ÂGE : 35 ans SURNOM : Kate ou Katie pour les intimes STATUT : Célibataire MÉTIER : Aux yeux de tous : une des meilleures décoratrices d'intérieur de sa génération en australie. derrière les rideaux : organisatrice de parties de poker illégales et truquées LOGEMENT : Villa au 814 Water Street, Spring Hill POSTS : 168 POINTS : 160
TW IN RP : Parties de poker illégales et truquées ≈ Questions existentielles tirant vers le négatif, voire un fatalisme global ≈ Perfectionnisme excessif TW IRL : Aucun, à discuter au besoin GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Bisexuelle dans le placard ≈ Très aisée, mais version féminine et moderne de Robin des Bois ≈ A perdu sa mère du cancer avant même d'avoir 1 an et a perdu un de ses frères lorsqu'elle était dans la vingtaine ≈ Vit un profond sentiment d'injustice envers la perte de sa mère et de son frèreDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9163cb RPs EN COURS : * surtout présente le week-end *
(liens)
- ezra et charlie
- lily
- evan
- scarlett
- margot
- raelyn
- arsinoé
- kendall
- helen
- evelyn
- eden
RPs EN ATTENTE : (sujets)
- evan (1)
- scarlett (1)
- ugo (1)
- charlie (1)
- raelyn (1)
- eden (1)
AVATAR : Lily James CRÉDITS : Weasleylove (avatar), Awona (code signature) et Lilyjamessource (gifs signature) PSEUDO : Saturday.Sun INSCRIT LE : 27/03/2024
Vêtue d’un costume noir taillé sur mesure et d’un chemisier blanc en soie, Katherine franchit les immense portes de l’Octopus avec assurance. Les agents de sécurité la saluèrent d’un bref mouvement de la tête et lui indiquèrent la direction de l’accueil. Elle n’avait pas besoin de directions, ayant déjà mis plusieurs fois les pieds sur place et ayant même déjà travaillé sur place dans le cadre d'un projet de décoration d'intérieur, mais elle les remercia tout de même d’un sourire courtois. On entendait ses talons résonner sur le sol en marbre immaculé du casino et on se retournait sur son passage. Chaque regard était salué par son plus beau sourire charmeur. C’était l’avant-midi, l’ambiance était plutôt calme, mais les gens étaient tout de même au rendez-vous. Katherine était là pour rencontrer Raelyn ; elle souhaitait lui proposer un partenariat pour ses soirées de poker privées. Une fois à l’accueil, elle se présenta et prit place dans la salle d’attente.
Elle était nerveuse, certes, mais une confiance discrète émanait tout de même d'elle. Le fruit d'années d'expérience à naviguer dans des cercles sociaux variés et souvent intimidants. La relation professionnelle qui existait déjà entre les deux femmes. La confiance en elle et en son plan. Une confiance possiblement exagérée, voire même aveugle, mais une confiance quand même. Elle était là pour décrocher un partenariat et n’allait pas partir sans en avoir décroché un.
Un appel entre les deux femmes d’affaires avait précédé la rencontre d’aujourd’hui. Le sujet avait été abordé et un intérêt avait été suscité. Certains détails avaient même déjà été discutés. Néanmoins, sans entente officielle, rien ne pouvait être pris pour acquis. Katherine réfléchissait intensément dans la salle d’attente. Cette rencontre pourrait marquer un tournant majeur dans ses activités. S'installer à l’Octopus offrirait nombreux avantages à ses activités : une couverture légale, une infrastructure sécurisée et une clientèle naturellement attirée par le jeu. Il y avait seulement un petit détail à régler concernant le truquage des jeux, détail qui ne pouvait bien évidemment pas être connu du casino, mais elle avait déjà commencé les démarches pour le régler. Tout le monde avait un prix, même les croupiers de Raelyn.
Katherine savait que Raelyn était une femme redoutable, connue pour sa prestance intimidante et son sens aigu des affaires. Elle savait qu’elle courait de gros risques en jouant derrière son dos, mais elle était habitée par un sentiment plus fort que la peur. Un sens du devoir, une excitation face au danger, une témérité aiguë, une confiance aveugle en son intelligence et ses moyens. Katherine respectait Raelyn, l’admirait même, mais sa vision des choses justifiait, selon elle, cette forme de trahison.
