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 The night's on fire | Clarence

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AuteurMessage
Wild Fitzjames
Wild Fitzjames
la dernière allumette
la dernière allumette
Présent
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989)
SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres.
STATUT : Plus accoutumée à ses défauts qu'à ceux d'autrui. Mais un orage gronde à nouveau proche de son cœur sans vouloir se l'avouer.
MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo amusante et sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023.
LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel.
The night's on fire | Clarence C3cf2b8e986470cc948ff98fc8d121a1a1968e3d
POSTS : 262 POINTS : 100

TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitié
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #006699
RPs EN COURS : The night's on fire | Clarence 46e51ca58b2e874162df4221c361e424fd84bdab
Clay #1#2#3 ll y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur. Et il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.

The night's on fire | Clarence Ab579c02c34f06d382d777f7b18118341b858434
Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.

The night's on fire | Clarence Tumblr_onoudxiSvJ1qm3yaoo3_250
Leroy #2 Counting days since my love up and got lost on me. And every breath that I’ve been taken since you left feels like a waste on me. I’ve been holding on to hope that you’ll come back when you can find some peace. Even know I'm nothing to you now.

Kieran #1

Communication : Clarence - Alienor

RPs TERMINÉS : Mabel #1Leroy #1Leroy #2


AVATAR : Jessica Stroup
CRÉDITS : little wolf - Behindfairytales - Harleystuff - isharewhereiwant
PSEUDO : Uni_Nox
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t52756-wild-le-hasard-je-lemmerde-jaimerais-quon-puisse-le-provoquer
https://www.30yearsstillyoung.com/t52771-wild-le-hasard-je-lemmerde-jaimerais-quon-puisse-le-provoquer

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Message(#)The night's on fire | Clarence EmptyLun 22 Juil 2024 - 0:44

Clarence Aldridge adore ce message


The night's on fire × ft. CLARENCE & WILD

This hurricane chasing us all underground
No matter how many lives I live, I will never regret
There is a fire inside of this heart and a riot about to explode into flames

« Nate à gauche ! » A peine ses mots ont-ils résonné dans son casque que la voiture qui vient de surgir les percute de plein fouet en leur grillant la priorité. Dans un fracas assourdissant, la moto s'écrase sur le bitume tout en glissant sur plusieurs mètres. Elle ne peut qu'observer cette scène qui se déroule au ralenti derrière sa visière désormais fissurée. Elle voit ce frère qu'elle chérit tant étendu un peu plus loin sur le sol, complètement inerte. L'adrénaline l'empêche pour le moment de ressentir sa propre douleur et elle se redresse sur les avant bras dans cet ultime espoir de le rejoindre. Son esprit est encore embrumé par le choc violent qui vient de les projeter à terre. Sa vision se trouble un court instant alors qu'elle puise dans ses forces pour se remettre sur ses pieds. Les phares des voitures qui les entourent l'éblouissent alors qu'elle tente de se rapprocher de Nate. Une voix sur sa droite hurle qu'il faut appeler le 000 mais elle n'y prête aucune attention. Elle titube vers son frère et s'agenouille difficilement à ses côtés. « Nate, tu m'entends ? » Il grommelle quelque chose dans son casque et elle soupire de soulagement, le sachant au moins vivant. D'un geste, elle parvient à lui relever sa visière pour accéder à son regard tout aussi bleuté que le sien. « T'as mal quelque part, t'arrives à bouger tes pieds ? » Elle tente, tant bien que mal, de contenir cette putain de peur qui l'habite. Et le temps s'arrête soudainement, en attendant la réponse de son frère qui met quelques secondes avant de percer le silence. « Du calme la Mioche, je sens mes jambes. » Et il se met à sourire avec cet air amusé qu'elle aurait bien envie de lui enlever. « Par contre j'ai dû me péter le bras ou je ne sais quoi. » Dans une vaine tentative, il commence à vouloir se redresser mais elle l'en empêche en le maintenant au sol. « Je te jure que si tu bouges d'un centimètre avant l'arrivée des secours, je te tue moi-même. » Le brun éclate alors de rire tout en observant le regard déterminé de sa sœur. Il sait qu'il mène un combat perdu d'avance mais il ne peut s'empêcher de venir la titiller pour dédramatiser la situation. « Et je peux savoir pourquoi Madame a le droit de bouger et pas moi ? » Elle lui tire la langue telle une gamine tout en prenant soin de retirer son propre casque avec délicatesse, grimaçant sous l'effet de la douleur. « Parce que moi je ne suis pas en mousse. » Et elle lui offre son plus beau sourire pour cacher cette souffrance qui commence à réveiller chaque particules de son corps endolori. « Donc pour l'instant tu ne bouges pas une oreille et tu gardes ton casque. » Lui attrapant la main, elle se met à serrer fermement ses doigts tandis que son océan essaye de masquer l'inquiétude grandissante qui s'empare de son être tout entier.

Quelques minutes plus tard, les sirènes retentissent dans la rue et les ambulanciers se garent à quelques mètres de là tandis que la police s'occupe de la circulation. Une jeune femme et un homme plus âgé s'agenouillent à leurs côtés. « Bonsoir, que s'est-il passé ? » Wild observe d'un œil inquiet les premières auscultations et la prise des constantes de son frère. « Une voiture nous a percuté sur la gauche. Mon frère a glissé sur quelques mètres avec la moto avant d'en être éjecté. Il se plaint de douleur au bras droit. » Tout s’enchaîne assez rapidement et elle se rend compte que le choc de sa tête contre l'asphalte a sûrement été plus violent que ce qu'elle pensait. Soudainement prise de vertiges, elle s'assoit tout en prenant appui sur ses bras tendus vers l'arrière. L'homme jette un œil inquiet dans sa direction tout en observant son casque entièrement fissuré posé juste à côté d'elle. « Et vous ? » La brune prend soudainement conscience qu'elle peut à son tour être blessée. D'un geste de la main, elle tente de lui faire comprendre de s'occuper en priorité de son frère. « Moi ça va, occupez-vous de lui surtout. » L'homme fronce alors les sourcils tandis que Nate se met à éclater de rire tout en grimaçant de douleur.  « Pour votre propre survie, je vous conseille de l'écouter. Elle ne voudra pas que vous l'auscultiez tant que je ne serai pas dans cette foutue ambulance. » La jeune femme à leur côté se met à sourire sans ajouter un seul mot et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Nate se retrouve dans l'habitacle saucissonné dans une coque de protection. Après une brève prise de constante et des premiers soins effectués rapidement, elle monte à son tour dans l'ambulance et ils prennent la direction de l’hôpital.

En moins de dix minutes, les voilà qui passent le sas des urgences et que la voix de l'homme résonne à nouveau alors qu'une équipe s'approche d'eux. « AVP moto contre voiture. Le premier patient se nomme Nate Fitzjames, 40 ans. Suspicion de fracture du poignet droit et de la clavicule. Possible trauma cervical et multiples contusions. » Il se tourne alors vers le deuxième brancard tout en tendant le dossier à l'infirmière qui les accueille. « Ensuite nous avons Wild Fitzjames, 34 ans. Passagère qui a été éjectée dès l'impact. Contusions multiples et suspicion d'un trauma crânien. » Elle observe sans rien dire cette danse des urgences. Bien plus inquiète pour l'état de son frère que pour elle même. Et pourtant, elle sent aisément cette putain de douleur qui assaille sa cage thoracique alors que la descente d'adrénaline commence déjà à faire effet. Ils la placent alors dans un box et elle prend enfin le temps de s'allonger pour souffler. L'ambulancier vient alors déposer ses affaires sur le dessous de son lit sans oublier son casque qui témoigne de la violence de l'impact et sa veste en cuir totalement éraflée. Elle se passe alors les main sur le visage tout en se massant les tempes. Oubliant un court instant la coupure présente au dessus de son arcade. Dans une grimace de douleur, elle revient soudainement à la réalité et se met à soupirer tout en regardant le plafond. Putain mais quelle soirée de merde franchement. Et ce n'était que le début des emmerdes. Une quinzaine de minutes plus tard, une voix attire son attention et elle fronce les sourcils tout en fermant les yeux. Maudissant cette foutue destinée qui s'amusait à la torturer. Cette voix, elle n'aurait jamais pu l'oublier et ce, même si elle avait résonné à ses oreilles pour la dernière fois deux mois auparavant. Dans un soupire de lassitude, elle s'apprête à affronter cet énième orage qui s'approche dangereusement du sien. Son cœur se gonfle en se remémorant leur dernier échange. Cette étreinte partagée, ses lèvres qu'il avait délicatement posé dans le creux de son cou et sa fuite, éternelle. Mais le pire fut cette absence totale de nouvelles depuis ces retrouvailles qui lui laissaient un goût amer. Le rideau s'ouvre alors et elle ancre son océan dans le sien, le défiant sans détour, sachant pertinemment la remontrance qui va suivre. « Je suis ravie de voir que tu es en vie Clay. » Et elle se ment à elle même, jouant la fière alors que son cœur lui, se pince à la vue de son visage qui se crispe. Deux mois, c'est si long après dix ans d'absence. Pourquoi Clay, pourquoi ?


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Il fallait choisir une route
Alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur ✻ Comment te dire que moi sans toi. C'est comme un rire qui trouve pas vers où mourir. Comme un triste navire qui sait pas où partir.

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Clarence Aldridge
Clarence Aldridge
l'électron libre
l'électron libre
En ligne
Présent
ÂGE : 37 ans (05/12/1986)
SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins.
STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes.
MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin.
LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent.
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POSTS : 1248 POINTS : 410

TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA -
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : #996666
RPs EN COURS : - Ethel (1-2) - Wild (1-2) - Wild FB (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Ulysse (1) - Helen (1) - Alienor (1)

The night's on fire | Clarence E8cb603524c07245ff82879f11e4b78d
.Ethel.
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.


The night's on fire | Clarence 66228302fb6364624f2216e0fbc8e535cf11a301
.Wild.
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.


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.Eden.
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés. T'arrives à m' rassurer quand j'ai peur de la mort. Et des fois, j' suis stupide, j'oublie d' te dire l'essentiel. J' sais qu' tu doutes de toi-même, t'as peur d'être normale, t'as peur d'être moyenne.


