ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (2) - Alienor (1) - Wild (4)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1) - Chris Wild (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
— Assis dans la vaste entrée de l’hôpital, tu regardes les allées et venues des patients et blouses blanches qui défilent devant toi. D’autres ont ce regard criblé d’inquiétude que peuvent avoir les proches en appréhendant les mauvaises nouvelles. Certains te reconnaissent et s’arrêtent pour te saluer et échanger quelques convenances avant de s’évanouir à l’extérieur ou vers le cortège de couloirs qui ressemblent à un vrai labyrinthe. Mais tes yeux restent figés devant la danse incessante des portes des ascenseurs. Ils se forgent d’espoir à chaque ouverture en attendant de la voir apparaître. Tu t’inquiètes de ne plus la voir sur le perron de sa maison depuis des jours que tu n’es plus à même de compter. Il t’arrive de te prendre à regarder plus souvent vers chez elle au point de trouver cela mal placé. Mais c’est plus fort que toi. Tu croises parfois le regard de Sam qui te salue au loin, avec un air que tu peines à interpréter. La dernière fois que tu as vu la brune, c’était devant chez elle, alors que tu voulais simplement passer lui déposer un ustensile de jardinage que tu leur avais emprunté. Et bon dieu, qu’est-ce que vous vous êtes sentis cons, toi et sa pelle alors que la brune en roulait une à un autre homme que son mari. T’es parti sans rien ajouter, juste un simple « désolé » alors que tu battais violemment des cils pour oublier cette donnée trop difficile à assimiler. Cette histoire à beau ne pas te regarder, t’es touché de voir qu’un couple puisse aussi vite éclater. Peut-être que ça te ramène au tien qui est mort avec elle dans ce désert. Peut-être que c’est cette fidélité dont tu as toujours été animé en amour comme en amitié qui se sent déstabilisée. T’étais rentré chez toi ce soir-là et vous n’avez jamais pris le temps d’en discuter. Une part de toi a peur que cet incident puisse jeter un froid sur votre amitié. Après tout, tu n’es personne pour la juger. T’es que ce pauvre type qui porte toujours son alliance au doigt pour se donner bonne conscience, alors que toutes tes pensées sont tournées vers deux autres femmes.
Tu t’égares dans tes pensées, mais le tintement qui résonne jusqu’à tes oreilles te fait instinctivement tourner la tête vers cette silhouette que tu reconnais. Elle est là, à quelques pas de toi. Tu tentes de cerner le regard qu’elle te lance avant de te lever pour aller à sa rencontre. Ta démarche est à la fois posée et assurée. « Il faut croire que ma coéquipière de route me manquait. » Ces quelques mots juste pour lui faire comprendre que c’était bien elle que tu attendais et que ta présence n’était pas une coïncidence. T’as regardé son planning avant de descendre en espérant qu’elle n’aurait pas d’urgence de dernière minute. Ethel était déjà prévenue que tu allais certainement arriver plus tard que prévu sans pour autant lui donner les raisons de ce retard. Un sourire sincère et complice se dessine sur tes lèvres. Tu montres cette partie de ta personnalité moins revêche qu’elle a l’habitude de capter. « Je te raccompagne ? » Ton océan plonge délicatement dans son encre tout en essayant de camoufler cette inquiétude qui te ronge. « On n'est pas obligé d’en parler Helen, je veux juste savoir si tu vas bien. »
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
hold my hand 9 juillet 2024 – st vincent's hospital crédit gifs(elyyxiumgifs) + @Clarence Aldridge
Les jours passaient et ne se ressemblaient pas depuis sa 'rupture' avec Sam ; un soir chez Sloane, un soir chez Nina, d'autres soirs chez Winston. La chirurgienne n'avait pas de véritable pied à terre, même si elle savait qu'elle n'a demandé pour que l'une de ses amies lui accorde un place un peu plus permanente dans leur appartement. Ce qui était certain, c'est que la jeune femme ne manifesterait aucune demande d'aide de la part de sa famille, qui n'était encore pas au courant de sa situation amoureuse avec l'enseignant. Pour le moment, ça restait un secret, qu'elle s'efforcerait de maintenir le plus longtemps possible, car elle en avait marre que sa famille ne fourre son nez dans sa vie privée. C'était en partie à cause d'eux que Sam et elle en étaient là aujourd'hui, alors la meilleure chose à faire, en son sens, était de s'éloigner des mauvaises ondes de ses parents. En ce qui concernait sa fratrie, moins elle avait de nouvelles d'eux, et mieux elle se portait finalement. C'était terrible à dire, mais Helen n'avait pas suffisamment d'atomes crochus avec eux pour aller se confier sur ses malheurs à son frère aîné ou à sa petite sœur. Comme on dit 'on ne choisit pas sa famille, on choisit par contre ses amis', c'était le résumé parfait pour qualifier sa relation avec Luke et Bianca. Ce soir, Winston lui avait proposé de se voir, la chirurgienne troqua donc sa blouse contre une tenue un peu plus soignée que si c'était chez Sloane qu'elle se rendait. Au revoir le jogging et bonjour la petite robe. S'il y avait bien une chose que la brune appréciait fortement ces dernières semaines, c'était de se sentir à nouveau belle et désirable aux yeux d'un homme. Le fait que ce soit d'autres yeux que l'homme qui lui avait passé la bague au doigt rompait elle aussi la promesse faite durant leur mariage... mais après la trahison de Sam, cela n'avait finalement que très peu d'importance maintenant. Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur le hall d'entrée de l'hôpital, la main de la jeune femme chercha instinctivement ses clefs de voiture, puis celle-ci s'interrompit dans son mouvement au moment de croiser le regard de Clarence. « Il faut croire que ma coéquipière de route me manquait. » Sa remarque l'amusa, en plus de comprendre que son collègue l'attendait. « J'espère que tu ne m'attends pas depuis trop longtemps. » Le temps de se pomponner, tout ça tout ça. Il n'était pas prévu que Clarence l'attende ce soir, car cela faisait depuis un moment qu'elle n'avait pas besoin d'être déposée au pied de la maison qu'elle partageait avec Sam à Logan City. Et puis... cela faisait aussi un moment que la jeune femme ne le lui avait pas demandé, pour la simple et bonne raison que son collègue l'avait surpris en train d'embrasser Winston chez eux. Première et dernière fois que ce dernier s'était retrouvé dans les draps que partageaient son époux, justement pour éviter ces déconvenues. A vrai dire, Helen était un peu honteuse que Clarence l'ait surprise avec un autre, alors qu'il connaissait également Sam... « Je te raccompagne ? » Question délicate, qu'elle ne voulait cependant pas fuir, car elle appréciait véritablement son voisin, collègue et ami. La chirurgienne préférait seulement ne pas y répondre dans le hall de l'hôpital, où traînait probablement des oreilles encore curieuses. Elle se contenta d'acquiescer, pour prétexter de pouvoir le suivre à l'extérieur de l'établissement. « On n'est pas obligé d’en parler Helen, je veux juste savoir si tu vas bien. » La brune savait parfaitement à quoi il faisait référence et elle appréciait qu'il lui précise qu'il ne chercherait pas à en savoir davantage. Il était ainsi, Clarence. Respectueux, discret, c'était des qualités qu'elle appréciait chez lui. Lorsqu'ils franchirent les portes de l'entrée et que la fraîcheur de la soirée les frappa au visage, la jeune femme s'assura que personne ne soit derrière eux pour enfin lui répondre. « On fait aller. » Clarence n'était pas dupe, il avait compris que quelque chose clochait chez elle, sinon il ne manifesterait pas d'inquiétude à son égard. « Je vais être honnête, je n'ai pas besoin que tu me raccompagnes chez moi. Je n'y vis plus depuis un peu plus de deux semaines. » Si elle était d'accord pour lui donner la raison, la chirurgienne ne prévoyait pas non plus de déballer toute la vérité d'un coup sur les raisons de son absence. « Et, à propos du... de ce que tu as vu, je suis désolée. J'espère que je ne te mets pas dans une situation délicate, vis-à-vis de Sam... » Parce qu'il était son voisin à lui aussi, après tout, et que les deux hommes s'appréciaient, tout comme elle avait appris à apprécier Clarence dans un contexte différent de celui de l'hôpital.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Clarence Aldridge
l'électron libre
ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (2) - Alienor (1) - Wild (4)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1) - Chris Wild (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
— Tu apprends peu à peu à t’ouvrir aux autres. À entrouvrir ces remparts qui restaient jusque-là infranchissables. T’as toujours été un homme des moins loquaces, plutôt à te contenter du minimum d’échanges avec les autres et doté de cette bienveillance et de ce sourire insondable. La mort d’Emma a creusé un peu plus ce fossé entre toi et le reste du monde. Mais ton retour à Brisbane et ce quotidien des plus banales t'ont permis de retrouver goût à cette vie que tu croyais brisée à jamais dans ce fichu désert. De diluer cette amertume et ces blessures que tu dissimules que trop bien. Créer du lien avec ton voisinage est quelque chose de naturel et de commun, mais pas pour toi. Tu n'es pas du genre à te soucier des convenances et encore moins de devoir faire des choses par obligation. Si tu étais là ce soir, à attendre Helen, c’est parce qu’elle était devenue par la force des choses une personne importante à tes yeux. C’est une attache partie de rien. D’un chat qui s’est égaré jusqu’à ton jardin et d'une voiture tombée en panne un matin. Et maintenant, lorsque tu prends la route pour rentrer à la maison, elle manque à ton paysage.
Et lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrent, tu n’arrives pas à masquer ton étonnement face à sa tenue bien trop raffinée pour rentrer chez soi après une journée au bloc opératoire à réparer des corps. Tu lui lances cette remarque pour lui signifier que votre rencontre n’est pas le fruit d’un bel hasard, mais bien une initiative dont tu es le protagoniste. Sa crainte concernant le fait que tu puisses l’attendre depuis longtemps dépose sur tes lèvres un léger sourire. « Non ne t’inquiète pas pour ça. » Tu l’aurais attendu plus longtemps encore s’il le fallait. Tu voulais prendre le temps de lui parler de vive voix sans que Sam ou Emilia soient dans les parages. L’hôpital étant pourvu d’oreilles trop baladeuses grâce auxquelles les commérages se propagent aussi vite que certains virus saisonniers, tu n’étais pas sûr que ce soit le meilleur endroit pour avoir cette discussion. Alors tu lui proposes de la ramener avec un ton peut-être moins léger qu’à l’accoutumée. Car tes yeux ne peuvent s’empêcher de faire déborder cette inquiétude que tu voudrais étouffer en déposant sur elle ton océan. Helen acquiesce avec un silence que tu ne lui connais pas.