Elle se remémorait les moments passés à décorer le casino, chaque détail soigneusement choisi pour créer une atmosphère unique. Katherine se souvenait également des conversations animées avec Raelyn, de sa vision claire et de sa passion pour l'excellence. Elle savait savait qu’elle n'accepterait rien de moins que la perfection et elle était prête à lui montrer que ses soirées de poker pourraient être bénéfiques pour toutes les deux.
I want excitement; and I don’t care what form it takes or what I pay for it, so long as it makes my heart beat. - F. Scott Fitzgerald
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 33471 POINTS : 3210
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #2 ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #3 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
miles (scénario libre) ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
let's talk business Raelyn Blackwell & @Katherine Beauregard, juin 2024 ☆ crédit/stefansalvatored
« Je me fous de ce que ça prend Reagan, je me moque de devoir le payer, l’impressionner ou utiliser la méthode forte, si tu penses qu’il y a un moyen que cet idiot revienne sur son témoignage et admette s’être trompé et avoir vu cette pute en vie quand Amos a quitté les lieux, tu le retrouve. » Au téléphone avec notre avocat, je repasse avec lui les avancées du dossier d’Amos en vue de son prochain procès. Aujourd’hui l’homme de loi a reçu une information importante : le bureau du procureur, comme il est tenu de le faire, à ajouté un nouveau nom à la liste de témoins qui seront appelés à la barre par le camp adverse lors du procès : il aurait des choses intéressantes à dire sur la nuit du meurtre. Je ne suis pas dupe : l’homme a déjà été payé ou bien forcé d’une façon ou d’une autre à raconter une version des faits que je sais incorrecte et pour cause : j’étais là. Le vieil homme l’aurait rapporté, ça aussi, s’il avait bien vu mon époux pénétrer dans le bowling ce soir-là. Il ne peut nous avoir repéré l’un sans l’autre : nous sommes restés ensemble tout au long de la confrontation avec Aberline. Cela, bien sûr, je ne peux le révéler à l’avocat quand bien même je donnerais tout pour pouvoir échanger ma place avec Amos. Mon mari a raison sur un point : nous sommes allés trop loin dans toute cette histoire pour faire la lumière sur la véritable coupable du meurtre de l’ancienne prostituée : il serait aussi jugé et condamné pour ne pas m’avoir dénoncée et Micah se retrouverait sans aucun de ses deux parents. Au bout du fil, l’avocat me rappelle qu’il n’est que ça, un homme de loi, et je le coupe avant de raccrocher. « N’importe quel moyen. » J’espère avoir fait entendre mon point. A l’instant où je m’apprête à envoyer mon téléphone contre la porte dans un mouvement de rage – ou à me raisonner pour ne pas le faire, le fixe installé sur le bureau sonne. La sécurité m’informe que mon rendez-vous est là et qu’elle a été installée dans l’un des salons privés.
