| sloscar#9 - i bite my tongue, it's a bad habit |
| ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mer 17 Juil 2024 - 17:32 | |
| Ca n’aurait pas dû la foutre dans un tel état : les enfants, elle connaissait, même super bien ; elle avait passé des années à leur contact, elle en avait eu une, et, merde, elle en avait même été une, à un moment. Elle avait changé son frère, elle l’avait vu grandir, et s’il y avait une personne pour se rappeler d’à quoi ressemblait un môme de neuf ans, c’était bien celle qui s’était occupée de l’un d’entre eux quand personne d’autre ne prenait soin de lui. Et pourtant, si elle s’était retrouvée sur un ring face à une Rhea Ripley en bad trip de stéroïdes, elle aurait ressenti moins d’anxiété qu’à la perspective de passer une demi-heure face au gamin blond pour l’écouter parler de son métier, de ses peurs et de ses envies pour le tournage. Le sentiment de fight or flight avait été si prégnant qu’elle avait envisagé, pendant un moment, de lui proposer de faire le tour du parc derrière le set rien que pour mettre ses nerfs à l’action, avant de se faire la remarque qu’en cas de pépin, ça aussi, ça pourrait sûrement s’apparenter à de l’enlèvement d’enfant.
Force avait été de constater, pourtant, qu’après quatre jours sur le set à croiser Simon tous les jours, et après cette entrevue avec lui, elle avait survécu. Cette première demi-heure avait démystifié en partie sa plus grosse crainte pour ce tournage : celle que, après près d’un an et demi sans pouvoir traiter des enfants dans le cadre de séances, elle aurait tout oublié, voire qu’elle reproduirait le même schéma qu’avec Sasha et serait condamnée à réaliser que c’était elle, le souci, et qu’elle était condamnée à tourner en futur désastre social chaque gamin qu’elle approchait. Si elle avait eu le temps, elle aurait extrapolé sur ses peurs encore tues vis-à-vis de Delilah. Heureusement pour elle, il y avait plein de choses à faire, comme par exemple s’assurer que tous les câbles étaient bien reliés et que personne ne risquait de s’entraver dessus et mourir.
Encore un drôle de set : les tournages avec des contextes de thriller ou plus horrifiques étaient toujours relativement plus légers que les autres, parce que toute gravité était plus facilement écartée tant que les effets spéciaux n’étaient pas de la partie ; dans l’autre sens, leur absence rendait l’immersion plus difficile, et la fatigue plus forte. Semaine 1, et l’équipe tenait bon ; la plupart étaient assez jeunes pour avoir l’air d’être juste sortis d’études et leur motivation s’en ressentait. Parmi tous, il y avait Scarlett Bridgers. Évidemment, qu’il y avait Scarlett Bridgers : Sloane s’était étonnée de sa propre surprise, avant de se dégoûter elle-même d’être contente de la voir là. Elles s’étaient croisées sans s’attarder, jusque-là : sourires polis, sinon gênés, sinon encore empreints d’un flirt diffus et mal à l’aise, après leur dernière rencontre.
Il n’y a que ce matin, qu’elles se recroisent réellement, en frontal, sans être entourées par qui que ce soit d’autre que leur gêne mutuelle, et cette tension qui ne les lâchait plus. Si ses nerfs n’avaient pas été menés à si rude épreuve, peut-être que Sloane aurait pris le parti du professionnalisme, qu’elle n’aurait pas directement invoqué l’autre soir ; peut-être qu’elle se serait fendue d’un sourire bienveillant mais sans aucune trace de flirt ou d’intérêt. Peut-être, mais sur une nuit blanche, et après avoir affronté tous ses démons dont un qui avait la tête du gamin dans Love Actually, il ne fallait pas surestimer sa force. « Je retire ce que j’ai dit, la dernière fois », lâche-t-elle donc, en guise de bonjour, taquine d’entrée de jeu, parce que toute courbette polie et désintéressée serait tout simplement insultante, à ce stade. « Le monde est vraiment très petit, et je te promets que je ne t’ai pas suivie. »
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mer 17 Juil 2024 - 21:04 | |
| Les execs l’ont embauchée pour redorer l’image de la société de production qui s’est fait prendre dans des accusations de mauvais traitement des employés et du cast, des accusations dont Scarlett ne doute pas un seul instant après le premier rendez-vous avec trois hommes en costard cravate. Mais son rôle n’est pas de les croire ou de pardonner leurs erreurs - ils n’ont d’ailleurs pas l’air de chercher l’absolution - mais simplement de renverser la vapeur, détourner les bruits qui courent et les articles de journaux qui vont se publier. Scarlett met son équipe sur le coup, commence ses recherches, élabore une stratégie, enchaîne les réunions avant même que ne commence le tournage. Des pistes et des solutions sont proposées, et finalement, après avoir targiversé de nombreux jours, Scarlett finit par cracher le morceau : un psy, sur le plateau, c’est tendance, c’est bankable, ça fait bien. Elle n’est toujours pas vraiment convaincue que cela fonctionne, mais elle pourrait presque penser que ça ne coûte rien d’essayer, une ironique pour celle qui a été la première à crier haut et fort que la présence de Sloane sur le dernier tournage était un risque pour tout le cast.
Sloane, c’est le prénom qu’a donné Scarlett sans vraiment réfléchir quand les execs lui ont demandé des recommandations. Pire encore, elle a affirmé qu’elle serait parfaite pour le rôle, notamment avec l’enfant acteur présent sur le set. Les mots lui ont échappé plus vite qu’elle ne les a médités, fait surprenant pour elle qui pèse chacune de ses syllabes, habituellement. Scarlett se convaint qu’elle a recommandé Sloane en toute innocence, pour aucune autre raison particulière, pas parce qu’elle est curieuse de la revoir, non, absolument pas. Tout est professionnel, de ce côté-là. Elle n’irait pas jusqu’à affirmer que tout a toujours été professionnel avec Sloane, il y a eu des ratés, mais elle va se reprendre.
