living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell)

tw nombreux (cf. profil).

Maxwell Eames

old habits die screaming.

Pièce d'identité

NOM ≈ Eames, qui avec le temps est même devenu son dénominatif principal. En dehors de quelques personnes qui utilisent encore son prénom, c'est Eames pour tout le monde, tout le temps. C'est court, c'est facile, ça reste en tête, il faut juste savoir aligner quelques lettres dans le bon sens pour l'écrire, c'est pas si pire. PRÉNOM ≈ Maxwell, assez courant et raccourci en Max quand il juge nécessaire de laisser Eames au placard. Sirius, parce-que pourquoi pas infliger des frivolités sur l'acte de naissance de ses enfants. George, de son grand-père ou quelque-chose dans le genre. Deux autres sont ajoutés sur son passeport mais le nombre de caractères autorisés est souvent trop court pour les inscrire alors il les a laissé tomber avec le temps. ÂGE ≈ Quarante-quatre ans, ses yeux lui en donnent dix de plus, il parle comme s'il avait soixante-ans la majorité du temps et a presque hâte d'en avoir quatre-vingt pour avoir définitivement la paix. LIEU DE NAISSANCE ≈ Brisbane, le même trou à rats depuis le premier jour et surement jusqu'à ce que la mort les sépare. STATUT SOCIAL ≈ Comme si c'est quelque-chose qui intéresse encore réellement les gens. Il refuse autant qu'il n'arrive pas à créer d'attaches avec autrui qui valent la peine d'être mentionnées. Il a eu des relations plus sérieuses que d'autres, mais c'est surtout assez régulièrement pour éviter la solitude. MÉTIER ≈ Après plusieurs années à travailler dans un cabinet en tant qu'avocat de la défense, il est maintenant procureur pour le gouvernement du Queensland. Il a été recommandé par la personne même qui quittait le poste en question, avec qui il a énormément travaillé au fil des années. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Hétérosexuel, soyons sérieux un instant. GROUPE ≈ 40 ans, mode d'emploi. AVATAR CHOISI ≈ Matt Smith. CREDITS ≈ esquirelat.com (image), detailedart (icon), @mcufan72 (gif). CODE VALIDATION ≈ Tu connais la blague du nombril ?
- Non ?
- Bril.

