ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
So pour me up a little cup. I just wanna feel the buzz, a deeper rush, a cleaner cut.I'll drink it when I can't get up, when nothing else does the trick
« Dispo ce soir ? » Elle n’avait eu besoin que d’un oui pour faire son sac, gribouiller un petit mot sur la table de la cuisine afin que Maritza le voit, et disparaître de la maison des Gutiérrez. C’était un samedi soir et la blonde s’était prétendue extrêmement occupée pour qu’on lui fiche la paix. Ce n’était pas qu’elle était surmenée à proprement parler vu combien sa carrière de mannequinat stagnait et son boulot au sexshop ne lui permettait pas de financer son futur projet. Mais sa vie était devenue une vaste blague. Vingt-six ans, sans belles perspectives professionnelles, pas prise au sérieux par sa banque pour racheter un sexshop, tellement en galère pour économiser trois sous qu’elle se retrouve à vivre chez sa belle-mère après que le fils de celle-ci, le copain d’Em donc, lui a fait comprendre que leur colocation sera impossible à cause de trois cochons d’inde. Si la Dawson faisait de son mieux pour garder la face, l’ironie de toute cette histoire lui donnait envie de tout abandonner, de changer d’identité et de recommencer sa vie dans un autre pays. Malheureusement, elle risquait de vite venir à court du peu d’économies qu’elle avait et ce serait retour à la case départ. Dans ces moments-là, la blonde en venait presque à regretter Reid. Leur rupture avait montré une facette de lui qui lui avait fait froid dans le dos mais la vie dans son penthouse avec des soirées dans les lieux les plus huppés de la ville avaient quelque chose de séduisant. Elle n’aurait eu qu’à tomber enceinte, ils se seraient mariés, et elle aurait fait une belle femme au foyer qui n’aurait plus eu à se soucier de rien. A la place, Em avait choisir l’amour. C’était beau, romantique, cucul à en vomir, et elle en avait ras-le-bol. Il n’y avait que Greta auprès de qui elle s’imaginait pouvoir parler de tout ça et quand son amie ouvrit la porte, ce fut un regard au bout du rouleau que la Dawson lui offrit. « J’ai besoin de gagner au loto, de disparaître de la surface de la terre pendant au moins six mois, d’acquérir le même chill qu’un moine tibétain, et de me taper une sale cuite. » Elle était extrêmement sérieuse, convaincue que n’importe lequel de ces éléments ne pourrait que lui faire du bien. Il paraît qu’on ne pouvait pas tout avoir alors malheureusement, elle devrait opter pour ce qui lui était actuellement accessible. « J’imagine que tu peux aider que pour la cuite, j’ai pris de quoi te convaincre. Je sais même pas si t’aimes ça, mais comme c’est anglais… » Elle ouvrit le sac qu’elle tenait au bout du bras pour dévoiler la bouteille de gin au pamplemousse (parce que tant qu’à se mettre une mine, autant que ce soit appréciable sur l’instant) et les deux bouteilles de tonic. « Aussi, je peux dormir ici ce soir s’il te plaît ? » Elle lui sourit d’une oreille à l’autre, comme si le sac sur son épaule ne contenait pas un rechange, sa brosse à dent et une boîte entière de paracétamol. « Ah oui et bonsoir, comment tu vas ? » Juste parce que G lui reprochait toujours son manque de politesse (ou plutôt son aptitude à toujours entrer dans le vif du sujet plutôt que de s’embarrasser avec des formalités d’usage). Les habitudes avaient la vie dure après tout.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [09/08]
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
Il y avait encore quelques mois de cela seulement, Greta se serait blâmée de ne pas avoir été à la hauteur de ses amis. De ne pas avoir été présente pour savoir ce qu’il se passait dans leurs vies et les soutenir. Avec Emery, c’était différent, parce que c’était une animosité que les deux filles n’avaient jamais connue qui les avait séparées au point que Greta perde totalement le fil des péripéties qui se tramaient dans la vie de la mannequin. Même si leur réconciliation ne datait pas d’hier, elle avait laissées des traces qui les empêchaient de se comporter exactement comme avant - il fallait du temps, et pour ces deux têtues, il en fallait beaucoup. Malgré tout, dans