer dans la question de l’infidélité ; la femme bafouée est-elle prête à les entendre ? Passant la pointe de sa langue sur ses lippes, il prend une fine inspiration tout en haussant vaguement ses épaules, avec une incertitude qui n’est point faussée par une quelconque hypocrisie, et tandis que ses doigts effleurent la naissance de ses cheveux dans sa nuque, il tâche de lui soumettre une réponse qui est prononcée d’une voix douce et calme ’’Votre relation est compliquée depuis un moment… Ce n’est pas une excuse, hein ? Mais l’explication est peut-être aussi simple que celle-là. Votre mariage est au bord du naufrage, et ce n’est pas nouveau… Peut-être que c’est qu’une aventure sans importance, dans le fond ? Ça n’enlève rien à la trahison mais, peut-être que c’est tout ce qu’il a trouvé pour supporter votre situation.’’ détester Sam ne l’empêche pas de se positionner avec toute la neutralité que la situation l’exige, puisque enfoncer aveuglement l’infidèle n’apaiserait certainement pas la douleur d’Helen ; lui offrir un début d’explication pour donner du sens à sa douleur, peut-être. Il l’espère.
Izan ne sait pas combien de temps, exactement, ils restent ainsi, à tâcher de réfléchir à la terrible scène découverte par Helen mais, après mille caresses offertes, la jeune femme se lève du canapé pour rejoindre la salle de bain, et le musicien file dans son dressing pour lui prêter l’un de ses t-shirts qui, assurément, lui servira de robe tant leur différence de tailles est marquée. Pendant que la brune profite de l’eau chaude, il se glisse derrière son piano en effleurant d’abord les touches de ses mains aux doigts rendus musclés par l’exercice assidu de l’instrument, en ayant soudainement comme la sensation d’une inconsistante presque douloureuse… Il ne sait pas quoi jouer. Il n’y a rien qui lui vient. C’est bien la première fois que son piano ne lui résonne pas comme un reflet, et il fronce lentement ses sourcils en sentant quelque chose se creuser dans son ventre, y formant un vide qui, il ne le sait pas encore, ne le quittera pas de sitôt. Mais il ne le comprend pas, Izan, puisque même quand son petit frère est décédé, son piano l’a sauvé, a été son allié… Pourquoi ses doigts ont l’impression d’être apatrides, incapables de se positionner sur les gammes pour les faire valser ? Immobile pendant quelques secondes, figé dans l’incompréhension de son propre esprit, il finit par redresser sa nuque en mordillant le coin de sa lèvre, agitant ses doigts dans le vide comme il l’a fait quelques instants auparavant puis, comme d’une deuxième tentative d’approcher l’animal devenu sauvage, il tend ses mains en direction du clavier… Mais le silence n’est guère coupée par les sonorités mélancoliques qu’il aimerait recracher. Il n’y a plus rien. Le piano s’est tu. Et lui avec. Le musicien incapable de jouer de son instrument tâche de dissimuler cette déchéance - qu’il croit passagère - en accueillant sa meilleure amie avec un regard complice, même s’il se dit qu’il va bien falloir qu’il lui annonce sa rupture. Seulement, voilà, dans le paysage de l’infidélité et du mariage outragé, il ne sait pas tellement comment le formuler alors, les mots sortent comme à son habitude sans qu’il ne les prévoit à l’avance, et c’est les coudes appuyés sur le couvercle refermé de son clavier qu’il balance, en tâchant de calmer les élans chevrotants de sa voix : ’’Euh… Du coup, je ne savais pas si je devais te le dire ou non mais, j’ai rompu avec Asher. Tout à l’heure.’’ on ne dirait pas comme ça : il est drôlement fort pour garder tout à l’intérieur de lui, un talent qu’on peut lui envier (en plus de ses longs cils, oui) ’’Je lui ai servi de pansement pour qu’il oublie son meilleur ami.’’ là, on sent qu’il y a les fils de la colère et de la rancoeur qui se mêlent en écho, mais il tente de les couper pour ne pas encombrer davantage l’atmosphère pesante ; son chagrin, il l’endurera seul, puisque sa meilleure amie doit composer avec le sien. Et comme les deux âmes en peine ne trouvent rien d’autre à faire que de déblatérer des obscénités à propos de leurs (ex) compagnons respectifs, l’alcool se mêle rapidement à leur rencontre ; enchaînant aussi bien les verres que les bouteilles, qui encombrent désormais la table basse du salon, il avale sa boisson d’une seule gorgée avant de grimacer, plissant ses paupières pendant quelques secondes avant de dire, sur le ton de l’humour qui déraille à cause de l’alcool ’’De toute façon, on s’en fout de Sam ! Il m’aimait pas. Un mec qui n’aime pas ton meilleur ami, t’aurais dû te méfier.’’ sur ces sages paroles pleines de bon sens (ou presque), il attrape une bouteille au hasard et remplit le verre d’Helen avant d’en faire de même avec le sien, mais finissant par boire directement à la bouteille parce que la logique lui échappe : balançant sa nuque en arrière sur le canapé il lâche, à demi sérieux ’’On devrait aller crever leurs pneus. Ou mettre le feu à leurs maisons.’’ deux secondes pour qu’il réalise que ’’Merde, celle de Sam c’est aussi la tienne…’’ mais sa propre bêtise lui octroie au moins un rire lent et bas, tandis qu’il roule son menton sur le côté pour la regarder, avec douceur malgré l’ivresse qui coule dans ses veines. ’’Heureusement que t’es là…’’
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
war of hearts 2 mai 2024, début d'après-midi ~ bayside, chez Izan crédit gifs(gingeredits) + @Izan Da Silva
Le récit de la découverte de l'infidélité de Sam lui piétinait le cœur, et pourtant elle prit son courage à deux mains pour le terminer. La présence d'Izan à ses côtés était un véritable tremplin de motivation, mais ce n'était pas sans conséquences. Les larmes de la chirurgienne reprirent de plus belle, car elle ne voulait pas croire à cette triste réalité. Sa vie n'était qu'un beau merdier... elle exerçait un boulot qu'elle n'avait pas choisi -même si aujourd'hui c'était devenu une passion, mariée à un homme infidèle, qui lui demandait sans cesse de lui offrir le rôle de père. Quelle ironie ! Était-il au moins sincère ? Comment un homme qui fréquente une autre femme peut demander une telle chose à sa conjointe ? Tout ne tournait pas rond dans sa tête, sinon pourquoi aurait-il oser se montrer infidèle et rompre les promesses faites durant leur mariage ? « C’était il y a deux jours, tu n’en as pas parlé avec lui ? » La dernière chose qu'elle souhaitait à l'heure actuelle, c'était lui adresser la parole. Cela semblait au-dessus de ses forces, d'affronter cet homme qui trouvait le réconfort dans les bras d'une autre, pendant qu'elle affrontait finalement seule leurs problèmes de couple. La chirurgienne secoua délicatement la tête pour faire non, tandis qu'elle précisait d'une petite voix : « Je suis restée dormir à l'hôpital jusqu'à ce que je puisse venir ici... » Cela pouvait sembler bête, mais elle n'avait eu besoin que de lui, quitte à l'attendre couchée dans son lit pendant 48h d'affilée. Pendant ces longues heures, Helen avait retourné la question du pourquoi dans tous les sens, sans réussir à trouver une excuse convenable. Est-ce qu'Izan arriverait à le lui expliquer ? « Votre relation est compliquée depuis un moment… Ce n’est pas une excuse, hein ? Mais l’explication est peut-être aussi simple que celle-là. Votre mariage est au bord du naufrage, et ce n’est pas nouveau… Peut-être que c’est qu’une aventure sans importance, dans le fond ? Ça n’enlève rien à la trahison mais, peut-être que c’est tout ce qu’il a trouvé pour supporter votre situation. » N'aurait-il pas pu se tourner vers autre chose qu'une femme ? La drogue ? L'alcool ? Une autre forme d'addiction ou d'adrénaline lui permettant d'oublier leurs soucis, sans jeter la promesse d'une vie partagée jusqu'à ce que la mort les sépare ? Sa réponse était honnête, et il l'énonçait à juste titre que cela ne justifiait son infidélité. Rien ne pouvait légitimer une telle trahison, et c'est la conclusion qu'elle en tira après de longues minutes de conversation à ce sujet.
