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 lost in this maze (maxwell)

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Norah Sawyer
Norah Sawyer
la cage dorée
la cage dorée
Présent
ÂGE : vingt-deux ans. combien de temps pourra-t-elle encore se cacher derrière son âge pour justifier ses erreurs.
SURNOM : nono.
STATUT : célibataire. a-t-elle seulement le temps pour ça ? une fausse précaution qui cache ses insécurités.
MÉTIER : étudiant en droit. si au départ c'était pour faire plaisir à papa et maman, elle commence à changer d'avis. le domaine du droit est vaste, elle finira par trouver une branche qui lui correspond. également créatrice de contenu, elle a trouvé son audience à travers ses podcasts et sa chaîne youtube.
LOGEMENT : appartement au #220 edward street, spring hill
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POSTS : 853 POINTS : 200

TW IN RP : pression familiale ; anxiété
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : troisième d'une fratrie de 4 enfants ≈ vient d'une famille aisée, familière des hautes sphères ≈ ses parents, peu présents, lui mettent une pression telle qu'elle n'a pas le choix de s'éloigner d'eux ≈ très secrète vis-à-vis de ses relations familiales ≈ avenante, altruiste, aime être entourée ≈ fort tempérament, susceptible, têtue et fière ≈ passionnée de peinture et de décoration
CODE COULEUR : #a874c8
RPs EN COURS : olivenathanaxelnievesaxel #2angelomaxwellkipplinabel #2akira
RPs EN ATTENTE : damon #2 ≈ olive #2

RPs TERMINÉS : rhettdamonabel
AVATAR : olivia rodrigo
CRÉDITS : avatar - hoodwink sur tumblr ; signature - old money ; gifs - angelstorage sur tumblr
DC : landry chamberlain
Homme (il/lui)
INSCRIT LE : 21/12/2023
https://www.30yearsstillyoung.com/t52639-glimpse-of-us-norah
https://www.30yearsstillyoung.com/t52694-everything-go-on-norah
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Message(#)lost in this maze (maxwell) EmptyJeu 25 Juil 2024 - 20:48

Maxwell Eames adore ce message



Lost in this maze. w/  @Maxwell Eames

Norah vivait un tournant dans son cursus universitaire puisqu’elle s’apprêtait à quitter les bancs de l’amphithéâtre pour entamer sa formation pratique. Dernière étape avant l’examen du barreau et qu’elle prête serment, la Sawyer abordait la chose avec philosophie et détermination, du moins maintenant qu’elle avait trouvé un cabinet d’avocats pour l’accueillir. La recherche n’était pas de tout repos, la concurrence était dure dans le milieu du droit et les places partaient très rapidement. Sachant qu’elle partait avec le handicap de chercher un lieu de stage au milieu de l’année là où la majorité des étudiants expédiait leurs études pour commencer en janvier, elle se heurtait au nombre limité d’offres. Forcément, cela la mettait dans un état de stress tel qu’elle y pensait nuit et jour. Et si je ne trouve pas ?? Hors de question pour elle de ne rien faire ni de retourner à Sydney. Alors qu’elle envisageait de demander un coup de pouce de ses parents, elle finit par avoir un retour. Madame Edwards, avocate pénaliste appartenant à un cabinet au centre de Brisbane – Reed & Spencer – lui proposait un entretien. Première victoire, elle avait mis toutes les chances de son côté pour obtenir le poste. Chose qui arriva, pour son plus grand bonheur.

***

Cela faisait quelques semaines que Norah avait commencé ledit stage et elle l’avait fait de la meilleure des manières. Tous les employés du cabinet ne juraient que par un seul nom – Baysight Realty – alors qu’elle faisait ses premiers pas dans les lieux. Un accueil original qui l’avait particulièrement surprise sans pour autant la choquer, découvrant la réalité du métier. « T’inquiètes pas, tu t’y feras. Viens avec nous, ça sera plus clair. », lui avait dit Madame Edwards avec un sourire, dans la précipitation. Une réunion de crise avait lieu, tout le monde était assis autour de la table, plusieurs post-it apposés sur les murs. Norah, dans un coin, était dans l’observation, comptait le nombre de personnes, sans que quiconque ne la remarque. Madame Edwards finit par fermer la porte de la salle après les derniers retardataires, puis imposa sa position de leader en annonçant elle-même les faits. Il s’agissait d’un promoteur immobilier offrant également les prestations d’agence immobilière dans les plus grandes villes australiennes, attaqué en justice par la ville de Brisbane pour mise en danger de la vie d’autrui. Baysight Realty avait construit au début des années 2000 un complexe immobilier pouvant accueillir jusqu’à 200 familles dans la banlieue de Bayside, offrant à ses occupants une vue sur l’océan pour un prix abordable. Sauf que, les années passant, la population logeant dans ces trois immeubles semblait souffrir de problèmes respiratoires, en particulier les enfants et les personnes âgées. Cela commençait par des crises de toux saisonnières qui disparaissaient une fois les saisons chaudes arrivées, jusqu’à très récemment des cas de pneumonie sévère, envoyant les malades directement à l’hôpital. Face à cette apparition soudaine et localisée, les locataires décidèrent de saisir le cabinet du procureur, persuadés que cela avait un lien avec l’immeuble et à un non-respect du cahier des charges fixé par la ville. Le promoteur avait choisi le cabinet pour assurer sa défense et à l’issue d’un vote parmi tous les employés, il était décidé que ce serait Madame Edwards qui officierait en tant qu’avocate principale dans cette affaire.

