(ashan #8) ♫ if you're leavin', baby, let me down slowly
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
If you're leavin', baby, let me down slowly @Asher Thornhill - crédit/chenfordsbee
Impossible, pour Izan, d’annuler sa rencontre avec Aubrey. Ce n’est pas l’envie qui lui manque puisque le simple fait de jouer du piano lui est gravement pénible depuis quelques semaines (il sait très bien depuis quand précisément mais il se plaît à rester évasif), mais sa conscience ne peut décemment pas se résigner à faire faux bond à celle qui, malgré la rupture consommée avec son frère, ne l’a point abandonné. Il a bien espéré trébucher dans les escaliers pour se fracturer le poignet et ainsi échapper à cette future représentation pour la soirée donnée à la galerie - et à toutes les autres déjà programmées - mais, c’est malheureusement entier qu’il est arrivé sur le lieu du rendez-vous, avec aussi peu de retard que l’on pourrait l’espérer de sa personne. Entier, oui, mais quelque peu amaigri puisque les traces de l’insomnie et de l’angoisse semblent se disputer sa peau en creusant des sillons dans les lignes de sa mâchoire, alourdissant son regard qui ne brille plus de cette étincelle malicieuse qui le caractérisait si bien ; dans le ciel de ses yeux mordorés, les étoiles ont cessé de briller. Mais par on-ne-sait quel réflexe d’orgueil, le pianiste tangue mais ne sombre pas : la peur de ne pas être à la hauteur de ce qu’on attend de lui le pousse à se prétendre opérationnel malgré la tempête qu’est actuellement sa vie, et cela semble être suffisant pour que son Label maintienne toutes ses dates malgré les abominables accusations déversées dans la presse par sa propre famille. Depuis sa rupture avec Asher, il a compris que les coups, ça se donnent aussi avec les mots : ils sont plus sournois qu’une gifle parce qu’ils ne laissent pas de traces, eux, mais ils sont tout aussi douloureux voie pires. Lorsqu’on a une blessure, il suffit de désinfecter la plaie, de mettre un pansement et d’attendre que l’organisme fasse son oeuvre pour la refermer ; la cicatrisation des mots qui blessent est un mystère, et il lui apparaît de plus en plus que les phrases qui nous tourmentent creusent des cratères invisibles sous la peau, des sortes de crevasses où rien ne cicatrisent puisque les mots s’impriment en lettres indélébiles dans l’épiderme en formant des lésions inguérissables.
’’Désolé pour le retard.’’ est la première chose qu’il dit en poussant la porte de la galerie, tâchant de lui offrir un sourire sincère qui se veut convaincant, même si la nouvelle blonde ne doit pas vraiment se laisser berner par l’étirement factice qu’il lui livre. Il l’a souvent croisée, Aubrey, davantage seule qu’avec Asher d’ailleurs, mais c’est la première fois que sa ressemblance avec son frère le frappe ; il n’avait jamais remarqué à quel point leurs visages sont si semblables et, l’espace d’un instant, il laisse ses yeux s’éparpiller sur cette figure familière avant de redresser ses épaules, passant la pointe de sa langue sur ses lèvres avant d’annoncer, d’une voix épuisée ’’J’sais pas quel est le souci avec le piano mais j’suis pas accordeur, moi…’’ il veut bien jeter un oeil maintenant qu’il est là, mais il a déjà prouvé que les travaux manuels n’étaient pas son domaine de prédilection, et il ne souhaite pas abîmer l’instrument qui l’a porté jusqu’ici, même si, en ce moment leurs rapports sont plutôt conflictuels. ’’Tu ne peux pas faire venir un technicien, plutôt ?’’ qu’il demande avec naïveté alors qu’elle a déjà commencé à s’éloigner et que, la suivant du regard, il attend quelques secondes avant de lui emboîter le pas en soupirant discrètement, mais sans véritablement comprendre pourquoi elle l’a fait venir avec une demande aussi urgente. ’’Je peux appeler quelqu’un si tu veux, je connais d’exce… Eh !’’ alors qu’il marchait derrière elle sans se méfier, la blondinette a attendu qu’il passe devant la porte d’un local pour ouvrir la porte et attraper son bras afin de le pousser à l’intérieur sans ménagement, profitant de l’effet de surprise pour qu’il n’oppose aucune résistance, bien trop pris au dépourvu pour ne serait-ce que comprendre ce qui lui arrive. Et il lui faut visiblement quelques secondes supplémentaires pour réaliser qu’il se trouve dans une sorte de placard à balais — voilà qui n’aide pas sa compréhension de la situation, si bien qu’il dévisage la porte close durant quelques secondes, en entendant très nettement le cliquetis de la serrure qui l’enferme à l’intérieur, avant qu’il ne pivote sur ses pieds pour découvrir la présence tout à fait inattendue d’un autre, dont la découverte le fait sursauter en effectuant un geste de recul, même s’il n’ira pas bien loin tant la salle est étroite ’’Oh putain, tu m’as fait peur !’’ on ne pourra que difficilement lui reprocher de ne pas avoir anticipé de retrouver son ex petit-ami dans le placard à balais de sa soeur, n’est-ce pas ’’Qu’est-ce que tu fous ici ?’’ « ici » renvoyant à cette minuscule pièce encombrée par les désinfectants et les boites de rangement, dans laquelle flotte le doux parfum d’Asher - les effluves viennent chatouiller son coeur en ravivant quelques souvenirs suaves et c’est précisément le moment où il se demande combien de temps un homme adulte peut tenir en apnée, tout en questionnant le fait qu’il pourrait peut-être emporter un échantillon de son parfum pour plus tard, il est sûr que ça lui serait fort utile pour apaiser une future crise d’angoisse ’’C’est pas pour le piano qu’elle voulait me voir, du coup.’’ parce qu’il a beau être épuisé et proche du burn-out, il est quand même toujours capable de déceler un traquenard quand il tombe dedans ; en l’occurence, la porte s’est refermée sur eux et ils sont piégés ensemble pour un moment. Appuyant son dos contre un morceau du mur inoccupé par les étagères, il croise mollement ses bras contre son torse en mordillant le coin de sa lèvre inférieure, ne sachant pas tellement quoi dire tant l’instant lui paraît gênant ; hors de question de lui demander si sa relation amoureuse avec Nate fonctionne puisqu’il s’en fout (pas), et qu’il pense avoir suffisamment de crevasses inguérissables et invisibles pour ne pas s’en rajouter avec de quelconques détails douloureux.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash pour tous les autres, ashou pour sa petite soeur. STATUT : célibataire, ne lui parler plus jamais d'amour. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours de guitare au conservatoire. LOGEMENT : il habite au #24 Sherwood Road, Toowong avec sa petite soeur pour le moment en attendant de rebondir. POSTS : 1971 POINTS : 1010
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression, mention de perte d'appétit importante. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : déficit d’attention et possède quelques tocs comme le fait de bouger sa jambe de manière incontrôlée et de replacer sans arrêt des objets lorsqu’il est nerveux › doté d’un sourire solaire (se cache derrière celui-ci désormais telle une carapace face à sa douleur) › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › eclipse est comme son enfant (petit chat noir hyperactif)DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veins(aubrey)
hey brother, if the sky comes falling down, for you there's nothing in this world I wouldn't do(akira)
L’état mental d’Ash s’était quelque peu amélioré au fil des dernières semaines. On ne pouvait pas dire qu’il était redevenu lui-même, on était toujours bien loin du compte. Il y avait encore de grands progrès à faire. Il ne souriait toujours pas, mais au moins, il sortait désormais de son appartement. La colère s’était quelque peu amenuisée également, bien qu’elle était toujours présente dans un coin de son esprit. La tristesse avait néanmoins repris le dessus, mais elle se faisait un peu plus distante de jour en jour. Ses sentiments pour Izan ne s'étaient pourtant pas amenuisés. Il ressentait toujours cet amour infini pour lui et bien qu’il avait tout fait pour taire ses sentiments, il n’avait pas eu le choix d’accepter le fait qu’il ne l'oubliera pas de si tôt, sinon jamais. Ce soir, sa sœur lui avait demandé de passer à la galerie parce qu’elle avait besoin d’aide pour réparer quelque chose. L’anglais n’avait pas posé beaucoup de questions, parce que Aubrey connaissait ses forces et ses faiblesses. Ce devait être forcément une babiole facilement réparable surtout qu’il n’était toujours pas à 100% remis de son altercation. Ses côtes fêlées lui faisaient toujours un peu mal lorsqu’il respirait trop profondément. Son nez restait sensible, même s’il n’y avait plus aucune trace d’enflure ou même d’ecchymoses. Il portait encore cette attelle qu’il détestait tant et que tout le monde dévisageait. Sa jointure était quant à elle complètement guéri et il pouvait jouer à nouveau de la guitare comme si de rien n’était. Ash eut un frisson parce qu’il sentait Eclipse dans la capuche de son sweat qu’il mettait désormais à l’envers pour qu’il puisse s’y coucher. Désormais le chaton avait grandi, mais il restait petit même à son âge. Il était habitué à rester bien tranquille lorsque Ash le baladait un peu n’importe où. Il savait qu’il ne se sauverait pas. Ils avaient fait un pacte silencieux de toujours rester à proximité l’un de l’autre. Ce petit chat noir avait été son support émotionnelle et c’était en partie grâce à lui qu’il se sentait un peu mieux. Bien sûr, il voyait toujours Izan en lui, mais cela lui faisait un peu de bien. Certes, il ne pardonnait toujours pas à ce dernier d’avoir couché avec Helen et de le lui avoir dit de manière si brutale. Bien qu’il l’avait mérité, cette souffrance allait rester ancrée dans son esprit pour encore un bon moment.