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.Alienor.
UC

RPs EN ATTENTE : - Owen (1) - Sam (1) - Charlie (1)
AVATAR : Robert Pattinson
CRÉDITS : avatar@Noiram signature@endlesslove parole Zaho de Sagazan icons@lulu
PSEUDO : Noiram
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/05/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54291-clarence-all-my-tears-have-been-used-up
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Message(#)The night's on fire | Clarence EmptyMer 31 Juil 2024 - 17:11

Wild Fitzjames adore ce message


The night's on fire

Wild & Clarence 2


  Tu regagnes les urgences après un tour dans ce couloir qui te sert de refuge où l’absence de Nina se fit étrangement sentir. Les yeux rivés sur les numéros des étages qui défilent, tu tentes de soupirer toutes ces pensées qui ne cessent de te troubler. Ta thérapie commence à porter ces fruits que tu pourrais croire empoisonnées. Ce processus vient remuer trop de souvenirs dans ton passé. Mettre en lumière des traumatismes sur lesquels tu n’es peut-être pas encore prêt à mettre des mots. T’éclairer sur des parts d’ombre de ta vie que tu tentes encore d'étouffer. T’as jamais été aussi égaré et à la fois persuadé que c’est la meilleure chose à faire. Pour toi, comme pour elle. Tu as commencé ce travail pour Emilia. Pour éviter de lui transmettre tes blessures que tu portes depuis trop longtemps. D’être ce père qui ne l’abandonnera pas, de toutes les façons qui soient. D’être ce père que l’enfant en toi aurait mérité d’avoir. Tu tapotes nerveusement sur la barrière en attendant que les portes de l'ascenseur s’ouvrent. Ces dernières finissent par faire apparaître le minois toujours enjoué de ta petite protégée. « Madison, t'aurais dû me biper. » Tes lèvres s’étirent de surprise tout en remettant ton stéthoscope autour du col de ta blouse. Elle a toujours respecté ce besoin que tu as de t’isoler un peu trop souvent pour le commun des mortels. T’as pris cette résidente sous ton aile depuis plusieurs semaines et vous êtes ce duo qui fonctionne étrangement bien. « Je peux savoir pourquoi tu m’attendais ainsi ? » Tu évites les brancards en saluant certains collègues tout en gardant une oreille attentive auprès de ton élève. « On m’a demandé de vous trouver afin que vous vous occupiez personnellement d’une célébrité qui vient d’être transférée aux urgences, histoire de ne pas la faire attendre trop longtemps. » Car Charming porte parfaitement son étendard de médecin toujours aimable et empathique envers ses patients. Peut-être une façon de te faire encore payer ton manque de reconnaissance pour ce prix que tu t’évertues encore à refuser. Tu lances un regard complice à Ulysse avant de tourner ton océan vers Madison qui te semble un brin trop enthousiaste. Tu supposes que la demande vient d’en haut et que tu dois te plier aux ordres une fois de plus. Ta mâchoire se déforme d'agacement alors que tu tentes de ravaler ce venin qui borde déjà tes lèvres. Cette façon de procéder est loin de tes valeurs pour lesquelles tu as prêté serment. « Quel box ? » Tu prends le dossier qu’elle te tend sans même y jeter un œil, première erreur qui te coûtera cher dans peu de temps. La brune pointe le boxe huit timidement du bout du doigt en percevant l’ombre qui brode ton regard. « Suis-moi, je te laisserai mener la consultation tout en te supervisant. » Vous vous mettez tous les deux en marche vers sa direction. L’exaspération s’étiole et te permet de ne pas manquer ta réputation en reprenant ce visage chaleureux qu'on attend de toi. Après tout, ce patient n’y est pour rien dans le manque d'éthique qui gangrène cet hôpital.

Tu avances en toute ignorance vers ce rideau qui cache derrière lui celle que tu tentes encore d’éviter. Si seulement ton cœur avait eu le temps de se préparer à ces retrouvailles une fois de plus imprévus qui ont le don de te déstabiliser. De faire résonner cet orage qu’elle a le don de faire imploser en un battement de cils. Alors tes mains s’emparent du tissu et par automatisme, tu commences par te présenter. « Bonjour, je suis le Docteur Al.. » Ton cœur rate un battement lorsque ton océan se dépose sur elle. Le reste de ta phrase meurt en travers de ta gorge qui se noue violemment alors que ton sourire se détériore au fil des secondes qu’il te faut pour comprendre la situation. « Je suis ravie de voir que tu es en vie Clay. » Sa réplique putrie de sous-entendus que vous êtes les seuls à pouvoir comprendre pourrait te désarçonner, mais tu plonges ton regard dans son dossier que tu daignes enfin ouvrir. Madison à côté de toi lance un sourire quelque peu gêné à Wild tout en attendant les consignes de son mentor. « Changement de programme Docteur Adler. Il y a un autre patient sous le même nom de famille. Va auprès de lui et viens me voir dès que tu en sauras plus sur son état… » Tes paroles sont faussement calmes. Baignées dans cette rivière docile qui pourrait à tout moment se transformer en un torrent imprévisible. « Oh, et transmets lui le message suivant de ma part : je viendrais briser ce qu’il reste de ta personne plus tard. » Madison acquiesce simplement et s’évapore derrière le rideau tout en comprenant que la situation lui échappe totalement. Tu tires sèchement le rideau en te tournant à nouveau vers elle. Ton regard plonge violemment dans ses opales dans le plus grand des silences. Tu laisses la symphonie habituelle du service vous envelopper alors que tu te permets de prendre le casque et sa veste qui se trouvent juste en dessous de son lit. L’état de ces derniers te fait comprendre l’intensité du choc et tu déglutis nerveusement en fronçant des sourcils. « Tu permets ? » Tu tends les mains vers elle pour examiner son visage. Tes paumes se posent sur elle tout en essayant de brider cette proximité par ton professionnalisme pour garde-fou. Sa plaie au-dessus de l’arcade saigne encore, mais reste superficielle. Tu sors ta petite lampe de ta poche pour vérifier ses pupilles. « Tu ne ressens aucune nausée, ni aucun vertige ? » Tu tentes de dissimuler cet alliage d’inquiétude et de malaise qui voudrait te faire flancher avec tout le flegme que tu peux brandir. Tu notes tel un automate ses dernières constantes sur son dossier. « Va falloir que je t’examine de façon plus approfondie. Si tu peux soulever ton haut. S’il te plaît... » Ton océan tente de ne pas déborder, alors que tes mots se veulent aussi indifférents que possible.


@Madison Adler comme convenu. :l:

design  ϟ vocivus // icons ϟ chrysalis  



Sorry
Don't realize how mean I can be. Sorry that I can't believe that anybody ever really. Starts to fall in love with me. Sorry I could be so blind. Didn't mean to leave you. And all of the things that we had behind.©️ endlesslove.

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Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.

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Message(#)The night's on fire | Clarence EmptyJeu 1 Aoû 2024 - 7:41

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The night's on fire × ft. CLARENCE & WILD

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There is a fire inside of this heart and a riot about to explode into flames

L'inquiétude pour son frère se fait grandissante, n'ayant aucune nouvelle de lui depuis leur arrivée au sein des urgences. La seule chose dont elle est sûre tient dans le fait que sa propre attente ne sera pas trop longue. Pourquoi ? Tout simplement due à sa notoriété et au fait qu'elle est une des principales donatrices de cet hôpital. Cependant là tout de suite, ce qu'elle apprécierait c'est que quelqu'un s'occupe de Nate en priorité. Son état semblant bien plus alarmant que le sien. Elle avait vu la douleur dans ses yeux et à l'angle de son poignet, il y avait peu de doute quand au diagnostic de la fracture. Pour le reste, c'était le néant total. Plongée dans les méandres de son inquiétude, elle fixe inlassablement le plafond et ce néon bien trop lumineux qui vient percuter sa rétine. Jusqu'à cette voix qui retentit non loin de là et qui provoque dans son cerveau endolori cet électrochoc qui le ravive. S'avouer à elle-même que sa présence la trouble plus que ce qu'elle s'était imaginée était impensable. Il était fautif point final. Fautif de s'être lâchement enfui. De l'avoir abandonnée sur le parvis après cette étreinte qui avait marqué sa chair plus profondément qu'elle ne l'aurait espéré. Fautif de l'avoir une nouvelle fois ghostée sans plus d'explications. Et le rideau s'ouvre le laissant apparaître avec ce sourire aux lèvres et cette sympathie qu'elle ne lui connaît plus. A ses côtés une jolie petite brune qui semble quelque peu intimidée. Sa présentation vient mourir sur le seuil de sa bouche alors qu'il pose son orage dans le sien. L'ambiance s'est  soudainement assombrie. Sans ciller un seul instant elle réplique avec cette condescendance qui l'agace. Wild offre cependant un sourire sincère à l'interne qui l'accompagne, s'excusant presque d'un regard qu'elle soit forcée d'assister à cet échange. Sa rancœur n'étant dédiée qu'à l'homme qui se tient à ses côtés. Elle ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel lorsqu'elle comprend qu'il décide de prendre son cas en main et qu'il envoie la demoiselle s'occuper de Nate. « Oh, et transmets lui le message suivant de ma part : je viendrais briser ce qu’il reste de ta personne plus tard. » Cette fois-ci en revanche, elle a bien du mal à retenir ce sourire amusé qui étire ses lèvres délicates. Certaines choses ne changeront jamais.

Sa voix résonne alors que le Docteur Adler disparaît au chevet de son frère. « Je vais bien. Tu ferais mieux d'aller t'occuper de Nate. Quitte à lui briser les os qui ne le sont pas encore. » Son océan s'ancre alors violemment dans le sien tandis qu'un autre de ces silences pesants s'immisce entre eux. Sans un mot, elle l'observe attraper son casque et sa veste et elle ne peut s'empêcher d'anticiper la leçon de morale qui risque de suivre. Mais rien. Il se contente de jouer son rôle de médecin à la perfection. « Tu permets ? » Sa voix fuse, du tac au tac, juste pour le faire chier tandis que ses opales fondent dans les siennes. « Non. » Simple. Rapide. Efficace. Et pourtant elle se laisse ausculter docilement alors que ses mains se posent sur son visage. Pas un seul instant son océan ne le quitte jusqu'à ce qu'il l'éblouisse avec sa foutue lampe. « Clay, je t'ai dit que j'allais bien. Ça tourne un peu mais rien d'inquiétant. » Et il continue de lui cracher à la gueule ce flegme légendaire qu'elle aimerait faire cramer sur un bûcher. Elle ne parvient pas à savoir, dans le fond, ce qui est le plus douloureux. Ses blessures physiques ou bien psychiques lorsqu'elle comprend qu'il continue de répéter inlassablement ce même schéma. « Tu vas continuer de faire comme si de rien n'était ou tu vas enfin trouver le courage de m'affronter ? » Son cœur se gonfle porté par ce mélange de rage et d'incompréhension qui l'habite. Ces questions sans réponse qui restent encore en suspens malgré tout ce temps. « Franchement t'as rien d'autre à foutre que t'occuper de moi parce que je donne des fonds à cet hôpital ? » Et alors qu'il gribouille des choses dans son dossier, il prononce cette phrase qui crée soudainement un malaise. Pardon ?! Hop hop hop la belette. La dernière fois que cette situation est arrivée c'était il y a une décennie et il avait faillit la faire sienne sur le bureau de sa chambre. Un blanc abyssale règne alors dans le box tandis qu'elle se met à soupirer. Car elle sait pertinemment qu'il ne la laissera pas tranquille tant qu'il n'aura pas pu vérifier par lui-même qu'elle était saine et sauve. « Tu fais chier. Je te dis que c'est trois fois rien. » Et pourtant, la brune sait pertinemment qu'elle est en train de lui mentir. D'un geste presque maladroit, elle retire son haut en grimaçant, laissant apparaître cette lingerie fine et cet immense hématome qui bleuit déjà ses côtes. Une partie de son tatouage est visible sous la dentelle, le début de la phrase cachée par cette dernière. ...you will remember. Cette phrase absente autrefois mais qui veut tout dire aujourd'hui... Des regrets plein le cœur qui alourdissent ses souvenirs autrefois si lumineux. Elle ancre alors à nouveau son océan dans le sien, tentant de ne pas se laisser submerger par ces vagues qui assaillent sa mémoire. Te souviens-tu toi aussi de tout ce qu'on a vécu ? A quel point nous étions beaux et comment tout a disparu ? On s'est crashé en plein vol Clay, il y a longtemps maintenant...