C’est là, que tu discernes cette gêne dans l’encre de ses yeux qui ricoche contre toi et qui s’entremêle à vos pas lorsque vous vous apprêtez à franchir les portes qui vous mènent à l’extérieur. Alors tu ne peux pas t’empêcher de la rassurer. De lui confier que tu n’es pas là pour tenter d’avoir des explications sur ce que tu as pu voir ce soir-là sur son palier. Tu veux juste savoir comment elle va. Car tu n'as pas pu t’empêcher d’avoir l’impression que quelque chose clochait. De discerner cette faille lorsque vous vous croisiez entre deux patients et une urgence où la brune était appelée. « On fait aller. » Ces trois mots ne font que confirmer ce que tu sais déjà. Tu es des moins surpris quand Helen t’avoue ne pas avoir besoin que tu joues le chauffeur pour elle ce soir. Tu la laisses continuer et tes sourcils se froncent lorsque tu entends ses inquiétudes. Tu t’arrêtes de marcher pour lui faire face. Tes opales la scrutent silencieusement avec toute l’affection que tu lui portes. « Je m’en doutais, que tu n’aurais pas besoin de mes services. » Tu pointes furtivement sa tenue avec amusement. Tu ne sais pas pourquoi ni pour qui la chirurgienne a pris le temps de s’apprêter, mais tu espères simplement que cette personne la mérite et l’estime à sa juste valeur. « À propos du reste, c’est à moi de m’excuser… » Tu te passes nerveusement une main dans tes cheveux avant de continuer. « Mon silence après cet… » Tu plisses les yeux en cherchant le bon terme pour définir la situation. « Incident ? Bon, peu importe... » Tu ne cherchais pas tes mots pour écrire un énième article des plus ennuyeux. « Aurait pu te faire penser que je me montrais distant envers toi, alors que ce n’est pas le cas… » Tu n’as juste pas su comment réagir sur le coup ni comment revenir vers elle. « Que Sam soit au courant ou non, tu peux t’assurer que je ne lui parlerai pas de ce que j’ai vu… » Car tu n’as jamais été de ceux qui jugent une histoire sur des bribes de passages et quelques pages froissées. Car tout est toujours plus complexe qu’une simple faute enrayant cette promesse forgée dans l’amour et l’or entre deux personnes qui se sont promis une éternité. Promesse que tu as toi-même rompu maintes fois dans tes pensées. « Je n’ai pas à me mêler de cela, même si je l’ai été par la force des choses... » Et par ce foutu destin qui aime un peu trop te bousculer en ce moment. « Je veux juste que tu saches que je suis là si besoin… » Ça ressemble à des paroles presque trop futiles que d’autres prononcent sans réellement le penser. Mais Helen peut voir sur elle ce regard qui est gage de ta sincérité.
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
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☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
@Clarence Aldridge 9 juillet 2024 - st vincent ¤¤¤ crédits gifs (ellyxiumgifs) / code (boté du sud )
Étant donné ce que Clarence avait surpris entre Winston et elle, Helen ressentait comme une gêne qui n'existait généralement pas avec son collègue, bien que ce dernier soit de nature plus renfermé qu'elle. En tout cas, si elle avait un jour existée dans leurs premières conversations, cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'adressaient plus ainsi. Helen était venue récupérer Miketi un tel nombre de fois chez eux, restant boire un café, à papoter avec Emilia, qu'elle pouvait aisément affirmer compter Clarence parmi son cercle d'amis proches, plus qu'un simple voisin. Le genre d'amis à qui elle n'a pas besoin de mentir, ou de prétendre. La chirurgienne savait que le médecin ne s'attardait pas sur les détails de sa vie, et qu'il ne souhaitait pas s'en mêler d'une façon ou d'une autre. Ce n'était pas son genre de juger ses actes, tout comme elle ne le faisait pas en retour. C'était pourquoi, la jeune femme se montra parfaitement honnête en lui indiquant qu'elle n'avait pas besoin qu'il la dépose à Logan City ce soir. Elle aurait pu faire croire que tout allait bien, qu'il pouvait la conduire jusqu'à chez eux... mais à quoi bon ? à quoi ça lui servirait, en fait ? à part lui faire du mal, mentir était inutile. « Je m’en doutais, que tu n’aurais pas besoin de mes services. » Helen suivit du regard celui de Clarence, qui pointait sa tenue, et cela fit naître un nouveau sourire sur les lèvres de la chirurgienne. Elle s'était apprêtée, en effet, pour pouvoir rejoindre Winston. Quoi de plus normal, après avoir eu connaissance de l'infidélité de son époux, de vouloir paraître belle et désirable aux yeux d'un autre ? Clarence semblait bien comprendre pourquoi elle portait une ravissante petite robe après le travail, et elle ne put s'empêcher de rétorquer : « Je vais faire des courses, rien de plus. » Avec un regard et un sourire entendus, pour lui faire comprendre qu'il ne se méprenait pas en pensant qu'elle avait un rencard, puisque c'était bel et bien le cas. « À propos du reste, c’est à moi de m’excuser… Mon silence après cet…Incident ? Bon, peu importe... Aurait pu te faire penser que je me montrais distant envers toi, alors que ce n’est pas le cas… » La main dans les cheveux de Clarence traduisait un nouveau sentiment de gêne, si bien qu'Helen se stoppa dans sa marche pour lui permettre de mieux trouver ses mots, et elle de mieux l'écouter. « Que Sam soit au courant ou non, tu peux t’assurer que je ne lui parlerai pas de ce que j’ai vu… » Le contraire l'aurait étrangement étonné, elle l'admettait. Clarence n'était pas le genre de personnes à aller raconter les secrets des autres aux concernés... Elle appréciait en tout cas qu'il lui fasse savoir de vive-voix. « Je n’ai pas à me mêler de cela, même si je l’ai été par la force des choses... Je veux juste que tu saches que je suis là si besoin… » Les paroles de Clarence la touchèrent énormément, car cela faisait du bien d'entendre qu'elle pouvait compter sur lui en ces temps difficiles. Car même si elle semblait rayonner suite à son rencard avec Winston, elle n'oubliait pas la souffrance que Sam avait fait naître dans son cœur. « Je m'excuse aussi pour la distance entre nous car, pour être tout à fait honnête, j'appréhendais un peu de te parler... ça me gêne que tu sois au courant de ça, alors que tu n'as rien demandé à personne. » Comme elle le disait précédemment, elle le mettait dans une situation délicate et inconfortable, obligé de garder un secret qu'il n'avait pas demandé à connaître. « Au fond je savais que tu ne dirais rien à Sam, tu n'es pas comme ça... mais j'apprécie que tu me confirmes que tu garderas ce secret. Il n'est pas au courant pour lui et moi... » Et elle ne comptait pas lui faire savoir tout de suite, oh non. Égoïste, très certainement, Helen voulait garder cette relation secrète, pour en savourer secrètement toutes les agréables sensations que ça lui procurait en ces temps troubles. « N'empêche que... j'aurai aimé que tu vois ta tête, et j'aurai adoré voir la mienne en te voyant débarquer avec ta pelle... » Sourit-elle, pour dédramatiser une bonne fois pour toute la situation. Ce dont elle avait réellement besoin, actuellement, c'était de rire un bon coup, et c'est ce qu'elle fit plus franchement, en se remémorant l'expression sur le visage de Clarence en la surprenant, ses lèvres posées contre un autre homme que Sam. « Dans le coup, la pelle est retournée chez toi. » Ajouta-t-elle en continuant de rire, le bout de ses phalanges essuyant la petite larme qui naissait au coin de ses yeux à cause du fou rire qui s'emparait d'elle, n'oubliant pas qu'elle s'était maquillée et qu'il valait mieux ne pas ressembler à un panda pour son rendez-vous de ce soir. « Tu verras avec Sam s'il a besoin de la récupérer... je ne prévois pas de revenir à la maison avant un bon bout de temps. » Son fou rire se calmait peu à peu, reprenant un peu de sérieux pour terminer sa phrase. Pour le moment, elle ne voulait plus entendre parler de son époux, alors la pelle, c'était un peu le cadet de ses soucis, il fallait l'admettre. Mais rire lui avait fait tellement de bien.