Arrivé à la galerie, Ash salua sa sœur qui en profita pour caresser un peu Eclipse et elle le dirigea vers le placard où ils rangeaient les divers outils pour les réparations. L’anglais avait tout son temps, il n’avait rien prévu ce soir, comme tous les autres soirs d’ailleurs. Tandis qu’il allait chercher ce que sa sœur lui avait demandé, il entendit la porte se refermer derrière lui. « oups, je pense que tu m’as embarré…» dit le jeune trentenaire tandis qu’il essayait d’ouvrir la porte. « Ce n’est pas drôle ‘Brey! » lui dit-il en fronçant les sourcils, mais les pas s’éloignaient déjà. Il regarda Eclipse dans son chandail qui dormait à poing fermé encore une fois. Il soupira, ne sachant pas trop quoi faire. Aubrey se rendrait bien compte rapidement de son erreur et reviendrait le chercher, non? Plusieurs minutes s’écoulèrent tandis qu’il commençait à désespérer. Il entendit enfin des voix derrière la porte et cette dernière s’ouvrit. Ash n’eut pas le temps de réagir ni de faire des protestations envers sa sœur, puisque Izan entra de manière inattendue dans la toute petite pièce. Visiblement, ils avaient été tous les deux pris dans une embuscade et ils n’y avaient vu que du feu. Le regard d’Ash s’assombrit lorsque son ancien compagnon se retourna vers lui en ayant un mouvement de surprise, puis de recul lorsqu’il s'aperçut que de un, il n’était pas seul et que de deux, il était pris au piège avec son ex. « visiblement, Aubrey a décidé de nous tendre un piège.» dit Ash en haussant les épaules. « Non, en effet, mais je peux te promettre que je n’ai rien à voir là-dedans. Je n’ai vraiment pas envie de me retrouver seul dans la même pièce que toi, surtout que visiblement on ne pourra pas en sortir de si tôt…» ajouta Ash en soupirant de frustration. Il était beaucoup moins agressif que prévu, parce qu’il avait répété une scène semblable dans sa tête un bon millier de fois. Mais face au fait accompli, il ne semblait pas avoir la réplique parfaite. Plusieurs secondes voire minutes s’écoulèrent tandis que Ash cherchait quoi dire à Izan. Il avait comme l'impression que sa sœur ne les laisserait pas sortir tant et aussi longtemps qu’ils ne se seraient pas parlé, mais en avait-il vraiment envie? Parce qu' après tout, Ash pouvait être têtu lorsqu’il le voulait. L’anglais prit quelques secondes pour observer Izan à la dérobée. Ce dernier semblait épuisé, on voyait même qu’il s’était amaigri. Bien qu’Ash avait réellement essayé de ne pas suivre la carrière de son ex durant les dernières semaines, il avait eu vent d’un scandale le concernant. Il avait eu envie de lui écrire, mais il savait qu’il l’avait bloqué de tous les réseaux, puisque sa sœur le lui avait mentionné. « est-ce que ça va ? » lui demanda-t-il simplement, parce qu'il se souciait bien évidemment encore de lui. Les mots avaient été dit de manière plus douce que ceux précédemment. Il ne posait pas la question par rapport à eux, même si probablement Izan allait le voir ainsi. Ash se demandait réellement s’il allait bien, même s’il le connaissait assez pour savoir que la réponse était « non », mais il lui balancerait probablement que tout allait bien tout de même.
(code by exordium)
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Asher Thornhill et Helen Stenfield sont ému.e.s par ce message
If you're leavin', baby, let me down slowly @Asher Thornhill - crédit/chenfordsbee
Décidément, c’est une habitude chez les Thornhill de le prendre pour un crétin en lui faisant avaler des mensonges plus gros que ses propres conneries. Il accepte bien mieux la fourberie de la soeur que du frère, puisqu’il n’est pas idiot au point de ne pas comprendre ce qu’elle cherche à faire ; mais elle imagine quoi, Aubrey, au juste ? Qu’ils vont devenir amis par le mystérieux pouvoir des bons sentiments et ne plus avoir envie de s’étriper sitôt que le prénom de l’autre est prononcé ? « visiblement, Aubrey a décidé de nous tendre un piège. » non sans blague qu’il contient en passant le bout de ses doigts entre ses deux sourcils, faisant remonter ses phalanges jusqu’au sommet de son crâne afin de repousser ses boucles brunes en arrière, visiblement aussi fatigué que lassé d’être mené en bateau de la sorte - il a jamais demandé à partir en croisière, Izan « Non, en effet, mais je peux te promettre que je n’ai rien à voir là-dedans. Je n’ai vraiment pas envie de me retrouver seul dans la même pièce que toi, surtout que visiblement on ne pourra pas en sortir de si tôt… » les mots le frappent avec la dureté d’une salve de coups de poings, et il encaisse la furieuse brûlure qui sévit dans le haut de son torse en fixant son regard sur un point devant lui, lisant mille fois les lettres inscrites sur l’étiquette d’une bouteille de solvant en érigeant une hauteur supplémentaire au mur construit entre son ex et sa propre personne. Se rendre compte que sa seule présence est devenue insupportable pour le guitariste est une blessure supplémentaire, et il se demande s’il lui reste un morceau de peau épargné par les autres ; il va finir par être une plaie ambulante, le pianiste qui n’en mérite plus vraiment le rang. D’ordinaire, il aurait sans doute rétorquer avec une parole suffisamment sarcastique pour le remettre à sa place, le balafré qui porte son sweat à l’envers, mais Izan n’en a ni la force ni le courage, et il n’est même pas sûr d’en avoir l’envie. Le peu qu’il lui reste, il le conserve pour les journalistes qui tentent de lui arracher une vérité qui n’est pas la sienne, et pour les apparitions publiques qu’il doit encore honorer. Immobile, le haut de son dos appuyé et ses bras finalement croisés pour contenir son corps qui semble s’émietter à l’intérieur, Izan endure ; ses yeux se voilent pendant quelques secondes, sa gorge se serre et ses doigts tremblent mais, le mur qu’il a élevé sert suffisamment de pare-choc pour que la douleur de la collision se dissipe. Quelque part, il lui rend presque service, Ash ; plus tu me fais mal, moins j’ai la sensation de t’aimer. « est-ce que ça va ? » il a envie de lui rire au nez, Izan, mais il se contente de déposer ses iris mordorés sur les siens dans un battement de cils, sans exprimer quoique ce soit de particulier ; ni colère ni rancoeur, mais pas de douceur non plus. L’indifférence s’est invitée dans son humeur comme on brandit un bouclier pour se protéger des attaques. ’’Très bien.’’ braqué par la phrase précédente qui est semblable à mille épines enfoncées dans son coeur, Izan ne prend pas la peine de lui retourner la question ; si Ash ne supporte déjà pas d’être dans la même pièce que lui, inutile de s’obliger à faire la conversation. Aubrey va bien finir par les faire sortir, de toute façon.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash pour tous les autres, ashou pour sa petite soeur. STATUT : célibataire, ne lui parler plus jamais d'amour. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours de guitare au conservatoire. LOGEMENT : il habite au #24 Sherwood Road, Toowong avec sa petite soeur pour le moment en attendant de rebondir. POSTS : 1971 POINTS : 1010
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression, mention de perte d'appétit importante. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : déficit d’attention et possède quelques tocs comme le fait de bouger sa jambe de manière incontrôlée et de replacer sans arrêt des objets lorsqu’il est nerveux › doté d’un sourire solaire (se cache derrière celui-ci désormais telle une carapace face à sa douleur) › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › eclipse est comme son enfant (petit chat noir hyperactif)DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veins(aubrey)
hey brother, if the sky comes falling down, for you there's nothing in this world I wouldn't do(akira)
Ash essayait tant bien que mal de ne pas en vouloir à sa petite sœur de leur avoir tendu ce piège. Après tout, il pouvait comprendre. Elle aimait bien Izan, elle l’avait tout de suite appréciée. Leur rencontre à tous les deux semblait remonter à des lustres auparavant, dans un espace temps qui semblait appartenir à une autre dimension ou même, un multivers. Aubrey avait toujours été fan de leur duo. Bien qu’il était évident que cette intervention n'aboutira probablement pas par leur réconciliation, Ash pouvait saluer l’effort fourni. Lorsque les mots sortirent de sa bouche, il ne s’était pas rendu compte à quel point ces derniers pouvaient être désagréables et être très mal perçus. Il ne pouvait pas non plus se mentir en disant qu’il était heureux de se retrouver seul avec Izan sans possibilité de partir si la situation s’envenimait. Il n’avait pas réfléchi en les disant. Il n’avait pas vu non plus à quel point cela avait fait du mal à l’homme qu’il aimait toujours. Dans ces scénarios qu’ils s’étaient créés dans sa tête, il avait de nombreuses fois pensé à leur rencontre, s’il y en avait une. Il y en avait plusieurs où il s’imaginait qu’ils s’entretuaient, mais d’autres, où ils se réconciliaient. Malgré toutes les souffrances et toute la colère, il y avait quand même une partie de ses pensées qui espéraient tout de même que leur relation soit sauvée in extremis. En avaient-ils encore la possibilité? Aubrey semblait le croire. Izan, c’était une toute autre histoire. Ash décida d’essayer de se calmer, et il tenta tant bien que mal de se radoucir. Izan ne lui répondit pas, ce qui était en soit une bonne chose ou bien inversement l’aube d’une tempête que l’anglais venait de déclencher. Le pianiste se contenta de plonger ses iris dans les siens. L’indifférence de son regard le fit frissonner et Eclipse se réveilla dans sa capuche. « Rendors toi… » murmura Ash en posant délicatement sa main sur la tête du chaton et en la caressant. Il reporta ensuite son regard sur son interlocuteur. « je suis désolé d’avoir dit cela… comme ça. » lui dit finalement Ash en soupirant. « c’est juste qu’on est entouré de produits chimiques et d’armes en tout genre…» dit-il, tentant maladroitement de détendre l’atmosphère par un semblant d’humour. Il était visiblement bien maladroit. « je pense qu’elle n’a pas pensé à ça dans son plan…» ajouta-t-il en faisant la moue. Ash prit une profonde inspiration et il enchaîna « je pense que vu qu’on est prisonnier ici, autant parler, non?» parce qu’il ne savait pas si Aubrey allait les laisser là toute la nuit s’il n’en faisait rien. « tu es revenu quand? » demanda-t-il. Il ne savait pas si Izan allait poursuivre la conversation ou non.