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Il fallait choisir une route
Alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur ✻ Comment te dire que moi sans toi. C'est comme un rire qui trouve pas vers où mourir. Comme un triste navire qui sait pas où partir.

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Clarence Aldridge
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l'électron libre
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ÂGE : 37 ans (05/12/1986)
SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins.
STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes.
MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin.
LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent.
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POSTS : 1248 POINTS : 410

TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA -
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
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.Ethel.
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.


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.Wild.
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.


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.Eden.
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés. T'arrives à m' rassurer quand j'ai peur de la mort. Et des fois, j' suis stupide, j'oublie d' te dire l'essentiel. J' sais qu' tu doutes de toi-même, t'as peur d'être normale, t'as peur d'être moyenne.


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.Alienor.
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Message(#)The night's on fire | Clarence EmptyVen 2 Aoû 2024 - 12:42

Wild Fitzjames adore ce message


The night's on fire

Wild & Clarence 2


  Elle est juste là. Juste devant toi. Cette ombre qui a toujours pris trop de place dans ton cœur qu’elle n’a jamais cessé de noircir de doutes et d’actes manqués. Celle dont le prénom revient à la fois trop souvent et inconsciemment entre tes lèvres qu’elle endolorie de regrets depuis que tu as enfin osé commencé ce processus de guérison. Celle pour qui ton regard s’assombrit lorsque tu plonges dans vos souvenirs gravés dans la moindre parcelle de ta chair. Si seulement tu n’étais pas prisonnier de cet orage qu’elle a toujours eu le courage de traverser, malgré les tempêtes et les blessures que vos batailles ont causées. Si seulement tu pouvais être capable de tout lui expliquer. Et putain, si seulement tu pouvais mettre des mots sur ce que tu ressens en la regardant. Mais tu entends déjà les rouages de votre mécanique s’enclencher. Le bruit sourd de ces éclairs entre vos océans qui s’enlacent et se déchaînent. Ces vagues de colère noyées d’amour qui vous ont toujours dévoré. Ça bat trop fort dans ta poitrine Clarence. Ça bat trop fort, simplement en la regardant. Parce que vos retrouvailles ont semé les premières pierres de ce trouble que tu redoutais tant. Te perdre un peu plus entre la véracité de tes sentiments et la peur que plus rien ne soit comme avant. Sans parler de la culpabilité qui orne encore ton doigt pour cet amour que tu t’es promis de ne jamais blasphémer.

Tout le marbre du monde ne suffira pas pour emmurer ces émotions qui viennent te percuter. Et pourtant, tu arrives à l’accabler de cette froideur qu’elle a toujours eue en horreur. Tu réponds simplement en plongeant aussi profond que tu le peux dans son océan lorsque ses mots sonnent presque comme des ordres. Si la situation entre vous n’était pas si désastreuse, tu aurais greffé sur ton visage l’un de ces sourires presque imperceptibles qui te va si bien tout en lui demandant d’un ton arrogant si elle n’essayerait pas de t’éviter. Comme pour la défier, encore une fois. Battre les cartes de ce jeu jouer tant de fois. Mais tu sens que ses paroles sont tout sauf brodées de légèreté. Ta disparition depuis le gala lui a laissé cette amertume que tu pourrais presque sentir entre ses lèvres qui osent claquer ce “non” que tu serais presque tenté de lui faire ravaler. Tu fais comme si tu étais trop occupé à l’examiner pour remarquer ses opales qui ne cessent de te fusiller. Tu le sais, que tu aurais dû l’appeler. Lui envoyer un message ou n’importe quel autre signe de vie. Geste des plus simples qui aurait pu lui prouver que tu étais prêt à remplir cette promesse scellée de tes lèvres contre sa peau. Mais avec elle, t’as l’habitude de toujours tout foirer. De lui montrer le pire de toi, peut-être pour la voir enfin fuir et t’abandonner. T’aimerais qu’elle déchire à ta place les pages de votre histoire laissées au brouillon il y a trop d’années. Bâcler les mots de la fin, pour vous éviter encore une décennie à vous défiez.

Tu poses ces questions d’un ton trop monocorde qui ne ressemble en rien à celui que tu utilises habituellement dans tes fonctions. Tes sourcils se froncent légèrement lorsqu’elle affirme ressentir des vertiges qu’elle néglige d’un revers de main. Et toi, tu tentes de neutraliser toute cette impulsivité qui serait prête à lui sauter à la gorge en l’entendant ainsi jaqueter. Car tu le sens, cet orage qui commence à éclairer les flammes de cette terreur de pouvoir un jour la perdre, elle aussi. « Tu vas continuer de faire comme si de rien n'était ou tu vas enfin trouver le courage de m'affronter ? » Puis il y a cette remarque de trop. Celle qui fera dangereusement fondre cette glace qui tente encore de piéger le feu prêt à s’embraser. T’as à peine le temps de réfléchir à la remarque la plus acerbe que tu pourrais lui cracher au visage qu’elle vient te flageller à nouveau de mots qui rendent presque noir ton océan tout entier. Un râle de colère se déchaîne dans ta poitrine qui se gonfle brutalement. Et tu ne sais pas encore comment, mais tu arrives à garder ton sang-froid alors que tu fais crier la pointe de ton stylo sur ce bout de papier qui n’a rien demandé. Tu te rapproches d’elle avec cette demande qui chiffonne tout son visage avec le même malaise. Un silence s’installe entre vous et pourtant, tu sais pertinemment que les mêmes images que toi viennent réveiller cette nuit où tout a dérapé. Où vos corps se sont perdus dans les profondeurs d’un désir trop longtemps enseveli. Où ton cœur a volé en éclats avant d’être jeté au sol sans réponse à laquelle se raccrocher. Tu ne quittes pas un seul instant son océan, tout en y voguant avec orgueil lorsque ses lèvres se remettent à t’insulter. Elle le sait, que tes silences sont encore plus criants que ces paroles toujours trop réfléchies.

T’es assis sur le lit, à ses côtés. Tu la regardes retirer son haut avec difficulté alors que tes doigts s’animent avant que ta raison ne vienne les entraver. Et il y a cette dentelle noire qui dénote entre les murs blancs. Tes lèvres se tordent pour retenir ce que tes yeux n’arrivent pas totalement à brider. Wild peut contempler à travers ces derniers la danse de ces troubles qui s'enchaînent dans une volupté étrange et un brin saccadée. Tes mains tentent de la toucher de part et d’autre de ce corps toujours aussi beau avec la même distance que si c’était une simple patiente. Tes yeux se divisent pour contempler ces quelques mots qui n’étaient pas présents auparavant et cet hématome bien trop étendu pour ne pas venir t’inquiéterYou will remember. Tu ne peux lire que la fin et ça te suffit pour venir l’interroger du regard, dans un silence plus doux le temps d’une fraction de seconde. Le temps d’un flottement où tes paumes se veulent aussi délicates que possible avant d’appuyer juste ce qu’il faut pour réveiller brièvement cette douleur qui viendra la faire sursauter. « Pour que je puisse t’affronter, il faudrait déjà que tu sois en état de l’être. » Tes mots sont à la fois graves et agacés. Ton regard se plonge durement dans le sien et ton visage juste au-dessus d’elle la domine. « Alors tu vas me laisser faire mon devoir de médecin et après nous verrons si t’as toujours envie de râler. » C’est à ton tour de faire claquer les ordres à travers ta voix. Ton regard la transperce avec une inquiétude que tu peines à effacer, mais tu finis par baisser les yeux et tu te détournes pour attraper ton téléphone qui se met à sonner.

« Docteur Aldridge. » Tu écoutes Madison te donner des nouvelles de Nate, elle qui préfère rester auprès de lui pour le moment. Très bonne idée. Vaut mieux qu’elle reste loin de l’orage qui s’apprête à imploser. « Merci. N’hésite pas à me tenir au courant. » Tu te lèves machinalement, un peu perdu dans tes pensées. « Pendant que tu es sur place, demande un avis neuro également pour Mademoiselle Wild Fitzjames s’il te plaît, ainsi que les examens suivants…» Tu lui dis une liste qui sort du protocole habituel, mais tu fais passer cela sous la carte de sa notoriété. Puis il y a cette main qui passe nerveusement dans tes cheveux en bataille qui te trahit. Car en réalité, tu serais prêt à lui faire passer tous les examens qui sont à ta disposition pour t’assurer qu’elle n’ait rien. Tu raccroches avec ta résidente et ton regard se plonge à nouveau dans son océan. « Les nouvelles concernant Nate sont bonnes, rassure-toi. » Des os brisés et quelques contusions, mais le plus grave a été évité. « Ma résidente reste à ses côtés pour le moment. » T’es tout autant rassuré qu’elle de le savoir presque indemne. Les Fitzjames, c’est cette famille qui t’a adoptée dès que tu es arrivé à Sydney. Ils ont été les seuls à t’offrir cet équilibre et la sécurité que tu recherchais. T’as toujours été plus proche de Carter et de Josh, mais Nate n’en reste pas moins un frère sur qui tu as pu toujours compter.

« Quant à toi, tu vas au moins rester cette nuit. Le temps de faire quelques examens complémentaires et de pouvoir te garder sous surveillance. » Tu peux déjà l’entendre râler, mais t’en as strictement rien à faire. « Je vais te prescrire des anti-douleurs en intraveineuse, avant que l’adrénaline arrête totalement son effet. » Tu règles toute la paperasse du dossier et des ordonnances pour tout donner au reste de l’équipe. Ton téléphone et ton bipeur n'arrêtent pas de sonner. « Je vais appeler une infirmière pour qu’elle t’installe ta perfusion et qu’elle t'aide à te changer si besoin… » Tu déposes sur les draps une blouse médicale des plus rudimentaires. « On a besoin de moi sur une autre urgence… » Tes doigts tordent nerveusement l’armature en plastique du rebord de son lit. Tu n'as pas envie de la laisser, ne serait-ce qu’un seul instant. Comprenant que tu seras certainement inutile ailleurs en sachant que Wild est juste à côté. Tes opales la transpercent dans un bref silence que tu dissipes à travers une voix à la fois chancelante et faussement froide. « J'ai pas l'intention de me défiler, Wild. » Phrase lourde de sens qui ricoche entre vous. Tu lui fais face toujours au bout de son lit avec cette posture presque trop droite en soutenant un regard assuré. « Mais ce soir, c'est ni le moment ni l'endroit pour discuter. » En réalité, tu ne sais pas quoi lui avouer, ni comment lui faire comprendre tout ce que vos retrouvailles ont chamboulé. « Je reviens dès que j'ai terminé, que tu le veuilles ou non. » Sa tonne presque comme une intimidation à travers ta gorge. Tu prends son dossier sous le bras et tu la dévisages une dernière fois avant de disparaitre derrière le rideau.

