(maxyn #1) the missiles and the bombs sound like symphonies gone wrong
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
the missiles and the bombs sound like symphonies gone wrong Raelyn Blackwell & @Maxwell Eames ☆ crédit/hannahcommissions
Première étape : déni.
Presque douce finalement. Bien trop courte en tout cas. Avortée par l’enterrement, par la vue de son corps sans vie dans une boîte en bois. Elle a couté des milliers de dollars, regarder à la dépense n’a été d’actualité dans ma vie qu’à de rares occasions et certainement pas à celle-là. Toute la cérémonie en elle-même s’est chiffrée à plus d’une vingtaine de milliers de dollars. Jusque-là, toutes ses affaires étaient restées telles qu’il les avait laissés avant son emprisonnement, de sa garde-robe à son bureau au loft comme au casino en passant par le catamaran sur lequel je n’ai pas osé remettre les pieds. Sur le voilier, le temps semble suspendu. Chaque chose est à la place où nous l’avions laissée la dernière fois que nous y avons passé la nuit suivie d’une journée en mer, des draps froissés jusqu’au frigo remplis de denrées aujourd’hui gâtées. De la même façon que les archéologues n’osent pénétrer à l’intérieur de certains tombeaux ou pièces secrètes de peur de détériorer ce qui s’y trouve, je n'ose entrer dans la cabine du bateau. J’ai essayé de m’y rendre, au moment où son odeur me manquait le plus, mais je n’ai réussi qu’à rester sur le pont pendant plusieurs heures, le regard hagard, terrorisée à l’idée que son odeur s’envole des draps et des vêtements de sa penderie à l’instant où j’ouvrirai la porte de la cabine.
Le déni. Qui a laissé place à la colère à l’instant où je suis rentrée du cimetière, où j’ai récupéré ma gamine et qu’elle m’a demandé pourquoi mes yeux étaient rouges. Pas contre elle, jamais contre elle. Si j’ai eu peur et honte au point de la laissez chez son parrain plusieurs jours dès le lendemain du décès d’Amos, j’ai conscience qu’elle est ma bouée de sauvetage. Le seul chaînon me reliant désormais à la sanité d’esprit. Mon fil d’Ariane. Non, chaque éruption de rage, je l’ai redirigée contre le reste du monde. Contre le système pénitencier, contre la justice, contre chaque employé du casino qui a croisé ma route, contre la pauvre Dani, contre mon défunt époux.
Contre moi, surtout contre moi. Comprendre pourquoi est plutôt aisé. Je suis la coupable facile, la main armée ayant abattue la prétendue victime d’Amos. Je m’en suis voulu au point d’avoir envie de me faire du mal. Je m’en veux au point d’avoir envie de me faire du mal et d’en faire à quiconque croisera ma route. Je n’ai jamais été un monstre empli de rage. Froide, calculatrice, j’ai toujours été une femme rationnelle, capable de maîtriser la plupart de mes humeurs, de voir plus loin, de désamorcer des situations explosives d’une main de velours. Aujourd’hui, je suis l’explosif.
Alors, appuyée contre la rambarde de l’escalier massif du casino, là où je profite d’un point de vue parfait sur le rez-de-chaussée, les machines à sous, tables de jeux et clients du soir, je dilue mes sentiments en tâchant de garder l’esprit occupé. Un gala de charité bat son plein. Organisé pour reverser une infirme partie des richesses de l’établissement et donc du gang à des organismes qui récoltent des fonds pour ceux qui en ont besoin, je ne l’ai pas autorisé par bonté d’âme. Pas plus que je n’ai moi-même signé un gros chèque à destination desdits organismes par bonté d’âme. Je n’ai pas non plus donné pour apaiser ma conscience de mes crimes. Comme beaucoup de choses, je ne le fais que pour les apparences, pour acheter l’opinion publique, force que beaucoup négligent. Que Mitchell négligeait ; je n’ai jamais reproduit les erreurs de mon prédécesseur. Grâce à cela, l’Octopus jouit d’une excellente réputation. Habituellement peu disposée à écouter les détails des soirées organisées dans l’établissement par l’employée en charge de faire vivre l’endroit au travers de divers événements, j’ai cette fois bu ses paroles comme du petit lait. J’ai tenu à être mise au courant de tout, j’ai apposé mon sceau sur chaque décision et tout ça dans un seul objectif : m’assommer d’informations n’ayant pas le moindre rapport avec le décès de mon époux. Cela fonctionne partiellement, lorsque je suis au casino tout du moins : une fois que je retrouve la solitude du loft, là où seule la petite voix aigue de Micah vient rompre le silence, j’ai l’impression de mourir un peu plus à chaque seconde qui passe. Je voudrais qu’ils se taisent, ces sentiments. Je voudrais trouver quelque chose capable de les éteindre et de m’accorder un peu de tranquillité, je voudrais pouvoir trouver quelque chose qui tienne mon esprit loin des flash de souvenirs d’Amos qui m’assaillissent et me font hurler et pleurer de rage une fois Micah couchée.
Je me dis que la vengeance et la justice feront l’affaire. La mienne. Je n’ai pas besoin de voir les coupables de l’assassinat de mon époux traduits en justice. J’ai besoin de les savoir six pieds sous terre et d’être celle qui les y envoie. Pour ça, j’ai besoin d’être capable d’en dresser une liste exhaustive : je ne suis pas dupe quant à la véracité de la version servie par le pénitencier et les forces de l’ordre. Elle est trop facile, trop pratique ; à commencer par le fait que la serrure de la cellule d’Amos ne s’est pas déverrouillée seule en pleine nuit. Les armes utilisées par ses agresseurs ne sont pas tombées du ciel non plus.
Deuxième étape : la colère.
Et l’homme qui passe dans mon champ de vision risque d’en faire les frais.
Que fait le procureur de l’état du Queensland dans mon établissement. A l’entrée, il se voit confier un masque puisque la soirée de charité organisée est un bal masqué mais trop tard : je l’ai aperçu et reconnu. Je ne l’ai vu qu’à l’occasion des audiences et du procès de mon mari. Mais le contexte étant celui qu’il est, ce fut bien suffisant pour graver chaque détail de ses traits dans mon esprit. Alors qu’il arguait de façon virulente en faveur de la culpabilité d’Amos, je l’ai rêvé en train de s’étouffer dans un sac plastique dont j’aurais tenu fermement les liens serrés. J’ai rêve de maintenir sa tête sous l’eau, dans la marina, jusqu’à ce qu’il ne cesse de se débattre et que son corps soit agité de soubresaut, signe que ses poumons étaient enfin remplis d’eau et son cœur à l’arrêt. D’un claquement de doigts, j’arrête un employé qui passe à mon avis, se dirigeant vers le rez-de-chaussée. « Va me chercher un masque. » Il s’exécute : je ne suis pas connue pour être accommodante en temps normal et les raisons derrière mon humeur massacrante ont déjà fait le tour de l’établissement. Plus personne ne parlemente lorsque je donne un ordre, ce qui était déjà rare. J’attends patiemment sans quitter l’homme du regard, plus bas et, lorsque l’employé revient – ses joues sont rouges, signe qu’il a couru pour ne pas s’attirer mon courroux, j’attrape le masque noir en dentelle qu’il me tend et je le noue à l’arrière de ma tête. D’une main, je lisse ma robe fourreau rouge grenat, et j’entreprends de descendre l’escalier. Mon ton est sirupeux lorsque je l’interpelle, alors qu’il balaye l’endroit du regard comme à la recherche de quelque chose. « Je peux vous aider, peut-être ? » J’attends d’avoir son attention, fait un pas de plus dans sa direction d’une démarche chaloupée, et poursuit. « A quoi jouez-vous ce soir ? » Je balaye la salle d’un regard appuyé. « Blackjack ? Poker ? Ne me dites pas que vous êtes là pour les machines à sous. » Je lui offre une moue un tantinet déçue, mes bras croisés sous ma mince poitrine.
:
Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
Ce n’était pas dans ce genre d’endroit qu’il s’épanouissait le plus - c’était même davantage le contraire: il avait en horreur toutes ces démonstrations d’argent. Comment les gens pouvaient-ils en arriver à le jeter par les fenêtres à leur convenance, comme s’il ne s’agissait que de vulgaire morceaux de papier ? Il ne comprendrait jamais cette façon de voir la vie, d’imaginer une réalité; alors que pourtant, il n’était plus en manque de cette ressource depuis bien des années désormais. Certains diraient que certaines habitudes avaient la peau dure, Eames dirait surtout qu’il y a certaines frivolités qui montaient plus facilement à la tête que d’autres. Mais l’occasion était charitable, littéralement, cette fois-ci - cela devenait donc socialement acceptable d’en donner autant comme autant, sur fond de musique aux airs de vieux jazz et sur les tapis sur lesquels glissaient cartes et jetons. Eames n’était pas présent ce soir de toute manière pour profiter en première intention des festivités et de tout ce qui y était associé: il était là pour travailler. Et il n’était pas là pour vérifier comment l’argent des mondains étaient utilisé, puisque ce n’était pas sur cette partie là de la soirée qu’il se devait d’investir - il y avait d’ailleurs peu de chances que ce soit lui la bête de sortie pour ce genre de mission. Non, son objectif était bien plus précis, bien plus impressionnant aussi, et bien plus risqué à se mettre sous la dent. Mais le risque n’était pas quelque-chose qui faisait reculer le procureur, et c’était d’ailleurs pour ça que de tous, il était surement le mieux placé pour continuer de s’enfoncer dans cette affaire: en plus de la connaitre déjà par coeur sur le bout des doigts, c’était tout à fait le type d’histoire qu’il adorait se mettre sous la dent.
Le costume était tiré comme il fallait, le chapeau était retiré lorsqu’il arriva à l’entrée du casino. « Je vous le mets au vestiaire ? » La jeune femme de l’accueil, à qui il tira un sourire en coin, désigné du menton le dit-chapeau qu’il tenait encore entre ses doigts. « Avec plaisir, oui. » Il n’en aurait pas besoin pour la suite, surtout que la soirée organisée était un bal masqué: il aurait une autre sorte d’accessoire d’ici à ce que la jeune femme termine l’échange standard de la soirée. Il attrapa le masque entre ses doigts, le glissa rapidement sur son minois, avant de laisser enfin son regard s’échapper en direction du reste de la pièce dans laquelle il venait de pénétrer: décidément, ce n’était pas ici qu’il serait le plus à son aise, il pouvait le confirmer.
« Je peux vous aider, peut-être ? » Il n’aurait peut-être pas longtemps à faire ici, finalement, tant il se devait de se trouver sous une bonne étoile. Sinon, comment expliquer que la personne qu’il aurait du trouver à un moment donné dans le processus se présente d’elle-même directement à lui ? Eames n’avait pas encore tourné son visage dans sa direction qu’il savait déjà à qui il avait à faire - il le fit cependant dans la foulée, un sourire déjà gravé sur ses lèvres. « Madame Taylor. Ou Mademoiselle Blackwell ? J’ai pas suivi si le changement était déjà effectif. » Elle fit un dernier pas dans sa direction et dans la même foulée, il tendit une main dans la direction de la blonde pour attraper la sienne et lui accorder un baise-main; il avait appris avec les années à placer correctement les bonnes manières, surtout dans des cadres qui se devaient d’en porter comme ici. « A quoi jouez-vous ce soir ? Blackjack ? Poker ? Ne me dites pas que vous êtes là pour les machines à sous. » La moue de son côté à elle était un tantinet malicieuse; le sourire chez lui était presque amusé en regardant de plus près. « Ne me classez pas si vite avec les joueurs de bas-étages, voyons. » Comme pour beaucoup de choses, il n’était pas friand de ce type d’amusements, mais pour le bien être des connexions qu’il pouvait établir et qui lui étaient nécessaires pour perdurer dans le monde des affaires, il avait choisi son poison depuis bien longtemps. « Je suis plus poker, pour répondre à la question. Une table qui voudrait la peine d’attirer mon attention, ce soir ? » Il haussait quelque peu l’un de ses sourcils, alors que son regard vacillait de la forme de son visage au reste de la salle où les convives semblaient passer le temps gaiement. « Je suis pas un excellent joueur, mais je me défends bien. »
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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the missiles and the bombs sound like symphonies gone wrong Raelyn Blackwell & @Maxwell Eames ☆ crédit/hannahcommissions
Je me suis toujours targuée d’être douée pour repérer les empêcheurs de tourner en rond. Les défauts de fabrication, les nuisibles susceptible de gripper le précieux mécanisme bien huilé qu’est mon empire, je les ai en horreur et mon radar semble fonctionner à merveille les concernant. Et l’homme masqué qui vient de pénétrer dans la salle de jeux principale de mon établissement allume tous mes systèmes d’alerte. Au-dessus de sa tête semble flotter un signal lumineux, des néons rouges qui clignotent et épellent le mot danger. Une ire ancestrale, une qui me tient compagnie bien plus qu’à l’habitude depuis plusieurs jours, s’agite au creux de mon abdomen. Si je ne fermais pas les yeux un instant pour invoquer le doux visage de Micah, je remonterais dans mon bureau me munir de mon arme de poing et l’abattre sans cérémonial au beau milieu des l’Octopus. L’établissement n’y survivrait pas. Je n’y survivrais pas non plus : je logerais une balle dans mon crâne avant que l’on n’ait pu me passer les menottes aux poignets. Je partirais selon mes conditions, pas rouée au coup et poignardée au fond d’une cellule de pénitencier. Je songe un instant que la libération serait immédiate, bienvenue. Un instant seulement : ma fille me raccroche à toutes décision irréfléchie et, surtout, bien trop de gens doivent encore payer avant que je n’estime avoir vengé Amos, avant que je n’estime avoir vengé ma famille.