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ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
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SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
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Asher Thornhill et Helen Stenfield sont ému.e.s par ce message
If you're leavin', baby, let me down slowly @Asher Thornhill - crédit/chenfordsbee
Ses yeux tissés de neutralité défensive se posent avec (fausse) désinvolture sur le visage de l’anglais, mais dérivent lentement vers la petite boule de poils qui, remuant dans la capuche inversée, extirpe péniblement sa jolie frimousse pour que ses yeux félins se dressent en même temps que ses oreilles droites ; la vision est certes attendrissante mais il n’en laisse rien deviner, le pianiste qui se calfeutre à l’intérieur de lui-même en espérant que cette maudite porte s’ouvre enfin « Rendors toi… » il détourne les yeux en mordillant l’intérieur de sa lèvre inférieure, ne pouvant s’empêcher de se demander ce qu’il fout avec un chaton dans sa capuche, celui-là ? « je suis désolé d’avoir dit cela… comme ça. » - ’’Pas la peine de t’excuser pour un truc que tu penses.’’ il n’a pas besoin de sa bienveillance et encore moins de sa pitié, et puisque dans son esprit cela ne peut qu’être l’une ou l’autre, il lui a assuré ces quelques mots sans agressivité aucune, mais d’un ton ferme. « c’est juste qu’on est entouré de produits chimiques et d’armes en tout genre… » la maladresse déridée est prononcée sous le couvert de l’humour, mais puisque la presse tapisse partout qu’il est potentiellement responsable de la mort de son petit-frère il n’a pas franchement envie d’en rire, le pianiste dont la carrière est bafouée. Largement dépassé par la situation - comme trop souvent en ce moment - il apporte l’une de ses mains sur ses yeux cernés pour les recouvrir pendant quelques secondes, son index et son pouce venant frotter ses paupières devenues lourdes tandis qu’il se demande s’il peut appeler Lincoln pour qu’il vienne le chercher ; il viendra sûrement, non ? « je pense qu’elle n’a pas pensé à ça dans son plan… » - ’’J’vais rien te faire.’’ il ne sait pas ce qui est le pire : que ce soit une pensée formulée par l’esprit du guitariste ou qu’il soit obligé de lui préciser qu’il n’est pas une menace pour sa survie. Ses mains retombant le long de son corps, il les superpose entre le bas de son dos et le mur, le menton légèrement incliné vers l’avant et les yeux dans la même trajectoire, à l’affût du moindre bruit qui signalerait sa libération mais… rien. « je pense que vu qu’on est prisonnier ici, autant parler, non? » comme il se retient de lui envoyer à la gueule qu’il n’a rien à lui dire, le musicien décolle finalement son dos du mur pour s’asseoir par-terre, son dos appuyé derrière lui et ses genoux fléchis, ses vans noirs et blanches légèrement espacées sur le sol. « tu es revenu quand? » ne pas lui demander ce que ça peut lui foutre, ne pas lui demander ce que ça peut lui foutre’’Il y a quelques jours.’’ qu’il répond simplement en attrapant une feuille de papier qui traîne dans un carton à côté de lui, et dont il commence à arracher des petits morceaux qui terminent leur vol entre ses jambes pliées, histoire d’occuper autant ses mains sur son esprit. Il se doute que c’est le moment où il lui retourne une question pour prouver qu’il est un bon citoyen bien éduqué et qu’il s’intéresse aux autres mais, comme le sujet du chat est autant sensible que le couple qu’il forme avec Nate, c’est finalement sur son nez estropié qu’Izan jette son dévolu mais pas son regard, puisqu’il l’évite autant que possible, son visage. ’’Et toi, t’as décidé d’te refaire le nez ?’’
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash pour tous les autres, ashou pour sa petite soeur. STATUT : célibataire, ne lui parler plus jamais d'amour. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours de guitare au conservatoire. LOGEMENT : il habite au #24 Sherwood Road, Toowong avec sa petite soeur pour le moment en attendant de rebondir. POSTS : 1971 POINTS : 1010
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression, mention de perte d'appétit importante. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : déficit d’attention et possède quelques tocs comme le fait de bouger sa jambe de manière incontrôlée et de replacer sans arrêt des objets lorsqu’il est nerveux › doté d’un sourire solaire (se cache derrière celui-ci désormais telle une carapace face à sa douleur) › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › eclipse est comme son enfant (petit chat noir hyperactif)DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veins(aubrey)
hey brother, if the sky comes falling down, for you there's nothing in this world I wouldn't do(akira)
« Pas la peine de t’excuser pour un truc que tu penses. » lui avait dit le pianiste sur ton de la neutralité. Certes, sur le coup, il l’avait pensé, mais l’anglais en était de moins en moins certain. La maladresse qui suivit n’aida pas leur situation, bien au contraire. Izan semblait empreint d’une immense fatigue et le moindre faux pas pouvait aggraver la situation. « je n’ai pas peur que tu me fasses quoi que ce soit. je veux dire, je sais que tu ne t’en prendrais jamais physiquement à moi. » lui dit Ash, sincère. Les mots par contre pouvaient être aussi cruels qu’une blessure physique, l’anglais en avait fait les frais. Izan faisait sûrement allusion aux rumeurs comme quoi il était le responsable de la mort de son petit frère. Les journaux à potins en faisaient mention chaque jour et bien que Ash ne s’intéressait pas à ses âneries habituellement, il n’avait pas pu s’empêcher d’avoir ressenti de la tristesse pour son ancien compagnon en lisant ces mots cruels. « je sais que ce n’est plus ma place de te dire cela et je sais que mon opinion ne compte plus pour toi, mais je sais très bien que tu n’as rien fait à ton petit frère. La presse est vraiment cruelle avec toi. Tu ne mérites pas cela.» lui dit Ash. Il aurait voulu s’approcher de lui et le prendre dans ses bras, mais le mur qu’il y avait entre eux était toujours bien érigé. L’anglais avait soudainement l’envie d’aller retirer une brique à la fois. « j’ai voulu t’écrire, mais j’ai bien compris que tu m’avais bloqué. » lui dit-il en soupirant. Il ne s’agissait pas d’un reproche, bien au contraire. Il s’agissait d’une triste constatation. « je ne sais juste pas pourquoi…» ajouta-t-il. « je veux dire, je sais pourquoi. Parce que tu me détestes et que tu ne veux plus rien savoir de moi… mais au point de me bloquer de partout? aussi soudainement… » ajouta-t-il en essayant de croiser son regard pour essayer de comprendre. Il n’avait pas touché aux réseaux sociaux depuis un bail. Il n’était aucunement au courant pour la photo que Nate avait posté sur instagram. Il n’avait donc aucune idée qu’Izan l’avait vu et que cela l’avait motivé à le rayer de sa vie pour un temps.
Le pianiste lui mentionna ensuite que cela faisait quelques jours à peine qu’il était rentré de sa tournée lorsque Ash lui posa la question. L’anglais n’avait plus aucun moyen de le contacter et n'avait de contact avec aucune des personnes qu’ils avaient en commun mise à part Aubrey. Cette dernière ne lui disait pas tout, parce qu’il ne lui avait rien demandé non plus. Il avait aussi bien compris qu’Helen et Izan ne se parlaient plus vraiment non plus. « Et toi, t’as décidé d’te refaire le nez ? » lui demanda-t-il en faisant allusion à l’attelle qu’il avait encore sur le nez. Les souvenirs douloureux de l’altercation avec l’indésirable lui revinrent en mémoire et il grimaça de douleur. Dans la position où il était, ses côtes le faisaient souffrir, mais il tâchait de ne rien montrer. « Mon stalker m’a suivi un soir. J’aimerais te dire qu’il a fini dans le même état que moi, mais ça serait te mentir. » lui dit-il en haussant les épaules. Bien que seule la blessure sur son nez était encore apparente, son ego en avait aussi pris un coup. « j’ai croisé aussi Helen… à l’hôpital. je n’ai pas oublié ce qui s’est passé entre vous, mais elle m’a bien fait comprendre que vous n’étiez pas un couple.» lui dit-il. Il ne savait pas où cette révélation pouvait mener, parce que même s’il avait enfin accepté ce fait, cela ne le faisait pas moins souffrir pour autant.
(code by exordium)
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Asher Thornhill et Helen Stenfield sont ému.e.s par ce message
If you're leavin', baby, let me down slowly @Asher Thornhill - crédit/chenfordsbee
Nul ne pourra dire, pour une fois, qu’il est celui ayant ouvert les hostilités. Izan n’a pas fait le déplacement jusque dans cette foutue galerie pour livrer une bataille qu’il sait perdue d’avance : il a conscience qu’aucun des deux adversaires ne pourra ressortir victorieux du combat qu’ils pourraient se livrer, aussi, le pianiste maintient ses positions sans donner l’assaut, préférant garder ses munitions pour une autre guerre. Il ne peut décemment pas être sur deux fronts à la fois, et dans l’équation des possibles victoires, il a déserté les bombardements de leur amour déchiré pour se consacrer à la protection de sa carrière bafouée, puisqu’elle ne l’a jamais trahi, elle « je n’ai pas peur que tu me fasses quoi que ce soit. je veux dire, je sais que tu ne t’en prendrais jamais physiquement à moi. » ce n’est pas ce que Ash disait il y a quelques secondes à peine, mais Izan se contente de lui lancer un regard qui en dit suffisamment sur sa façon de penser : il ne lui renverrait pas la moindre de ses contradictions au visage, mais ne ferait pas non plus semblant de croire à ses mensonges, pas cette fois « je sais que ce n’est plus ma place de te dire cela et je sais que mon opinion ne compte plus pour toi, mais je sais très bien que tu n’as rien fait à ton petit frère. La presse est vraiment cruelle avec toi. Tu ne mérites pas cela. » il y a des tas de choses que je ne méritais pas il est presque obligé de se mordre la langue pour retenir cette phrase, Izan, comprenant peut-être qu’il lui faut coopérer avec un peu plus de volonté s’il ne veut pas s’étouffer dans sa propre rancoeur. Il se contente donc d’hausser les épaules avec une nonchalance fuyante qui sous-entend « passons vite à un autre sujet », mais prenant tout de même la peine de préciser que ’’Lincoln s’en occupe.’’ comme si cela pouvait être limpide pour tout le monde : pas sûr que Ash puisse savoir précisément qui est l’avocat dont il est question, et qui a la lourde charge de le réhabiliter aux yeux du plus grand nombre. « j’ai voulu t’écrire, mais j’ai bien compris que tu m’avais bloqué. je ne sais juste pas pourquoi… je veux dire, je sais pourquoi. Parce que tu me détestes et que tu ne veux plus rien savoir de moi… mais au point de me bloquer de partout? aussi soudainement… » à cet instant précis, face à cette injustice qui le place une nouvelle fois dans le rôle disgracieux alors qu’il a le sentiment d’être celui qui a été trompé, il se passe quelque chose qui échappe totalement au pianiste qui, jusqu’ici, avait pourtant réussi à maintenir son masque de froideur et de retenue avec brio. Dans le rouage de la machine de sa quiétude factice, qui lui permettait de masquer toute la douleur et la jalousie qu’il pouvait contenir dans les ruines de son coeur en lambeaux, les grains de sable ont fait dérailler la machine en le poussant à se redresser sans défaire encore l’étau de ses bras croisés, dans lesquels il sent courir un fil électrique nerveux, et la décharge violente fait sauter les câbles qui retenaient ses lèvres fermées. ’’Aussi soudainement ? Tu te fous de ma gueule ?’’ c’est une vraie question qu’il pose, puisqu’il tend à ne pas comprendre le manège cruel instauré par l’anglais, et les sourcils qu’il fronce montre bien qu’il ne cherche aucune esquive à la colère qui commence à monter. ’’J’sais pas, peut-être parce que j’avais pas envie de voir les posts de Nate et toi ? Un m’a suffit, merci.’’ cela aurait été plus simple qu’il s’enfonce dans son mutisme confortable mais, il n’a pas été élaboré dans le moule de la pondération, Izan, et même sa jalousie n’échappe pas à la règle de son impulsivité maladive, qu’il déplore aussitôt qu’il s’est entendu avoué que cette nouvelle relation entre Nate et Ash le touchait plus que de raison. Pourtant, il n’a pas été surpris de constater que les deux s’étaient considérablement rapprochés - c’était même la suite logique de toute cette mascarade écoeurante qui l’avait vu être utilisé comme un pansement ou un divertissement, mais se rendre compte que cette idylle est effective dans sa réalité rendait la chose bien plus douloureuse que prévu. Mais il regrette de l’avoir formulé, à présent qu’il est piégé entre son aveu et celui qui est concerné, alors il passe le bout de sa langue sur le bord de sa lèvre supérieure avant de dire, dans une tentative de parade qui vise à conserver sa dignité ’’Laisse tomber. On ne se doit rien, n’est-ce pas. Chacun fait ce qu’il veut.’’ lui, ce qu’il voudrait, c’est sortir de ce placard dans lequel les murs semblent se rapprocher les uns des autres au fil des secondes, alors autant dire qu’il n’a aucune envie de poursuivre la conversation entamée, mais plutôt crever que de laisser le silence embarrassant s’installer « Mon stalker m’a suivi un soir. J’aimerais te dire qu’il a fini dans le même état que moi, mais ça serait te mentir. » il ne se réjouit pas le moins du monde de cette nouvelle, mais ne peut s’empêcher de penser qu’il avait raison ; comme cette constatation ne sera sûrement d’aucun réconfort pour Ash, il se garde bien de le dire. « j’ai croisé aussi Helen… à l’hôpital. je n’ai pas oublié ce qui s’est passé entre vous, mais elle m’a bien fait comprendre que vous n’étiez pas un couple. » à la mention de sa meilleure amie - peut-il encore la désigner ainsi ? - son coeur se serre et il baisse le menton en pressant succinctement ses lippes, n’ayant plus communiqué avec la brune depuis leur regrettable incartade ’’C’est ce que je t’avais dit, oui.’’ il ne lui ferait pas l’affront de rappeler qu’il ne lui a jamais menti, lui, mais c’est tout l’idée cachée derrière sa réponse, même s’il le trouve surtout gravement gonflé de faire comme s’il pouvait y redire quelque chose, lui qui est en couple avec Nate ’’J’espère qu’elle va bien.’’ assis sur le sol, il continue d’émietter sa feuille de papier en semant les petits morceaux blancs autour de lui, en prouvant inconsciemment qu’il n’a plus de contact avec Helen depuis (trop) longtemps. Heureusement, donc qu'il lui reste son piano. Enfin, pour l'instant.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash pour tous les autres, ashou pour sa petite soeur. STATUT : célibataire, ne lui parler plus jamais d'amour. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours de guitare au conservatoire. LOGEMENT : il habite au #24 Sherwood Road, Toowong avec sa petite soeur pour le moment en attendant de rebondir. POSTS : 1971 POINTS : 1010
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression, mention de perte d'appétit importante. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : déficit d’attention et possède quelques tocs comme le fait de bouger sa jambe de manière incontrôlée et de replacer sans arrêt des objets lorsqu’il est nerveux › doté d’un sourire solaire (se cache derrière celui-ci désormais telle une carapace face à sa douleur) › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › eclipse est comme son enfant (petit chat noir hyperactif)DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veins(aubrey)
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Ash ne savait pas qui était Lincoln, mais il en déduisit qu’il s’agissait probablement d’un avocat. Izan avait toujours su bien s’entourer et dans les pires moments, cela ne faisait pas exception. « j’espère que ça va rapidement s’estomper…» lui répondit l’anglais, encore une fois sincère. Il se doutait bien que l’australien ne souhaitait pas s’étaler sur le sujet. Il semblait au bout du rouleau et ça le tuait Ash de le voir comme cela sans pouvoir rien y faire. Peut-être que c’en était fini entre eux et malgré toute la colère qu’il avait ressenti et qu’il ressentait encore un peu dans les tréfonds de son esprit, il tenait encore à Izan. Il tiendrait toujours à lui, même s’il ne pourrait (probablement) plus jamais dire qu’il était sa personne (et ça le tuait à petits feux). Il aurait aimé au moins lui écrire un petit quelque chose, puisque lorsque la colère s’était enfin dissipée pour laisser de nouveau la place à la tristesse infinie le scandale était tombé. Il n’avait pas pu, parce que Izan l’avait bloqué. Et d’ailleurs, il ne savait toujours pas pourquoi. Ash en profita pour le lui demander et sa réponse le surpris autant que son regain soudain d’énergie. « J’sais pas, peut-être parce que j’avais pas envie de voir les posts de Nate et toi ? Un m’a suffit, merci. » lui avait-il dit ce qui avait valu un froncement de sourcils à l’anglais qui grimaça à nouveau à cause de son nez. « Mais de quoi tu parles? » avait-il répliqué en prenant son téléphone entre ses mains. Il eut du mal à capter vu que la pièce où il se trouvait semblait se trouver dans une zone cosmique à part du reste du monde, mais il finit par ouvrir instagram pour constater qu’il avait été tagué dans une photo de Nate. Il entendit à peine Izan lui répliquer un « Laisse tomber. On ne se doit rien, n’est-ce pas. Chacun fait ce qu’il veut. », parce qu’il ne comprenait pas d’où venait cette photo. Elle était postée en date du 15 juin 2024 et elle le montrait faire un hike avec Nate probablement. De un, il n’avait pas parlé ni vu Nate depuis leur rupture à Izan et lui et de deux, jamais il n’aurait été hiker dans l’état où il se trouvait à ce moment-là. Cette photo datait de 2023 juste avant qu’Ash ne rencontre Izan et que son monde soit aspiré dans le sien. Nate avait sûrement essayé de faire un « throwback thursday », mais avait foiré en ne le mentionnant pas dans la description. Ash releva les yeux de son téléphone pour les fixer sur Izan qui visiblement croyait toujours encore et encore qu’il sortait désormais avec Nate. Il savait que peu importe ce qu’il lui disait, il ne le croirait pas alors il allait lui montrer une preuve. Ash se redressa de sa position inconfortable. « il s’agit d’une vieille photo. tu vois cet espace? sur ma peau. » dit-il en brandissant son téléphone de loin parce qu’il ne souhaitait pas trop s’approcher pour ne pas que Izan n’essaie de rentrer dans le mur. Prenant bien soin de déposer Eclipse dans un endroit sécurisé, il releva son chandail pour que l’australien puisse voir son torse. Les hématomes toujours bien présents sur sa peau, il désigna cependant le même espace qu’il y avait sur la photo où il y avait désormais un tatouage. Ce dernier avait été fait il y avait de cela cinq mois, alors qu’ils sortaient ensemble tous les deux. Visiblement Izan n’avait pas remarqué ce détail. « la photo date de l’été passé, au mois de juin 2023. je ne sais pas pourquoi il a posté ça. je n’avais pas vu, mais je comprends pourquoi tu penses encore qu’il y a quelque chose entre nous. ça va être maladroit ce que je vais dire, j’espère ne pas faire d’erreur. No somos una pareja. Hace meses que no lo veo. » lui expliqua-t-il. Les derniers mots issus de la langue maternelle d’Izan avait été dit de manière maladroite avec un accent horrible, mais l’idée était là. Si Izan ne le comprenait pas en français, autant essayer de le lui dire dans sa langue d’origine. « C’est ce que je t’avais dit, oui. » lui mentionna Izan lorsque Ash lui dit qu’il avait finalement compris que lui et Helen n’étaient pas un couple. L’anglais espérait qu’à son tour Izan le croit pour Nate. Il était à court d’idées pour le lui faire comprendre. « Elle s’accroche à son travail…» lui dit Ash en guise de réponse. Cela lui fait mal de dire la suite. « je pense que tu lui manques beaucoup.» lui dit Ash. Il ne se souvenait plus si elle l’avait formulé verbalement ou non, mais ça se ressentait. Tandis qu’il parlait, le petit Eclipse décida de bondir dans le tas de petits papiers qu’Izan avait éparpillé sur le sol pour pouvoir en faire un petit jeu. Ash essaya de le rattraper, mais ayant de nouveau baissé son chandail, il réalisait que ses côtes le faisaient encore plus souffrir que prévu.
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Izan Da Silva
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ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
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IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
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SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