Tout s’enchaîna très rapidement et pourtant Norah parvint à tout prendre en note, sûrement sous l’effet de l’adrénaline de la première affaire. Après l’annonce du contexte, Madame Edwards affichait un sourire confiant lorsqu’elle exposait les possibles angles d’attaque de la partie adverse et ses éléments pour déjà les contrecarrer. L’un était la présence de substances toxiques dans les matériaux de construction de l’immeuble, le second l’absence de dispositifs efficaces pour filtrer et évacuer de telles substances si elles étaient amenées à exister. Pour ce premier point, Baysight Realty s’était préparé et avait fait appel à un grand laboratoire d’analyse australien, listé parmi les experts consultables et consultés dans les affaires judiciaires. Pour l’autre point, le promoteur avait fourni le certificat de l’année en cours attestant que les dispositifs de traitement de l’air étaient aux normes. L’objectif était d’éplucher tous les documents en vue de les exposer à l’audience préliminaire qui aurait lieu dans les jours suivants et faire en sorte que l’affaire soit classée sans suite. Ils comptaient sur leurs éléments probants pour que le juge décide qu’une enquête de la part du bureau du procureur ne soit pas nécessaire. Ainsi, tous les efforts étaient tournés vers les documents en leur possession, afin de mettre en évidence des faits concrets, pertinents et significatifs pour que la balance penche indubitablement de leur côté. Norah s’en doutait que pour la partie défenderesse, le classement sans suite pour ne pas aller jusqu’au procès était le saint graal, mais le voir de ses propres yeux le rendait d’autant plus flagrant. Plus tard, elle apprendrait de la bouche des avocats avec lesquels elle partageait la pause méridienne que les vrais procès, c’était pire que tous les jeux de rôle tyranniques qu’ils avaient à l’université et qu’il valait mieux les éviter le plus possible, pour sa santé physique et mentale.

Elle était particulièrement silencieuse, très concentrée sur les codes que les autres employés avaient entre eux, les abréviations, les habitudes de langage, … Comme à son habitude, il lui fallait sa période d’adaptation pour qu’elle puisse se sentir à l’aise. Surtout que les premiers jours, elle était spectatrice, ne faisait pas grand-chose ce qui au bout du troisième jour commençait à l’agacer. Norah ne savait si Madame Edwards s’en était rendue compte mais le jour suivant, elle s’approcha de son bureau – ou plutôt de son morceau de bureau vu qu’elle le partageait avec la secrétaire – pour lui tendre une pile de papiers. « Norah, tu pourrais retrier ces documents ? Par thématique et par ordre chronologique. » Enfin on la sollicitait. Bon, cela avait tout l’air d’une tâche que l’on destinait aux stagiaires – soit ingrate – mais elle ne se plaignait pas, elle se sentait utile. D’ailleurs, cela serait la seule tâche qu’elle aurait eu à faire sur cette affaire, passer derrière la lecture désordonnée de ses collègues. En parallèle, elle pouvait écouter les trouvailles de chacun ainsi que leur enthousiasme. Apparemment, tous les rapports du laboratoire montreraient l’absence de substances ayant un risque toxique dans les fondations et dans les murs. Tous corroboraient également la conformité de la centrale de traitement d’air vis-à-vis des référentiels internationaux. Ainsi, tout semblait indiquer que les preuves qu’ils cherchaient pour empêcher un procès et une enquête du procureur étaient toute trouvées. Madame Edwards, elle, restait quand même sur ses gardes. Elle savait pertinemment que le procureur était sournois, imprévisible.

La suite, Norah l’avait suivie uniquement à travers les comptes-rendus des séances au tribunal, n’ayant pu s’y rendre avec les autres avocats. Le jour de l’audience préliminaire arriva et coup de tonnerre, le procureur avait mis en évidence que les preuves fournies par la défense n’étaient pas complètes. En effet, les analyses n’avaient été faites que sur deux des trois immeubles du complexe et la réalité de la chose faisait que les malades habitaient majoritairement dans l’immeuble omis. Face à cela, le juge ordonna une enquête sur ledit immeuble, provoquant la panique dans le cabinet. Madame Edwards semblait en colère contre son client qui ne leur avait pas fourni toute la documentation mais aussi envers le bureau du procureur qui avait réussi en quelques heures à trouver cette faille et à créer le doute chez le juge. Les comptes-rendus complémentaires du laboratoire auraient montré la présence d’hydrogène sulfuré, un gaz toxique, après décomposition d’un échantillon d’un pan de mur. D’après les experts toxicologues, ce gaz pouvait être responsable d’atteintes respiratoires dont celles retrouvées chez les locataires malades. Seconde bombe au cabinet qui finit par rebondir : les taux retrouvés étaient en dessous des seuils toxiques et une analyse environnementale avait montré que l’hydrogène sulfuré pouvait être retrouvé à l’état naturel dans les écosystèmes côtiers, en l’occurrence lors d’une marée rouge. Les historiques de la ville auraient montré qu’il y avait eu une marée rouge plusieurs années auparavant et qu’à son éradication, plus aucun contrôle n’avait eu lieu. L’hypothèse qu’une émanation résiduelle depuis l’environnement soit encore présente et qu’elle supplémente le taux s’échappant des murs aurait été validée par des médecins pendant le procès, le juge put conclure. D’un côté, la défense trainait une dissimulation de preuves, l’attaquant lui n’avait pas su trouver un lien strict de cause à effet. Il se prononça pour l’absence de dommage et intérêt pour Baysight Realty à condition qu’ils s’engagent à faire des travaux pour supprimer définitivement les dérivés soufrés incriminés ; et pour l’élimination des vestiges de la marée rouge à la charge de la ville, sans majoration des frais de justice. Les deux parties auraient accepté, il n’y aurait eu ni grand gagnant, ni grand perdant dans cette affaire. Le reste était dans les mains du corps médical.