Les informations en vrac

01. Il avait quatre ans la première fois que son père a frappé sa mère; il en avait douze la dernière fois qu'il l'a fait. Il avait six ans la première fois qu'il a compris d'où venaient les hématomes sur le corps de sa mère; il en avait douze la dernière fois qu'ils ont fait éruption sur son épiderme alors que ce n'était plus la saison pour porter des manches longues. Il avait dix ans la première fois qu'il a levé le bras pour se protéger d'un coup qui pourrait accidentellement arriver sur lui; il en avait douze la dernière fois que son père a décidé que frapper ses enfants était plus efficace que le faire sur sa femme. Parce-que si elle n'a jamais eu le courage de s'en réchapper lorsque c'était pour elle, sa mère l'a fait quand ses enfants ont été pris dans les tirs croisés - et ça leur a surement sauvé la vie à tous. Il sait pas s'il doit lui en être reconnaissant ou s'il doit la détester d'avoir été si lâche et d'avoir pris tant de temps pour le faire, parce-que malgré tous les souvenirs ne sont que trop bien ancrés dans son esprit. Encore aujourd'hui, il ne sait pas comment faire pour s'en débarrasser. 02. C'est l'alcool qui a eu raison de son père et de son comportement, c'est la dépression qui a eu la peau de sa mère à la longue. Elle les a sorti du trou à rats dans lequel ils étaient fourrés mais une partie d'elle est restée à jamais là-bas. Eames se souvient des soirées où il rentrait de l'école et où il retrouvait sa mère comateuse dans le canapé du salon, n'ayant même pas fait l'effort de passer sous le jet de la douche et encore moins de se pointer à son boulot pour effectuer ses heures; elle a fini par perdre rapidement ce dernier, comme si cela ne posait aucun soucis que ce soit le cas. Au début, il s'énervait et lui hurlait dessus pour la faire réagir - mais sa mère n'a jamais réagi de façon appropriée au comportement de son fils qui, lui, était inapproprié, alors il a fini par arrêter et par prendre son mal en patience. Elle avait eu un moment de bravoure, il ne pourrait jamais plus rien lui demander d'autre. 03. Ne pouvant compter sur aucun de ses parents, il a du apprendre à se débrouiller tôt seul. A peine sa quinzième bougie soufflée qu'il signait son premier contrat de travail - il travaillait pour le restaurant d'un country-club, à la plonge au début puis au service dans ce même restaurant. Il cumulait les heures de travail en plus du lycée, mais heureusement pour lui il a toujours eu une certaine facilité à l'école - qui lui a d'ailleurs valu beaucoup de moqueries quand il était jeune, puisque considéré comme inférieur aux autres camarades par sa classe sociale il n'était pas possible à leurs yeux qu'il soit plus intelligent qu'eux (who's laughting now). Ce sont ces facultés qui lui ont permis d'accéder à une bourse universitaire et de continuer dans la branche qui l'intéressait tout en subvenant aux besoins de "sa" famille. Personne ne pourrait lui retirer l'ardeur qu'il met au travail. 04. S'il a assumé la responsabilité du foyer pendant ses années lycée, il a cependant quitté ce dernier sans une once de regret ou le moindre regard en arrière le jour où il a été accepté à l'université. S'il voulait s'en sortir, il ne pouvait pas garder ce boulet là à son pied: cela l'empêcherait d'avancer. De temps en temps, dans les périodes les plus difficiles et quand il se laisse aller à une certaine nostalgie, il se demande comment les choses ont tourné pour sa mère et sa soeur lorsqu'il est parti. Eames n'est cependant pas du genre à laisser cette partie là de son histoire envahir de trop son esprit, et c'est avec un détachement à faire froid dans le dos aux plus sains d'entre vous qu'il parlerait de cette partie là de sa vie: elle ne lui a rien apporté de significatif, il n'est pas question de lui apporter tant d'attention en retour. Ce sont des faits, et ces derniers resteront des faits: il a commencé à un niveau qui le dégoûte quelque peu aujourd'hui, a fait en sorte de s'extraire de ce milieu là pour accéder à un meilleur quotidien par la suite; il a fait ce qui était nécessaire de faire pour assurer son avenir. 05. C'est presque un peu par hasard qu'il s'est retrouvé à faire des études de droit. S'il n'était pas apprécié au lycée par ses camarades, il a cependant attiré l'attention de l'un de ses enseignants qui a remarqué qu'il avait une bonne répartie, et savait parler ou plutôt se taire lorsque cela pouvait lui porter préjudice. En résumé: il savait s'adapter pour attendre le meilleur moment pour tourner la situation à son avantage. Ce n'était pas grâce à une patience quelconque de la part du futur jeune adulte qu'il était à l'époque - Eames n'a jamais été patient -, mais plutôt à une excellente utilisation de son sens de l'observation et de la détection des points faibles des personnes face à lui. De son côté, il savait qu'il voulait partir le plus rapidement possible de son trou à rats et a compris qu'avec de longues études de cette sorte et la carrière promise à la clef, il pourrait au moins satisfaire cette partie là. Alors, Eames a doublé les heures d'apprentissage et s'est accroché à l'idée de réussir dans le droit. Ca a porté ses fruits et son enseignant avait raison - il n'y a qu'à voir son CV maintenant pour s'en rendre compte. 