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 (Lincoln #1) ♫ the sound of silence

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AuteurMessage
Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : même si ça paraît précipité, il est tellement heureux d'être fiancé à ash qu'il le répète vingt fois par jour
MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes
LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé et leurs trois chats
(Lincoln #1) ♫ the sound of silence 773425ecc5541cbcf50d4481124fc6cfe3574d32
POSTS : 951 POINTS : 1170

TW IN RP : crise d'angoisse, pression familiale, désamour parental, burn-out, addiction aux médicaments.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : cynophobe depuis l’âge de six ans, et oui même les petits chiens sont concernés ›› accroc aux bonbons acidulés ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› adore insulter les gens en espagnol ›› très mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #6f282e
RPs EN COURS : (Lincoln #1) ♫ the sound of silence Yuyw
ashan #15 & #17 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one

(Lincoln #1) ♫ the sound of silence Hseh
izen #6 • lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. please swallow your pride if have things you need to borrow, for no one can fill those needs that you won't let show. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load if you call me

(Lincoln #1) ♫ the sound of silence Nln0
jayzan #3 & #4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you

(Lincoln #1) ♫ the sound of silence Wg07
samzan #2 • if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth

bran #1charlie #1lincoln #2sam #3 & 4nizan #1nicholas #1elena #1min #1shaun #1chris #1kippan #1momo #1

(Lincoln #1) ♫ the sound of silence G1ii

AVATAR : taylor zakhar perez.
CRÉDITS : daikunart (profil) › ninzied (ashan) › baiedor (jayzan) › mulderscully (sign)
DC : maeve wang.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/06/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54628-izan-da-silva-i-said-im-fucking-fine
https://www.30yearsstillyoung.com/t54641-izan-soft-hearted-with-anger-issues
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(Lincoln #1) ♫ the sound of silence Empty
Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptyJeu 18 Juil - 8:47




the sound of silence
@Lincoln Reddington - crédit/azianxpersuasionwrites

juillet 2024

’’C’est un ramassis de conneries.’’ Ils parlent depuis deux bonnes heures, ces hommes en costumes élégants rassemblés autour de la table rectangulaire qui trône au centre de la pièce, et tous affichent la mine des jours gris : ils savent que les mots dispensés dans la presse par la famille du musicien peuvent être une véritable épine dans leur pied commercial et, le moins que l’on puisse dire est que les Da Silva ont vraiment mal choisi leur moment pour cracher sur celui qui, épuisé, a les deux coudes appuyés sur la table et cache ses yeux avec l’une de ses mains, en ayant décroché de leur discours depuis bien longtemps. ’’On devrait les attaquer en justice et les faire raquer au max pour toutes ces accusations à la con.’’ chose pour le moins surprenante de la part de Lynda, elle profite d’être assise à côté du pianiste pour passer une main câline dans son dos courbé, comme si elle tentait d’adoucir la dureté du moment avec le peu qu’elle a en sa possession ; la tendresse n’est pas franchement dans ses aptitudes mais la brune s’évertue à le cajoler, comme si elle devait le protéger de sa propre famille médisante. Lui, ne cherche même pas à se défendre : ce n’est vraisemblablement pas ce qu’on lui demande, puisque le seul enjeu est de préserver son image autant que la fortune engendrée par son nouvel album, qui lui vaut de prestigieuses critiques à travers le monde. ‘’Est-ce que Tokyo a annulé ?’’ Demande un homme au crâne chauve qui, par-dessus ses lunettes en demi-lunes, englobe l’assemblée d’un unique regard, et son menton se hoche de satisfaction lorsque le ‘’Non, ils maintiennent.’’ se fait entendre en guise de réponse de l’autre côté de la table. Sa carrière. Son nom. Ses contrats. Ils se fichent pas mal d’effeuiller la haine déversée dans un quotidien quelconque pour se demander comment il vit, lui, l’homme, le fils, le frère, pas le musicien, pas le pianiste, pas le compositeur, d’apprendre que sa famille, ceux auprès desquels il a grandi, ceux dont il a partagé les rires et les larmes, l’accusent d’être responsable de la mort de l’un d'entre eux.

Un vertige interne secoue sa vision et il redresse ses épaules sans véritablement attirer l’attention puisque la conversation se poursuit, et il réprime le sentiment d’angoisse qui monte en sentant que ses doigts sont agités de spasmes nerveux ; non, respire Izan, garde le contrôle, c’est ce qu’ils attendent tous mais tout comme il n’écoute jamais les autres, il ne s’écoute que rarement lui-même. ‘’Quelles sont nos options ?’’ cette fois, tous les regards se tournent vers l’avocat dépêché en quatrième vitesse pour cette réunion de crise, et mis au parfum du scandale aux petites heures du matin : les accusations ont traversé la presse en se répercutant sur les journaux du web qui ne sont, à l’origine, même pas destinés au monde de la musique classique. Évidemment, il faut se repaître des miettes du pianiste mondialement connu et présentement écorché sur la place publique, dont le nom est gravement entaché d’une accusation sordide ; car même si sa propre mère le désigne comme coupable, qui osera le défendre ?
Après sa rupture douloureuse avec Asher, la promotion de son album et les représentations qui s’enchaînent, il n’a pas l’énergie nécessaire pour cette nouvelle guerre ; aussi, s’il était seul décisionnaire, il rendrait les armes, refuserait de se battre et quitterait le champ de bataille en avouant sa défaite dès la première attaque. Mais les assoiffés en costumes ne le laisseront pas filer aussi facilement, n’est-ce pas ? ’’On devrait faire une pause.’’ clame Lynda en refermant sa pochette d’un coup sec, expédiant un regard corrosif sur les personnes rassemblées qui, une à une, quitte la salle jusqu’à ce qu’il ne reste que le musicien, son avocat et elle-même. ’’Je vais nous chercher quelque chose à boire. Ça va aller.’’ et, à son tour, de sa démarche gracile, elle quitte la pièce en faisant tinter ses talons aiguilles, laissant le silence s’étirer après son départ. ‘’Qu’est-ce que je dois faire, Lincoln ?’’ Demande-t-il finalement d’une voix lassée, à cet homme qu’il connaît suffisamment pour ne pas chercher à redorer l’image désastreuse qu’il renvoie. Il n’a pas envie de se battre. Il ne peut pas se battre. De toute façon, il n’a même plus envie de jouer du piano : ça aussi, on peut bien lui arracher.





i know i need you, i need to love you, i love to see you, but it's been so long. i long to feel you, i feel this need for you and i need to hear you, is that so wrong ? my love i will keep you, by my pow'r alone i don't care where you fall, where you have been, i'll never forsake you, my love never ends, it never ends
COEUR CONTRE CORPS

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Lincoln Reddington
Lincoln Reddington
le maestro de l'image
Présent
ÂGE : 31 ans (01.10.1992)
STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique.
MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques
LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill)
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : La mort change un homme
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RPs TERMINÉS : Helen #1 (flashback) ; Izan #1
AVATAR : Taron Egerton
CRÉDITS : gainsboro (avatar) solosand (signa)
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(Lincoln #1) ♫ the sound of silence Empty
Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptyVen 19 Juil - 19:49

Izan Da Silva adore ce message


Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.


Voici les quelques lignes écrites par Lincoln sur la feuille qui se trouvait en face de lui, écoutant alors les autres personnes autour de la table parler. Ce poème, très célèbre en France de par son auteur Victor Hugo, parlait de la douleur de l’auteur quant à la perte de sa fille. Une douleur incommensurable car après tout n’était-ce pas le parent qui devait partir avant leurs enfants ? Une loi de la vie qui ne semblait pas toujours être respectée. Ce qui fut le cas d’Izan qui avait perdu son frère. Une perte qui fut l’objet de cette réunion car la famille Da Silva avait décidé de mettre sur le dos de leur fils, la mort de leur enfant. Ce qui posait de véritables problèmes pour Izan : un problème financier car ces rumeurs pouvaient porter atteinte à son image en tant que célébrité. Mais cela posait également un problème moral car comment une famille, un père, une mère, comment pouvaient-il faire ça à leur propre enfant ? La douleur qui s’exprimait à travers cet acte ? Possible. Lincoln l’ignorait. Mais il avait non seulement un client à défendre, mais également une personne qu’il considérait comme un ami, comme quelqu’un de bien. Avec des qualités et des défauts. Mais après tout, personne n’était parfait. Chaque être humain faisait ses propres erreurs. Ainsi allait la vie.

L’avocat écouta avec une certaine attention les commentaires de ses confrères. L’un préconisait l’attaque avec virilité dans ses propos. Tandis qu’une autre personne semblait se préoccuper davantage de la carrière, parlant alors de Tokyo. Des préoccupations tout à faire juste. Il fallait être sur deux fronts à la fois : défendre l’honneur d’Izan, mais également continuer à produire sa musique et à la faire tourner dans le monde entier. Car il avait du talent. Lincoln avait déjà eu la chance de l’entendre jouer du piano et c’était comme un monde que l’on vous proposait, un monde jovial, qui pouvait être triste ou joyeux, mais un monde dans lequel on se sentait transporté. Où on se sentait déconnecté de cette réalité bien sombre. Puis vint une question censée dans la discussion : les options qui s’offraient à eux pour éteindre l’incendie qui venait d’être allumé par la famille Da Silva. Des options ? Il y en avait à n’en pas douter. Même un peu trop au goût de Lincoln car finalement, plusieurs possibilités s’offraient à eux. Mais la vraie question était de savoir si elles étaient toutes bonnes ? Ethiques ? Morales ? Voilà la question sur laquelle se pencha l’avocat en jetant un léger regard à ses confrères avant que la pièce ne commence à se vider petit à petit, ne restant alors qu’Izan, Lynda et Lincoln. Une pause ne pouvait pas faire de mal et cela allait permettre de se poser et de réfléchir plus intelligemment. Enfin, c’était ce que le jeune homme espérait.

Ce fut au tour de Lynda de quitter la pièce et de laisser les deux hommes, seuls, tranquilles peut-être ? Regardant les quelques vers qu’il avait inscrits sur sa feuille, le regard de l’avocat se releva légèrement avant de se poser sur son ami qui venait de lui poser LA question. Que devaient-ils faire ? Lincoln soupira légèrement et se leva de son fauteuil pour s’approcher de la fenêtre, regardant le paysage plutôt sublime qu’elle offrait. Il prit une profonde inspiration avant de répondre à Izan. « Le monde dans lequel nous vivons est devenu bien étrange. Il fut un temps où les individus se respectaient davantage entre eux. Oh, je ne dis pas qu’avant, c’était forcément mieux. Mais je trouve que nos sociétés contemporaines occultent ce qui avait de bien par le passé. » Commença-t-il en prenant un ton quelque peu songeur, et même une posture. Lincoln continua à regarder droit devant, admirant à la fois les constructions humaines, mais également le monde s’éteindre à petit feu. Au loin, il arrivait à entendre une sirène de police, ce qui n’était pas synonyme de bon. Mais son esprit se reconcentra bien vite sur la situation que vivait Izan et l’avocat reprit la parole. « Je ne pense pas t’avoir parlé de ma première affaire. C’était un jeune homme, bien plus jeune que toi et moi. Il venait de finir ses études et avait une nouvelle vie qui s’offrait à lui. Une vie qu’on lui arracha par le meurtre de ses parents. Un meurtre commis par un membre de sa propre famille. Un membre qui court toujours encore aujourd’hui. Ton histoire me rappelle un peu ma première affaire, je dois l’avouer. Et ce sont des affaires comme celle-là, comme la tienne, qui nous rappelle que parfois, nous ne sommes pas maître de notre vie. Que finalement, elle dépend autant de la volonté des autres que de la nôtre. Un détail que nous oublions parfois. » Il marqua une légère pause où il prit le temps de se retourner, tout en mettant ses deux mains dans les poches de son pantalon de costume, posant alors son regard fixement sur l’homme qui se trouvait en face de lui. « La vie est injuste car personne ne mérite qu’on intervienne de la sorte dans notre propre vie. Mais que veux-tu ? Ce sont des choses que nous ne contrôlons pas et pourtant que nous devons gérer par la suite. Pour répondre à ta question initiale, j’aurai une question à te poser : que veux-tu faire ? Car nous parlons de ta famille. Nous parlons de ton sang, de personnes avec qui tu as grandi, tu as ris. Des personnes avec qui tu as pu pleurer, vivre des instants incroyables, des moments magiques tout comme des moments tristes. Que voudrais-tu faire toi ? » Demanda alors l’avocat à son client, mais également à son ami. Car depuis le début de la réunion, ses confrères parlaient de ce qu’ils voulaient faire eux, sans prendre en compte l’avis de leur client : Izan Da Silva. Et Lincoln ne voulait pas faire cette erreur. Car pour lui, oui, c’était une erreur. Bien évidemment, l’avocat avait déjà quelques pistes en tête, mais voulait entendre avant tout son ami.