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« Mais de quoi tu parles? » Izan ne sait pas combien de miroirs il a cassé dans une de ses vies antérieures, mais il est clair qu’il a accumulé beaucoup de dettes de malheur. Pensant que l’anglais fait tout bonnement une démonstration de sa mauvaise foi mais surtout de ses grandes qualités d’acteur, il étouffe un rire mauvais et méprisant en ne prenant même pas la peine de relever les yeux vers lui tant il est sûr de sa position de raison ; il a vu la photo et il en a même parlé avec Aubrey, alors il est clair qu’il ne se laissera pas duper par les fabulations que le guitariste compte lui servir, même si elles sont joliment enrobées et qu’il lui serait bien plus facile de se laisser berner par elles. Gardant son sourire de déception aux lèvres, il continue d’expier sa nervosité grandissante en arrachant toujours compulsivement les petits morceaux de papiers qui se déposent désormais aussi sur son haut, tapissant les contours de son corps avec des cotillons de formes irrégulières, comme s’il essayait inconsciemment de tracer les frontières entre son corps et le reste du monde, puisque ce dernier ne cesse de le blesser depuis quelques temps « il s’agit d’une vieille photo. tu vois cet espace? sur ma peau. » voilà autre chose pense-t-il tout d’abord avec agacement en prenant une fine inspiration pour implorer la patience d’endurer ce qu’il croit être un nouveau mensonge mais, ne trouvant pas la force de l’interrompre, il l’écoute en arborant une posture de méfiance, qui se fissure considérablement lorsque la preuve du tatouage montre qu’il a été induit en erreur par son manque d’inattention. L’idée même qu’il ait été aveuglé par sa jalousie au point de ne pas se rendre compte que c’est une vieille photo qui a été postée entache considérablement la rancoeur qu’il pouvait porter à son ex, et cet élément remet en perspective bon nombre de choses, à commencer par ses sentiments qui s’éparpillent autour de lui sans qu’il ne puisse, sur l’instant, les démêler pour en ressortir véritablement apaisé. « la photo date de l’été passé, au mois de juin 2023. je ne sais pas pourquoi il a posté ça. je n’avais pas vu, mais je comprends pourquoi tu penses encore qu’il y a quelque chose entre nous. ça va être maladroit ce que je vais dire, j’espère ne pas faire d’erreur. » comme il ne sait pas trop ce qui va lui tomber sur le coin de la figure, le musicien le dévisage quelque secondes en crispant ses sourcils au-dessus de ses yeux mordorés, n’étant absolument pas prêt à entendre le « No somos una pareja. Hace meses que no lo veo. » et son accent déplorable, mais le dont le sens ne lui échappe guère. Comme il y a quand même beaucoup d’informations d’un coup, il cligne plusieurs fois ses cils en continuant à arpenter son beau visage de ses yeux incrédules, désarçonné autant par la forme que par le fond ’’Depuis quand tu parles espagnol, toi ?’’ est la première question qu’il lui pose, principalement pour détourner l’attention de la véritable information, qui tourne en boucle dans son esprit ; Ash n’est donc pas en couple avec Nate… Il aimerait dire qu’il s’en fout et que cela ne change rien mais, même lui est bien conscient que ce n’est pas le cas. Si l’on pouvait faire l’autopsie de ses émotions, sans nul doute qu’on trouverait des traces de soulagement. ’’Ton accent est horrible.’’ qu’il dit en détournant le regard, d’un ton bien plus affable et curieusement malicieux, même s’il tâche de réprimer le sourire qui tente de se joindre à ses lèvres ’’J’ai compris…’’ la preuve qu’employer l’espagnol, dans son cas, était la solution miracle pour déconstruire le malentendu si solidement érigé dans son esprit. Mais il ne peut décemment pas s’en réjouir, Izan, même s’il a très bien senti que les élans de son coeur se sont accentués de quelques battements, comme s’il avait espéré entendre ces mots sans se l’avouer. « Elle s’accroche à son travail… je pense que tu lui manques beaucoup. » c’est réciproque, mais il ne le dira pas, Izan, se contentant plutôt de garder ses yeux rivés sur la feuille qu’il abîme en mordillant le coin de sa lèvre inférieure, incapable de formuler le moindre mot. Plutôt, il tend l’une de ses mains vers le petit chat noir venu à sa rencontre, lui offrant sa paume ouverte pour qu’il avance son museau contre ses phalanges avant de s’allonger sur les flancs pour réclamer quelques flatteries, que le musicien lui offre en faisant courir ses doigts sur son pelage noir, se laissant finalement gagner par le sourire suave qui n’avait plus envahi ses traits depuis un temps. ’’Salut, toi…’’ qu’il murmure d’une voix tendre en caressant le petit chat qui aurait dû être le sien - le leur, pour être exact, et qu’il considère d’un oeil tout aussi doucereux qu’il lui est possible, avec tous ses sentiments et idées qui se mélangent en formant une cacophonie assourdissante ’’Il a bien grandi.’’ laissant le petit félin jouer avec ses doigts, qu'il agite lentement autour de lui pour qu'il tente de les attraper, il redresse son menton en direction de Ash, dont la douleur physique est lisible jusque dans la grimace presque imperceptible de ses traits. ''Ça va ?'' ça aurait mis le temps mais, il a fini par lui retourner la question.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash pour tous les autres, ashou pour sa petite soeur. STATUT : célibataire, ne lui parler plus jamais d'amour. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours de guitare au conservatoire. LOGEMENT : il habite au #24 Sherwood Road, Toowong avec sa petite soeur pour le moment en attendant de rebondir. POSTS : 1971 POINTS : 1010
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression, mention de perte d'appétit importante. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : déficit d’attention et possède quelques tocs comme le fait de bouger sa jambe de manière incontrôlée et de replacer sans arrêt des objets lorsqu’il est nerveux › doté d’un sourire solaire (se cache derrière celui-ci désormais telle une carapace face à sa douleur) › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › eclipse est comme son enfant (petit chat noir hyperactif)DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veins(aubrey)
hey brother, if the sky comes falling down, for you there's nothing in this world I wouldn't do(akira)
Les murs de la pièce avaient finalement cessé de se rapprocher, l’anglais se sentait bien moins prisonnier d’un seul coup. Il n’avait pas réalisé à quel point il s’était senti étouffé durant les deux derniers mois, enfermés dans sa souffrance. Bien qu’il n’avait pas prévu revoir son ex (du moins pour le moment) et ce, dans ces circonstances, il était heureux que ça se soit produit. Il y avait désormais une pointe d’espoir qui avait naquit dans son esprit. Izan avait enfin compris. L’entendre dire ces trois petits mots eurent l’effet d’un baume sur son cœur. La première brique avait été enfin retirée. Évidemment, il en restait beaucoup avant que le mur ne s’effondre, mais il y avait enfin une lumière qui arrivait à percer au travers des pierres. Le poids sur ses épaules et la tristesse s'étaient amoindris, bien que toujours présents. La colère s’était effacée, balayée par le raz-de-marée de cette vérité maintenant comprise. «Depuis quand tu parles espagnol, toi ? » lui demanda Izan, incrédule. Ash eut un petit sourire amusé, le premier depuis des semaines. Les engrenages de son visage avaient du mal à fonctionner normalement, mais il était bien là ce sourire. «Ton accent est horrible. » lui dit-il, d’un ton qui était doté d’un subtile ton de malice. À travers l’armure, des bribes du Izan qu’il connaissait commençaient à pointer le bout de leur nez. Ça lui avait tellement manqué. « j’ai commencé à suivre des cours… C’est tout récent. » lui dit-il, tout simplement, comme pour justifier son manque de talent pour parler une autre langue. Il avait envie de dire: « pour toi », mais pour quelle autre raison de toute façon?
Eclipse, curieux comme il était, avait décidé d’aller à la rencontre de l’homme qui aurait dû être son papa humain lui aussi. Izan commença à s’intéresser à lui et commença à caresser son pelage noir. « oui, il a grandi, mais il est encore tout petit pour son âge. Tu devrais voir comment il est intelligent. » lui dit Ash d’un ton fier (comme un père avec son fils) en s’approchant tranquillement, comme s’il avait toujours peur que l’australien le fuit. Il devait se faire prudent, parce qu’il n’avait vraiment envie de gâcher la petite avancée qu’il avait fait. La bulle qui les avait entourée durant tous ces mois où ils avaient été bienveillants l’un envers l’autre recommençait à se former autour d’eux, il le sentait, mais il ne voulait pas qu’elle lui explose à nouveau en pleine figure. Le sourire qu’il y avait sur les lèvres d’Izan tandis qu’il était distrait par le chaton qui n’en était déjà presque plus un, apaisait le jeune trentenaire. Malgré la douleur physique qu’il ressentait, il s’accroupit et s’assis en face d’Izan pour caresser également Eclipse. « il a l’air de bien t'apprécier…» souffla-t-il, mais il n’en avait jamais douté. Les animaux ressentaient la bienveillance et son ancien compagnon en était imprégnée. Izan sembla remarquer la grimace d’Ash et lui retourna finalement la question que l’anglais lui avait posée plusieurs minutes auparavant. « tu parles mentalement ou physiquement? » demanda Ash, mais c’était plutôt une question rhétorique. Il n’y avait aucun sarcasme dans sa voix. « Physiquement, je guéris…. j’ai hâte d’enlever mon attelle sur mon nez. C’est vraiment agaçant. Mais ça fait un mois que ça s’est produit, alors ça va mieux… » commença-t-il par lui dire. « si tu avais entendu ce qu’il m’avait dit… j’ai vraiment pété les plombs. j’en suis pas fier… Je ne l’ai pas revu depuis ce soir-là… il est vraiment dangereux.» dit-il en parlant de son stalker. « une chance que tu n’étais pas ici… s’il s’en était pris à toi aussi…» ajouta-t-il, mais il secoua la tête. Il ne souhaitait pas penser à cet esprit tordu plus longtemps. « tu me manques… je ne peux pas te mentir en te disant que les dernières semaines ont été pénibles.» ajouta Ash en lui faisant un petit sourire triste.
(code by exordium)
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Asher Thornhill et Helen Stenfield adorent ce message
If you're leavin', baby, let me down slowly @Asher Thornhill - crédit/chenfordsbee
Leurs retrouvailles inattendues prennent un tournant qui l’est tout autant, et Izan commence à remercier mentalement Aubrey d’avoir oeuvré à les réunir dans un terrain neutre, qui est celui de leur accalmie inespérée. Les tensions se sont considérablement apaisées depuis l’éclaircissement des malentendus, mais même s’ils ont décidé de ne plus se livrer un combat de haine et de rancoeurs, il leur faut à présent constater les dégâts causés des deux côtés : les blessures sont béantes, et certaines plaies continuent peut-être de saigner, imbibant le sol de leur histoire commune en y faisant pousser des fleurs fanées. Que reste-t-il de leur amour ? Il y a-t-il encore quelque chose à sauver ? « j’ai commencé à suivre des cours… C’est tout récent. » il hausse ses sourcils sous la surprise qui se faufile au détour de ses yeux posés sur son interlocuteur, sans inconsidération pour la volonté d’apprentissage de celui qui peine à fixer son attention même si, assurément, son trouble ne doit pas lui faciliter la tâche - une raison de plus d’être admiratif de sa démarche. La vraie question résidant dans le « pourquoi » et surtout ’’Ce sont de drôles de phrases pour apprendre l’espagnol…’’ fait-il remarquer sur le même ton malicieux en laissant courir un sourire qui l’est tout autant sur ses lèvres, le premier rictus sincère depuis des semaines. Puisque ce ne sont pas vraiment des phrases anodines qu’il vient de prononcer, Ash, et si les cours sont récents comme il vient de le préciser, il n’a pas pu apprendre spécifiquement ces mots précis ? ’’Espero que no encuentres mi idioma demasiado diffícil.’’ il ne lui tend pas un piège, Izan, mais presque ; et l’espièglerie de son élocution, qui lui vaut d’employer inconsciemment une voix un ton plus grave que l’habituelle comme à chaque fois qu'il use de l'espagnol, est accompagné d’un regard appuyé dans le sien, comme s’il cherchait à lui faire avouer que ce n’est pas le fruit du hasard - et encore moins un choix pédagogique bienheureux de son professeur.e - s’il est capable de formuler une telle vérité.