Alors elle décide de ne pas remarquer que son estomac se contracte d’un courant électrique, très légèrement, la première fois qu’elle recroise Sloane et lui adresse un sourire en coin, et elle prétend aussi qu’elle ne fait pas exprès de l’éviter les jours suivants pour ne pas être de nouveau face à elle et à l’élecricité. Heureusement, sur ce tournage, Scarlett n’a pas de poulain à coacher, elle n’a pas à être là tout le temps, elle passe pour voir les execs, garder un oeil, quelques réunions. Sloane, accidentellement, au milieu de ça. Dans le couloir, ce matin-là. « Je retire ce que j’ai dit, la dernière fois », lance Sloane, à la place d’un bonjour, et Scarlett lève un sourcil, l’air de dire, i’ll bite, go on. « Le monde est vraiment très petit, et je te promets que je ne t’ai pas suivie. » Scarlett penche la tête, retient un sourire, car l’ironie de la situation échappe à Sloane. « Qui te dit que ce n’est pas moi qui t’ai suivie ? » Elle réplique - complètement à côté de son plan de maintenir la relation de Sloane et elle professionnelle. Il faut qu’elle se reprenne, mette les points sur les i. « Prenons un café », elle ordonne, sans même proposer, agitant un peu agressivement une sorte de drapeau blanc. Elles se dirigent vers la cuisine, Scarlett se fait un thé en silence ; elles ne sont pas seules, dans cette pièce, et Scarlett n’a aucune envie qu’on entende leur conversation. Elle inspire, se tourne vers Sloane, et décide de faire carte sur table, murmurant d’une voix basse pour qu’on ne les écoute pas : « Je pense qu’on devrait parler. Mettre les choses au clair, avant de travailler ensemble. » Son ton est directif. « Trouvons une salle de réunion », elle propose, avant d’ajouter : « ou ton bureau ? » Elle plisse les yeux. « Mais je n’aimerais pas que l’on pense que j’étais en séance », elle siffle, presque dédaigneuse.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
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RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Ven 19 Juil 2024 - 0:54 | |
| Un café, propose Scarlett, et cette fois-là, Sloane hausse franchement les sourcils : l'ambivalence que la jeune femme emploie à son égard l’intéresse autant qu'elle la rend perplexe, parfois, et après son entrevue avec Simon, elle n'est pas certaine d'avoir la force de s’y pencher. Le ton soudain sérieux de l’agente contraste avec la boutade balancée quelques secondes plus tôt et Sloane ne peut que suivre, intimement persuadée que si elle ne suit pas le mouvement, elle risque de perdre Scarlett pour de bon, cette fois. Elles débouchent dans la cuisine où une Sloane solaire salue tout le monde d'un large sourire tandis que Scarlett fend la petite foule qu’elle a déjà dû croiser – pas de visages connus, cela dit, et elle s’en sent soulagée, sans trop s’expliquer pourquoi. Le thé de l'une coule en silence tandis que l'autre peine à comprendre comment la machine à capsules de café marche jusqu'à ce qu'un grand ado en t-shirt avec deux loups le lui explique, et ça permet à la tension de s’évacuer au moins en partie. Sloane ignore à quelle sauce elle va être mangée : elle sait que ce ne sera certainement pas à celle qu’elle voudrait, sans arriver pourtant à délimiter les intentions toujours floues d'une Scarlett qui lui semble circonspecte, mais pas particulièrement fuyante.
Celle-ci reprend, sotto voce, comme une taupe dans une pièce remplie par l’ennemi : « Je pense qu’on devrait parler. Mettre les choses au clair, avant de travailler ensemble. » Et la psy de lentement acquiescer, sourcils légèrement froncés, un peu confuse sur la raison pour laquelle cette confession mérite un tel secret : de la part d'une personne qui distance aussi fortement le personnel et le professionnel, elle n'en aurait pas attendu moins de sa collègue, a fortiori après cette dernière entrevue qui avait laissé entre elles un sale goût d'inachevé. Sloane le sent à nouveau, maintenant que Scarlett s’est penchée vers elle en signe de confidence : c'est un peu plus dur de respirer, mais cette fois, le mur opaque les entoure au lieu de les séparer. Elle se demande si ce n'était pas mieux avant ce putain de motel. « La séance ne sera pas la pire chose qui leur viendrait en tête », se permet-elle de signaler, taquine mais peu inquiète au fond : rares seront ceux qui se poseront des questions, tant que la discussion ne s’attarde pas outre-mesure. En outre, elle se permet de demander : « Mon bureau ? T’es sûre ? » Le sourire est franchement narquois, quoiqu’il cherche une information dans le regard de sa vis-à-vis – n’importe laquelle, juste quelque chose à quoi se raccrocher, après leur drôle d’au revoir. « Ça m’a l'air d'être une bonne façon de se compliquer la tâche. » Et en même temps, à part des chiottes publiques ou le milieu du set, Sloane n'était pas bien certaine de l'endroit qui repousserait fermement et efficacement cette putain de tension qui s’acharnait. « Il y a un parc juste derrière », qu’elle signale, amorçant déjà une sortie de la cuisine, mains vissées autour de son café. « Sinon, ce sera mon bureau. Choisis. »
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
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| Il y a quelque chose de particulièrement agaçant, chez Sloane : cette physicalité, la façon qu’elle a d’être présente, dans l’espace, résolument là, les yeux vrillés dans ceux de Scarlett, son corps tournés vers le sien. Scarlett suppose que c’est une déformation professionnelle de psy, où on demande d’être en écoute active ou une connerie du genre, où il faut être connecté avec la personne assise en face. Si Scarlett a assez de charisme (et d’égo) pour occuper la pièce, elle aussi, elle voudrait ne pas sentir la présence de Sloane avec autant de force ; pourquoi est-elle obligée de toujours la regarder dans les yeux, sourire en coin ? « La séance ne sera pas la pire chose qui leur viendrait en tête », Sloane réplique, visiblement amusée, et Scarlett lève les yeux au ciel. « C’est vrai que ton meurtre prémédité est une autre option », elle commente, rappelant implicitement que l’industrie est un petit milieu et que plusieurs personnes sur le set actuel étaient dans l’équipe du tournage précédent, et que leurs nombreuses disputes n’y sont pas passées inaperçues. « Mon bureau ? T’es sûre ? Ça m’a l'air d'être une bonne façon de se compliquer la tâche. » Sloane a décidé d’être carte sur table, elle aussi, mais d’une façon différente qui oblige Scarlett a soupiré, un brin agacée, car la tâche ne lui ai pas facilité. « Je sais me tenir, Sloane, don’t flatter yourself that much », elle renvoie, son ton se voulant sec devenant taquin malgré elle. Il faut croire que Sloane et elle aiment un peu trop flirter malgré elles.