J’avais oublié que je devais rencontrer Katherine Beauregard aujourd’hui. Le rendez-vous a été fixé la semaine dernière, autant par courtoisie que parce que son audace m’amuse, avant les derniers rebondissements liés au procès de mon âme-sœur. D’un pas décidé – décidé à expédier mon entrevue avec la jeune femme riche et désœuvrée qu’elle m’a donné l’impression d’être – je quitte l’étage des bureaux pour retrouver la jeune femme, installée sur l’un des sofa confortable du salon privé où elle a été conduite. « Katherine, bonjour. » Je lui tends une main ferme, professionnelle, mon téléphone enfermé dans mon autre poing. Une autre l’aurait rassurée quant au fait qu’elle n’a pas besoin de se lever pour me saluer : moi, j’estime qu’il s’agit du minimum de respect qui m’est dû. « Tu veux boire quelque chose ? » Je viens d’un monde où le fait d’être au beau milieu de l’après-midi n’a pas réellement d’incidence sur la réponse à cette question. Je la tutoie : je ne vouvoie pas beaucoup de personnes dans ce monde. Un trait de caractère qui, j’en ai conscience, me rend parfois désarçonnante pour ceux qui me connaissent à peine. La jeune femme a au moins l’avantage d’avoir déjà eu à faire à moi. « Si tu as peur de ce pour quoi tu passerais en répondant oui, laisse-moi te dire que je vais me servir un scotch de mon côté. » Je lui adresse un sourire aussi travaillé qu’il est professionnel. Je me dirige vers le bar du salon et attrape dans l’un des placards verrouillés une de mes bouteilles personnelles. « J’ai peur de n’avoir que quelques minutes à t’accorder. J’ai l’habitude d’aller à l’essentiel, de toute façon. »
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Ven 06 Sep 2024, 05:09, édité 2 fois
Katherine Beauregard
ÂGE : 35 ans SURNOM : Kate ou Katie pour les intimes STATUT : Célibataire MÉTIER : Aux yeux de tous : une des meilleures décoratrices d'intérieur de sa génération en australie. derrière les rideaux : organisatrice de parties de poker illégales et truquées LOGEMENT : Villa au 814 Water Street, Spring Hill POSTS : 168 POINTS : 160
TW IN RP : Parties de poker illégales et truquées ≈ Questions existentielles tirant vers le négatif, voire un fatalisme global ≈ Perfectionnisme excessif TW IRL : Aucun, à discuter au besoin GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Bisexuelle dans le placard ≈ Très aisée, mais version féminine et moderne de Robin des Bois ≈ A perdu sa mère du cancer avant même d'avoir 1 an et a perdu un de ses frères lorsqu'elle était dans la vingtaine ≈ Vit un profond sentiment d'injustice envers la perte de sa mère et de son frèreDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9163cb RPs EN COURS : * surtout présente le week-end *
(liens)
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- raelyn
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AVATAR : Lily James CRÉDITS : Weasleylove (avatar), Awona (code signature) et Lilyjamessource (gifs signature) PSEUDO : Saturday.Sun INSCRIT LE : 27/03/2024
Katherine se leva en réponse à la salutation de Raelyn, un sourire assuré sur les lèvres. « Bonjour, Raelyn. Merci d’avoir pris le temps de me rencontrer. » Son ton était calme, presque décontracté. Mais derrière ce calme, elle sentait la tension croître. Qui était-elle devant Raelyn Blackwell ? Un bref sentiment d’infériorité s’imposa en elle avant de laisser place à un sentiment de confiance. Elle était Katherine Beauregard. Une femme d’affaires au succès indéniable, une des meilleures décoratrice d’intérieur au pays et une justicière dévouée qui n’avait pas froid aux yeux. Voilà qui elle était.
Raelyn lui demanda si elle voulait quelque chose à boire et Katherine eut le réflexe de jeter un coup d’oeil sur sa délicate et fine montre en or. Il n’était pas encore midi. Soucieuse de bien faire, elle hésita avant de placer un mot. Raelyn était-elle en train de la tester ? Comme si elle avait lu dans ses pensées, elle ajouta qu’elle n’avait pas à avoir peur d’accepter son offre, car elle-même allait se servir à boire. « Un scotch me convient très bien, merci. » Tandis que Raelyn préparait les boissons, Katherine s’obligea à garder une posture détendue. Pourquoi était-elle aussi nerveuse, merde ? Elle qui était autrement si sûre d’elle ! Raelyn dégageait cette prestance que Katherine admirait tant auprès des femmes et des hommes. Même si elles ne partageaient pas du tout la même vision des choses sur plusieurs choses, elle ne pouvait pas s'empêcher de l'admirer, de vouloir lui plaire et de découvrir tous les secrets qui se cachaient derrière sa force de caractère. Comment la voyait-elle de son côté ? Probablement comme une riche qui s'éparpillait un peu partout et qui avait trop de temps à perdre. Cette pensée blessa son égo, mais réconforta sa raison. Il était mieux qu'elle la sous-estime et qu'elle ne se préoccupe pas d'elle plutôt qu'elle s'en méfie et découvre ses réelles intentions. Raelyn lui dit alors qu’elle n’avait que quelques minutes à lui accorder, ce qui ne l'étonnait pas du tout, et qui, franchement, lui convenait à merveille. Moins de blabla, plus d'action.