Mais c’est rapidement le petit chat qu’il(s) aurai(en)t dû adopter qui accapare toute son attention, et il cesse même de se défouler sur la feuille qu’il a fini par abandonner contre son torse, le coin du papier étant en partie dévorée par ses doigts qui l’ont picoré, et qui s’agitent désormais sous le museau du félin pour le faire gambader à côté de lui, avant que le chaton ne décide de réclamer des caresses, qu’il obtient sans trop d’effort bien sûr « oui, il a grandi, mais il est encore tout petit pour son âge. Tu devrais voir comment il est intelligent. » il parle comme un parent fier de sa progéniture, Ash, et Izan connait suffisamment bien ce sentiment pour ne pas le tourner en dérision ; tout le monde sait à quel point il est en admiration devant ses deux boules de poils, si bien qu’il trouve même l’aveu particulièrement attendrissant « il a l’air de bien t'apprécier… » le pianiste hausse ses épaules en faisant courir tranquillement ses doigts sur le ventre lisse et duveteux du chaton, qui se laisse aux bons soins des deux hommes avec bonheur ’’Je compense mon désamour des chiens envers les chats, et ils me le rendent bien.’’ pourtant, il a obtenu sa phobie des chiens en voulant libérer le chien que ses voisins gardaient perpétuellement enfermé dans leur jardin ; autant dire que, désormais, il est partisan pour que tous les chiens le soient, enfermés. Très loin de lui, si possible. Et c’est sans cesser de caresser la peau douce du chaton qui commence à s’endormir, et sans se rendre compte que ses doigts effleurent parfois ceux de Ash, qu’il questionne l’état de ce dernier ; il était temps, oui « tu parles mentalement ou physiquement? » la question originelle concernait le physique puisqu’il l’a posée en le voyant grimacer de douleur après s’être courbé mais, les deux l’intéressent maintenant que le sujet est évoqué, alors il se contente de regarder l’anglais qui reprend aussitôt la parole « Physiquement, je guéris…. j’ai hâte d’enlever mon attelle sur mon nez. C’est vraiment agaçant. Mais ça fait un mois que ça s’est produit, alors ça va mieux… » - ’’Ça te va bien, je trouve. T’as l’air de sortir d’un match de boxe.’’ qui est dit seulement pour dédramatiser l’attaque subie, mais Izan perd rapidement son petit sourire mutin lorsqu’il entend le « si tu avais entendu ce qu’il m’avait dit… j’ai vraiment pété les plombs. j’en suis pas fier… Je ne l’ai pas revu depuis ce soir-là… il est vraiment dangereux » qui lui fait lentement froncer les sourcils tandis qu’il n’attend pas bien longtemps avant de demander, suspicieux ’’Qu’est-ce qu’il t’a dit ?’’ il s’attend à ce que les dénigrements et les injures aient été portés à l’encontre du groupe, aussi il n’interrompt toujours pas ses caresses sur le corps du petit corps qui a les deux yeux fermés et la pointe de sa langue entre ses babines, tout en ayant conscience que sa peau doit parfois croiser celle de son ancien amant « Tu me manques… je ne peux pas te mentir en te disant que les dernières semaines ont été pénibles. » s’il détourne les yeux pour regarder le chat qui sommeille paisiblement entre leurs deux corps, c’est simplement parce qu’il ne sait pas, de prime, comment réagir ; il a pourtant la réponse sur le bout de la langue, au bout du coeur, mais son orgueil mal placé fait barrage à l’aveu qui se manifeste déjà derrière ses lèvres closes, que la fierté ne souhaite pas défaire. Reconnaître que celui qui l’a trahi lui manque serait un aveu de faiblesse impardonnable et, durant quelques secondes, sa raison et ses sentiments se querellent pour obtenir le flambeau de la décision, qui est finalement exécuté avec ce qui semble être de l’hésitation, puisque c’est un peu l’incertitude à l’intérieur de cette réunion interne qui convoque sa retenue autoritaire et son amour toujours vivace ’’Toi aussi…’’ qui est le premier compromis qui est trouvé, et que sa langue articule d’un ton bas pendant que ses yeux se fixent sur le chat, et sur leurs doigts qui s’éparpillent sur son pelage ’’…Tu me manques.’’constamment et atrocement son odeur, sa voix, sa peau, ses bras, son rire, en passant par la douceur de ses cheveux jusqu’à sa respiration quand il dort tout près de lui, tout lui manque. Mais la même question reste en suspend dans son esprit : il y a-t-il encore quelque chose à sauver ?
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
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ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash pour tous les autres, ashou pour sa petite soeur. STATUT : célibataire, ne lui parler plus jamais d'amour. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours de guitare au conservatoire. LOGEMENT : il habite au #24 Sherwood Road, Toowong avec sa petite soeur pour le moment en attendant de rebondir. POSTS : 1971 POINTS : 1010
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression, mention de perte d'appétit importante. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : déficit d’attention et possède quelques tocs comme le fait de bouger sa jambe de manière incontrôlée et de replacer sans arrêt des objets lorsqu’il est nerveux › doté d’un sourire solaire (se cache derrière celui-ci désormais telle une carapace face à sa douleur) › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › eclipse est comme son enfant (petit chat noir hyperactif)DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veins(aubrey)
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Ash eut un petit rire amusé lorsque Izan lui mentionna indirectement que les phrases qu’il avait dites quelques instants auparavant étaient un peu plus complexes que le niveau où il se trouvait probablement. La vérité, c’était que oui, il en était encore à en apprendre les bases, mais il y avait certaines phrases qu’il avait apprises par cœur. Des mots, des enchaînements qui méritaient d’être su sur le bout des doigts pour en arriver pile à ce moment précis. « je dois avouer que j’en suis encore aux couleurs et aux chiffres pour le moment. j’ai appris certaines phrases par coeur, parce qu’elles étaient importantes… pour nous. » lui dit-il en haussant innocemment les épaules. Il y en avait d’autres, mais sur le coup des émotions, elles ne lui étaient pas venues. Le plus important avait de toute façon été dit. « je ne suis pas le meilleur des élèves, j’ai du mal à apprendre, mais je fais de mon mieux. Mais non, c’est un peu plus facile que je pensais à apprendre. tu idioma es hermoso? » renchérit Ash avec son accent tout aussi horrible. Il en avait déduit le sens de la phrase avec le mot idioma et difficil, mais son esprit ne pourrait pas faire mieux aujourd’hui. Il se sentait soudainement bien fatigué, comme s’il n’avait pas dormi depuis des mois. Peut-être bien que ça avait été le cas justement, mais il n’avait pas ressenti les ravages jusqu’à maintenant. Mais ce n’était pas une fatigue désagréable. Voir Izan sourire valait tout l’or du monde. Il en avait rêvé de ce moment, même s’il ne se l’était pas avoué pendant un long laps de temps. Il était heureux également qu’Eclipse soit allé vers son ex compagnon de lui-même. Les caresses qu’ils lui donnaient tous les deux leur permettaient d’avoir un contact même léger entre leurs doigts et Ash s’en était bien rendu compte, même s’il ne disait rien. L’anglais aurait aimé le prendre dans ses bras, pas nécessairement pour aller plus loin, mais juste parce qu’il y avait un manque criant de contact entre eux. Izan était moins loin de lui, mais son corps était toujours lointain.
« Ça te va bien, je trouve. T’as l’air de sortir d’un match de boxe. » le complimenta l’australien. Ash aurait aimé sourire, mais les raisons de la présence de l'attelle l’en empêchaient. Son sourire s’effaçait quelque peu à ces souvenirs douloureux et Izan lui demanda d’y replonger quelques instants, ce qui lui arracha un soupir bien malgré lui. « ce n’est pas exactement les mots qui ont fait partir le premier coup, c’est surtout le ton qu’il a employé. j’ai eu la « chance » dans ma vie de ne pas avoir eu à affronter des gens à la fois homophobes et racistes, alors je ne sais pas ce qu’on peut ressentir en entendant ces mots. Mais il les a dit avec tellement de dédain…. je…» dit Ash, mais les mots se perdirent dans la pièce. « il s’en prenait à toi et mon esprit n’a pas pu retenir les coups…» L’anglais aurait encore plus aimé aller chercher du réconfort dans les bras d’Izan comme ils le faisaient avant, mais c’était trop tôt. Le guitariste lui mentionna plutôt verbalement qu’il lui manquait. « Toi aussi…Tu me manques. » lui avoua finalement le pianiste et Ash ne put s’empêcher d’avoir des larmes qui lui montèrent aux yeux, sans pour autant les autoriser à couler sur ses joues. L’ombre d’un sourire habitait ses lèvres et ne voulait plus les quitter. « je sais qu’on s’est fait beaucoup de mal tous les deux…» commença-t-il par dire, prudent. « je sais aussi qu’on a beaucoup de blessures à penser. Je ne pourrai jamais assez m’excuser pour tout le mal que je t’ai fait…. On ne peut malheureusement pas remonter le temps…» renchérit-il en soupirant à nouveau. « mais je ne suis pas prêt à laisser tomber notre histoire. je tiens tellement à toi Izan. je t’aime encore et je ne pense pas qu’un jour je serai capable de t’oublier… Je ne le souhaite pas. » ajouta l’anglais en venant poser sa main sur le bras de l’homme qui faisait toujours autant battre son cœur. « te quiero…. » ces mots, il n’avait pas eu besoin de les apprendre par cœur. Il les connaissait depuis longtemps, peu importait la langue. Ils étaient vrais, authentiques et il ne voulait les dire à personne d’autres qu’à lui. Parce que ça avait toujours été lui, il était sa personne et il était prêt à tous les efforts du monde pour qu’il le devienne à nouveau. Il ne pouvait pas oublier son âme sœur. « tu eres mi todo…»
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Izan Da Silva
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TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