Que fait-il ici ? Vient-il se renseigner, l’air de rien, en échangeant avec les employés sous couvert de smalltalk sans conséquences ? N’a-t-il pas eu ce qu’il voulait ? L’incarcération de l’homme que j’aimais – que j’aime encore – et qu’il tenait coupable du meurtre de cette chienne de Lou Aberline ? Son décès en prison a à peine dû chatouiller tous les représentant du "camp adverse". Je doute que quiconque ait versé une larme pour l’époux d’une femme notoirement dangereuse et responsable de bien des maux des honnêtes citoyens de cet état. Je doute que quiconque se soit souvenu qu’il était aussi un militaire retraité et décoré, qu’il était aussi un homme bon, qu’il était un père.
Je ne laisse pas à d’autre la charge de découvrir ce que celui dont j’ai oublié l’identité – mais pas le rôle joué dans la mort de celui que je considère comme mon âme sœur – vient faire ici. J’entre dans l’arène après avoir chaussé un masque en dentelle qui ne dissimule pas plus ma silhouette que la couleur de mes yeux, pas plus le son de ma voix que ma crinière d’un blond polaire facilement identifiable. Je le suis et, pas conséquent, je ne suis pas désarçonnée d’être reconnue par mon interlocuteur. « Madame Taylor. Ou Mademoiselle Blackwell ? J’ai pas suivi si le changement était déjà effectif. » Ses doigts s’emparent des mien et un frisson que j’identifie comme du dégoût me parcours l’échine lorsqu’il porte ma main à ses lèvres pour la baiser furtivement. Des années d’expérience m’ont toutefois appris à rester impassible dans ce genre de situation : il n’est rien face au lot de pourceaux ayant tenté de poser leur main sur ma cuisse dans le meilleur des cas, de me peloter dans le pire lorsqu’ils pensaient pouvoir sceller une affaire de la sorte. Ma main reste molle. Je me concentre sur les muscles de mon avant-bras pour qu’ils ne se contractent pas. Mes lèvres n’esquissent brièvement qu’un rictus qui peut sembler amusé, intéressé. Mon ton est ferme cependant lorsque je réponds à sa provocation. Ma voix claque à la façon d’un fouet sur des chairs nues. « Blackwell. Cela a toujours été Blackwell » Et plus personne ne m’appelle mademoiselle depuis bien longtemps sans que cela n’ait quoi que ce soit à voir avec mon mariage. Mon cœur bat la chamade depuis qu’il a entendu le nom de famille d’Amos prononcé à voix haute. Le monstre de colère qui habite mon esprit depuis son décès ressert sa prise sur les rennes, m’envoie des idées, des flashs du corps sans vie du procureur. Je les repousse d’un roulement d’épaule tandis que mon bras retombe le long de mon corps. « Ne me classez pas si vite avec les joueurs de bas-étages, voyons. » - « Je ne vous ai jamais vu ici, alors je ne préfère pas tirer la moindre conclusion. » Beaucoup sont là ce soir à l’occasion de l’événement de charité organisé par mon établissement. Je doute qu’il soit du lot – je le soupçonne d’avoir profité de l’occasion même si j’ignore pourquoi – mais il ne fait pas non plus parti des noceurs dont les visages me sont devenus familiers à force de les voir côtoyer les lieux. « Je suis plus poker, pour répondre à la question. Une table qui voudrait la peine d’attirer mon attention, ce soir ? Je suis pas un excellent joueur, mais je me défends bien. » La réponse est celle que n’importe quel non néophyte aurait donnée – le poker est le jeu le plus connu des masses – sans que cela ne prouve quoi que ce soit pour autant. Toutefois, je n’ai jamais eu besoin de preuve pour décider d’écouter mon instinct. « Je ne suis pas une excellente joueuse de poker. » Bien qu’étant une excellente menteuse et bluffeuse. « Mon mari l’était. Excellent. » Il était à l’origine de l’Octopus dont le flambeau récupéré à sa mort ne m’a jamais semblé si lourd à porter. Tout ici me rappelle Amos. « Je joue au blackjack de mon côté. » Et je souhaite surtout garder l’ascendant sur la tournure de cette entrevue, même sur un point aussi insignifiant que celui-là. « Si vous n’êtes pas contre la nouveauté, je vous enseignerai les règles. Cela nécessite toutefois de savoir compter, on vous apprend cela ? » En fac de loi, là d’où il vient, que sais-je et je m’en moque. Un serveur en salle m’a reconnu. Il ne lui faut que quelques secondes pour dévier de sa trajectoire initiale et se diriger vers moi pour me demander si je veux boire quelque chose. Ici, on me traite comme une reine, et je me moque de savoir si c’est parce que l’on me craint, parce que l’on me respecte, ou un peu des deux. « Un scotch. Ma bouteille. » Pas celle que l’on sert au client. Le whisky servi au client est d’une qualité supérieure à ce que l’on trouve dans les établissement bon marché, mais ne s’élève pas à la hauteur de mes goûts luxueux. « Vous buvez quelque chose ? » Je ne prétends pas chercher son nom. J’assume de l’avoir oublié, je réponds à sa pique – celle concernant mon nom de famille – par une preuve d’indifférence, par le constat que je lui ai été indifférente jusque-là. « J’ai peur de ne pas me souvenir de votre nom. » J’ai peur de ne jamais rien en avoir eu à foutre.
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Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
Il fut très étonné de voir qu’elle le laissait attraper sa main, et encore plus se l’approprier de la sorte - comme quoi, il n’était le seul à savoir jouer les circonstances et les manières selon ces dernières. « Blackwell. Cela a toujours été Blackwell. » Eames laissa la blonde reprendre sa main, la lâchant avec délicatesse, se redressant de son côté. « Blackwell, alors. » Comme si, en réalité, c’était là une information qu’il n’avait pas déjà en sa possession - il avait toujours su que son nom de famille n’avait pas changé, puisque quelques mois plus tôt lorsqu’il avait des papiers autant qu’il en voulait entre les mains portant sur le couple, il avait bien vu qu’aucun changement n’avait été fait. Cela lui permettait de voir la façon dont elle réagissait face à une attaque, qui était bien basse qui plus était; cela lui permettait également de noter qu’elle n’y réagissait pas, en grande partie surement parce-qu’ils étaient sur ses terres.
« Je ne vous ai jamais vu ici, alors je ne préfère pas tirer la moindre conclusion. » Le sourire qu’il portait resta encore quelques instants accroché à ses lèvres, une teinte malicieuse à ce dernier. « C’est parce-que c’est la première fois que je mets les pieds ici. » Son regard avait déjà fait le tour de la pièce avant d’entamer cette conversation mais pour cette dernière, il s’attela une nouvelle fois à l’exercice. « C’est un bel établissement que vous avez là. » Compliment en toute sincérité. S’il n’était jamais venu, ce n’était pas pour autant qu’il était totalement novice dans le domaine; le poker des jeux qu’elle avait cité était son choix de prédilection, bien qu’il ne soit pas le meilleur joueur qu’il lui serait donné de rencontré. Il n’était pas mauvais joueur, ce qui était plutôt un bon point pour lui et pour ce genre de situation. « Je ne suis pas une excellente joueuse de poker. Mon mari l’était. Excellent. » - « Dommage alors, il aurait peut-être pu me donner un ou deux conseils. » Si elle s’attendait à ce qu’il soit dans les excuses et dans l’attendrissement face à sa situation, il n’en était rien: ce n’était pas dans ses habitudes, et il n’était pas connu pour être le plus sensible des hommes. Qui plus était, cela confirmait à haute voix une information qu’elle lui donnait en silence: l’utilisation du passé pour parler de son mari n’était pas anodine, et bien sur qu’Eames était déjà au courant - au cas où elle ne l’aurait pas déjà compris dès sa manière de la saluer en arrivant. « Je joue au blackjack de mon côté. Si vous n’êtes pas contre la nouveauté, je vous enseignerai les règles. Cela nécessite toutefois de savoir compter, on vous apprend cela ? » L’attaque n’en était une que s’il décidait que c’était le cas - la remarque, alors davantage, le fit échapper un petit rire. « J’étais pas le meilleur en math de ma promotion, mais j’ai jamais échoué à un test. Et j’ai toujours aimé apprendre. Alors je serai ravi que vous m’appreniez à jouer au blackjack. »
« Un scotch. Ma bouteille. Vous buvez quelque chose ? » La question lui était adressée à lui. « Un scotch, votre bouteille, sera très bien. » Autant parce-que si elle précisait au serveur cette nuance, c’était pour une raison particulière - cette dernière étant surement que sa bouteille était meilleure que d’autres mis en vitrine pour le reste des personnes foulant le sol du casino. « J’ai peur de ne pas me souvenir de votre nom. » Ce n’était pas pour autant qu’elle lui demandait. « Est-ce qu’il vous intéresse, seulement ? » Puisqu’elle ne lui demandait pas: elle lui donnait l’information qu’elle ne le connaissait pas, la nuance était là. Glissant ses mains désormais dans les poches de son pantalon à pinces, il se mit en mouvement à travers la foule, gardant une allure lente pour être sur qu’elle puisse le suivre - elle était celle étant venue jusqu’à lui, elle ne désirait pas le voir faire ce que bon lui disait de ses mouvements ici donc. « Parlez moi plutôt de votre établissement et de la soirée en cours, j’ai peur de ne pas avoir saisi ce qui était mis en avant ce soir. » Il avait son propre agenda, si bien que n’importe quelle excuse s’était trouvée être la bonne pour venir glaner ce qui l’importait au sein des murs du casino. Pour ce que cela l’intéressait réellement, elle pourrait être en train de célébrer la disparition de son mari que ça ne le secouerait pas d’un millimètre - mais cela serait une bonne porte d’entrée pour ses affaires, alors il ne disait pas non à cette mise en bouche à cette conversation.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Pénélope Danbury et Maxwell Eames adorent ce message
the missiles and the bombs sound like symphonies gone wrong Raelyn Blackwell & @Maxwell Eames ☆ crédit/hannahcommissions
« Blackwell, alors. » Je hoche la tête, consciente que tout ça a des allures de jeu pour lui et qu’il connaissait déjà parfaitement le nom que j’utilise. De là à estimer que la pique avait vocation à me faire réagir ou frapper là où cela fait mal il n’y a qu’un pas, et j’ai toujours été traitée par les représentants de la loi avec un mépris qui m’encourage à le franchir sans craindre d’être accusée de verser dans les clichés et le misérabilisme. Toutefois, je n’ai jamais donné à un adversaire l’occasion de pouvoir voir mes failles si facilement et aujourd’hui ne fera pas exception à la règle. A l’intérieur, je suis brisée. Je suis une boule de colère à l’état le plus pur, une supernova dévastatrice. Pour les quidams, j’ai abaissé la herse et me suis mise à l’abri, loin derrière mes murailles. J’ai enfilé mon masque de froideur, constatant que malgré les années, il épousait toujours les traits de mon visage à la perfection. Je suis indestructible, si je le répète assez cela deviendra vrai et mon cœur deviendra enfin le bloc de pierre en lequel je voudrais qu’il se transforme.
« C’est parce-que c’est la première fois que je mets les pieds ici. » - « Je sais. » Ma remarqué n’était pas anodine, elle n’était pas une simple formule de politesse, une façon de verser dans le small talk. Si je ne l’ai jamais vu ici c’est qu’il n’est jamais venu : en plus d’une excellente mémoire, j’ai l’œil pour repérer les types dans son genre. Fier, il se tient bien droit, les épaules en arrière dans une posture trop étudiée pour ne pas être le signe d’un égo imposant et d’une confiance en lui rare. Les traits de son visage sont trop imparfaits pour ne pas faire de lui un homme séduisant. J’ai fait l’amer constat de sa rhétorique lors du long procès de mon époux et, une chose est certaine, ce genre d’homme ne se fond pas dans la masse des noceurs. Il ne passe pas inaperçu.
« C’est un bel établissement que vous avez là. » Ca aussi je le sais. L’architecte et la décoratrice d’intérieure choisie pour la rénovation du bâtiment et l’ouverture du casino ont eu le loisir de réaliser à quel point mon sens du détail était prononcé, à quel point je suis habituée à exiger et voir mes ordres mis à exécution, aussi. « C’est un établissement florissant. » Le casino tourne au-delà de mes attentes, de celles qui nous nourrissions Amos et moi en imaginant l’endroit. L’Octopus était son rêve toutefois, pas le mien, le constat est aussi amer que cette simple pensée me brise le cœur. « Vous ne me semblez pas être le genre d’homme sensible à l’apparat. Pas celui des lieux, en tout cas. » Il est assez propre sur lui – son costume est bien taillé, son visage est rasée de près et ses cheveux n’ont rien du désordre de celui d’Amos dans lequel j’aimais tant passer mes doigts – pour accorder de l’importance à celle des Hommes avec un grand H, cependant. « Dommage alors, il aurait peut-être pu me donner un ou deux conseils. » Si je doutais encore de sa volonté de me pousser à bout, j’aurais été convaincue que telle était son intention en l’entendant faire cette remarque. A nouveau, ma mâchoire se carre, mon regard brulant lui jette des éclairs mais je ne lui fais pas le plaisir d’exploser, de sortir entièrement de mes gonds. Il ne sera pas dit qu’un misérable procureur m’aura mise à terre en agitant devant mes yeux des allusions si peu voilées qu’elles en deviennent grotesques à la mort d’Amos. « Je doute qu’il vous aurait apprécié, vous en conviendrez. » L’homme qui se tient face à moi a traîné mon époux dans la boue. Face à un tribunal entier, il l’a dépeint comme le monstre que moi je suis mais qu’Amos n’a jamais approché. Il a craché sur un homme bon et aimant, sur le père imparfait mais entièrement dévoué à sa famille qu’était mon âme sœur et je brûle de colère à l’idée qu’il restera dans les annales de l’histoire et de la justice un meurtrier, un monstre sans cœur, sans principe ou valeur morale. Bien sûr, l’homme de loi a fait son travail. Mais cela ne le rend pas moins méprisable à mes yeux. « J’étais pas le meilleur en math de ma promotion, mais j’ai jamais échoué à un test. Et j’ai toujours aimé apprendre. Alors je serai ravi que vous m’appreniez à jouer au blackjack. » - « Vous devriez vous en sortir. Jusqu’à vingt-et-un, c’est dans vos cordes ou il va falloir que je parle lentement ? » Mon ton est gorgé d’un mépris perceptible. La pique est de celles qui cherchent à humilier, pas à taquiner, et surtout elle est assumée.