« Il y a un parc juste derrière », suggère Sloane, et Scarlett expire - oui, bonne idée de l’air ! « Sinon, ce sera mon bureau. Choisis. » Scarlett réalise, alors que Sloane remet l’idée sur la table, à quel point être derrière une porte fermée à ses côtés lui semblent une mauvaise idée. Elle commencerait presque à regretter d’avoir suggéré le nom de Sloane aux execs ; elle veut se faire croire qu’elle était professionnelle dans son choix, mais commence à se demander ce qui l’animait exactement. « Le parc, ça sera très bien. A moins que tu ais un fétiche d’exhibitionnisme ? » Réplique Scarlett à voix basse, amusée malgré elle.
L’air frais est agréable, l’hiver clément australien installé depuis quelques semaines déjà. Scarlett hésite, remarquant un banc au loin, mais ne tenant pas à s’asseoir proche de Sloane - du moins pas pour cette discussion. Elle boit une gorgée de son thé, croise ses bras sur sa poitrine, et se tourne vers Sloane. « Bon, pas la peine d’y aller par quatre chemins », elle commence directive comme à son habitude, « Il y a clairement une certaine… tension », euphémisme du siècle, « je suppose que c’est des choses qui arrivent quand deux personnes séduisantes sont dans la même pièce, à répétition, parfois en nuisette de satin », elle fait remarquer d’un ton qui se veut dégagé. « Néanmoins, en tant que psy qui doit assurer la cohésion et le bien-être des équipes, je pense que tu es d’accord pour dire que rester professionnelles serait plus raisonnable ? » Elle suggère. Le professionnalisme est un écran parfait pour projeter un rejet, au lieu d’expliquer ce qui tourne au fond d’elle, plus complexe et collant : l’impression désagréable d’être déjà trop proche de Sloane, pire, d’avoir développé une forme d’empathie quand elle pense à ses commentaires sur sa mère, ou sa réaction à la panique d’Ivy sur cette scène d’agression, une empathie visqueuse qui prend racine dans la sensation qu’elles ont plus en commun que Scarlett ne veut l’admettre. « Ca serait un énorme conflit d’intérêt s’il se passait quelque chose, et tu es déjà en probation », elle rappelle, sa voix ferme, la barrière étant posée.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
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RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mar 23 Juil 2024 - 11:52 | |
| Peut-être aurait-elle dû ressentir un peu plus de gêne, après la façon dont elles s’étaient quittées la dernière fois – Sloane savait accepter un refus avec grâce et la reconnaissance du fait que le jeu prenait fin, mais avait-ce réellement été un refus, ou quoi que ce soit qui pourrait s’y apparenter ? Ç’aurait été préférable, sûrement. Un regard brûlant en moins, une main qui se serait moins attardée sur son bras et Sloane aurait battu en retraite sans autre forme de cérémonie, mais voilà : il avait fallu que Scarlett sème un peu plus la confusion dans son esprit, s’imprimant un peu plus dans celui-ci du même trait. De fait, non, Sloane ne ressent pas de gêne : si quoi que ce soit, elle est presque enhardie, narquoise comme à son habitude, mais cette fois avec une pincée de connivence que son regard ne portait pas, jusque-là. La remarque d’une rouquine qui saurait se tenir ne lui tire donc qu'un sourire un peu plus large, sourcils se haussant à peine – ici n'est pas l'endroit, au moins, ça, elle l’a retenu. Ses lèvres brûlent de l'envie de lui retourner qu’elle ne l'avait pas imaginée brat, elle, et de fait, qu’elle avait un peu plus de contrôle sur elle-même, mais depuis les semaines passées, c'était devenu un mensonge presque grossier. Elles quittent donc la cuisine et le regard interrogateur de certains collègues pour se diriger vers le parc : terrain neutre par excellence, et signe supplémentaire que Sloane n’a pas vu totalement faux concernant son bureau.
Scarlett n’attend pas pour se jeter dans le vif du sujet, et Sloane est plus étonnée du sujet de leur conversation qu’elle n'aurait voulu l'être. Ça lui cloue suffisamment le bec pour laisser Scarlett poursuivre et achever son argumentaire : elles sont censées représenter la stabilité, et l’État et l'Église ne dorme pas dans le même lit. Pourtant, la première réplique qui lui passe à l'esprit, c’est : « Et tu te sens obligée de réaffirmer qu'on ne couchera pas ensemble sur le set ? Qu’est-il arrivé à ton légendaire self-control, Scarlett ? » Parce qu'il est plus aisé de se demander pourquoi elle cherche à réaffirmer des limites plutôt que d’être heurtée qu’elle le fasse si aisément. Une gorgée de café : le filtre a mal fait son boulot, et elle manque de recracher. Ça l’ancre un peu plus dans le moment, là, dans le parc, plutôt que dans tous les et si auxquels elle refuse d’accorder plus de temps. Une fois la grimace passée, elle accorde à Scarlett un air de connivence : « J’ai compris le message, ne t'en fais pas. » Elle est même d’accord, le signifie en hochant la tête fermement une fois : sous le regard entendu, il y a la compréhension mutuelle du besoin d'une trêve, loin de tous ces à-côtés qui n’aboutiront pas. La chance est passée, et Sloane est capable de l’accepter – difficilement, certes, mais comme une adulte quoi qu'il en soit. « Et j'apprécie que tu sois aussi professionnelle. » C'est si adjacent à lui dire qu’elle apprécie bosser avec elle qu'elle en hausse presque les sourcils de surprise elle-même. Un coureur les frôle et elle reprend notion de l’espace, après la notion d’elle-même : autour d’elles, le parc est presque vide, à l'exception de quelques sportifs et de parents accompagnés de gamins qui font des bruits de motos sur des vélos à roulettes. Le soleil tape, légèrement, assez pour qu’elle retire sa veste de tailleur. Elle n'en fait rien. « C’est la première fois que je retourne bosser auprès d'un enfant. » Scarlett le sait déjà – ça ne l'empêche pas de le formuler à voix haute, dans un ton moins assuré qu’elle ne l'aurait voulu. Mais si elle veut se montrer plus solide, c’est pour elle-même davantage que pour Scarlett : elle n'estime pas avoir de preuves à faire auprès de celle-ci. La psy reprend tout de même une gorgée de café pour bien remettre sa moue sérieuse et dégoûtée en place, avalant sur le passage quelques grains mal filtrés. « Alors le moins de distractions sera le mieux. »
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mer 24 Juil 2024 - 13:34 | |
| Si Scarlett a toujours aimé séduire, elle sait aussi switcher quand le besoin vient, elle qui est passéee mettre dans le contrôle de ses émotions - ou, si elle était honnête avec elle-même, l’évitement. C’est confortable, pour elle, de mener la discussion devant Sloane, de poser les limites, elle se sent bien plus à l’aise que lorsqu’elles étaient toutes les deux dans ce lit motel un peu trop petit. C’est facile, se dit-elle, d’être derrière sa muraille. Facile et rassurant. « Et tu te sens obligée de réaffirmer qu'on ne couchera pas ensemble sur le set ? Qu’est-il arrivé à ton légendaire self-control, Scarlett ? » Scarlett lève les yeux au ciel, bras toujours croisé sur le torse, mais elle ne peut retenir un sourire en coin. Peut-être qu’elle n’aurait pas à apposer ses limites là si Sloane n’était pas une partenaire de flirt si réceptive, dont le répondant donne envie de rebondir. Ou si Sloane n’était pas aussi belle. « C’est du tien que je m’inquiète, Sloane. Je fais du préventif », elle réplique, moins fermée qu’elle aimerait l’être. Une part d’elle aimerait simplement dire à Sloane : allez, tu ne vois pas que ça serait plus simple comme ça ? Peut-être qu’on devrait même revenir au début, à nos engueulades, tu ne crois pas ? « J’ai compris le message, ne t'en fais pas. » Sloane a la mine sérieuse de celle qui a entendu les arguments et accepte la trève, ce qui rassure aussi Scarlett. C’est plus facile si elles sont toutes les deux sur la même longueur. En même temps, comment ne pas l’être : elles tiennent toutes les deux à leurs carrières. « Et j'apprécie que tu sois aussi professionnelle. » Scarlett hoche la tête. « On se serre la main pour acter le deal, ou c’est trop risqué ? » Elle propose, plaisantant sur un possible contact physique, pas tout à fait sûre au fond qu’elle soit si assurée que cela à sentir la main de Sloane dans la sienne.