06. C'est d'ailleurs pour toute cette partie là de lui qu'il est connu aujourd'hui, n'ayant pas changé de tempérament et mettant toujours la main à la patte lorsque cela se trouvait être nécessaire. S'il y a bien une personne contre qui vous ne voulez pas tomber au tribunal, c'est Eames. S'il existe bien à contrario une personne dont vous voulez avoir le numéro de téléphone dans votre répertoire en cas de pépin, c'est le sien: il est réputé pour être l'un des procureurs le plus tenace de sa génération, ou en tous cas l'un de ceux qui auront le plus beau palmarès en fin de carrière. Ca n'a pas été de tout repos de s'imposer auprès de ses pairs, mais tous les efforts ont valu les peines infligées le long du chemin. S'il fallait refaire les choses, il le ferait sans trop d'hésitations. 07. S'il est respecté pour sa carrière, c'est à peu près la seule chose pour laquelle il peut l'être. De nature antipathique et n'aspirant aucunement à la confiance, les gens ont plutôt tendance à éviter sa compagnie plutôt qu'à la rechercher. Pas qu'il trouve ça dérangeant, au contraire: cela lui permet d'avoir un environnement plutôt paisible auquel il s'est habitué avec les années. Les personnes qui décident de se montrer un brin trop aventureuses en paient rapidement les frais de toute manière: il n'est pas du genre à être enclin à caresser dans le sens du poil et à distribuer gratuitement des compliments. Si vous n'avez rien à lui apporter, vous n'avez rien à faire dans son sillage - ainsi sont les choses de son point de vue. Si vous persistez et qu'il finit par vous insulter ou par menacer de vous refaire le portrait, vous l'aurez bien cherché. Il ne passe pas tant souvent que cela à l'action, puisqu'il connait parfaitement bien le parcours judiciaire qui existerait en cas de débordement de cette sorte, mais si l'initiative ne vient pas de son côté il n'a jamais appris à retenir ses coups. 08. Cette attitude là, il la tient de son père, à son grand désespoir: Eames aurait préféré que ce dernier... non, en réalité cela lui importe peu des choses qu'il a hérité de son père, de sa mère ou du quatrième pape élu par l'Eglise. Il faudrait savoir exprimer des regrets vis-à-vis des personnes qui ont un jour fait partie de sa vie et il n'en est pas capable. Encore une fois: cela ne lui apportera rien, alors il n'apporte pas la moindre réflexion à tout ce ramassis de conneries comme il l'exprime assez régulièrement. 09. De manière générale, il n'apporte que peu d'importance aux notions de bien ou de mal ancrées dans l'esprit des gens. Si cela peut lui apporter quelque-chose, il se penchera sur la question; si cela représente une perte de temps ce n'est même pas la peine de se référer à lui pour avoir un avis d'opinion générale et adaptée à ses pairs. Pire que cela: s'il voit qu'une certaine notion est ou non acceptée de façon populaire, il n'aura aucun scrupule à user de cette dernière pour manipuler le monde autour de lui et tirer le profit qu'il pense lui être dû. Alors Non Brenda, tu peux pas reporter la traduction de ce rapport parce-que t'as prévu d'aller déjeuner à l'extérieur. J'en ai besoin maintenant. Ca t'évitera de manger un repas que tu regretteras d'ici quelques jours en enfilant ta nouvelle jupe, en plus, alors remercies moi de te retenir ici. Oh pardon, c'est pas gentil de ma part ? Ca me fait une belle jambe. Dans deux heures sur mon bureau, le rapport. 10. Seules quelques personnes ont réussi à établir ce qui se rapproche le plus d'une véritable connexion avec lui, mais elles peuvent surement se compter sur les doigts d'une main. Souvent, cela a commencé parce-qu'il voulait supprimer un sentiment de solitude - ou pour ajouter une touche d'amusement dans son quotidien, selon les périodes et son humeur. N'étant pas tellement fidèle dans n'importe quel type de relation, c'est plutôt compliqué pour les autres de s'accrocher et de vouloir faire des efforts à son égard. 11. C'est parce-qu'elle a essayé de trop s'accrocher qu'une vingtaine d'années plus tôt, Elisa a fini enceinte de lui. Un accident, aucun doute sur ce point là, mais un fâcheux accident. Elle adorait son côté mystérieux et un peu rustre, elle avait l'impression d'avoir mis la main sur un bad-boy qui allait rendre son quotidien pus intéressant; il avait quelqu'un pour soulager ses pulsions et envies à portée de main qui adorait lui faire un bon café le matin à peine était-il sorti du lit. Donnant-donnant - lui donner un enfant ne faisait pas partie du plan, pourtant. Quand Elisa s'est aperçue qu'elle était enceinte, il l'a mise à la porte: problème réglé. River est née sept mois plus tard, et encore une fois ça lui fait une belle jambe. 12. Il a appris au cours d'une enquête un jour, sans aucune volonté de sa part, que la dépression dont était déjà victime sa mère à l'époque avait fini par l'emporter. Pour ce qui est de son père, il n'a pas eu de nouvelles de lui depuis qu'ils ont quitté l'appartement miteux où ils vivaient tous les quatre à l'époque et c'est très bien comme ça. Les seules personnes qui pourraient avoir besoin de faire affaires avec lui au temps présent sont donc sa soeur et sa fille. Il n'a jamais cherché à avoir le moindre contact avec l'une ou l'autre, même s'il n'est pas exclu qu'il ait déjà croisé leur route sans s'en apercevoir.