« Un scotch, votre bouteille, sera très bien. » Le serveur pose un regard interrogateur sur moi, peu désireux de prendre ce genre d’initiative sans récolter auparavant mon consentement. Evidemment. Personne ne lève un cil sans mon autorisation, ces derniers temps plus que jamais. Connue pour être froide et professionnelle, le personnel de l’Octopus m’a découverte irascible et cruelle, ces derniers temps. Je hoche toutefois la tête, et le jeune homme disparaît sans demander son reste. « Est-ce qu’il vous intéresse, seulement ? » - « Intéresser, le choix de mot est mauvais. » Je n’ai pas l’intention de l’inscrire dans un petit carnet et de l’entourer de petits cœurs tracés de la main tremblante d’une adolescente énamourée. « Mais je n’ai jamais appelé qui que ce soit maître de ma vie. Et je n’ai pas l’intention de commencer. » Je suppose qu’un homme dans son genre aime ce genre de qualificatif. « Un homme poli se serait présenté. » Je note, un sourire en coin flottant sur les lèvres. Mes pas les guident jusqu’à une table gérée par un jeune premier qui blêmit en me voyant m’installer face à lui. Suis-je à ce point d’humeur exécrable ces derniers temps, bon sang ? Une partie est en cours, je fais signe au croupier de nous ignorer pour l’instant. « Parlez moi plutôt de votre établissement et de la soirée en cours, j’ai peur de ne pas avoir saisi ce qui était mis en avant ce soir. » - « Pourquoi, vous êtes ici pour contrôler ma licence ? » Le ton est moqueur, presque irrespectueux de sa profession – ou plutôt, de celles de ceux dont il s’agit de la tâche. A mes yeux, il va dans le même panier que toutes ces épines dans mon pied. « Cancer, sclérose en plaque, Alzheimer, les fonds récoltés ce soir sur les billets d'entrée seront reversés à l’une de ces causes, je ne me souviens pas de laquelle. » Ma mémoire a toujours été excellente. Si je ne suis pas capable de le dire, c’est davantage parce que je ne m’y suis jamais intéressée ; l’information n’est probablement jamais arrivée jusqu’à moi. Sur la table, le jeune serveur de tout à l’heure dépose deux verres de scotch élégamment ouvragés. Je fais tourner le mien entre mes doigts, et l’observe s’emparer du sien. « Vous auriez été terriblement facile à empoisonner. » La déception dans ma voix est sérieuse, reflet d’une terrible dangerosité.
:
Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
« Je sais. » Le léger rictus qui fit son apparition au coin de ses lèvres ne serait pas autorisé à être un sourire entier; autant parce-que ce n’était pas le moment que ce n’était pas le lieu, ni la rencontre pour se permettre une telle réaction. Elle savait; ce qui voulait dire qu’elle était observatrice, qu’elle était calculatrice. Elle avait étudié s’il était déjà venu ici avant de le dire à haute voix, et elle l’avait étudié avant qu’il ne vienne ici aujourd’hui puisqu’elle n’était pas au courant de son arrivée. Elle avait recherché son visage peut-être parmi des bandes d’enregistrement vidéo, avait demandé à certains de ses employés si les traits peu commun du procureur avaient déjà été repérés au sein du casino. Elle savait donc parfaitement à qui elle avait à faire, et tout ce qu’elle pourrait dire ne pourrait prouver tort à ce fait. Elle savait qu’il n’était jamais venu ici, il le lui confirmait dans le vent et cela le faisait rire en silence de son côté, parce-qu’il fallait avoir un sacré tempérament pour connaitre exactement les allées et venues des personnes qui ne faisaient même pas partie de vos alliés. Si elle le savait, c’était parce-qu’il se tenait dans le camp adverse et que cela n’était pas plaisant comme vue depuis son côté de berge - tant pis pour elle, si elle aurait préféré faire face à quelqu’un d’autre ce soir puisqu’il n’était pas dans ses plans de repartir d’ici aussi rapidement qu’il était arrivé.
« C’est un établissement florissant. » Peu lui importait en réalité: il testait juste les différents angles que la conversation pouvait prendre. « Vous ne me semblez pas être le genre d’homme sensible à l’apparat. Pas celui des lieux, en tout cas. » - « Vous visez juste. » Parce-que les apparences étaient de toute manière la majeure partie du temps trompeuses, et que par nécessité du métier il avait appris à ne pas se fier à ces dernières. Parce-qu’il savait pertinemment que ce n’était pas en mettant de la poudre aux yeux de la personne face à vous qui en obtiendrait quelque-chose de meilleur, que vous en tireriez d’autant plus parti - trouver d’autres manières de faire était davantage intéressant, et surtout permettait d’être bien plus proche de la réalité. « Je suis pas impressionné. Je sais reconnaitre la beauté et la valeur des choses, mais… ça n’a pas énormément de valeur à mes yeux. » La surface n’était que la partie immergée de l’iceberg.
« Je doute qu’il vous aurait apprécié, vous en conviendrez. » - « Seulement s’il ne savait pas faire la part des choses, vous pouvez comprendre. » Elle ne pourrait être aussi sure d’elle alors qu’elle ne le connaissait qu’à travers un dossier; certes, celui de son époux - titre précédent désormais de défunt - mais à travers une affaire seulement. Affirmer que ça aurait été forcément le cas et que cela coulait de sens dépassait ce dernier. Certains savaient faire la part des choses - ce n’était pas forcément la chose aisée, la chose naturelle ni la chose qui serait bonne à adopter, mais elle existait. Ainsi, son mari aurait pu lui apprendre le poker dans tous les cas, mais il se devait de se contenter d’apprendre le blackjack à ses côtés au temps présent. « Vous devriez vous en sortir. Jusqu’à vingt-et-un, c’est dans vos cordes ou il va falloir que je parle lentement ? » Il lui en faudrait plus pour prendre la mouche, tant son comportement était autant prévisible qu’il était à ses yeux adorable. Elle défendait son territoire, c’était honorable. Ce qui était bien moins divertissant et qui pourrait finir par ternir leur échange, c’était si elle continuait de montrer les dents là où c’en était presque ridicule - beaucoup des personnes présentes, il avait déjà pu le remarquer, courbaient l’échine en croisant son regard semblant être terrifiés par sa présence et les actions qu’elle pourrait mener. Lui n’avait pas peur - il avait connu plus méchant, il avait connu agressif, il avait connu plus menaçant. Qu’elle soit sur son terrain de jeu n’y changerait rien: il ne laissait pas sa carrure et sa carapace accrochées au vestiaire du sien, de terrain de jeu, il les emmenait partout avec lui. Qu’elle se mette à mordre, si ça lui chantait.
Eames aurait presque été offensé si elle n’avait pas donné d’un geste autant las que vif de la tête l’accord au serveur de lui apporter un verre de la même bouteille utilisée pour la servir elle. Il n’était pas comme tous les autres invités présents ce soir, et elle le savait - il était question de le traiter comme tel, désormais. « Intéresser, le choix de mot est mauvais. » - « Eclairez ma lanterne alors. » Si elle n’était pas intéressée pour le moment, elle finirait par l’être à un moment donné, autant qu’elle lâche l’affaire de suite ce serait plus agréable pour eux deux. « Mais je n’ai jamais appelé qui que ce soit maître de ma vie. Et je n’ai pas l’intention de commencer. » A cette remarque là, bien sur qu’il laissa un petit rire filer entre ses lèvres, faisant glisser ces dernières l’une sur l’autre un instant par la suite. « C’était la partie que j’aimais le plus au tribunal. D’être appelé maître. » Ce ne serait là une surprise pour personne qu’il confirme ce que nombreux articles disponibles en ligne disaient déjà sur lui dans son dos quelques années plus tôt; parce-qu’effectivement la certaine lueur visible dans son regard lorsque cette dénomination lu était attribuée en publique n’était pas un reflet ou une illusion d’optique. Il reprit cependant. « C’est plus nécessaire, je porte plus le titre désormais. » Sourire moqueur au coin des lèvres, il se pencha quelque peu dans sa direction. « Monsieur le Procureur suffira largement si vous avez un doute. » Elle ne s’y plierait pas, mais il appréciait particulièrement la laisser se languir d’une réponse franche et facile à obtenir. « Un homme poli se serait présenté. » - « Si nous en croisons un, faites moi signe. »
Les actions et le temps semblèrent se figer un instant lorsqu’ils s’approchèrent, ce qui fut autant de détails à noter mentalement qui ne lui échappèrent pas. « Pourquoi, vous êtes ici pour contrôler ma licence ? » Si elle semblait amusée par la question et l’attaque dissimulée par cette dernière, lui se contenta d’hausser légèrement l’un de ses sourcils. « Pas initialement, mais je devrais ? » Oh, ce serait ennuyant à souhait de le faire, mais il ne s’en priverait pas s’il n’y avait que ça pour lui montrer qu’il avait beau présenter dans la détente, ce n’était en réalité pas quelque-chose qui le comblait réellement de bonheur. « Cancer, sclérose en plaque, Alzheimer, les fonds récoltés ce soir sur les billets d'entrée seront reversés à l’une de ces causes, je ne me souviens pas de laquelle. » Il opina quelque peu du chef. « Tant que ça attire du beau monde, que les chèques sont pas en bois et que ça vous donne le beau rôle, tout est à prendre alors. » C’était ce que sous-entendaient ses propos, en tous cas; qu’elle le corrige s’il se trompait.
Leurs verres furent servis et ils attrapèrent chacun le leur; il se savait observé, il le sentait de toute manière s’il n’avait pu le voir. « Vous auriez été terriblement facile à empoisonner. » Elle était déçue - tant mieux: il préférait retomber dans une catégorie où il n’était pas attendu, sinon les échanges devenaient ennuyeux. Il était plutôt satisfait de son côté de ne pas avoir réussi à satisfaire sa mesquinerie. « Mais ça aurait été un véritable calvaire de se débarrasser de mon corps. » Laissant son regard accrocher celui de la blonde, il but une longue gorgée du liquide brun qui était effectivement un très bon choix - il avait bien fait de s’aligner à sa demande à elle. « Entre les personnes auxquelles je réponds, et celles qui dépendent de moi… Mon absence aurait pas su passer inaperçue plus de quelques heures. » Penchant un brin la tête sur le côté, il plissa presque de façon imperceptible ses yeux. « Et puis, il vous aurait fallu avoir la certitude du verre que j’allais choisir. Les risques étaient conséquents à prendre. Vous auriez été prête à vous mettre en danger pour me mettre dans une situation compromettante, et même compromettante pour ma vie ? » Il posait la question mais en réalité, il avait déjà la réponse; et même s’il ne l’avait pas connu, il ne pourrait prendre comme argent comptant ce qu’elle lui disait tant elle était rongée et aveuglée par un mépris profond pour sa personne et pour tout ce qu’il pouvait représenter - ça, il l’avait vu dans son regard et sa façon d’être le premier jour du procès. Du premier, procès, celui qui était déjà passé et clôturé, pas celui qui s’apprêtait à être rendu connu et qui serait rapidement ouvert. « La peur dans le regard et les comportements de vos employés est réelle, alors. » Là, ce n’était plus une question.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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the missiles and the bombs sound like symphonies gone wrong Raelyn Blackwell & @Maxwell Eames ☆ crédit/hannahcommissions
« Vous visez juste. » Le coin gauche de mes lèvres s’étire et se lève pour former un sourire en coin discret. « Je vise toujours juste. » La double signification que peut avoir ma déclaration ne m’échappe pas : au contraire, elle est volontaire. Je suis aussi bonne juge de caractère que je suis bonne tireuse ; Amos a commencé à me donner des cours il y a plus d’un an et j’ai continué à m’entraîner après son emprisonnement, motivée par une rage nouvelle. « Je suis plutôt douée pour savoir à qui j’ai à faire. » Et la modestie ne m’a jamais étouffée, de toute évidence. Je n’ai de toute façon jamais cherché à simuler la moindre existence de ce trait de caractère. Je ne joue pas les ingénues, je n’essaie pas d’avoir l’allure d’une blanche colombe. Tous les hommes qui ont gravité autour de moi ne l’ont jamais fait parce que ma compagnie leur donnait l’impression d’être les preux chevaliers d’une demoiselle en détresse, non, ils ont toujours sollicité ma compagnie parce que ma dangerosité transpire par tous les pores de ma peau et qu’elles les grise. Je suis consciente qu’Amos n’a pas fait exception à la règle, pas au début, pas avant d’apprendre à me connaître et à voir au-delà de celle que je suis dans la sphère publique. « Je suis pas impressionné. Je sais reconnaître la beauté et la valeur des choses, mais… ça n’a pas énormément de valeur à mes yeux. » Il ressent le besoin de préciser, il ressent le besoin d’expliciter ce que j’ai déjà compris et ne récolte qu’un sourire qui conserve un peu de la sauvagerie que je ressens à son égard. J’ai envie de lui arracher les yeux à la force de mes ongles, et d’une façon qu’aucun homme ne trouverait érotique ou excitante. Je veux réduire ce visage provocateur en lambeaux de chair sanguinolente, et je veux lécher mes doigts après pour me gorger de la satisfaction d’avoir massacré l’une des personnes responsables à mes yeux de la mort de mon mari.