« Je sais que votre temps est précieux, alors je vais aller droit au but », dit-elle en acceptant le verre tendu par Raelyn. Elle n'avait jamais été capable de la tutoyer en retour. « Comme je vous ai dit au téléphone, j’organise des parties de poker privées dans les plus beaux hôtels de la ville depuis maintenant deux ans. » Elle prit une gorgée de scotch, savourant la qualité du liquide, et déposa son verre sur la table basse à côté d’elle. Ses parties de poker privées n’étaient pas légales. Elle n’en parlait donc pas à n’importe qui. Seulement, ayant déjà travaillé pour Raelyn et sachant dans quel monde elle baignait, elle n’était pas soucieuse de lui en parler ouvertement. S’exposer à à elle restait un risque, certes, mais un risque qui en valait la peine. Ce n’était pas tant le fait de s’exposer à elle qui la préoccupait de toute manière. C’était plutôt le fait de ne pas être complètement transparente avec elle et de profiter de sa confiance. « Les affaires vont très bien, mais je souhaite sauter le pas vers de plus grandes activités. J’aimerais installer mes soirées dans votre prestigieux casino, Raelyn. De mon côté, je n’aurai plus besoin de m'occuper de tout ce qui concerne la logistique et la discrétion de la chose. De votre côté, je vous ramènerai une clientèle fortunée et adepte de jeux d’argent et de hasard, et des profits plus qu'intéressants. » Katherine ouvrit sa mallette en cuir, en sortit un porte-documents également en cuir et le tendit à Raelyn. Il s’agissait d’un portrait de ses activités et d’une proposition d’affaires. « C’est gagnant-gagnant. » Son coeur battait la chamade, mais rien ne laissait paraître sa nervosité. Au contraire, sa posture était confiante et son sourire convaincant.
I want excitement; and I don’t care what form it takes or what I pay for it, so long as it makes my heart beat. - F. Scott Fitzgerald
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 33471 POINTS : 3210
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #2 ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #3 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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miles (scénario libre) ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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let's talk business Raelyn Blackwell & @Katherine Beauregard, juin 2024 ☆ crédit/stefansalvatored
« Bonjour, Raelyn. Merci d’avoir pris le temps de me rencontrer. » Katherine Beauregard présente bien, mais elle ne m’impressionne pas. Qu’elle n’y voit rien de personnel : il en faut simplement plus que de beaux atours et des manière impeccable pour y parvenir. Il faut du culot, il faut du répondant, il faut me prouver que l’on n’appartient pas à la masse de femmes idiotes et qui pensent pouvoir s’en sortir dans la vie en minaudant et en faisant des hommes les maîtres de leur destin. Il faut de la force de caractère, somme toute, et pour l'instant, si je n’ai pas encore mis la brune du mauvais côté de la barrière, je ne l’ai pas basculé du bon non plus pour autant. En ces temps où je suis particulièrement tendue, elle ne récolte donc qu’un bref hochement de tête. La jeune femme a mal choisi son moment ; dans d’autres circonstances, j’aurais certainement eu plus de chances d’être réceptive. « Un scotch me convient très bien, merci. » Mes bracelets en or tintent contre mon imposante montre Chanel de collection – produite en cinquante cinq exemplaires uniquement et dont le prix était exorbitant, cadeau de mon époux – tandis que je sers le breuvage ambré dans des verres en cristal que l’on ne trouve que dans les salons privés, réservés à l’élite.