@Izan Da Silva


Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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jayzan #3 & #4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you

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Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptyLun 22 Juil - 23:35

Lincoln Reddington adore ce message





the sound of silence
@Lincoln Reddington - crédit/azianxpersuasionwrites

juillet 2024

Le silence a suivi la désertion de la pièce, sans toutefois alléger la lourdeur de l’atmosphère pesante qui semble engourdir ses épaules rentrées vers l’intérieur de son corps, envahissant jusqu’à la colline de sa nuque, la rendant raide, tendue, douloureuse. L’exercice du piano requiert, sinon exige, que le musicien offre autant ses mains que le reste de ses muscles à sa noble pratique : des douleurs physiques, purement enchevêtrées dans sa passion assidue pour l’instrument qui fait aujourd’hui sa renommée, Izan en a connu des tas. Mais il a toujours eu un objectif pour leur donner du sens ; un nouveau concours à remporter, un prix à la clef, une représentation prestigieuse sur l’une des plus belles scènes du globe, un autre album… Mais celle-ci, de douleur, celle qui le fusille de l’intérieur, celle qui lui froisse le coeur, celle qui rend ses mains ignares, celle qui l’opprime et lui fait oublier son amour pour la musique, c’est quoi, son but ? Il n’en trouve aucun, Izan. Et s’il questionne le dernier interlocuteur qu’il lui reste, c’est parce qu’il est le seul en qui il peut avoir confiance mais, en le voyant s’éloigner vers la fenêtre, il déglutit difficilement en se demandant, premièrement, ce qu’il a pu faire ou dire de mal, pivotant lui-même sur sa chaise pour le suivre du regard, sans véritablement comprendre la raison de ce soudain éloignement « Le monde dans lequel nous vivons est devenu bien étrange. Il fut un temps où les individus se respectaient davantage entre eux. Oh, je ne dis pas qu’avant, c’était forcément mieux. Mais je trouve que nos sociétés contemporaines occultent ce qui avait de bien par le passé. » il n’est pas franchement versé dans les arts philosophiques, Izan, si bien que sa première réaction est de froncer ses sourcils sous l’incompréhension de cette amorce, alors que son coude encore appuyé sur la table en verre allonge son bras sur celle-ci. « Je ne pense pas t’avoir parlé de ma première affaire. C’était un jeune homme, bien plus jeune que toi et moi. Il venait de finir ses études et avait une nouvelle vie qui s’offrait à lui. Une vie qu’on lui arracha par le meurtre de ses parents. Un meurtre commis par un membre de sa propre famille. Un membre qui court toujours encore aujourd’hui. Ton histoire me rappelle un peu ma première affaire, je dois l’avouer. » la comparaison est rude puisque, dans les faits, il a l’impression d’être le membre de la famille qui n’a pas été puni par la justice ; mais lui, il n’a rien fait, et il a trop souvent dû répéter sa plaidoirie pour en avoir encore la force. « Et ce sont des affaires comme celle-là, comme la tienne, qui nous rappelle que parfois, nous ne sommes pas maître de notre vie. Que finalement, elle dépend autant de la volonté des autres que de la nôtre. Un détail que nous oublions parfois. » - ’’Je n’ai rien fait, Lincoln. C’était un accident.’’ lassé, écorché, abîmé, le dernier mot à d’avantage été soufflé que prononcé, et il lui faut convoquer toute la dignité qu’il lui reste pour ne pas s’effondrer ; est-ce que tout cela en veut vraiment la peine ? ’’Je l’ai invité à cette fête, oui, mais je ne l’ai même pas vu partir. Si j’avais su…’’ nul besoin d’achever cette phrase pour que l’on devine l’ombre des regrets amers, et le règne de la culpabilité froide : il aurait aimé que les choses soient différentes, mais il ne peut endurer une responsabilité qui n’est pas la sienne. « La vie est injuste car personne ne mérite qu’on intervienne de la sorte dans notre propre vie. Mais que veux-tu ? Ce sont des choses que nous ne contrôlons pas et pourtant que nous devons gérer par la suite. Pour répondre à ta question initiale, j’aurai une question à te poser : que veux-tu faire ? » plier bagages et se barrer définitivement loin de cette ville n’est sûrement pas la réponse attendue, mais bien la plus sincère qu’il pourrait formuler « Car nous parlons de ta famille. Nous parlons de ton sang, de personnes avec qui tu as grandi, tu as ris. Des personnes avec qui tu as pu pleurer, vivre des instants incroyables, des moments magiques tout comme des moments tristes. Que voudrais-tu faire toi ? » puisqu’il ne savait pas tellement qu’il avait le choix - faut dire que les équipes de son label s’emploient à gérer sa carrière avec la minutie exigée par celle-ci et qu’il n’a que rarement son mot à dire, Izan est pris au dépourvu par la liberté nouvelle qui lui est soumise, si bien qu’il cligne plusieurs de ses longs cils noirs en espaçant ses lèvres de quelques degrés, en donnant l’impression d’être totalement décontenancé par la simple idée de pouvoir émettre son avis, et que celui-ci soit pris en compte ’’C’est à dire ?’’ c’est une question qui n’attend pas vraiment de réponse, puisqu’il surenchérit aussitôt par ’’Je voudrais que ça s’arrête.’’ l’aveu de faiblesse lui brûle presque la langue, mais inutile d’essayer de mentir à Lincoln ; il sait que l’avocat est sans doute le seul à être de son côté. ’’Ce serait plus simple que j’abandonne, j’imagine… Que je les laisse détruire ma carrière sans chercher à empêcher leur vendetta mais… Je ne sais pas. J’ai toujours été mauvais perdant il paraît, sauf que cette fois…’’ il englobe la table de son regard épuisé, parcourt maladroitement les lignes à l’envers du poème griffonné de la main de Lincoln, puis reporte toute son attention sur lui en rajoutant, d’une voix quelque peu chevrotante sous l’émotion ’’…Je ne sais pas si j’ai suffisamment de raison de vouloir gagner.’’





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Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptyJeu 25 Juil - 2:10

Izan Da Silva adore ce message


« Je n’ai rien fait, Lincoln. C’était un accident. » Bien sûr que c’était un accident, Lincoln n’en doutait pas une seule seconde. « Je sais. » Répondit-il tout simplement pour simplement montrer à son client et ami qu’il était avec lui et que les propos qu’il avait pu tenir précédemment n’était en rien contre lui. C’était tout bonnement le récit d’un homme perdu dans ses pensées. Comme lorsqu’un vieux sage racontait ses histoires. Parfois, il avait l’impression d’endosser ce rôle. Izan revint alors sur ce qui s’était passé ce soir-là, lors de la mort de son frère. Lincoln écouta sans dire un mot jusqu’au moment où il en vint à employer cette fameuse conjonction « si ». Et comme le disait l’expression, avec des « si », on pouvait refaire le monde. Une expression bien vraie finalement car les personnes employant cette conjonction avaient tendance à vouloir changer les choses. Et on pouvait les comprendre car c’était souvent dû à des événements qui n’étaient pas forcément joyeux, voire tragiques, comme dans le cas d’Izan. Malheureusement, un « si » ne suffisait pas à changer les choses passées. Surtout que rien ne pouvait garantir que les événements auraient pu se passer autrement. « Si tu avais su quoi ? Tu penses sincèrement que tu aurais pu éviter cela ? Rien ne te garantit que si tu l’avais vu partir, cela aurait changé quoi que ce soit. Car peut-être qu’il ne t’aurait pas écouté et serait parti quand même. » Lincoln lâcha un sourire car il savait la position dans laquelle se trouvait son ami car il l’avait vécu et la vivait encore parfois. S’il avait vu le mal-être de son petit frère, peut-être aurait-il pu empêcher ce qui s’était finalement produit. Ou peut-être pas. Peut-être que certaines choses étaient inévitables dans la vie. « Ce que je veux dire par là Izan, c’est qu’il ne faut pas te torturer quant à ta prétendue responsabilité dans la mort de ton frère. Alors bien sûr que c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais crois moi, tu n’aurais rien pu changer ce jour-là. Malheureusement. » Conclut-il, essayant de rassurer le jeune homme, mais il savait que ces paroles allaient tomber dans l’oubli. Le mal causé par cette mort était encore bien trop présente pour que les paroles de l’avocat soient audibles.

Continuant à exprimer ce qui lui passait par la tête, Lincoln se retourna en direction de la seule autre personne dans la pièce, voulant connaître son souhait quant à l’affaire qui les occupait. Après tout, c’était sa vie, mais également sa famille qui était en cause dans l’histoire et prendre en compte son avis semblait important pour l’avocat. Ce qui semblait quelque peu avoir troublé le jeune homme à première vue, n’ayant pas forcément l’habitude qu’on lui demande son avis. Lincoln n’a jamais voulu être ce genre d’avocat qui décidait à la place son client. Bien évidemment, cela lui arrivait d’essayer d’imposer sa décision, pensant que c’était la meilleure option, mais il travaillait toujours en coopération avec son client ou sa cliente. Sa première réponse ne semblait pas étonner Lincoln. Voilà que toute cette histoire s’arrêta, était humain après tout. Cette affaire apportait tristesse et douleur. L’avocat comprenait son client. Il le laissa alors poursuivre, l’écoutant dire qu’il n’était pas sûr de vouloir répondre à cette « vendetta » et qu’il n’avait peut-être pas suffisamment de raison de vouloir gagner. Un léger soupir s’échappa alors de la bouche de Lincoln qui avait regardé le regard du jeune homme se penchait sur les quelques lignes qu’il avait écrites lors du début de la réunion. L’avocat s’avança alors vers la table pour s’installer de nouveau dans le fauteuil où il se tenait quelques instants plus tôt. « Ces quelques lignes proviennent d’un poème d’un auteur français. Peut-être le connais-tu ? C’est Victor Hugo. Le poème en question parle de la douleur de Hugo lorsqu’il perdit sa fille. Une tragédie pour un père. Mais c’est un très beau poème. Il a écrit ce poème quatre ans après la mort de sa fille et lorsque l’on le lit, on a l’impression que cette mort remonte à la veille de l’écriture. Le temps n’efface pas la douleur, il nous apprend simplement à vivre avec. Si un jour, tu as l’occasion de le lire, je te le conseille. » Fit-il en lui adressant un sourire très léger qui se dessina sur son visage. « Mais je ferme cette parenthèse. Pour en revenir à ce que tu viens de me confier, je comprends ce que tu veux dire. Je comprends que tu en aies marre, que tu veuilles que tout ça s’arrête. A ta place, je serai comme toi. » Commença-t-il par dire pour montrer sa compassion avant de revenir sur le cœur des propos du jeune homme. « Mais, je ne pense pas que tu doives baisser les bras. Tu as du talent et cela serait injuste qu’on te prive de vivre de ta passion. Pour avoir eu le privilège de t’écouter au piano, tu nous transportes, tu nous fais voyager et je ne suis pas sûr qu’on pourrait dire cela de tant de pianistes. Tu as un don Izan. » Lincoln trouvait ça injuste qu’on puisse conduire un si talentueux musicien vers la sortie alors qu’il avait du talent et qu’il jouait avec son cœur. Lincoln n'était pas un fin connaisseur en la matière, il le reconnaissait volontiers. Cependant, il avait pu entendre un certain nombre de personnes jouer au piano et souvent, cela manquait d’émotions. Ce qui n’était pas le cas d’Izan Da Silva. Certainement pas. « Puis, qui te dit que même tu n’as plus de carrière, ta famille te laissera tranquille ? Rien. Tu n’as pas besoin d’avoir une multitude de raisons pour vouloir gagner. Il t’en suffit d’une seule, une bonne raison qui te pousse à te battre et à sortir de ces ténèbres. Et saches que je serai là, à tes côtés, tout au long. Je ne te lâcherai jamais Izan. » Rare était les fois où Lincoln avait des propos aussi engagés envers un client. Mais cette affaire le touchait particulièrement. Et il ne pouvait pas rester là sans rien faire. Ce n’était pas lui. « Tu es entouré par des personnes qui t’aiment tu sais ? Et même si la vie te fait traverser de dures épreuves, n’oublies jamais que tu entourais. Je sais que tu as la force de te battre Izan. Tu ne peux pas laisser ta famille foutre en l’air tout ce que tu as pu construire avec tant d’efforts. Crois-tu sincèrement que ton frère aurait voulu que tu jettes l’éponge alors que tout cela n’est en RIEN de ta faute. EN RIEN !! » Conclut-il son énième monologue -presque une passion pour l’avocat de faire des monologues. « Alors permets-moi de te reposer la question : que veux-tu faire ? Si tu veux vraiment jeter l'éponge, je respecterai ta décision. Mais, je ne pense pas que ce soit la bonne décision. » Demanda-t-il une nouvelle fois en le regardant droit dans les yeux.

