| sloscar #10 ♤ but if control is my religion, then i'm heading for collision |
| ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Ven 2 Aoû 2024 - 11:58 | |
| L’embrunt salé qui gonfle d’humidité leurs cheveux, l’odeur distinct du sel qui va bientôt se coller à leurs cils, comment en sont-elles arrivées là ?, le sable tiède qui crisse sous leurs pieds, leurs affaires sur le sol, gourdes d’eau, serviettes, un tube de crème solaire qui dépasse du sac, le pain de cire dans sa boîte en plastique décolorée par les UV, Scarlett, à genoux dans le sable, qui commence à waxer sa planche. « Tu sais encore comment faire ? » Elle demande d’un ton taquin, son regard plissé par le soleil qui se couche derrière la silhouette de Sloane, formant un halo orangé derrière ses longs cheveux bruns. Scarlett ne demande pas si Sloane veut qu’elle waxe sa planche, une phrase qui paraîtrait étrangement connotée. Elle ne lui demande pas non plus si elle aussi, elle trouve ça étonnant qu’elles soient sur une plage, ensemble, si elle aussi sent son coeur qui bat un peu plus fort que d’habitude entre ses cotes.
La présence de Sloane est un accident, un imprévu, le fruit d’une spontanéité peu caractéristique chez Scarlett. Après un samedi après-midi trop occupé à bosser, elles se sont croisées, dans les couloirs trop étroits du set où Sloane accompagne un gamin bienheureux et Scarlett conseille des adultes peu scrupuleux. Forcément, elles ont discuté, leurs taquineries habituelles, quelques minutes suspendues avant que Scarlett trouve une excuse pour partir, comme toujours : un contrat à aller relire, un yaourt à aller manger, un rendez-vous à ne pas manquer. Cette fois-ci, c’est son programme de la fin d’après-midi qui l’a poussée à se presser, l’espoir d’aller attraper quelques vagues, car l’heure, la marée et la météo sont parfaitement alignées. La discussion a traîné un peu, des questions, des piques, tu sais tenir sur une planche, Jarecki ?, un rire, le oh, ça fait longtemps, et sans savoir pourquoi, Scarlett qui lui a proposé tu veux venir ?, alors qu’elle ne sait même pas si elle veut que Sloane vienne vraiment. Mais trop tard, elles étaient assises dans la Tesla de Scarlett, le bluetooth qui jouait le dernier album de SZA pour couvrir le silence inconfortable qui ponctue leurs discussions.
Elles sont passées d’abord chez Scarlett, qui n’a proposé pas à Sloane d’entrer dans la maison, murmurant un j’en ai pour cinq minutes, la laissant dans la voiture comme on laisse un petit chien pendant qu’on va faire quelques courses. Scarlett a prié le ciel que Ruben ne soit pas dans les partages - elle ne s’en remettrait pas - et a récupéré ses affaires de surf dans le cabanon du jardin où elles sont rangées, est revenues dans la voiture, l’air de rien. Sloane habite - trop - près de chez elle, elle s’est garée devant, a suivi Sloane à l’intérieur parce qu’elle l’a invitée à rentrer. L’ironie de leurs deux comportements vis à vis de leurs chez elles n’a pas échappé à Scarlett, qui n’a rien dit, trop occupée à observer les lieux. Elle s’est sentie soulagée, lorsqu’elle a quitté l’endroit - rempli de canapés, de fauteuils, de lits, de tapis, de tables, trop risqués - et pris la direction un coin de la plage que Scarlett affectionne particulièrement, et qui sera parfait à cette heure-ci.
Malgré la gêne diffuse, le fantôme d’une tension résolue par un pacte bancal, les épaules de Scarlett sont moins crispées, ses gestes plus détendus - c’est toujours ainsi, dès qu’elle est sur la plage, planche de surf sous le bras, l’appel des vagues. A chaque fois qu’elle enfile sa combinaison, elle a l’impression d’en ôter une autre. Leurs planches sont waxées, elles se redressent, planche sous le bras, et Scarlett jette un nouveau coup d’oeil à Sloane. « Tu vas me dire que la dernière à l’eau est une poule mouillée, ou tu sais te tenir ? » Elle demande, d’un ton de défi, prête à finalement faire la course.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Ven 9 Aoû 2024 - 18:31 | |
| Elle avait reverrouillé la porte de chez elle avec une drôle d’appréhension qui lui comprimait la gorge, sans qu’elle ne soit capable de la replacer. Il y avait quelque chose d’étrange et d’inconfortable dans cette proximité soudaine qu’aucune ne savait comment vivre ou adresser : il y a une minute, elles avaient convenu d'en rester au stade de collègues, et la seconde d'après, Sloane avait atterri dans la voiture de ladite collègue, sur son siège qui sentait un peu le cuir neuf et un peu son odeur à elle, à lui demander de s'arrêter devant chez elle, t’as qu’à rentrer si tu veux, tu prends un café ?, en partance pour la plage sans aucune certitude de ce qu’elles étaient en train de foutre et avec un léger regret de n'avoir écouté sa raison quand il était encore temps de dire non. Sloane n'était pas consciente de grand-chose dans le déroulé, sinon du danger : elle avait honte d'avoir choisi de le suivre malgré tous les signaux envoyés par Scarlett. Elles avaient fini sur la plage dans un silence mi-timide, mi-religieux : waxer une planche n'appelait pas à grand-chose d’autre qu’un calme impossible à défaire, tant et si bien que Sloane ne tenta pas la manœuvre, préférant plutôt se concentrer pour se souvenir de chaque étape. Elle n'avait pas menti en disant que ça faisait longtemps : sa dernière session remontait suffisamment loin pour qu'elle aie besoin de se refaire un plan mental précis de la démarche à suivre. Elle était tentée de reprendre les positions à même le sable, ne serait-ce que pour tester si ses abdos et ses épaules étaient toujours au point, et elle devait bien s’admettre que c'était l'idée du regard de Scarlett sur elle qui l’en empêchait (la fameuse honte, chapitre deux).