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« je dois avouer que j’en suis encore aux couleurs et aux chiffres pour le moment. j’ai appris certaines phrases par coeur, parce qu’elles étaient importantes… pour nous. » l’aveu formulé par les deux derniers mots l’oblige à prendre une inspiration qui retranscrit comme une forme de repli inconscient, non pas parce qu’il cherche à fuir cette démonstration affective à laquelle il ne s’attendait pas, mais plutôt parce qu’il ne sait pas comment réagir, incapable de se décider entre l’orgueil qui ne parvient pas à pardonner et l’attendrissement certain que ces paroles lui procurent, même s’il a l’impression que le terrain de son esprit n’est pas encore propice à voir pousser les fleurs de leur réconciliation ; il lui faut d’abord arracher les mauvaises herbes de la rancoeur, peut-être ? « je ne suis pas le meilleur des élèves, j’ai du mal à apprendre, mais je fais de mon mieux. Mais non, c’est un peu plus facile que je pensais à apprendre. tu idioma es hermoso? » - ’’Tu te débrouilles très bien…’’ souffle-t-il dans un encouragement doucereux qui lui permet de relever un regard plus serein sur le visage de l’être aimé, même si l’amour peine à se frayer un chemin dans le capharnaüm de ses sentiments mélangés, qui sont entortillés les uns aux autres sans lui permettre d’en choisir un pour s’y consacrer ; il sent, néanmoins, que la colère a diminué en même temps que la méfiance qu’il pouvait lui accorder, et qu’il lui faut maintenant congédier la rancoeur qui n’a plus lieu d’être. Asher a eu plusieurs jours pour se faire à l’idée qu’Helen et lui n’étaient pas en couple, mais le pianiste vient tout juste de faire cette même découverte à propos du guitariste et Nate, on ne peut donc pas attendre qu’il déconstruise instantanément les remparts si solidement érigés entre eux pour sa propre protection, même s’il semble avoir renoncé à se tenir en exil. Eclipse leur sert peut-être de terrain neutre, puisque c’est sur sa peau tiède que leurs doigts renouent timidement, s’effleurant au hasard pas si involontaire des caresses qu’ils offrent au félin, sans relever que leurs mains, qui ne répondent à rien d’autre qu’au manque éprouvé, se cherchent sans se l’avouer « ce n’est pas exactement les mots qui ont fait partir le premier coup, c’est surtout le ton qu’il a employé. j’ai eu la « chance » dans ma vie de ne pas avoir eu à affronter des gens à la fois homophobes et racistes, alors je ne sais pas ce qu’on peut ressentir en entendant ces mots. Mais il les a dit avec tellement de dédain…. je… » l’homophobie soulevée par Ash lui fait tout d’abord hausser les sourcils d’étonnement, puisqu’il lui semblait bien que le stalker en question était intéressé par le son guitariste d’une manière guère innocente, mais c’est définitivement la mention du racisme qui lui concède une expression de franche incompréhension, et il avance même son menton de quelques degrés en le dévisageant de haut en bas, ne comprenant pas vraiment pas quels propos racistes ont pu être accordé à quelqu’un d’aussi pâle que l’anglais « il s’en prenait à toi et mon esprit n’a pas pu retenir les coups… » la clarté des phrases précédentes éclaire le visage du pianiste qui, hochant son menton de haut en bas en pinçant le coeur de sa lèvre inférieure, baisse un instant les yeux sur le chaton endormi tout en marmonnant, avec une voix qui laisse poindre toute la lassitude du sujet ; malheureusement, il est trop habitué aux remarques désobligeantes concernant ses origines pour que cela le bouleversent encore ’’On voit tant que ça d’où je viens ?’’ il tente de dédramatiser la triste réalité qui est la sienne sous le couvert de l’humour, et se targue même d’un sourire presque amusé avant que ses traits ne prennent une teinte plus atténuée, comme s’il cessait enfin de se cacher derrière le masque de la fausse légèreté pour laisser parler la sincérité de son coeur. Le fait que Asher prenne sa défense au point de se blesser de la sorte révèle quelque chose de particulièrement touchant, comme si c’était la preuve de quelque chose qu’il n’identifiait pas tout à fait ; il ne sait pas quelle porte cet aveu vient d’ouvrir mais, quelque part, dans son corps, un poids vient de s’alléger considérablement, comme liquéfié par le sacrifice enduré, si bien que ses doigts se risquent même à accrocher ceux du guitariste pendant qu’il reprend la parole, d’une voix plus suave ’’Fallait pas faire ça pour moi, tu sais… C’est pas si grave. J’ai l’habitude.’’ c’est une habitude plutôt déplorable, il est vrai, et fort heureusement, elle tend à s’estomper depuis quelques années, mais il n’est pas franchement surpris d’apprendre que c’est l’angle d’attaque choisi par l’indésirable. Il hausse ses épaules avec une nonchalance avouée, comme s’il balayait purement et simplement les attaques perfides prononcées à son encontre, sans réellement savoir s’il aurait pu réagir avec autant de mansuétude s’il avait pu les entendre, certes, mais sur le moment, il voit surtout les blessures causées au corps qu’il aimait tant embrasser et caresser. « je sais qu’on s’est fait beaucoup de mal tous les deux… » ne serait-ce pas le moment de retourner se cacher derrière son mur ? L’idée est tentante, il la caresse presque du doigt mais, trouvant suffisamment de courage et de raisons de ne pas interrompre son élocution, Izan le laisse poursuivre en tâchant de maintenir son regard fuyant sur le beau visage de son interlocuteur, même si cela signifie se débattre intérieurement avec lui-même « je sais aussi qu’on a beaucoup de blessures à penser. Je ne pourrai jamais assez m’excuser pour tout le mal que je t’ai fait…. On ne peut malheureusement pas remonter le temps… » c’est un regret qu’il partage, Izan, et raviver, même de loin, les mauvais souvenirs, lui octroie une bouffée de stress suffisamment violente pour tendre ses épaules, bien qu’il s’efforce de maintenir le monstre d’angoisse à bonne distance « mais je ne suis pas prêt à laisser tomber notre histoire. je tiens tellement à toi Izan. je t’aime encore et je ne pense pas qu’un jour je serai capable de t’oublier… Je ne le souhaite pas. » elles viennent caresser son cœur, ces jolies paroles qui résonnent avec l’espoir fou de voir leur idylle renaître, si bien que cet excès d’émotion lui donne l’impression d’un vertige amoureux ; son palpitant s’emballe comme une abeille qui bourdonne en plein printemps, forçant ses poumons à saturer sa respiration qui pourrait se détraquer, intimant l’ordre à ses mains de rester sages mais, elles commencent déjà à défier l’autorité du coeur qui dicte sa loi, puisque l’une à déjà entrelacé ses doigts à ceux du guitariste, comme s’il fallait, avec une urgence tout à fait vitale, que leurs peaux se touchent « te quiero….tu eres mi todo… » l’entendre parler espagol lui confère un charme fou, et c’est en pressant ses lèvres dans un sourire suffisamment amoureux et franc, qui plissent jusqu’aux coins de ses yeux attendris, qu’il l’observe quelques secondes avant de dire, sur un ton presque désolé : ’’Je ne sais pas dire toutes ces choses-là, moi… Pas comme ça, du moins.’’ il hausse légèrement ses épaules sans le quitter des yeux, rajoutant à la suite ’’Je parle deux langues mais je m’exprime mieux avec un piano, je crois… Tu as écouté mon dernier album, n’est-ce pas ? Tu sais qu’il parle de toi. Qu’il est pour toi.’’ pour l’instant, il a l’impression de ne pas trop s’emmêler les pinceaux, l’ingérable qui ne sait pas articuler deux mots pour expliquer ce qu’il ressent, et c’est donc un marathon intérieur particulièrement ardu pour lui, que de se livrer de la sorte, sans clavier à manier pour dévoiler la palette chaotique de ses émotions ’’Je t’aime aussi. Et je crois bien que je n’aimerais plus jamais comme je t’aime, toi, aujourd’hui.’’ il le dévisage encore quelques secondes, sans trop savoir quel élan fougueux vient emporter son coeur mais, poussé par l’aveu amoureux qu’il vient de formuler, il sent que son dos s’incline en direction de son guitariste, et que ses lèvres ont la volonté d’échouer quelques baisers sur celles de l’anglais mais, comme un cliquetis se fait entendre derrière la porte, il a le réflexe tout à fait incontrôlable de s’éloigner en même temps qu’il se redresse, sans trop savoir pourquoi l’interruption du monde extérieur dans leur bulle lui donne la soudaine envie de fuir ’’Je… Je vais y aller.’’ il agite ses mains dans le vide entre leurs deux corps comme s’il donnait une explication détaillée et parfaitement logique, sans attendre que la porte s’ouvre complètement pour s’y engouffrer ensuite, sans un mot ni regard pour la maîtresse des lieux. Tout est sous contrôle. Ou presque.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash pour tous les autres, ashou pour sa petite soeur. STATUT : célibataire, ne lui parler plus jamais d'amour. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours de guitare au conservatoire. LOGEMENT : il habite au #24 Sherwood Road, Toowong avec sa petite soeur pour le moment en attendant de rebondir. POSTS : 1971 POINTS : 1010
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression, mention de perte d'appétit importante. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : déficit d’attention et possède quelques tocs comme le fait de bouger sa jambe de manière incontrôlée et de replacer sans arrêt des objets lorsqu’il est nerveux › doté d’un sourire solaire (se cache derrière celui-ci désormais telle une carapace face à sa douleur) › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › eclipse est comme son enfant (petit chat noir hyperactif)DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veins(aubrey)
hey brother, if the sky comes falling down, for you there's nothing in this world I wouldn't do(akira)
Le fait que Izan semblait fier de ce qu’il avait appris en espagnol le fit sourire. Ash ressemblait à un petit enfant à qui on venait de remettre une petite étoile sur son devoir. Cela faisait du bien de le voir sourire à nouveau et de renaître. Tant bien que mal, les muscles de son visage coopéraient à ses expressions faciales toujours plus positives. Ses mouvements étaient plus légers et plus doux. Il avait tellement été longtemps en colère que les muscles de ses mâchoires avaient encore le réflexe de se crisper. Toutes ces mauvaises habitudes semblaient désormais derrière lui, du moins, il en avait bon espoir. Sauf lorsqu’il était mention de l’indésirable. «On voit tant que ça d’où je viens ?» lui mentionna l’australien. Sur le coup, l’anglais ne comprenait pas trop où il voulait en venir, mais probablement s’agissait-il d’une manière de dédramatiser les choses? À la vue de son sourire, il le comprit, mais cela n’empêchait pas Ash de se sentir mal qu’on s’en prenne à lui à cause du teint hâlé de sa peau. Cette peau qu’il appréciait tant et qu’il aurait aimé toucher plutôt que de simplement effleurer. Le premier pas vint d’ailleurs d’Izan qui vint enlacer ses doigts dans les siens. Ash accepta sans aucune retenue le contact en venant même caresser le dos de sa main avec son pouce comme ils en avaient jadis l’habitude. « Fallait pas faire ça pour moi, tu sais… C’est pas si grave. J’ai l’habitude.» lui dit-il. « cela ne devrait pas. » lui répondit Ash en soupirant. La vérité c’était qu’il traverserait vent et marée pour lui, même les tempêtes qu’il produisait parfois par lui-même. C’était cela même qu’il ressentait pour lui, parmi tant d’autres choses.
Après que son pianiste lui eut avoué qu’il lui manquait également, Ash vit enfin une ouverture pour pouvoir lui signifier ces sentiments par rapport à leur relation. Ce fut avec un ton presque désolé que l’australien lui répondit après sa déclaration amoureuse : « Je ne sais pas dire toutes ces choses-là, moi… Pas comme ça, du moins. Je parle deux langues mais je m’exprime mieux avec un piano, je crois… Tu as écouté mon dernier album, n’est-ce pas ? Tu sais qu’il parle de toi. Qu’il est pour toi.». Ash qui ne l’avait pas quitté des yeux, sourit à nouveau. « je l’ai écouté un nombre incalculable de fois. Il était très beau. Je pense que tu as bien réussi ton coup. » lui dit l’anglais en caressant à nouveau sa main avec son pouce. Son cœur battait si fort dans sa poitrine et semblait vouloir en sortir. « Je t’aime aussi. Et je crois bien que je n’aimerais plus jamais comme je t’aime, toi, aujourd’hui.» lui déclara-t-il en dévisageant Ash durant quelques secondes. Ce dernier avait du mal à contenir les frissons que ces mots lui avaient procuré. Son cœur s’emballa lorsque le visage d’Izan s’approcha du sien et il sentit qu’il était à nouveau sien, durant quelques secondes. Mais rien ne se produisit puisqu’un cliquetis de serrure se fit entendre au niveau de la porte, ce qui laissa l’anglais sans mot. Aubrey ne pouvait définitivement pas avoir pire timing. Sauf que Ash ne s’attendait pas à voir Izan prendre la poudre d’escampette, ce qui le fit cligner des yeux plusieurs fois sans réagir davantage.