« Seulement s’il ne savait pas faire la part des choses, vous pouvez comprendre. » - « Il est facile de parler de faire la part des choses quand la chose la plus grave qui dû vous arriver c’est, quoi ? Une contravention pour stationnement gênant. » Je ne me gêne pas pour afficher mon mépris pour tout ce qu’il représente, pour tout ce qu’il défend depuis son pupitre et dans son costume parfaitement coupé, financé avec un argent que je considère comme bien plus sale que le mien. Moi au moins, je ne me berce pas de l’illusion de faire ce qui est juste, d’être une sorte d’héroïne du petit peuple. J’ai parfaitement conscience de ce que je suis. « C’était la partie que j’aimais le plus au tribunal. D’être appelé maître. » Je laisse échapper un rire jaune, bref, sec, presque semblable à un soupir. Il n’est pas si propre sous toutes ses coutures, monsieur le procureur, de toute évidence. Un homme capable d’affirmer ça avec son aplomb - et il en possède assez pour que je sache qu’il ne s’agit absolument pas d’humour - le pense forcément, il ne plaisante pas. « C’est plus nécessaire, je porte plus le titre désormais. » Je lève un sourcil, peu rompue - et peu intéressée - aux normes de la cour de justice et de ses titres. « Monsieur le Procureur suffira largement si vous avez un doute. » - « Il faudrait que j’ai du respect pour vous, pour vous appeler Monsieur. » Je ne me démonte pas face à ses provocations. C’est de ça dont il s’agit, je ne suis ni idiote ni naïve. Il y a peu, mon enveloppe de petite blonde affable aurait pu agir comme un piège à miel. Aujourd’hui, je vais sur mes trente-sept ans et le deuil a durci et creusé mes traits. Aujourd’hui, avec mon maquillage étudié pour susciter le respect, je ressemble davantage au monstre de froideur que je suis à présent autant à ville qu’à la scène. « Si nous en croisons un, faites moi signe. » - « Vous en verrez peu ici. » La clientèle d’un casino se constitue généralement d’hommes riches et puissants qui ne font que simuler cette qualité. Celle de l’Octopus ne fait pas exception à la règle. « Vous vous fondez dans le paysage mieux que vous le croyez. » Qu’il s’agisse d’une soirée de charité ne change rien. Ce soir, les masques permettent tout juste de dissimuler les véritables intentions de chacun.
« Pas initialement, mais je devrais ? » - « Vous pourriez si vous aimez perdre votre temps. » Un établissement qui dissimule ce que le mien dissimule ne peut qu’être irréprochable à la surface. La moindre irrégularité attirerait sur l’Octopus une attention indésirable et je suis trop maligne pour laisser ce genre de chose au hasard. J’ai fait de naviguer sous les radars un mode de vie. « Tant que ça attire du beau monde, que les chèques sont pas en bois et que ça vous donne le beau rôle, tout est à prendre alors. » - « Vous pensiez que je prétendais le contraire ? » Que je tenterais de lui faire avaler des couleuvres ? De me muer en une avocate des droits de l’homme, en patronne des arts ou pionnière dans la recherche pour je ne sais quelle maladie ? Il a certainement tenté de me cerner autant que nécessaire lorsqu’il a travaillé sur le dossier d’Amos et ne peut pas conséquent pas être aussi naïf. Ou alors, il est particulièrement mauvais dans sa tâche et son travail, et je refuse de croire que nous avons été mis en échec par qui que ce soit d’autres qu’un génie du machiavélisme. Il faut un monstre pour en faire chuter un autre de son piédestal. Mais tant que je respirerai, la partie ne sera pas terminée.
Je l’observe boire quelques gorgées de liquide ambré de son verre de scotch pensive, fantasmant même à l’idée d’avoir empoisonné sa boisson et surtout du spectacle qui aurait suivi. Je l’imagine le visage rouge, de l’écume au coin des lèvres, porter ses mains à sa gorge et chuter de son tabouret, secoué de spasmes de douleur. Ces images nourrissent et apaisent un peu le monstre de colère et de cruauté qui grandit dans mon estomac depuis le décès de mon âme-soeur. « Mais ça aurait été un véritable calvaire de se débarrasser de mon corps. » - « Ne me sous-estimez pas. » Je laisse à nouveau un rire sec et amer soulever ma poitrine. Tant que je peux prétendre que tout celà n’était que plaisanterie, qu’une joute verbale, je ne risque rien à faire des sous-entendus. Dans les faits, contrôler les retombées médiatiques d’un tel acte serait un casse-tête mais, après tout, je n’ai pas servi ce verre. Et un serveur, cela se fait disparaître. « Entre les personnes auxquelles je réponds, et celles qui dépendent de moi… Mon absence aurait pas su passer inaperçue plus de quelques heures. » Sa réponse m’apprend à quel point cet homme se sent important. Je ne suis guère surprise. Il faut aimer s’écouter pour développer un tel talent dans les domaines de la rhétorique, je parle en connaissance de cause. « Et puis, il vous aurait fallu avoir la certitude du verre que j’allais choisir. Les risques étaient conséquents à prendre. Vous auriez été prête à vous mettre en danger pour me mettre dans une situation compromettante, et même compromettante pour ma vie ? » J’analyse sa réponse, le visage impassible, l’air de l’adversaire qui note, décortique et anticipe déjà sa réponse sur mon dur minois. « Tout votre argumentaire part d’un postulat qui est faux. » Je porte à mon tour mon verre à mes lèvres. Verre qui aurait d’ailleurs pu provenir d’une toute autre bouteille si j’avais voulu arranger son assassinat. Je ne suis pas une débutante. « Que j’aurais voulu survivre à tout ça. Que j’aurais cherché à m’en sortir. » Dans les faits, un meurtre de la sorte aurait certainement eu tout d’une action kamikaze. Une façon de m’en aller en emportant avec moi l’un des responsables de la perte la plus cruelle et dure que je n’ai jamais eue à vivre. Si Micah n’existait pas, j’aurais fait tout ça et bien pire, avant de partir à mon tour dans un bouquet final qui était spectaculaire. L’emporter avec moi aurait été une douce façon de laisser la mort m’étreindre à mon tour. « La peur dans le regard et les comportements de vos employés est réelle, alors. » Un sourire triste et désabusé étire mes lèvres alors qu’un soupir amer secoue à nouveau ma poitrine et que je bois une nouvelle gorgée de whisky dans mon verre en cristal. « Ce n’est pas de la peur, c’est du respect. » Dans les faits, c’est certainement un peu des deux. « Vous seriez mal avisé de confondre les deux. » Mon affirmation aurait été véridique le mois dernier encore. Maintenant, il y a un peu de vrai dans ce que monsieur le procureur affirme. Les employés de l’Octopus travaillent avec le crainte que mes sautes d’humeurs me poussent à déchaîner ma colère sur eux, ceux du Club avec celle qu’elles me poussent à leur loger une balle dans le crâne, sûrement. « Vous êtes prêt à écouter les règles du jeu, monsieur le procureur ? » Contrairement à ce que j’ai avancé plus tôt, il n’y a aucun respect dans l’ironie qui colore mon ton lorsque je prononce ces mots.
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Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
« Je vise toujours juste. » Intéressant. « Je suis plutôt douée pour savoir à qui j’ai à faire. » Cela restait réellement à prouver: ce n’était pas parce-qu’un élément se trouvait être vrai au premier coup tenté que c’en faisait une vérité générale - mais il prenait note. « Je ferais mieux de me méfier alors. » Même s’il n’était en rien impressionné en réalité, ayant eu à faire à plus dangereux et plus impressionnant qu’elle; il devrait s’en sortir.
Aborder le sujet de son feu-mari était donc, à ses yeux, une bonne idée. Elle devait surement détester ça de son côté, mais une fois de plus: ce n’était pas son problème. Il n’était pas initialement venu pour tailler une bavette sur la pluie et le beau temps, elle s’en apercevrait bien assez rapidement. « Il est facile de parler de faire la part des choses quand la chose la plus grave qui dû vous arriver c’est, quoi ? Une contravention pour stationnement gênant. » Oh elle s’amusait, elle jouait avec les réactions qu’elle pouvait lui apporte; qu’elle continue, ça ne lui gâcherait pas la soirée. « Il faut croire que mon instinct de préservation fonctionne mieux, surement. » Et il lui retourna son petit sourire. Si son cher et tendre ne pouvait être à leurs côtés pour tout ce qu’ils décrivaient, cela n’aurait pas du être son problème non plus et pourtant cela l’était devenu - la nuance ici était importante -, et il savait que cela risquait de l’être encore pour un bout de temps: si les choses avaient été plutôt simple lors du premier procès, ce ne serait pas le cas présentement parce-que Taylor était un idiot, ce qui n’était pas le cas de Blackwell. Il disait presque tant mieux: il aurait au moins l’impression de dépenser de l’énergie pour quelque-chose.
« Il faudrait que j’ai du respect pour vous, pour vous appeler Monsieur. » - « Je vais devoir attendre un peu pour que ce soit mon tour c’est ça ? » Il ne cherchait pas son respect, il n’en avait pas besoin. « Vous en verrez peu ici. Vous vous fondez dans le paysage mieux que vous le croyez. » Et si elle n’avait pas répliqué si vite, il aurait pu le faire: il était étonné effectivement de se dire qu’il aurait peut-être davantage sa place ici qu’il n’aurait pu l’imaginer. Eames ne saurait dire de prime abord si c’était une bonne chose ou non, il le découvrirait surement assez rapidement.
« Vous pourriez si vous aimez perdre votre temps. » - « J’ai horreur de perdre mon temps. » Surtout s'il n’était pas sur d’obtenir quoi que ce soit en fin d’expérience. « Vous pensiez que je prétendais le contraire ? » - « Je suis déçu que vous essayiez même pas de le faire. » Elle avait moins froid aux yeux que ce qu’il avait pu voir jusque maintenant, toutes les fois où ils avaient déjà pu se croiser - pas nombreuses, mais assez en tous cas pour qu’elle reconnaisse son visage et ait un opinion très tranché à son égard. Elle se devait d’avoir fait profil bas jusqu’alors et semblait en avoir marre de cette attitude. « Ne me sous-estimez pas. » Là où d’autres auraient pu avoir froid dans le dos en entendant son rire, ce ne fut pas son cas: il n’avait pas peur, et il n’était pas impressionné. Surpris, peut-être un petit peu; certainement déçu - il le lui avait une poignée d’instants plus tôt. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle soit aussi directe, là où des choses pourraient se retourner contre elle par la suite… sauf qu’elle n’était pas au courant de la suite, my bad. « Tout votre argumentaire part d’un postulat qui est faux. » - « Je vous en prie. » Il sortit son paquet de cigarettes de la poche de sa veste, en alluma une comme si c’était la chose la plus naturelle à faire dans cet environnement. « Que j’aurais voulu survivre à tout ça. Que j’aurais cherché à m’en sortir. » Tirant une longue bouffée de fumée blanche sur le tube à peine allumé, il haussa quelque peu un sourcil. « Juliette veut retrouver son Romeo ? » Ca pourrait être attendrissant, mais lui n’en avait que peu à faire. « Peut-être que je devrais surveiller mes arrières alors. » Il n’en ferait rien: il n’avait pas peur. « Pourquoi ne pas chercher à en ressortir ? Je suis curieux. » Premier degré.
