ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4694 POINTS : 1150
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Cesar Gutiérrez & Sara Gutiérrez août 2024, Appartement de Diego, vide-grenier, west end markets, Toowong
Sortant une à une les marionnettes pour doigt qui se trouvent dans la boîte qu'elle vient d'ouvrir, Sara les aligne sur la table qui leur sert de stand aujourd'hui. Elle a l'impression qu'elle n'a pas fait de vide-grenier depuis une éternité, se demandant d'ailleurs pourquoi elle a dit oui. Non, elle sait pourquoi elle a dit oui : elle veut éviter de contredire ou de contrarier Mamá ces temps-ci, s'estimant déjà bien heureuse de ne pas avoir été déshéritée lorsque la nouvelle de sa carrière tout juste entamée a éclaté. Elle préfère se plier à ses ordres, même ceux consistant à ranger – c'est loin d'être l'activité favorite de la jeune femme, il faut le dire – et à essayer de refiler ses vieux jouets d'enfance à des parents qui négocieront sûrement chaque prix proposé.
Alors qu'elle entame la troisième ligne de marionnettes, Sara laisse échapper un rire et tourne la tête vers son frère qui l'accompagne. « J'avais oublié que j'en avais autant. » Mais elle aimait déjà se mettre en scène et faire trop de bruit, apparemment. Ça lui ressemble en tout cas plus que cette peluche jaune d'échidné qu'elle a retrouvée en faisant du rangement sur ordre de Mamá. Après avoir aligné la dernière marionnette – un hippopotame sacrément disproportionné –, la Gutiérrez se saisit alors du doudou flashy et le toise. « Elle s'appelle comment déjà elle ? Mila ? » Un truc comme ça. Mais elle doute que Cesar s'en souvienne, il n'était même pas né quand elle a eu cette peluche. Enfin, un tour sur internet lui permettra de vérifier et d'être plus convaincante auprès des clients. « Tu penses que quelqu'un va en vouloir ? » Parce qu'elle est quand même bien moche, faut le dire. Enfin elle intéressera peut-être les fans de Jeux Olympiques qui voudront un souvenir vintage de l'édition qui a eu lieu à Sydney quand Sara était haute comme trois pommes.
(c) Miss Pie Haut : californiaoutfits & (c) Illustration Adobe Stock Bas : etsy & laricabello97
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
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Dernière édition par Sara Gutiérrez le Sam 28 Sep 2024 - 19:15, édité 1 fois
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 1997 POINTS : 140
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Quand Mama m'a demandé de participer à ce stupide vide grenier j'ai soufflé. J'ai tout de suite dit non, elle a cru que j'avais 50 ans pour me proposer un truc pareil ? Qui a envie de se lever à 6h du matin un samedi pour passer la journée à piétiner tout ça pour avoir un vieux radin qui négocie pour 50 cents ? Personne et certainement pas moi. Mais Mama, en bonne Gutiérrez trouve toujours les mots ou plutôt les bons arguments pour nous faire craquer. Nous puisque Sara est aussi dans le lot, ce qui peut rendre la journée moins longue ou carrément interminable. J’ai envoyé un message à Sara pour lui dire “Bon on va devoir faire le vide-grenier, ça craint.” Elle avait l’air plutôt d’accord, mais j’ai cru comprendre qu’entre elle et Mama aussi c’est compliqué. Donc pour calmer le jeu il faut bien se plier à ses exigences.
Sara installe le stand et je l’aide aussi sans aucune motivation, j’aimerais être ailleurs. Où je ne sais pas mais ailleurs. Elle se met à rire et je la regarde sans trop savoir ce qui peut lui procurer une telle réaction. “ J’avais oublié que j'en avais autant. » Je la regarde attraper la peluche la plus moche jamais produite sur cette Terre avec un regard franchement pas convaincu. “T’en as un paquet c’est clair.” Si on me disait que cette peluche était hantée je pense que ça ne me surprendrait même pas. « Elle s'appelle comment déjà elle ? Mila ? » Mais qui s’est dit que c’était une bonne idée de faire un modèle pareil pour des enfants ? Y a de quoi filer des cauchemars plus qu’autre chose. “Tu me poses une grande question j’en sais rien. Pour moi ça a toujours été la peluche flippante je sais pas ce que tu lui trouvais.” Je me souviens quand je devais dormir le soir et qu’elle était dans la même pièce que moi je n’étais absolument pas serein. « Tu penses que quelqu'un va en vouloir ? » Je secoue la tête de gauche à droite. “Même si on me payait je la prendrais pas je pense.” Je fais une pause avant de hausser les épaules. “Ou alors si, mais pour offrir à quelqu’un qu’on aime pas. Genre tu dis ça m’a fait penser à toi tiens!” Au moins le message serait clair. Finalement la liste des gens à qui j’aimerais l’offrir est plutôt longue. “Si on la vend on parie quoi ?”