Le parc autour d’elle est une toile de fond calme, quelques passants, la brise qui agite les feuilles, le soleil qui projette les ombres fatigués de Sloane et Scarlett. Celle-ci se demande si elles devraient s’en tenir là, retourner sur le plateau, à leurs occupations respectives ; est-ce que le fil rouge qui les lie étrangement peut se couper après une seule discussion ? « C’est la première fois que je retourne bosser auprès d'un enfant. » Scarlett reste immobile, attentive à la discussion. Elle pourrait répondre la vérité, je sais, et c’est grâce - ou à cause - de moi, mais elle se garde bien d’être honnête sur cette question. « Alors le moins de distractions sera le mieux. » Scarlett hoche la tête, à peine vexée par l’idée d’être considérée comme une distraction ; elle a compris ce que Sloane sous-entend. « Loin de moi l’idée de flatter une deuxième fois ton égo en une seule discussion, mais je suis sûre que tu vas t’en sortir », elle commence - entre ça et avouer qu’il y a de l’attraction entre elles, c’est beaucoup pour une conversation. « Ça te stresse ? » Elle demande, curieuse malgré elle.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Ven 26 Juil 2024 - 18:40 | |
| « On se serre la main pour acter le deal, ou c’est trop risqué ? » L’idée même l’amuse, mais elle réalise aussi en filigrane que la question n’est peut-être pas aussi stupide qu’elle prête à sourire – il y a quelque chose dans leur dernière rencontre qui l’a laissée sur le fil, et peut-être que Scarlett a raison, en faisant du préventif. Peut-être faut-il surtout qu’elle trouve une autre soirée où elle ne la cherchera pas, qu’elle s’intéresse sincèrement à une autre femme croisée là-bas, ou qu’elle prenne l’option de facilité et rappelle Arsinoé, un jour où celle-ci redonnera signe de vie – Natalia n’est une hypothèse viable que si elle veut rajouter un peu de noeuds à son cerveau, et elle a trop de scrupules à l’utiliser comme ça. Alors tant pis pour elle : c’est la condamnation à cette espèce de purgatoire où elle voit Scarlett tous les jours sans possibilité aucune de l’approcher, de peur de rompre l’espèce de contrat tacite qu’elles sont en train de signer par les mots, à moins que ce ne soit Scarlett qui s’enfuirait d’elle-même. C’est déjà un exploit, que Scarlett ne se soit pas enfuie après cette drôle de conversation, et Sloane mesure un peu plus sa chance à mesure que les secondes s’étirent dans un silence qui n’a rien d’apaisé ni de satisfait. Soit : ça fait partie des règles du jeu, maintenant.
C’est elle qui reprend le sujet fâcheux – peut-être parce qu’elle se sentirait bête de ne pas le faire, maintenant qu’il est juste devant elles, sous la forme d’un gosse blond de neuf ans auquel on demande de jouer des scènes sanglantes sans qu’il n’en ressorte traumatisé. « Évidemment, oui », répond-elle sans fards ni faux-semblants lorsque Scarlett lui demande si ça la rend nerveuse – elles sont au-delà de l'écran de fumée de fausse confiance pour barrer les accusations d’inefficacité, estime-t-elle, a fortiori maintenant que Scarlett connaît son historique en tant que psy pour enfants. Ce n'était pas tant la présence de Simon qui générait chez elle cette anxiété : elle connaissait le drill, savait comment rendre une scène suffisamment accueillante et non menaçante pour qu'un gamin puisse s'y promener et y jouer son rôle sans séquelles ; Le Gamin au Pyjama Rayé était un putain d’avertissement salutaire sur le sujet pour tous les professionnels. C'était moins lui qu’elle-même, le problème, au fond : il n'y avait rien de particulièrement ardu à travailler avec un enfant somme toute normal sur une portion si ciblée du tournage. C'était davantage ses propres pensées, qui lui faisaient peur. Elle n'avait pas été capable de protéger la dernière gamine sous sa charge : à quoi pouvait-elle prétendre, maintenant ? Et si Simon se confiait à elle sur d'autres sujets, quel serait le poids de ses arguments ? Elle avait peur de n'avoir pas appris la leçon, sinon d'avoir tout oublié. Et ça, ça fait malheureusement partie des choses qu’elle ne peut pas confier à sa comparse. « Mais rien que de savoir que tu seras derrière moi pour me remonter les bretelles au moindre manquement, ça suffit à me remonter le moral. » Elle lui décoche un sourire frontal, taquin, en rappel à leurs premières incartades. « C’est un chouette gamin, en plus. » Sous-entendu : aucune raison de stresser, outre les quarante-huit mille qu’elle vient d’inventer dans les trois dernières secondes. « J’avais pas l'impression que tu représentais qui que ce soit sur le tournage, d'ailleurs. Tu prends un autre rôle pour celui-ci ? » Sous-entendu (des plus mauvais) : combien de fois à se recroiser avant de vraiment devoir se dire adieu ?