Je la rejoins les deux verres à la main, en dépose un sur la table basse en verre, et garde le mien tandis que je m’assieds en face de la brune. « Je sais que votre temps est précieux, alors je vais aller droit au but. » - « J’apprécie. » Je suis peu loquace depuis son entrée : peut-être a-t-elle compris que la période n’était pas la plus favorable. « Comme je vous ai dit au téléphone, j’organise des parties de poker privées dans les plus beaux hôtels de la ville depuis maintenant deux ans. » Une broutille. Un passe-temps de femme d’affaires riche et oisive. Rien de susceptible d’attiser la braise de mon intérêt. S’imagine-t-elle être la seule à utiliser le jeu et les paris pour tromper l’ennui d’une vie morne ? La seule à vouloir ressentir une once du frisson qui définit mon univers, ce monde dans lequel je trempe depuis mes dix-huit ans ? Elle n’a rien de différent à mes yeux : si elle se doutait des dangers et de la laideur qui tapissent les murs, elle partirait en courant dans ses escarpins hors de prix. « Tu l’as évoqué, oui. » Je ne force pas l’ennui qui transpire du ton que j’emploie. Je ne travestis pas celle que je suis pour avoir l’air plus impressionnante, plus nonchalante ou hautaine : je suis on ne peut plus naturelle. Les masque de reine des glaces n’en est pas vraiment un. Ou plus vraiment, je ne me souviens pas beaucoup de l’adolescente que j’étais et, de toute façon, cela n’a plus la moindre importance. « Les affaires vont très bien, mais je souhaite sauter le pas vers de plus grandes activités. J’aimerais installer mes soirées dans votre prestigieux casino, Raelyn. De mon côté, je n’aurai plus besoin de m'occuper de tout ce qui concerne la logistique et la discrétion de la chose. De votre côté, je vous ramènerai une clientèle fortunée et adepte de jeux d’argent et de hasard, et des profits plus qu'intéressants. » Je laisse échapper un bref rire amusé, un qui tient plus du soupir sarcastique. Au moins, elle a du culot ; elle est bien la première à tenter de m’approcher pour ce genre de chose. « C’est gagnant-gagnant. » - « Gagnant-gagnant, bein voyons. » Je lève un sourcil avant de porter mon verre à mes lèvres. Je les laisse y tremper un instant, m’enivrant du parfum dégagé par le whisky, avant de laisser une lampée de la boisson glisser dans ma gorge. « L’accès aux salons privés est payant. Nous ne le monnaierons pas contre la simple promesse d’attirer un ou deux clients fortunés. » Ou trois, ou quatre, à ce stade cela n’a pas la moindre importance : ce n’est pas ce qui fait une clientèle. Ce n’est pas assez pour attirer mon attention outre mesure non plus. « Sans compter le cadre légal que t’offriras la licence de l’établissement. » En termes d’organisation de jeux d’argent. « Admettons que tu nous verse des frais fixes pour la location d’un salon et la mise à disposition d’un de nos croupiers. Pourquoi est-ce que j’accepterai que tu empoches une part des mises de départ de tes joueurs alors que je pourrais simplement me contenter de rediriger tout ce beau monde vers les tables du casino ? » Elle va devoir me convaincre un peu mieux qu’en me promettant un gagnant-gagnant sans le moindre aspect concret.
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Katherine Beauregard
ÂGE : 35 ans SURNOM : Kate ou Katie pour les intimes STATUT : Célibataire MÉTIER : Aux yeux de tous : une des meilleures décoratrices d'intérieur de sa génération en australie. derrière les rideaux : organisatrice de parties de poker illégales et truquées LOGEMENT : Villa au 814 Water Street, Spring Hill POSTS : 168 POINTS : 160
TW IN RP : Parties de poker illégales et truquées ≈ Questions existentielles tirant vers le négatif, voire un fatalisme global ≈ Perfectionnisme excessif TW IRL : Aucun, à discuter au besoin GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Bisexuelle dans le placard ≈ Très aisée, mais version féminine et moderne de Robin des Bois ≈ A perdu sa mère du cancer avant même d'avoir 1 an et a perdu un de ses frères lorsqu'elle était dans la vingtaine ≈ Vit un profond sentiment d'injustice envers la perte de sa mère et de son frèreDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9163cb RPs EN COURS : * surtout présente le week-end *
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« J’apprécie. » Katherine approcha son verre près de ses lèvres et savoura de nouveau la chaleur du liquide alcoolisé dans sa gorge. L’action de boire l’aidait à se calmer, lui donnait une raison de faire autre chose que de regarder la femme d’affaires dans le blanc des yeux. Dire que Raelyn était intimidante était un euphémisme. Elle faisait partie de ces personnes qui étaient capables de faire frissonner même le plus courageux de tous. Son aura était puissante, élégante, magnifique. Katherine avait autant peur d’elle qu’elle en était fascinée. Que se cachait-il derrière cette femme de glace ? Une histoire probablement des plus dramatiques. La brune avait envie de creuser, envie de savoir comment elle avait réussi, envie d’apprendre d’elle. « Tu l’as évoqué, oui. » Katherine n’impressionnait pas Raelyn. Ce n’était pas quelque chose de problématique en soi ni quelque chose de surprenant pour le moment, mais c’était définitivement quelque chose à travailler. Elle allait devoir faire preuve de plus d’audace que prévu si elle voulait réellement parvenir à ses fins. Sa naïveté lui jouait souvent des tours, mais venait avec une dose de courage non-négligeable.