Manifestant l'envie de se doucher, puisqu'elle ne l'avait pas fait depuis deux jours, Izan lui offrit volontiers l'hospitalité de sa salle de bain, ainsi qu'un tee-shirt pour qu'elle puisse retirer ses vêtements qui semblaient lui coller à la peau après tant d'heures à les porter. Lorsque son meilleur ami referma la porte derrière lui, la brune se pressa pour retirer ces bouts de tissus qu'elle songerait à brûler plus tard, car ils lui rappelleront forcément sa découverte dans l'établissement de Sam, puis elle se glissa sous la douche. L'eau chaude qui glissa le long de son corps lui fit un bien fou, si bien qu'elle resta figée en-dessous pendant presque deux minutes. Les gouttes résonnaient contre sa tête et le carrelage de la douche à l'italienne, lui ôtant presque l'ouïe tout ce temps. Elle n'entendait rien d'autre que le vide, et cela la soulagea. Ne voulant néanmoins pas contribuer à une facture exorbitante d'eau pour son meilleur ami, Helen se dépêcha ensuite de se laver le corps et les cheveux, pour pouvoir ressortir propre. Au moment où elle enfila le tee-shirt généreusement prêté, un sourire se dessina et elle se regarda aussitôt dans le miroir de la salle de bain. Il lui arrivait presque aux genoux, à tous les coups Izan allait encore une fois la charrier sur leur différence de tailles. Lorsque la brune rejoignit de nouveau le salon, son meilleur ami se trouvait derrière son piano. S'il avait joué un morceau, la jeune femme n'avait strictement rien entendu sous la douche. Evidemment, elle nota son regard complice, sauf qu'Izan ne semblait pas d'humeur taquine à cet instant. « Euh… Du coup, je ne savais pas si je devais te le dire ou non mais, j’ai rompu avec Asher. Tout à l’heure. » Ses sourcils se froncèrent tout à coup, car elle n'en croyait pas ses oreilles. A quel moment la vie avait-elle décidé de s'acharner sur eux deux ? Elle eut envie de lui demander des explications, à son tour, mais Izan la devança. « Je lui ai servi de pansement pour qu’il oublie son meilleur ami. » Sa décision semblait ferme et définitive, en raison du comportement inapproprié d'Asher durant le début de leur relation. L'agissement n'était pas comparable à celui de Sam, mais le sentiment de trahison demeurait le même. La confiance semblait brisée, et une chose difficile à récupérer auprès d'Izan. « J'ai du mal à y croire... il y a deux jours tu me présentais l'homme de ta vie et... » Elle s'arrêta, réalisant qu'elle remuait peut-être finalement un peu trop le couteau dans la plaie. Alors elle s'empara une nouvelle fois de sa main, posée sur son piano, tandis qu'elle s'offrait seule une petite place sur le banc à ses côtés. « Je suis désolée... » Je pensais que c'était le bon, pensa-t-elle très honnêtement. Il y avait vraiment cru, que ce ne soit pas le cas contribuait davantage à lui briser le cœur à nouveau. Les deux amis partagèrent alors la peine commune de s'être lié à des hommes qui brisent des promesses et la confiance, et ce fut pour cette raison qu'ils en arrivèrent à boire pour tenter d'oublier cette souffrance. Izan et elle délièrent les langues, et n'hésitèrent pas à lancer des insultes gratuites sur leur compagnon respectif après de nouveaux verres ingurgités. L'alcool anesthésierait leurs sentiments jusqu'à au moins le lendemain matin, s'ils buvaient suffisamment... Le challenge était lancé, et les verres vides se multipliaient. « De toute façon, on s’en fout de Sam ! Il m’aimait pas. Un mec qui n’aime pas ton meilleur ami, t’aurais dû te méfier. » « Il m'a tellement soulé