Le joueur derrière l'écran

(j'offre un lien gratuit à toute personne prétendant de façon convaincante être surprise de me voir ici) Sur le net, on m'appelle luleaby, mais appelez-moi julia. J'ai neuf ans de plus par rapport à ma première inscription, l'année prochaine je fête une décennie passée ici, ça fait mal; et je viens d'un pays où le soleil est porté disparu (France, région centre, la majeure partie de l'année pour l'instant en tous cas). J'ai découvert 30YSY grâce à des révisions de concours pas très productives sinon je me serais pas inscrite, soyons honnêtes, j'ai quand même eu mon diplôme ceci-dit; et j'ai cédé à créer un nouveau compte parce que l'inception est un concept qui fonctionne du feu de dieu chez moi. Pour me faire ma place, j'ai besoin d'un parrain ou d'une marraine (quelqu'un croit à ce mensonge là ? non ?). Malgré mon emploi du temps improbable et irrécupérable, je pourrai tout de même être présente de manière désordonnée et aléatoire selon la phase de la lune et l'alignement des planètes. Mon personnage est une idée tirée de l'esprit de Roinli. Je suis vraiment ravie de vous rejoindre dans l'aventure et trouvez-moi une occupation bon sang, parce-que cinq comptes c'était déjà trop mais six mes aïeux c'est ce qu'on appelle le déni (ou la folie) (voire les deux).

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>matt smith ≈</pris> @"maxwell eames"

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>maxwell</pris>

Il était une fois, mon histoire

even if i die screaming.

Les humains sont des transactions: entre un monde et un autre, entre un avant et un après, entre deux états de matière. Ils sont surtout une transaction entre ce qui n'est pas encore à lui et ce qui le sera bientôt. C'est comme ça que Eames voit les choses, lui: de simples transactions. Il a besoin de quelque-chose, alors il donnera quelque-chose en échange - un bien, une information, un service. Les autres ont besoin de quelque-chose de sa part alors ils devront trouver l'élément qui leur permettra de se rendre utile auprès de lui pour l'obtenir. Une transaction, rien qu'une simple transaction - et toute personne qui ose dire le contraire se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Il n'y a pas de sentiment qui prime lorsque le besoin devient une nécessité, une obligation. Dans la même lignée, si c'est un quelque-chose qui ne lui apporte rien et dont il ne voit pas l'utilité, vous pourrez toujours courir pour obtenir quoi que ce soit de lui. "Une perte de temps", ce serait, selon ses dires que d'apporter son attention à une personne qui n'aurait aucune utilité à son niveau. Alors si vous le voyez devenir un peu trop familier avec vous, restez sur vos gardes: il aura forcément quelque-chose à vous demander à un moment donné - un bien, une information, un service. Ou alors, c'est qu'il est en train de récolter des détails sur vous et qu'il va bientôt faire de votre vie un enfer; surveillez vos arrières.