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Sorry
Don't realize how mean I can be. Sorry that I can't believe that anybody ever really. Starts to fall in love with me. Sorry I could be so blind. Didn't mean to leave you. And all of the things that we had behind.©️ endlesslove.

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Dernière édition par Clarence Aldridge le Jeu 22 Aoû 2024 - 17:55, édité 1 fois
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Wild Fitzjames
Wild Fitzjames
la dernière allumette
la dernière allumette
Présent
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989)
SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres.
STATUT : Plus accoutumée à ses défauts qu'à ceux d'autrui. Mais un orage gronde à nouveau proche de son cœur sans vouloir se l'avouer.
MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo amusante et sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023.
LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel.
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POSTS : 262 POINTS : 100

TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitié
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS : The night's on fire | Clarence 46e51ca58b2e874162df4221c361e424fd84bdab
Clay #1#2#3 ll y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur. Et il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.

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Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.

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Leroy #2 Counting days since my love up and got lost on me. And every breath that I’ve been taken since you left feels like a waste on me. I’ve been holding on to hope that you’ll come back when you can find some peace. Even know I'm nothing to you now.

Kieran #1

Communication : Clarence - Alienor

RPs TERMINÉS : Mabel #1Leroy #1Leroy #2


AVATAR : Jessica Stroup
CRÉDITS : little wolf - Behindfairytales - Harleystuff - isharewhereiwant
PSEUDO : Uni_Nox
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2024
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Message(#)The night's on fire | Clarence EmptyDim 4 Aoû 2024 - 21:55

Clarence Aldridge adore ce message


The night's on fire × ft. CLARENCE & WILD

This hurricane chasing us all underground
No matter how many lives I live, I will never regret
There is a fire inside of this heart and a riot about to explode into flames

Est-ce qu'il ne faudrait pas simplement partir pour éviter que ce poison ne les tue. Elle ne sait plus quoi penser. Son cœur balance entre tous ses souvenirs qui lui rappellent à quel point il était important pour elle. A quel point elle s'est épanouie durant des années à ses côtés. A quel point elle s'est sentie crever lorsqu'il est monté dans cette voiture pour ne jamais revenir. Il y a trop de choses entre eux. Elle sait pertinemment que l'histoire ne s'arrêtera que dans l'éternité parce qu'ils sont liés pour toujours et à jamais. Et la question qu'elle se pose est de savoir si un jour ils parviendront à dompter ces orages qui les brisent. Elle serait prête à affronter les éclairs et les bourrasques mais son cœur s’essouffle. Face à ce chaud-froid permanent qu'il lui jette à la gueule. Elle est fatiguée de cette ambivalence qui l'habite et de cet espoir qu'il crée au plus profond de sa chair. Mais il paraît que même la nuit la plus sombre prendra fin et que le soleil reviendra. Alors elle s'accroche à ce vestige qui persiste dans sa mémoire, à cette étincelle qu'elle voyait autrefois briller dans son regard. Cette même lumière qu'elle constate aujourd'hui éteinte. Il est brisé et elle le sait. Laisse moi être pour toi, ce pilier que tu fus autrefois pour moi. Mais elle sait que cet espoir est aussi éphémère qu'une bouffée de nicotine qu'il crache dans le vent. Il est cette ombre qui subsiste près de son myocarde, inlassablement attachée à elle par ce fil invisible qui les as maintenu même à l'autre bout du monde. Et son éternelle foi en l'humanité vient lui rappeler que  tout ce qui en vaut la peine, mérite de la patience. Elle est cette lumière et lui cette obscurité. Ce Yin et ce Yang qui tournent autour dans cette complémentarité comme deux aimants attirés l'un vers l'autre. Et sa raison se questionne encore sur cet intérêt de souffrir autant pour tenter de les sauver une énième fois. Elle aurait pu abandonner il y a longtemps déjà mais son cœur l'en empêche, lui rappelant inlassablement cette loyauté qu'elle lui voue corps et âme.

La brune a toutes les peines du monde à emmurer cette exaspération et cette colère sourde qui lui brûlent les lèvres alors qu'il joue au parfait petit médecin. L'ignorance qu'il lui envoie commence à dangereusement la faire bouillir. Et son océan s'assombrit quand il y ancre le sien. T'es à deux doigts de tout envoyer chier Wild. Ils se remettent à jouer à ce jeu qu'ils ont expérimenté pendant des années. Et elle s'apprête à encaisser une ultime punchline de sa part mais rien ne vient. Comme si, pour une fois, il avait compris qu'il serait peut-être bon de marcher sur ses plates bandes à pas de velours. Il tend alors les mains pour vérifier la plaie au dessus de son arcade malgré son injonction de ne pas le faire. Simple esprit de contradiction. Elle balaie d'un revers ce vertige qui fait pression sur elle et ce bourdonnement permanent qui résonne dans sa tête depuis que son casque a violemment heurté le bitume. Elle cherche du regard des réponses à ses questions. A cette fuite qu'il lui avait promis de ne plus reproduire. A ce nouvel abandon qu'il avait malgré tout créé au fond de son cœur au faisant le mort pendant deux mois supplémentaires. Mais après tout, il lui avait déjà menti sur son retour à Brisbane depuis plus d'un an déjà alors elle ne devait pas être surprise par cette énième déception de sa part. Elle aimerait que, pour une fois, ce ne soit pas à elle de faire le premier pas. A elle de s'accrocher coûte que coûte à ce lien qui les consume depuis vingt ans. Il continue à l'ausculter en silence malgré les attaques qu'elle lui lance pour tenter de percer cette putain de carapace. Et il y a cette remarque de trop, cette allumette qu'elle craque avec provocation pour tenter de le faire enfin réagir. Elle perçoit avec aisance son océan devenir aussi noir que les abysses les plus profondes. Mais elle ne cille pas, étant prête à affronter tout le venin qu'il serait prêt à lui servir sur un plateau. Sa voix résonne alors dans le box créant ce froid glacial qui s'accorde totalement aux murs austères qui les entourent. Pour la première fois, ses yeux semblent hésitants à venir à bout de sa requête. Se déshabiller face à lui la ramène, sans le vouloir, à cette soirée où leur vie aurait pu basculer. Il la ramène à ces regrets imperceptibles qui n'ont jamais franchi le seuil de ses lèvres. A ses mots qu'elle avait essayé de lui avouer avant qu'il n'emprisonne sa bouche dans un baiser insensé. Il la ramène, finalement, à cette vie restée en suspens qu'elle s'était imaginée après son départ.  

Résignée, elle soulève alors difficilement le tissu qui couvre encore son corps. Laissant apparaître cette blessure moins innocente qu'elle voudrait bien lui faire croire. Dans cette proximité forcée, elle l'observe avec attention remonter ses mains le long de sa cage thoracique et, malgré elle, sa peau se met à frissonner sous le bout de ses doigts. Relevant son océan dans le sien, elle se met à froncer les sourcils en constatant le trouble qu'elle semble déclencher chez lui. Ses saphirs s'attardent sur les brides de son tatouage qu'il découvre pour la première fois et elle ne peut s'empêcher de laisser échapper un léger sourire lorsqu'il l'interroge sans un mot.  « Live a life you will remember. Ça devrait te parler non ? » Elle a à peine le temps de terminer sa phrase, qu'il appui un poil trop fort sur ses côtes, réveillant cette douleur lancinante qui lui oppresse le thorax. « Pour que je puisse t’affronter, il faudrait déjà que tu sois en état de l’être. » Et c'est plus fort qu'elle, malgré son inquiétude et la gravité de ces quelques mots, elle ne peut pas s'en empêcher.  « Même à l'agonie, j'y arriverai encore tu sais. » Et elle lui offre un sourire discret, tentant de dédramatiser cet instant qui les touche tous les deux. Son visage la domine tandis qu'il la remet à sa place et qu'elle serre douloureusement les dents. Elle déteste tout bonnement le fait qu'il lui donne des ordres mais elle perçoit cette inquiétude au fond de ses yeux qui lui fend soudainement le cœur. La sonnerie de son téléphone les sort de cette torpeur et elle écoute attentivement les bribes d'informations qu'elle arrive à glaner. « Pendant que tu es sur place, demande un avis neuro également pour Mademoiselle Wild Fitzjames s’il te plaît, ainsi que les examens suivants… » Elle se met à soupirer tout en levant les yeux au ciel. L’urgence n'étant certainement pas son cas mais plutôt celui de son frère. « Clay... je ne pense pas être à l'article de la mort. Je n'ai pas besoin de tout ça. » Et pourtant sa voix, se veut plus douce que précédemment, comme si sa résignation était déjà actée. Elle est persuadée  qu'il ne la laissera pas tranquille tant qu'il n'aura pas pu vérifier qu'elle ne craignait rien. Il passe alors sa main dans ses cheveux et elle comprend à quel point cette situation le rend nerveux. Il a toujours eu ce tic qui le caractérisait tant. Parce que je sais ce que ça fait que d'avoir peur de te perdre. Son anxiété la touche en plein cœur alors qu'il se tourne à nouveau vers elle pour plonger son océan dans le sien tout en lui donnant des nouvelles de Nate. « Promets moi d'aller voir par toi même s'il te plaît. Même en coup de vent. » Il peut percevoir dans sa voix, cette supplication presque non négociable. Lui témoignant de toute la confiance qu'elle lui porte. Elle avait déjà perdu Josh, hors de question qu'il arrive quelque chose à Nate.

« Quant à toi, tu vas au moins rester cette nuit. Le temps de faire quelques examens complémentaires et de pouvoir te garder sous surveillance. » Elle lève aussitôt un sourcil tout en le dévisageant. T'es sérieux là ?! Et il continue sur sa lancée tout en lui prescrivant une ribambelle de médicaments alors que son bipeur se met à sonner à répétition. Il enchaîne sa tirade sur l'infirmière qui pourrait potentiellement l'aider à se changer. Un rire amer s'échappe d'entre ses lèvres tout en regardant d'un air dubitatif cette magnifique blouse médicale. « Tu m'as bien regardée ?! » Déjà que demander de l'aide ne faisait pas réellement partie de ses habitudes mais en plus pour s'habiller. Il la croyait en service gériatrique ou quoi ?! Elle croise son regard alors qu'il se tient au bout de son lit et leurs opales s'embrassent dans ce silence qui les entoure. « J'ai pas l'intention de me défiler, Wild. » Elle se retient de laisser s'échapper ce petit hum qui lui brûle les lèvres. Beaucoup de paroles et peu d'actions. Pourquoi cette fois-ci plus qu'une autre ? Pourquoi finirait-il par arrêter de fuir ? Et pourtant, une infime partie d'elle s'accroche à cette simple phrase qui symbolise cette espérance tapie au fond de son être. La brune pose alors son océan dans le sien, le transperçant de part en part. « Est-ce que tu crois qu'on trouvera réellement un jour et un lieu pour le faire ? » Aucune animosité dans sa voix. Juste cette lassitude qui pèse lourd sur son cœur déjà éprouvé. « Je reviens dès que j'ai terminé, que tu le veuilles ou non. » Son cœur se met à battre un peu plus fort dans sa poitrine devant cette affirmation un poil trop marquée pour être anodine. « Va sauver des gens qui en ont plus besoin que moi. » Et elle lui offre un bref sourire pour tenter, ne serait-ce qu'un instant, de le rassurer avant que le rideau ne se referme.