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ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
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You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
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It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
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Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1) - Chris Wild (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
— Il t’a fallu du temps pour apprendre à connaître la femme sous ce masque et ses mains qu’il t’arrivait souvent d’observer. Assis sur cette estrade conçue en hauteur qui permet aux curieux comme toi de contempler le travail des chirurgiens. De suivre de près ou de loin les miracles qu’ils sont capables de faire lorsque la vie ne tient plus qu'à un fil. Le Docteur Stenfield et cette réputation qui n’est plus à faire. T’étais le premier à être rassuré de savoir l’un de tes patients entre ses mains. Le premier à faire appel à ses talents et ses conseils, quitte à blesser l’égo de certains de ses collègues. Et tu étais certainement le premier surpris à la reconnaître en ouvrant la porte de chez toi pour venir récupérer ce chat que Millie avait rattrapé dans votre jardin. Si ton visage lui disait vaguement quelque chose, toi, tu l’avais immédiatement reconnu. Bien évidemment, tu as préféré jouer la carte de l'indifférence sous tes airs de vase par peur de paraitre inconvenant.
Puis il y a eu ce fameux matin où, dans ta voiture, tu l’as vu devant chez elle, trop occupée à insulter sa voiture qui venait de rendre son dernier souffle. Tu te souviens avoir esquissé un sourire devant l’image de cette femme plus à l’aise dans le sang que dans le cambouis. Capable de défier la mort en brisant des os, mais impuissante face à un tas de ferraille. Tu te souviens de ce silence entre vous durant les premiers trajets ensemble. Tu t’étais demandé ce qui t’avait pris de lui proposer de faire la navette entre chez elle et l’hôpital. Pourquoi fallait-il que tu sois si aimable et aussi associable à la fois ? À l’hôpital, t’as toujours gardé une certaine distance avec tout le monde, mais maintenant, Helen est l’une des rares qui fait exception à la règle. Tu peux la compter parmi tes amis et plus qu’une simple voisine ou collègue. Alors tu as peur que ce fameux incident ait pu fragiliser votre lien. Enfin, surtout ton comportement suite à ce dernier. N’importe quel autre ami aurait envoyé un message le lendemain, ou serait sorti de nulle part pour lui soutirer plus d’informations. Toi t’es resté silencieux sans savoir comment réagir. Préférant ne rien faire que de la mettre mal à l’aise. Ne sachant pas si la confiance que tu lui portais rimait avec réciprocité. Alors tu ne peux t'empêcher de te sentir gêné entre tes mots brodés de pardon et cette main perdue dans ta crinière encore plus ébouriffée qu’habituellement. Tu lui fais comprendre que tu ne diras rien à Sam, même si ce dernier se perdrait à venir te raconter ses déboires avec sa femme.
« Je m'excuse aussi pour la distance entre nous car, pour être tout à fait honnête, j'appréhendais un peu de te parler... Ça me gêne que tu sois au courant de ça, alors que tu n'as rien demandé à personne. » Ton océan se perd dans l’encre de ses yeux avec toute l’affection que tu lui portes. T’as beau ne pas être des plus expansifs en termes de sentiment, autant en amitié qu’en amour, tes yeux parlent souvent à ta place et malgré toi. « Au fond je savais que tu ne dirais rien à Sam, tu n'es pas comme ça... Mais j'apprécie que tu me confirmes que tu garderas ce secret. Il n'est pas au courant pour lui et moi... » Tu acquiesces d’un simple signe de tête avant d’attraper une cigarette dans le paquet jusque-là caché dans ta veste. T’es personne pour la juger. Pour oser imaginer comprendre quoi que ce soit en amour. T’étais toi-même dans un bordel sans nom et tu te sentais aussi coupable de pouvoir penser à une autre femme voire deux en ayant toujours ta bague au doigt. Mais tu te reconnais certaines qualités et la discrétion en fait partie. « N'empêche que... j'aurai aimé que tu vois ta tête, et j'aurai adoré voir la mienne en te voyant débarquer avec ta pelle... » Tu manques de t’étouffer avec ta première bouffée de nicotine en entendant sa remarque. Toi, t’étais simplement venu lui rendre cette fichue pelle et t’excuser au passage de l’avoir mêlé à tes histoires avec Ethel. T’étais loin d’imaginer qu’elle allait te rendre la pareille, voire surenchérir dès le lendemain. « La tienne était pas mal non plus, je te rassure. J’ai jamais vu des yeux s’écarquiller autant. »
Et tu ris de bon cœur pour la première fois depuis très -trop- longtemps en brisant cette réserve qui te caractérise si bien. Tu revois la tête de ton amie sur le point de faire une syncope devant cette vision d’horreur de toi et sa pelle, planté comme un con devant eux. « Dans le coup, la pelle est retournée chez toi. » Ton rire accompagne à nouveau le sien et tu finis malgré tout à faire rougir la mort entre tes lèvres. « Ethel m’a demandé si j’avais croisé un fantôme, en me regardant m’asseoir sur le canapé dans le salon, avec ta pelle toujours à la main. » Tu n’avais pas mis la nounou dans la confidence et t’étais reparti tel un robot programmé à distance déposer l'arme du crime dans le garage, tout en lui expliquant que leur maison semblait vide. Tu embrumes l’air d’une fumée blanche et épaisse tout en continuant de rire et en la contemplant. T’es à la fois heureux et soulagé de la voir ainsi. « Tu verras avec Sam s'il a besoin de la récupérer... je ne prévois pas de revenir à la maison avant un bon bout de temps. » Tes sourcils se froncent de façon si caricaturale que ça rend très peu crédible ton regard qui se veut des plus sérieux. « Quoi ? Ah non mais je la garde cette putain de pelle, je l’ai bien méritée. » Tu ravales un rire entre les dernières taffes que tu tires sur ta cigarette. « Ma compagnie n'est certainement pas la plus distrayante qui soit, mais sache que je suis là pour toi si besoin. » T'es bien conscient de ne pas être le mec le plus fun de Brisbane, mais tu sais être une oreille attentive envers tes proches et quelqu'un sur qui on peut facilement compter. « En tout cas, bien moins distrayante que les courses que tu t'apprêtes à faire. » Tu lui lances un regard complice avec un sourire en coin tout en tirant sur cette mort qui borde tes lèvres. « Tu vas nous manquer dans le quartier... » T'es trop fier pour lui avouer que c'est surtout à toi, qu'elle va manquer.