La designer croisa les jambes, laissant pendre son pied droit dans le vide et mettant de l’avant sa plus belle paire de Louboutin. Katherine avait des habiletés sociales hors du commun et savait se hisser dans n’importe quelle sphère sociale. Elle avait sympathisé avec Christian Louboutin lors d’un défilé de mode à Paris et s’occupait personnellement du design de ses propriétés depuis. Cette paire de Louboutin, c’était un cadeau personnalisé de la part du célèbre créateur. Si elle ne se vantait pas de ses connexions au grand jour, elle n’en avait pas moins. Raelyn avait tout à gagner avec elle. Elle ne le savait tout simplement pas encore. Katherine sourit doucement face au rire amusé de la femme d’affaires. Sa réaction était compréhensible et ne l’étonna pas forcément. « Gagnant-gagnant, bein voyons. » Le visage infaillible, mais la posture attentive, elle la laissa poursuivre. Il fallait laisser l’opportunité à Raelyn d’installer son autorité, sa prestance, ses attentes. Ensuite, Katherine allait pouvoir argumenter. « L’accès aux salons privés est payant. Nous ne le monnaierons pas contre la simple promesse d’attirer un ou deux clients fortunés. » Bien entendu. « Sans compter le cadre légal que t’offriras la licence de l’établissement. » Évidemment. Elle n’aura pas le choix de se conformer à la réglementation stricte du monde des jeux d’argent et de hasard - ou bien cacher son jeu et s’entourer de bons avocats dans son cas -. « Admettons que tu nous verses des frais fixes pour la location d’un salon et la mise à disposition d’un de nos croupiers. Pourquoi est-ce que j’accepterai que tu empoches une part des mises de départ de tes joueurs alors que je pourrais simplement me contenter de rediriger tout ce beau monde vers les tables du casino ? » C’était son heure de gloire. L’ouverture qu’elle attendait. La parfaite occasion de lui prouver qu’elle n’était pas qu’une simple riche sans cervelle. On pouvait la traiter de naïve, certes, d’idéaliste, pourquoi pas, mais elle était tout sauf écervelée. Elle décroisa les jambes et planta son regard dans celui de sa possible future partenaire d’affaires.