Deux heures s'étaient écoulées et elle avait bien entendu enfilé cette blouse blafarde qui ne va à personne puis avait enchaîné sagement les examens demandés. Son téléphone dans une main, sa perfusion dans l'autre bras, elle tentait vainement d'apprendre la nouvelle au dernier de la fratrie. « Carter calme toi. Je vais bien. Je te donnerai des nouvelles de Nate dès que j'en aurais. » Elle lève les yeux au ciel tout en croisant les jambes sur ce foutu lit d'hôpital. « J'vais appeler Clay pour en savoir plus. Et s'il rate quoique ce soit sur l'un de vous deux je lui arracherai moi même les yeux. » Wild ne peut s'empêcher de sourire face à sa réaction. Sachant pertinemment qu'Aldridge serait bien le seul ici assez compétent à ses yeux pour s'occuper de son frère et de sa soeur. « Clay est sûrement bien assez débordé comme ça, pas besoin d'en rajouter. » - « Mouais... Je rentre par le premier avion, je serai là demain matin. En attendant, pas de folie la Mioche et écoute ton Docteur. » Cette infantilisation a cette fâcheuse tendance à lui faire grincer des dents mais ce n'est absolument pas le moment d'en rajouter une couche. Fort heureusement pour eux, Carter était en entrainement à la base de Darwin et non on ne sait où au Moyen-Orient. A peine a-t-elle raccroché d'avec ce dernier qu'elle se passe une main le long des côtes tout en grimaçant. Bordel ce que c'est douloureux. Elle ne se fait pas de faux espoirs. Vu la tronche que ça avait lors de l'examen, elle s'en tirait au mieux avec une fêlure, au pire avec une fracture. Rejetant sa tête en arrière tout en prenant appui sur l'oreiller qu'on lui avait apporté, le rideau s'ouvre soudainement, laissant apparaître celui qu'elle ne pourrait jamais oublier. « Carter est au courant, il risque de te harceler si ce n'est pas déjà fait. » Elle lui offre une moue légèrement compatissante avant que son océan ne se couvre d'inquiétude. « T'as eu le temps d'aller checker Nate ? Ils vont le garder ? » Je t'en prie, dis m'en plus. Il n'y a que toi qui serait en capacité de me rassurer.


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Il fallait choisir une route
Alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur ✻ Comment te dire que moi sans toi. C'est comme un rire qui trouve pas vers où mourir. Comme un triste navire qui sait pas où partir.

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Clarence Aldridge
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l'électron libre
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ÂGE : 37 ans (05/12/1986)
SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins.
STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes.
MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin.
LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent.
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TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA -
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GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler.
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.Ethel.
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.


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.Wild.
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.


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.Eden.
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés. T'arrives à m' rassurer quand j'ai peur de la mort. Et des fois, j' suis stupide, j'oublie d' te dire l'essentiel. J' sais qu' tu doutes de toi-même, t'as peur d'être normale, t'as peur d'être moyenne.


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.Alienor.
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The night's on fire | Clarence Empty
Message(#)The night's on fire | Clarence EmptyMar 27 Aoû 2024 - 12:16

Wild Fitzjames adore ce message


The night's on fire

Wild & Clarence 2


  Il y a cette peau contre la tienne. Cette peau que tes doigts effleurent, qui fait dangereusement vaciller ton cœur et t’ensorcelle. Cette peau qui fait toujours brûler si délicieusement tes paumes. Et tu les vois, ces images. Elles défilent dans ta tête sans même y être invitées. Elles viennent te posséder pour mieux t’ébranler. Tu fais tout pour réprimer cette tempête qu’elle est la seule à pouvoir déclencher d’un regard ou d’un toucher. Cette femme qui n’a jamais cessé de te tourmenter, malgré une décennie à faire gronder vos orages et une autre où t’as tout fait pour l’oublier. Pour verrouiller ce faux-semblant d’espoir qui continue encore de giser au fond de cette poitrine esseulée. Puis tu vois ces quelques mots gravés à l’encre sur sa chaire et tu ne peux t’empêcher de l’interroger à travers un silence et ce trouble que tes yeux ne parviennent pas à effacer. Sa réponse écorche tes lèvres d’un sourire presque amer. Live a life you will remember. Si seulement t’étais capable de lui avouer tout ce que cette phrase vient réveiller. Combien de fois tu t’es refait le film de votre vie alors que le chaos t’entourait. Que parfois, tu pries pour pouvoir effacer ce moment où la mort a oublié de t’emmener avec elle. T’aimerais pouvoir lui dire que tu fais tout pour pouvoir à nouveau vivre pleinement la tienne.

Et malgré elle, Wild ravive cette peur de pouvoir un jour la perdre. Alors tes yeux s’assombrissent dangereusement quand tes mains s’animent avec violence pour lui faire endurer cette même douleur sourde que tu ressens. Et tu mets à la défier, à jouer ce jeu dont vous aimez tant abuser. « Même à l'agonie, j'y arriverai encore tu sais. » Ses lèvres s’étirent dans le but de te radoucir, mais t’es déjà trop loin pour qu’elle puisse te rattraper. Alors tu tentes de soumettre la féline en lui crachant au visage toute l’autorité que tu peux insuffler. Tu sais par avance que ça la mettra dans une colère qu'étrangement, une partie de toi aimes provoquer. Comme pour être sûr d’avoir toujours ce pouvoir sur elle. Comme pour être sûr de ne pas être le seul à ressentir encore cette même alchimie qui semble ne pas s’être étiolée. Mais ton autorité se laisse écraser par cette inquiétude que tu ne peux réfréner. Vos océans s'entremêlent avec fébrilité dans un silence brisé par les sonneries incessantes qui proviennent de ta poche. Tu te racles la gorge avant de reculer afin de pouvoir à nouveau respirer et décrocher. Tu donnes à ta protégée une liste de doléances aussi longue que tes privilèges te le permettent. Tu ne réagis même pas lorsque la brune se perd à essayer de te faire entendre raison. Tu ne la laisseras pas sortir d’ici sans être totalement rassuré. Tu raccroches et tu te tournes vers elle pour lui donner des nouvelles plutôt rassurantes concernant Nate. « Promets moi d'aller voir par toi même s'il te plaît. Même en coup de vent. » Elle a à peine le temps de finir sa phrase que tu jettes à nouveau ton océan dans le sien. « Tu croyais sincèrement que je n’irais pas le voir ? » Ta voix se veut amusée et ta mine perplexe devant cette demande qui te paraissait être une évidence. Tu n’avais pas eu le temps de le revoir depuis ton arrivée à Brisbane révélée à tous les Fitzjames à la suite du gala. Ta vie de médecin et de père à temps plein te laisse que peu de temps libre. Tu peux discerner dans son regard les bribes d’une blessure qui ricoche jusqu’à toi. La mort de Josh a laissé sur elle cette empreinte indélébile que tu as été le seul à pouvoir panser. « Ne t’inquiète pas. » Ta voix s’éteint presque sous un trop-plein d’émotions alors que tes yeux se posent sur les traits de son visage avant de venir se fondre dans les siens avec douceur.

Ces mêmes yeux te dévisagent lorsque tu décrètes qu’elle devra rester une nuit sous surveillance. Wild semble prendre à la légère son état et ça a le don de te faire bouillonner de l’intérieur. Tu lui prescris ce qu’il faut d’anti-douleur pour éviter qu’elle ne souffre trop. Tu poses une blouse ressemblant à rien d’autre qu’à un parachute en osant insinuer qu’elle pourrait avoir besoin d’aide pour l’enfiler et tu peux anticiper sa réaction qui provoque chez toi ce petit sourire un brin amusé. Wild préféra se briser une autre cote par orgueil que de se laisser vêtir telle une vieille personne dépendante. Ton bipeur et ton téléphone te ramènent à la réalité en sonnant tel un orchestre que tu connais que trop bien. Tu comprends que tu es attendu ailleurs et pour une situation certainement bien plus précaire que celle de la brune. Et pourtant, tu serais presque tenté de parjurer ton serment pour rester auprès d’elle. « Est-ce que tu crois qu'on trouvera réellement un jour et un lieu pour le faire ? » Tes mains tordent le plastique du cadre de son lit lorsqu’elle te pose cette question imprégnée d’incrédulité. « Tu as raison… » Tes opales s’embrument d’une culpabilité que tu consens avant de tomber sur le sol. « Si tu penses que le meilleur moment serait durant ma garde, dans un hôpital bondé et toi plus blessée que tu n’oses te l’avouer... » Sans parler des oreilles indiscrètes rôdent déjà autour de vous dont tu en n'aurais strictement rien à foutre si ça ne risquait pas de lui porter préjudice. Ta poitrine se soulève difficilement alors que ta mâchoire se crispe. « Après tout, j’ai déjà montré dans le passé que le timing n’était pas mon fort, hein ? » Tu tires brutalement sur ce fil invisible qui continue de vous lier et qui vous liera à tout jamais. Tu relèves ton regard vers elle avec cette défiance qui finira par vous détruire pour de bon. Tu ne lui laisses pas le temps de répondre et tu disparais après un dernier grondement sans réagir à sa réflexion. Tu marches dans le couloir tel un automate tout en passant une main nerveuse sur ton visage pour tenter d’effacer les répercussions de ce cœur qui se déchaîne. « Tout va bien Docteur Aldridge ? » Une infirmière s’inquiète de te voir ainsi perturbé. T’as cette réputation de médecin flegmatique. Qui sait réagir dans toutes les situations avec ce calme que rien ne peut inébranlable. « Je vais bien. » Tu lui souris tout en te ressaisissant. « Alors, qu’est-ce que nous avons ? » Tu la suis en l’écoutant attentivement.