Il avait touché juste; il n’aurait su exactement quel détail lui soufflait la réponse à l’oreille, mais il savait qu’il avait touché juste et pour l’instant ça lui suffisait. « Ce n’est pas de la peur, c’est du respect. » - « C’est de la peur. » - « Vous seriez mal avisé de confondre les deux. » - « Je connais parfaitement la différence. » Parce-qu’il la côtoyait tous les jours, cette différence; avait appris à en connaitre les contours pour savoir quand en jouer et quand s’en méfier. « Vous êtes prêt à écouter les règles du jeu, monsieur le procureur ? » Il esquissa un sourire fin. « Bien sur. » Gardant son regard rivé sur la blonde un instant et encore un autre, il finit par tourner ce dernier dans la direction de l’un des employés de la table de jeu. « Seulement si c’est lui qui me les explique. » Ses prunelles revinrent sur le visage de la patronne, haussant un brin un sourcil. « Si vous pouviez lui indiquer de commencer les explications, j’aimerais réussir à gagner au moins une fois avant de partir. » Si elle désirait autant rester à ses côtés malgré le dégout qu’elle pouvait éprouver pour lui - elle ne savait pas si bien que cela le cacher -, allait-elle envoyer paitre son employé qui semblait déjà prêt à prendre ses jambes à son cou au premier indice d’autorisation pour le faire ? C’était de la peur, et elle était instauré depuis longtemps: les employés avaient appris à se méfier d’elle. Eames n’en avait que peu à faire de la manière dont ils étaient traités et les conditions dans lesquelles ils travaillaient: il n’était pas là pour ça. Par contre, les employés étaient-ils assez craintifs pour répondre à n’importe quel ordre, qu’importait l’impact de ce dernier, si c’était elle qui le formulait ? Il lui était nécessaire d’arriver à mieux la cerner, au moins un minimum, pour commencer à anticiper comment procéder pour la suite. Eames travaillait bien, mais il n’était pas très patient, alors le plus rapide serait le mieux.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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the missiles and the bombs sound like symphonies gone wrong Raelyn Blackwell & @Maxwell Eames ☆ crédit/hannahcommissions
« Je ferais mieux de me méfier alors. » Un sourire flotte sur mes lèvres un instant, un sourire discret, un sourire auquel il devrait se fier pour comprendre que, oui, il ferait mieux de se méfier. Je ne doute pas un seul instant qu’il soit très doué dans son domaine, un ténor du barreau, mais je me bats dans une arène totalement différente. Les règles ne sont pas les mêmes, à vrai dire, il n’y en a pas dans l’univers dans lequel j’évolue. Je ne suis toutefois pas une tête brûlée : je n’agis pas sous le coup de la colère sans réfléchir aux conséquences. Certains pourraient arguer que le meurtre d’Aberline était un coup de sang, un geste irréfléchi aux conséquences désastreuses. Elles l’ont été. Bien plus que je n’étais prête à le payer. Elles m’ont mises à genoux et m’ont privée de toute combativité pendant un temps. Quelques jours, jusqu’à ce que je décide de transformer mon deuil et ma colère en un formidable moteur. Toutefois, mon geste n’était pas ce qu’il peut sembler être. Il était réfléchi, j’ai songé ce qu’il pourrait se passer si je laissais cette pute en vie, à tout le mal qu’elle pourrait faire à la chair de ma chair, qu’elle menaçait de lui faire, j’ai songé qu’il était impossible faire confiance aux raclures de son espère. J’ai quitté le loft avec une arme, ce soir-là. Il ne s’agit pas d’une habitude pour moi, en tout cas cela n’en était pas une à l’époque, cela en dit long sur ce que mon geste avait été anticipé.
Et je me punirais chaque jour que ces putains de dieu fait pour les conséquences qui ont suivi. Et monsieur le procureur personnifie ces foutues conséquences. Ses règles, ses lois, sa morale, je les abhorre. Mais je songe aussi qu’il serait toutefois plaisant, non, jouissif, de le battre sur son propre terrain de jeu. « Il faut croire que mon instinct de préservation fonctionne mieux, surement. » - « Ou que vous êtes plus chiant qu’un macchabée. » Il habite certainement dans sa maison de monsieur tout le monde, dans son quartier de monsieur tout le monde, avec son épouse de monsieur tout le monde et son foutu métier de monsieur tout le monde. Sa petite démonstration – de quoi exactement ? De force ? Pour l’instant, il n’en a pas fait l’étalage – de ce soir, est-ce comme ça qu’il prend son pied ? Sa seule façon de ressentir quelque chose ? De la puissance, de l’extase ? Si c’est le cas, alors il est certainement aussi tordu que les gens comme moi, au fond.
« Je vais devoir attendre un peu pour que ce soit mon tour c’est ça ? » Je laisse échapper à nouveau un riche bref et sarcastique. Essaie, pour voir. « C’est pour ça que vous êtes là ? Pour gagner mon respect ? » Pourquoi êtes-vous là exactement ? « Vous auriez dû m’appeler avant. Je vous aurais évité le déplacement. » En lui signifiant qu’il perd son temps, qu’il est certainement l’homme, la personne, que je voudrais le plus voir morte sur cette planète. « J’ai horreur de perdre mon temps. » Moi de même. Pour nous éviter à tous les deux de le faire, pourquoi ne m’a-t-il toujours pas dit ce qu’il venait faire dans mon établissement ? « Je suis déçu que vous essayiez même pas de le faire. » - « Je n’aime pas perdre mon temps, moi non plus. » Et il ne m’aurait pas cru une seule seconde. Si le secret et la dissimulation sont monnaie courant dans le monde dans lequel j’évolue, je ne mens toutefois pas sur le genre de femme que je suis ou, en tout cas, je n’essaie pas de me faire passer pour une blanche colombe. Je pourrais. Je suis certaine de pouvoir donner le change, un temps au moins. Mais j’exècre les ingénues. « Vous n’avez pas non plus prétendu être là pour la charité. » Connaître la raison de sa présence est ma motivation principale, et je ne cherche même pas à le dissimuler habilement ; j’entends le pousser dans ses retranchements.
« Juliette veut retrouver son Romeo ? » Le rire sec qui soulève ma poitrine n’est plus simplement sarcastique, il est porteur d’un mépris incommensurable. Cet homme qui se veut représentant de l’ordre et de la justice vient parader sous le nez d’une veuve, nouvel état civil dans lequel il a sa part de responsabilité. Et les gens s’étonnent que ce fichu monde parte en vrille, laissant aux gens comme moi les portes grandes ouvertes. « Peut-être que je devrais surveiller mes arrières alors. » Oh, que je souhaite mourir ou non il ferait mieux de les surveiller, oui. « Pourquoi ne pas chercher à en ressortir ? Je suis curieux. » - « N’êtes-vous pas supposé maîtriser la langue et ses nuances sur le bout des doigts ? J’ai employé un conditionnel. » J’ai précisé que cela aurait été la vérité derrière une tentative d’assassinat si grossière, pas une réalité. Et elle ne le deviendra pas tant que ma petite fille respirera. « Et puisque vous avez siroté mon meilleur whisky sans vous étouffer et cracher du sang, nous pouvons nous accorder sur le fait que nous ne sommes pas de ce cas de figure. » Je jette un coup d’œil au mien, de verre, et je le fais rouler entre mes doigts avant de le porter enfin à mes lèvres pour déguster une première gorgée. « Mais surveiller ses arrières n’est jamais une mauvaise idée, vous en conviendrez. » Surtout s’il désire jouer avec moi. A quoi ? Je n’en ai pas encore la certitude. Mais il m’a suivie avec bien trop de facilité pour que je ne sois pas consciente d’être sa cible, ce soir.
« C’est de la peur. […] Je connais parfaitement la différence. » « Vous ne savez rien de la peur. »
Je me suis exprimée d’un ton sans appel, plus sec et moins mielleux et chaud que durant le reste de notre petite conversation. Si j’avais connu son nom et son prénom, je les aurais ajoutés à la fin de ma déclaration pour lui donner un peu plus de poids encore. Les gens comme lui pensent savoir. Ils pensent avoir déjà été confrontés à la terreur, la vraie, mais ils sont bien loin du compte et si l’envie me prenait de faire de son quotidien mon enfer personnel, il se pisserait dessus et n’oserait plus foutre un pied dehors. « Bien sur. Seulement si c’est lui qui me les explique. » - « Le son de ma voix vous lasse déjà ? » Je ne prétends même pas être blessée. De surcroît, je sais qu’il ne s’agit de sa part que d’une énième provocation. Il me teste, il teste mes limites et il ne se doute certainement pas qu’il en est encore bien loin. D’autres avant lui ont essayé de me réduire au silence, parce qu’une femme qui parle trop fort dérange dans un mon univers. Certains avant lui ont tenté de m’humilier, de me réduire au statut d’objet. Tous se sont cassés les dents et, si je ne courbe pas l’échine devant les dirigeants de l’Honoured Society, je ne le ferai certainement pas devant le procureur du Queensland. « Si vous pouviez lui indiquer de commencer les explications, j’aimerais réussir à gagner au moins une fois avant de partir. » - « Je m’interroge. C’est une façon de me provoquer, ou vous prenez simplement votre pied en terrifiant et en brutalisant ? » Un pauvre croupier qui n’a rien demandé à personne ne peut pas m’émouvoir, mais ne devrait-il pas être son cas, en tant que défenseur des causes justes ? « Pas moi évidemment. Il en faut davantage pour que je me sente brutalisée. » Je suis une brute épaisse sans en avoir l’apparence. Non, je me demande s’il se nourrit de la peur de mon employé qui nous observe sans oser bouger. Ma main gauche refermée sur mon verre, je ne lui accorde pas lui moindre regard : mon corps tout entier est tourné vers mon adversaire du soir. « Mon casino, mes règles. » Nous ne sommes pas dans sa cour de justice. Et si j’ai décidé qu’il écouterait les règles du jeu de ma bouche, alors c’est ainsi que les chose se dérouleront. Pas parce que j’ai quelque chose à prouver, pas parce que je souhaite épargner ce propre croupier, mais parce qu’il s’agit d’un combat, de déterminer celui qui parviendra à faire ployer l’autre à l’aide se sa seule volonté, et que je suis plus butée qu’un âne. Je place une mise devant moi et une devant le brun, sans le consulter, avant de tapoter doucement sur le tapis de deux doigts, indiquant à l’employé de nous servir nos premières cartes. « Il va nous donner deux cartes .Vous jouez contre lui, pas contre moi. » Il en sera certainement déçu. « Les petites cartes valent leur valeur nominale. Les têtes valent dix. Vous devez vous approcher de vingt et un sans le dépasser. Le croupier doit s’arrêter lorsqu’il atteint ou dépasse dix-sept, mais ne tire qu’une carte avant que nous ayons fait nos jeux. » Devant moi, le croupier dépose un dix puis un cinq. Devant lui, une dame et un six. « Il ne tirera ses autres cartes qu’après que nous ayons décider de nous arrêter là, de prendre une carte de plus et ou de doubler la mise. » Je suis la première à parler. « Carte. » Je m’adresse à l’employé sans le regarder, je ne quitte pas mon adversaire du regard, mes yeux jades dans ses iris vert-gris. Je jette un coup d’œil à la carte qui m’est servie ; un quatre. Dix-neuf. « Servie. Je double la mise. » A son tour de parler donc. Je l’observe, avant de tendre une paume de main dans sa direction. « Une cigarette, je vous prie. » Qu’il fume ici si cela lui chante, mais pas sans m’offrir de l’imiter.
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Maxwell Eames
le silence des agneaux
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TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
« Ou que vous êtes plus chiant qu’un macchabée. » Le rire lui vint naturellement et il ne chercha pas à le réfréner. « C’est possible aussi, oui. » Ce ne serait pas la première fois que ce genre de compliment lui serait envoyé, ce ne serait surement pas al dernière - et ce n’était pas aujourd’hui qu’il commencerait à s’en formaliser. Surtout pas face à une petite blonde dans le genre de celle face à lui, ce serait de trop lui demander. « C’est pour ça que vous êtes là ? Pour gagner mon respect ? Vous auriez dû m’appeler avant. Je vous aurais évité le déplacement. » Il secoua quelque peu sa tête, toujours un air en grande partie amusé accroché à ses lèvres et à ses traits. « Non non, je suis pas là pour gagner ça. » Il était question de gagner autre chose, mais ce n’était pas tant son problème à elle pour le moment. Comme il le soulignait: il n’était pas là pour perdre son temps, il n’allait donc pas se perdre dans des quêtes parallèles inutiles. « Je n’aime pas perdre mon temps, moi non plus. » - « Tant mieux. » Ils seraient au moins sur la même longueur d’onde sur quelque-chose, c’était une victoire pour la soirée. « Vous n’avez pas non plus prétendu être là pour la charité. » Peut-être deux points communs, finalement. « Ca servirait à rien de mentir à ce sujet. » Il ne passait pas dans le décor de la charité, et ils le savaient tous les deux.
« N’êtes-vous pas supposé maîtriser la langue et ses nuances sur le bout des doigts ? J’ai employé un conditionnel. » Il balaya d’un revers de la main les paroles de la blonde. « Le ton employé et la façon dont vous avez dit ça me rend curieux. Ca coute rien d’aller au bout de l’explication, puisque c’est du conditionnel. » Et qu’il n’était pas ici pour tenir contre elle le moindre propos prononcé; pas dans cette conversation en tous cas. « Et puisque vous avez siroté mon meilleur whisky sans vous étouffer et cracher du sang, nous pouvons nous accorder sur le fait que nous ne sommes pas de ce cas de figure. » Cela aurait aussi pu être un coup de chance, ou un oubli de sa part - mais il ne pensait pas que Blackwell puisse se ranger dans l’une de ces deux catégories là quand il s’agissait de ses actions. Il y avait donc davantage de chances effectivement pour qu’elle ait décidé de ne pas l’empoisonner. Il se contenta d’hausser les épaules. « Mais surveiller ses arrières n’est jamais une mauvaise idée, vous en conviendrez. » - « Je serais mal placé pour vous contredire sur ce point. » Pas qu’il le faisait réellement en temps normal, restant convaincu qu’une personne lui voulant réellement du mal y arriverait qu’importaient les précautions prises et les moyens de défense mis en place.
« Vous ne savez rien de la peur. » Eames releva lentement son regard pour le plonger dans celui de la blonde qui parlait avec un aplomb commun chez ceux qui pensaient avoir tout vu, tout connu. « N’en soyez pas trop sûre. » Peut-être ne savait-il pas aussi bien qu’elle, mais l’idée était surtout de ne pas lui laisser trop facilement manger le monde bout de terrain dans cette discussion.
Le temps des paroles n’étant jamais réellement terminé, celui de faire sa place au jeu se présenta de son côté en revanche. Et là où il aurait pu laisser couler les choses comme bon semblait à la blonde, bien sur qu’il décida de donner du change à l’un de ceux qui n’avaient rien demandé; mais il voulait savoir s’il était aussi simple de lui faire démontrer qu’elle n’était pas capable de lâcher prise sur une situation qui la concernerait entièrement bien assez rapidement. « Le son de ma voix vous lasse déjà ? » - « Pas tout à fait encore. » - « Je m’interroge. C’est une façon de me provoquer, ou vous prenez simplement votre pied en terrifiant et en brutalisant ? Pas moi évidemment. Il en faut davantage pour que je me sente brutalisée. » Le sourire que cela lui décrocha était froid. « Je pense que vos paroles peuvent vous êtes retournées. » Autant pour ce qui était de savoir si c’était de la provocation qu’elle usait, ou si elle appréciait simplement brutaliser les autres autour d’elle - tout comme il retournait l’idée qu’il lui en faudrait plus pour se sentir brutalisé par quelqu’un comme elle. « Provocation, et content de savoir que vous êtes plus solide que vous en avez l’air. » Et là était-ce affirmé au premier degré.