à me demander tout le temps s'il se passait quelque chose entre nous, c'était épuisant » rétorqua-t-elle, avouant aussi facilement le point de vue de son mari à Izan, même si celui-ci s'en doutait fortement. Leur complicité était telle que beaucoup de personnes les avait déjà pris pour un couple depuis toutes ces années. Helen ne refusait aucun verre servi par Izan, même si elle sentait les effluves de l'alcool réduire sa capacité à réfléchir correctement. Ivre de plaisir de pouvoir cracher sur Sam dans son dos, la jeune femme ne se faisait pas prier. « On devrait aller crever leurs pneus. Ou mettre le feu à leurs maisons. » « Mais trooop » « Merde, celle de Sam c’est aussi la tienne… » « Ah bah oui » Rien que ce passage de leur conversation portait à croire qu'ils étaient bien saouls. Leurs yeux pétillaient d'ivresse, la façon dont il riait traduisait leur euphorie à cause de l'alcool. Leur tristesse était pour le moment effacée. Elle réapparaitrait bientôt, mais les deux amis profitaient à cet instant de cette légèreté. « Heureusement que t’es là… » Ces mots résonnèrent plus sérieusement en elle, faisant taire le rire qui franchissait précédemment ses lèvres mais qui restèrent étirées en un sourire gaga et sincère. A ce moment-là, Helen remarqua à quel point leurs corps étaient proches l'un de l'autre, à force de se tordre de rire, si bien qu'elle n'eut qu'à lever légèrement le bras pour encadrer sa mâchoire de sa main. « Je ne serai rien sans toi » Lui répondit-elle avec le même sérieux dans la voix, même si l'alcool coule bien fort dans ses veines. Cette phrase, elle le pensait véritablement. Sauf qu'elle n'était pas suffisamment sobre pour lui expliquer en détail pourquoi, elle ne serait rien sans lui... d'autant plus que la proximité de leur corps réveilla en elle un sentiment enfoui depuis longtemps. Une attirance, plus évidente que jamais. Cela faisait des heures qu'ils se touchaient, se caressaient la main, le bras, les cheveux. Cette attirance l'incita à poser ses yeux sur ses lèvres qui ne demeuraient qu'à quelques centimètres des siennes et qui, subitement, appelaient à l'indécence. Elle voulait l'embrasser, elle avait besoin de l'embrasser. Ce geste, qu'elle n'aurait jamais envisagé un seul instant depuis plus de vingt ans, elle le considérait... à cause de l'alcool, à cause de Sam, à cause d'Asher. Ses prunelles sombres rencontrèrent celles d'Izan, ses yeux papillonnèrent l'espace de quelques secondes, lorsqu'elle osa réduire encore un peu plus la distance entre leurs deux visages. Lorsque l'impensable se produisit et que ses lèvres se pressèrent contre celles de son meilleur ami, un tsunami d'excitation la prit à la gorge. Des baisers, elle en avait toujours échangé avec Sam malgré leurs soucis. Des baisers mécaniques, sans grande conviction. Le baiser qu'elle déposa sur les jumelles d'Izan n'avait strictement rien à voir avec ceux-là. Son goût était différent, la sensation magique, si bien que la jeune femme ne put retenir ce petit soupir de plaisir qui réchauffa leurs lèvres au passage, pendant que ces dernières bougeaient avec une telle délicatesse et à la fois avec une telle détermination contre les siennes qu'elle sentait sa tête lui tourner. Envisager qu'elle commettait une terrible erreur en embrassant son meilleur ami ne la traversait pas du tout. Elle était à des années lumières de cette idée. Tout ce que son corps désirait actuellement, c'était être caressé, choyé, savouré par cette personne qui détenait son cœur et sa confiance depuis tant d'années.