Quelque temps après, tu sors de la salle de déchocage en y laissant un patient dont le pronostic vital n’est plus engagé. Tu félicites les résidents présents et remercies le reste de l’équipe médicale avant d’aller en direction d’un autre boxe. Tu ouvres le rideau et tu tombes sur ce visage qui n’a presque pas changé malgré les années. « Tu viens me briser le reste, c’est ça ? » Vous échangez un regard ainsi qu’un sourire complice avec une émotion partagée. Madison termine de soigner l’une de ses plaies et préfère s’en aller discrètement. Tu la remercies d’un regard alors qu’elle passe juste devant toi. « Je suis content de te voir, même si j’aurais aimé que ce soit dans d’autres circonstances. » Tu pointes ces multiples fractures et tu te dis que c’est un miracle qu’il n’ait rien de plus sérieux. « Tu as vu ma sœur ? Comment va-t-elle ? » Tu t’assois à côté de lui tout en lisant son dossier pour t’assurer que tout est en ordre. « Oh, je suis à deux doigts de lui mettre un calmant pour qu’elle reste tranquille et pour qu’elle se taise… Rien de bien extraordinaire. » Vous rigolez dans un même écho, même si Nate doit serrer des dents pour brider la douleur. « La prochaine fois, fais plus attention… » Tu as à peine le temps de le dévisager avec un regard plus sévère que Nate rétorque sans même sourciller. Avec cette répartie si caractéristique des Fitzjames. « Et toi la prochaine fois, évite de nous mentir pendant plus d’un an… » Tu accuses le coup silencieusement avant de répondre d’une voix presque éteinte. « Elle est méritée celle-là... » Tu avais demandé à Carter de ne prévenir aucun membre de la famille concernant ton retour en Australie. Maman Fitzjames t’avait déjà sermonné par téléphone interposé et tu sais que tu ne pourras pas éviter encore très longtemps son invitation à venir passer le week-end chez eux. « Quand je serai à nouveau sur pied, on se fera une soirée tous ensemble, comme au bon vieux temps… » Cette simple idée esquisse sur ta bouche un sourire embué de nostalgie. Tu acquiesces d’un simple signe de tête. « Je dois retourner travailler. Je reviendrais te voir avant de rentrer. » Tu as à peine le temps de lui tourner le dos que Nate t’interpelle. « Clay… » Tu t’arrêtes brusquement dans ton élan pour revenir vers lui. « Je suis content que tu sois revenu… Sain et sauf. » Tes lèvres se crispent pour étirer ses commissures presque anesthésiées. Et tu détournes de lui avec ces deux mots résonnant en toi avec tant de fausseté. Sain et sauf. Car tu le sais Clarence, que le chemin va être long, pour pouvoir sortir de ce désert.

Ton téléphone personnel se met à sonner et la simple idée qu’Ethel puisse t’appeler à cette heure te fait rater un battement. Carter. Tu vois le nom de ton meilleur ami s’afficher et tu décroches en levant déjà les yeux au ciel. « Ose me menacer ou mettre en doute mes compétences - bien supérieures aux tiennes - en médecine et je te raccroche à la gueule. » Carter éclate de rire et reprend sèchement un ton plus sérieux. « Wild vient de prévenir. Clay si tu foires un truc je te t.. » Il avait été prévenu et pourtant. Tu lui raccroches au nez sans même hésiter un instant. T’es pas à cet instant en capacité de supporter ses conneries. Comme si tu allais prendre le moindre risque avec eux. Comme si tu n’étais pas déjà assez inquiet pour eux. Il a parfois tendance à oublier que sa famille est devenue la tienne par la force des choses. Grâce à cet amour qu’ils t’ont toujours insufflé.  

Ta garde terminée, tu reviens sans ta blouse dans le service des urgences avec ton sac en bandoulière contenant des documents pour ton projet humanitaire que tu continues de fignoler avant de devoir le présenter. Puis il y a cette fichue feuille aux mille ratures où tu tentes vainement de trouver encore le bon nom. « Où en sont les examens de Mademoiselle Fitzjames ? » Tu ne fais pas attention aux regards inquisiteurs qui s’entrecroisent en se demandant ce que tu peux bien faire encore ici et en civil. « On a tout sauf la conclusion du scanner cérébral. » Tes doigts pianotent nerveusement le cadran de la porte avant d’attraper le dossier qu’on te tend. Tes sourcils se froncent progressivement au fil de la lecture de ses résultats. « Très bien, prévenez moi quand vous aurez le reste des résultats. » L’équipe acquiesce en te rendant ton sourire. « Merci. » À peine parti, la moitié de l’équipe se précipite pour te regarder prendre le chemin des boxes.

Et t’es planté là. Il n’y a que quelques pas et ce rideau qui vous sépare. Tu te mets à douter, à paniquer. T’as peur que chaque moment ensemble viennent abreuver ce manque qui te ronge depuis trop longtemps. Que ton cœur implose sous cette bouffée de bonheur avant d’être terrassé par ces incertitudes qui te rongent. La frayeur de pouvoir te sentir enfin à ta place à ses côtés et de vouloir rattraper chaque écorchure que son manque a provoquée. Tu pourrais partir, encore une fois. Fuir. La décevoir encore, cette fois. Puis tu te remémores cette mise en garde. Ta fâcheuse tendance à refaire encore et encore le même schéma. De sa voix t'interrogeant sur la vraie nature de votre lien. De ces sentiments que tu dissimules sous le terme d’affection pour garder encore bonne figure. Puis tu prends une grande inspiration pour te donner la force de la rejoindre. Tu ouvres le rideau et tes yeux se posent automatiquement sur sa silhouette affublée d’une blouse. « T’as jamais été aussi ravissante... » Un sourire ironique se dessine maladroitement sur tes lèvres. Wild pourrait être habillée de la plus horrible des guenilles qu’elle te ferait toujours le même effet.

Tu ne mentionnes pas le premier frère pour en venir directement à l’autre. « Il a le bras ainsi que la jambe gauche fracturés. Cassures nettes sans déplacement. Pour le reste, tout va bien. » Tu saisis une chaise pour prendre place à ses côtés avant de continuer. « Ils vont le garder quelques jours avant de mettre en place des soins à domicile. » Le protocole habituel. « Je ne sais pas si tu te souviens d’une certaine Eden, une infirmière qui était avec moi en Afrique. » Tu l’avais évoqué à plusieurs reprises durant vos échanges. Eddie, c’est cette âme qui sait lire dans la tienne. C’est celle qui t’a vu dans tes pires états et qui a toujours été présente pour toi. « Elle est revenue à Brisbane et elle fait du domicile. Je lui demanderai de prendre en charge Nate. » Ça te permettra de garder un œil sur lui, même de loin. « Tout ira bien pour lui, je te le promets. » Tu te veux aussi rassurant que possible pour apaiser cette peur qui fait vibrer son océan. « Quant à toi… » Tu soupires avant de la dévisager. « Tu as pour le moment deux côtes fracturées. » Tu passes sous silence le nombre d’hématomes qu’elle pourra aisément compter plus tard. « Il ne reste plus qu’à attendre les conclusions du neurologue. » Tu prends délicatement sa main libre et tu la serres plus fort que tu ne le devrais. « Comment tu te sens ? Je peux augmenter ton traitement si besoin. » Ton pouce caresse légèrement sa peau et ce simple touché vous enveloppe dans cette chaleur où vous aimiez tant vous lover. Lors de ces instants suspendus où plus rien d’autre qu’elle ne comptait. Où tu aurais pu briser cette promesse lorsque ton cœur hurlait en frappant encore et encore dans ta poitrine pour te pousser à tout lui avouer. « Je reste avec toi, en attendant les résultats. » Ton regard se veut toujours aussi confiant. Ton océan dérive silencieusement sur ses traits avant de s’attarder sur ses lèvres. Et t’as l’impression d’être à nouveau au bord de ce même précipice où vous aviez chuté ensemble dans une pulsion de désire dont vous étiez devenus les subordonnés. Madison s’invite derrière le rideau tout en tentant de ne pas prêter à cette main que tu resserres un peu plus.

« Docteur Hartfield est parti au bloc en urgence du coup, il m’envoie vous transmettre les résultats. » Tu te dis que si c’était vraiment sérieux Ruben t’aurait certainement téléphoné. « Ah, j’allais oublier, il m’a dit de vous dire de passer le bonjour à Ethel quand vous la verrez. » Tes yeux s’écarquillent furtivement, ne sachant pas comment réagir à cette information devant Wild. Ces mêmes yeux feuillettent le compte-rendu que Madison te donne dans le plus grand des silences. « Merci, Docteur Adler. » Tu lui souris, histoire de gentiment la congédier. Ta protégée comprend le message et s’évapore. Ton attention se tourne à nouveau sur la brune et les muscles de ta mâchoire sont secoués d’un tic. « Tu as un léger traumatisme crânien, mais rien de trop grave. » Elle peut remercier son casque qui a amorti l’impact. Tu redresses son avant-bras pour déposer tes lèvres contre l’entrelacement de vos mains. Tu fermes les yeux pour ne pas divulguer cette fragilité qu’elle saurait que trop bien discerner. « Ne me refais plus jamais ça. » Il y a beaucoup de choses que tu es prêt à supporter, mais la simple idée de devoir vivre dans un monde où la brune n’est plus quelque part où tu peux l’imaginer heureuse, t’es complètement insupportable. Tu commences à comprendre que tu ne peux pas vivre sans elle. Même si vos corps sont loin l’un de l’autre. Même si son cœur ne t'appartiendra certainement jamais. Alors que tout l’amour que tu lui portes te serre la gorge et étreint ton cœur, tes paupières se lèvent et laissent apparaître ses opales qui s’embrasent à ton insu. « Il va falloir vous reposer, Mademoiselle Fitzjames. » Rien de dramatique dans ta voix. Simplement un conseil qui pourrait se transformer en ordre si elle ose ne pas le suivre. Ton téléphone personnel se remet à sonner, mais tu continues de la dévisager. « C'est ton frère, il peut attendre... »



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Sorry
Don't realize how mean I can be. Sorry that I can't believe that anybody ever really. Starts to fall in love with me. Sorry I could be so blind. Didn't mean to leave you. And all of the things that we had behind.©️ endlesslove.

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Wild Fitzjames
Wild Fitzjames
la dernière allumette
la dernière allumette
Présent
ÂGE : 35 ans (25 juin 1989)
SURNOM : La Mioche selon ses frères. Wild pour les autres.
STATUT : Plus accoutumée à ses défauts qu'à ceux d'autrui. Mais un orage gronde à nouveau proche de son cœur sans vouloir se l'avouer.
MÉTIER : Podcast « Without Taboo » depuis avril 2020. Emission sexo amusante et sans complexe. 3e podcast le plus écouté en Australie. A reçu 2 Awards en Novembre 2023.
LOGEMENT : 308 montague road, West end dans un magnifique loft industriel.
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POSTS : 262 POINTS : 100

TW IN RP : Sexualité - Alcool - Language cru - Deuil
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Est née à Sydney • A 3 grands frères • L'ainé, Josh, est décédé en Irak lors d'une attaque sur base américaine en 2008 • A un sens de la répartie particulièrement virulent • Est décrite comme extravertie, souriante et particulièrement mordante • A en permanence une chaîne en argent à la cheville ornée d'un trèfle à 4 feuilles où il y a les initiales de la fraterie (J.N.C.W) • A fait un double cursus Journalisme - Psychologie • Adore manger par dessus tout • Attire les animaux comme le miel avec les ours • Bornée à en crever • Loyauté sans faille en amitié
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #006699
RPs EN COURS : The night's on fire | Clarence 46e51ca58b2e874162df4221c361e424fd84bdab
Clay #1#2#3 ll y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur. Et il y a le vent de nos sanglots qui souffle pour une amnistie.