« Mon casino, mes règles. » - « Si ça vous chante. »
Qu’importait la manière dont cette situation tournait de toute façon, ce n’était pas le jeu qui importait mais ce qu’il pourrait en observer; et pour le moment, ce n’était pas là des choses qui pourraient lui servir mais elle ne lui donnait pas non plus tort au premier regard et c’était ce qu’il cherchait en venant ici ce soir. Cela lui donnait de quoi creuser des pistes, et surtout de ne pas avoir envie de faire autrement. « Il va nous donner deux cartes .Vous jouez contre lui, pas contre moi. Les petites cartes valent leur valeur nominale. Les têtes valent dix. Vous devez vous approcher de vingt et un sans le dépasser. Le croupier doit s’arrêter lorsqu’il atteint ou dépasse dix-sept, mais ne tire qu’une carte avant que nous ayons fait nos jeux. Il ne tirera ses autres cartes qu’après que nous ayons décider de nous arrêter là, de prendre une carte de plus et ou de doubler la mise. » Ses yeux ne lâchaient pas les siens alors qu’elle expliquait ce qu’il se passerait sur le tapis de jeu dans les minutes à venir. C’était intéressant - pour de vrai, c’était là un jeu qui pourrait réellement plaire à Eames s’il adonnait une partie de sa concentration à ce dernier. Il n’était pas là pour s’amuser autant qu’il le prétendait, et préférait allouer sa concentration à la manière dont elle le regardait présentement. « Carte. » Bien sur que le reste du monde se mettait à la servir sans y réfléchir à deux fois, au delà du jeu qui était désormais en cours. « Servie. Je double la mise. » Elle maitrisait son jeu, c’était l’avantage qu’elle avait de connaitre et de pratiquer les cartes depuis bien plus longtemps que lui. « Une cigarette, je vous prie. » Il eut un petit rire: bien sur qu’elle formulait ainsi. Il aurait pu refuser, il aurait pu l’envoyer paitre parce-qu’il n’était pas son chien; mais la semaine suivante il glissait doucement une cigarette entre ses doigts fins afin de l’allumer avec son briquet sorti de la poche de sa veste. Ses yeux restèrent accrochés un instant et un autre aux siens, essayant de savoir à quel point elle appréciait la situation - il n’était pas assez dupe pour ne pas comprendre que c’était le cas. Son regard finit par aller autant sur les cartes posées que sur le croupier, avant de revenir accrocher ses prunelles aux siennes. « Je tire aussi. » As; il se devait de le compter pour un - ce n’était pas le tirage idéal, mais cela lui permettait de rester en dessous de vingt-et-un. « Je reste comme ça. » Courageux mais pas téméraire - une fois de plus, le jeu n’était qu’un moyen de passer le temps.
Là où il oserait davantage, toujours, c’était sur le reste. « Vous avez appris à jouer où, ici ? » La cendre de sa propre cigarette qu’il fit tomber dans le cendrier posé au milieu d’eux, la fumée comme seul écran qui les séparait. « Votre mari vous a appris ? » La question était sérieuse et pour une fois, n’était pas de celle évoquée pour provoquer: il désirait vraiment savoir si cette façon d’être lui était due à fréquenter Taylor ou si elle avait toujours été piquante de son côté - il parlait du jeu, mais ils savaient tous deux que ce dernier n’était qu’un intermédiaire.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
the missiles and the bombs sound like symphonies gone wrong Raelyn Blackwell & @Maxwell Eames ☆ crédit/hannahcommissions
« Non non, je suis pas là pour gagner ça. » La chose aurait été autant amorale et irrévérencieuse - mon époux vient de perdre la vie et il doit se douter que je l’en tiens en partie responsable - qu’idiote ; et pour cause, il aurait perdu son temps. Une femme comme moi ne respecte pas un homme comme lui, et je dois quant à moi représenter à ses yeux tout ce contre quoi il se bat. Si je suis sur le papier une femme d’affaires respectable, la place que j’ai occupé sur la scène illégale australienne n’est qu’un secret de polichinelle et j’ai conscience que le mon interlocuteur appartient à des sphères où mon nom a circulé. La façon dont j’ai trahi Mitchell, en passant avec les forces de l’ordre un accord m’offrant l’immunité pour tout ce que j’ai pu faire avant ça, est une information qu’un homme comme lui doit également pouvoir obtenir. En conclusion : s’il a correctement travaillé son dossier lors du procès d’Amos, il sait toutes ces choses, et il sait que je ne suis pas aussi inoffensive que mes grands yeux verts et mes lèvres charnues peuvent le laisser supposer. Pourquoi est-ce que tu es là alors putain ?
« Tant mieux. » « Ça servirait à rien de mentir à ce sujet. »
J’aurais pensé qu’un homme comme lui serait du genre à porter ses valeurs morales en étendard. Qu’il mettrait en avant l’homme de loi et, à ce titre et à ses yeux, de bien qu’il est pour que personne ne puisse jamais en douter. Si je ne le méprisais pas de toute mon âme pour ce qu’il représente, la perte qu’il représente, je jugerais ce genre d’attitude venant d’un homme comme lui particulièrement intéressant. Si je suis surprise, je n’en pipe mot et ne le laisse pas paraître sur mon visage. J’en prends note, silencieusement, religieusement : le savoir, c’est le pouvoir. Surtout lorsqu’il est question de relations humaines. « Le ton employé et la façon dont vous avez dit ça me rendent curieux. Ça coute rien d’aller au bout de l’explication, puisque c’est du conditionnel. » Je penche la tête, tentant de jauger ce qu’il cherche réellement à savoir, à comprendre à mon sujet. « Retenez simplement que si je tentais de vous assassiner, j’aurais l’intelligence de ne le faire ni en plein jour, ni dans mon établissement. » Je suppose qu’un homme comme lui est habitué à recevoir des menaces de mort, voire même à devoir bénéficier d’une protection rapprochée. « Et certainement pas en vous empoisonnant alors que nous partageons un verre. » J’esquisse un sourire teinté d’une sauvagerie qui tient plus de l’animal, avant de reposer mon verre sur le rebord en bois massif de la table de jeu dédié à cet effet. « Le faire, ce serait signer mon arrêt de mort. Je ne suis pas le genre de personne qui va en prison. » Je laisse planer l’idée que je pourrais m’ôter la vie plutôt que de m’y résoudre. Dans les faits, la seule solution pour moi serait la fuite : il y a fort à parier que si j’étais compromise, les hautes instances de la mafia à laquelle je rends des comptes auraient vite fait de régler le mien pour m’empêcher de dire ce que je sais. « J’ai bien trop de classe pour ça. » Cette justification sera la seule que j’autoriserai à passer la barrière de mes lèvres : il devra s’en contenter. « Je serais mal placé pour vous contredire sur ce point. » Terriblement. « Je suis curieuse de savoir combien de mails ou de courriers vous menaçant de s’en prendre à vous où à tous ceux auxquels vous tenez vous recevez par semaine. » Certainement beaucoup : des ennemies, il a dû s’en faire dans son boulot. Simplement la menace est bien moins réelle que celle avec laquelle je joue au quotidien ; s’il doute, il n’aura qu’à s’enquérir de l’opinion d’Aberline sur le sujet. « Et je suis certaine que vous vous dites que c’est la preuve que vous faites bien votre travail. » J’appuie bien trop sur cette dernière partie de ma phrase pour que mon ironie - tout comme mon envie de la faire paraître - ne soit pas évidente.
« N’en soyez pas trop sûre. » « J’aime parier. »
Et ce pari, je ne le juge pas risqué pour un sous. Pas jusqu’à preuve du contraire. Toutes les menaces du monde lui donnent peut-être le sentiment qu’il vit une vie dangereuse, peut-être même est-il le genre d’homme à tirer une certaine excitation de la dose de frisson que cela lui procure, mais nous sommes loin, grand dieu très loin de ce qu’il ressentirait dans mon monde.
« Pas tout à fait encore. » - « Dites-le moi lorsque c’est le cas. » Que je continue de la lui faire entendre, par esprit de contradiction. « Je pense que vos paroles peuvent vous être retournées. » - « Et bien dites moi ce que vous en pensez dans ce cas. Je vous provoque ou je prends mon pied en brutalisant et terrorisant ? » Me concernant, il a toujours été question d’un savant mélange des deux. Toutefois, j’ai élevé au rang d’art le fait de jouer avec la limite, la piétiner mais sans jamais la dépasser. « Provocation, et content de savoir que vous êtes plus solide que vous en avez l’air. » - « J’ai l’habitude d’être sous-estimée. » Et je ne suis jamais celle qui fait les frais de ce genre d'erreurs. « Concentrez-vous à présent. » Autoritaire, je le suis jusqu’au bout des ongles et le prouve autant lorsqu’il est question de me faire écouter de lui au moment d’expliquer les règles du Blackjack que lorsque j’interromps l’employé alors que les autres joueurs autour de la table avaient déjà faits leurs jeu pour exiger d’entrer dans la partie. J’ai l’habitude d’être respectée, écoutée et obéie : et cette caractéristique, je m’en moque bien d’en faire l’étalage. Et j’obtiens - pour l’instant - tout ce que j’ai exigé : de ne pas être interrompue, des cartes devant nous et une cigarette que j’attrape délicatement de la dernière phalange de mon index et mon majeur gauches. Tandis qu’il l’allume, obligé pour ce faire de s’incliner un peu plus vers moi, je prends la mesure de toute la violence et la colère que m’inspire ses foutus yeux clairs. Arrogant, provocateur, il est le genre d’homme que j’adorerais réduire en miette même sans son implication dans la condamnation de mon âme-sœur. Si on ajoute cette donnée à l’équation, mon souhait devient d’écraser ses globes oculaires de mes doigts assez doucement pour qu’il ressente toute la douleur associée et qu’il me supplie de l’épargner.
« Je tire aussi. » Il ne pose pas de question. Il m’a prouvé qu’il n’avait pas peur de me rentrer dans le lard si bien que j’en conclus plutôt qu’il a compris mes explications et qu’il n’a pas besoin de me faire répéter. Un point pour le procureur. J’observe ses cartes déjà présentes, puis celle que le croupier rajoute. La situation ne lui est guère favorable et il le sent : il ne va pas plus loin. Petit joueur, pensé-je avec le sourire satisfait de celle qui a détecté une tare. « Je reste comme ça. » Il reste comme ça, et il perd. Le croupier décroche un dix-huit et, moi, je suis payée. L’argent n’a pas la moindre importance, il n’a ni odeur ni saveur. Celle du fait de l’emporter en revanche, je ne m’en lasse jamais. « Vous avez appris à jouer où, ici ? » - « Oui, ici. » S’il voulait une réponse intéressante, il n’avait qu’à poser une question intéressante. Le lieu ne lui apprend pas grand chose, mais c’est bel et bien à ce sujet qu’il m’a interrogée. « Votre mari vous a appris ? » Ma mâchoire se carre lorsqu’il est question d’Amos et qu’il est celui qui le ramène à nouveau sur le devant de la scène. Le regard de l’employé se pose sur moi et ses gestes s’interrompent : personne ici ne parle plus d’Amos depuis son décès. Personne n’ose l’évoquer en ma présence et certainement est-il en train de se demander si je vais enfoncer le talon de mon escarpin dans l'œil de mon interlocuteur ou si je l’étrangler à l’aide de sa cravate. Le temps reste suspendu un instant, l’atmosphère chargée d'électricité. Je déglutis, peu désireuse de lui concéder ce genre de victoire basse et facile. Les coups bas ne me dérangent pas lorsque je les pratique, c’est une toute autre histoire lorsque je les subis. Mon regard braqué dans le sien, assassin, dit ce que ma fierté ne m’autorisera jamais à dire. Je vais te tuer espèce d’enflure, et j’y prendrai du plaisir. « A jouer aux cartes, oui. » Je porte ma cigarette à mes lèvres avant de la tapoter contre le rebord du cendrier. « A jouer… » Tout court, au genre de jeu auquel nous nous adonnons à présent, celui qui consiste à prendre l'ascendant d’une façon ou d’une autre. « Non. » A ça, j’ai toujours su jouer. « Mais j’aime les cartes. » Je termine mon verre d’un trait et fais signe à un serveur qui passe de m’en remplir un second, toujours de la bouteille posée à côté de nous. « Les gens se concentrent sur les règles, sur leur jeu… » Surtout lorsqu’ils sont novices. « Et ils oublient de faire attention à ne pas baisser leur garde. On en apprend plus sur quelqu’un au cours d’une partie de carte que pendant une discussion civilisée. » La provocation n’étant jamais loin, j’ajoute. « De vous, j’ai appris que vous avez de la gueule, mais que vous êtes un petit joueur. » Et que face aux 30% de chances qu’il avait d’obtenir une carte avantageante, il a préféré ne pas prendre le risque.