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
Clarence Aldridge et Chris Logan adorent ce message
hold my hand
@Clarence Aldridge 9 juillet 2024 - st vincent ¤¤¤ crédits gifs (ellyxiumgifs) / code (boté du sud )
Le malaise qu'avait créé cet incident entre eux avait assez duré. Helen ne souhaitait pas que sa relation amicale avec Clarence change à cause de ce qu'il avait vu. Evidemment, libre à lui d'accepter de partager son secret, même s'il n'avait rien à voir dans cette histoire. Cela ne concernait que Sam et elle-même, mais beaucoup de personnes n'était pas à même de le comprendre. Heureusement, la chirurgienne savait qu'elle pouvait compter sur sa discrétion. Clarence n'était pas le genre d'homme à aller raconter des ragots, ou à courir vers la personne concernée pour lui avouer l'infidélité de sa femme. Clarence ne faisait pas de vagues avec son entourage amical, en tout cas c'était ainsi qu'Helen le percevait : respectueux et compréhensif. Et elle fut ravie de constater qu'elle ne s'était pas trompée, puisqu'il lui confirma qu'il ne dirait rien de tout cela à Sam. Alors, Helen eut envie de plaisanter un peu sur la tête que faisait le médecin lorsqu'il l'avait surpris aux lèvres de Winston, ce qui le fit presque s'étouffer avec la fumée de sa cigarette. « La tienne était pas mal non plus, je te rassure. J’ai jamais vu des yeux s’écarquiller autant. » Le retour de moquerie était parfaitement juste et justifié, alors elle ria de bon cœur face à sa remarque. Il était vrai que sa propre tête avait dû être mémorable... « Ethel m’a demandé si j’avais croisé un fantôme, en me regardant m’asseoir sur le canapé dans le salon, avec ta pelle toujours à la main. » La chirurgienne imaginait bien la scène, d'autant qu'elle connaissait parfaitement le trajet entre sa porte d'entrée et le salon. Cela accentua ses rires, forcément. « Quoi ? Ah non mais je la garde cette putain de pelle, je l’ai bien méritée. » - « Ecoute, je te l'offre avec plaisir, dans ce cas. » Elle lui adressa un clin d'œil, même si elle savait parfaitement que cette histoire de pelle n'était qu'un détail. Au fond, ce qui comptait, c'était les paroles qui allaient suivre : « Ma compagnie n'est certainement pas la plus distrayante qui soit, mais sache que je suis là pour toi si besoin. » Sa proposition la touchait énormément, vraiment. Clarence n'était généralement pas le genre de personne à se montrer expansif en amitié, alors elle appréciait qu'il se montre présent pour elle. Mine de rien, ce qui avait débuté par un simple covoiturage, s'était transformé en une véritable amitié. Comme quoi, sa voiture avait bien fait de la lâcher ce jour-là. « J'apprécie, je te remercie. » - « En tout cas, bien moins distrayante que les courses que tu t'apprêtes à faire. Tu vas nous manquer dans le quartier... » Helen haussa délicatement des épaules, avant de rétorquer avec une certaine évidence dans la voix : « Je connaîtrais toujours la route jusqu'à Logan City, je te rassure. Et puis... Ethel m'a gentiment invité à venir boire du thé à la pelouse un de ces quatre avec Milie et elle. » Est-ce qu'elle s'apprêtait à bifurquer sur ce sujet dont ils n'avaient pas parlé non plus, c'est-à-dire le sujet Ethel ? Evidemment. C'était le timing parfait, non ? A ses yeux, ça l'était. « D'ailleurs... je crois qu'on n'en a jamais parlé ? » Elle en était persuadée, en fait. Mais ça passait un peu mieux de jouer un peu à l'innocente pour basculer sur les interrogations qui l'animaient depuis que Clarence avait débarqué chez lui, plutôt remonté, alors qu'Helen était en train de soigner la cheville foulée d'Ethel après une chute en plein ménage. La chirurgienne s'était éclipsée, en constatant bien vite qu'elle était de trop dans le salon. « Que se passe-t-il avec Ethel ? J'ai eu l'impression que... elle était un peu plus que la nounou, quand tu as débarqué la dernière fois ? » Elle ne jugeait évidemment pas, Helen manifestait juste ses doutes. A juste titre ou non, ce n'était pas non plus ses affaires. La brune savait que Clarence affirmait depuis longtemps qu'il ne comptait pas fréquenter qui que ce soit après la mort de sa femme, mais sa relation avec la nourrice semblait avoir bien fait évoluer les choses, n'est-ce pas ? Le médecin ne lui devait rien, et n'était pas obligé de lui raconter les détails de sa vie amoureuse. Mais tout comme il le lui affirmait, elle-même était présente pour lui, en cas de besoin... s'il avait envie d'en parler, il le pouvait.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Clarence Aldridge
l'électron libre
ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (2) - Alienor (1) - Wild (4)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1) - Chris Wild (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
Ethel Hartfield et Helen Stenfield adorent ce message
Hold My Hand
Helen & Clarence
— Légèreté retrouvée. Un poids se lève de tes épaules quand tu entends son rire se joindre au tien. De savoir votre amitié intacte malgré ce futile incident qui aurait pu prendre stupidement d’autres proportions. Ce moment, simple en apparence, te rappelle à quel point votre amitié a évolué. Helen n’était au départ qu’une relation presque superficielle, là voilà maintenant essentielle. Tu t’en rends compte un peu plus à chaque fois que vous partagez ces instants, où les mots ne sont peut-être pas nombreux, mais suffisants. La lune vous englobe de sa lumière au même titre que les halogènes de ce parking où certaines âmes passent, anonymes, pressés, sans vous prêter la moindre attention. « Écoute, je te l'offre avec plaisir, dans ce cas. » Tu la remercies simplement par un sourire plus prononcé et un hochement de tête trop solennel pour une simple pelle. Tu n'es certainement pas l’homme le plus