cet échange de messages, il y avait eu énormément de nouveautés à assimiler et Greta avait jugé nécéssaire d’inviter à Emery à venir tout lui raconter directement chez elle. Ce tête à tête avait quelque chose de rafraîchissant parce qu’il signait leur vraie réconciliation, celle qui indiquait qu’elles pouvaient à nouveau compter l’une sur l’autre. « J’ai besoin de gagner au loto, de disparaître de la surface de la terre pendant au moins six mois, d’acquérir le même chill qu’un moine tibétain, et de me taper une sale cuite. » Le ton était donné. « Tu veux pas au moins passer la porte avant d’entamer le meltdown ? » Une suggestion faite avec un sourcil arqué, son sourire ne s’amusant que du mélo-drame qu’initiait déjà une Emery qui semblait bel et bien au bord du naufrage. La blonde était entrée, et Greta avait continué à l’écouter. « J’imagine que tu peux aider que pour la cuite, j’ai pris de quoi te convaincre. Je sais même pas si t’aimes ça, mais comme c’est anglais… » « Deux bouteilles de tonic et seulement une de gin ? Le ratio est minable, Dawson. Paroles d’une anglaise qui a eu une tendance à abuser de la bouteille quand la vie lui donnait pas ce qu’elle voulait. » C’était extrêmement subtil mais si Greta venait de se jeter sous les roues ce n’était pas uniquement parce qu’elle était à l’aise d’évoquer l’ensemble de ses faiblesses avec Emery, c’était aussi pour lui montrer que toutes les mauvaises solutions, elle aussi les avait envisagées. Même testées, sans succès aucun. « Aussi, je peux dormir ici ce soir s’il te plaît ? » Elle était un peu comme chez elle, ici au loft, et Greta avait simplement haussé les épaules en ne pouvant s’empêcher d’afficher un sourire moqueur sur ses lèvres. « Ah oui et bonsoir, comment tu vas ? » « Je vais mieux que toi et c’est assez rare pour le souligner. » Il y avait eu de nombreux soirs où Emery l’avait écoutée lui raconter ses déboires amoureux alors lui rendre la pareille était tout naturel. Greta était disponible et avait toutes les ressources pour lui venir en aide, après tout, elle avait bel et bien gagné au loto à la seconde où elle était arrivée sur cette planète. « Tu me racontes ? Parce qu’avec ce que je sais, je me demande si je vais pas devoir t’héberger définitivement, là. » C’était sa façon à elle de dire qu’elle s’inquiétait.
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
So pour me up a little cup. I just wanna feel the buzz, a deeper rush, a cleaner cut.I'll drink it when I can't get up, when nothing else does the trick
En venant ici, Emery savait qu’elle avait renoncé à toute fierté et qu’elle ne retiendrait rien, ni ses plaintes, ni son apitoiement. Elle finirait soit énervée, soit en larmes, et franchement, elle s’en fichait. Elle avait besoin d’évacuer. Alors commencer sur le palier ? « Tes voisins ont sans doute vu pire. » Elle lança un regard entendu à Greta qui voulait à la fois tout et rien dire. Elle supposait juste. L’anglaise n’était pas un enfant de cœur, ses fréquentations non plus. Il y avait bien dû y avoir quelques scènes, surtout du temps où elle avait encore son anonymat et n’était rien de plus qu’une blondinette friquée incognito. Pas que ça change quoique ce soit, en réalité. Car vu le prix du palace, Em était prête à parier que les voisins ne devaient pas entendre quoique ce soit. Tant mieux. L’alcool pouvait rendre bruyantes, même s’il était en quantité insuffisante d’après la propriétaire des lieux. Em haussa un sourcil, un air faussement dramatique sur le visage. « Tu vas pas me reprocher mes offrandes alors que je suis fauchée, non ? Et puis tu vas pas me faire croire que t’as rien chez toi si jamais on n’a pas assez. » Si ce n’était pas du gin, ce serait du vin, peut-être même de la téquila ou de la vodka. Et pas du bas de rayon, ça non. La Dawson préféra occulter la partie où elle avait vaguement l’impression que G lui reprochait d’avoir recours à l’alcool pour oublier ses problèmes. Parce que son amie avait raison, elle n’était pas en très bon point, même si le sourire et l’insolence balayaient ce fait du revers de la main. « Je vais bien. Je suis juste en crise existentielle mais hey, qui ne l’est pas. » Douce manière de