Les quelques secondes qui s’écoulèrent par la suite lui permirent de réfléchir et toutes les pièces du puzzle finirent par se remettre en place. « Nous », ce pronom personnel de la première personne du pluriel qui lui avait tant manqué durant les dernières semaines lui revenait enfin en tête lorsqu’il posait son regard sur Izan. Certes, Ash pouvait exister seul à titre d’individu, cela il ne fallait pas le nier. Il était une personne à part entière, mais lorsqu’il avait réalisé que l’australien ne ferait peut-être plus jamais partie de sa vie, il avait cessé de faire des projets. Le (son) pianiste était une variable immuable de son futur. Lorsqu’il avait rompu avec lui, il n’avait plus été capable de se projeter dans l’avenir. Une partie de lui-même avait disparu sous les regards de dégoût qu’il lui avait offerts, le brisant en milles morceaux. Les premiers d’entre eux étaient en voie de se recoller, Ash le sentait. Le soleil revenait dans son cœur et il redevenait enfin la meilleure partie de lui-même. C’était ce que lui avait offert Izan, un avenir meilleur et depuis qu’il sentait qu’il pouvait y retoucher, il n’allait pas le laisser filer. Ash fit ce qu'il était le plus en mesure de faire, c’est-à-dire partir à la poursuite de son bonheur. Laissant la surprise derrière lui, il se leva brusquement, tout en prenant soin de ne pas heurter le chaton qui dormait paisiblement sur le sol. Il lança un regard rapide à sa sœur pour la rassurer et s’assurer également qu’elle allait s’occuper d’Eclipse tandis qu’il s’engouffrait dans le corridor qu’il avait parcouru plusieurs instants plus tôt avec encore un mal à l’âme intense. Ses pas se firent rapides et son cœur battait toujours la chamade dans sa poitrine. Il n’avait jamais été aussi certain de quelque chose dans sa vie. Izan prenait la fuite dès que la situation le lui permettait, mais c’était bien tout l’inverse dans son cas. Il ne le laisserait pas s’en aller, plus jamais. Son regard le cherchait désespérément tandis qu’il remettait les pieds dans la galerie d’Aubrey. Il le vit alors du coin de l'œil, passer le pas de la porte d’un pas tout aussi rapide que lui, même plus. Ash était essoufflé, ses côtes lui faisaient mal, mais il n’allait jamais s’arrêter. Il réussit à le rattraper de peine et de misère et lui pris délicatement le bras, le tirant vers lui. « hey… » lui dit-il, venant le serrer tout contre lui. Ash voulait ainsi lui signifier que même si ça allait prendre du temps, il allait être patient. Il serait toujours patient avec lui. « il y a quelque chose que j’aimerais te donner. » lui dit-il après s’être éloigné un peu de lui, non sans en avoir profité pour déposer un tout petit baiser sur le coin de sa mâchoire, mais il souhaitait lui dire quelque chose d’important avant d’aller plus loin. Il retira alors un des deux anneaux qu’il portait à tous les jours depuis quelques mois et vint prendre une des mains d’Izan pour lui remettre délicatement dans sa paume ouverte. « je ne t’ai jamais parlé de leur signification. » ajouta l’anglais en ayant un tout petit sourire. « ma mère a offert cet anneau à mon père lorsqu’elle a su qu’il était la personne la plus importante à ses yeux. Ce n’est pas une demande en mariage, je te rassure, nous n’en sommes pas rendu là, mais il s’agit d’une promesse. La promesse qu’on pourra se reconstruire, que tu auras toujours une partie de moi avec toi et que je serai toujours là pour toi, à jamais. C’est une promesse de construire une vie à deux avec honnêteté et respect. C’est ce que tu mérites Izan. J’espère vraiment qu’un jour tu pourras à nouveau me faire entièrement confiance. Je me donne tout entier à toi, je serai toujours à toi. » lui dit-il, plongeant ses iris dans ceux de celui qui feraient battre son cœur à jamais.
(code by exordium)
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
If you're leavin', baby, let me down slowly @Asher Thornhill - crédit/@stevenrogered
En composant les onze titres de son dernier album, Izan ne doutait pas du fait qu’il rencontrerait un succès encore plus grand que les précédents ; non pas parce qu’il est suffisamment imbus de sa personne pour s’accorder la plus élogieuse des critiques, ce serait même l’inverse - quand bien même ses détracteurs aiment à rappeler que son égo de musicien est parfois plus imposant que son instrument, mais parce qu’il l’a composé pour la plus belle des raisons. Elle se tient devant lui, sa raison, et quand bien même s’est-elle rendue coupable de trahison, le musicien ne peut s’empêcher de la considérer avec un regard imprégné d’une certaine douceur qui, depuis des semaines, se faisait bien rare. « je l’ai écouté un nombre incalculable de fois. Il était très beau. Je pense que tu as bien réussi ton coup.’’ des compliments, il en a reçu des tas au cours des dernières semaines - et pas toujours dans une langue qu’il comprend de surcroît mais, au milieu des approbations et des boniments assemblés, c’est la première fois que la glorification le fait sourire aussi sincèrement, comme si toutes les félicitations reçues n’avaient eu aucun sens sans celle-ci, et qu’il aurait bien pu être décrié par le monde entier, il aurait seulement fallu que Ash l’apprécie pour qu’il en soit comblé. ’’Je suis content qu’il te plaise, dans ce cas…’’ il se retient de préciser qu’il faut s’en réjouir parce que c’est sûrement le dernier de toute sa carrière, maintenant qu’il est presque incapable de jouer sans avoir envie de fracasser ce maudit instrument, et que lui qui produisait des dizaines de partitions par mois n’a plus composé une ligne depuis plus de deux mois. Pas besoin d’être doué en mathématiques pour faire le calcul et raccorder les accords des évènements : inutile, aussi, de faire culpabiliser celui qui ne peut décemment pas être tenu pour responsable des rouages cassés dans l’esprit du musicien qui n’en mérite plus le titre. Le blocage émotionnel a entraîné un blocage musical, et il ne sait pas vraiment comment faire pour déblayer les obstacles qui l’empêchent de renouer avec son piano, de la même façon qu’il vient de renouer avec son anglais. Peut-être qu’il faudrait qu’on l’enferme dans un placard à balais avec son instrument ?
Puisque l’idée d’Aubrey était lumineuse - quoique franchement risquée sur papiers -, si bien qu’Izan était sur le point de fondre sur les lèvres de son guitariste juste avant qu’elle ne manifeste sa présence derrière la porte, l’obligeant à battre en retraite sous une impulsion tout à fait inconsciente : il ne sait pas trop ce qu’il cherche à fuir, Izan, mais il est presque sûr que la menace était tout à fait réelle. De quoi a-t-il eu peur, au juste ? De ses propres émotions en pagaille ? De l’amour guère estompé pour celui qui, comme bien souvent, a été contraint de faire le premier pas pour qu’ils puissent se rejoindre sur le terrain de la réconciliation ? Il n’est pas dupe, Izan, et il a bien conscience que leur rapprochement est le résultat des efforts produits par Asher, mais le pianiste n’est pas de mauvaise foi, seulement brimé par les chaînes dont il s’entoure lui-même sans même s’en rendre compte. Encore une fois, il aurait pu s’attarder auprès du guitariste et de sa soeur, ne pas se dérober en cédant aux apitoiements du stress mais, incapable d’endurer l’anxiété qui ne le quitte plus depuis les accusations qui pèsent sur lui, Izan a préféré la voie de la facilité, même si elle est moins noble. Pourtant, quand bien même pourrait-il lui en tenir rigueur, Ash ne manifeste pas la moindre rancoeur mais s’attache plutôt à le rattraper, alors qu’il s’apprêtait à rejoindre le chauffeur dépêché pour l’accompagner dans tous ses déplacements désormais.« hey… » sentant une main se déposer sur son bras, il tourne machinalement le menton en arrière mais reconnaît davantage le parfum enivrant que le visage, puisqu’il se retrouve soudainement pris en étau entre des bras qui l’englobent en faisant disparaître le reste du monde, lui donnant l’impression d’être remis correctement à sa place, comme si son axe avait été dévié par leur séparation et qu’il se retrouvait enfin à l’endroit où il devrait être : auprès de lui. « il y a quelque chose que j’aimerais te donner. » ses propres mains n’ont pas eu le temps de l’enlacer en retour puisque, comme à son habitude : il est en retard, et Ash s’est déjà éloigné. Mais le baiser déposé contre sa mâchoire le distrait suffisamment pour qu’il ne s’y attarde pas bien longtemps, puisque la sensation des lèvres de l’anglais sur sa peau lui donne un sentiment de carence ; ce n’est pas assez, et le manque se fait ressentir jusque dans ses yeux qui chutent pour observer sa bouche couronnée de ce grain de beauté qui n’a jamais quitté ses pensées. Mais lorsque sa main est capturée, il est forcé d’abandonner sa contemplation amoureuse et envieuse pour observer ce qu’on dépose dans sa paume, n’ayant aucun mal à identifier le bijou séparé de son jumeau, sans réellement comprendre ce qu’il doit en déduire « je ne t’ai jamais parlé de leur signification. » un dernier regard pour l’anneau qui trône au milieu des lignes de sa main offerte, puis il redresse son visage vers celui qui reprend la parole « ma mère a offert cet anneau à mon père lorsqu’elle a su qu’il était la personne la plus importante à ses yeux. Ce n’est pas une demande en mariage, je te rassure, nous n’en sommes pas rendu là, mais il s’agit d’une promesse. » toujours mieux de le préciser puisqu’il était à deux respirations d’avoir besoin d’un défibrillateur « La promesse qu’on pourra se reconstruire, que tu auras toujours une partie de moi avec toi et que je serai toujours là pour toi, à jamais. C’est une promesse de construire une vie à deux avec honnêteté et respect. C’est ce que tu mérites Izan. J’espère vraiment qu’un jour tu pourras à nouveau me faire entièrement confiance. Je me donne tout entier à toi, je serai toujours à toi. » il a finalement peut-être oublié de respirer à la moitié du discours, et c’est une fois le silence revenu qu’il recommence à faire fonctionner ses poumons, sous le joug d’une émotion suffisamment forte pour qu’il se taise, le pianiste qui contemple la promesse scellée autour d’un anneau qu’il installe à son index droit en se lassant envahir par un sourire hautement suave, qui retranscrit à merveille toute l’émotion qu’il éprouve en cet instant. Le cadeau est grandement précieux, et le symbole qu’il incarne, leur amour qui n’est pas éteint, qui lutte pur briller au milieu de tout le mal qu’ils se sont fait l’un à l’autre, le pousse à faire l’impasse sur les mots - puisque de toute façon il n’est pas suffisamment doué avec eux - pour privilégier les actes. Redressant son menton, il vient encadrer le visage de l’anglais avec ses mains, se rapprochant lui-même pour ne pas occasionner de douleur à celui qui est blessé, et dont il capture les lèvres avec cette affriolante frénésie amoureuse qui rend le manque encore plus cruel et les retrouvailles davantage somptueuses ; Izan ne saurait dire à quel point les lèvres doucereuses de son anglais lui ont manqué mais, si son coeur rate un battement (peut-être plusieurs), cette fois, ce n’est pas du tout douloureux. Il lui semble même entendre, quelque part dans sa cage thoracique, comme une horloge qui remet ses aiguilles en place, ravivée par le contact de leurs lèvres apposées l’une sur l’autre avec toute la douceur du monde, bien qu’il ait disparu, le monde, et qu’il ne reste qu’eux deux dans l’univers. Il l’embrasse avec cette fougue avortée un peu plus tôt, ce besoin irrépressible de le sentir près de lui, de s’assurer de sa présence par ce contact qui mélange leurs respirations et qui lui donne la certitude que, depuis la première seconde où il a posé les yeux sur lui, il l’aimait déjà. Et maintenant qu'il a replongé sur ses lèvres, qu'il a touché sa peau, respiré son parfum, il sait qu'il ne pourra jamais renoncer à lui.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.