@Izan Da Silva


Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : même si ça paraît précipité, il est tellement heureux d'être fiancé à ash qu'il le répète vingt fois par jour
MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes
LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé et leurs trois chats
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TW IN RP : crise d'angoisse, pression familiale, désamour parental, burn-out, addiction aux médicaments.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : cynophobe depuis l’âge de six ans, et oui même les petits chiens sont concernés ›› accroc aux bonbons acidulés ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› adore insulter les gens en espagnol ›› très mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS : (Lincoln #1) ♫ the sound of silence Yuyw
ashan #15 & #17 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one

(Lincoln #1) ♫ the sound of silence Hseh
izen #6 • lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. please swallow your pride if have things you need to borrow, for no one can fill those needs that you won't let show. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load if you call me

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jayzan #3 & #4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you

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samzan #2 • if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth

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CRÉDITS : daikunart (profil) › ninzied (ashan) › baiedor (jayzan) › mulderscully (sign)
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Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptyVen 26 Juil - 21:23

Lincoln Reddington adore ce message





the sound of silence
@Lincoln Reddington - crédit/azianxpersuasionwrites

juillet 2024

« Je sais. » entendre que Lincoln n’a pas besoin d’être convaincu de son innocence assouplie considérablement le poids qui pesait sur ses épaules qui s’affaissent aussitôt, et la retombée de son angoisse est si soudaine qu’il ferme les yeux quelques secondes en mordant les côtés de sa langue avec ses dents, sa main se refermant en poing tandis qu’il tente de disperser ses pensées vagabondes pour éclaircir sa capacité à réfléchir. Quand les émotions se mêlent à sa raison, ce n’est jamais pour le meilleur mais plutôt pour le pire, et il est très souvent la première victime de ses propres tempêtes, même si celle-ci se pare surtout du tourbillon de la culpabilité. « Si tu avais su quoi ? Tu penses sincèrement que tu aurais pu éviter cela ? Rien ne te garantit que si tu l’avais vu partir, cela aurait changé quoi que ce soit. Car peut-être qu’il ne t’aurait pas écouté et serait parti quand même. » il concède à admettre, dans le secret de ses pensées, un peut-être qui se répercute sur son visage avec un bref haussement de sourcils approbatif, pendant qu’il retombe lourdement contre le dossier de sa chaise. « Ce que je veux dire par là Izan, c’est qu’il ne faut pas te torturer quant à ta prétendue responsabilité dans la mort de ton frère. Alors bien sûr que c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais crois moi, tu n’aurais rien pu changer ce jour-là. Malheureusement. » Est-ce que son têtu de cadet l’aurait écouté ? Probablement pas, certes, mais il aurait peut-être au moins le réconfort de se dire « j’ai essayé » or, dans la présente, il n’a aucun biais de manoeuvre pour palier au fait qu’il n’était pas là, qu’il a lamentablement échoué à protéger les siens, à préserver sa famille de la douleur et du deuil. Car il n’est pas sot, Izan, et il sait très bien ce que sa famille a sacrifié quand il était plus jeune : les voyages à travers le globe, les cours particuliers qui coûtent une petite fortune, les déplacements incessants, les concours stressant, le conservatoire exigeant, ses frères et soeurs vivant dans son ombre… Toute leur vie a été chamboulée dès qu’il a décidé que le piano dicterait sa vie et, sans le freiner, sans jamais formuler les difficultés engendrées par sa passion, ils l’ont soutenu, épaulé, accompagné. Et que leur a-t-il offert, en retour ? Le corps de leur dernier enfant reposant dans un cercueil.

Mais sa culpabilité ne le condamne pas pour meurtre : il sait qu’il aurait dû être plus vigilant,  ce soir-là, mais il ne se sent pas responsable de l’accident, puisqu’il n’a jamais poussé son cadet à boire à outrance et encore moins à prendre cette satané voiture dans cet état. Parfois, il en vient même à le détester d’être mort ; s’il avait été plus responsable, lui, Izan ne serait pas lynché par leur famille dans la presse qui se délecte des théories de plus en plus fumeuses le concernant « Ces quelques lignes proviennent d’un poème d’un auteur français. Peut-être le connais-tu ? C’est Victor Hugo. » cette entame pousse le musicien à tendre ses doigts sur le morceau de papier, le faisant lentement glisser en sa direction pour qu’il puisse le soumettre à sa lecture, tout en écoutant poursuivre son interlocuteur « Le poème en question parle de la douleur de Hugo lorsqu’il perdit sa fille. Une tragédie pour un père. Mais c’est un très beau poème. Il a écrit ce poème quatre ans après la mort de sa fille et lorsque l’on le lit, on a l’impression que cette mort remonte à la veille de l’écriture. Le temps n’efface pas la douleur, il nous apprend simplement à vivre avec. Si un jour, tu as l’occasion de le lire, je te le conseille. » cela explique peut-être pourquoi sa mère est incapable de lui pardonner, même plus de dix ans après le décès de son frère ; se réveille-t-elle toujours avec la sensation que c’était hier, comme Victor Hugo ? Pressant ses lèvres l’une contre l’autre en gardant les yeux baissés, il replie très soigneusement le morceau de papier sur lui-même pour en cacher les vers, se risquant néanmoins à promettre que ’’Je le lirais.’’ alors que ces quatre pauvres lignes lui sont déjà aussi pénibles que douloureuses. « Mais je ferme cette parenthèse. Pour en revenir à ce que tu viens de me confier, je comprends ce que tu veux dire. Je comprends que tu en aies marre, que tu veuilles que tout ça s’arrête. A ta place, je serai comme toi. » c’est suffisamment empathique pour qu’il ait l’impression que son ressenti est légitime, si bien qu’il abandonne le morceau de papier devant lui en relevant ses longs cils noirs vers Lincoln, le dévisageant un instant comme s’il savait déjà qu’un « mais » allait pointer le bout de son nez, et avec raison « Mais, je ne pense pas que tu doives baisser les bras. Tu as du talent et cela serait injuste qu’on te prive de vivre de ta passion. Pour avoir eu le privilège de t’écouter au piano, tu nous transportes, tu nous fais voyager et je ne suis pas sûr qu’on pourrait dire cela de tant de pianistes. Tu as un don Izan. » s’il a du mal à accepter les éloges, d’ordinaire, celles qui ciblent sa condition de pianiste parviennent à franchir le mur de sa défiance pour qu’il puisse les accepter mais, en cet instant, il appose simplement ses paumes contre son visage en donnant l’impression d’être tout bonnement dépassé par la situation. Il se sait, au fond, pas assez solide émotionnellement pour encaisser le choc que représentent toutes ces accusations, et même s’il n’a que rarement douté de sa légitimité dans le monde de la musique, à l’heure où il se laisse bercer par la voix posée de Lincoln, il a l’impression d’être l’imposteur qui tente de ne pas être débusqué, même si l’avocat s’emploie à plaider une toute autre vérité « Puis, qui te dit que même tu n’as plus de carrière, ta famille te laissera tranquille ? Rien. Tu n’as pas besoin d’avoir une multitude de raisons pour vouloir gagner. Il t’en suffit d’une seule, une bonne raison qui te pousse à te battre et à sortir de ces ténèbres. Et saches que je serai là, à tes côtés, tout au long. Je ne te lâcherai jamais Izan. » dire que ça ne fait pas tanguer la corde de sa sensibilité déjà vrillante serait mentir, et il est obligé de prendre une fine inspiration par le nez, un souffle qui regonfle autant ses poumons que son torse qui se redresse, et il joint ses mains l’une contre l’autre sur la table, la pulpe de ses doigts accolées les unes aux autres tandis qu’il tâche de retrouver suffisamment de détermination pour entendre la promesse qui vient d’être faîte : s’il se lance dans le combat, il ne sera pas seul sur le champ de bataille, et c’est peut-être très exactement ce qu’il avait envie et besoin d’entendre. « Tu es entouré par des personnes qui t’aiment tu sais ? Et même si la vie te fait traverser de dures épreuves, n’oublies jamais que tu entourais. Je sais que tu as la force de te battre Izan. Tu ne peux pas laisser ta famille foutre en l’air tout ce que tu as pu construire avec tant d’efforts. Crois-tu sincèrement que ton frère aurait voulu que tu jettes l’éponge alors que tout cela n’est en RIEN de ta faute. EN RIEN !! » il parle avec tant d’aisance et d’éloquence, Lincoln, que Izan en est admiratif : assurément, l’avocat a bien choisi sa vocation, puisqu’il a réussi à calmer les effusions de désespoir pour les changer en rage déterminée ; étant de ce fait le premier a réussir cet exploit « Alors permets-moi de te reposer la question : que veux-tu faire ? Si tu veux vraiment jeter l'éponge, je respecterai ta décision. Mais, je ne pense pas que ce soit la bonne décision. » le regard de Lincoln ne cille pas, il est profond, brillant d’une énergie ferme qui semble invincible, faisant preuve d’une ténacité qui est peut-être communicative puisque, en soutenant ses billes sombres, Izan se laisse envahir par cette hardiesse vindicative, proche de l’instinct de survie : il veut protéger ce qu’il a construit, même si c’est de sa propre famille ’’Tu as raison…’’ reconnaît-il dans un premier temps, sans se départir de la lourde fatigue qui abîme ses traits, mais en paraissant bien moins accablé que précédemment : l’on dira que les derniers évènements l’ont usé, tanné et détérioré mais, grâce à Lincoln, en cet instant, il retrouve la férocité qu’on lui connaît si bien ’’…Non, je ne veux pas jeter l’éponge. Je ne veux pas les laisser torpiller ma carrière.’’ mais il mordille le coin de sa lèvre, redoutant visiblement la réponse à la question qui suit : ’’Qu’est-ce que je dois faire ? Porter plainte contre eux ?’’ Les laisser détruire sa carrière ou les détruire eux. Il a visiblement déjà fait son choix.





i know i need you, i need to love you, i love to see you, but it's been so long. i long to feel you, i feel this need for you and i need to hear you, is that so wrong ? my love i will keep you, by my pow'r alone i don't care where you fall, where you have been, i'll never forsake you, my love never ends, it never ends
COEUR CONTRE CORPS

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Lincoln Reddington
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Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptySam 27 Juil - 1:50

Izan Da Silva adore ce message


La pièce presque vide. Lincoln pensif, qui semblait avoir revêtit sa casquette de proche conseiller. Une atmosphère lourde, lourde en émotion. Ce n’était pas tous les jours que l’avocat travaillait dans de telles conditions. Mais Izan n’était pas un simple client, c’était également un ami. Et un pianiste hors pair, il fallait le reconnaître. Et Lincoln ne voulait pas voir une carrière aussi prometteuse que celle de Da Silva se terminer d’une manière horrible. Car oui, pour l’avocat, c’était horrible de se faire attaquer par sa propre famille sur un accident dont le pianiste n’était même pas responsable. Se lançant alors dans un speech pour essayer de remotiver son client et de le convaincre de se battre, ses arguments, ses mots paraissaient avoir fait leur effet puisqu’Izan partagea alors le point de vue de l’avocat. On pouvait croire que Lincoln avait manipulé son client pour aller à l’affrontement. Mais ce n’était pas le cas. Il voulait avant tout le bien d’Izan, tout comme les autres personnes qui faisaient appel à ses services. Et au fil de sa courte carrière, mais intense, Lincoln avait remarqué que dans certains cas, les individus venaient le voir avec des convictions, des envies et parfois moi avec leurs émotions qui ne leur permettaient pas de voir le problème dans son ensemble. Et c’était ce que faisait l’avocat. Une approche qui portait ses fruits et qui évitait parfois des procès inutiles. Car il ne fallait pas oublier que sa branche principale était le pénal, même s’il avait des compétences dans d’autres domaines de droit, mais moindres.