Si bien que quand celle-ci la taquine sur leur rapidité à se mettre à l'eau, Sloane répond d'un ricanement pas très assuré. « C’est l'impression que je te donne, d'être compétitrice ? » Ou peut-être gamine, sinon les deux. La psy se souvient de nouer ses cheveux en chignon et pose sa planche au sol avant de la récupérer, manquant de s'emmêler dans le bracelet de cheville. « Ça commence à faire pas mal d’idées fausses sur mon compte », tance-t-elle, toujours si proche de ramener leurs discussions moins professionnelles sur la table sans jamais vraiment franchir le pas. L’affirmation balancée ne l'empêche pas de presser le pas, quand même, jusqu'à trottiner, donnant raison à sa vis-à-vis – elle n'irait pas jusqu'à la traiter de poule mouillée, mais elle se retrouve tout de même première dans l'eau et elle décoche à celle-ci un sourire ravi. « Tu viens souvent sur ce spot ? » s’entend-elle demander connement, une de ces répliques qu'on sort quand on ne sait pas quoi dire mais qu'on veut plaire à quelqu'un – et Sloane connaît très peu sa collègue, tandis que, paradoxalement, elle a très envie de lui plaire. « J’ai cru comprendre que c'était un peu ton truc, ça fait longtemps que t’en fais ? » En temps normal, elle aurait poussé le vice jusqu'à demander si elle avait quitté Londres parce que les vagues y étaient trop petites, mais elle n’a ni envie de relancer un sujet potentiellement sensible, ni assez de concentration pour faire autre chose qu’avancer jusqu'à la taille et attendre les vagues. Elles ne sont pas nombreuses, ce soir ; le vent n'est pas exceptionnel, mais suffisant pour créer des petits rouleaux. « L’avantage, c'est que j'aurai pas beaucoup de route à faire pour rentrer. » À moins que leur proximité ne soit plutôt un inconvénient : Sloane ne prononce pas le doute à voix haute, tentant plutôt de prendre une vague, se hissant à plat ventre sur sa planche. Le premier rouleau la fait basculer ; au deuxième, elle se maintient sans réussir à se hisser. Elle se demande si le regard qu’elle sent parfois couler sur elle n’y est pas pour quelque chose. « J'ai pas menti en disant que ça faisait longtemps », se défend-elle de son échec. Elle pointerait bien Delilah du doigt pour son relâchement physique, mais la petite fille l’enverrait certainement chier en lui balançant une vague dans le nez, et ce serait amplement mérité.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Lun 12 Aoû 2024 - 10:05 | |
| Scarlett se demande vaguement ce qu’on pourrait penser, de l’extérieur, en les voyant. Que dégagent-elles, ensemble, pour un inconnu ? Leurs corps un peu distants, mais les coups d'œil appuyés, les sourires taquins, la tension sous-jacente que l’on essaie de crever dans l'œuf. Ont-elles l’air à l’aise, de se connaître, deux personnes qui surfent ensemble régulièrement, ou l’étrangeté de la situation se perçoit-elle ? « C’est l'impression que je te donne, d'être compétitrice ? » Scarlett a un sourire, et prétend ne pas observer la façon dont Sloane attache ses cheveux - elle a toujours bien aimé les jolis cheveux, Scarlett, la façon dont les mains des femmes glissent dedans, les poings qui s’y aggripent, dans les lits. Elle secoue légèrement la tête pour chasser la vision. « Ça commence à faire pas mal d’idées fausses sur mon compte. » Cette fois-ci, Scarlett lève un sourcil, et un ricanement s’échappe d’entre ses lèvres.« Tu as l’esprit de compétition », rélève Scarlett d’un ton aussi factuel que provocateur. « Tu n’aimerais pas autant me tenir tête, sinon », elle explique, parce qu’elle le pense sincèrement : Sloane doit aimer jouer, sinon comment pourrait-elle supporter leur dynamique actuelle ? « Ne sous-estime pas mes capacités d’analyse », rajoute Scarlett avec un clin d'œil qui lui échappe.