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
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Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Ven 26 Juil 2024 - 23:56 | |
| Scarlett sait que Sloane est quelqu’un de sincère(ment agaçante), mais ne peut s’empêcher d’être surprise de la façon dont elle répond avec honnêteté que oui, évidemment, elle est stressée par la situation du tournage. Scarlett ne pourrait jamais ouvertement admettre une angoisse, pas à haute voix, ni vraiment à elle-même, en réalité. Légèrement prise de court par l’instant de vulnérabilité que lui offre Sloane sans même hésiter, Scarlett détourne le regard une demi-seconde, l’expression neutre, mais les poumons pas tout à fait remplis. « Mais rien que de savoir que tu seras derrière moi pour me remonter les bretelles au moindre manquement, ça suffit à me remonter le moral. » Scarlett reporte son regard sur Sloane, et ne peut retenir un léger rire qu’elle transforme en sourire bien vite, pour ne pas trop faire cette fleur à Sloane. Elle secoue la tête, feint l’agacement. « Je t’ai à l’oeil, Jarecki », elle répond avec un clin d’oeil qu’elle oublie de retenir, et qui lui arrache un nouveau sourire. Elles ne se sont pas serrées la main, mais pas besoin de se toucher pour sentir l’électricité qui émane de leurs peaux, peu importe le serment qu’elles viennent de sceller, leur promesse de se tenir éloignées.
« C’est un chouette gamin, en plus. » Scarlett n’a pas beaucoup d’affect pour les enfants, mais elle doit bien admettre que celui-ci se tient plutôt bien, surtout quand les enfants stars sont facilement difficiles et caractériels, ou instables. Avec la guidance de Sloane, il n’aura aucun problème, Scarlett en est sûre, malgré tout le discours qu’elle tient publiquement sur les présences de psy sur les tournages. Elle ne l’avouera jamais à voix haute, mais Sloane a réellement gagné son respect professionnel lorsqu’elle lui a avoué la raison de sa probation. « Il peut pas être pire que Samuel et ses emplois du temps foireux », elle commente, en référence à leur ancien collègue, « ou une chargée de pr un peu trop teigneuse, hm ? » Elle rajoute d’un air entendu.
Et justement, en parlant de pr, sa présence sur le tournage a l’air d’intriguer Sloane. « J’avais pas l'impression que tu représentais qui que ce soit sur le tournage, d'ailleurs. Tu prends un autre rôle pour celui-ci ? » La question est lourde de sens, et conditionne aussi le cadre de leur relation professionnelle pour ce tournage. « Je travaille pour les execs. La boîte de production a plusieurs scandales de mauvais traitements de leurs équipes, ils cherchent à redorer leurs images. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont pris un psy sur ce tournage, cette fois-ci », elle souligne, sans pour autant préciser que c’était son idée à elle - la psy, et pas n’importe laquelle, Sloane, puisqu’on lui a demandé si elle en connaissait une de bien. « Tu m’auras un peu moins dans les pattes, cette fois-ci », elle conclue gracieusement, comme si elle lui faisait une fleur.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
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SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
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RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Lun 29 Juil 2024 - 16:08 | |
| Le je t’ai à l'œil la fait sourire à son tour, pour toutes les mauvaises raisons. Sloane se demande à quel point Scarlett était sérieuse, en parlant de ne rien amorcer tant qu’elles travailleraient toutes les deux sur le plateau ; elle se prend, aussi, à se demander le degré d’aisance qu’elle aurait à la convaincre de l’inverse, tout en sachant parfaitement qu’elle ne ferait jamais rien pour contrevenir à la règle déjà établie sur laquelle elles s’étaient – presque – serré la main. En tout cas, presque rien. Ok : vraiment pas grand-chose, et seulement si Scarlett lui lançait à nouveau un clin d'œil. Elle renchérit plus sagement, pourtant, sur ce gamin dont il est si étrange de parler, que ce soit avec Scarlett spécifiquement ou de manière générale : la confession lâchée à voix basse dans la salle d’archive est encore prégnante, si prégnante que les yeux tristes de sa vis-à-vis ont été brûlés dans un coin de sa mémoire, bien qu’elle soit aujourd’hui incapable de les recadrer avec la femme devant elle, si dure et inflexible ; sa propre incapacité à tourner la page sur Sasha est un coup double qui génère en elle cette dissonance dont elle avait cru se débarrasser il y a plus d’un an de ça. « Tu me crois, si je te dis que j’ai presque fini par trouver Samuel plus sympa que la chargée de PR un peu teigneuse ? » ironise-t-elle, toujours si proche d’avouer que Scarlett a fini par être sa présence préférée sur le plateau : or, n’importe quand aurait été un meilleur moment qu’à présent qu’elles doivent collaborer à nouveau, même de loin.
Elle se risque pourtant à demander à quel point Scarlett sera présente sur ce tournage : comme elle s’en doutait, très peu. « Tu m’auras un peu moins dans les pattes, cette fois-ci. » « Je vais donc prétendre que c’est une bonne nouvelle, pour la bienséance. » Sloane a toujours manqué de subtilité ; l’idée de devoir jouer les bonnes collègues en tout bien tout honneur n’est pas pour elle une tâche ardue ou particulièrement désagréable – pour autant, elle ne se privera pas de titiller un peu plus Scarlett vis-à-vis de ce statut. « Tu as essayé de leur dire qu’un salaire correct, des congés et de la nourriture qui n’a pas le goût d’assiettes en carton, ce serait plus efficace qu’une psy ? » questionne-t-elle quand même, amusée par la justification – trop régulièrement, on utilisait les psys comme des faire-valoir à la place de véritables remises en question. Au moins, Simon était là pour motiver un peu sa présence. « Remarque, ça me change de Love is Blind », note-t-elle, façon bon prince, « autant être la caution bien-être que d’avoir des trentenaires en rupture de neuroleptiques qui appellent à trois heures du matin depuis une caravane insalubre. » Petite moue entendue : il y avait quelques scandales de manque de sommeil et de salaire insuffisant, et il y avait ça. « Et ça te plaît, cette partie du boulot ? C'est ton rêve de gosse, de conseiller des actionnaires avec trois villas et quatre procès au cul qui veulent redorer leur image sans jamais changer quoi que ce soit sur le fond ? » C’est une question sincère, entre deux grimaces dues au café : elle est infoutue d’imaginer que ça puisse plaire à qui que ce soit, mais lorsqu’il s’agit du mystère Scarlett, elle est incapable de se prononcer.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
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Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mar 30 Juil 2024 - 14:34 | |
| La limite a été posée, le mur dressé, et Scarlett se sent beaucoup à l’aise, tout à coup, comme si la simple décision actée qu’elles ne coucheraient pas ensemble lui suffisait pour continuer à flirter en toute sécurité - puisqu’évidemment, rien ne se passera. C’est plus facile comme ça, se dit Scarlett, cela évite aux sentiments - pas qu’elle en ai, évidemment (!!) - de se mélanger et aux choses de se compliquer. « Tu me crois, si je te dis que j’ai presque fini par trouver Samuel plus sympa que la chargée de PR un peu teigneuse ? » Scarlett a un petit rire prétendument outrée, et rajoute : « Evidemment, Samuel était la meilleure partie de ce tournage ! » La meilleure partie, oui, pas leurs jeux de regards à elle, la soirée dans la chambre d’hôtel à se disputer sur Titanic, les prises de tête qui emballaient Scarlett et son penchant pour les tensions et les débats.