Maintenant qu’Izan semblait prêt à affronter ce problème, il fallait établir une stratégie et c’était la question que posa le pianiste à l’avocat. Lincoln ne répondit pas de suite, laissant le silence s’installer peu à peu. Un silence qui fut brisé par l’arrivée de Lynda dans la pièce. « Lynda, pouvez-vous nous laisser quelques minutes encore je vous prie ? » La jeune femme quitta presque aussitôt la pièce et les deux hommes se retrouvèrent de nouveaux seuls. Lincoln fixa alors son client et s’apprêta alors à lui répondre, lui exposer ses possibles solutions et en discuter avec lui. Il pouvait attendre que la réunion reprenne, mais cela devenait bien vite bruyant quand il y avait plusieurs personnes autour de la table qui pensaient savoir mieux que personne ce qu’il fallait faire. Lincoln réfléchissait mieux lorsqu’il y avait peu de gens autour de lui. Sauf dans une salle de procès bien sûr qui était son terrain de jeu. « Je pense que la première chose à se demander c’est de savoir si nous devons faire une médiation avec votre famille pour trouver une solution, disons pacifiste, quant à cette situation. Il faut éviter le procès. Non pas parce que tu perdrais, mais simplement parce que cela pourrait économiser du temps, de l’argent ainsi que de l’énergie. Les procès d’ordre familial qui sont médiatisés ne finissent jamais bien. Les médias s’en emparent, des secrets sont révélés et ça devient du grand n’importe quoi. Même si cela semble fasciner les individus. Regarde le procès de Britney Spears pour lever sa tutelle. » Lincoln trouvait ça malsain de voir à quel point le déballage de la vie privée fascinait autant l’opinion publique. Car c’était davantage par curiosité malsaine que par véritable intérêt. Alors s’il pouvait éviter que l’on expose la vie privée d’Izan dans les journaux, il comptait bel et bien le faire. « Cependant, si cette médiation ne fonctionne pas et que tu es toujours prêt à te battre, nous devrons aller au procès. Par conséquent, tu devras porter plainte. Et à partir de ce moment-là, nous devrons établir une double stratégie : à la fois d’un point de vue juridique, mais également dans ta communication. Car il y aura une double bataille : celle dans la salle où se tiendra le procès, mais également dans l’opinion publique. Et je me refuse qu’on te discrédite et que tu perdes ta notoriété pour des faits que tu n’as pas commis. » La bataille juridique allait s’avérer être plus simple que celle dans l’opinion malheureusement. « Je mettrai tout en œuvre pour faire en sorte que toute cette histoire se termine au plus vite. Et même si le procès est notre unique voie au final, je déposerai des motions pour rejeter les accusations infondées et … Enfin c’est du blabla de juriste et je ne vais pas t’ennuyer avec cela. » Lincoln était peut-être un peu trop en mode avocat et il regarda son client, se demandant s’il ne l’avait pas perdu en route dans toutes ces explications. Alors autant faire un petit résumé par précaution. « En somme, on parle avec ta famille et si ça ne marche pas, on ira jusqu’au procès. Qu’en dis-tu ? » L’avocat voulait connaître l’avis et surtout le ressenti de Da Silva quant à ce qu’il venait de lui dire, voir si cela pouvait lui convenir et aussi voir s’il avait des questions, des remarques à formuler.  

@Izan Da Silva


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Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptyDim 28 Juil - 7:25




the sound of silence
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juillet 2024

Extirpé de sa paralysie émotionnelle par Lincoln, qui ravive un élan de combativité en son coeur qui était prêt à passer sous la guillotine de la défaite, Izan ne cille même pas lorsque son avocat et ami demande un temps supplémentaire à son assistante qui, contrairement à son tempérament d’ordinaire pugnace, concède à refermer la porte sans faire irruption dans la pièce, s’excusant même d’un mouvement de sa main restée libre. S’il n’était pas aussi accaparé par les problématiques soulevées par sa soudaine réactivité, peut-être s’étonnerait-il plus franchement de l’attitude soudainement docile de Lynda. « Je pense que la première chose à se demander c’est de savoir si nous devons faire une médiation avec votre famille pour trouver une solution, disons pacifiste, quant à cette situation. » sur papier, l’idée n’est pas mauvaise mais Izan ne lui accorde que trop peu de finalité ; il doute que ses parents se laissent charmer par les belles paroles diplomatiques de Lincoln, eux, puisqu’ils ont décrété qu’il devait tomber de son piédestal et ils sont visiblement déterminés à observer sa chute. « Il faut éviter le procès. Non pas parce que tu perdrais, mais simplement parce que cela pourrait économiser du temps, de l’argent ainsi que de l’énergie. Les procès d’ordre familial qui sont médiatisés ne finissent jamais bien. Les médias s’en emparent, des secrets sont révélés et ça devient du grand n’importe quoi. Même si cela semble fasciner les individus. Regarde le procès de Britney Spears pour lever sa tutelle. » là, tout de suite, il pense surtout au moment où elle s’est rasée le crâne mais il a comme l’impression que c’est pas franchement l’incident ciblé par Lincoln alors il chasse rapidement l’image du fil de ses pensées, retrouvant un air davantage sérieux lorsqu’il hoche son menton de haut en bas pour signifier qu’il a saisi le message, entièrement disposé à suivre les conseils distillés par l’avocat qui lui alloue un temps considérablement précieux. ’’Faut espérer qu’ils entendent raison, donc…’’ Il ne lui reste plus grand-chose, puisqu’il a fait une croix sur sa famille depuis des années, qu’il a perdu sa meilleure amie et s’est largement trompé sur ce qu’il pensait être une histoire d’amour avec Asher ; se battre pour préserver sa carrière, le seul rempart avant la déchéance complète, ne lui semble plus être une option mais une nécessité. « Cependant, si cette médiation ne fonctionne pas et que tu es toujours prêt à te battre, nous devrons aller au procès. Par conséquent, tu devras porter plainte. » il le redoutait tout en y étant préparé, mais il prend quand même une inspiration comme s’il avait besoin d’un nouveau souffle pour se faire à l’idée qu’il va probablement traîner ses propres parents en justice, ce qui ne lui provoque aucune réjouissance. « Et à partir de ce moment-là, nous devrons établir une double stratégie : à la fois d’un point de vue juridique, mais également dans ta communication. Car il y aura une double bataille : celle dans la salle où se tiendra le procès, mais également dans l’opinion publique. Et je me refuse qu’on te discrédite et que tu perdes ta notoriété pour des faits que tu n’as pas commis. » l’engagement de Lincoln le touche au point qu’il lui adresse un sourire emplit d’une douceur gagée de gratitude, même s’il se rend compte que l’avocat est bien plus impliqué qu’il ne l’est lui-même ; peut-être parce qu’il connait davantage toutes ces machineries presque politiques, où l’apparence est le maître de la raison : l’avocat a l’air d’être redoutable à ce petit jeu. « Je mettrai tout en œuvre pour faire en sorte que toute cette histoire se termine au plus vite. Et même si le procès est notre unique voie au final, je déposerai des motions pour rejeter les accusations infondées et … Enfin c’est du blabla de juriste et je ne vais pas t’ennuyer avec cela. » - ’’Tu ne m’ennuies pas,’’ il le rectifie d’une voix calme en tapotant la pulpe de ses doigts sur la surface de la table, ses yeux vagabondant un instant sur le côté avant qu’il poursuive ’’Juste, j’y comprends rien quoi.’’ traduction : non, tu ne m’as pas perdu en route mais je cours derrière ton bolide « En somme, on parle avec ta famille et si ça ne marche pas, on ira jusqu’au procès. Qu’en dis-tu ? » que peut-il en dire ? De toute évidence, le choix se décline en deux possibilités : il se bat ou il abandonne.

Pendant quelques secondes, il ne dit rien, Izan. Il regarde la table, ou plutôt ses mains qui sont posées sur cette dernière. La pratique du piano, à un niveau aussi haut que le sien, exige bon nombre de sacrifices invisibles, mais celui qui concerne les mains est aisément repérable à l’oeil nu : musclées à outrance, épuisées par les heures et les heures d’entraînement, les pianistes collectionnent les inflammations des tendons et autres pathologies douloureuses qui, à terme, déforment progressivement leurs doigts. Ce don de soi, approuvé par tous les musiciens, n’est-il pas la preuve que sa passion pour son instrument mérite tous les combats, même ceux qui lui froissent le coeur par avance ? ’’Ça me va.’’ il fait rouler ses lèvres l’une contre l’autre en tapotant nerveusement ses paumes l’une contre l’autre, n’attendant pas bien longtemps avant de demander, d’une voix plus discrète : ’’Ma présence est obligatoire ? Je veux dire…’’ il ne sait pas ce qu’il veut dire, Izan, il sait juste qu’il a l’impression que le trop plein d’émotions est en train de lui former comme une envie de pleurer mais, comme il est incapable de verser une larme, il ravale sa tristesse comme il le fait si bien ’’Je ne pense pas que ma présence t’aidera. Elle me déteste, elle sera sur la défensive si je suis là. Tu auras plus de chance de les convaincre si je suis absent.’’ et qu’on se le dise, ça l’arrange tout autant : il n’a pas franchement envie d’être sous l’oeil intransigeant et accablant de celle qui l’a mis au monde, mais qui doit amèrement le regretter à présent.





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Lincoln Reddington
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STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique.
MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques
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Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptyMer 31 Juil - 0:10

Izan Da Silva adore ce message


« Faut espérer qu’ils entendent raison, donc… » L’espoir. Une arme redoutable qui pouvait être l’étincelle qui allumait un feu de révolution, un feu de renouveau. Et parfois, c’était également la seule chose qui restait à l’individu pour ne pas couler. Quoiqu’il en soit, Lincoln nourrissait cet espoir et le partageait. Pour le bien d’Izan, pour l’avancée du dossier et pour faire en sorte que cette histoire devienne juste un moment passé. Mais au fond de lui, l’avocat savait que la médiation allait être compliquée et qu’il allait devoir utiliser tous ces talents pour réussir un tour de passe-passe dont lui seul avait le secret. Et encore, car il se surprenait souvent de voir que ses mots, ses idées arrivaient à faire changer les personnes. Cependant, présenter qu’une option n’était pas digne d’un avocat et surtout pas de Lincoln. Comme aux échecs, il fallait prévoir plusieurs coups d’avance, mais aussi partir du principe que le plan A allait échouer. Donc un plan B devait être établi et Lincoln l’expliqua à son ami, rentrant parfois dans des détails un peu technique et voyant bien qu’il perdait peu à peu son client. Heureusement, il semblait avoir compris l’essentiel, pour le plus grand plaisir de l’avocat qui fit un petit récapitulatif des diverses propositions qui se présentaient à eux. Deux propositions qui paraissaient convenir à Izan. « Je sais qu’on est rentré dans quelque chose de plus concret et que ça puisse par conséquent te faire peur. C’est une réaction tout à fait normale. Mais, je suis heureux que tu acceptes les propositions que je t’ai faites. Nous allons faire en sorte que cela s’arrête le plus rapidement possible. » Martela l’avocat, tentant de rassurer un maximum son client car c’était une étape importante à ses yeux. Car un client qui n’était pas rassuré, qui doutait, était un client qui pouvait faire une bêtise, quelque chose qui lui porterait préjudice pour plus tard. Un dossier paraissait être comme un environnement à contrôler.