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Carter (scénario) Les jeux d'enfants sous la pluie disparaissent en un tour d'magie. Et quand l'orage éclate et qu'on s'retrouve à court d'abris. On aboie en silence dans nos voyages au bout d'la nuit. Au bout d'la nuit, j'écoute tes histoires fantastiques. Ça comble un vide en moi, toi, t'as plus de vies qu'un chat.

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Leroy #2 Counting days since my love up and got lost on me. And every breath that I’ve been taken since you left feels like a waste on me. I’ve been holding on to hope that you’ll come back when you can find some peace. Even know I'm nothing to you now.

Kieran #1

Communication : Clarence - Alienor

RPs TERMINÉS : Mabel #1Leroy #1Leroy #2


AVATAR : Jessica Stroup
CRÉDITS : little wolf - Behindfairytales - Harleystuff - isharewhereiwant
PSEUDO : Uni_Nox
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2024
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Message(#)The night's on fire | Clarence EmptyMar 27 Aoû 2024 - 23:41

Clarence Aldridge adore ce message


The night's on fire × ft. CLARENCE & WILD

This hurricane chasing us all underground
No matter how many lives I live, I will never regret
There is a fire inside of this heart and a riot about to explode into flames

Il y a ce lien qui les unit et dont elle a tenté, maintes fois, de se défaire. En vain. Malgré tous les orages par lesquels ils sont passés à travers les années. Malgré tous ces éclats de voix et ces grondements sourds dans leurs cages thoraciques. Malgré tout ça, elle reste attachée à lui de manière indéfectible. Elle a voulu à un moment donné, prendre le large, se détacher de lui mais rien n'y fait. Son cœur, sans lui demander le moindre avis, arrive toujours à souffler sur ces cendres endormies. Et dans le craquement d'une allumette, il parvient éternellement à raviver la flamme de tous leurs souvenirs. Les bons. Ces éclats de rire, ces sourires sous la pluie, le chant de leur bonheur qui perdure dans sa mémoire. De tous ces instants gravés dans le marbre et de cette étincelle qui allumait autrefois leurs océans. Ce petit truc qui, malgré les éclairs constants, redore cette lumière qui baigne leurs souvenirs. Il a tatoué sa peau de manière indélébile et bien plus profondément que l'encre noire qui fait aujourd'hui place le long de ses côtes. Son cœur se pince alors quand elle en arrive à cette conclusion que finalement rien n'a changé. Il a encore ce pouvoir de la faire flancher en la foudroyant d'un simple regard. Et ses paumes qui auscultent son corps lui procure une chaleur qu'elle sait pertinemment qu'elle n'a pas le droit de ressentir. Putain Clay, pourquoi encore aujourd'hui... après tout ce temps ? Et sa raison tente d'opprimer cette bouffée d'oxygène qui relance ce foutu brasier qui sommeille depuis toujours dans les profondeurs de ses sentiments. La brune ne peut que constater que les lettres manuscrites qui ornent son épiderme ne sont que le reflet de cette vie restée en suspens. Elles témoignent de ces regrets qu'elle a enfouie depuis trop longtemps. Son océan croise alors le sien et ce silence qui s'installe est bien plus parlant que n'importe quel échange. Elle aurait tant de choses à lui dire, tant de choses à se faire pardonner. De l'avoir laissé sans réponse il y a plus de dix ans, d'avoir scellé ses lèvres dans ce mutisme qui les a conduit ici aujourd'hui. Dans ce putain d'hôpital, obligés de se côtoyer pour les mauvaises raisons.

Comme à son habitude, il se met à la défier pour la énième fois de leur existence, jouant une partition qu'ils ne connaissent que trop bien. Mais Clay, t'as pas compris depuis le temps ? Je serai toujours là, quelque soit les obstacles qui se dresseront face à nous. Mais ces mots si troublants de vérité ne parviennent pas à franchir le seuil de ses lèvres. Au lieu de ça, elle lui jette à la gueule cette répartie légendaire, celle derrière laquelle il est si simple de se cacher. A l'agonie. Même en Enfer. Même à l'autre bout du monde. Même vingt ans après. Et s'il ne l'a toujours pas compris alors ce n'est plus des œillères dont ils sont cernés. Elle soupire tandis qu'il lui lui crache au visage cette fichue autorité médicale qu'elle aimerait lui faire ravaler. Et pourtant, il aura beau avoir l'air aussi vindicatif que possible, elle perçoit dans son océan cette inquiétude que son état déclenche. Elle hésite un court instant à lui poser cette question qui lui brûle les lèvres mais les sonneries incessantes émanant de sa poche l'en empêche. Il se recule tout en répondant à son téléphone, lui offrant ce court répit. Juste assez pour la laisser contenir ce cœur qui se gonfle de manière trop importante lorsqu'elle sombre dans son océan. Le médecin qu'il est lui donne alors des nouvelles de Nate qui se veulent rassurantes et, un court instant, elle ne sait pas s'il embellit la réalité pour calmer son inquiétude ou si son frère s'en sort miraculeusement indemne. « Tu croyais sincèrement que je n’irais pas le voir ? » Ses yeux glissent des siens jusqu'au sol où sa voix lâche dans un soupire amusé. « J'avais oublié que tu avais dit que tu irais toi-même l'achever. » Elle relève alors son océan vers lui, émettant un léger rire qui lui brise les côtes. « J'y tiens malgré tout, tu sais. Alors si tu pouvais l'épargner ce serait gentil. » Elle était prête à subir son courroux mais s'il pouvait éviter d'anéantir son frère, elle apprécierait grandement le geste. Elle n'était pas prête à le perdre et même si ça lui arrachait la gueule de se l'avouer, il en était de même pour Carter. Malgré tout ce qu'il avait engendré... « Ne t’inquiète pas. » Cette simple phrase agrémentée de son regard soudainement empli de douceur la ramène violemment à ce soir d'avril 2008 où seul lui avait réussi à panser cette plaie béante encore non cicatrisée aujourd'hui. Une fois encore Clay, tu es là où il faut au moment où j'ai besoin de toi.

Mais cet instant se brise tandis qu'il l'oblige à rester en observation pour la nuit. Son regard s'assombrit soudainement tout en plongeant sur lui. S'il s'attendait à ce qu'elle accepte sans broncher, ce n'était pas le doigt, mais le coude tout entier qu'il pouvait s'enfoncer dans l’œil. Bordel, une nuit à l'hôpital, il ne manquait plus que ça. Et pour en rajouter une couche, il dépose sur son lit cette horreur blanche plus proche d'une méga méduse que d'un vêtement. Elle lève un sourcil, l'air dubitative tout en comprenant qu'il est parfaitement sérieux. Le pire dans tout ça, c'est qu'il se permet de sourire comme si de rien n'était. Sa voix fuse alors à l'intérieur du box, du tac au tac.  « Arrête de rire, y'a rien de marrant là dedans. » Et du bout du doigt, elle touche à cette chose informe qui, elle le sait, lui ira comme un gant hein. Tandis que la musique des sonneries reprend entre eux, elle ancre son océan dans le sien alors qu'elle lui lâche cette phrase lourde de sens. Ce n'est pas comme ci ils avaient déjà tenté à maintes reprises d'avoir une quelconque explication. La seule soirée où cela avait été possible, le Destin avait pris un malin plaisir à museler chacune de leurs opportunités. Les écrasant sans hésitation avant même d'avoir le temps de s'élever. Alors pourquoi cette fois-ci serait-elle différente des autres ? Il lui donne raison avant de baisser les yeux vers ce sol qui ne semble pas contenir la réponse à leur situation. « Si tu penses que le meilleur moment serait durant ma garde, dans un hôpital bondé et toi plus blessée que tu n’oses te l’avouer... » - « Toi comme moi, on sait pertinemment qu'il n'y aura jamais de bon moment. » Elle observe alors sa mâchoire qui se crispe tandis qu'il resserre ses doigts sur les montants de son lit. « Après tout, j’ai déjà montré dans le passé que le timing n’était pas mon fort, hein ? » Ses sourcils se froncent malgré elle alors qu'il vient d'enfoncer cette porte qui lui est de plus en plus difficile de maintenir fermée à double tour. Elle déglutit difficilement cette salive soudainement devenue sèche. Sa gorge se serrant si douloureusement qu'elle ne parvient pas à lui répondre tout de suite. Ses saphirs sont soudainement submergés par cette vague d'émotions qu'il vient de déclencher. Elle reste muette face à cette réplique si lourde de sous-entendus et tandis qu'elle cherche ces mots qui ne parviennent pas à franchir le seuil de ses lèvres, il disparaît dans le brouhaha des urgences.

Une infirmière la rejoint quelques minutes plus tard avec un sourire peut être un poil trop appuyé pour être innocent. « Bonsoir Mademoiselle Fitzjames, je suis Annie. Je vais vous poser votre perfusion. Avez-vous besoin d'aide pour passer votre blouse ? » La brune ne peut s'empêcher de lâcher un rire jaune avant d'offrir un sourire sincère pour ne pas vexer la femme qui lui procure les soins. « Bonsoir Annie. C'est très gentil à vous mais je devrais réussir à me débrouiller seule. Vu la taille de cette chose, ça ne devrait pas être trop difficile à enfiler. » La nurse ne peut s'empêcher de rire face à sa réflexion avant que ses yeux ne pétillent de malice. « Je vous accorde que cela change de votre style habituel. » Aussitôt son océan se relève sur son visage amusé alors qu'elle est en train de lui poser sa perfusion. Devant son regard interrogateur, la quarantenaire lui offre un sourire discret. « Je vous suis sur les réseaux, c'est pour ça. » Le visage de la brune s'adoucit aussitôt et ses lèvres s'étirent avec douceur avant que sa voix ne perce le silence. « Il est vrai qu'on est très loin de ma garde robe habituelle. A ce propos, je pense que je vais devoir dire adieu aux escarpins durant quelques temps non ? » La blonde ne peut s'empêcher de rire face à sa mine dépitée. Elle lui tapote alors la main dans un élan de réconfort. « Je ne peux rien vous promettre à ce sujet. Il faudra voir avec le Docteur Aldridge. » Elle ne peut s'empêcher de ronchonner un court instant en levant les yeux au ciel. Sachant pertinemment que Clay, s'il en avait les moyens, la maintiendrait ici sans voir la lumière du jour jusqu'à son rétablissement complet. Alors de là à ce qu'il la laisse rentrer chez elle et qu'elle puisse reprendre une petite vie normale... Encore plus en ce qui concerne le fait de reposer ses fesses sur une moto. Elle comprend soudainement que les escapades avec son frère allaient devoir subir une pause indéterminée. Bonjour les bouchons de Brisbane à l'heure de pointe. Elle se met alors à soupirer avant de constater que la quarantenaire n'a pas quitté la pièce et qu'elle la fixe d'un air hésitant. « N'hésitez pas à me dire si cela ne me concerne pas mais... vous semblez connaître le Docteur Aldridge non ? » Ah Charming avait donc un fan club dans le service. Elle étouffe un petit rire avant de sourire à cette dernière. « C'est un vieil ami. » Elle acquiesce d'un signe de tête, semblant plutôt satisfaite  de sa réponse avant d'ajouter gentiment. « Si vous avez besoin de quoi que ce soit, utiliser le bouton qui se trouve juste là. Quelqu'un va venir vous chercher pour passer vos examens. » Wild la remercie d'un sourire avant qu'elle ne disparaisse derrière le rideau et qu'elle se retrouve seule avec ce cœur perdu.