Ce tournage-là, par contre, sera différent. Elles se verront sûrement moins, et Scarlett ne sera pas aussi protectrice des execs qu’elle l’a été d’Ivy, les enjeux ne seront plus les mêmes. C’est sûrement pour le mieux, se dit Scarlett, qui essaie de ne pas s’attarder sur le creux dans son estomac, l’étrange sensation collée à son palais. « Je vais donc prétendre que c’est une bonne nouvelle, pour la bienséance. » Scarlett hoche la tête, l’air de dire : ah oui, la bienséance, heureusement. Elle se demande déjà ce qui se passera quand le tournage sera fini, est-ce que la tension reviendra, qu’elles se recroiseront, qu’il n’y aura plus d’excuse, là, pour que leurs doigts glissent dans les cheveux de l’autre ? Scarlett préfère ne pas trop y songer, parce que cela la confrontrait au fait qu’elle n’est pas aussi claire sur ce qu’elle veut qu’elle le pense. L’excuse d’être collègue est une facile, la protège de réfléchir au fond de ce qu’elle fuit chez Sloane et qui, paradoxalement, semble l’attirer comme un aimant. « Tu as essayé de leur dire qu’un salaire correct, des congés et de la nourriture qui n’a pas le goût d’assiettes en carton, ce serait plus efficace qu’une psy ? » Scarlett agite sa main. « Mille fois moins dans l’air du temps que de dire qu’on aide la santé mentale des équipes, voyons. Mille fois moins glamour dans un article de presse. Tu serais très mauvaise en pr », elle ajoute, à moitié sérieuse. Sloane est clairement trop gentille (et ce n’est pas un compliment) pour être dans ce domaine, c’est certain.
« Remarque, ça me change de Love is Blind. Autant être la caution bien-être que d’avoir des trentenaires en rupture de neuroleptiques qui appellent à trois heures du matin depuis une caravane insalubre. » Un soupir amusé s’échappe des lèvres de Scarlett qui doit se retenir de pouffer. « C’est clair qu’aucun salaire n’est assez correct pour gérer ça », elle plaisante. Elle se tient loin de représenter ces gens-là pour une bonne raison, méprisant ce qu’ils représentent, et fatiguée d’avance de leurs idioties qu’il faudrait rattraper sans cesse. « Et ça te plaît, cette partie du boulot ? C'est ton rêve de gosse, de conseiller des actionnaires avec trois villas et quatre procès au cul qui veulent redorer leur image sans jamais changer quoi que ce soit sur le fond ? » Ah, évidemment, l’idéalisme de Sloane vient se piquer à la réalité. « Mais personne ne veut changer le fond, pas vraiment », elle commence. « C’est juste comme ça que le système fonctionne, il faut savoir tirer son épingle du jeu. Si ce n’est pas eux, ça sera d’autres. C’est la nature humaine », elle explique, essayant d’un peu mieux expliquer sa pensée que par un simple : ce n’est pas les bisounours ici. « Mon rêve de gosse, c’était de vivre loin, d’avoir de l’argent et de la sécurité. » Ne plus jamais voler pour manger, ne plus jamais se sentir honteuse, jugée, faible. Mais ça, elle ne le précise pas. « Et dans le monde dans lequel on vit, j’ai joué avec les cartes qu’on nous distribue, donc je dirais que oui, j’ai réussi mon rêve de gosse. » Elle hausse les épaules. « C’était ton rêve de gosse, toi, d’essayer de sauver les gens qui la moitié du temps ne veulent pas vraiment être aidé et s'écoute juste parler ? » Elle demande, piquante, renvoyant la balle comme à son habitude.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mar 30 Juil 2024 - 17:01 | |
| « Mille fois moins dans l’air du temps que de dire qu’on aide la santé mentale des équipes, voyons. Mille fois moins glamour dans un article de presse. Tu serais très mauvaise en pr. » Sloane hausse les épaules en prenant un air contrit, accordant sans mal le point à l’adversaire : reformuler les choses, les vécus, c’était dans ses cordes mais la communication comme champ plus vaste ne l’était que jusqu’à un certain point. Elle était trop directe, pas assez calculatrice pour ce genre de métiers, qu’elle laissait volontiers à ceux qui savaient davantage manier le langage et les émotions des autres. « Je commence à comprendre ta réticence à voir des psys sur les plateaux », fait-elle pourtant remarquer, parce que face à autant de cynisme aussi dûment justifié, comment défendre sa profession ? Elle était un peu la happiness manager des tournages, avec des séances d’une heure qui valaient à peu près le bonheur immatériel apporté par un babyfoot en salle de pause. Si elle avait aidé quelques personnes au cours de sa courte carrière comme psy de plateaux, c’était bien le seul réconfort qu’elle pouvait en tirer, mais ce n’en était qu’un dans la mesure où ça signifiait systématiquement que quelqu’un amont avait mal fait son travail : on n’avait pas suffisamment protégé une personne, on ne la payait pas à sa juste valeur, on lui menait la vie trop dure. Sloane était un pansement et elle ne pouvait que s’en rendre compte un peu plus chaque jour : rien de valorisant à ça. Aussi, lorsqu’elle rebondit sur le cynisme de façade de Scarlett et son apparent désamour pour certaines parties de son métier, elle se heurte à nouveau sur ce même fatalisme qui semble coller à la peau de la rouquine : rien à changer ou réinventer, juste des cartes dans lesquelles piocher et des stratégies à mettre en place jusqu’à avoir une meilleure main que le voisin. C’est si loin de son principe interne d’équité qu’elle en aurait le vertige, si elle n’avait pas fait partie de ceux qui avaient reçu la mauvaise pioche, tout comme Scarlett. « Donc on bat le système actuel en ajoutant sa brique à son édifice », résume-t-elle, et ça lui semble si péjoratif qu’elle se sent forcée de contraster à voix haute : « Cela dit, j’ignore si un système comme celui-ci pourrait être réformé. » Elle y était trop novice, et trop éloignée, pour en connaître tous les dessous : elle l’admettait sans souci, ça aussi.