Izan revint alors sur cette idée de médiation avec ses parents et exprima son envie de ne pas être présent durant cet entretien. Une envie que Lincoln car ce n’était pas simple de devoir affronter sa famille. Après tout, les coups les plus durs venaient souvent de nos proches, de nos amis, de notre famille. L’avocat le savait que trop bien avec le meurtre de ses parents par son propre frère. Encore aujourd’hui, la question de savoir pourquoi avait-il fait cela, le hantait encore, durant les quelques occasions où il repensait à ce soir-là. Comme l’avait écrit le célèbre écrivain français, Victor Hugo, dans les Misérables, « la famille est l'une des conditions de l'humanité. Elle est aussi souvent un des fléaux de l'humanité ». Une phrase très juste et lourde de sens. « Tu n’es pas obligé d’être là. Bien évidemment, je ne te cache pas que cela serait plus cohérent que tu sois présent dans la mesure où des explications seront de mise. Mais n’étant que ton avocat, ma voix portera peut-être moins que la tienne, à leurs yeux. Cependant, je comprends les raisons qui te poussent à prendre cette décision. Et c’est à toi de décider. » Lincoln ne comptait pas le pousser à prendre tel ou tel partie quant à cette délicate situation, car dans les deux cas, il y avait des avantages et des inconvénients. En effet, le fait qu’Izan soit face à sa famille, et surtout sa mère, pouvait envenimer la situation et faire en sorte qu’elle se complexifiait au lieu de se simplifier. Cependant, deux idées lui vinrent en tête en écoutant les propos de son client. Et il allait devoir anticiper certains points car il fallait prendre en compte que cette affaire allait toucher le domaine juridique, mais également de l’image publique. « Pendant que nous sommes que tous les deux, j’aimerais te poser deux questions. Je veux que tu saches que ces questions sont directement en lien avec notre affaire. Tu viens de me dire que ta mère te déteste. Mais pourquoi ? Cette question peut te paraître étrange et dans d’autres circonstances, je ne te l’aurai pas posé. Mais vu que je vais essayer d’avoir une entrevue avec elle et essayer de faire en sorte qu’elle retire ses propos, j’aimerais savoir dans quoi je mets les pieds tu vois ? » Les deux jeunes hommes se connaissaient depuis quelque temps maintenant et il était vrai que Lincoln n’était pas du genre à ne pas tourner autour du pot avec ce type de questions. D’habitude, il préférait prendre des pincettes voir laisser la personne en face de lui en parler de son propre chef. Mais il sentait que cette information avait une importance et qu’il allait pouvoir appréhender la situation sous un nouvel angle. « Quant à ma deuxième question, vu que ta mère semble avoir une certaine rancœur envers toi, je veux être préparé à toute éventualité. Et je sais, par expérience, que certaines personnes mêlent des personnes extérieures à ces histoires. Pour être plus clair avec toi, je voulais savoir si ta mère pouvait faire appel à une personne pour avoir des choses compromettantes à ton sujet. Et quand je dis personne, je veux dire des gens qui te sont ou qui ont été proches de toi. » En l’occurrence, il voulait parler d’Asher avec qui il venait de se séparer. Et même si cela ne regardait en rien l’avocat, il se devait de connaître ce genre de détail pour être prêt.

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Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptyMer 31 Juil - 7:50




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juillet 2024

« Je sais qu’on est rentré dans quelque chose de plus concret et que ça puisse par conséquent te faire peur. C’est une réaction tout à fait normale. » il baisse les yeux en tapotant la pulpe de ses doigts contre la surface froide de la table en verre, songeant qu’il n’y a, en revanche, rien de normal dans l’idée d’être traîné dans la boue par sa propre famille et encore moins de devoir les traduire en justice pour leurs méfaits. Mais ses doigts cognent doucement contre le verre en répandant la sentence dont il a l’impression d’être déjà affublé : les juges ont délibéré, il est coupable « Mais, je suis heureux que tu acceptes les propositions que je t’ai faites. Nous allons faire en sorte que cela s’arrête le plus rapidement possible. » il déglutit difficilement en fermant les yeux quelques secondes, ayant la sensation qu’on tente de lui faire avaler trop d’informations d’un coup, si bien que les perspectives se succèdent derrière le voile de ses paupières et qu’il apporte ses mains tièdes contre son visage blême, dans une volonté qu’il n’identifie pas lui-même ; que cherche-t-il à faire, au juste ? Renouer avec la réalité ? Se réconforter par son propre contact ? Mais il en a vu d’autres, l’avocat, si bien que Lincoln reste immuable face à la tempête annoncée, quand Izan a l’impression d’être déjà emporté par le tourbillon d’émotions qui promet de tout ravager sur son passage. respire qu’il se martèle intérieurement en essayant de s’appliquer le mécanisme pourtant intuitif mais qui lui paraît tout à coup grandement compliqué, respire il réouvre les yeux pour ancrer ses billes sombres dans celles de son interlocuteur, essayant de se raccrocher à la seule chose qui le rassure en cet instant : la présence de son ami.

Est-ce la perspective de devoir être dans la même pièce que les membres de sa propre famille qui l’angoisse à ce point ? Imaginer la scène suffit à l’empêcher de respirer, même s’il ignore quel traitement lui sera appliqué : le silence de l’indifférence ou la violence des mots ? Entre les deux, il ne sait pas ce qu’il préfère. « Tu n’es pas obligé d’être là. Bien évidemment, je ne te cache pas que cela serait plus cohérent que tu sois présent dans la mesure où des explications seront de mise. Mais n’étant que ton avocat, ma voix portera peut-être moins que la tienne, à leurs yeux. Cependant, je comprends les raisons qui te poussent à prendre cette décision. Et c’est à toi de décider. » l’angoisse serpente quelque part dans sa gorge, mais il est presque sûr que le monstre d’anxiété niche quelque part dans son ventre ’’Je serai là, s’il le faut.’’ qu’il promet sans joie, d’une voix que l’on sent étranglée par une émotion suffisamment nerveuse pour que ses mains s’en fassent les traductrices, agrippant un morceau de feuille pour la froisser entre ses doigts, ayant seulement besoin d’occuper son esprit à défaut de pouvoir quitter la pièce ; ce n’est pas l’envie qui lui manque mais il sait que ce n’est pas une option envisageable. Pour l’instant, du moins. ’’Des explications seront de mise, mais ça veut dire quoi ? Que je vais être interrogé sur les accusations qu’ils portent ?’’ nul besoin de préciser qu’il le vivrait comme un nouveau préjudice, mais l’indignation ne court pas éternellement sur ses traits puisqu’il revient sur la table en y déposant ses coudes, ses mains se relevant pour se déposer de chaque côté de sa nuque pendant qu’il baisse la tête. Dépassé. Il est tout bonnement dépassé. « Pendant que nous sommes que tous les deux, j’aimerais te poser deux questions. Je veux que tu saches que ces questions sont directement en lien avec notre affaire. Tu viens de me dire que ta mère te déteste. Mais pourquoi ? Cette question peut te paraître étrange et dans d’autres circonstances, je ne te l’aurai pas posé. Mais vu que je vais essayer d’avoir une entrevue avec elle et essayer de faire en sorte qu’elle retire ses propos, j’aimerais savoir dans quoi je mets les pieds tu vois ? » il entend et comprend les demandes formulées, mais ne réagit pas tout de suite tant la question est problématique même pour sa propre conception des choses : répondre qu’il n’a pas eu de chance n’aiderait pas foncièrement l’avocat à saisir toute la complexité de la situation, mais c’est indubitablement la formule qui en révèle le plus sur toute cette désastreuse histoire ’’J’ai toujours eu une relation plus ou moins compliquée avec ma mère… Il paraît que j’ai été le plus pénible de tous ses enfants et qu’elle n’arrivait pas à me gérer, pas comme les autres du moins. Mais je crois qu’elle a été fière de moi, quand même… Quand elle a compris que je réussirais dans la musique, que je ferais quelque chose de mes dix doigts - sans mauvais jeu de mots. Pendant l’adolescence, nos rapports ont été plus faciles. C’est à la mort de mon frère qu’elle s’est mise à me détester. Parce qu’elle considère que c’est à cause de moi.’’ le dire à voix haute lui tord l’estomac en même temps que cela fait naître des larmes dans ses yeux mais, elles s’évaporent, ces larmes, parce qu’il est incapable de les verser ; c’est qu’elle coule seulement vers l’intérieur, les siennes ’’Je l’ai invité à cette soirée, c’est vrai. Lui et ma soeur aînée. Il y avait beaucoup de monde et beaucoup d’alcool… On s’est perdus, je crois ? Je ne pensais pas avoir besoin de les surveiller, j’avais dix-huit ans, j’avais été gardé sous cloche toute mon enfance parce que je n’avais pas le droit de jouer dehors, fallait pas que je me casse le poignet et que ma carrière soit foutue, tu vois ? Je découvrais la liberté, la fête, les autres… Je l’ai laissé faire sa vie, je ne pensais pas qu’il irait boire à outrance et qu’il prendrait le volant d’une voiture qui n’était pas la sienne. Je ne l’ai même pas vu partir. Ma soeur non plus.’’ il insiste sur le fait que son ainée n’a rien pu faire pour empêcher cette tragédie, comme si l’argument était un alibi irréfutable. Au fil de son discours, il s’est enfoncé dans sa chaise en enlaçant ses propres mains, mettant une distance physique entre sa personne et les mots qu’il prononce, en essayant de se dissocier de l’histoire qu’il relate afin de ne pas la revivre en solitaire derrière les portes de ses yeux ; il en a marre d’être seul dans sa douleur, Izan. « Quant à ma deuxième question, vu que ta mère semble avoir une certaine rancœur envers toi, je veux être préparé à toute éventualité. Et je sais, par expérience, que certaines personnes mêlent des personnes extérieures à ces histoires. Pour être plus clair avec toi, je voulais savoir si ta mère pouvait faire appel à une personne pour avoir des choses compromettantes à ton sujet. Et quand je dis personne, je veux dire des gens qui te sont ou qui ont été proches de toi. » - ’’Helen ne dira rien.’’ qu’il laisse filer aussitôt la question posée, en ne se demandant pas pourquoi elle est la première personne à laquelle il pense : la chirurgienne connaît sa famille depuis leur adolescence, il est donc naturel qu’ils essayent de la rapatrier dans cette guérilla mais, même s’il n’a plus aucun contact avec sa meilleure amie, il ne doute pas de sa loyauté. Helen ne leur dira rien, tout comme Jayden. Jamais. ’’Quand à mon ex…’’ le mot ricoche autant avec douleur que rancoeur, mais c’est finalement la colère qui l’emporte - comme à son habitude - et il est obligé de prendre une fine inspiration en passant la pointe de sa langue sur ses dents du haut, en maudissant intérieurement celui pour qui il nourrit toujours des sentiments, bien malgré lui. ’’J’pense qu’il est trop occupé avec son nouveau mec pour s’intéresser à tout ça.’’ c’est aigre sur sa bouche mais, au moins, ça écarte le danger d’une tiers personne qui viendrait l’accabler davantage. ’’De toute façon, il n’a rien à me reprocher.’’ ou c’est ce qu’il aime croire, Izan, puisqu’il ne peut décemment plus admettre qu’on lui reproche quoique ce soit désormais. ’’On peut sortir quelques minutes ? J’ai besoin de respirer…’’ non pas qu’il soit en apnée, mais il commence à sérieusement étouffer là-dedans.





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Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptyVen 2 Aoû - 20:28

Izan Da Silva adore ce message


En lui parlant de la possible rencontre avec la famille Da Silva, l’avocat ne pensait pas convaincre le jeune homme de bien se joindre à cette réunion. Ce n’était pas du tout son objectif. Comme quoi, même lorsqu’il ne le voulait pas spécialement, il arrivait quand même à convaincre. Dans d’autres circonstances, la situation aurait pu l’amuser. Mais ce n’était pas le cas ici. Après, Izan n’avait pas non plus dit qu’il serait là à coup sûr, seulement s’il le fallait. Et le fallait-il ? Pour le moment, Lincoln n’était pas sûr. « Très bien Izan, je te redirai alors si ta présence est nécessaire ou bien simplement optionnel. Je ne veux pas t’infliger plus que tu n’as reçu. » Car il ne voulait pas le faire souffrir davantage après cet épisode avec sa mère. Son client revint sur certains propos de l’avocat, ce dernier soulignant alors que durant cette rencontre, des explications allaient être de mise. « Ce que je voulais dire par là, c’est que tu voudras certainement savoir pourquoi ta mère t’a fait une telle chose ? Tout comme ta mère voudra savoir comment t’as pu laisser ton frère mourir. Même si je te le redis, je sais que ce n’était pas ta faute. Mais ce n’est pas le cas de ta mère, malheureusement … » Ce fut pour cela que l’avocat parlait d’explications car beaucoup de questions semblaient être en suspens dans cette histoire et que cette rencontre allait potentiellement être le terrain propice pour de possibles réponses.  