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TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
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ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Bien sûr, Izan n’est pas naïf au point de croire qu’une simple douche va effacer toutes les ruines que la tristesse a semé sur le visage et dans le coeur de sa meilleure amie, puisque les révélations et découvertes sont d’une cruauté peu commune pour celle qui espérait encore sauver son mariage malgré sa déroute, mais il constate, à la sortie de la salle-de-bain, que la chirurgienne, retranchée à l’hôpital depuis deux jours, affiche une mine plus apaisée, même si l’illusion est peut-être produite par ses propres espoirs. Depuis le temps qu’il côtoie Jayden, le musicien est coutumier des élans de chagrin et d’angoisse qui tapissent l’esprit de ses amis, sans qu’il ne puisse trouver de solutions probantes pour les en protéger ; ce n’est pas qu’il est aveugle au mal-être d’autrui, mais puisqu’il doit souvent se débattre contre ses propres démons, il tend à vouloir inconsciemment se rassurer sur l’état mental de ceux qu’il aime. En l’occurence, admettre qu’il vient de rompre n’est pas facile pour lui, puisque l’aveu signe la réalité d’une rupture qu’il ne voulait pas mais qui a été imposée par son orgueil incapable d’envisager le pardon comme solution salutaire, mais il en éprouve autant le besoin que l’envie, puisqu’il n’y a qu’avec Helen qu’il peut, pour l’instant, partager la lourde peine de la trahison et de l’abandon amoureux ; lui a renoncé à son historie d’amour avec Asher, mais peut-être qu’Helen n’est pas encore prête à en faire autant avec Sam ? « J'ai du mal à y croire... il y a deux jours tu me présentais l'homme de ta vie et... » et ce n’était qu’un manipulateur qui m’a menti pendant des mois s’il le pense suffisamment fort pour ne pas avoir besoin de le formuler à voix haute, il comprime ses lèvres l’une contre l’autre de peur, peut-être, que son coeur déborde de ses lèvres en se noyant sous les larmes qu’il se refuse encore à verser. Pas pour lui. Il ne les mérite pas. « Je suis désolée... » il hausse ses épaules avec une nonchalance trompeuse, le pianiste qui aime faire croire qu’il se moque de tout et qu’il est insubmersible, que rien ne peut le renverser et qu’il est suffisamment taillé dans la solidité pour endurer tous les coups qu’on pourrait lui donner. Helen ne se laissera sûrement pas berner par la prétendue indifférence qu’il lui déverse en pensant conserver une dignité qui ne serait probablement pas ébranlé par la peine légitime qu’il a le droit d’éprouver, mais elle doit suffisamment le connaître pour savoir qu’il est inutile de presser des confidences qui ne se dévoilent que par elles-mêmes : il s’est, pour l’instant, barricadé à l’intérieur de son corps et il compte bien y rester retrancher pour un long moment, comme si son chagrin amoureux nécessite qu’il fasse une hibernation sentimentale pour s’en remettre, sans certitude que le repli soit efficace.