L’eau est fraîche mais agréable, et Sloane y est la première, ce qui amuse silencieusement Scarlett - alors, n’avait-elle pas raison ?« Tu viens souvent sur ce spot ? » Elle hoche la tête. « C’est l’un des meilleurs, à cette saison », elle avoue, se demandant ce qu’elle risque en révélant les adresses de ses jardins secrets à Sloane, qui l’écoute avec trop d’attention, et veut toujours en savoir plus sur elle. « J’ai cru comprendre que c'était un peu ton truc, ça fait longtemps que t’en fais ? » Elles avancent, finissent par nager légèrement avant de s’hisser sur les planches. Les gestes de Scarlett sont instinctifs, elle ne réfléchit presque plus, son cerveau tournant légèrement moins que d’habitude. « Tu poses beaucoup de questions parce que tu es psy, ou tu es devenue psy parce que tu poses beaucoup de questions ? » Elle demande avec un rire. Cette phrase, sur le set, pourrait être balancée avec jugement et agacement. Mais dans l’océan, il s’agit d’une plaisanterie, voire même d’une question sincèrement intéressée. « Depuis que je suis arrivée à Sydney il y a 13 ans », elle répond tout de même. C’est l’une des premières choses qu’elle a fait, en arrivant, parce qu’elle avait enfin du temps devant elle, qu’elle avait trouvé une planche sur Craiglist, et qu’elle aimait l’idée d’être une surfeuse, sans trop savoir pourquoi. L’instinct ne s’est pas trompé. Il se trompe rarement, chez elle, et c’est peut-être pour ça qu’elle veut se tenir si loin de Sloane - pas parce qu’elle pense que Sloane est une mauvaise personne, mais plutôt l’inverse.
« L’avantage, c'est que j'aurai pas beaucoup de route à faire pour rentrer. » Scarlett hoche la tête, pas sûre de vouloir souligner à quelle point elles sont accidentellement voisines. A la place, elle préfère regarder Sloane essayer de prendre deux vagues sans succès, lui arrachant un sourire que l’on pourrait presque qualifier d’attendri. « J'ai pas menti en disant que ça faisait longtemps », se défend Sloane. « Heureusement pour toi que le vent n’est pas de sortie, hmm ? » Elle relève, amusée. « Tu surfais beaucoup ? » Elle demande, essayant de jauger son niveau. En Australie, la plupart des gens qui vivent sur les côtes ont des notions. « C’est un peu plus simple plus loin, le courant aidera », elle explique, en faisant un signe de la tête pour qu’elles nagent, allongées sur leurs planches, plus loin dans l’océan. Arrivées dans un creux plus calme, niché entre le ressac de deux rouleaux, Scarlett s'assoit sur sa planche, et désigne l’une des vagues qui se prépare, au loin. « Allez, à toi l’honneur », et avant qu’elle ne puisse débattre, Scarlett ajoute, « Que je puisse observer et te donner des conseils sur ta technique. » Sourire en coin, regard qui provoque. « Ne me dis pas que ça t’intimide ? »
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mar 13 Aoû 2024 - 16:34 | |
| Scarlett lui demande de ne pas sous-estimer ses qualités d’analyse et Sloane a un rictus qu’elle garde pour elle : ce serait bien la dernière chose à sous-estimer chez quelqu'un d’aussi acéré que la jeune femme, et elle en est parfaitement consciente. Ça ne l'empêche pas de traiter la sortie comme un événement sans enjeu, bien qu’elle sente d'une manière diffuse qu'il n'en est pas dénué ; elle apparente Scarlett à un chevreuil blessé au flanc, que la moindre incursion un peu trop brusque dans son monde pourrait faire fuir sans retour possible. Elle s’ose à quelques questions qu’elle veut anodines, en rapport avec ce qui les réunit ce soir – ce qui lui paraît le moins risqué. « Troisième option : je pose beaucoup de questions parce que ça m'intéresse, c’est tout. » Peut-être qu'il y a une partie de déformation professionelle dans sa recherche habituelle d’informations ; pour l'heure, avec Scarlett, ce n'est ni plus ni moins qu'une envie sincère d’entendre la réponse dans ses mots pour un peu mieux la cerner. C'est l'opposé exact de ce que voudrait le pacte qu’elles ont conclu : si Sloane s’en rend compte, elle s’abstient en tout cas de se le remémorer pour l'heure. « Estime-toi heureuse que je te demande pas comment t'as vécu ton premier cœur brisé ou le membre de ta famille dont tu te sens la plus proche. Là, ce serait de la déformation pro. » Mais la rousse lui offre une réponse, tout de même : treize ans. Suffisamment pour être entièrement assimilée à son pays d’accueil ; difficilement assez longtemps pour que toute trace d’accent soit effacée, mais pourtant, Sloane a toujours du mal à le détecter. Elle ignore si c’est vraiment qu’elle n’a pas l'oreille assez affûtée, ou si cela fait aussi partie du masque que Scarlett porte : un ton un peu dur, une inclinaison élégante. Le premier, en tout cas, a déjà glissé depuis qu'elles sont sur la plage.