« Vos points sont valables et je comprends vos réticences. Laissez-moi donc vous rassurer. » Son coeur battait de plus en plus fort. « Sachez aussi que l’accès aux salons privés de l’Octopus et la garantie d’un cadre légal sont des privilèges que je ne prends pas à la légère. Loin de là. » Son ton était poli, mais confiant malgré le stress de la situation. « Tout d’abord, l’attrait de mes soirées est indéniable. Les chiffres sont là. Mes joueurs ne viennent pas simplement pour perdre ou gagner de l’argent, ils viennent pour l’ambiance, l’exclusivité, la discrétion et le raffinement de mes soirées. Ils viennent parce qu’ils savent que je leur offre quelque chose qu’ils ne trouvent nulle part ailleurs. » Un environnement privilégié pour une clientèle privilégiée. Un divertissement envoûtant et des thématiques excentriques. Un - faux - sentiment de protection pour une clientèle aux activités douteuses. « Ensuite, la richesse et l’influence de mes joueurs sont d’autant plus indéniables que l’attrait de mes soirées. Encore une fois, les preuves sont là et reposent dans le classeur que je viens de vous remettre. Je ne vous parle pas de fils à papa qui vident les comptes en banque de leurs parents le temps d’une soirée, je vous parle de gens riches, célèbres et influents qui vont prendre plaisir à promouvoir l’Octopus sur les réseaux sociaux. J’ai également des joueurs vedettes contre qui plusieurs fanatiques sont prêts à payer une fortune ne serait-ce que pour avoir une chance de les battre ou de dire qu’ils ont joué contre eux. Je fais partie de l’élite des designers d’intérieur de luxe au pays et j’ai des connexions avantageuses à l’international. Croyez-moi quand je vous dis que je suis en capacité de vous ramener une clientèle et une publicité non-négligeables. Ce serait fou de passer à côté d’une telle proposition, si vous voulez mon avis. » Elle était peut-être allée trop loin dans la prétention, mais elle misait le tout pour le tout. Il fallait qu’elle se démarque, qu’elle ose, qu’elle marque l’esprit, qu’elle dérange. « Enfin, je vous propose de nous entendre sur un frais fixe pour la location de vos salles et la rémunération de vos croupiers. Sinon, j'ai aussi mon propre personnel qualifié. Je propose également de vous remettre 10% des gains nets. Je reste néanmoins ouverte à toute suggestion ou condition pour que ce partenariat profite à toutes les deux. »
I want excitement; and I don’t care what form it takes or what I pay for it, so long as it makes my heart beat. - F. Scott Fitzgerald
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 33471 POINTS : 3210
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #2 ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #3 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
miles (scénario libre) ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
let's talk business Raelyn Blackwell & @Katherine Beauregard, juin 2024 ☆ crédit/stefansalvatored
« Vos points sont valables et je comprends vos réticences. Laissez-moi donc vous rassurer. » La façon de parler de Katherine, trop ampoulée, trop emballée dans des jolis mots et des tournures de phrase qui ne sont là que pour donner une fausse impression de politesse et de classe m’irritent déjà. J’ai amassé une fortune dont moi-même je ne connais pas les limites. J’ai échappé à la malédiction de ces nouveaux riches qui ne savent pas allier moyens infinis et bon goût. Mon style vestimentaire est - sans la moindre prétention de ma part, bien que je le sois, prétentieuse - d’une élégance qui, couplée à mon orgueil et mon amour propre, me permet de garder la tête bien haute face à des personnes issues de la haute société comme de la petite bourgeoisie. Toutefois, je n’ai pas reçu l’éducation qui va avec. Je suis culottée, directe, sans filtre, piquante, vulgaire pour provoquer, et je déteste, dieu que je déteste le parlé des individus élevés avec une cuillère en argent dans la bouche. Mon langage est celui d’une femme qui a reçu bien plus de coups dans la gueule que de bijoux de créateur pour son anniversaire et j’ai l’habitude d’évoluer dans un cercle d’interlocuteurs qui me ressemblent. Généralement, je suis même plutôt la plus fine de la pièce, face aux rustres qui composent le monde de la nuit. Que Katherine prenne garde : elle risque franchement de m’ennuyer.