Brisbane, quartier de Fortitude Valley, 1985.

Il l'avait entendu claquer depuis la chambre du bout du couloir, la main de son père sur la joue de sa mère. Il l'avait aussi entendu cracher depuis la même distance, mais n'avait pas entendu l'impact du crachat sur le sol. Il n'avait pas non plus entendu les pleurs de sa mère, celle-ci les ayant contenues pour ne pas que son mari les voit, ne sachant même pas que son fils était réveillé et se tenait sur le pas de la porte de la chambre du bout du couloir. « Et que je t'entende pas te plaindre salope, t'as compris ? » Tout l'appartement avait compris. Ce que Maxwell avait compris surtout, c'était qu'il devait maintenant faire demi-tour, fermer la porte derrière lui, prendre sa petite soeur dans ses bras et faire comme si de rien n'était et en sorte surtout de ne pas faire de bruit.

Brisbane, faculté du Queensland, 1997.

« Tu sors avec nous ce soir, Eames ? » - « Pas le temps. » - « T'as jamais le temps. » Eames remonta son regard vers son camarade de promotion - il avait envie de lui assener son poing en pleine figure, peut-être qu'il comprendrait plus vite. « On a pas tous nos années fac tous frais payés par nos parents. » Il n'affichait pas la moindre trace d'amusement sur son visage à ces mots là, au cas où l'autre puisse penser qu'il usait de sarcasme: ce n'en était pas. « T'es vraiment chiant à mourir, tu le sais ça ? » Il désirait vraiment se faire refaire le portrait gratuitement, c'était la seule explication possible. « Laisse le, on perd notre temps. » Laissez-moi oui, la demande silencieuse de Eames exaucée. Il n'en avait que faire de se faire des amis ou de paraitre cool auprès des autres de sa promotion; sa seule mission était de réussir ses études et surtout de ne pas se retrouver à crever la dalle. Pour ce faire, il se devait d'être à l'heure au restaurant du Country Club pour effectuer ses heures et gagner son salaire à la fin du mois. Il aurait tout le temps de profiter quand il aurait avancé dans la vie, quand il aurait une carrière stable, qu'il n'aurait pu de comptes à rendre à qui que ce soit. Quand il aurait l'envie de le faire, aussi - ce qui était une autre paire de manches, ça.

Brisbane, quartier de Fortitude Valley, 2002.

« Max... Je suis enceinte. » Elle se tenait sur le pas de leur chambre, et elle n'arrivait même pas à regarder dans sa direction. C'était le genre de nouvelle qui se devait d'être dite en regardant l'autre dans les yeux, dans une situation normale. Mais ce n'en était pas une, n'était-ce pas ? Parce-qu'Elisa savait exactement la réaction qu'aurait son petit-ami à cette nouvelle. Elle l'aurait d'ailleurs déjà perçue dans son regard, si elle avait osé le regarder. De son côté, Eames s'était relevé dans le lit et se trouvait désormais assis, les mâchoires serrées et l'esprit déterminé. « De combien ? » Le silence était pesant, et en rien le bienvenu. « De combien, Elisa ? » Sa voix avait haussé d'un ton, et avait surpris la jeune femme autant qu'elle s'y était attendue, alors qu'elle eut un hoquet doublé d'un sanglot. Il leva les yeux au ciel, attrapant son pantalon et sa chemise qui trainaient dans un coin de la chambre. « Neuf semaines... » - « Très bien. » Elle était restée longtemps sans s'en apercevoir - ou alors, elle lui avait caché longtemps, il ne saurait jamais en réalité et peu lui importait. Faisant quelques pas dans la pièce, il s'arrêta à sa hauteur pour attraper son menton entre ses doigts et la forcer à relever son regard embué de larmes dans sa direction. Il pouvait y percevoir la peur qu'elle ressentait. « Je vais faire un tour, je reviens dans une heure. Quand je rentre, t'as pris tes affaires et t'as laissé ta clef sur la table. » Lorsqu'Eames était rentré une heure plus tard, pas une seconde de plus, il ne restait que le parfum d'Elisa qui persistait dans l'appartement. Dommage: il l'appréciait bien, pour une fois. Sept mois plus tard, il recevait un message en apprenant qu'il était père d'une petite fille nommée River; il ne chercha pas à renier l'enfant. Dans l'année suivante, il reçut un courir du juge qui lui demandait son RIB pour prélever la pension alimentaire qu'il devait à la mère de la petite; il s'exécuta, parce-que s'il ne voulait pas d'enfant dans ses pattes il n'était pas question que la sienne grandisse dans la misère comme ça avait pu être son cas - et parce-qu'il connaissait parfaitement bien les déboires judiciaires de ce type de situations et qu'il n'avait clairement pas ni le temps, ni l'envie de s'y adonner.