dire qu’elle était un échec ambulant et qu’elle ne semblait rien savoir faire correctement ces temps-ci, trop accrochée à ses pseudos principes. En pénétrant dans la salle de bain, trouvant naturellement sa route jusqu’à la cuisine le temps que les verres soient servis, elle lança un rictus sarcastique à G pour dissimuler son embarras. Elle savait que l’anglaise plaisantait initialement, mais elle avait juste ce don de la percer à jour. « Ouais alors… c’est drôle que tu me proposes ça parce que faudrait vraiment que je trouve une solution à ma situation actuelle. » Ca la travaillait, lui prenait la tête plus que de raison. « Je crèche chez la mère de Cesar. Elle est adorable, je l’adore, mais… c’est bizarre. » Parce qu’il y avait Alejandro qui posait trop de questions, Mari qui la couvait comme si elle était un oiseau tombé du nez, Em qui adorait honteusement cette attention, Sergio qui allait et venait en la faisant se sentir comme une intruse. A la tête de la blonde, Emery réalisa vite qu’elle n’avait pas inclus cette update dans ses derniers messages. « On s’est disputé avec Cesar parce que mes cochons d’inde l’embêtaient et qu’il avait pas osé en parler à ses colocs, alors forcément, il s’est fait engueuler. » Elle leva les yeux au ciel. Un an plus tôt, elle faisait des pieds et des mains pour sauver l’honneur de son copain, promettre qu’il était assez bien, que quoique ce soit qu’elle ait dit n’était qu’un malentendu. Elle ne voulait pas le jeter sous les roues. Mais elle était encore en colère, assez pour avoir envie de l’insulter de tous les noms. C’était immature, elle le savait. « Je serais assez partante pour passer la soirée à bitcher sur nos mecs respectifs. » admit-elle dans un soupir, levant les yeux vers G. « Je promets de pas trop juger. » C’était dit avec dépit. Elle n’avait aucune idée de ce qu’il advenait de Arthur, d’eux deux, et elle était toujours ancrée dans sa position où elle le préférerait sur une autre planète plutôt que proche de G. Mais il fallait se faire une raison, à un moment.
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ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
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Cette position de grande soeur ne lui déplaisait pas, et c’était sûrement parce que son propre grand frère lui manquait toujours un peu plus chaque jour sans que jamais elle ne l’admette. Difficile pour elle de lui donner l’impression d’avoir pris la mauvaise décision ou même qu’il devait rentrer à Brisbane - elle savait à quel point elle pouvait l’influencer et se refusait à le faire. Avec Emery, c’était tout l’inverse, et Greta aimait penser qu’elle avait une quelconque influence positive sur elle, quitte à l’éviter lorsqu’elle-même n’allait pas bien. « Tes voisins ont sans doute vu pire. » Ses lèvres s’étaient baissées dans une moue peu assurée. « Je suis franchement pas la pire. » Plus le compte en banque était garni, plus les drames étaient importants, et Greta avait déjà entendu quelques éclats de voix dans un loft pourtant extrêmement bien insonorisé - elle payait le prix pour. Elle avait donc appris à fermer ses fenêtres et à ne jamais entamer une dispute sur la terrasse, endroit finalement dépourvu de toute intimité. Emery avait finalement choisi d’entrer, et l’idée était d’écouter sans jamais s’apitoyer sur son sort, alors Greta avait entamé le jeu des taquineries. « Tu vas pas me reprocher mes offrandes alors que je suis fauchée, non ? Et puis tu vas pas me faire croire que t’as rien chez toi si jamais on n’a pas assez. » Plusieurs bouteilles étaient là depuis si longtemps que la blonde ne se souvenait même pas comment elles étaient apparues, alors elle avait hoché la tête, presque un peu honteuse. Le sujet ne se situait de toute façon pas là. « Je vais bien. Je suis juste en crise existentielle mais hey, qui ne l’est pas. » L’écrivaine avait haussé les épaules, il aurait été mal venu de sa part de prétendre le contraire. Mais cette fois, Emery était dans une mauvaise passe, et elle avait besoin de comprendre ce qu’il se passait. « Ouais alors… c’est drôle que tu me proposes ça parce que faudrait vraiment que je trouve une solution à ma