L’alcool, en revanche, distille suffisamment la lucidité de ses pensées pour que l’ivresse allège faussement le poids de la tristesse, sans la remplacer par une quelconque gaieté puisque les deux amis, qui rompent avec la sobriété pour flirter avec la griserie abrupte qui déverse une dose de liberté foudroyante, assènent des injures le nom de leurs (ex) conjoints respectifs, les recouvrant de mots perfides et d’insultes qui ne sont en rien pondérés, mais qui ont le mérite de les divertir dans cette spirale infernale. Voit-il, Izan, le regard changeant de sa comparse ? Il ne voit rien, comme dans sa tragique habitude, et se contente de laisser échapper un rire étiré en lenteur lorsqu’elle vient saisir son menton entre ses doigts, ses yeux se plissant d’un amusement défait par la surprise lorsque des lèvres viennent se refermer sur les siennes, si bien que tout le haut de son corps se raidit en même temps que ses doigts se crispent sur la bouteille qu’il tient, sans vraiment avoir de réaction immédiate tant son cerveau peine à suivre le fil des derniers évènements, comme si un fusible avait sauté. Il est presque sûr que, il y a encore quelques secondes, il était en train de rire sur leurs déboires partagés mais, maintenant qu’il sent la ferveur du baiser qu’elle lui offre, et le réconfort trompeur que cette accolade sensuelle lui procure, il n’a aucune envie d’y renoncer. De toute façon, ce n’est pas vraiment comme s’il était encore capable de faire fonctionner ses méninges pour se rendre compte de la bêtise qui se profile, et c’est avec l’impulsivité du désespoir qu’il abandonne sa bouteille vide pour englober sa taille affinée de son bras musclé, la ramenant contre son torse avec la force de l’envie déraisonnable. Il ne se rend pas vraiment compte qu’il embrasse sa meilleure amie avec une ardeur désignée comme audacieuse, et sa main libre n’hésite pas bien longtemps avant de se glisser sous le tissu qu’elle porte, ses doigts partant à la conquête de la peau fine de son dos, chutant jusqu’à ses reins qu’il recouvre de ses deux paumes, empoignant ses hanches taillées pour l’appliquer davantage contre lui tandis que ses lèvres délaissent finalement les siennes pour partir à l’assaut de sa gorge parfumée, sur laquelle il sème quelques baisers emprunts d’une avidité féroce pour sa peau qui lui offre une nouvelle gourmandise, pour son corps qui lui offre un nouveau refuge, pour ses baisers qui lui offrent un nouveau souffle. Il a arrêté de réfléchir, Izan, et il ne se voit même pas lui ôter le t-shirt qu’elle porte pour dévoiler le galbe parfait de sa poitrine généreuse, que sa bouche est la première à découvrir avant que ses mains câlines ne s’y aventurent à son tour, en lui faisant définitivement perdre la raison. Mais la raison n’a plus tellement sa place entre les murs de cet appartement, puisque leurs silhouettes ne se décolleront pas de sitôt, mais à quel prix ?
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
war of hearts 3 mai 2024, très tôt le matin ~ bayside, chez Izan crédit gifs(gingeredits) + @Izan Da Silva
Depuis combien de temps ses lèvres n'avaient-elles pas reçu autant d'ardeur dans un baiser partagé ? Depuis combien de temps les papillons ne s'étaient mis à voler dans le creux de son ventre ? Des mois, des jours, des heures, des secondes. En pressant sa bouche contre celle de son meilleur ami, Helen redécouvrit des sensations à ce jour oubliées. De réelles sensations, et non pas celles qu'elle se forçait à ressentir auprès de son époux. La pression que Sam lui mettait, elle ne la ressentait pas près d'Izan. Au contraire, elle eut soudain ce sentiment de liberté lorsqu'il répondit à l'indécence de ce baiser presque volé. L'alcool y était peut-être aussi pour quelque chose... mais les doigts d'Izan sous son tee-shirt firent naître bien trop d'excitation en elle pour qu'elle ignore complètement la signification de ce qu'ils s'apprêtaient à faire. Alors non, ce n'était pas de l'amour, même si elle avait un jour eu de profonds sentiments amoureux