***

Les jours suivants étaient particulièrement calmes, les avocats fêtaient leur victoire alors que Norah les regardait, amusée de découvrir leur facette enjouée. C’est alors qu’un des employés arriva à sa hauteur. « Norah, un coursier te demande dans le hall. Il veut absolument te remettre un courrier en personne. » Une moue étonnée, elle rétorqua aussitôt. « Quoi ? Un courrier pour moi ? » Elle n’était dans ce cabinet que depuis quelques semaines et elle n’était que stagiaire, pourquoi recevrait-elle une lettre ici. Elle garda cette tête sur tout le trajet jusqu’à ce qu’elle atteigne le fameux coursier, finissant par afficher un sourire avant de le remercier. Attrapant le courrier, elle regarda aussitôt l’arrière de l’enveloppe et y retrouva le tampon du bureau du procureur. « HEIIIIIIIIIIIIIIN ? » Attirant l’attention de tout le personnel du hall, elle vérifiait le verso de l’enveloppe : aucun doute ce courrier lui était bien destiné. Et là, son cœur s’emballa d’un coup, les questions fusant dans sa tête et oubliant totalement son environnement. Il n’y avait plus qu’elle et ce morceau de papier. Merde. La Sawyer se mobilisa pour mettre un terme à cette insoutenable attente et ouvrit l’enveloppe. Il n'y avait qu’une seule feuille, une lettre en l’occurrence. Faisant machine arrière pour retrouver l’étage du cabinet, le stress noua sa gorge et de légers tremblements étaient perceptibles. Elle lut la lettre mot pour mot, un courrier de quelques lignes.

Monsieur le Procureur du Queensland Eames souhaiterait vous recevoir ce jeudi à 17h à son bureau pour traiter d’une affaire importante. Vous pourrez vous adresser directement à l’accueil où le personnel se tiendra disponible pour vous guider.
Nous vous prions de bien vouloir accorder toute votre attention à cette demande.

Signé : Le bureau du Procureur du Queensland

Norah ne savait pas comment réagir, si bien qu'une fois du côté des bureaux des avocats, elle lâcha sans intonation. « Le procureur veut me voir cet après-midi. » Elle s'assit à une chaise, il était enfin l'heure de la réalisation. Tous les regards étaient encore fois tournés vers elle. « J'ai tué personne hein, au cas où. » Décidément, la pression effaçait tous ses filtres. Pouvait-elle seulement les blâmer car à leur place elle aurait pensé à la même chose. Le reste de la journée était difficile puisqu’elle ne pensait qu’à ça et forcément, elle se faisait à l’idée qu’ils savaient, là-bas, ce qu’elle avait fait.

Elle quitta Reed & Spencer plus tôt que d’habitude, prenant les transports en commun pour se rendre au bureau du procureur. Le pic de stress ayant eu raison d’elle, Norah affichait un visage crispé, qui ne parvint pas à se détendre même en passant les portes du bâtiment fédéral. Qui serait même heureux de venir ici à part ceux qui y travaillaient, et encore. Elle avait l’impression d’être un oiseau dans la fosse aux lions, beaucoup trop impressionnée pour apprécier l’architecture du lieu. Une officière de sécurité vint la fouiller et regarder le contenu de son sac à main avant de se présenter à l’accueil. Un homme très bien habillé se chargea de la guider dans ce labyrinthe, ayant arrêté de compter le nombre de portes qu’elle avait franchies au bout de quatre. Il était très rare de la voir aussi éteinte, fermée. Si elle ne laissait rien transparaitre, elle réfléchissait précisément à ce qu’elle pourrait – ou devrait – dire. Enfin, c’est si elle avait l’ascendant à un moment donné, ce qui n’était pas d’arriver. C’était le Procureur quoi. Dans d’autres circonstances, elle se serait vantée de le rencontrer… Mais là, elle se faisait toute petite. Son accompagnateur finit par toquer à une porte, passant rapidement sa tête pour annoncer le nom de l’étudiante. Une inspiration, elle se faufila avant que la porte se ferme derrière elle. « Bonjour, Monsieur le Procureur. » Rien que cette phrase lui paraissait surréaliste. Et la suite le serait tout autant.

(encore pardon pour la longueur lost in this maze (maxwell) 2396639051)




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Maxwell Eames
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ÂGE : quarante-quatre ans.
SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé).
STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette.
MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser.
LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans.
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Message(#)lost in this maze (maxwell) EmptyVen 2 Aoû 2024 - 5:13

Norah Sawyer adore ce message



lost in this maze
lieu: spring hill.
(c): angelstorage (gif), luleaby (codage).

***

Avançant d’un pas lent dans le hall, la secrétaire de l’accueil fit un sursaut lorsqu’elle vit qu’il était posté à ses côtés. « Vous m’avez fait peur, monsieur le procureur. » Il ne prit même pas la peine de répondre: ce n’était pas nécessaire, ni attendu et cela risquait de lui faire perdre son temps. A la place, il se pencha quelque peu pour récupérer une enveloppe marron portant son nom posé dans le panier du courrier à réceptionner. « Vous n’êtes pas suppos… » é récupérer le courrier vous même, il le savait pertinemment mais avait également décidé que ce n’était pas là une information importante et qu’il ferait comme bon lui semblait, comme bien des fois d’ailleurs. Ses doigts glissant sur le papier quelque peu granuleux de l’enveloppe, il étira légèrement ses lèvres en un maigre sourire alors qu’il faisait le chemin inverse pour retourner à son bureau. Oh, il se doutait que c’était là des informations intéressantes dont il s’apprêtait à faire la lecture; la manière dont il venait de les récolter était intéressante également, et allait lui demander un peu de travail pendant les prochaines semaines.