expansif qu’il soit et tu en es que trop conscient. Elle aussi sans doute. Alors ce soir, tu décides de sortir de tes retranchements, de ces remparts derrière lesquels tu aimes tant te protéger pour lui exprimer comme tu le peux cette profonde affection que tu ressens à son égard. Rien d'ambiguë, juste un attachement qui devient de plus en plus évident. Tu fends cette retenue qui t’anime habituellement pour lui faire comprendre que tu seras toujours présent pour elle. Qu’importe la distance entre vos deux maisons, même si l’idée de ne plus la savoir à quelques pas de chez toi te laisse un goût amer. « Je connaîtrais toujours la route jusqu'à Logan City, je te rassure. Et puis... Ethel m'a gentiment invité à venir boire du thé à la pelouse un de ces quatre avec Milie et elle. » Tes yeux dessinent un léger étonnement avant de se mettre étrangement à briller. « Le thé à la pelouse, une grande spécialité chez les Aldridge. » C’est dit sur un ton faussement sérieux et amusé. Vous en avez passé des journées avec Ethel, assis sur ces petites chaises où tu finissais plié en quinze avec tes jambes bien trop longues à faire semblant de déguster ce thé concocté avec amour par ta fille. « Viens quand tu veux à la maison. »
« D'ailleurs... Je crois qu'on n'en a jamais parlé ? » Ton regard s'accroche au sien, rempli d'une curiosité presque innocente. Si tu avais eu la moindre idée de l'issue de cette conversation, tu aurais sans doute cherché à t'éclipser, à éviter ce sujet délicat qui semble déjà sur le point de franchir ses lèvres. « Que se passe-t-il avec Ethel ? J'ai eu l'impression que... elle était un peu plus que la nounou, quand tu as débarqué la dernière fois ? » Il est compréhensible que Helen finisse par te poser cette question. Elle fait partie des rares témoins de cette intimité qui s'est installée entre vous, de ce quotidien que vous partagez, dissimulés derrière les murs de cette maison où tu aimes la retrouver. Son intérêt est sincère et n’a rien d’une curiosité mal placée, mais il te plonge dans une confusion profonde. Tu laisses échapper un léger soupir, ta poitrine se soulevant sous le poids de cette question, avant de baisser ton océan sur le bitume que tu pourrais presque sentir trembler sous tes pieds. Ta mâchoire se crispe légèrement, et tu peux sentir tes épaules se voûter, comme si tu essayais de te protéger de ce qui s’annonçait comme une conversation délicate. Tu n’as jamais été à l’aise pour parler de toi, et encore moins quand il s'agit d’un sujet aussi épineux que sont tes émotions. « Ça ne sert à rien que je nie une évidence qui t’a sauté aux yeux hein… » Tu prends un ton presque désabusé. Les mots sortent difficilement, presque comme un murmure. Bien évidemment qu'Ethel est devenue bien plus qu’une simple nounou. Ton regard se détourne, cherchant refuge dans un détail anodin du paysage avant de se planter presque trop sévèrement dans l’encre de ses yeux. Mais il serait presque futile, voire ridicule de lui mentir. « De là à savoir ce qu’elle représente réellement à mes yeux... »
C’est un autre monde qui te paraît encore infranchissable. Quelque chose que tu n’arrives pas à exprimer te serre la poitrine. Un silence palpable flotte dans l'air entre vous. « À vrai dire, je préfère ne pas y penser… » T’aurais pu rajouter de ne pas être non plus questionné. Tu ne t’es jamais confié sur ce sujet à quelqu'un. Comment pourrait-elle comprendre ce mélange d'affection, de complicité et de peur qui t'envahit à chaque fois que tu penses à Ethel ? La simplicité de l'intimité que vous partagez se heurte à la complexité de tes émotions. Tu gardes sous silences ces inquiétudes concernant son TCA qui est à l'origine de la scène dont elle a été spectatrice. « Tout ce que je sais, c’est qu’elle compte pour moi… » Tu te sens piégé dans un labyrinthe de sentiments contradictoires. Entre elle et Wild. Sous cette alliance trop lourde qui pèse encore à ton doigt. Tu sais qu’Helen perçoit la tension qui traverse tout ton corps, mais tu es à l’aise avec cela. Après tout, c’est ce que tu es, ce vase qui a du mal à dompter ses émotions et à les exprimer. Qui tente tant bien que mal de rester en un seul morceau malgré ses nombreuses fissures que la vie et les années ont laissé sur lui. « Puis ne je suis pas un cadeau tout court alors au quotidien... Disons qu'ils nous arrivent de nous prendre la tête. »
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
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@Clarence Aldridge 9 juillet 2024 - st vincent ¤¤¤ crédits gifs (ellyxiumgifs) / code (boté du sud )
Durant sa rencontre avec Ethel, cette dernière l'avait invité à la rejoindre, Millie et elle, pour venir prendre le thé entre filles. Plus que de la politesse, la chirurgienne avait senti un véritable souhait de la part de la nourrice de la voir les accompagner durant ces moments de jeu, alors ce serait évidemment avec plaisir qu'Helen répondrait un jour présente. Passer du temps avec Ethel et Emilia lui paraissait être une bonne idée, même si elle prendrait le risque de croiser Sam en traînant dans le quartier de son ancienne résidence. Mais tant pis. De toute façon, ils allaient devoir apprendre à se voir, sans craindre de se hurler dessus, ou sans craindre que son époux ne tente de la reconquérir en public. Brisbane était une grande ville, mais, vu l'état de sa chance, il était fort probable qu'ils soient tous les deux amenés à se croiser au détour d'une rue, au supermarché ou ailleurs. « Le thé à la pelouse, une grande spécialité chez les Aldridge. Viens quand tu veux à la maison. » Cet air amusé de Clarence fut partagé par la chirurgienne, qui acquiesça doucement de la tête, comme une promesse de passer un de ces quatre pour venir jouer avec sa fille.