Les heures s'étirent alors qu'on la trimballe d'un service à un autre. Passant un scanner cérébral puis une multitudes d'examens en tout genre dont elle ne voit pas spécialement l'utilité. Mais elle comprend, sans se l'avouer, qu'elle en passe plus que nécessaire pour atténuer l'inquiétude qu'elle a vu dans les yeux de Clay quelques heures plus tôt. Le côté positif est qu'elle pourra avoir une image de son squelette entier vu tous les services qu'elle a visité en une seule soirée. Le brancardier finit par la ramener dans sa chambre et elle le remercie avant que son téléphone ne se mette à sonner. Il s'agit bien entendu de Carter qui a reçu son texto envoyé trente minutes auparavant. Elle n'a pas encore décroché qu'elle s'imagine déjà la conversation de sourds qui va suivre. Dans un soupire, elle répond à son appel et tente, par tous les moyens possibles de calmer sa tête brûlée. Autant dire que c'était peine perdue, l'un comme l'autre étant plus têtu qu'une mule. La jeune femme parvient cependant à redorer le blason d'Aldridge, rigolant intérieurement à la remarque de son frère. S'il y avait bien quelqu'un capable à ses yeux, de soigner les Fitzjames hormis lui-même, c'était bien Clay. Elle lève alors son océan vers le plafond tout en sachant pertinemment que c'est la manière implicite de Carter de lui témoigner son amour et son inquiétude. Le simple fait qu'il saute dans le premier avion sans se poser de question était un signe évident. Pas besoin de je t'aime entre eux.  

Elle prend alors appuie sur l'oreiller qu'on lui a apporté, se disant que cette nuit allait être particulièrement longue. Le rideau s'ouvre soudainement sur lui et cette tenue civile qui lui va à ravir. Son océan balaie cette chemise avec un sourire qu'elle ne peut contenir avant qu'elle ne le pose dans le sien. « T’as jamais été aussi ravissante... » Ses lèvres se figent aussitôt alors qu'elle lui lance un regard noir. « Ah. Ah. Ah. C'est hilarant. Faudrait vraiment que tu jettes un œil à mon dressing avant d'affirmer une telle chose. » La fin de sa phrase se veut plus douce et un brin amusée. Surtout quand on sait que son dressing fait la même taille que sa chambre. Autrement dit, ce dernier est complètement disproportionné et Nate lui avait d'ailleurs fait la réflexion lorsqu'ils avaient entièrement refait son appartement. Elle se met à l'implorer de lui donner des nouvelles de son frère et suspendue à ses lèvres, elle attend désespéramment du positif dans la noirceur de cette soirée. « Il a le bras ainsi que la jambe gauche fracturés. Cassures nettes sans déplacement. Pour le reste, tout va bien. » Tout va bien ? Il est sérieux lui ?! Son regard s'assombrit tout à coup. Est-ce qu'il vient d'entendre ces propres paroles ou est-ce son côté médecin qui n'est plus choqué de rien ? On parle tout de même de plusieurs fractures et de soins qui risquent de durer des semaines, voir des mois. « Attends Clay, on ne parle pas d'une égratignure ou de quelques points de suture là. » Sa voix résonne dans le box, se voulant rassurante. « Je ne sais pas si tu te souviens d’une certaine Eden, une infirmière qui était avec moi en Afrique. » Elle étouffe ce petit hum hum qui tente de franchir le seuil de ses lèvres. Bien évidemment qu'elle se souvient d'Eden. Espèce d'imbécile, qui m'a prévenue selon toi lorsque tu as failli crever en Afrique et que tu ne parlais plus à personne ?! Mais ça, il n'avait pas besoin d'être au courant. Feignant cette innocence à la perfection, elle continue sur un ton calme et, avouons-le rassuré. « Je m'en souviens oui. Si tu as pleinement confiance en elle, alors ça me suffit. » Pas besoin d'en dire plus. Cette simple phrase qui pourrait paraître anodine était au contraire un véritable aveux. Puis il passe à son cas et elle voit aisément dans ses yeux que ce n'est pas aussi bénin qu'elle avait essayé de lui faire croire. « Tu as pour le moment deux côtes fracturées. » Elle soupire un court instant, s'attendant à recevoir une pluie de reproches alors qu'il enchaîne sur son bilan neurologique encore en suspens. Sans crier gare, il attrape délicatement sa main et la serre dans la sienne avec une intensité qui la fait douter. « Comment tu te sens ? Je peux augmenter ton traitement si besoin. » Cette caresse qu'il lui offre la fait alors frissonner et elle s'en veut de ressentir encore dix ans après cette foutue braise qui incendie chaque particule de son âme. Son océan s'attarde quelques secondes sur leurs mains entrecroisées et elle reste silencieuse tout en fronçant légèrement les sourcils. J'suis perdue Clay. Je n'arrive plus à suivre là. Son cœur se met à tambouriner douloureusement dans sa poitrine. Une douleur vive lui rappelle ces fractures qui enserrent son myocarde qui s'affole. « Je vais survivre, c'est le principal. J'ai connu pire. » Comme ton départ pour l'Afrique. Aucune souffrance physique ne pourrait surpasser celle-ci. Ce manque et cette absence qui avaient laissé un vide immense et dont aucun antalgique n'aurait pu soulager la douleur. « Je reste avec toi, en attendant les résultats. » Elle resserre alors ses doigts dans les siens, les emprisonnant sous cette attention qui la touche profondément. Ses émotions refont surface tandis qu'elle parvient à murmurer dans un souffle. « Merci Clay... » Son océan vient brutalement se heurter contre le sien et elle perd pieds dans ses profondeurs. Elle entrouvre ses lèvres délicates, ses sentiments se bousculant dans sa gorge mais l'interne fait soudainement son apparition en tirant le rideau.

Wild écoute attentivement les paroles de la nouvelle arrivante avant que celle-ci ne jette un petit caillou dans l'engrenage. « Ah, j’allais oublier, il m’a dit de vous dire de passer le bonjour à Ethel quand vous la verrez. » Sans le vouloir et dans un réflexe incontrôlable, ses doigts se desserrent malgré eux de leur emprise sans pour autant lâcher sa main. Ethel. Quel doux prénom quand on y pense. Son cœur se pince à l'évocation de cette inconnue dont elle ne connait rien. Mais à la manière dont le Docteur Adler l'a prononcé, elle comprend qu'il ne s'agit pas d'une personne anodine. Sa mâchoire se crispe malgré elle et elle s'en veut de ressentir la morsure brûlante de sa jalousie comme autrefois lorsqu'il leur présentait sa nouvelle copine chez les Fitzjames. Putain Wild, t'as passé l'âge de ces enfantillages. Sa raison tente de la convaincre que ce n'est rien tandis que son coeur se brise, bien malgré lui. Elle ravale alors cette amertume qu'elle n'est nullement en droit de ressentir. La brune garde alors le silence face à cette révélation car au fond, cela ne la concerne pas. Sa voix résonne alors et la sort de cette torpeur qui la torture. « Tu as un léger traumatisme crânien, mais rien de trop grave. » Elle ne peut s'empêcher de lui sourire de toutes ses dents tout en lui faisant un clin d’œil pour dédramatiser la situation. Et d'un air aussi fier qu'un paon elle ajoute sur un ton amusé. « Tu vois, j'avais raison. Rien de dramatique. » Oui oui, à d'autres hein. Et bordel que ses côtes étaient douloureuses. Mais hors de question de laisser paraître quoi que ce soit. Plutôt crever que de lui montrer une quelconque faiblesse après avoir jouée la maligne plus tôt dans la soirée. Puis il brise ce moment avec tant de facilité qu'elle en reste bouche bée. Il redresse son bras et vient déposer ses lèvres contre leurs mains entrelacées. Son océan trahit alors ce tsunami de sentiments divers qui s'empare de son être tout entier. « Ne me refais plus jamais ça. » Sa poitrine se gonfle difficilement tandis qu'elle ne parvient pas à détacher ses yeux de ce baiser qui irradie sa peau. Elle se fiche éperdument du fait qu'à cet instant précis, il parvienne à déceler ce trouble qui l'habite et cette myriade d'émotions qui l'oppresse. Elle s'est battue contre ses propres démons pendant des années alors qu'importe si, ce soir, il se met lui aussi à douter en croisant son océan. Je suis fatiguée de me battre Clay. Etait-ce les médicaments couplés à cette chute d'adrénaline, à cette pression omniprésente à chaque fois qu'elle se trouvait en sa compagnie ? Comme à son habitude, elle tente alors l'humour pour fuir toutes ses paroles qui lui brûlent le cœur depuis des années. « T'en fais pas, je n'ai pas l'intention de me manger des voitures toutes les semaines. » Leurs saphirs se croisent et le temps se suspend alors que son téléphone résonne dans la pièce. « C'est ton frère, il peut attendre... » Cette phrase elle l'avait attendu toute sa vie. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi une fois que tout est différent, que le temps s'est écoulé en brisant tout espoir d'un jour se retrouver. Pourquoi maintenant Clay ? Et dans un silence, son océan se perd dans le sien, soudainement submergé par cette question qui reste sans réponse. « Et depuis quand ai-je le droit de passer avant Carter ? » Sa voix trahit, bien malgré elle, ce trouble qu'il vient de créer. Cette brèche qu'il creuse un peu plus à chaque seconde qui s'écoule. Dans un élan de courage, son cœur prenant pleine possession de ses actions, elle rapproche sa main pour la caler un court instant contre sa joue.  « Tu veux bien rester encore un peu ? J'ai besoin de toi... » Et sa raison parvient de justesse à museler le reste de cette tirade. Cet aveu qui aurait pu tout faire basculer. Elle ne lui demande pas de rester la nuit entière, juste quelques instants de plus. Encore un bref instant qui lui permet de se souvenir de ce qu'ils étaient autrefois.

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Il fallait choisir une route
Alors on a choisi la pluie acide à s'en brûler le cœur ✻ Comment te dire que moi sans toi. C'est comme un rire qui trouve pas vers où mourir. Comme un triste navire qui sait pas où partir.

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