pour lui. Ce qui la faisait soupirer de plaisir, ce qui faisait frémir chaque centimètre de son épiderme à la fois subtilement et franchement caressé par les doigts experts du pianiste, c'était l'attirance évidente qu'elle ressentait pour lui. Après toutes ces années à se taquiner, à faire naître une tension sexuelle entre eux, l'alcool et leur rupture respective les avait aidé à franchir cette limite qu'ils s'étaient toujours tous les deux fixées. Maintenant, elle était prête à se laisser complètement aller dans ses bras. Elle était prête à redécouvrir les plaisirs de la chair avec lui, qu'importe les conséquences qui ne lui effleuraient absolument pas l'esprit. Par contre, ce qui traversait sa tête, c'était l'envie de sentir encore plus fort ses mains sur ses hanches, de sentir la pression encore plus forte de sa bouche sur elle. Son corps tout entier lui envoyait le message, si bien qu'Izan accédait à toutes ces requêtes silencieuses sans qu'elle n'ait besoin d'ouvrir la bouche pour le guider. Son ami savait parfaitement quoi faire pour l'étourdir de plaisir, confirmant cette harmonie entre eux même sur le plan physique. La pudeur de se retrouver à moitié nue ne l'effleura pas non plus, c'est même plutôt entreprenante que la jeune femme se surprit à devenir. Ses propres mains firent rapidement glisser le tee-shirt de son meilleur ami qui rejoignit le sien sur le sol, avant qu'elles ne dévorent chaque millimètre de sa peau bronzée et parfaite à ses yeux, tout en cherchant à le dominer en trouvant place sur ses genoux. Son corps le réclamait tout entier, désireux de re-découvrir cet état d'euphorie et de jouissance en se liant intimement avec un être aimé. Cet après-midi là, Helen se sentit renaître lorsque son ami, à la fois doux, suave et torride, prit possession d'elle et lui fit revivre l'ascension jusqu'à l'orgasme.
Le réveil fut particulièrement rude, même si le confort du matelas sur laquelle elle reposait lui aurait en temps normal permis de dormir comme un bébé. La chirurgienne ne réussit pas aussitôt à lever la tête, mais ses yeux s'ouvrirent plus rapidement car elle sentait que quelque chose ne tournait pas rond. Ce lit, ce n'était pas le sien. Cette odeur sur ces draps, ce n'était pas la sienne, ni celle de Sam. C'était celle d'Izan, elle la reconnaîtrait entre mille. Et puis, dans la logique des choses, puisqu'elle était chez lui quelques heures plus tôt, la brune avait trouvé refuge dans son lit... mais son esprit, même embué, lui rappela bien vite pourquoi elle était nue dans les draps de son meilleur ami. Evidemment qu'elle se souvenait de tout, absolument tout. Chaque détail de ce dérapage restait gravé dans sa mémoire, car les sensations retrouvées dépassaient largement l'envie de vouloir mettre de côté l'évidence de cette erreur monumentale. Helen chercha le pianiste du regard, puis tourna la tête en pensant le trouver dans son dos. Mais non, il ne partageait plus son lit. Loin d'imaginer qu'Izan ait pu fuir son propre appartement, la jeune femme prit tout le temps nécessaire pour réussir à s'extirper des draps et se lever. Elle ne retrouva pas le tee-shirt prêté la veille par Izan -car oui, la chirurgienne se rendit compte qu'ils étaient le lendemain et qu'elle avait probablement fait le tour du cadran. Ne voulant pas ajouter un peu plus de gêne à la situation, la brune se débrouilla pour trouver un autre vêtement qui la couvrirait suffisamment pour qu'Izan ne la dévore plus du regard comme il avait pu le faire quelques heures plus tôt, puis elle quitta la chambre pour se rendre dans le couloir qui menait à la pièce de vie principale. « Izan ? » l'appela-t-elle, mais elle reçut comme seule réponse le miaulement de ses chats. Après quelques secondes d'attente, durant lesquelles elle ne voulait pas croire à sa solitude après un tel moment partagé avec son meilleur ami, elle prononça de nouveau son prénom « Izan ? » et elle se retrouva de nouveau confronté au silence. Ses lèvres se pressèrent l'une contre l'autre pour maîtriser sa