« Sachez aussi que l’accès aux salons privés de l’Octopus et la garantie d’un cadre légal sont des privilèges que je ne prends pas à la légère. Loin de là. » Elle palabre, elle cherche certainement à gagner mes faveurs et à entrer dans mes bonnes grâces mais, si je suis sensible à la flatterie lorsqu’elle vient d’un représentant du genre opposé - j’ai toujours aimé plaire, le fait de ne plus être disponible ne change rien au fait que j’aime provoquer du désir et de l’attention - j’y suis parfaitement hermétique lorsqu’elle vient d’une autre femme. Mon regard plus froid que l’acier semble lui dire abrège. « Tout d’abord, l’attrait de mes soirées est indéniable. Les chiffres sont là. Mes joueurs ne viennent pas simplement pour perdre ou gagner de l’argent, ils viennent pour l’ambiance, l’exclusivité, la discrétion et le raffinement de mes soirées. Ils viennent parce qu’ils savent que je leur offre quelque chose qu’ils ne trouvent nulle part ailleurs. » - « Tu sous-entends donc qu’ils ne peuvent pas le trouver ici ? » J’aime l’idée de la sortir de sa zone de confort. Sous ses ongles manucurés, ses jolis discours et ses vêtements de créateur, elle transpire la nervosité et cela m’amuse et m’excite autant que la vue du sang aiguise les sens des plus dangereux prédateurs. « Tu es là pour faire affaires avec moi ou pour m’insulter ? » Je suis déstabilisante ; je le sais et en joue. Du reste, elle ne décrit jusque-là rien de plus que des soirées privées que nous avons déjà les moyens d’offrir dans les salons privés du casino. Je n’ai que faire d’une femme d’affaires en herbe qui studieusement consigné son pitch dans un joli classeur pour booster les recettes du casino. Du reste, ce dernier ne reste qu’une activité secondaire, lucrative, certes, mais bien loin derrière les rentrées d’argent qui proviennent du Club. Bien sûr, je lui accorde qu’elle ne peut pas connaître ce point-là.
« Ensuite, la richesse et l’influence de mes joueurs sont d’autant plus indéniables que l’attrait de mes soirées. Encore une fois, les preuves sont là et reposent dans le classeur que je viens de vous remettre. Je ne vous parle pas de fils à papa qui vident les comptes en banque de leurs parents le temps d’une soirée, je vous parle de gens riches, célèbres et influents qui vont prendre plaisir à promouvoir l’Octopus sur les réseaux sociaux. J’ai également des joueurs vedettes contre qui plusieurs fanatiques sont prêts à payer une fortune ne serait-ce que pour avoir une chance de les battre ou de dire qu’ils ont joué contre eux. Je fais partie de l’élite des designers d’intérieur de luxe au pays et j’ai des connexions avantageuses à l’international. Croyez-moi quand je vous dis que je suis en capacité de vous ramener une clientèle et une publicité non-négligeables. Ce serait fou de passer à côté d’une telle proposition, si vous voulez mon avis. » Je n’accorde pas un regard au classeur dont elle semble si fière et qu’elle a déposé sur la table entre nous. « Enfin, je vous propose de nous entendre sur un frais fixe pour la location de vos salles et la rémunération de vos croupiers. Sinon, j'ai aussi mon propre personnel qualifié. Je propose également de vous remettre 10% des gains nets. Je reste néanmoins ouverte à toute suggestion ou condition pour que ce partenariat profite à toutes les deux. » Je laisse échapper un rire amusé. Peut-être a-t-il un peu plus de culot que je l’imaginais, si elle pense qu’il s’agit d’une offre raisonnable. A la suite de sa tirade - trop longue pour être efficace, à mon humble avis - je finis par me pencher doucement sur la table et à poser mes doigts fin sur le classeur, non pas pour l’attirer à moi, mais pour le repousser de quelques centimètres dans sa direction. « Tu es une bonne designeuse, je t’accorde ça. Les clients ne tarissent pas d'éloges sur la décoration de l’établissement. » Et c’est parce que sa réputation à ce niveau est effectivement excellente que je l’ai choisie lorsque nous avons investi dans l’Octopus. « Toutefois, tu as des progrès à faire si tu veux vraiment jouer dans la cour des grands. Et ça. » Je désigne le classeur du bout du menton. « Ça en fait partie. » Elle a certainement mis du temps à l’écrire. Elle considère peut-être le contenu de ce classeur à la taille impressionnante comme un aboutissement. « En temps normal, je lis à peine les rapports concernant le casino que me font les financiers. Crois-tu que j’ai le temps pour ça ? » Ma vie est plus remplie encore qu’elle ne l’imagine. « Tu dois me convaincre avec tes mots et en quelques minutes. Pas en me faisant lire l’intégrale des œuvres de Tolstoï. » Je pousse un bref soupir, avant de finalement ajouter. « Donne moi des noms. Des nombres d’abonnés sur les réseaux. Des fréquences. Des portefeuilles. Peut-être qu’après ça on pourra parler pourcentage. » Et je lui extirperai bien plus que les ridicules dix pour cent qu’elle me propose.