Brisbane, faculté du Queensland, 2004.

« I, Maxwell Eames, solemnly and sincerely affirm that I will truly and honestly conduct myself in the practice of a legal practitioner according ti the best of my knowledge and ability. So help me God. »

Brisbane, bureau du procureur, 2020.

« Et j'ai quoi à y gagner de mon côté ? » C'était sa phrase préférée, tournée de cette manière là ou d'une autre, qu'il sortait à toutes les sauces et dès que l'occasion se présentait. Avant même de négocier, avant même d'en apprendre davantage sur le sujet principal, ce qui importait Eames était de savoir ce que lui aurait à gagner dans cette affaire. S'il n'y avait pas la moindre carotte, si l'échange n'était pas profitable à son niveau, vous pouviez être surs que son attention s'en irait voir ailleurs et qu'il faudrait ramer pour l'obtenir de nouveau. L'homme assit face à lui le savait pertinemment, mais se contenta dans un premier temps malgré tout d'hausser lassement les épaules, presque fatigué à l'idée de devoir négocier ici aussi alors qu'il était plutôt facile de savoir ce qu'il avait à gagner dans cette proposition. « Tu gagnes en notoriété, tu changes de camp, tu peux plus facilement te faire entendre, t'as plus de libertés... Tu connais la liste des avantages, Eames, tu veux simplement les entendre de ma bouche. » Effectivement, il appréciait simplement que l'autre parti face à lui se pie à son exigence et à ce qu'il avait envie de voir, d'entendre en l'occurence. Esquissant un petit sourire teinté d'un certain amusement, de sa main posée sur le dossier du siège il tira ce dernier pour s'y laisser tomber avec lenteur; les mains croisées devant lui désormais, le sourcil haussé. « Meilleure question alors: pourquoi moi ? » Il vit dans le haussement presque imperceptible mais instinctif de son interlocuteur que sa question était davantage bien vue présentement; assez pour qu'il se redresse dans son fauteuil de l'autre côté du bureau. « Pourquoi pas ? » Il allait rapidement ne plus trouver ce jeu amusant. « Franchement, tu me poses la question ? Parce-que j'ai aucune autre personne qui serait mieux taillée pour le job. Et que j'ai pas envie que mon poste arrive dans les mains d'un des avocats qui perdent leur sang-froid dès qu'une question pas prévue au programme est posée au tribunal. » Lentement, Eames opina du chef. Ca se tenait, ça se tenait assez en tous cas pour qu'il se mette dès lors à cogiter à la proposition. Se relevant de son assise, il tourna le dos à son interlocuteur. « Si tu dis pas non, c'est que c'est favorable, c'est ça que tu dis souvent ? » - « C'est que j'y réfléchis, nuance. Je repasse te voir en fin de semaine. » A la fin de l'année en cours, lorsqu'il se présentait, il allait par Monsieur le Procureur. C'était la seule nuance désagréable, d'avoir perdu le Maître devant son nom en cours de route; il aimait la touche de supériorité qu'imposait d'elle-même de se faire appeler Maître, malgré tout.

Melbourne, morgue de l'hôpital général, 2021.