« Une fois par mois, environ », répond-elle, et elle est bien consciente d’être toujours dans une position un peu piteuse et défensive. « C’est quand même un monument du pays, ça fait partie des trucs principaux à faire pour s’intégrer. » Et c'était arrivé tard, chez elle, l'intégration ; ça avait attendu la fac où elle avait enfin tout le développement social nécessaire à une bonne inclusion auprès de ses pairs – Helen et Natalia avaient grandement aidé, pour le reste, mais elle avait tenu au surf, peut-être sur une croyance un peu conne. À l’adolescence, avec une complexion plus foncée, un accent rafistolé à l'aide de tous les médias qu’elle pouvait entendre, et des manières de gamine un peu en marge, elle avait eu du mal à se sentir réellement Australienne, quoique jamais liée à ses cultures d’origine pour autant. Sa culture à elle, ç’avait été l’unité dysfonctionnelle formée par sa famille. Elle obtempère à la demande de Scarlett, un peu plus piquée encore par la boutade de celle-ci qui la voudrait farouche – la provocation marche trop bien avec elle, et elle est forcée de constater que Scarlett a visé dans le mille. Elle se hisse à nouveau à l'approche d'une vague, cette fois au fond moment, et se maintient sur sa planche pour quatre secondes qui lui semblent durer une éternité avant qu'elle ne se retourne et voit sa collègue une dizaine de mètres en arrière, toujours assise sur sa planche. Elle peste à voix basse et remonte le courant les mains sur sa planche, pédalant avec les pieds avant de laisser son buste se vautrer dessus. « Mais y a un truc qui va pas dans la mer, ou sur ma planche, ou c’est le vent qui m’en veut », râle-t-elle, d'un coup frustrée – il est presque comique de voir cette femme d’une patience sans bornes la perdre complètement face à du sport ou des jeux de plateau. « À ma charge, j’ai complètement relâché à la naissance de Delilah. Je n’ai pas enfanté, mais je n’ai pas eu plus de temps libre pour autant. » Elle pose son menton sur un avant-bras tandis que son autre main récupère quelques mèches salées pour les plaquer contre son crâne. « Dis-moi tout, ô prêtresse de la glisse », réclame-t-elle finalement. Sur un instant qui suit sa question, elle essaie d’examiner rétroactivement sa propre posture : l'écartement des pieds ? Le positionnement des hanches ? Est-elle trop en arrière sur sa planche, à moins qu’elle ne soit pas assez confiante et trop cramponnée… « Sauf si c’est une question d’abdos, je risquerais de mal le prendre », lâche-t-elle avec un sourire d’auto-dérision.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mar 13 Aoû 2024 - 17:30 | |
| « Troisième option : je pose beaucoup de questions parce que ça m'intéresse, c’est tout. » Scarlett commence à être habituée aux questions de Sloane, plus vraiment discrètes, et elle se surprend à les laisser être posée, sans pour autant y répondre immédiatement. Toujours sur le fil quand il s'agit de parler d'elle, Scarlett n'a toujours pas décidée ce qu'elle voulait bien confesser au détour d'une conversation, elle qui prend bien soin de garder le contrôle total sur son aura et ce qu'elle divulgue. Sloane s'est déjà approchée trop près, dans la salle d'archivage, puis dans le motel, et Scarlett doit freiner. Quelle idée d'amener Sloane dans un endroit où les murailles se fissurent. « Estime-toi heureuse que je te demande pas comment t'as vécu ton premier cœur brisé ou le membre de ta famille dont tu te sens la plus proche. Là, ce serait de la déformation pro. » Scarlett a un rire devant cette liste de questions soi-disant épineuse. Elle glisse ses mains dans l'eau, puis dans ses cheveux, sent la fraîcheur qui s'immisce dans sa nuque, sa combinaison. L'odeur du sel la fait sourire, et elle en oublie d'être renfermée : « Je n'ai jamais eu de peine de coeur et j'ai aucun contact avec ma famille. Tu perdrais ton temps avec ce genre de questions. » Elle ne regarde pas Sloane, alors qu'elle parle, et essaie de ne pas s'attarder sur la facilité qu'ont eu ces mots pour glisser sur sa langue, hors de sa bouche, elle qui les ravale perpétuellement.
Le ressac des vagues offre une musique de fond qui couvre les demi-silences, et Scarlett se sent moins gênée que dans la voiture, où l'espace est trop étroit. Ici, l'immensité qui reigne les berce, et Scarlett sent cette liberté qui la met en confiance, lui donne l'impression qu'elle pourrait fuir, un poisson hors de l'aquarium, protégé par l'absence de cage. « Une fois par mois, environ. C’est quand même un monument du pays, ça fait partie des trucs principaux à faire pour s’intégrer », explique Sloane alors que Scarlett lui demande si elle surfe souvent. « Tu es née ici, toi ? » lui demande Scarlett, essayant de ne pas vouloir être intrusive ou trop intéressée. Elle voit bien que Sloane ou ses parents doivent être d'origine étrangère, mais elle ne lui a jamais demandé, parce qu'elle est intelligente pour savoir que ce ne sont plus des questions que l'on pose, aujourd'hui. Mais le sujet est lancé, la perche est donc à prendre.
Et puis il a la provocation de Scarlett, dont Sloane s'empare un peu trop facilement pour ne pas faire sourire la rousse. La vague s'approche, la planche est lancée, la silhouette se redresse, tendue, prête, puis quelques secondes suffisent pour qu'elle perde l'équilibre. L'eau l'avale, puis Sloane remonte comme une bouée, avant de revenir sur sa planche en pédalant avec ses bras, son visage contrarié. « Mais y a un truc qui va pas dans la mer, ou sur ma planche, ou c’est le vent qui m’en veut » Scarlett éclate de rire. « Oui oui, c'est le vent », elle répète, continuant à rire malgré elle. « À ma charge, j’ai complètement relâché à la naissance de Delilah. Je n’ai pas enfanté, mais je n’ai pas eu plus de temps libre pour autant. » Scarlett entrouve la bouche en un "o" faussement choqué. « Oh, blâmer son enfant, je ne te félicite pas », elle taquine, amusée.