Cependant, pour mieux appréhender et faire en sorte que cette possible entrevue avec la famille Da Silva puisse se passer au mieux, l’avocat demanda alors quelques renseignements, qu’il savait personnels, à Izan, dans un premier temps sur sa relation avec sa mère. Bien sûr, Lincoln savait que son ami n’avait pas eu forcément une relation saine avec celle qui l’avait mis au monde. Malgré tout, il ne s’était jamais autorisé à en parler ouvertement avec lui, jusqu’à aujourd’hui. Ecoutant attentivement le récit du jeune homme, l’avocat resta stoïque, mais n’en pensa pas moins de ce qu’il entendait. Une question lui passa par la tête : est-ce que la mère d’Izan s’est montrée plus à l’écoute, plus proche de lui simplement parce qu’elle savait qu’il avait un talent fou en tant que pianiste et que cela allait le mener loin ? Une question que préféra garder l’homme en costard pour lui, ne voulant pas brusquer son client avec une telle remarque. D’ailleurs, Lincoln décida même d’en faire une force de ce passage-là du récit. Il voyait un angle d’attaque qu’il allait pouvoir utiliser dans la conversation qu’il aurait certainement avec sa mère. Ne voulant pas le couper dans son élan, il le laissa enchaîner et revenir sur cette tragédie qu’avait connue la famille Da Silva lors d’une soirée où le frère d’Izan trouva malencontreusement la mort. L’écouter raconter cette nuit-là, l’avocat avait l’impression que chaque mot avait son importance. Son hypersensibilité faisait qu’il ressentait la douleur en lui, la douleur de perdre un être cher dans une situation qui semblait avoir échappée à tout contrôle. Mais ce qui intensifiait ses ressentis, était son passé. En effet, une part de lui remonta dans le passé, le soir où son petit frère sortit une arme à feu pour abattre de sang-froid leurs parents. Il revit chaque mouvement de son frère et entendit le bruit de la détonation. Raconter un récit aussi précis montrait qu’il était toujours dans le coin de la tête de la personne qui le disait. Reprenant légèrement ses esprits, Lincoln prit en main son stylo pour avoir quelque chose. C’était un tic chez lui : lorsqu’il commençait à stresser ou bien à se ressentir des émotions fortes, il prenait ce qu’il avait sous la main, très souvent un stylo, pour jouer avec. « Je suis sincèrement désolé de te faire revivre ce moment. Je sais à quel point c’est dur de perdre un proche et finalement, le temps nous apprend à vivre sans lui. Cependant, en t’écoutant, je me dis que tout espoir n’est pas perdu pour faire entendre raison à ta mère. Après tout, comme tu viens de le souligner, elle semblait avoir de l’affection à ton égard lorsque tu étais adolescent et ce, jusqu’à ce tragique accident. Et il faut lui faire comprendre que la mort de ton frère était avant tout un accident. Un accident que ta sœur et toi auriez pu difficilement éviter. Et c’est là-dessus que nous allons devoir la convaincre. Et pas besoin de me le dire, je sais que la tâche va être rude. Mais je sais que c’est avant tout une mère en deuil, en colère qui a besoin d’un coupable. Et il va falloir qu’elle comprenne que la coupable est tout simplement la vie. » Lincoln savait que cette tâche allait être digne d’une des douze épreuves d’Hercule. Mais il comptait bien remporter ce défi. Non pas pour lui, mais pour son ami et sa famille qui devaient tourner cette page. Tourner ne voulant pas dire oublier. Mais cela ne servait à rien de chercher un coupable qui n’existait pas, seulement à faire souffrir toutes les personnes concernées.

Quant à la deuxième question que posa Lincoln, celle-ci se concentra davantage à l’entourage du jeune homme, en dehors de sa famille. Et la première personne qu’Izan cita, fut une surprise pour l’avocat qui s’attendait davantage à ce qu’il parle de son ex, Asher. Mais ce fut Helen, une personne que connaissait bien d’ailleurs Lincoln. « Connaissant Helen et les valeurs qu’elle prône, je ne me fais aucun souci de ce côté. » Helen trahissant une amitié ? La probabilité était presque nulle aux yeux de l’avocat. Izan en vint alors à parler de son ex et on sentait une certaine rancœur quant au fait qu’il semblait être passé à autre chose, ayant une nouvelle personne dans sa vie. Une réaction tout à fait humaine que comprit Lincoln qui, cependant, espérait que cela n’allait pas être une arme que la famille Da Silva allait utiliser contre lui. « Je vois. Donc très peu de chance qu’il vienne te chercher des noix, même si ta mère le lui demande. Ce qui est … Rassurant. » Si d’autres problèmes pouvaient être évités, cela n’allait pas être du luxe. Lincoln ne voulait pas revenir sur la rupture entre les deux jeunes hommes, ce problème n’étant pas le sien et il ne voulait pas remuer davantage le couteau dans la plaie qui paraissait être encore bien ouverte. Si Izan voulait lui en parler, il lui en parlerait. Sauf si la conversation dérivait une nouvelle fois sur le sujet, qui savait. Izan proposa alors de sortir de la pièce, l’atmosphère commençant à être un peu trop lourde semblait-il. Une proposition que l’avocat accepta. « Je te suis alors. » Les deux amis sortirent alors de la pièce et en franchissant la porte, ils virent alors le reste des personnes présentes à la réunion discuter. Lincoln fit un signe à Lynda pour lui faire comprendre que leur client avait besoin d’une pause et qu’ils allaient revenir sous peu. Lincoln le conduisit alors en dehors du bâtiment par une porte de service pour continuer d’avoir une certaine tranquillité. Et une fois dehors, Lincoln mit ses deux mains dans les poches et observa alors la vie de ville continuait comme si de rien n’était. « Il est vrai que l’atmosphère est quelque peu plus respirable dehors. » Finit-il par dire avec une légère pointe d’humour. « Et sinon, t’as pas envie de t’enfuir sur une île déserte, coupé de tout ? Non parce que perso, je me pose parfois la question en voyant le monde dans lequel nous vivons. » Une question davantage rhétorique car il connaissait la réponse. Mais c’était simplement pour parler et essayer d’ajouter une petite touche de légèreté à la conversation.

@Izan Da Silva


Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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Izan Da Silva
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l'orfèvre des émotions
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Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptyDim 4 Aoû - 4:34




the sound of silence
@Lincoln Reddington - crédit/azianxpersuasionwrites

juillet 2024

« Très bien Izan, je te redirai alors si ta présence est nécessaire ou bien simplement optionnel. Je ne veux pas t’infliger plus que tu n’as reçu. » s’il s’accroche au maigre espoir d’entendre que sa présence n’est pas exigée pour l’entretien, tout en se tenant prêt à affronter la tornade de reproches s’il doit faire face aux membres de sa propre famille, il est touché de l’attention toute particulière que Lincoln formule à son égard, comprenant que son ami cherche à le protéger même s’il n’est pas sûr d’y parvenir. « Ce que je voulais dire par là, c’est que tu voudras certainement savoir pourquoi ta mère t’a fait une telle chose ? Tout comme ta mère voudra savoir comment t’as pu laisser ton frère mourir. Même si je te le redis, je sais que ce n’était pas ta faute. Mais ce n’est pas le cas de ta mère, malheureusement … » - ’’Elle m’a posé cette question des centaines de fois, je n’ai qu’une réponse à lui donner et elle ne lui convient pas.’’ dit-il en soupirant bien malgré lui, comme si le simple fait d’évoquer cette discussion sans fin, cette impossible compréhension entre la mère et le fils lui était devenue insupportable ; il en a marre, Izan, de s’expliquer, de raconter, de se justifier. ’’Elle n’a jamais demandé à ma soeur la même chose, tu sais ? Alors qu’elle était là, aussi. Comme moi.’’ loin de lui l’idée de déverser une quelconque responsabilité sur son aînée mais, il pointe juste l’injustice et l’incohérence qui érigent l’accusation portée sur lui : s’il est vraiment coupable, pourquoi sa soeur n’est pas considérée comme sa complice ? Et comment, elle, qui était là, qui connaît la vérité aussi bien que lui, qui a vécu le sentiment d’impuissance comme lui, ose se joindre à cette guérilla sordide ? S’il n’évoque pas toutes ces interrogations, il se contente d’hausser mollement ses épaules en expiant un peu de sa nervosité par la morsure qu’il inflige au coeur de sa lèvre inférieure, un geste hautement symbolique qui signe, une nouvelle fois, qu’il ne cherche pas à partager ce qu’il ressent, incapable d’ouvrir suffisamment la porte pour que quelqu’un d’autre puisse entendre l’écho de sa douleur, de ses regrets, de sa culpabilité.

Mais il est forcé de livrer le récit ô combien difficile de sa relation pour le moins compliquée avec sa mère, d’abord dépassée par le tempérament gravement insolent et irrévérencieux du pianiste qui, malheureusement pour lui, ne s’est pas vraiment assagi avec le temps, avant d’être plus impliquée dans sa carrière prometteuse que son propre agent. Puis sa mère est devenue son bourreau, et c’est un rôle qu’elle n’a plus quitté dès qu’elle en a revêtu le costume : de toute évidence, il est celui qui lui sied le mieux. Mais bien que plongé dans ses propres afflictions, en tâchant de ne pas se laisser submerger par le flot d’émotions qui menacent de dissoudre ce qui reste de sa dignité et de sa retenue, il remarque bien aisément l’ombre du malaise qui voile, durant un instant, le visage de son interlocuteur. Est-ce son propre parcours de vie qui lui cause une telle empathie ? Ou est-ce que ses mots se reflètent sur une douleur que Lincoln partage ? ’’Est-ce que ça va ?’’ qu’il demande en se penchant légèrement vers lui, ses yeux voguant un instant sur le stylo qui valse au bout de ses doigts nerveux. « Je suis sincèrement désolé de te faire revivre ce moment. » moi aussi, se retient-il de murmurer, puisque sa souffrance semble être un écho dans le coeur de Lincoln ; sommes-nous le reflet l’un de l’autre ? « Je sais à quel point c’est dur de perdre un proche et finalement, le temps nous apprend à vivre sans lui. » qui le conforte que, dans le cri de la souffrance et du deuil, il y a un écho qui résonne entre eux « Cependant, en t’écoutant, je me dis que tout espoir n’est pas perdu pour faire entendre raison à ta mère. Après tout, comme tu viens de le souligner, elle semblait avoir de l’affection à ton égard lorsque tu étais adolescent et ce, jusqu’à ce tragique accident. Et il faut lui faire comprendre que la mort de ton frère était avant tout un accident. Un accident que ta sœur et toi auriez pu difficilement éviter. Et c’est là-dessus que nous allons devoir la convaincre. Et pas besoin de me le dire, je sais que la tâche va être rude. Mais je sais que c’est avant tout une mère en deuil, en colère qui a besoin d’un coupable. Et il va falloir qu’elle comprenne que la coupable est tout simplement la vie. » il n’est pas franchement convaincu des chances de réussite, et il retombe dans son siège en haussant ses sourcils, plissant son front de quelques traits de pessimisme évident ’’J’espère que tu parviendras à la convaincre, sincèrement. Pas parce que je veux renouer avec eux… C’est trop tard pour ça. Je ne veux plus appartenir à cette famille - et ils ne le voudront pas non plus, mais je veux juste qu’ils me laissent tranquille.’’ mais s’il craint les nouvelles entaches provoqués par ceux qui portent le même nom que lui, il est plus serein lorsqu’ils évoquent sa meilleure amie, dont il ne doute guère de la loyauté et du silence, même dans ces circonstances particulières. « Connaissant Helen et les valeurs qu’elle prône, je ne me fais aucun souci de ce côté. » - ’’Moi non plus. J’ai confiance en elle.’’ il a plus confiance en elle qu’il n’a confiance en lui-même et, il le sait, il l’aime davantage qu’il aime sa soeur biologique ’’Je pense même qu’elle leur dira d’aller se faire foutre, et c’est pas qu’une façon de parler.’’ mais si l’apaisement est revenu sur son visage lorsqu’il a évoqué sa meilleure amie, ses traits se figent de nouveau lorsque le sujet de Ash est mis sur le tapis. Il ne le juge pas vraiment capable de se joindre à cette déroute de la presse, puisque si l’un de deux doit cracher sur l’autre, c’est plutôt à Izan de déverser sa haine « Je vois. Donc très peu de chance qu’il vienne te chercher des noix, même si ta mère le lui demande. Ce qui est … Rassurant » il hoche son menton de haut en bas, n’arrivant pas à extirper une perle de soulagement de tout ceci : il prend une fine inspiration en levant légèrement son menton comme s’il voulait dégager sa gorge encombrée, avant de finalement appuyer l’envie de s’échapper, physiquement, de la pièce.