:
Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
« Retenez simplement que si je tentais de vous assassiner, j’aurais l’intelligence de ne le faire ni en plein jour, ni dans mon établissement. Et certainement pas en vous empoisonnant alors que nous partageons un verre. » Il fit une petite moue alors qu’il opinait du chef. « C’est plutôt malin. » D’autres ne se permettaient pas de penser les choses de façon si subtile, si fine - c’était effectivement un bon point pour elle pour sa survie, pour le reste ce serait à déterminer plus tard. « Le faire, ce serait signer mon arrêt de mort. Je ne suis pas le genre de personne qui va en prison. J’ai bien trop de classe pour ça. » Cette remarque là, en revanche, lui tira un petit rire alors qu’il la toisa du regard de haut en bas sans s’en cacher. Il avait effectivement du mal à la voir se pavaner en prison avec la même aisance qu’elle utilisait pour le faire entre des murs qui étaient les siens. « Vous vous feriez manger toute crue, là bas. » Oh, il ne le pensait pas vraiment, il voulait juste voir si elle allait le reprendre sur le sujet ou si elle allait laisser couler la remarque.
« Je suis curieuse de savoir combien de mails ou de courriers vous menaçant de s’en prendre à vous où à tous ceux auxquels vous tenez vous recevez par semaine. » - « Ils sont trop peu nombreux pour être intéressants et cités. » Ce qui était on ne pouvait plus vrai. « Et je suis certaine que vous vous dites que c’est la preuve que vous faites bien votre travail. » - « Bien sur. » Il haussa grossièrement les épaules. « Servir la justice n’a rien à voir avec faire plaisir aux autres, donc si certains ne sont pas contents, ça veut vraiment dire que je fais bien mon boulot. » Il en était persuadé et il persisterait et signerait sur ce point là. « Pour ce qui est des menaces de mort reçues, j’ai arrêté de les compter, elles me font plus d’effet depuis longtemps. » Elles n’en ont jamais eu, à dire vrai: ce n’était pas quelques personnes mécontentes qui allaient changer sa vie.
« J’aime parier. » - « Faites vous plaisir alors. » Idem: ça lui importait peu.
« Dites-le moi lorsque c’est le cas. » Il eut un sourire en coin. « J’hésiterai pas. Je vous ai dit: je déteste perdre mon temps. » Mais il savait aussi qu’il allait devoir supporter sa voix encore un peu plus longtemps, assez en tous cas pour bosser sur ce qu’il avait à bosser - il n’y avait pas de temporalité fixe de ce côté là, c’était surement le plus ennuyant. « Et bien dites moi ce que vous en pensez dans ce cas. Je vous provoque ou je prends mon pied en brutalisant et terrorisant ? » Gardant toujours son petit sourire accroché à ses lèvres, il passa sous ces derniers sa langue sur ses dents. « Les deux. » La réponse ne mit qu’un instant avant d’arriver. « Provocation envers moi, et vous prenez votre pied en brutalisant et terrorisant pour tous les autres autour de cette table. » Et à la manière dont des regards curieux étaient jetés dans leur direction depuis qu’ils s’étaient attablés et qu’ils avaient commencé à discuter en disait long sur le fait qu’il avait raison. « J’ai l’habitude d’être sous-estimée. » Là n’était pas une surprise. « Concentrez-vous à présent. » - « Bien ma’am. »
Rapidement, le jeu se plaça au centre, littéralement, de leur conversation alors qu’elle lui déblatérait des explications. Il n’était pas idiot, il comprit rapidement le fonctionnement du jeu et la manière qu’il se devait d’agir pour ne pas être trop à la ramasse. Une chose était certaine quasiment aussi rapidement: il allait rapidement s’ennuyer. Heureusement qu’il n’avait pas prévu de rester toute la soirée. « Oui, ici. » Son mari était-il celui qui lui avait appris ? La question ne lui plut pas - il n’y avait qu’à remarquer la mâchoire qu’elle contracta, surement contre son gré, et la façon dont le croupier arrêta aussi de son côté d’agir. Le sujet était donc réellement tabou, ou était-ce parce-qu’il était celui l’abordant ? « A jouer aux cartes, oui. A jouer… Non. » Il fut presque étonné, retint un haussement de sourcil. Elle était donc naturellement avec ces penchants là, ce n’était pas lui qui lui avait imposé un tel comportement. Intéressant. « Mais j’aime les cartes. Les gens se concentrent sur les règles, sur leur jeu… Et ils oublient de faire attention à ne pas baisser leur garde. On en apprend plus sur quelqu’un au cours d’une partie de carte que pendant une discussion civilisée. » Il fit signe au serveur de remettre une couche à son verre aussi, bien qu’il ne soit pas terminé. « De vous, j’ai appris que vous avez de la gueule, mais que vous êtes un petit joueur. » Avec un léger sourire, il souffla un petit rire par le nez, attrapant le verre de nouveau plein pour le vider d’une traite; il savait que ce n’était pas un breuvage à boire de cette sorte, mais peu lui importait. « Effectivement. » Il essuya ses lèvres du pouce. « Et je suis pas vexé que vous le souligniez. » Contrairement à ce qu’elle penserait, ça lui importait peu - tout ce qui comptait, c’était de réussir à placer lui ses propres pions plutôt que de connaitre les déplacements des siens. Pour le moment, lui laisser penser qu’elle avait l’avantage, aussi, était bien plus amusant. « Votre méthode fonctionne aussi au tribunal, pour les autres personnes que l’accusé. Elles pensent souvent que personne ne les regarde, alors j’adore les regarder moi. » Des remarques glissées dans des murmures aux voisins de rangée, des expressions faciales dures à retenir… Il y avait l’embarras du choix.
Eames perdit la manche, mais ça lui importa peu. « Ne vous embêtez pas à redistribuer. » Il s’était adressé au courtier, ici, avant de tourner de nouveau son regard dans la direction de la blonde. « Je jouerai pas d’autre manche, pas ce soir. » Il pencha sa tête quelque peu sur le côté. « Sauf si de la provocation vous voulez passer à la brutalisation et la terreur avec moi aussi ? » Le laisserait-elle partir si facilement, s’il le souhaitait, alors qu’elle n’avait toujours pas appris la raison de sa venue ? Ou chercherait-elle à resserrer ses griffes autour de lui s’il se levait et commençait à lui tourner le dos ?
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
the missiles and the bombs sound like symphonies gone wrong Raelyn Blackwell & @Maxwell Eames ☆ crédit/hannahcommissions
« Vous vous feriez manger toute crue, là bas. » - « Si vous me connaissiez un peu mieux, vous vous rendriez compte d’à quel point vous êtes loin de la vérité. » Plus tard, j’ajouterai qu’il ferait mieux de ne pas me sous-estimer. Si mon enveloppe charnelle me place de premier abord facilement du côté de ceux qui, en prison, se font écraser et traiter comme quantité négligeable, mes connexions et mon nom suffiraient à convaincre la plupart des autres prisonnières de se tenir loin de moi. Les femmes condamnées pour des vulgaires délits ne pourraient constituer un danger et quant aux plus dangereuses, j’aurais l’aura et surtout les contacts nécessaires pour les convaincre de se ranger à mes côtés. « Je suis simplement trop éprise de liberté. » Sous toutes ses formes et en toutes circonstances, mon époux a été le premier à devoir apprivoiser cet aspect déstabilisant de ma personnalité – surtout pour un homme conformiste et aux mœurs parfois un peu étriquées. Je suis trop fière aussi : dans les faits, j’aurais surtout les moyens de prendre la fuite avec ma fille à destination d’un paradis fiscal qui n’extrade pas vers l’Australie. Si la perte d’Amos m’a inculqué une leçon, il s’agit de cette de l’extrême prudence. Je lui avais dit que nous fuirions plutôt que de laisser la justice refermer ses griffes sur lui si d’aventure nous sentions le vent tourner et la possibilité qu’il soit renvoyé en prison pointer le bout de son nez. Il nous en a privé à cause d’un coup de sang : lui en vouloir me ronge et me détruit de l’intérieur mais les faits sont là et je n’y peux rien, je lui en veux terriblement. Autant que je m’en veux. Davantage que j’en veux à l’homme qui me fait face. Toutefois, l’avouer n’est pas au programme, ni du jour ni des suivants.
« Ils sont trop peu nombreux pour être intéressants et cités. » Les gens auxquels il tient ou bien les individus qui lui font parvenir des menaces de mort ? Mon instinct me souffle qu’il parle des premiers et je me dis que ce type est un putain de cliché : le vieux loup solitaire à la recherche de justice. D’ailleurs, il invoque cette dernière, me donnant en partie raison sans le soupçonner. « Bien sur. Servir la justice n’a rien à voir avec faire plaisir aux autres, donc si certains ne sont pas contents, ça veut vraiment dire que je fais bien mon boulot. » J’avale ma salive en déglutissant difficilement, mon regard braqué dans le sien. « Pour ce qui est des menaces de mort reçues, j’ai arrêté de les compter, elles me font plus d’effet depuis longtemps. » Je laisse un rire désabusé soulever ma poitrine. Il ne contient pas la même trace de joie et je reviens sur ce fameux concept de justice : nous n’en avons pas la même définition. « Vous savez quel genre de personne était Lou Aberline ? » Je l’aurais interpellé par son nom de famille si je le connaissais. Dans ce contexte, je ne lui servirai pas de monsieur le procureur. Il me brûlerait la langue. « Ma fille de deux ans a perdu son père parce qu’il a été accusé à tort d’avoir tué une pute. Une pute toxicomane, de surcroît. » J’espère que l’agressivité l’amuse autant que les joutes verbales : je n’ai que ça à lui servir alors qu’il me parle de justice. « Ma notion de justice ne rejoint pas tout à fait la vôtre. » Amère, je porte mon verre à mes lèvres pour laisser une gorgée de scotch me brûler le gosier.
« Les deux. Provocation envers moi, et vous prenez votre pied en brutalisant et terrorisant pour tous les autres autour de cette table. » L’ambiance a changé, mes rires également. Celui qui me soulève brièvement la poitrine est bref, mais moins teinté de sarcasme – et de douleur enfouie en sa présence – que les précédents. Il croît certainement m’avoir cernée. Et jusqu’à un certain point, il l’a fait. Je suis plus que ce qu’il décrit et la façon dont il doit me percevoir. Je suis davantage qu’une femme cynique, cruelle et sadique. Mais ce serait mentir que de nier que les qualificatifs me vont mieux qu’une robe fourreau ajustée, tout comme il serait culotté d’arguer qu’il a tort. Il n’a pas tort. « Je ne vous provoque que parce que vous empestez les machinations. » Parce que rien en lui ne me semble vrai, parce qu’il déguise ses motivations, celles qui l’ont conduit jusqu’ici, et que je désire le pousser dans ses retranchements. « Bien ma’am. » - « Ne m’appelez pas comme ça. » Madame, ma’am ou n’importe quel diminutif. « Les gens m’appellent Raelyn. N’y voyez pas la moindre familiarité. » J’appartient simplement à un univers où les gens témoignent de leur respect autrement qu’en vouvoyant et en faisant des courbettes. Amos m’appelait Rae ; il était le seul à en avoir le droit.