« Dis-moi tout, ô prêtresse de la glisse », lui demande Sloane, la mine toujours boudeuse, le soleil accroché dans les cheveux collés à son front. « Sauf si c’est une question d’abdos, je risquerais de mal le prendre. » Scarlett a un petit sourire. « Non, je crois que tes abdos vont très bien, mais je ne les ai pas testés », elle relève, agitant son index comme une fausse inspectrice prête à appuyer là où ça ferait mal, dans tous les sens du terme. « Tes hanches », elle finit par dire. Elle a un sourire en coin, parce que le mot a un drôle de goût dans sa bouche. « Tu les bouges trop vite quand tu veux tourner : c'est tête, épaules, puis hanches. » Elle regarde derrière elle, regarde la vague qui arrive, et fait signe à Sloane qu'elle est une professeure prête à faire sa démonstration. C'est facile, instinctif, la planche glisse, elle se redresse rapidement, puis oriente sa planche pour tourner, gauche, droite, gauche à nouveau, dans des mouvements fluides, jusqu'à que la vague se termine et qu'elle revienne vers Sloane, allongée sur sa planche, sourire aux lèvres de celle qui a complètement confiance en ses capacités. « Allez, recommence », elle ordonne, sourire en coin. « Fais attention à tes pieds, aussi, ils sont un peu trop écartés. La faute de Delilah, sûrement », elle ajoute, le regard pétillant.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mer 14 Aoû 2024 - 10:22 | |
| Comme à chaque fois que Sloane s’aventure, même en plaisantant, vers des sujets un peu sensibles, Scarlett se rebiffe légèrement avec une réponse qu’elle entend définitive et anti-climactique, tandis que la brune, elle, n'y voit qu'une myriade d’autres questions à poser. Pas de peine de cœur, ça peut en être une en soi, celle de la solitude ; quant aux contacts perdus avec sa famille, Sloane est trop familière du cas de figure pour ne savoir quoi demander. Qui était le moins proche, alors ; ou pour quelle raison avait-elle rompu les liens, est-ce que quelqu'un l’attendait quelque part avec angoisse ou si sa disparition n'avait généré qu'un soulagement à peine coupable. Elle n’en pose aucune, pourtant, pas même de manière rhétorique : Scarlett est de trop bonne humeur, trop honnêtement souriante (une touche sardonique, mais de toute bonne foi) pour qu’elle ne s’apprête à ruiner ça en la ramenant à cette gamine vulnérable qu'elle a vu maigrement hocher la tête dans la salle d’archives. Elle se prend plutôt à apprécier la Scarlett qu’elle a devant elle : un peu trop confiante, mais à son aise dans un monde qu’elle maîtrise parfaitement – et suffisamment ouverte à elle pour le lui montrer. « Adelaide », révèle-t-elle lorsque Scarlett lui demande si elle vient du coin, ce qui ne change pas grand-chose, d'où la précision suivante : « Mais mes parents sont immigrés. Du Liban et d’Italie. Ils ont eu du mal à s’intégrer. » Sous-entendu : elle et Joshua aussi. Le gros de la socialisation, ça avait été du fait des Martinez : des années à désapprendre pour reconstruire par-dessus. Cette légère ouverture lui semble naturelle, loin de l’effort en la direction d'une personne qui pourrait s'en servir contre elle, et elle s’étonne de ne plus en être surprise.
Elle poursuit l’exposition de son privé, d'une certaine façon, en se lançant dans les vagues sous le regard qu’elle sent traîner sur elle – et c'est peut-être purement observateur, mais ça ne l'en rend pas moins extrêmement consciente de chaque geste. Nécessairement, elle se plante rapidement dans l'eau, et elle ne sait pas sur qui remettre la faute entre le trac et le manque de pratique. Dans le doute, elle blâme un peu le tout : la météo, le karma, les dieux et Delilah. « C’est à ça que sert un enfant, non ? » renvoie-t-elle en guise de boutade, bien consciente que l’excuse Delilah n'est ni valable ni très sympa pour sa fille. Scarlett n’a aucun mal à le lui rappeler ; elle repère plus rapidement les défauts sur lesquels Sloane est passée trop vite – pas les abdos, bien que la remarque lui tire un rictus en coin. C'est trop facile de s’entendre répondre « ta faute, s'il faut le rappeler » face au doigt menaçant, parce qu’ici, loin des contraintes du travail, le pacte tacite semble déjà brouillé dans son fondement-même. Mais déjà, elle retrouve une position passive et son regard suit attentivement les mouvements de la jeune femme. Elle ne peut pas se prétendre attentive, pour autant, pas réellement ; la rousse rend toujours la concentration particulièrement ardue, un peu plus quand ses bras se contractent pour se hisser et que ses cuisses suivent le mouvement une seconde après. Mais : tête, épaules, puis hanches, elle saisit l'idée. « Tu m'as emmenée là juste pour frimer, pas vrai ? » taquine-t-elle quand Scarlett revient, toute goguenarde. C’est rhétorique et n’appelle pas de réponse : elle n'est pas sûre qu'aucune sache ce qu’elle fait là, au fond.