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Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4694 POINTS : 1150
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
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@Cesar Gutiérrez & Sara Gutiérrez août 2024, Appartement de Diego, vide-grenier, west end markets, Toowong
« T’en as un paquet c’est clair. » Sara redécouvre aujourd'hui qu'enfant elle avait apparemment une passion pour les marionnettes pour doigts, un hobby qui lui est bien passé puisqu'elle n'a pas tellement de regrets à les aligner sur cette table dans l'espoir qu'un ou une parfaite inconnue flashe dessus et les achète. Ce qui a plus de chance d'arriver avec ces petites marionnettes qu'avec cette grosse peluche jaune ressemblant très vaguement à un hérisson et pouvant sans mal peupler les cauchemars de tout un tas d'enfants. En plus la Gutiérrez ne parvient pas à retrouver son prénom, ce qui n'aide pas à la rendre sympathique. « Tu me poses une grande question j’en sais rien. Pour moi ça a toujours été la peluche flippante je sais pas ce que tu lui trouvais. » Sara pouffe en secouant la tête. « Roh t'exagères. » Elle soulève l'animal fluo à hauteur de son visage, l'observe encore... et doit donner raison à son cadet. « Non, j'avoue, elle est super moche. » C'est pas bon signe pour la vendre ça, d'ailleurs quand elle interroge son frère à ce sujet il secoue déjà la tête de gauche à droite. « Même si on me payait je la prendrais pas je pense. » Il fait une pause, semblant réfléchir, et la brune repose la peluche sur la table. « Ou alors si, mais pour offrir à quelqu’un qu’on aime pas. Genre tu dis ça m’a fait penser à toi tiens! » « Ahhh, pas con ! » Peut-être que ce sera plus vendeur s'ils ciblent des jeunes de leur âge pour leur suggérer de faire cette superbe blague. « Pourquoi les parents m'ont acheté ça ? » Et soudain, elle tourne vers son frère des yeux ronds comme des soucoupes. « Tu penses que c'est moi qui ai fait un caprice ? » Impossible. Elle refuse de croire qu'elle avait de si mauvais goûts gamine. « Si on la vend on parie quoi ? » « Tu veux parier un prix de vente, ou un défi pour celui qui n'arrive pas à la vendre ? » La vérité c'est que ça fait longtemps qu'elle n'a pas fait de vide-grenier, Sara, et qu'elle n'a pas la moindre idée du prix que peut bien coûter un doudou ici. Surtout un truc aussi laid... « Je suis chaud pour les deux, » précise-t-elle, au cas où ce soit nécessaire.
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Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
« Roh t'exagères. » Elle rit et je l’imite quand elle soulève la peluche pour la regarder encore avec un air franchement pas convaincu. « Non, j'avoue, elle est super moche. » Je hoche la tête. “Tu vois, je te l’avais dit !” Je ne sais pas qui a designé cette peluche mais j’espère qu’il a été viré après les JO de Sydney. Enfin, en regardant la mascotte actuelle des jeux olympiques de Paris c’est pas forcément mieux. C’est censé représenter quoi ce triangle rouge ? Difficile à dire et si on ne reconnaît pas au premier coup d'œil ce que c’est, j’ai tendance à me dire que c’est raté. C’est quelque chose qui s’applique à la peluche flippante, c’est un kangourou croisé avec un lion et un poney qu’ils ont voulu représenter ? Personne ne le sait vraiment. « Ahhh, pas con ! » Un cadeau bien passif agressif comme on les aime. « Pourquoi les parents m'ont acheté ça ? » Je secoue la tête de gauche à droite, difficile de répondre à cette question. “Ouais la vraie question c’est pourquoi maman a dit oui.” On n’a jamais été très riches alors gaspiller de l’argent dans une horreur pareille c’est étonnant de la part de maman. « Tu penses que c'est moi qui ai fait un caprice ? » Je hoche la tête, c’est plus que plausible. “C’est sûr, je vois pas d’autre explication. Ca devait être à la mode avec les JO et t’as fait un caprice.” Je n’existais même pas encore à l’époque des JO de Sydney mais c’est peut-être pour ça que mama a craqué, à cause des hormones et de la fatigue quand elle était enceinte de moi. Je propose ensuite à Sara de faire des paris, histoire que la journée passe de super chiante à juste chiante. « Tu veux parier un prix de vente, ou un défi pour celui qui n'arrive pas à la vendre ? Je suis chaud pour les deux, » Avec Sara on a toujours été différents mais on s’entend bien quand même, surtout quand il s’agit de se lancer des défis stupides et j’aime beaucoup ça. Bon la dernière fois j’ai fini aux urgences à cause des baies du stage de survie, mais j’ai gagné le pari initial, donc pour ma fierté j’ai quand même gagné sur ce coup-là. “Celui qui arrive à la vendre vingt dollars ou plus gagne doit inviter l’autre à manger.”