Demande concédée par Lincoln, qu’il suit à travers les dédales du bâtiment jusqu’à rejoindre l’extérieur, dans une petite terrasse isolée qui surplombe la ville. L’air tiède qui fouetter son visage en l’obligeant à plisser ses paupières mais, il en ressort grandement apaisé, comme si les bourrasques parvenaient à emporter, un peu avec elles, de toute la peine et la nervosité accumulées au coeurs de l’entretien. « Il est vrai que l’atmosphère est quelque peu plus respirable dehors. » appuyant son dos contre le balcon, il étend ses bras sur la rambarde en fer tout en souriant à Lincoln, d’un sourire suffisamment franc et irréfléchi pour plisser le coin de ses yeux ’’Tu dis ça parce que tu n’aimes pas mon parfum ?’’ la plaisanterie accentue le sourire qu’il porte, et il finit par basculer légèrement sa nuque en arrière pour prendre une longue inspiration, en appréciant même les bruits de la ville qui ronronne en-dessous ; les bribe des conversations des passants, le ronflement des moteurs, le cri strident des klaxons… « Et sinon, t’as pas envie de t’enfuir sur une île déserte, coupé de tout ? Non parce que perso, je me pose parfois la question en voyant le monde dans lequel nous vivons. » abaissant son menton pour poser ses billes sombres sur son interlocuteur, il n’a pas besoin de réfléchir bien longtemps à la question pour répondre, sans perdre son sourire ’’Si. Très souvent, même.’’ mais c’est un rêve illusoire, n’est-ce pas ’’T’aura qu’à me donner tes jours de congé, on partira ensemble.’’ être seul à deux, c’est un concept, ouais ’’Dis…’’ il l’interpelle après quelques secondes de silence, en ramenant l’une de ses mains auprès de son visage pour frotter sa paume contre sa joue brunie par sa barbe courte, en perdant un peu de son air taquin au passage ’’T’avais pas l’air bien, tout à l’heure...’’ Lincoln n’est pas obligé d’en parler, Izan ouvre juste la porte pour dire je suis prêt à l’accueillir aussi, ta peine.





i know i need you, i need to love you, i love to see you, but it's been so long. i long to feel you, i feel this need for you and i need to hear you, is that so wrong ? my love i will keep you, by my pow'r alone i don't care where you fall, where you have been, i'll never forsake you, my love never ends, it never ends
COEUR CONTRE CORPS

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Lincoln Reddington
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Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptyMer 7 Aoû - 2:28

Izan Da Silva adore ce message


Ce n’était pas toujours simple de comprendre les agissements de l’être humain, ni même les mots qu’ils prononçaient, ses raisonnements. Et ce fut le cas de la mère d’Izan qui semblait vouloir coûte que coûte mettre la responsabilité de la mort de son plus jeune enfant sur l’autre fils qu’elle avait. Et Lincoln arrivait à comprendre cela. Pas à l’accepter certes, mais à le comprendre. Elle avait besoin d’un coupable et désigner une personne physique et vivante paraissait être l’idéal pour avoir une entité sur laquelle on pouvait déverser sa colère, sa tristesse. Izan était donc le coupable idéal, cependant il n’avait rien d’un coupable, bien au contraire. Et toute cette histoire avait fait assez de mal. Lincoln allait faire en sorte d’éviter le procès et de faire comprendre à Mme Da Silva que son fils était aussi une victime de ce drame : une victime de la vie, tout comme elle. Izan semblait vouloir se confier et cela toucha l’avocat qui l’écouta et ressentit une certaine tristesse envers lui. Que pouvait-il lui dire quand il souligna le fait que sa sœur était présente lors de cette soirée et qu’elle ne semblait pas être tenue pour responsable ? Que pouvait-il lui dire ? La vérité ? Quelle était-elle ? Celle d’un monde qui commençait à dater. « J’ai bien peur que ta mère te tienne pour responsable et non ta sœur, car tu es un homme. Tu es donc celui qui devait veiller sur ton frère et ta sœur. Est-ce juste ? Non car finalement, c’est une pensée datant d’un autre âge. Mais je pense que ta mère raisonne ainsi. » C’était un fait que de dire qu’il y avait encore, dans certaines cultures, dans certaines visions du monde, des choses qui n’était plus en phase avec l’évolution des sociétés, surtout occidentales, mais qui persistaient encore. Peut-être n’était-ce pas la réponse qu’attendait son client, mais Lincoln ne savait pas quoi lui dire d’autres en réalité car la réalité des choses différait bien souvent de ce que l’on espérait.

Durant le récit compté par Izan, l’avocat eut un moment d’absence, d’égarement, se replongeant dans son propre passé, comme si ce dernier avait ressurgi pour lui atterrir en pleine face. Il essaya de cacher ce moment d’absence, mais son interlocuteur semblait l’avoir vu. Lincoln esquissa alors un léger sourire en écoutant la question d’Izan. « Je vais bien. Mais il est parfois difficile d’écouter certaines histoires. Cela montre que nous sommes encore humains, tu me diras. » Blagua-t-il légèrement pour détendre quelque peu l’atmosphère, même s’il reprit un ton sérieux pour lui montrer sa compassion, sa compréhension quant à ce que son client vivait et semblait même avoir trouvé une brèche dans laquelle il allait rentrer pour essayer de convaincre la mère d’Izan d’arrêter cette guérilla contre son fils. Cependant, en écoutant les propos de ce dernier, Lincoln comprit que certaines choses furent brisées, et cela peut-être pour toujours. Après tout, lorsque l’on cassait un vase, on pouvait le recoller, mais il n’allait jamais être à l’identique. « Je comprends. Certaines choses sont tellement brisées qu'elles ne peuvent plus être réparées, elles ne peuvent qu’être remplacées. Tu as des ami.e.s qui t’aiment et qui sont là pour toi. Comme on dit, on a deux familles : la famille du sang qu’on ne choisit pas et la famille du cœur que l’on choisit. » Les deux familles avaient leur importance, que ce soit d’un point de vue positif, mais également négatif dans certaines circonstances. Maintenant que l’avocat en savait plus sur cette histoire, il voulut savoir ce qui en découlait de ses relations amicales et autres pour ne pas avoir de coup de poignard dans le dos si procès, il y avait. Première personne évoquée : Helen. Et comme venait de le dire si poliment Izan, elle n’allait rien leur dire et les envoyer promener. Et concernant son ex, Asher, il paraissait aller de l’avant. Lincoln ressentit un petit pincement au cœur pour son ami car ce dernier devait affronter sa mère et vivre une rupture amoureuse. Deux événements très complexes à affronter et à surmonter.

Les deux jeunes hommes quittèrent alors la pièce à la demande d’Izan qui trouvait l’atmosphère un peu trop lourde. Se retrouvant assez rapidement en bas du bâtiment, ils prirent la sortie de service pour espérer une certaine tranquillité. Et lorsque Lincoln émit le fait que l’atmosphère était davantage respirable, cela convoqua l’humour de son ami. « Parce que tu portais du parfum ? » Lança-t-il comme plaisanterie avant de concentrer son regard sur la ville, posant ses bras sur la rambarde du balcon. En vrai, prendre l’air ne semblait pas être une si mauvaise idée. Cela permettait de se ressourcer et de voir les choses autrement. Lincoln demanda à son interlocuteur s’il ne préférait pas être sur une île déserte, loin de tout ça. Et en posant cette question, il savait la réponse qu’Izan allait lui apporter. Et sans surprise, ce fut un oui. Et qui pouvait le blâmer pour ça ? Izan en vint même à lui proposer de partir ensemble. « Partir et laisser mon cabinet ? Oula, grand dieu, je ne suis pas fou voyons. Je n’ai pas envie qu’une troisième guerre mondiale se passe chez Reddington & Associé.e.s. » Fit-il avec une légère pointe d’humour dans le ton de sa voix. A vrai dire, il avait confiance en ses associé.e.s et pouvait très bien partir plusieurs jours. Mais c’était lui-même qui ne se voyait pas partir prendre des vacances ou même s’éloigner de ce qu’il avait créé, sans aucun moyen de communication. Cependant, parfois l’envie se présentait à lui de vouloir s’isoler sur une île déserte, surtout les soirs où il semblait morose face à la vie.

Da Silva reprit alors la parole pour revenir sur le moment d’absence qu’il eut avant de sortir du bâtiment. Et au vu de la tournure de la phrase, il voulait lui demander ce qui s’était passé à ce moment-là. Lincoln ne répondit pas de suite, laissant un soupir s’échapper de sa bouche. L’air devenait de plus en plus agréable sur ses joues. Le fait de regarder droit devant lui, dans le vide, semblait le libérer en quelque sorte. Que pouvait-il dire à Izan ? La vérité ou manipuler les mots pour ne pas mentir sans dire pour autant la vérité ? Lincoln choisit la première option, se rappelant que son client qui était également son ami, venait de se confier à lui. Et même si c’était dans le cadre professionnel, il y eut une dimension personnelle dans cet échange. Alors il pouvait lui rendre l’appareil en quelque sorte, lui montrant la confiance qu’il lui témoignait finalement. Car son histoire, celle de ses parents, l’avocat en parlait très peu. Il ne mentait pas dessus, simplement préférait ne pas en parler. Il prit une profonde inspiration avant de prendre la parole, ne détournant pas du regard la vue superbe qui se trouvait devant lui. « Les événements tragiques de notre vie sont comme des fantômes ; ils hantent nos pensées, surgissant sans prévenir et nous confrontant à nos peurs et douleurs les plus profondes. » Commença-t-il par dire, esquissa un léger sourire son visage. « Te rappelles-tu de l’histoire que je t’ai racontée après que nous n’ayons été que tous les deux dans la pièce ? Ma première affaire. Si je te l’ai raconté, ce n’était pas pour te comparer directement à elle. Simplement un souvenir qui ne sera jamais enfoui et que j’essaie d’apprendre à vivre avec. La situation dans laquelle tu te trouves, celle où il t’est difficile de comprendre les actes de ta famille, de ta mère. Eh bien, c’est cela qui m’a fait penser à cette histoire. Car l’homme qui tua ses propres parents, je me suis toujours demandé pourquoi ? Pas pourquoi il avait fait cela car je le compris rapidement. Mais pourquoi tant de violence ? Pourquoi en être arrivé à cette extrémité-là ? » Se questionna alors l’avocat qui, pour le moment, ne dit pas à son ami que cette histoire était avant tout la sienne et non celle d’un client qu’il avait eu. « Tu t’es confié à moi. Tu t’es ouvert à moi et je t’en remercie. On dépasse le cadre d’avocat/client. Mais je pense que nous en sommes conscients tous les deux et après tout, ce sont deux amis qui se parlent actuellement non ? Quoiqu’il en soit, il faut que tu saches quelque chose par rapport à cette affaire… » Nouvelle pause que marqua Lincoln qui prit une énième profonde respiration, ayant encore du mal à parler de cette nuit qui fit basculer sa vie. « La personne qui a tué ses parents. Cette personne-là, c’était celle que je considérai comme mon frère car il l’était. C’était mon frère … Et par conséquent, les parents étaient les miens également. » Les larmes commencèrent à monter aux yeux, rendant humides les cils qui s’y trouvaient autour. Esquissant à nouveau un sourire pour essayer de garder la face de son ami, il ne voulait pas craquer. Ce n’était pas professionnel se disait-il, même s’il venait d’admettre que leur discussion avait dévié vers du personnel. Mais se rappeler qu’Izan était son client paraissait être un moyen de contrôler ses émotions. Reniflant légèrement, il essaya de reprendre la parole. « Je … Ce n’est pas une histoire que je raconte d’habitude. Trop douloureuse. Mais je pense que tu méritais d’avoir la vérité et non un énième « oui je vais bien ». Mais bref, c’est du passé et il faut savoir aller de l’avant. » Fit-il en secouant légèrement de la tête pour reprendre ses esprits. Une part de lui semblait être soulagé car il venait d’en parler et comme le disait parfois son psychologue, lorsqu’on avait des problèmes, des ressentis, il était important d’en parler. Mais était-ce une bonne chose dans ce cas précis alors qu’il était là dans le cadre professionnel ? Seul l’avenir le dira à Lincoln. Il regarda la ville devant lui tout simplement.