***

Quelques coups furent frappés contre la porte de son bureau, pour lesquels Eames ne prit même pas la peine de relever la tête; la personne de l’autre côté ouvrit tout de même la porte, passant sa tête dans l’encadrement sans entrer dans la pièce. « Votre rendez-vous de quinze heures ? » Le stylo qui naviguait entre les doigts du procureur s’arrêta en plein élan, alors qu’il opina quelque peu du chef; tout ceci sans relever son regard des papiers qu’il était en train de lire, parce-que même s’il était celui ayant demandé cette rencontre il n’était pas question qu’il interrompe ce qu’il était en train de faire tant que ce n’était pas nécessaire. Des pas se firent entendre, la porte se referma dans la foulée et il n’avait toujours pas bougé. Il ne bougea pas davantage lorsque la brune de l’autre côté de la pièce prit la parole. « Bonjour, Monsieur le Procureur. » Levant devant lui son index pour lui indiquer d’attendre un instant, il continua de laisser ses prunelles parcourir le papier sous ses yeux pendant plus d’une minute, avant de tourner la page, d’en corner le coin supérieur, et d’enfin remonter son regard vers la jeune femme.

Pas de doutes: ses recherches avaient portées leur fruit et il ne s’était pas trompé - ce qui était assez rare, que cela soit dit, mais une marge existait toujours. Restant encore un instant silencieux à l’observer de haut en bas sans aucune gêne ou honte, Eames finit par lui indiquer la chaise face à lui du menton. « Comment c’est, de bosser avec Edwards ? » Les formules de politesse n’étaient pas son fort, surtout alors qu’il était en position de force dans la discussion et que la petite face à lui n’avait plus rien à lui apporter; en revanche, il savait ce qu’elle lui avait apporté et il voulait qu’elle sache qu’il était parfaitement au courant. Récupérer la main-mise sur toutes les situations où il était impliqué, de près pour sur de loin si possible, était une manière de faire qu’il ne lâchait pas; mais cette dernière ne venait pas forcément avec la politesse qui incombait d’ordinaire aux relations. « Elle peut être… irritante. » Parce-qu’il avait déjà travaillé à ses côtés et surtout face à elle, plusieurs fois: dans ce milieu, tout le monde se connaissait. « Je crois qu’elle m’apprécie pas tant que ça. Mais je sais pas si c’est ma personne qu’elle rejète ou mon rôle actuel, j’ai jamais réussi à déterminer. » Les deux étaient la réponse, mais il ne donnerait pas toutes les cartes à portée de main de la jeune femme. Il haussa un sourcil, son regard n’ayant pas lâche son visage à elle. « Qu’est-ce que t’en penses, toi ? » Tenait-elle si peu à sa place pour agir de la sorte ou existait-il une faille qu’il n’avait pas encore perçu ? Parce-que si tel était le cas, il était question désormais de connaitre cette faille là et de la garder dans un coin pour une affaire ultérieure, lorsqu’il aurait besoin de faire pression pour obtenir quelque-chose allant dans son sens.




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Norah Sawyer
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Message(#)lost in this maze (maxwell) EmptySam 10 Aoû 2024 - 18:12

Maxwell Eames adore ce message



Lost in this maze. w/  @Maxwell Eames

Les études de droit n’étaient pas de tout repos, Norah en était la preuve vivante. Elles nécessitaient une organisation et une gestion du temps strictes, quasi chronométrées, jonglant entre dossiers à rendre et révision pour les examens toujours plus poussés que les précédents. Si le passage à l’université a été tout d’abord une claque qu’elle s’est prise en pleine face, elle y avait pris goût de telle manière qu’elle se révélait de jour en jour en amphithéâtre mais aussi dans ses écrits. Ses professeurs qualifiaient ces derniers de percutants : une entrée en matière généraliste – sa professeure de droit international la trouvant même ‘trop diplomate’ dans ses introductions – suivi d’un argumentaire à charge saisissant, parfois assassin quand la Sawyer était particulièrement investie. Un style qu’elle devait certainement au contenu qu’elle consommait depuis son plus jeune âge : dessins animés, films et séries d’action, comics ou encore jeux-vidéo. Pour beaucoup, ils se basaient sur un schéma en triptyque avec une situation initiale, un élément perturbateur et une péripétie – schéma qu’elle affectionnait tout particulièrement car très efficace, marquant. Elle l’appliquait involontairement dans ses dissertations, romançant voire même dramatisant les éléments de langage juridique à son avantage. Car un tribunal était avant tout une scène de théâtre où chacune des parties avait pour but de convaincre son audience, par des moyens plus ou moins conventionnels. Le procureur devait forcément le savoir.