***:
Sara Gutiérrez
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ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4694 POINTS : 1150
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
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@Cesar Gutiérrez & Sara Gutiérrez août 2024, Appartement de Diego, vide-grenier, west end markets, Toowong
Sara a beau essayé de défendre son ancienne peluche qui a tout de même été la mascotte des JO de Sydney, elle doit bien reconnaître qu’elle est moche. Genre très moche, c’est difficile à nier, si bien qu’elle le reconnaît à voix haute après une analyse minutieuse de cette énergumène moelleuse. « Tu vois, je te l’avais dit ! » La brune n’aime pas reconnaître qu’elle a tort mais il lui faudrait bien plus de mauvaise foi pour défendre cette peluche que ce qu’elle est prête à dépenser pour ce vieux jouet. Que ce soit la forme ou la couleur, il n’y a rien qui va. C’est quoi ce nez ? Et ces yeux ? Non et puis ce orange jaunâtre… Quelle catastrophe. C’est à se demander pourquoi les parents lui ont acheté ça, franchement. Si c’est le style de cadeau passif-agressif que suggère Cesar, c’est moche de faire à sa fille – heureusement qu’elle n’imagine absolument pas Mamá accepter ça. « Ouais la vraie question c’est pourquoi maman a dit oui. » C’est le plus probable, en réalité : que ce soit sa plus petite princesse qui ait réclamé à avoir cette peluche en faisant les yeux doux, et qu’elle ait su faire céder la matriarche. Une technique qu’elle maîtrisait vachement mieux à l’époque qu’aujourd’hui où elle a l’impression que plus rien ne passe et qu’elle finit forcément par se faire engueuler quand elle choisit de faire ce qu’elle veut plutôt que ce qu’on attend d’elle. « C’est sûr, je vois pas d’autre explication. Ca devait être à la mode avec les JO et t’as fait un caprice. » C’est sûr, non mais tout de suite. « Oh ça va hein, » qu’elle rétorque, non sans un roulement d’yeux. « Toi aussi tu faisais des caprices nuls. » Il faut qu’elle sorte un exemple, sinon il va nier, elle le connaît. « Tu voulais tout le temps escalader tous les grillages qu’on croisait, et quand Mamá te l’interdisait tu te roulais par terre. » Elle le vannerait bien sur sa propension à vouloir acheter l’intégralité des couleurs de stylos, feutres et crayons de couleur qu’il y avait en magasin, mais étant donné l’artiste qu’il devient ça paraît moins nul comme caprice.
Ils pourraient passer des heures à se vanner sur leurs conneries respectives étant gamins, mais en réalité ils ne sont pas là pour ça. Mine de rien, l’objectif de ce vide-grenier est de vendre… Alors il faut qu’ils vendent. Et quoi de mieux pour les motiver qu’un petit défi stupide comme ils en ont l’habitude ? « Celui qui arrive à la vendre vingt dollars ou plus gagne doit inviter l’autre à manger. » « Et le gagnant choisit le resto, » précise-t-elle.Histoire qu’il n’y ait pas de risque d’intoxication alimentaire qu’il leur rappellerait un peu trop le stage de survie et ses baies empoisonnées. Qui plus est, ils savent tous les deux qu’ils ne pousseront pas le vice à chercher le restaurant le plus cher de Brisbane pour ce gage. « Enfin la gagnante. » Parce qu’il n’y a aucun doute sur le fait qu’elle est une bien meilleure vendeuse que lui. « Allez, bonne chance, » qu'elle dit parce qu'elle est bonne joueuse, lui tapotant l'épaule comme pour le préparer gentiment à la défaite qui l'attend.
Win : « 22 dollars, j’ai gagné ! » s’écrit la brune en se tournant vers son frère, un air triomphant sur le visage. Elle n’a même pas attendu que le type à qui elle a vendu la peluche se barre, se contentant d’empocher la somme et de lui tendre son achat avant de frimer face à son frère. « Alors, dans quel resto tu vas bien pouvoir m’inviter ? » Elle sifflote presque, toute guillerette, ravie de sa victoire après son échec retentissant face à la pierre de feu de Bear Grylls.