Le coroner cligna plusieurs fois des yeux, regardant Eames de travers, alors que ce dernier prenait sa veste et s'apprêtait à sortir du bureau. « Vous plaisantez ? » Il ne lui fallut qu'une seconde pour se retourner et à la noirceur du regard qu'il lançait, la réponse était apportée; mais il avait compris avec le temps et l'expérience que les humains n'étaient pas aussi perspicaces que ça pouvait se présenter, alors il ajouta la précision à voix haute. « C'est pas dans mes habitudes, non. Est-ce que j'ai l'air de plaisanter, là ? » Si sa voix avait perdu un octave en cours de route, elle restait malgré tout d'un calme olympien qui pouvait vous filer froid dans le dos. L'officier face à lui ne semblait pas prêt à lâcher le morceau, cependant. « Je suis en pleine enquête et vous me demandez de tout lâcher pour envoyer le corps dans une autre ville ? C'est une blague ? » Il pinça ses lèvres - un instant, un seul - avant de reprendre la parole. « Ce n'est pas une demande, c'est un ordre. » La nuance se devait d'être relevée. « Si vous tenez à votre job, suivez mes ordres. Parce-que si vous vous retrouvez à être un obstacle à mon boulot, vous allez pas rester longtemps en poste. Et oui, c'est une menace, démerdez vous pour aller plus vite maintenant. » Oh, qu'il était fatigué et ennuyé d'avoir affaire à des personnes au cerveau ralenti de la sorte. L'autre maugréait en arrière plan mais Eames était déjà sorti de la pièce, n'ayant pas la patience de supporter ce spectacle une minute supplémentaire.

Brisbane, quartier de Toowong, 2023.

« Maxwell ? » S'arrêtant dans sa montée des marches, il ferma quelque peu les yeux, laissant échapper un soupire silencieux. Il avait beau avoir dit mille et une fois à Rose, quatre-vingt cinq ans, que personne ne l'appelait par son prénom elle persistait à trouver ça ridicule de l'appeler par son nom de famille et mettait un point d'honneur à ne pas respecter ce que lui demandait. Pour s'amuser, il fallait croire - il n'avait encore jamais compris quelle était la véritable raison derrière tout ça. Redescendant les deux marches du perron à reculons, il tourna sa tête en direction de celui de la voisine de la maison accolée à la sienne. « Oui, madame Altman ? » Eames n'était pas foncièrement gentil, mais il avait à défaut appris à être poli à un moment dans son parcours de vie. Elle étira un petit sourire. « Je vous ai déjà dit de m'appeler Rose. » - « Et moi de m'appeler Eames. » - « Soyez pas ridicule mon petit voyons. » - « C'est notre discussion qui devient ridicule. Vous voulez quoi, madame Altman ? » La patience n'était pas son point fort. La vieille dame hésita un instant, reportant son regard sur ses doigts qui jouaient à s'entremêler, avant de reprendre la parole. Ce n'était pas son genre de prendre des pincettes pour s'adresser à lui, alors peut-être qu'il trouva son comportement un brin suspicieux; il fronça les sourcils, descendit définitivement du perron, traversa la pelouse pour arriver à hauteur de sa voisine. « Encore un problème avec votre petit-fils ? » Elle ouvrit et ferma la bouche dans la foulée, remontant son regard vers lui avec un petit sourire. « Non, pour une fois il est resté dans le droit chemin. » C'était un problème en moins pour lui, il prenait. « Non, ce n'est pas ça. Juste... Quelqu'un est rentré chez vous par la fenêtre de la cuisine pendant que vous étiez absent. J'ai pas réussi à voir son visage. » Il eut un petit rire, secoua quelque peu sa tête de gauche à droite pour finalement repartir vers chez lui. « Il a du être déçu du voyage, j'ai rien d'intéressant ou de confidentiel chez moi. Merci quand même, madame Altman. » Surtout: ce n'était pas la première fois que ça arrivait, et il trouvait ça plutôt marrant que toutes ces personnes s'obstinent à passer par la fenêtre alors que la porte d'entrée était ouverte en tout temps. Souvent, il s'agissait là de personne contre qui il avait des enquêtes ou procès en cours et qui n'étaient pas ravies de la tournure des évènements. Ce que ces gens là ne savaient pas, c'était que si Eames travaillait beaucoup depuis le bureau de chez lui, les documents importants et ceux dont les contenus ne devaient pas être divulgués à la population générale se trouvaient eux au sein du bureau des poursuites pénales; il n'y avait donc rien d'intéressant chez lui. Mais si ces personnes là pouvaient en profiter pour faire un brin de rangement et de ménage au passage, il y aurait au moins un intérêt à ses visites impromptues.