situation actuelle. » Greta était restée silencieuse pour lui laisser le loisir de lancer les explications. « Je crèche chez la mère de Cesar. Elle est adorable, je l’adore, mais… c’est bizarre. » « Super bizarre, oui ? Cesar est au courant ? Pourquoi tu m’as pas demandé ? » Pour ne pas croiser Arthur, probablement, mais lui s’en fichait pas mal. « On s’est disputé avec Cesar parce que mes cochons d’inde l’embêtaient et qu’il avait pas osé en parler à ses colocs, alors forcément, il s’est fait engueuler. » Greta avait ri avant de placer sa main devant sa bouche et l’autre devant elle en l’agitant rapidement. « Excuse-moi mais … sérieusement, y a rien qui va dans ce que tu me dis. » Se disputer pour des rats, et Emery osait donner son avis sur son couple. « Je serais assez partante pour passer la soirée à bitcher sur nos mecs respectifs. » Son soupir moins que sa proposition l’avait obligée à tourner un regard désapprobateur vers elle, au point où Emery s’était immédiatement justifiée. « Je promets de pas trop juger. » « J’ai rien à dire moi, pour une fois. Désolée, sur ce coup là, tu vas devoir parler pour deux. » Elle n’était pas peu fière de voir que le duo qu’elle formait à Arthur ressemblait à quelque chose, les problèmes étaient encore présents, mais ils avaient établi une relation assez saine pour les surmonter ensemble. « Donc moi non plus je jugerai pas, même si j’entends plus de mal que de bien sur ton Cesar. Et maintenant que je sais qui est son père… » Elle avait grimacé avant de rire et de leur servir deux verres de gin tonic sans prendre le temps de s’attarder sur les mesures du cocktail. « Du coup c’est quoi les options pour la suite ? » Vivre avec son petit-ami semblait être mission impossible, et ne pas pouvoir imaginer de futur commun avec sa moitié était compliqué. Et c’était bien l’un des problèmes que Greta avait évoqué à Swann. « Je t’ai envoyé les annonces qui te correspondent par mail, c’est un début. » Elle était curieuse de savoir ce qu’elle envisageait de faire pour quitter une maison où elle finirait sans doute de croiser Cesar - et de mettre encore plus d’huile sur le feu - avant de discuter des solutions qu’elle pouvait lui offrir sur un plateau.
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Emery Dawson
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Ce soir, Emery avait prévu de lâcher la rampe, et advienne que pourrait. Ce ne serait pas la première fois que cela se passerait au loft de G et en toute franchise, la blonde avait renoncé à l’idée de sauver sa réputation, même auprès des voisins. Elle avait beaucoup trop de trucs sur le cœur pour réussir à penser à autre chose. Elle était comme une cocotte minute qui avait besoin de commencer à évacuer avant de tout simplement exploser. Elle savait que c’était le bazar, que ses paroles en vrac ne faisaient pas forcément sens sans le contexte, que son détachement sarcastique devait sonner vraiment faux. Elle n’était pas en très bon état, c’était un fait, et elle pouvait presque sentir le scepticisme décontenancé de G peser sur elle. Rien dans la situation de la Dawson ne prêtait vraiment à rire, en réalité. Et maintenant qu’elle était sur le canapé à s’entendre à haute voix expliquer combien elle était en train de perdre le contrôle de sa vie, elle sentait juste le dépit s’installer. Elle avait opté pour les solutions les plus absurdes quand elle aurait juste pu venir toquer ici, c’était vrai. « Je sais pas, je lui en ai pas parlé. On parle pas beaucoup ces derniers jours. Et je t’ai pas demandé parce que… j’en sais rien, j’ai l’impression d’être une nuisance maintenant. » Elle savait qu’elle pouvait être envahissante avec ses rongeurs, et si son propre couple était aussi ébranlé d’une dizaine de jours à vivre ensemble, elle ne pouvait pas imaginer mettre une autre relation dans sa vie à mal. C’était exact, rien n’allait. « L’histoire de ma vie. » Elle força le ton ironique en trinquant en l’air et en se consolant avec une gorgée de gin tonic. C’était presque égoïste de sa part d’espérer qu’elle ne serait pas la seule à avoir de quoi se plaindre et que cette soirée pourrait tourner en beuverie cathartique. Sauf que pour une