***

Elle avait glissé quelques feuilles dans une enveloppe, alors que la plupart des avocats avaient quitté le cabinet après une journée éprouvante de travail. Il ne restait que Madame Edwards et elle. Celle qui l’avait prise sous son aile se dressa devant l’étudiante, une épaule sur l’encadrement de la porte menant à l’open space. « Tu ne rentres pas ? » Un ton amusé qui fit sourire la Sawyer, elle répondit aussitôt, bien assise sur sa chaise et ses bras cachant le courrier qu’elle préparait. « Si si, je finis de trier ce dossier et j’y vais. » Son palpitant s’affola. Elle mentait très mal, le seul moyen pour Norah de s’en sortir était de moduler la vérité pour qu’elle finisse à son avantage, pratique qu’elle a su perfectionner au fil des années. « Et tu ne peux pas finir demain ? » Un rire pour cacher sa crispation, elle tapota la pochette cartonnée où sortaient plusieurs feuilles de papier. « Je pourrais… Mais je préfère finir ma journée sans ce goût d’inachevé. » Elle amusa à son tour son interlocutrice qui la salua avant de quitter le bureau. Sa dernière parole s’appliquait à sa vie quotidienne, elle avait besoin de finir le maximum de choses qu’elle avait entreprises déjà pour se soulager de poids mais également pour tourner des pages. C’est comme ça qu’elle avait l’habitude d’avancer dans sa vie. Les dernières lumières de l’étage s’éteignirent et son visage se fermait aussitôt. Elle attrapa un post-it, y annota de sa plus belle plume trois mots : Baysight Realty – URGENT. Simple mais mesurée, elle avait conscience de ce qu’elle s’apprêtait à faire. Elle glissa la note dans l’enveloppe, la scella et l’entreposa dans son sac avant de partir de son lieu de stage.

Le lendemain matin et après une nuit tourmentée, elle se présenta à l’accueil d’un bâtiment administratif très chic, très sérieux. Plusieurs coursiers faisaient la queue devant elle, une occasion en or pour Norah qui pouvait se fondre dans la masse. Debout entre une montagne de lettres et un gros carton, elle frappait frénétiquement l’enveloppe sur sa cuisse, évacuant son stress dans ses mouvements afin qu’il ne soit pas perceptible sur son visage. Quand vint son tour, elle sourit simplement et amorça de la manière la plus calme possible. « Bonjour. C’est à l’attention de Monsieur le Procureur. » La secrétaire avait tout l’air d’une femme très sympathique et affable. Elle lui répondit, attrapant ladite enveloppe tout en se retournant pour chercher quelque chose. « Si vous pouviez juste signer ce formu- » Quand elle retrouva sa position initiale, Norah avait disparu. Elle s’était faufilée parmi les employés pour quitter le bâtiment, s’affranchissant de toute démarche administrative. Elle avait déjà pris un risque en faisant ce détour et elle espérait bien qu’il pairait.

***

Dans le bureau du procureur, Norah n’affichait rien d’autre que son malaise. Ses prunelles fixaient tout sauf l’homme assis à son bureau jusqu’à ce qu’il finisse par réagir. Pas un bonjour en retour, juste un mouvement de la tête pour l’inviter à s’assoir devant lui. Elle pinça ses lèvres avant d’obéir, telle une enfant qui s’apprêterait à se faire gronder. Elle s’assit et posa son sac jusqu’à côté d’elle, profitant de ce geste pour jeter un coup d’œil rapide et furtif sur ce qui pouvait se trouver sur ce bureau. Elle n’avait jamais côtoyé un procureur de sa vie et elle ignorait si elle en aurait l’occasion dans le futur, ce seul fait attisait sa curiosité. Vint finalement le moment où il prononça ses premiers mots, mots qui n’eurent comme réaction que les sourcils froncés de la Sawyer. « Edwards ? Madame Edwards ? » Il savait qui elle était ou du moins, qu’elle travaillait pour Reed & Spencer. Mais qu’elle soit spécifiquement tutorée par ladite avocate, c’était un autre niveau de connaissances. Elle écoutait attentivement les commentaires de son interlocuteur sans pour autant comprendre ses attentions. Un rôle de médiatrice ? Il s’était trompé de cible. Elle prit tout de même un temps pour lui répondre. « Elle est très sympathique et à l’écoute. Et elle est très impressionnante au travail. » Tout ceci n’était que la pure vérité. Elle avait de la chance d’avoir une encadrante aussi disponible et avec autant d’expériences. « Elle ne m’a jamais parlé de vous, en tout cas. » Encore une vérité. La seule chose qu’elle put entrevoir était l’agacement de Madame Edwards une fois rentrée du tribunal, peu de temps après que le procureur avait évité le classement sans suite de l’affaire Baysight Realty. Et encore, elle n’avait rien dit sur sa personne. « Pardonnez mon ignorance, je n’ai commencé mon stage qu’il y a quelques semaines, je ne la connais pas suffisamment pour vous répondre. » Elle se doutait qu’il ne l’avait pas convoquée uniquement pour parler de l’avocate et qu’il en savait plus… Mais quoi. En attendant, elle se contentait de jouer à l’idiote. C’était la seule chose qu’elle pouvait faire dans cette situation. « Peut-être pourriez-vous demander à quelqu’un de plus expérimenté chez Reed & Spencer ? Ou même lui en parler directement ? » Des propositions naïves, elle était encore incapable de regarder son interlocuteur dans les yeux. Car dès lors que leurs iris se croiseraient, Norah serait profondément troublée. Sans aucun doute.