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Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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Izan Da Silva
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l'orfèvre des émotions
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Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptyMer 7 Aoû - 22:20




the sound of silence
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juillet 2024

« J’ai bien peur que ta mère te tienne pour responsable et non ta sœur, car tu es un homme. Tu es donc celui qui devait veiller sur ton frère et ta sœur. Est-ce juste ? Non car finalement, c’est une pensée datant d’un autre âge. Mais je pense que ta mère raisonne ainsi. » il ne peut pas affirmer ou infirmer, Izan, puisqu’il se rend compte qu’il ne connaît pas suffisamment sa mère pour attester de sa façon de penser sur le sujet ; de mémoire, ils n’ont jamais partagé grand-chose sinon des remontrances quand il était gamin, puis la rigueur et la sévérité qu’elle imposait dans sa pratique du piano. Elle a élevé un musicien, pas un enfant, pas un fils, mais une machine capable de faire rayonner leur nom dans le monde entier. Prouesse réussie, bien qu’elle ne soit plus présente dans l’équation pour en récolter les fruits. ’’Pour être honnête…’’ commence-t-il à dire en faisant coulisser ses avant-bras sur la table, ses mains jointes l’une contre l’autre ’’J’en ai aucune idée. Nous n’avions pas ce genre de conversations, on parlait surtout de ma carrière.’’ oui, même quand il avait dix ans : à croire que sa mère a davantage été un agent un peu trop méticuleux qu’un véritable parent digne de ce nom. Mais Lincoln a raison sur un point : il n’est pas aussi seul qu’il le pensait dans cette bataille, et s’il n’a plus le soutien de l’homme qu’il aime pour tenir le cap, il sait qu’il peut compter sur Jayden, Helen et Charlie pour l’appuyer dans ce combat - en plus de l’avocat franchement dévoué, maintenant. Les deux ne tardent pas à s’échapper de la salle de réunion pour rejoindre une petite terrasse qui leur permet de souffler, au sens propre comme au sens figuré, et s’il profite du vent qui vient caresser la peau halée de son visage en même temps qu’il s’engouffre dans ses boucles brunes qu’il a cessé de vouloir dompter, il a toujours ce poids endolori et inconfortable qui siège sur son coeur, en lui donnant l’impression qu’il est lesté d’une pierre. Est-ce que ça peut se noyer dans les larmes, un coeur ? « Parce que tu portais du parfum ? » il plisse le coin de ses yeux sous le sourire qui auréole ses lèvres, voyant bien que les traits de Lincoln se détendent progressivement depuis qu’ils sont sortis du cadre austère qu’était cette réunion - dire qu’il va falloir y retourner… « Partir et laisser mon cabinet ? Oula, grand dieu, je ne suis pas fou voyons. Je n’ai pas envie qu’une troisième guerre mondiale se passe chez Reddington & Associé.e.s. » il échappe un petit rire peu sonore en baissant le menton, ses bras toujours étendus de chaque côté de son corps, les mains posées sur la rambarde. ’’C’est à ce point ?  Même moi, j’ai droit à des vacances.’’ qu’il ne va pas tarder à prendre, d’ailleurs, sans savoir encore qu’elles ne lui seront d’aucun réconfort, mais qu’elles vont davantage l’enfoncer dans la noirceur de sa solitude et de sa détresse, qu’il est incapable de communiquer, qu’il va enfouir suffisamment profond pour pouvoir prétendre qu’elle n’existe pas. Peut-être que son cerveau est devenu un cimetière pour les émotions qu’il n’arrive pas à confier, le prodigue qui doit être toujours parfait.

Mais cette retenue inconsciente et presque maladive ne l’empêche pas de questionner Lincoln sur la grimace anxieuse qu’il a décelé un peu plus tôt sur sa figure, sans savoir si l’avocat va vouloir (pouvoir) s’exprimer sur le sujet, si bien qu’Izan laisse le silence s’étendre sans le troubler, sans le presser, sans se détourner. Il reste dans la même position, dos à la vue observée par Lincoln, le menton légèrement incliné sur le côté et les yeux fermés, laissant ses pensées s’évaporer, se dissoudre, être emportées loin de lui… Pour un temps infiniment court, du moins. Et, enfin, l’avocat reprend la parole. « Les événements tragiques de notre vie sont comme des fantômes ; ils hantent nos pensées, surgissant sans prévenir et nous confrontant à nos peurs et douleurs les plus profondes. » ce n’est pas le pianiste qui va le contredire, mais cela ne l’aide pas franchement à comprendre sa précédente réaction, si bien qu’il se contente d’onduler du menton pour poser ses billes mordorés sur son profil, sur lequel il voit s’étendre un sourire minime « Te rappelles-tu de l’histoire que je t’ai racontée après que nous n’ayons été que tous les deux dans la pièce ? Ma première affaire. Si je te l’ai raconté, ce n’était pas pour te comparer directement à elle. Simplement un souvenir qui ne sera jamais enfoui et que j’essaie d’apprendre à vivre avec. La situation dans laquelle tu te trouves, celle où il t’est difficile de comprendre les actes de ta famille, de ta mère. Eh bien, c’est cela qui m’a fait penser à cette histoire. Car l’homme qui tua ses propres parents, je me suis toujours demandé pourquoi ? Pas pourquoi il avait fait cela car je le compris rapidement. Mais pourquoi tant de violence ? Pourquoi en être arrivé à cette extrémité-là ? » fronçant ses sourcils sous l’intérêt de ce discours et plissant légèrement ses paupières sous l’assaut du vent, il maintient sa posture d’écoute sans broncher, commençant à comprendre que cette fameuse histoire a une dimension bien personnelle pour l’avocat. Malheureusement. « Tu t’es confié à moi. Tu t’es ouvert à moi et je t’en remercie. On dépasse le cadre d’avocat/client. Mais je pense que nous en sommes conscients tous les deux et après tout, ce sont deux amis qui se parlent actuellement non ? Quoiqu’il en soit, il faut que tu saches quelque chose par rapport à cette affaire… » il le voit prendre une inspiration pour s’insuffler du courage, et Izan mordille le coin de sa lèvre en regrettant de l’avoir conduit sur un chemin aussi pénible ’’T’es pas obligé si…’’ il ne finit pas sa phrase, mais il est évident qu’il veut dire « si c’est trop douloureux pour toi », mais l’avocat ne se dérobe pas et poursuit son récit, soutenu par le regard compatissant du pianiste. « La personne qui a tué ses parents. Cette personne-là, c’était celle que je considérai comme mon frère car il l’était. C’était mon frère … Et par conséquent, les parents étaient les miens également. » quelque peu sonné, il espace ses lèvres de quelques degrés sans pour autant prendre la parole, puisque les mots semblent désuets dans pareille situation. Quelle phrase pourrait soulager la peine qu’il voit se dessiner sur le visage de son ami ? Assurément aucune. ’’Je suis désolé…’’ qu’il marmonne avec le sens premier de l’empathie : il éprouve une vraie compassion pour son allié, mais il ne lui fait pas l’affront d’une main posée sur l’épaule, comprenant que la dignité de Lincoln lui impose de maintenir la neutralité propre à son domaine, même si c’est davantage à son ami qu’à son client, qu’il parle. « Je … Ce n’est pas une histoire que je raconte d’habitude. Trop douloureuse. Mais je pense que tu méritais d’avoir la vérité et non un énième « oui je vais bien ». Mais bref, c’est du passé et il faut savoir aller de l’avant. » soupirant à son tour, il pivote sur ses jambes pour faire également face au décor de la ville agitée, les piétons pressés, les voitures qui circulent, les oiseaux qui s’échappent des toits pour filer, loin, très loin… Si seulement ils pouvaient en faire de même. ’’Je te remercie de m’avoir dit la vérité, ça me touche beaucoup.’’ il devine combien la confidence n’a pas été simple, et cela accentue l’honneur d’être parmi ceux qui sont dans le cercle restreint de sa vérité, mais il ne tourne pas encore son menton vers lui pour lui offrir un sourire complice, ne sachant pas tellement si c’est ce dont Lincoln a besoin. ’’Si t’as besoin… J’peux pas te défendre dans un tribunal, certes, mais je suis là, quand même.’’ une preuve d’amitié qui n’a pas l’occasion d’entendre une réponse puisque, derrière la porte, quelques cognements retentissent en signant la reprise de la réunion, et les deux amis n’ont visiblement pas d’autre choix que d’abdiquer : le combat les attend.





i know i need you, i need to love you, i love to see you, but it's been so long. i long to feel you, i feel this need for you and i need to hear you, is that so wrong ? my love i will keep you, by my pow'r alone i don't care where you fall, where you have been, i'll never forsake you, my love never ends, it never ends
COEUR CONTRE CORPS

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Message(#)(Lincoln #1) ♫ the sound of silence EmptyVen 9 Aoû - 1:29

Izan Da Silva adore ce message


« J’en ai aucune idée. Nous n’avions pas ce genre de conversations, on parlait surtout de ma carrière. » Ce qui n’étonna guère l’avocat qui lâcha échapper un petit soupir. Sans vouloir faire de généralité, il y avait un certain nombre de parents qui privilégiaient davantage la carrière de leurs enfants en voyant qu’elle avait un avenir, que leurs bonheurs. Alors bien sûr, les deux pouvaient être compatible, mais Lincoln avait remarqué que les parents se souciaient davantage de la carrière que du bonheur, au détriment de leurs enfants. Et sans vouloir enfoncer davantage le couteau dans la plaie, cela semblait être le cas pour Izan et sa mère. « Je suis désolé. » Finit-il par lui dire, se montrant compatissant avec son ami. Les deux sortirent alors de la pièce à la demande d’Izan qui avait besoin de prendre l’air. Une fois sur le balcon, sentant la brise venir caresser son visage, l’avocat demanda alors à son client s’il pensait parfois à partir loin, sur une île déserte. Une question qui lui fut retournée et à laquelle l’homme en costume répondit qu’il n’avait pas le temps pour cela et il ne voulait pas laisser son navire à ses subordonné.e.s. Bien évidemment, il avait quelque peu exagéré la situation dans laquelle allait se trouver le cabinet s’il venait à partir et voulut le préciser quand même. « Non, je rigolais. Ils s’en sortiraient très bien pour gérer le cabinet. » Il ne préféra pas préciser que c’était lui qui avait du mal à s’éloigner de son bébé et qu’il préférait davantage se plonger la tête dans le travail que de partir en vacances ou ailleurs.

Durant la conversation, Lincoln eut une légère absence, ses pensées tournées vers le passé. Attitude que remarqua alors Izan qui lui demande si tout allait bien. Et si d’habitude, l’avocat répondait « oui ça va », ce coup-ci, il décida d’opérer autrement, ne voulant pas mentir à la personne qui s’était ouverte quelques instants plus tôt. S’ouvrir, une expérience à laquelle Lincoln n’était pas à l’aise mais s’exerça quand même pour cette petite parenthèse sur sa vie. L’avocat raconta alors que l’affaire qu’il expliqua au début de la conversation, faisait bien plus partie de son passé qu’il ne le laissait entendre et que c’était lui qui avait perdu ses parents, tués par son propre frère. Ce n’était pas un épisode de sa vie qu’il aimait conter, mais il le fit. Et même si l’émotion devenait de plus en plus forte au fond de lui, il arriva à se retenir de pleurer, gardant la face devant son client. Son client, son ami. Son ami qui se montra présent à travers les mots qu’il employa et désolé quant à la situation que Lincoln avait vécue par le passé. Le remerciant de s’être confié, Lincoln esquissa un sourire en écoutant ses propos. Avait-il bien fait de parler de cela à Izan ? Au fond de lui, il pensait que oui, mais seul l’avenir le lui dira. « Je te remercie de m’avoir écouté en tout cas. Et tes mots me touchent. Je suis heureux de savoir que je peux compter sur toi. Tout comme tu pourras compter sur moi. » Dit-il en posant son regard sur son ami, décidant de briser cette distance entre eux. On disait bien que le regard était le reflet de l’âme et en faisant cela, Lincoln décida de montrer en quelque sorte la sienne, de montrer ses yeux légèrement rougeâtres dus aux larmes qui en étaient sorties. Cette pause à l’extérieur du bâtiment fut de courte durée malheureusement, car les confrères de l’avocat sonnèrent à leur manière, la reprise des discussions pour savoir ce qu’ils allaient devoir faire dans l’affaire d’Izan. Même si finalement, la décision semblait être toute trouvée après la discussion entre les deux jeunes hommes. Lincoln regarda une dernière fois l’horizon, la ville en face de lui et s’en alla rentrer dans le bâtiment. Finalement, le fait que cette parenthèse intime prenne fin de suite ne semblait pas déplaire l’avocat qui put se concentrer de nouveau à son travail. Parler trop longtemps de sa famille, de son passé et même de sa vie en règle générale, ce n’était pas l’activité préférée de Lincoln qui semblait être plutôt enclin à écouter les problèmes des autres, les aider et pourquoi par les résoudre. Un sourire puis le voilà de retour dans cette pièce lourde en atmosphère, en sueur même. Retour au point de départ avec cependant un changement de taille : une solution. Lincoln s’installa dans son fauteuil et expliqua alors l’arrangement qu’il avait convenu durant la pause avec Izan, détaillant ce qu’il comptait faire et laissant la parole à ses confrères qui commencèrent à débattre, les paroles noyées dans l’immensité des nombreuses propositions de chaque personne présente dans la salle. Alors il reprit sa feuille et continua à marquer dessus la suite du poème de Victor Hugo, se replongeant dans le monde dans lequel il se trouvait au début de l’entrevue.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.


@Izan Da Silva

FIN DU RP :l:


Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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