« Effectivement. Et je suis pas vexé que vous le souligniez. » Cherche-t-il à endormir ma méfiance en me poussant à mon tour à le sous-estimer ? Abonder dans mon sens, est-ce sa façon d’endormir ma méfiance. Si c’est le cas, alors il sait jouer, lui aussi, tout compte fait. « Votre méthode fonctionne aussi au tribunal, pour les autres personnes que l’accusé. Elles pensent souvent que personne ne les regarde, alors j’adore les regarder moi. » Mon regard s’ancre solidement au sien. Le sous-entendu n’en est pas vraiment un et je le saisis parfaitement. Il m’a observée. Il a certainement appris ce qu’il avait envie d’apprendre et, si je ne fulmine pas, c’est forte d’une certitude : il a peut-être compris comment je fonctionnais et qui j’étais. Mais la mort d’Amos a rebattu les cartes, je ne suis pas la femme qu’il a étudiée quand l’homme que j’étais était encore en vie. Je possède les mêmes traits, ma voix les mêmes intonations, mais je doute qu’il ne saisisse l’étendue des changements que le deuil opère progressivement en moi. Ils sont dangereux pour n’importe qui que j’érige en ennemi, en coupable de ma détresse. Manque de chance pour lui, il fait assurément partie du lot. « Ne vous embêtez pas à redistribuer. Je jouerai pas d’autre manche, pas ce soir. » Un petit joueur, donc. Je suis déçue, mais pas idiote : il n’était pas là pour ça et il n’a pas obtenu ce qu’il voulait. Il ne partira pas ou, si je me trompe, il reviendra. Il n’était pas là pour parler avec la veuve d’un homme condamné et échanger des remarques bourrées de sous-entendues mais peu concrètes. « Sauf si de la provocation vous voulez passer à la brutalisation et la terreur avec moi aussi ? » - « Pourquoi je ferai ça ? » Si je le tiens coupable du deuil qui s’est abattu sur ma famille, je suis trop fine pour étaler mes cartes et révéler mon jeu de façon aussi grotesque. L’envie ne manque pas de lui sauter au cou et de lacérer sa peau claire jusqu’au sang. Toutefois, j’ai appris à faire preuve de patience. « Pour un homme qui n’aime pas perdre son temps, vous tournez beaucoup autour du pot. » Mon second verre à peine rempli, j’en descends la moitié pour le plaisir de sentir l’alcool me brûler les voies– ou plutôt l’anesthésie qu’il provoque en descendant ma trachée. Une bouffée de cigarette plus tard, et je poursuis. « Si vous me disiez pourquoi vous-êtes réellement ici, vous nous éviteriez à tous les deux de perdre le nôtre. » La réponse ne me plaira certainement pas. Mes intentions ne le raviront pas non plus : j’ai l’intention de brûler le système qui a permis le meurtre de mon époux. Je tenterai d’abord de le faire à leur façon, et je le ferai à la mienne si cela ne fonctionne pas. C’est certainement ça qu’il est venu entendre. « Qu’avez-vous appris sur moi ? » Lorsqu’Amos était sur le banc des accusés et que, d’après ses dires, il m’observait. « Au tribunal. »
:
Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
« Si vous me connaissiez un peu mieux, vous vous rendriez compte d’à quel point vous êtes loin de la vérité. » - « J’en déduis surtout que vous ne connaissez pas assez le milieu carcéral pour affirmer une telle chose avec autant d’aplomb. » Ce n’était pas parce-que son cher et tendre y avait séjourné quelques temps qu’elle pouvait être autant sure de s’en sortir si facilement de son côté - surtout que si elle suivait ses conseils, elle ne risquait pas de s’en sortir justement. Ou alors, elle avait une expérience qui lui était propre dont il n’avait pas encore eu connaissance - ce qui pourrait être le cas, après tout il n’avait pas encore eu besoin d’établir son portait, il y avait donc forcément des zones d’ombre qu’il mettrait au clair un jour ou l’autre. « Je suis simplement trop éprise de liberté. » Il eut une petite moue qui persista un instant et un autre sur son visage. « C’est entendable. »
Même si c’était là une réponse qui ne plairait pas à la blonde, elle était pourtant on ne pouvait plus proche de la vérité: les proches dont Eames se souciait n’étaient pas assez nombreux pour que les citer soit réellement intéressant. Il avait autant fait le ménage autour de lui avec les années que ce dernier s’était fait seul, parce-que ses avis et ses actions n’étaient pas en adéquation avec la présence de ces dites-personnes à ses côtés. Pas que cela le rendait triste d’une quelconque manière: c’était même surement mieux de cette sorte. Quand avaient commencé à arriver les menaces de mort sous toutes formes, cela s’était d’autant vu être arrangeant: menacer ne fonctionner que si un levier existait - ce qui n’était pas réellement le cas pour lui, alors il le prenait à la légère. Un jour, il s’en mordrait les doigts, il le savait; mais tant que ce pari fonctionnait, il continuait sur cette voie. L’explication qu’il donna à Blackwell sembla, à son étonnement, l’amuser; il haussa peut-être légèrement l’un des ses sourcils, soulignant qu’il attendait là une certaine explication à cette réaction là. « Vous savez quel genre de personne était Lou Aberline ? » Renfrognant quelque peu son visage, de façon à peine perceptible, il releva quelque peu le menton; faire un commentaire n’était ici pas nécessaire, la question était rhétorique. « Ma fille de deux ans a perdu son père parce qu’il a été accusé à tort d’avoir tué une pute. Une pute toxicomane, de surcroît. Ma notion de justice ne rejoint pas tout à fait la vôtre. » Il hocha quelque peu la tête, gardant son regard rivé sur elle, esquissa une petite moue. Bien sur qu’il notait ce genre d’information, bien sur que c’était là des choses dont il était déjà au courant mais qu’entendues par d’autres personnes, sous d’autres points de vue, ne donnait pas la même vision. La partie où il n’était pas surpris, c’était qu’ils n’aient pas la même notion de justice: ils n’évoluaient pas dans les mêmes mondes, alors forcément que ça allait là entrer en collision. « Des deux, c’est la mienne qui prime sur la votre, pour l’instant. » Parce-que la sienne était rattachée à la loi, rien de plus; et que c’était la loi et ce qui se trouvait derrière elle qui primait pour la vie citoyenne. « Et votre fille s’en remettra: elle a pas encore l’âge de se rappeler de tout ça. » Comme s’il était là attendu de la réconforter sur ce genre de point.
« Je ne vous provoque que parce que vous empestez les machinations. » Il eut un petit rire, sincère, n’étant en rien offensé par le commentaire. « Ne m’appelez pas comme ça. Les gens m’appellent Raelyn. N’y voyez pas la moindre familiarité. » - « Grand bien leur fasse. » Il ne comptait pas se plier à ce genre de familiarités, justement.
Si Eames avait passé un bon moment ici, il ne comptait pas camper sur ces tabourets de table de jeu le reste de la soirée; il était venu ici pour tâter le terrain et pour savoir à qui il aurait à faire pour un temps assez considérable, surement, pour la suite des procédures qu’il aurait à mener. D’autres informations lui seraient nécessaires, d’autant observations seraient faites, mais la soirée ne tournait pas en sa faveur pour les obtenir pour le moment - il fallait savoir se coucher quand cela était nécessaire. Il demanda au croupier de ne pas relancer la partie, de ce fait. « Pourquoi je ferai ça ? » Il haussa les épaules au commentaire de la blonde. « Pourquoi pas ? » Pour prendre la main de nouveau sur la situation, pour se sentir davantage puissante, pour bien des raisons qu’il ignorait et n’aspirait pas spécialement à connaitre ici. « Pour un homme qui n’aime pas perdre son temps, vous tournez beaucoup autour du pot. » Toujours un petit sourire aux lèvres, il finit par se lever du tabouret sur lequel il était perché jusqu’alors. « Si vous me disiez pourquoi vous-êtes réellement ici, vous nous éviteriez à tous les deux de perdre le nôtre. » Il fit glisser ses lèvres l’une sur l’autre, plissant quelque peu ses paupières alors qu’il ne lâchait pas du regard. « Qu’avez-vous appris sur moi ? Au tribunal. » Il eut un petit rire. « Rien d’important pour le moment, ayez crainte. » Ce n’était pas sur elle qu’il cherchait des informations pour le moment, elle était juste un obstacle sur la route qu’il se devrait de trouver un moyen de contourner ou détruire à un moment donné. Se penchant quelque peu pour apposer son coude sur la table, s’appuyant sur ce dernier, il haussa un sourcil en reprenant la parole. « La raison de ma présence vous plaira pas, vous voulez vraiment que je gâche votre soirée ? » Plus que ce n’était le cas, c’était sous-entendu: il savait que sa présence était déjà problématique. « Je pense que ça peut attendre, et qu’on peut en discuter un autre jour, si vous préférez. Je voudrais pas que ce soit… trop d’un coup, pour vous. » Elle ne supporterait que peu qu’il insinue une nouvelle fois qu’elle était cette petite chose fragile, mais cela l’amusait alors il continuait sur cette idée. « Vous êtes déjà fébrile sur le sujet. » Son mari, bien sur.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
the missiles and the bombs sound like symphonies gone wrong Raelyn Blackwell & @Maxwell Eames ☆ crédit/hannahcommissions
« J’en déduis surtout que vous ne connaissez pas assez le milieu carcéral pour affirmer une telle chose avec autant d’aplomb. » Faut-il nécessairement avoir expérimenté une chose pour la connaître ? D’instinct, j’aurais répondu que oui, ou en tout cas en partie. Dans le cas présent, les choses sont un peu différentes et pour cause : j’évolue dans un milieu où l’éventualité de finir sa vie derrière les barreaux a toujours été présente, tel un couperet prêt à tomber sur ma nuque, à la façon d’une épée de Damoclès. Il est impossible d’évoluer depuis autant de temps que je le fais – depuis dix-huit ans – sans avoir y avoir déjà pensé. Sans avoir songé à ce que je deviendrais si un jour on me passait les menottes autour des poignets, sans m’être demandé si je traverserais cette épreuve inédite avec panache où si elle me briserait et me couperais les ailes. A présent, je suis vaccinée : si d’aventure je sentais le risque planer au-dessus de moi, si j’avais ne serait-ce qu’un léger soupçon, j’attraperais ma fille et je quitterais le pays en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Mes comptes Australiens seraient gelés, mais je possède une confortable somme d’argent placé sur différents comptes étrangers. Si je devais fuir en urgence je perdrais mes possessions matérielles, mais elles n’ont pas la moindre importance à mes yeux face à ma liberté et mon bébé. Autrefois, je n’avais rien et j’ai tout construit à la force, non pas de mes bras, mais de ma volonté de fer et, sans nul doute, un peu grâce à mon sens moral fluctuant. Je n’ai pas peur de le refaire, certainement pas alors que je ne partirais pas d’aussi bas. « Et vous, vous ne me connaissez pas. » C’est un constat ; nullement un reproche. Moi, j’entends apprendre à cerner le personnage pour mieux le détruire, comme tout ceux que je tiens pour responsables de mon malheur. Lui serait bien avisé quant à lui de se mettre à niveau. Il ne jouerait pas autant avec le feu s’il avait conscience de qui je suis, à n’en point douter. « C’est entendable. » Qu’il s’amuse de la situation tant qu’il le peut encore.
« Des deux, c’est la mienne qui prime sur la votre, pour l’instant. » - « Pensez ce qui vous plait. » Dans son esprit étriqué peut-être. Mais dans cet endroit dans lequel il a mis les pieds sans soupçonner ce qui se passe sous la surface, les lois que j’édite sont celles qui priment. Le pouvoir est détenu par des gens comme moi, pas par des individus tel que lui, ne lui en déplaise. Par ceux qui possèdent les moyens de ployer la société à leur volonté. Les moyens pécuniers, mais pas uniquement. « Et votre fille s’en remettra: elle a pas encore l’âge de se rappeler de tout ça. » - « Allez-vous faire foutre. » Ma fille souffrira d’avoir perdu son père, quoi qu’en pense monsieur le procureur. Si les mots sont porteurs d’une rage intérieure qui me dévoré littéralement, mon ton souffle un froid glacial sur notre échange. La rage bruyante et enflammée n’est pas ma signature. Je suis devenue celle que je suis parce que, contrairement à Mitchell, je maîtrise mes réactions, je ne m’emporte que rarement et lorsque le couperet tombe, il le fait avec une efficacité qui me caractérise. Autrement dit, je suis implacable. Les mots vulgaires que je lui adresse sont le résultat de ma détresse, eux-mêmes sont inhabituels.
Amos était le seul à parvenir à me mettre hors de moi.
« Grand bien leur fasse. » Il continuera à m’appeler comme il le souhaite et il en paiera le prix plus tard. Bien. « Pourquoi pas ? » - « Parce que je suis civilisée. » Et plus subtile que ça. Plus dangereuse que les simples brutes. Mon sourire fait écho au sien et, tout comme le sien, il est porteur d’une hypocrisie sans borne. La tension est à son comble autour de la table de jeu ; Si personne n’ose nous écouter de façon trop assumée et évidente, les conversations ont en revanche cessé. Les œillades dans notre direction sont trop nombreuses pour que je ne sois pas consciente d’être au centre de l’attention des employés comme des curieux qui ignorent tout de ce qu’il est en train de se jouer ici. « Rien d’important pour le moment, ayez crainte. » - « Vous ne seriez pas ici si vous jugiez que ça n’a pas d’importance. » Je ne pose pas de question : il en va toujours ainsi. Je possède une confiance en moi et un aplomb qui font que j’énonce toujours mes théories comme des évidences puisqu’à mes yeux, c’est ce qu’elles sont. « La raison de ma présence vous plaira pas, vous voulez vraiment que je gâche votre soirée ? » - « C’est vrai qu’elle est si merveilleuse. » Je ne m’amuse pas. Je ne m’amuse plus depuis que j’ai perdu Amos et malgré toute l’importance qu’il doit certainement se donner, il n’a pas grand-chose à voir avec ma mélancolie. Je dirais même qu’au moins, cette joute verbale m’a occupée et tenue en haleine l’espace de quelques minutes. Elle m’a offert une distraction bienvenue. « Je pense que ça peut attendre, et qu’on peut en discuter un autre jour, si vous préférez. Je voudrais pas que ce soit… trop d’un coup, pour vous. » Je préfèrerais ne plus jamais voir votre gueule de ma vie, mais je fais avec les conséquences de mes actes. Et si je veux qu’il fasse face à celles de siens, je vais devoir composer avec sa présence le temps de l’écraser comme l’ignoble moucheron qu’il est. J’accepte mon sort. « Je préfèrerais que cette partie soit la seule que nous jouions. Malheureusement, quelque chose me dit qu’il ne sert à rien de prendre mes désirs pour des réalités. » Lorsque quelqu’un comme lui vous a dans le viseur, il vous traque comme un limier hargneux. Bien, nous avons ça en commun et à défaut d’être plaisante, la suite des événements risque au moins d’être intéressante. « Vous êtes déjà fébrile sur le sujet. » Mon regard brûlant ne décolle pas de son visage suffisant. Pense-t-il qu’il me fera sortir de mes gonds en me provoquant de façon si grossière ? Evidemment, les circonstances font qu’intérieurement, je brûle de l’envie de lui faire passer l’envie de salir la mémoire de mon âme sœur. Si nous n’étions que tout les deux, certainement lui aurais-je sauté à la gorge à l’instant où il a prononcé le nom de mon défunt époux pour le lui faire regretter. Je lui aurais arraché des cris de douleurs et j’aurais provoqué de son agonie. Être en public m’aide au moins à rester fidèle à moi-même, à ne pas laisser mon deuil me dévorer et me transfigurer. Mes seuls instants de fébrilité sont ceux où la jouissance s’empare de moi. Au-delà des moments de brûlants corps à corps, je ne suis. jamais. fébrile. « C’est adorable. » C’est repugnant. « Ces petites fossettes quand vous souriez parce que vous être fier de vous-même. » Sans brusquerie, je me redresse et mon séant quitte le siège sur lequel il était installé. Je tends une main vers mon verre de scotch que je vide d'un trait avant de le reposer pour qu'un serveur le débarrasse lorsque j'aurais quitté les lieux. « Amusez-vous bien. » Tant que vous le pouvez encore. Sans un mot de plus, je tourne les talons.