C’est le deuxième aveu de Scarlett qui la ramène à tout ce qu’elles ont déjà pu se confier ; le rêve de la gamine qu’elle était, c’était donc la putain de base de la pyramide de Maslow, le genre de trucs dont les gosses ne devraient jamais avoir à se soucier – et Sloane se prend une énième fois à se demander dans quelles conditions la jeune femme avait dû se construire, à quel point son univers l’avait détruite avant qu’elle ne trouve comment s’endurcir. Elle revoit, par contraste, la femme qui pleurait devant Titanic, si loin du visage déformé par une tristesse monstre de la salle d’archives. Elle se demande comment elle n’a pas vu, avant, à quel point Scarlett faisait jeune dès lors qu’elle ôtait son masque de fer. Mais, puisque ça devient une espèce de tradition entre elles, Sloane se plie à l’exercice de répondre sans rechigner : « Ce n'est pas le cas des enfants », rappelle-t-elle comme pour tempérer, « si jamais c’est utile de repréciser que je ne bosse pas avec des adultes un peu trop nombrilistes et riches par passion… » Elle grossit le trait, certes ; certains ne sont ni riches, ni particulièrement durs à vivre, les cas les plus durs s’apparentant à un mauvais screen de santé mentale de la part des plateformes productrices avant d’accepter des candidats. La règle d’or, c'était de ne jamais accepter des personnes en difficulté psychologique ou en détresse possible trop grandes pour les mettre dans des situations potentiellement aggravantes : or le process de sélection n'était pas assez minutieux et ceux qui le réalisaient, pas assez bien payés. C'est là que Sloane trouvait toute son utilité : quand à trois heures du matin, un participant vous appelait depuis sa loge dans laquelle il n’avait pas accès à autre chose que de l’alcool en excès pour vous dire que les idées noires étaient de retour, c'était mieux d'avoir un psy au bout du fil. « L’idée, c'était d’offrir une alternative à des enfants qui n’en voyaient pas. Mais, non, c'était pas particulièrement mon rêve d’enfant, non plus. » C’avait plutôt été une nécessité impérieuse dans laquelle elle s’était jetée, cimentée davantage par l’influence de Pénélope dans sa vie jusqu’à devenir une évidence parfaite et claire. C’est aisé de se demander ce qu’elle aurait pu devenir sans cette nécessité d’auto-protection. « Je voulais devenir ébéniste. Un jour à la télé j'ai vu une femme qui taillait du bois, qui en faisait ces meubles super beaux, dans un style un peu moderne mais récup. Elle était vieille, elle avait une voix très posée, et l'air d'avoir tout compris à la vie, un peu comme le Bob Ross d’Ikea. Je me suis dit que si j'avais pas ça, c’est que j'aurais loupé quelque chose. » Demi-sourire un peu penaud : elle en était loin, avec ses loutres taillées dans du bois, mais elle doutait avoir un jour le temps pour plus, et même si ça lui éreintait la vue au point où ses lunettes lui devenaient indispensables, ça lui occupait les mains autant que ça lui vidait l’esprit. Mais donnant-donnant, toujours : elle rebondit, presque en retard, sur les détails qu’elle retient toujours sans savoir quand approfondir sur les perches tendues. « Mais plutôt que parler de bois, quand tu dis que tu voulais partir loin... J’imagine que tu viens pas de Perth ou Sydney », conjecture-t-elle. Somme toute, l’Australie lui a toujours semblé si petite, si enfermée que même fuir Adelaide lui avait semblé un tout petit pas hors du terrier, quand elle en était partie. « Tu viens d’où, vraiment ? »
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
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RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mar 30 Juil 2024 - 20:00 | |
| « Donc on bat le système actuel en ajoutant sa brique à son édifice », Scarlett lève un sourcil, parce qu’elle se demande si Sloane est aussi naïve que ses airs de psychologue investie peuvent parfois laisser penser - elle l’imagine plus fine que ça, moins révolutionnaire. Qui croit encore que le système peut se détruire ? De l’intérieur, qui plus est ? Sloane semble lire dans ses pensées, quand elle répond, comme par anticipation : « Cela dit, j’ignore si un système comme celui-ci pourrait être réformé. » « Je ne cherche pas à battre le système, je l’utilise à mes fins, comme tout le monde », elle dit simplement et sincèrement. Elle a assez été de l’autre côté, dans sa vie, avec les perdants et les oubliés, elle sait que le seul moyen de s’en sortir, c’était de se ranger du côté des gagnants, dans tous les aspects de la vie. La société actuelle, dans tous ses domaines, ne cherche pas à changer, au fond. Elle l’accepte sans animosité, maintenant qu’elle s’est élevée.