fois, Greta avait juste l’air dans une bonne phase, même avec Arthur. « C’est presque décevant. » Elle devrait sans doute préciser qu’elle ne le pensait pas réellement, qu’elle était heureuse que son amie aille bien, mais elle décida qu’elles avaient de loin passé le cap de se justifier sur tout et n’importe quoi. C’était ce qui arrivait après des années à se fréquenter et à partager des secrets, même les plus douteux. Lui rappeler le rôle de Sergio dans sa vie fit glousser Em. « Ouais, son père est gratiné. Cesar lui ressemble pas, je te jure, je sais que je m’en plains beaucoup, mais c’est un chouette mec. Il me donne juste envie de m’arracher les cheveux de la tête. » Ils avaient des egos trop présents, une capacité à internaliser leurs ressentis trop poussée, et une communication pas aussi solide que la blonde aurait pensé. Malgré tout ça, elle ne voulait pas jeter leur couple par la fenêtre. Elle avait juste besoin de temps pour retrouver pied et enfin trouver ce qu’elle allait bien pouvoir faire de son existence, à ce stade. Elle soupira. Elle n’avait pas la réponse pour la suite. « Essayer de nous réconcilier j’imagine. Trouver du boulot. Un appart’. Je regrette la maison de Spring Hill, t’as pas idée. Si seulement mon coloc là-bas n’était pas un trou du cul fini. » Sortir de la colocation avait été une excellence décision, et ne plus jamais voir la tronche de ce type lui convenait parfaitement. Se retrouver partiellement SDF, un peu moins. Elle lança un sourire contrit à G. « Merci. J’enverrai une candidature désespérée à toutes les annonces. » Elle était prête à prendre quasiment n'importe quoi maintenant, dès lors que le cachet pouvait lui permettre d’avancer un peu plus sur ses projets. Se remettre à flot était une priorité, mais elle semblait vouée à être en galère et à survivre mois par mois si elle ne voyait pas plus loin que le mannequinat. Dans une tentative sans grande conviction, elle tenta sa chance. « Hé. Maintenant que j’y pense… ça te brancherait pas d’investir dans un sexshop ? »
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C’était presque prétentieux de sa part de parfois penser à ce qu’il en serait d’Emery si elle n’était pas entourée des bonnes personnes, et l’orgueil de Greta venait à penser qu’elle en faisait partie. Ce point-là avait sûrement joué en sa faveur lorsqu’elles n’en étaient pas encore arrivées aux réconciliations, et une nouvelle fois, la jeune femme démontrait qu’elle pouvait compter sur elle. Elle était cette épaule sur laquelle Emery pouvait s’appuyer et s’autoriser à parler franchement, sans détour, sans rien cacher et Greta constatait non sans mal à quel point cela lui était nécessaire. La preuve, cette façon de déverser l’ensemble de ses émotions au travers d’un discours incohérent et parsemé d’un sarcasme qui ne suffisait pas à cacher son état. Peu importe les conclusions que réussissait à tirer Greta, la plus évidente était celle qui lui indiquait que les choses n’étaient pas aussi noires que les voyait son ami. « Je sais pas, je lui en ai pas parlé. On parle pas beaucoup ces derniers jours. Et je t’ai pas demandé parce que… j’en sais rien, j’ai l’impression d’être une nuisance maintenant. » « Je te préférais avec ta répartie de peste. » Cette façon de se voir comme un fardeau ne ressemblait pas à la Emery qu’elle avait connu et qui s’assurait d’être au bon endroit, au bon moment, peu importe les conséquences. A Londres déjà, Greta avait souvent pesté de la voir tourner autour de son frère comme une abeille butinière, et ce tempérament était la marque de fabrique de la mannequin, la voir en être à l’opposé l’inquiétait plus que sa plaisanterie ne le laissait penser. « Tes petites bêtes auraient eu leur propre chambre ici. Mais marquer des points avec belle-maman, pourquoi pas. » Elle avait laissé s’échapper un rire, n’avait-elle pas elle-même joué à ce jeu auprès de Madame Coventry à l’époque ? Son éclat de rire par réflexe ne l’avait pas blessée alors qu’elle était elle-même consciente de la façon dont sa vie ressemblait à une mauvaise comédie Netflix. « L’histoire de ma vie. » A cela, Greta avait secoué la tête, n’acceptant pas de la voir aussi défaitiste.