Elle a tôt fait d’obtempérer, comme pour éviter toute réflexion potentielle : elle attrape une vague à la volée, non sans balancer un petit clapotis d’eau espiègle en direction de Scarlett pour la faire taire. Elle tente de mettre en pratique : tête, épaules, puis hanches. Elle se souvient à la deuxième tentative de rapprocher ses pieds, puis pratique jusqu'à la trois, quatre, septième fois – avec une amélioration, mais un succès tout relatif et, par effet immédiat, une frustration grandissante. « Ose dire que ce n'est pas un complot », qu’elle peste, passant franchement sa main sur son visage pour en enlever les cheveux trempés, se rapprochant de Scarlett avec une détermination un peu faillante. Elle espérait avoir retrouvé ses réflexes, depuis – à moins que son seul comparatif réel, Nat, n'ait simplement été que plus nulle pour qu’elle puisse avoir un vrai mètre-étalon. « Tu t’entraînes combien de fois par semaine, toi ? » s’intéresse-t-elle, sans douter que la réponse s’approche sûrement de sept ; « Je suis plus douée sur la terre ferme, je pense. Avec d'autres choses qui ne sollicitent pas mes membres postérieurs. » Ce n'est pas abandonner trop facilement, quand on a déjà essayé en tout et pour tout huit fois, non.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mer 14 Aoû 2024 - 18:28 | |
| Scarlett sait qu’elle entretient un aura de mystère autour d’elle, et que cela attise la curiosité ; elle en joue lorsqu’elle veut flirter ou arriver à ses fins, reste sur le fil, révèle sans trop en dire. Les gens aiment ça chez elle, quoi qu’ils disent sur leur envie de réellement la connaître. Au fond, chacun veut pouvoir projeter sur l’autre ce qu’il désire. Scarlett n’a pas besoin qu’on sache qui elle est, vraiment, elle est la seule à le savoir et cela lui convient parfaitement. Mais c’est aussi ça qui l’inquiète au contact de Sloane, cette façon dont elle plisse les yeux et semble voir au-delà et pointer du doigt ce que l’armure devrait protéger. Le numéro habituel de Scarlett ne suffit pas, et elle ne comprend pas pourquoi elle n’a pas encore fait demi-tour. Elle a affirmé préférer l’évitement, et pourtant, les voilà dans les vagues, les yeux pétillants, protégées à peine par l’eau et leurs planches qui empêchent un rapprochement physique. « Adelaide. Mais mes parents sont immigrés. Du Liban et d’Italie. Ils ont eu du mal à s’intégrer. » Scarlett hoche la tête face à la réponse de Sloane sur ses origines. Elle pourrait presque répondre que sa mère ne s’intégrait pas non plus, même si ça n’avait rien à voir avec des origines ou une autre culture, et elle ne sait pas pourquoi elle voudrait presque le partager - pour que Sloane sache qu’elle comprend ce que c’est que d’avoir des parents en décalage ? Pourquoi chercher la connivence avec elle ? « Liban et Italie », répète-t-elle à haute voix, comme si elle prenait le temps d’analyser. « C’est donc pour ça, les cheveux », elle ajoute, sourire en coin, en référence aux cheveux bruns particulièrement brillants de Sloane, un compliment sous-entendu qu’elle ne précise pas, pour que Sloane ne sache pas vraiment à quoi s’y tenir.
Mais Sloane perdrait presque de sa superbe sur une planche de surf, et avec sa défensive. « C’est à ça que sert un enfant, non ? » Scarlett a un petit rire. « Pratique, j’y penserais pour la prochaine fois », elle réplique du tac au tac.
Mais l’ombre de Delilah est bien vite effacée par celle du flirt à moitié naissant, moitié avorté, entre Scarlett et Sloane. « Ta faute, s'il faut le rappeler. » Scarlett porte l’une de ses mains à sa poitrine dans un geste pseudo outré. « Notre faute, l’accord est commun ! » Elle proteste, consciente que c’est elle qui a mené l’accord, mais que Sloane était prête à aussi serrer sa main pour approuver. Mais loin du set, des règles cadrées, les choses glissent déjà un peu trop hors de leur contrôle. « Tu m'as emmenée là juste pour frimer, pas vrai ? » Scarlett hausse les épaules, l’air faussement innocente, elle bat des cils, et lance un clin d’oeil à Sloane, qui lui renvoie de l’eau d’un geste de main enfantin qui arrache un rire à la rousse.
Les vagues s’enchaînent et ne se ressemblent pas, même si Sloane commence à mieux se débrouiller, et que Scarlett continue de frimer sur l’écume. « Ose dire que ce n'est pas un complot », Sloane proteste, continuant de faire rire Scarlett. « Probablement du gouvernement, oui », elle répond. « Pour que tu ne puisses pas trop frimer devant moi, sûrement », elle ajoute. Pour que tu ne sois plus attirante que tu ne l’es déjà, pourrait-elle ajouter. Mais elle mordille le bout de sa langue.