Helen profita justement de la légèreté de ce moment pour approfondir le sujet de la nourrice. parler d'Emilia était le prétexte parfait pour bifurquer sur ce qu'elle avait cru apercevoir de leur relation, la dernière fois qu'elle était en train de soigner Ethel de sa foulure à la cheville. Le médecin était entré en trombe chez lui, en parlant de 'conversation à avoir', d'une manière qui semblait dépasser le simple stade d'employeur/employé. De souvenir, Clarence voulait parler de quelque chose qu'ils ne pouvaient plus continuer... alors quoi ? Se fréquentaient-ils en cachette ? Se tournaient-ils autour l'un et l'autre ? Avec Clay, pas facile de comprendre rien qu'avec le langage du corps. S'il paraissait certes embarrassé d'être confronté à cette conversation, il ne laissait rien d'autre transparaître de ses sentiments. « Ça ne sert à rien que je nie une évidence qui t’a sauté aux yeux hein… » En effet, ça ne servirait à rien. Elle avait été aux premières loges d'une conversation à laquelle elle n'était absolument pas convié. Mais Helen n'avait pas demandé à se retrouver entre les deux protagonistes. « De là à savoir ce qu’elle représente réellement à mes yeux... » Cela ne lui suffisait toujours pas pour mettre sa propre définition à propos de leur relation. Parce que Clarence pouvait avoir ce ressenti à la fois en ayant franchi la ligne, ou pas. Alors la chirurgienne attendait, patiemment, qu'il soit à l'origine des aveux. Elle ne voulait pas le pousser à parler sur le sujet, s'il n'en avait pas vraiment l'envie, en fait. « À vrai dire, je préfère ne pas y penser… Tout ce que je sais, c’est qu’elle compte pour moi… » La brune trépignait intérieurement d'obtenir plus de détails sur leur relation, mais Clay semblait complètement perdu à ce sujet. Elle attendait des aveux qui semblaient n'avoir encore jamais franchi la limite de ses propres pensées, alors c'était peut-être le moment de lui donner un coup de main, non ? « Est-ce que c'est mal, qu'elle puisse compter pour toi ? » L'interrogea-t-elle, en ralentissant le pas, pour finalement s'arrêter et chercher son regard à la fois fuyant et accrocheur, comme pour chercher son aide pour éclaircir la situation entre eux. « Je suis pas un cadeau tout court alors au quotidien... Disons qu'ils nous arrivent de nous prendre la tête. » Un sourire attendri trouva le chemin de ses lèvres, alors qu'elle rétorquait gentiment : « ça, c'est toi qui le dit, pas elle, j'en suis sûre. Et quand bien même, si vous vous prenez la tête, c'est certainement parce que vous comptez l'un pour l'autre. Sinon, tu l'aurais licencié, ou elle serait déjà partie depuis bien longtemps. » Clarence avait son caractère, comme tout le monde, tout comme Ethel avait sa propre personnalité. Le médecin n'allait pas plaire à tous les passants dans sa vie, ça, c'était une certitude. Et alors ? Le principal, c'était d'être capable de se lier à suffisamment de personnes pour se sentir bien dans ses baskets, au quotidien. Et Clay semblait avoir trouvé une de ces personnes en Ethel, tout simplement. « Tu n'es pas obligé de me répondre, mais je te pose quand même la question : est-ce que tu culpabilises ? Par rapport à ta femme. » Pour rien au monde elle ne souhaitait se montrer intrusive, c'était pour cette raison qu'elle lui laissait le choix de répondre ou non. « Ou est-ce que tu acceptes l'idée de tomber amoureux de nouveau, et il s'agit de quelque chose d'autre qui te chagrine à son égard ? Parce que je sens qu'il y a un truc qui t'embête, mais je me trompe peut-être. » Le sujet était épineux, c'était bien la première fois qu'ils étaient amenés à vraiment parler amour ensemble. Et puis, au vu de sa situation amoureuse actuellement, la chirurgienne n'était pas certaine d'être la mieux placée pour le conseiller en la matière, mais elle ferait de son mieux. Déjà, si elle pouvait l'aider à mettre des mots sur ses sentiments, ce serait déjà un grand pas.