« C’est presque décevant. » « Promis je t’appelle dès que ça va pas, pour compenser. »
Plutôt que d’entamer le procès d’Arthur qu’Emery avait déjà démarré seule il y a quelques temps déjà, Greta avait recentré la discussion sur Cesar qui portait un nom de famille loin de plaire à la blonde. « Ouais, son père est gratiné. Cesar lui ressemble pas, je te jure, je sais que je m’en plains beaucoup, mais c’est un chouette mec. Il me donne juste envie de m’arracher les cheveux de la tête. » « S’il lui resemble physiquement écoute … » avait-elle entamé avant que les gros yeux d’Emery ne l’oblige à terminer sa phrase dans un rire. « Ok ok, parlons sérieusement. Je veux pas te faire le coup de l’amie qui se prend pour ta psy mais tu penses pas que t’es dans une période ou tu vois tout en noir et tu le répercutes sur lui ? » Ses yeux s’étaient un instant perdus dans son verre, son but n’étant pas de venir brusquer une Emery déjà fragile et blasée, au contraire, elle se demandait même ce qu’elle envisageait pour la suite. « Essayer de nous réconcilier j’imagine. Trouver du boulot. Un appart’. Je regrette la maison de Spring Hill, t’as pas idée. Si seulement mon coloc là-bas n’était pas un trou du cul fini. » Portant son verre à ses lèvres, Greta avait jugé utile de boire une gorgée avant de continuer. « Le seul conseil que je peux te donner, c’est de pas te laisser bouffer par une histoire d’égo, surtout si tu sais qu’au fond tu veux te réconcilier avec lui. » Elle n’était évidemment pas la mieux placée pour la conseiller sur ses histoires de coeur, mais elle était la seule à-même de le faire présentement alors elle s’y essayait, à base de sa propre expérience. Et si cela ne suffisait pas, elle pouvait l’aider professionnellement. « Merci. J’enverrai une candidature désespérée à toutes les annonces. » « Une candidature. Point. » A quel moment exactement était-elle devenue l’ombre d’elle-même ? Avant qu’elle ait pu continuer sa morale, Emery l’avait prise au dépourvu. « Hé. Maintenant que j’y pense… ça te brancherait pas d’investir dans un sexshop ? » « Tu m’auras vraiment tout fait … Pourquoi je t’imagine poser pour un calendrier avec un sex-toy différent pour chaque mois de l’année maintenant ? » Le vin faisait sûrement son effet, mais l’idée était assez drôle pour les voir éclater de rire en coeur. « Faudrait savoir, mannequin ou propriétaire d’un … business ? » avait-elle lancé en ajoutant des guillemets à ce dernier mot. « Chaque chose en son temps, Em’. Envoie lui un message, ça c’est facile. Trouve toi un appart, s’il faut je te prêterai de l’argent. Et après tu verras ce que tu fais ensuite, mais t’auras sûrement pas à trop y réfléchir parce que j’ai pas de doute sur le fait que ça marchera pour toi. » Greta ne ferait marcher ses contacts que si elle le lui demandait, mais malgré cela, elle était convaincue du potentiel de son amie et que tout finirait par aller mieux. Comme cela avait été le cas pour elle.