« Tu t’entraînes combien de fois par semaine, toi ? » « Quasiment tous les jours. Tu vois que je ne fais pas que travailler », elle ajoute, une référence à leur conversation dans le motel, et la perception de Sloane sur Scarlett. Un rappel l’air de dire qu’elle n’est pas facile à saisir - et ce rappel, Scarlett a besoin de le réaffirmer constamment, pour se sentir en sécurité. « Je suis plus douée sur la terre ferme, je pense. Avec d'autres choses qui ne sollicitent pas mes membres postérieurs. » Scarlett pince l’intérieur de sa joue entre ses dents, retient un rictus mi-amusé, mi-agacé. « Tu ne tiens vraiment pas à notre pacte, hm ? » Elle répond, levant les yeux au ciel. « Les membres postérieurs sont essentiels pour toute activité sportive intéressante, et si tu ne les utilises pas, tu ne dois pas être aussi douée que tu le prétends », elle pique en retour, une aiguille qui cherche à casser la bulle de tension sans beaucoup d’utilité. « C’est à ça que te sert cette étrange dépendance dans ton jardin ? Tes activités de terre ferme ? » Demande Scarlett, curieuse de ce qu’elle a vu, lorsqu’elles sont passées chez Sloane : ce n’était clairement pas un simple garage, dans le fond de ce jardin
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Jeu 15 Aoû 2024 - 8:57 | |
| « Une session entre deux larmes devant le Titanic, donc ? Tu m'étonnes que j'aie aucune chance », renvoie-t-elle, parce que Scarlett le mérite bien et qu'elle la trouve un peu trop confiante depuis le début de la soirée. Ce n'est pas une confiance qui lui déplaît, pour autant ; ce n'est pas celle du requin professionnel qui vous laisse subtilement savoir qu'il peut sortir les dents à l’envi en cas de besoin. C'est un genre de confiance plus doux, qui lui sied mieux : celui où elle l’invite un peu dans son univers, à sa manière. Sloane est trop engoncée dans l'instant pour en saisir réellement la portée, mais une part d’elle se rend déjà compte que l’instant est précieux. Assez pour compter les rires (six), les sourires qui lui font plisser les yeux d'une manière qu’elle n'avait encore jamais vue avant, les fois où le ton déjà plus détendu devient presque systématiquement taquin. C’est une autre femme, face à elle, et celle-ci est chez elle, en confiance. Loin de fuir comme dans le motel ou de se briser comme dans la salle d’archives. Il y a une Scarlett entière, assurée, et drôlement épanouie sur cette planche, face à elle. C'est suffisamment submergeant pour la laisser oublier un peu le cœur un poil trop rempli dans sa poitrine, les doigts qui fourmillent d'une appréhension toute neuve qu’elle n’aurait jamais frôlée avant.
Non, autant dévier la conversation, ça vaut mieux ; la ramener sur le fait qu’elle ne connaît pas tant le surf, finalement, qu’elle est meilleure dans d’autres domaines qui ne concernent pas de près ou de loin le positionnement des pieds et l’eau. Un sourire nait sur ses lèvres quand elle comprend, après la confusion, que Scarlett a pris son aveu de faiblesse pour une tentative de drague un peu maladroite. « Ce serait pas toi qui penses un peu trop au pacte ? » Le sourire ne s’étiole pas lorsqu'elle ajoute : « Y avait absolument aucun sous-entendu, pour ta gouverne. » Mais le fait que Scarlett y ait immédiatement pensé la fait rire, autant qu’elle remet la balle au centre, d'une certaine manière, parce que l’agente de PR a raison : elle lui rend le fait de se soucier du fameux pacte assez difficile. Elle ne l'avoue pas, ça, précautionneuse de se garder un peu sur un point sensible d'une façon qui l'étonne presque. « Et puis, qui a dit que j'étais bonne ? Pour ce que tu en sais, tu échappes au pire coup de ta vie. » Sloane ne sera jamais du genre à s’offusquer de ces piques, ou à vouloir en prouver l’inverse. Pour les activités sportives annexes et non-sexuelles, cependant, elle répond avec une pointe de fierté exagérée, pour le plaisir (et pour la diversion) : « Et je te ferais savoir que j'étais la meilleure joueuse de basket à ma fac. »
Mais le pacte ne tient jamais bien longtemps : « Tu me demandes si j'ai un sex dungeon dans mon jardin ? » Ce n'est qu’à moitié une plaisanterie, parce que la question ne la surprendrait pas tant que ça, et avec elle vient une certaine timidité un peu gauche qu'elle a du mal à cacher, et elle ne tente donc pas la manœuvre. « C’est mon atelier de sculpture sur bois », révèle-t-elle, et c’est étrange, de lui dire à voix haute, pour une raison qu’elle a du mal à vraiment cibler : ses passions ne sont pas de ces choses qu’elle garde trop près du cœur, heureuse qu’elle est de les faire connaître aux personnes qu’elle affectionne, d'autant que Scarlett a déjà entendu parler de son ambition de gamine de devenir ébéniste. Mais il y a là quelque chose de plus intime, de plus vulnérable : elle a vu le lieu, même de loin, et quelque chose dans sa concrétisation auprès