So close : Ça fait dix minutes qu’ils y sont et personne ne veut acheter cette stupide peluche. Personne n’est fan des JO ici, vraiment ? « On essaie quinze dollars ? » propose-t-elle, véritable voix de la raison de leur duo frère-sœur.
Fail : Sara a beau essayé, elle n’arrive à convaincre personne que cette peluche vaut bien les vingt dollars qu’elle prétend. Elle redouble pourtant d’arguments : ancienne mascotte des JO, un style unique inimitable et inégalé – en même temps, qui voudrait avoir ce style-là ? –, une peluche original qui mérite un statut d’icône. Et lorsqu’elle remarque que son frère parle depuis un peu trop longtemps à un·e potentiel·le client·e et qu’il se tourne vers elle avec son air de petit con, elle comprend que leur prochain resto sera payé par son salaire à elle.
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LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31416 POINTS : 560
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
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Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
« Oh ça va hein, » Elle lève les yeux et ça me fait rire. Elle sait que j’ai raison et qu’il n’y aucune explication plausible à part qu’elle ait fait un caprice pour que Mama accepte de lui acheter une peluche aussi affreuse. Sara avait déjà des goûts douteux à l’époque.« Toi aussi tu faisais des caprices nuls. » Je lève les sourcils, pas convaincu par ce qu’elle me dit. “Comme ?” J’arrange en même temps que l’on se parle les articles sur notre stand pour essayer de les rendre plus attractifs. « Tu voulais tout le temps escalader tous les grillages qu’on croisait, et quand Mamá te l’interdisait tu te roulais par terre. » J’éclate de rire, je n’étais pas prêt pour qu’elle me ressorte cet exemple qui est criant de vérité. J’étais un gamin bizarre déjà à l’époque. “C’est pas vrai, je vois pas de quoi tu veux parler.” Mais mon rire me trahit. J’ai les images en tête de maman complètement désespérée et dépassée face à un grillage. “Bon ok, mais si maman avait accepté, j’aurais pu devenir un champion de parkour, on sait pas hein.” Et je ris à nouveau, il n’y a pas à dire, il a dû en falloir de la patience à Mama pour supporter nos bêtises.
Les paris sont lancés pour essayer de vendre cette peluche qui aurait davantage sa place au musée des horreurs plutôt que sur un vide-grenier. « Et le gagnant choisit le resto, » Un pari qui est cette-fois moins risqué que celui que l’on avait fait pour le stage de survie qui avait très mal fini. Mon estomac s’en souvient encore. « Enfin la gagnante. Allez, bonne chance » Je ne peux pas m’empêcher de rire face à son excès de confiance. “Oh mais j’hallucine comment t’es.” J’ai le sens des affaires alors c’est évident, ce sera un gagnant. “T’avais dit pareil pour le feu et t’as pas réussi à en allumer un hein.” Je la taquine en retour.
Dix minutes passent et la peluche du démon est toujours sur notre stand. Personne ne veut de cette horreur et ça ne me surprend pas. A part pour provoquer des cauchemars à quelqu’un je ne vois pas pourquoi quelqu’un voudrait l’acheter. « On essaie quinze dollars ? » Je hoche la tête, un peu désespéré par la situation. “Y a pas trop le choix je crois.” Je jette un nouveau coup d'œil à la peluche. “Elle est tellement moche, perso il faudrait me payer pour que je la ramène chez moi.” Je ne sais pas à quel moment les organisateurs des JO de l’époque se sont dit que c’était une bonne idée. Bon quand on regarde les jeux olympiques de Paris et leurs triangle rouge aux gros yeux c’est pas forcément mieux. Prochains jeux olympiques en Australie j’enverrai ma candidature pour leur dessiner une mascotte qui ne soit ni flippante, ni cringe ni bizarre promis. En attendant de potentiels acheteurs qui se font rares, j'en profite pour parler avec Sara. Pour la déconcentrer un petit peu mais surtout pour profiter de l’occasion pour prendre des nouvelles. “T’as dit oui à maman pour venir au vide-grenier parce que t’as fait une connerie toi aussi ? Ou juste t’aimes ça ?” De mon côté, je me suis senti obligé d’accepter de l’aider après l’histoire de mon déménagement surprise. Elle n’a pas très bien pris le fait que je lui annonce déménager trois jours plus tard, surprenant non ?