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Maxwell Eames
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SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé).
STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette.
MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser.
LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans.
POSTS : 91 POINTS : 390

TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi).
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
CODE COULEUR : mediumblue.
RPs EN COURS : (deux) norahraelyn #2
RPs TERMINÉS : 2024: raelyn
AVATAR : matt smith.
CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs).
DC : ezra beauregard, le coeur navré (ft. sam claflin) › damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le poids des regrets (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, le fantôme du présent (ft. zendaya coleman).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 20/07/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t55146-living-for-the-thrill-of-hitting-you-where-it-hurts-maxwell
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Message(#)lost in this maze (maxwell) EmptyDim 18 Aoû 2024 - 17:40


lost in this maze
lieu: spring hill.
(c): angelstorage (gif), luleaby (codage).

***

Etant donné que lui accordait son attention à la jeune femme de l’autre côté du bureau, là où elle s’appliquait elle à ne pas le regarder, il put s’apercevoir rapidement du froncement de sourcils qui fut le sien à peine avait-il prononcé sa question. Un certain étonnement, à ne pas en douter. « Edwards ? Madame Edwards ? » Il eut un semblant de petit rictus qui s’accrocha à ses lèvres, proche d’un sourire mais pas trop - il ne faudrait pas que cela soit parfaitement ressemblant à un sourire, justement -, il haussa à son tour l’un de ses sourcils. « J’espère que tu l’appelles pas madame quand tu t’adresses à elle, mais maitre, sinon là elle risque d’être vraiment de mauvaise composition. » Il aurait pu lui faire la remarque d’une autre façon, ou ne pas lui faire du tout; cela aurait été une occasion manquée à ses yeux, raison pour laquelle il ne s’était pas privé de la faire. Cela la rendrait surement mal à l’aise, mais peu lui importait de son côté. « Elle est très sympathique et à l’écoute. Et elle est très impressionnante au travail. » Il fit une petite moue, pas réellement convaincu autant du contenu de la réponse que la raison pour laquelle c’était cette dernière qui lui était donné, alors qu’une chose semblait pourtant évidente: « C’était pas ma question. » Il voulait recueillir son impression à elle, et non des informations géniales qu’il aurait pu récolter n’importe où en commençant par sa propre expérience.

« Elle ne m’a jamais parlé de vous, en tout cas. » - « C’est dommage, ça. » Autant parce-qu’il n’aurait pas dit non à connaitre réellement la réponse à sa question, que cela voulait dire que la gamine face à lui ne savait pas à quoi elle avait à faire. « Pardonnez mon ignorance, je n’ai commencé mon stage qu’il y a quelques semaines, je ne la connais pas suffisamment pour vous répondre. Peut-être pourriez-vous demander à quelqu’un de plus expérimenté chez Reed & Spencer ? Ou même lui en parler directement ? » Laissant échapper un petit rire par les narines, en rien réellement amusé mais de mise tout de même, il envoya paitre d’un revers de la main les idées de la brune. « Ca me ferait perdre mon temps. »

Sans laisser de véritable temps de latence s’installer dans la conversation et entre eux, il ouvrit le tiroir de droite de son bureau pour en sortir une enveloppe et la glisser de manière nonchalante sur le bureau pour qu’elle s’arrête de l’autre côté de ce dernier, devant le regarde de la jeune femme. L’enveloppe ressemblait à tant d’autres, et pourrait ne rien lui évoquer que cela aurait été normalement une réaction attendue dans ce genre de situation. Cependant, c’était justement parce-qu’Eames savait que ce n’était pas n’importe quelle enveloppe, et que cette dernière se devait de faire réagir l’employée de Reed & Spencer, qu’il la lui montrait. « Ca, en revanche, ça m’a évité de perdre mon temps. » Et s’il y avait bien quelque-chose qu’il ne supportait pas c’était de perdre son temps, entre autres - il ne la remercierait pas, mais il pouvait souligner et admettre cette partie là. « Je suis pas facilement impressionnable, sache le. » Si elle avait un brin davantage discuté avec Edwards, elle aurait su que c’était le cas et surtout qu’il n’était pas le genre de personne à faire dans le sentiment de manière générale. « Mais j’étais très surpris de voir le contenu de ce qu’elle contient. » Son regard ne cessant d’accrocher le visage de la jeune femme, précisément parce-qu’il savait que c’était là le genre de chose quelque-peu déstabilisante et qu’il n’avait jamais prévu de la mettre à l’aise, il attendait de voir quelle serait la réaction qu’elle aurait malgré elle ou celle qu’elle se laisserait avoir face à cette mise en situation - même s’il pensait surtout qu’elle ne serait pas apte à cacher sa réaction primaire tant elle ne s’attendait surement pas à se retrouver ici aujourd’hui. Ce qui serait quelque peu idiot de sa part, d’ailleurs, puisque c’était elle qui avait soumis en premier lieu les documents qu’il avait reçu et qu’elle aurait du se douter dès cet instant là, dès le moment même où elle avait eu l’idée, qu’il aurait trouvé un moyen de savoir qui lui avait fait parvenir et qu’il s’accrocherait à l’idée de le faire, justement.