d’un autre être humain, sans parler de leur proximité à celui-ci rend la chose réelle d'une façon un peu vertigineuse. « Je te montrerai, si tu veux », se surprend-elle à dire, soudain prise d'une fulgurante envie de se claquer. « Mais déjà, j'en refais cinq. Je suis sûre que la quatorzième fois sera la bonne et que je vais te faire ravaler ton sourire, là. » Des lunettes de soleil aurait été pas mal, pour éviter qu'on la voie s’attarder un quart de seconde en trop sur ses lèvres. Elle part du principe que ce n'est sûrement pas la première fois qu’elle est prise sur le fait et que Scarlett la pardonnera, d’autant plus après avoir parlé de ses membres postérieurs, et elle se lance. Bien sûr, elle ne trouve sa position de confort que sur les deux dernières tentatives – c'est le jeu, et elle est contente d’avoir joué. Elle ne retient pas un sourire renorgueulli en direction de sa comparse du jour, non plus, comme si la prophétie qu'elle allait la battre s'est réalisée alors que Sloane n'a tenu que quelques secondes de plus sur une vague dans son intégralité.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Dim 18 Aoû 2024 - 15:56 | |
| La conversation est facile, trop facile, les piques s’envoient et se réceptionnent, les sourires timides se répondent, et lorsque Sloane évoque Titanic, Scarlett ne peut s’empêcher de se dire que quelque chose va trop loin dans cette échange, que la brune connaît désormais ce genre d’informations et peut en faire des plaisanteries. Personne ne sait qu’elle pleure devant Titanic, pas même Ruben, qui en serait probablement le premier surpris. Mais Sloane, elle, assise sur sa planche de surf, a cette anecdote dans les mains. Et Scarlett le déteste, voudrait échapper à ce regard posé sur elle avec un peu trop de douceur. Elle préfère encore la tension et les sous-entendus - c’est peut-être pour cela qu’elle veut les voir partout ? « Ce serait pas toi qui penses un peu trop au pacte ? Y avait absolument aucun sous-entendu, pour ta gouverne. » Scarlett blâme la fraîcheur de l’océan et de la brise pour le rougissement de ses joues, et elle éclate de rire, passant sa main sur son visage avec un air faussement catastrophé. « Il faut qu’on se reprenne », elle réplique avec légèreté, mais pourtant, elle le pense tout à fait. « Et puis, qui a dit que j'étais bonne ? Pour ce que tu en sais, tu échappes au pire coup de ta vie. » Cette fois-ci, Scarlett a un léger mouvement de tête pour repousser le commentaire et répond, sans regarder Sloane dans les yeux. « Permets-moi d’en douter. » Elle se redresse sur la planche, prétend qu’une vague au loin la passionne. « Mais tu serais une très mauvaise idée, oui », elle rajoute, pour recentrer le pacte, rappeler les règles qu’elles ont acceptées dans ce match et qu’il ne faut pas perdre de vue, même si Sloane lui raconte qu’elle était excellente en basket et que Scarlett a simplement envie de répliquer qu’elle devait simplement distraire ses adversaires.
« Tu me demandes si j'ai un sex dungeon dans mon jardin ? » Scarlett a un sourire mesquin en coin devant la réaction de Sloane. « Slo, vu les soirées auxquelles on s’est croisées, c’est plus que probable », elle répond d’un air entendu qui continue de faire la maligne. Pourtant, la réponse suivante de Sloane la prend de court : « C’est mon atelier de sculpture sur bois. » Scarlett ne répond rien, d’abord ; elle se souvient que Sloane lui avait parlé du bois, déjà, mais elle ne pensait pas que la passion d’enfance était restée. Elle prend cette nouvelle information et glisse ses doigts dessus, comme pour en observer les aspérités, les tenants et les aboutissants. « T’es pleine de surprises », elle finit par avouer, sincère, les yeux peut-être un peu trop plongés dans ceux de Sloane, qui n’a pas trop l’air d’en mener large. « Je te montrerai, si tu veux », propose Sloane, peut-être dans une tentative d’être encore plus surprenante. « Pour pouvoir frimer toi aussi ? » Le ton est taquin, amusé, avant de concéder : « Mais avec plaisir. » Et c’est affreux, vraiment affreux, parce que Scarlett le pense, et elle déteste cette pensée.
« Mais déjà, j'en refais cinq. Je suis sûre que la quatorzième fois sera la bonne et que je vais te faire ravaler ton sourire, là. » Et Scarlett sourit, oui, un sourire qu’elle ne contrôle pas, qu’elle sait émaner d’elle, et elle sait aussi que Sloane le regarde avec trop d’insistance, et que l’océan autour d’elle les protège parce qu’il les tient éloignées ; elle regarde Sloane partir dans une vague et prétend que ce n’est que sa position sur la planche qui l’intéresse, que le jeu de chats et de souris, et pas autre chose, pas un grain de sable en train d’enrayer les rouages de sa machine détachée habituellement si bien huilée.
@Sloane Jarecki |
| | | | | | | | sloscar #10 ♤ but if control is my religion, then i'm heading for collision |
|
| |