J'ai hésité à laisser mon preum's et rien écrire AU MOINS TOUT LE TEMPS QUE TU AS GARDÉ CETTE FICHE SECRÈTE VILE BOURREAU. living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 3518815507

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Mais je peux pas parce qu'il fallait évidement que j'écrive ici à quel point que suis living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 1484806105

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,

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mais surtout living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 667269207

par Maxwell. Ce FC, ces idées, ce personnage je suis fan, fan & re fan une fois encore pour la route.

J'ai hâte qu'on ~~se tape dessus~~ fasse des bêtises. living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 394614564

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(t'aurais pu appeler cette fiche "Good Luck, Babe!" parce que tout monde va en avoir besoin dans cette histoire. glitters

)

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le pseudo, le fc, je bave! living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 4014933344

re-bienvenue parmi nous avec ces choix de fou! living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 674657830

living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) Ft7nFkZ

living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) MP9n6y4

living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) FhycjZK

living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 1Ok5bCC

pretends to be shocked :drama:

allez, on va pas se mentir, te voir te dédoubler ici c'est toujours un plaisir. living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 206649278

amuse-toi bien avec monsieur trigger warnings :drama:

living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) P0rWgDf

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Ça alors, vous ici living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 4052937387

Tu m’énerves parce qu’à chaque fois tu nous ponds des perso du tonnerre et voilà living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 1484806105

Hâte de suivre les aventures des deux zozos là, ils vont nous foutre le feu à Brisbane je sens living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 1484806105

Bon tu connais le chemin toussa, toussa… Raboule les cookies ! sisi

just a young gun with a quick fuse. i was uptight, wanna let loose. i was dreaming of bigger things and wanna leave my own life behind. not a "yes, sir," not a follower, fit the box, fit the mold, have a seat in the foyer, take a number i was lightning before the thunder

:

OMG. Cette plume ! Ce personnage ! TOUT ! :drama:

Rebienvenue par ici et bon courage pour cette fiche, déjà très bien avancée ! :l:

la piel que habito

rebienvenue à la maison :l:

ce perso a l'air incr, pour pas changer !

I'm done hating myself for feeling

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Re-bienvenue par ici :l:

♡ Since the good ones call their exes wasted And since the Lord forgot my gay awakening. Then I'll just be here in the kitchen Servin' up some moanin' and bitchin'

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:

Spoiler:

Ma contribution pour le lien gratuit.

T'es folle. Luv ya. Amuse-toi bieng (il fait peur quand même) (mais :)

Spoiler:

they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.

:

OMG QU'UNE SURPRISE !!! :drama:

vous z'ici glitters

Ce personnage va envoyer du pâté, hââââââte de stalker tes RP et de liker les réponses avant toi living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 3217047551

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Spoiler:

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mon équipement!:

quel personnage stylé, un fc de pure folie, que demande le peuple ?

rebienvenue boté :l:

is this really my life ?

i could run from it all but I'd only get lost oh, I've walked on the bridge that I shouldn't have crossed and I find myself, a user oh, I wake every day with addictions to feed they all call me a friend but I'll never be freed from the face of a faithless future

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Rebienvenue avec ce joli personnage living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 1949770018

I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)

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Invité Invité

Rebienvenue avec ce nouveau perso de folie living for the thrill of hitting you where it hurts (maxwell) 1001340119

re bienv'nue à toi ^^

you and i — i have galaxies hidden between my bones and i will love you until the stars burn out

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