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Norah Sawyer
Norah Sawyer
la cage dorée
la cage dorée
Présent
ÂGE : vingt-deux ans. combien de temps pourra-t-elle encore se cacher derrière son âge pour justifier ses erreurs.
SURNOM : nono.
STATUT : célibataire. a-t-elle seulement le temps pour ça ? une fausse précaution qui cache ses insécurités.
MÉTIER : étudiant en droit. si au départ c'était pour faire plaisir à papa et maman, elle commence à changer d'avis. le domaine du droit est vaste, elle finira par trouver une branche qui lui correspond. également créatrice de contenu, elle a trouvé son audience à travers ses podcasts et sa chaîne youtube.
LOGEMENT : appartement au #220 edward street, spring hill
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TW IN RP : pression familiale ; anxiété
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : troisième d'une fratrie de 4 enfants ≈ vient d'une famille aisée, familière des hautes sphères ≈ ses parents, peu présents, lui mettent une pression telle qu'elle n'a pas le choix de s'éloigner d'eux ≈ très secrète vis-à-vis de ses relations familiales ≈ avenante, altruiste, aime être entourée ≈ fort tempérament, susceptible, têtue et fière ≈ passionnée de peinture et de décoration
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RPs EN ATTENTE : damon #2 ≈ olive #2

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Message(#)lost in this maze (maxwell) EmptySam 31 Aoû 2024 - 22:10

Maxwell Eames adore ce message



Lost in this maze. w/  @Maxwell Eames

Bien assise sur sa chaise, Norah se croyait dans la fameuse scène de l’interrogatoire, typique des séries policières. Elle était seul face à celui qui la questionnait, sans qu’elle sache les informations en sa possession ni ses attentes. Tant que la conversation était tournée vers sa tutrice de stage, elle ne pouvait pas trop se plaindre. Toutefois, elle était lucide et elle se doutait que cela ne durerait qu’un temps. Était-ce une forme de test ou voulait-il véritablement en savoir plus sur Madame Edwards, la Sawyer soupçonnait un mélange des deux mais elle n’était sûre de rien. Car elle n’avait connaissance que du statut de son interlocuteur, un poste à responsabilité qui attisait la courtoisie mais aussi la crainte. Ou alors évaluait-il son respect pour les us et coutumes, insistant sur la manière dont elle évoquait l’avocate. Pinçant ses lèvres, elle fronça les sourcils sans pour autant se sentir réprimandée. « Si vous la connaissiez, vous sauriez qu’elle déteste qu’on l’appelle maître, en tout cas en dehors du tribunal. » Et sur ce dernier point, elle ne pouvait pas se positionner puisqu’elle n’avait toujours pas pu l’accompagner sur une affaire. En revanche, elle était bien placée pour parler de Madame Edwards une fois la pression redescendue, dans son quartier général. Le procureur n’était pas convaincu par sa réponse, alors qu’il lui demandait son avis sur ladite avocate. Elle prit une inspiration, un pic d’adrénaline face à l’inquisiteur. En y réfléchissant bien, s’il en avait l’envie, il pourrait mettre à mal la carrière juridique de n’importe qui. Autant ne pas le compter parmi ses ennemis. « Elle a tendance à… sectoriser les gens avec qui elle travaille. Un peu comme une cheffe de rayon. Sinon elle est directive mais juste, elle aurait pu me faire faire le café pour tout le cabinet mais elle ne l’a pas fait. » Elle marqua une pause, masquant son rictus du mieux qu’elle le pouvait. « Est-ce que je réponds à votre question maintenant ? »

« Pour ce que cela vaut, elle est mariée, je crois. » Elle gonfla ses joues quelques instants pour contenir un rire, peut-être que ces questions étaient liées à des choses plus personnelles. Et forcément, des fois elle ne pouvait s’empêcher d’exprimer tout haut tout ce qu’elle avait en tête. Aussitôt elle regrettait sa parole et comme pour se rattraper, elle reprit maladroitement. « Maiiiiiis je pourrais essayer de lui demander discrètement, si vous voulez. » Après avoir théorisé sur un possible intérêt amoureux, elle se proposait de devenir une sorte de taupe pour recueillir l’avis de Madame Edwards sur le procureur, puisqu’il semblait y porter de l’intérêt. Les gaffes s’enchainaient et les neurones peinaient à se connecter. « Euh non, en fait. Bref, laissez tomber. », disait-elle en balayant ses paroles de la main.

Il pouvait clairement se rendre compte que la Sawyer était paralysée par le stress. Car maintenant, il sortit la fameuse enveloppe, celle qu’elle avait déposée quelques jours plus tôt. Oh merde. Dans d’autres circonstances, elle se serait félicitée d’avoir pu faire passer un message au procureur du Queensland alors qu’elle n’était qu’une simple étudiante. Mais là, face à lui, elle s’attendait au pire. Quand bien même elle pouvait être en quelque sorte flattée par les paroles de son interlocuteur, Norah continua à jouer l’idiote. Un rôle facile pour elle, le temps qu’elle trouve le moyen de se sortir de cette situation. Car elle pensait au pire, à cette instant. « Ah oui ? Qu’est-ce qu’il y a dans cette enveloppe exactement ? » Mauvaise menteuse, sa voix était tremblotante, ses prunelles fixaient désespérément la lettre sans jamais regarder en direction de Maxwell. « C’est pour ça que vous m’avez convoquée ? » Question rhétorique, il devait en savoir suffisamment pour l’inviter dans son bureau en pleine semaine. Cela ne servait plus à rien de faire semblant, elle qui pensait avoir tout fait pour être la plus discrète possible. Comme quoi, elle était grillée. Frottant ses paumes l’une contre l’autre, la pression montait de nouveau. « Quel est le lien avec Madame Edwards ? Elle ne m’a rien demandé. Ce que j’ai fait, je l’ai fait seule. » Elle fixa ses mains avant de reprendre. « Vous allez lui dire ? » Le pire, c’était cela. Que le cabinet sache les informations à propos de cette enveloppe, qu’elle ait court-circuité leur stratégie. Elle se ferait probablement virer, de quoi entacher son dossier jusqu’à maintenant immaculé, pire elle pourrait être la risée dans tout le secteur si cela se savait plus globalement. Pour le coup, elle ne pouvait rien faire d’autre à part attendre la sentence. D’un coup, elle avait l’impression d’être sur le banc des accusés, que monsieur Eames était le juge. Elle croyait avoir bien fait mais cette enveloppe pourrait lui coûter plus qu’elle ne l’avait imaginé.