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ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (2) - Alienor (1) - Wild (4)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1) - Chris Wild (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
— « Est-ce que c'est mal, qu'elle puisse compter pour toi ? » La question d’Helen résonne en toi comme un écho troublant. Instinctivement, tu baisses les yeux, cherchant à fuir son regard qui te scrute. La brune t’a vu dans ce moment de vulnérabilité face à Ethel. Dans ces moments où ton masque tombe et où les vraies émotions surgissent violemment dans ton océan. Tu sais qu’elle ne te juge pas, qu’elle fait cela avant tout pour comprendre, pour t’aider à mettre un peu d’ordre dans ce chaos intérieur. Mais cet exercice d’introspection forcée te rend nerveux, te met face à ces sentiments qui te déconcertent. Tu hésites, perdu entre l’envie de confier ce que tu ressens et la crainte de ce que cela pourrait révéler. Mal ? Non, certainement pas. Du moins, tu ne crois pas. En fait, t'en sais rien. Alors, tu hausses les épaules, d’un geste bref pour signer ton incrédulité avant de reprendre une cigarette dans ce paquet ouvert depuis ce matin et déjà bien trop entamé. Mais tu sens bien que ton silence, tes réponses évasives, ne lui suffisent pas. Elle reste là, patiente et ses yeux ne lâchent pas les tiens. Alors tu te fais seul coupable de cette tension qu’elle a pu entrapercevoir entre toi et Ethel pour mettre un point final à cette conversation. Mais tu comprends très vite que cela ne suffira pas. « Ça, c'est toi qui le dit, pas elle, j'en suis sûre. Et quand bien même, si vous vous prenez la tête, c'est certainement parce que vous comptez l'un pour l'autre. Sinon, tu l'aurais licencié, ou elle serait déjà partie depuis bien longtemps. » Ces mots t’arrachent un sourire désabusé, même la chirurgienne semble comprendre ce que tu n’as pas réussi à formuler à Ethel. Puis il a y a eu ce mot maladroit lancé dans un instant d’agacement, ce mot de trop qui s’est planté comme une épine dans votre relation, déchirant cet équilibre fragile que tu tentes encore de reconstruire. Tes yeux acquiescent silencieusement tout en tirant sur la mort, tâchant de ne rien laisser transparaître de la confusion qui te serre la poitrine.
Helen t’observe et son regard t’atteint plus que tu ne le voudrais. « Tu n’es pas obligé de me répondre, mais je vais quand même te poser la question : est-ce que tu culpabilises ? Par rapport à ta femme. » T’en couperais presque en deux la cigarette qui trône fébrilement entre tes dents. Cette question, tu la redoutes, parce qu’elle va droit à ce nœud, cette culpabilité que tu traînes sans jamais oser l’affronter. Que tu ressens lorsqu’il t’arrive, ne serait-ce qu’un instant, de réfléchir à l’éventualité de refaire un jour ta vie avec quelqu’un d’autre. Car jusque-là, t’en avais pas la moindre envie. Puis il a fallu que ton cœur se déchire. Elle aborde les choses avec tact et même si elle reste étrangement délicate, chaque mot te frôle comme une vague qui te noie un peu plus. Parce qu’au fond, tu le sais, Helen vient creuser ce que tu tentes de refouler, de garder soigneusement hors de ta portée.
Tu restes silencieux, et le mouvement de tes pas se fait presque pressé, maladroitement déterminé, comme si tu pouvais fuir ces questions en la raccompagnant jusqu’à sa voiture. Mais Helen n’en a pas fini, et son intuition ne te laisse aucun répit. « Ou est-ce que tu acceptes l'idée de tomber amoureux de nouveau, et il s'agit de quelque chose d'autre qui te chagrine à son égard ? Parce que je sens qu'il y a un truc qui t'embête, mais je me trompe peut-être. » Et merde. Il faut croire qu’Helen te connaît mieux que tu ne veux l’admettre. Tu fermes les yeux une fraction de seconde avant de te figer, laissant échapper un souffle lourd de nicotine, tentant de calmer le tourbillon de pensées qu’elle vient de provoquer. « C’est que tu en as, des questions… Et pas des moindres… » Murmures tu, éreinté, épuisé comme un soldat sans armure. Tu lui lances un regard, un regard lourd d’un océan de sentiments contradictoires. Un mélange de tendresse et de tourments. Tu coinces ta cigarette dans une commissure et sans rien ajouter, tu relèves la main pour lui montrer cette alliance que tu portes encore, ce symbole d’un amour que tu as perdu. « Tant que tu me verras avec cette alliance, c’est que je ne serais pas totalement prêt à passer à autre chose.» Cette bague, tu la portes comme un poids doux et amer, un ancrage d’une histoire que tu refuses de laisser s’éteindre complètement. Cette bague, est la seule chose mis à part Millie qui te lie encore à ta femme. « Alors non, je n’accepte pas l’idée de tomber à nouveau amoureux… » Tu soupires en la fixant. Ce n'est pas totalement faux, mais faut croire que ce truc qui bat dans ta poitrine se met à déraper en t’entendant parler. « Et désolé de te décevoir, mais il ne s’est rien passé avec Ethel… » Tes lèvres s’étirent dans une complicité tacite. Tu passes sous silence son anorexie. Ce “truc” qu’elle a su détecter. Préférant mettre tout sur le dos cette alliance qui devient trop lourde. Cette histoire ne la regarde pas et tu te refuses de lui dire quoi que ce soit à ce sujet. Pas par manque de confiance, mais par respect envers celle qui partage ton quotidien. Ce besoin de toujours la protéger jamais bien loin. Cette lutte silencieuse, ce combat intérieur qu’elle mène depuis trop longtemps. Et tu t’es promis de lui offrir le soutien qu’elle ne demande pas, mais dont elle a besoin. T’en portes la douleur en silence, comme une inquiétude que tu traînes et qui te ronge. « Je dois rentrer et je suppose que tu es attendue...» Tu n’iras pas plus loin dans tes explications pour ne pas lui mentir. Mais étant peu habitué à ton éloquence, cela ne la surprendra pas. « Passe une bonne soirée. » Alors, doucement, tu déposes un baiser léger sur sa joue, un geste silencieux d'amitié et de gratitude. Puis tu t’éloignes, laissant derrière toi ce sourire mystérieux avec cette question encore en suspens qui, peut-être, trouvera enfin ses réponses un jour.
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.