Sloane, elle, veut probablement voir le bon chez les autres - comment être psychologue, sinon ? «Ce n'est pas le cas des enfants. Si jamais c’est utile de repréciser que je ne bosse pas avec des adultes un peu trop nombrilistes et riches par passion… » Scarlett a un petit sourire. Elle n’a pas oublié la probation, loin de là, c’est sûrement ça qui la tient dans l’aura de Sloane, provoque cette curiosité, et une certaine forme de respect qu’elle est incable de conceptualiser complètement, elle qui a insisté pendant des semaines sur l’incompétence de la psychologue. « L’idée, c'était d’offrir une alternative à des enfants qui n’en voyaient pas. Mais, non, c'était pas particulièrement mon rêve d’enfant, non plus. » La curiosité la pique à nouveau, parce qu’elle s’est attendue à une vocation, au vu de l’attitude de Sloane. « On devient vraiment psy pour enfant par accident ? » Elle répond, taquine, car elle se doute que Sloane est assez sérieuse pour ne pas mener sa vie par accident. « Je voulais devenir ébéniste. Un jour à la télé j'ai vu une femme qui taillait du bois, qui en faisait ces meubles super beaux, dans un style un peu moderne mais récup. Elle était vieille, elle avait une voix très posée, et l'air d'avoir tout compris à la vie, un peu comme le Bob Ross d’Ikea. Je me suis dit que si j'avais pas ça, c’est que j'aurais loupé quelque chose. » Scarlett ne trouve pas immédiatement une remarque mesquine ou cassante à répliquer. Elle ne s’est pas attendue à cette réponse, qui lui fait entrevoir une partie différente de la personnalité de Sloane, à laquelle elle ne s’attendait pas forcément. Elle essaie depuis le début de la rangée dans des catégories, pour mieux la comprendre, et contrôler la situation, mais quelque chose échappe définitivement à son contrôle. « Pourquoi tu n’es pas ébéniste, alors ? » Elle demande, avec un peu trop de curiosité non dissimulée, qu’elle se sent obligée d'ajouter d’un ton taquin : « C’est pour ça que t’as choisi psy, pour la voix posée et l’air d’avoir tout compris ? »
Et évidemment, comme Sloane ne sait pas simplement parler d’elle sans retourner la question vers l’autre, saisissant au passage le moindre détail qu’on lui aurait glissé, elle retourne la conversation vers Scarlett. « Mais plutôt que parler de bois, quand tu dis que tu voulais partir loin... J’imagine que tu viens pas de Perth ou Sydney. Tu viens d’où, vraiment ? » La surprise est telle que Scarlett éclate de rire, un vrai rire, qui la pousse à porter sa main à sa bouche pour cacher ses dents découvertes, un réflexe d’adolescente qui préfère faire la dure qu’elle tenait d’avant. « Wow, Sloane, les accents c’est vraiment pas ta spécialité, hm ? » Elle réplique. Elle n’a jamais eu un accent posh très marqué, et à force de vivre en Australie et de ne jamais retourner en Angleterre, elle sait qu’elle a perdu de son accent, mais tout de même. « Londres. » Elle porte le café à ses lèvres, et le termine. « Allez, y a peut-être une carte à l’intérieur, que je t’apprennes deux trois trucs de géographique et d’accent », elle conclut, avec un signe de la tête vers l’intérieur, pour qu’elles rentrent.
@Sloane Jarecki *emoji yaourt* |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Jeu 1 Aoû 2024 - 16:01 | |
| Scarlett prend le système comme il est et cherche à s’inclure dedans pour en bénéficier, bien consciente de ses failles et de ce qui l’attend si elle n’applique pas exactement le comportement attendu, et la psy ne saurait dire si c’est astucieux, opportuniste, d’une tristesse affligeante ou d’une résignation raisonnable. Elle, de son côté, ne s’imagine pas évoluer dans un milieu et en devenir complice au point d’en renforcer les règles – et c'est peut-être en partie pour ça qu'il est si dur de retourner à son ancien emploi. Il y a tout un set de règles à respecter, un système auquel adhérer et surtout, une part d’impuissance à accepter, et pas des moindres. Elle l’a vomi, ce système, au début de sa mise à l'épreuve ; elle l’a rejeté pour tout ce qu'il représentait, son enfance désastreuse et sans main tendue comprise. Avec le temps, l’assagissement, la distanciation de ses émotions les plus fortes, elle n'est simplement plus certaine aujourd'hui de pouvoir souscrire à ses règles. Tenter de changer les choses à son échelle dans un jeu truqué, malgré toutes les bonnes intentions de ceux qui en rédigent les règles quitte à en contredire leur première version, ne l'intéresse plus. Mais c'est une chose de le penser, et entièrement une autre d’y mettre des mots. Peut-être compatit-elle plus avec la résilience cynique de Scarlett qu’elle ne l'aurait cru ; peut-être est-elle simplement davantage désabusée par la désignation de quelqu'un qui manie suffisamment bien les règles pour s'en accommoder. De fait, elle est plus surprise qu’elle ne l’aurait pensé quand Scarlett lui demande pourquoi être devenue psy plutôt qu’ébéniste : elle est la première à savoir que les choix du coeur sont rarement compatibles avec le pragmatisme nécessaire dans leurs situations. « C’est tout à fait ça : j’aime trop parler pour passer mes journées avec des arbres », qu’elle raille, avant d’ajouter : « qui te dit que je ne fais pas les deux ? » C’était loin de l'ébénisterie, mais c’était un petit pas en direction d’une passion, et pour l’heure, ça lui suffisait.
Elle le signifie en retournant les questions en direction de Scarlett, peu encline à poursuivre davantage pour l’heure : elle s’est accrochée à ce détail et il lui semble important de creuser dans ce sens, et tant pis si ça fait rire la rousse. « Et comment j’étais supposée le deviner ? » s’indigne-t-elle quasiment, sourcils haussés pour souligner son étonnement, sans chercher à réprimer le sourire qui la contamine derrière le rire – surprenant – de Scarlett. Elle ne pense pas l’avoir déjà entendue rire franchement et se retrouve une énième fois à se demander si c’était aussi simple qu’une question sur les accents, ou si la jeune femme s’ouvre un peu plus, quand le contexte ne se limite pas au travail. « Mais d’accord, ok : je suis un peu nulle avec les accents. » Sloane ne sait de toute façon pas tant à quoi ressemble l’accent londonien. Les contraintes et aléas de n’avoir fréquenté d’autres gens et d’autres accents que ceux de sa famille qu’à partir de quatorze ans, supposait-elle : elle s’était trop faite à la façon de parler familiale, avec un fort accent libanais et un, plus discret, italien, pour ne pas considérer tout autre accent que le brisbanien qu’elle s’était forcée à attraper comme fondamentalement alien. Elle n’a pas le temps de demander pourquoi Scarlett n’était pas retournée à Londres, ou s’était éloignée suffisamment sans partir à l’autre bout du monde : celle-ci rappelle l’heure, montre le bâtiment d’un signe du menton et Sloane ne peut rien faire, sinon acquiescer. Elles ont convenu qu’elles n’étaient ni amies, ni quoi que ce soit de plus qui justifierait d’autres conversations : elle avait accepté et ne pourrait que s’en mordre les doigts.
@Scarlett Bridgers |
| | | | | | | | sloscar#9 - i bite my tongue, it's a bad habit |
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