--- never ever
now i am shivering and withered, we'll never be better. when i met her, she told me she was not a sinner. you said we're not forever.
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Maxwell Eames
Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans.
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STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette.
MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser.
LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans.
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TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi).
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
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RPs EN COURS : (deux) norahraelyn #2
RPs TERMINÉS : 2024: raelyn
AVATAR : matt smith.
CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs).
DC : ezra beauregard, le coeur navré (ft. sam claflin) › damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le poids des regrets (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, le fantôme du présent (ft. zendaya coleman).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 20/07/2024
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Message(#)lost in this maze (maxwell) EmptyVen 6 Sep 2024 - 13:54


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***

« Si vous la connaissiez, vous sauriez qu’elle déteste qu’on l’appelle maître, en tout cas en dehors du tribunal. » Et si elle le connaissait un minimum lui, elle saurait que ça lui en faisait bouger une sans toucher l’autre que ce soit le cas. « Elle aurait du y réfléchir avant d’obtenir son diplôme, maintenant c’est rattaché à son nom. » Ces avocats qui voulaient être vus sans tenir compte que de ce que impliquait, d’être vus, l’agaçaient au plus haut point - il les avait toujours évité, lorsqu’il faisait partie de cette partie là de la loi. Il était bien heureux de les côtoyer d’un côté différent des perspectives, désormais. « Elle a tendance à… sectoriser les gens avec qui elle travaille. Un peu comme une cheffe de rayon. Sinon elle est directive mais juste, elle aurait pu me faire faire le café pour tout le cabinet mais elle ne l’a pas fait. Est-ce que je réponds à votre question maintenant ? » Il fit une petite moue; il n’en avait pas grand chose à cirer en réalité, c’était davantage pour elle pour qu’elle puisse se rendre compte d’ici à quelques minutes que certaines choses n’étaient pas aussi affreuses qu’elles pouvaient le paraitre, mais il fallait leur apporter la bonne mise en lumière pour s’en apercevoir. « Pour ce que cela vaut, elle est mariée, je crois. Maiiiiiis je pourrais essayer de lui demander discrètement, si vous voulez. » Le regard, assombri, qu’il releva vers elle à cet instant là en revanche - duquel était effacé toute trace d’amusement - était sans appel et elle dut s’en apercevoir rapidement. « Euh non, en fait. Bref, laissez tomber. » Il n’y alla même pas de son commentaire en cet instant tant cela lui semblait être perte de temps et d’énergie.

Ce fut d’ailleurs pour éviter que cela continue sur ce chemin là qu’il sortit l’enveloppe qu’il gardait précieusement ces dernières semaines, tant elle lui avait permis d’avoir accès à des informations qu’il n’aurait pas eu d’autres manières si ça n’avait pas été pour la prise de positon de la gamine se tenant face à lui. « Ah oui ? Qu’est-ce qu’il y a dans cette enveloppe exactement ? » Il pouvait voir la nervosité dans chaque des traits de son visage, dans chaque geste qu’elle tentait d’effectuer comme si de rien n’était. Tant mieux: il n’aimait pas spécialement lorsque les gens étaient à l’aise en sa présence, n’aimant pas spécialement la présence des gens autour de lui. Ce qu’il pouvait également voir, c’était le mauvais jeu d’acteur dont elle faisait preuve - mais plutôt que de l’extirper de son malheur, il la laissa patauger dans ce dernier; il fallait apprendre que pour jouer dans la cour des grands, pour se mesurer à ces derniers, il fallait avoir du cran et surtout de la répartie. « C’est pour ça que vous m’avez convoquée ? » Il leva quelque peu les yeux au ciel. « Non, c’est pour connaitre les hommes qui passent dans le lit d’Edwards. » Son sourire ne portait pas la moindre trace d’amusent, si ce n’était davantage du sarcasme dont il faisait preuve présentant. « A ton avis. » Elle n’était peut-être pas aussi maligne qu’elle y paraissait finalement. « Quel est le lien avec Madame Edwards ? Elle ne m’a rien demandé. Ce que j’ai fait, je l’ai fait seule. » Les connexions se faisaient donc chez elle: la gamine comprenait que mentir ne servait à rien ici. C’était déjà ça de pris. « Vous allez lui dire ? » - « C’est de son avis à elle que t’as le plus peur ? » Il n’était pas réellement étonné, si ce n’était de son ordre de priorité. « Ma grande, t’as plus important à te poser comme question que savoir si l’autre va l’apprendre. » Se penchant quelque peu en avant par dessus son bureau, son index tapota le papier de l’enveloppe. « Je peux ruiner tout ton avenir avec ça, tu t’en es rendue-compte à un moment quand même ? » Ou alors, avait-elle agi sur un coup de tête en se disant que faire les choses bien était le chemin à emprunter ? Oh, il y avait surement de ça - les jeunes et la justice, de leurs jours. « Edwards peut l’apprendre, ça changera pas que t’as outrepassé une clause inhérente à notre profession. Tu divulgues tous les secrets que tu découvres comme ça, ou c’était juste pour cette fois là ? » Sa voix était devenue un brin plus aiguë mais surtout plus moqueuse pour souligner la fin de ses paroles.




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