déception. Izan n'était pas là, et aucun mot ne semblait être laissé en évidence. Dans un ultime espoir, la jeune femme s'empara de son téléphone, mais pas de SMS non plus. Qu'avaient-ils fait ? L'absence d'Izan dans un moment aussi crucial pour leur relation marquait-elle la fin de leur amitié ? Car il ne s'agissait que de cela, et de rien d'autre. Ce moment charnel entre eux ne laissait rien envisager quant à une possible relation, Helen le savait déjà. Néanmoins, la jeune femme n'était pas prête à ce que plus de vingt ans de complicité volent en éclat maintenant... Sa confiance une nouvelle fois ébranlée, la jeune femme ravala sa déception et sa tristesse pour se rhabiller et quitter l'appartement de son meilleur ami. Elle n'était pas prête à être subir ce traitement, alors qu'il savait déjà tout le mal que Sam lui avait fait... et pourtant, son départ arrivait à piétiner les derniers morceaux de son cœur qu'il avait su protéger la veille, au creux de ses bras.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Si ces quelques instants délicieusement charnels ont divisé sa raison et son corps, la première est la plus vivace à son réveil. Ce n’est pas une paisible éclosion qui l’anime avec les vestiges des sensations précédemment éprouvés, rien de comparable à ces nombreux matins passés aux côtés d’Asher, non, c’est plutôt comme si une alarme avait poussé un cri strident dans son esprit et que, en sautant toutes les étapes entre le sommeil et le réveil, il avait ouvert les yeux en quittant aussitôt le monde des songes, comme un sursaut terriblement douloureux. Qu’est-ce qu’ils ont fait ? est la première trame qui passe dans ses pensées bousculées, agitées comme des abeilles dans une ruche, sans que son corps, figé, traître, ne bouge encore ; il observe plutôt la silhouette féminine entièrement dévêtue qui dort à ses côtés, en ne pouvant réprimer les images de leur étreinte enflammée qui se faufilent dans ses souvenirs pour lui rappeler à quel point ils ont fauté ; au-delà de la trahison portée à leurs (ex) conjoints respectifs, ils ont surtout trahi leur amitié forte de vingt ans. Est-ce qu’il vient de perdre sa meilleure amie, celle qui est un pilier à elle seule dans sa vie ? Celle qui a été présente, des débuts de sa carrière de prodigue, qui l’a toujours encouragé, soutenu, épaulé, qui ne s’est pas détourné de lui quand son petit-frère est décédé, qui l’a défendu quand sa famille l’a rejeté, qui a été présente au point de s’imposer comme l’immuable, l’indéfectible, celle sans qui il n’est pas vraiment complet ? Dans le capharnaüm de ses inquiétudes, de ses questionnements et de ses tourments qui accélèrent les battements de son coeur avec fracas, il aspire un air qui reste bloqué au fond de sa gorge, repoussant ensuite le drap blanc pour s’extirper du lit sans faire le moindre bruit, comme s’il redoutait, à présent, d’être confronté à celle qui a toujours été synonyme de réconfort. Elle était son refuge, et voilà qu’il est contraint de la fuir.
S’il regrette évidemment d’avoir torpillé son amitié ô combien précieuse avec Helen, il est surtout honteux d’avoir la sensation effroyable d’être un connard de première qui a profité de son chagrin de femme trompée ; elle est celle qui l’a embrassé mais, il n’a rien fait pour la repousser, alors qu’il aurait dû. Ils ont noyé leur tristesse dans l’alcool et l’illusion du réconfort éphémère, mais il ne peut s’empêcher de songer au mal qu’ils se sont fait, au mal qu’ils ont fait à leur relation et au mal que, lui, va faire à Ash. Il n’a pas encore l’impression de prendre sa revanche pour le mal enduré la veille - cette sensation ne tardera pas à montrer le bout de son nez, mais le désordre sentimental est suffisant pour que, après une douche expéditive, il quitte son appartement sans laisser le moindre mot pour Helen. Il referme la porte en faisant ce qu’il sait faire de mieux lorsque la situation lui est insupportable : il part, sans égard pour ceux qui restent.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.