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
So pour me up a little cup. I just wanna feel the buzz, a deeper rush, a cleaner cut.I'll drink it when I can't get up, when nothing else does the trick
Em n’avait pas besoin d’entendre qu’elle était d’un mélodramatique à pleurer ces derniers mois. Ça ne lui plaisait pas à elle non plus, mais elle dépensait tellement de temps et d’énergie à garder le menton haut au quotidien qu’il lui fallait ses moments où juste craquer. C’était du progrès finalement, aux antipodes de la gamine insolente qu’elle était quand elle avait rencontré G. Le terme de peste était un peu puissant, mais elle n’allait pas le contester. « T’en as pas marre de ce personnage ? » La question ne demandait aucune réponse. Em en tout cas en avait marre de devoir se construire un personnage pour dissimuler le fait qu’elle n’avait foutrement aucune idée de ce qu’elle faisait. Comme le jour où elle avait remballé ses affaires sur un coup de tête sans y réfléchir, jusqu’à finir chez sa belle-mère alors même que de meilleures solutions existaient. Ici, par exemple. « Ecoute, dans la panique, j’ai pas réfléchi... » Elle souffla, piteuse. Elle ne pouvait pas se défendre. Elle ne pouvait pas faire grand-chose que juste contempler sa vie et se lancer dans des monologues qui ne trouveraient pas de réponse car pour une fois, G n’avait pas de quoi se plaindre. Tant mieux pour elle, tant pis pour la blonde qui devrait attendre le prochain drame. « Pitié oui. » Mal parler d’Arthur lui manquait presque. En même temps, elle n’aurait pas l’occasion de le faire quand Cesar lui donnait tellement à raconter. Les Gutiérrez en général semblaient ne jamais être synonymes de calme et de sérénité. A choisir, la blondinette préférait encore gérer le fils que le père. Et la comparaison de son amie la fit grimacer. « G. Je t’interdis de me forcer à comparer Cesar et son père. J’ai pas envie que nos parties de jambes en l’air devienne gênantes. Enfin, si on se retouche un jour. » A cet instant, il n’y avait rien de moins sûr. Est-ce que c’était un retour de karma pour la fois où elle l’avait appelé en pleine soirée pour venir la voir, où ils avaient couché ensemble pour qu’elle puisse mieux le virer le lendemain parce que son copain du moment arrivant ? Peut-être. A ce stade, elle ne réfutait pas l’hypothèse qu’elle soit tout bonnement en train de subir le retour de bâton de toutes les conneries faites dans sa vie. Elle n’avait même pas l’impression d’être partie dans les excès. « Je pense pas. J’ai essayé de faire les choses correctement et de communiquer mais c’est juste… Il est pas cohérent. Et il me donne envie de lui arracher les yeux de la tête. » Ils étaient arrivés au stade critique où ils ne s’entendaient juste pas et ne parvenaient pas à voir les choses de la même manière, même en en parlant calmement. Que restait-il à faire face à ça ? Le regard lourd de G la fit baisser les yeux. D’accord, elle n’était pas irréprochable. « Ok, je suis peut-être un peu à cran. » Cela ne changeait rien au fait que leurs affaires n’auraient pas dû prendre de telles proportions et que maintenant, ils étaient coincés. La Dawson voudrait que ça s’arrange, mais elle se sentait incapable de faire le premier pas. Un problème d’ego, certainement, et elle se renfonça un peu plus dans le canapé, sifflant une partie de son verre. « C’est un bon conseil. Je devrais peut-être te donner son adresse pour que t’aille faire la médiatrice de couple. Ça nous serait utile. » Elle était à moitié sérieuse. Qu’avaient-ils à perdre à ce stade ? Dans la même logique, qu’avait-elle à perdre à candidater partout dans l’espoir d’avoir au moins un casting ? « La meilleure candidature que je puisse faire. Mais je suis désespérée. » admit-elle sans en penser quoique ce soit. Comme si quoiqu’il advienne, rien ne pouvait être pire. Mais elle irait mieux à un moment donné. Une fois que ses projets se remettraient en route, par exemple. Que G rigole à son idée plutôt que de le lui refuser la fit se redresser illico sur ses fesses. Elle ne voyait pas ce que cela avait à faire avec un calendrier, mais pourquoi pas. « Hé, ça pourrait faire un chouette cadeau de Noël pour rendre mes potes mal à l’aise, me donne pas de mauvaises idées. » G serait certainement ravie d’avoir un calendrier d’Emery en train de poser avec les bestsellers du moment. Elle réserverait la page du canard vibrant au mois de son anniversaire. Elle retrouva vite son sérieux, pas décidée à lâcher le morceau. Elle avait l’air de tout mener de front seulement parce qu’elle savait que son projet était complémentaire et qu’elle ne pouvait pas se permettre de compter sur l’un ou l’autre pour assurer sa survie financière. « Pour l’instant, j’ai ni l’un ni l’autre. Tu sais très bien que je suis bientôt périmée pour le mannequinat, je dois assurer mon derrière. » Pun intended. Elle essayait de ne pas se braquer, de prendre les mots de Greta à leur juste valeur. C’était juste difficile quand elle était face à un nepo baby qui ne serait jamais dans le besoin. Em n’avait pas ce luxe. « J’aime ton optimisme et ta confiance en moi. Je suis juste pessimiste par expérience. » Elle avait enchaîné les refus et maintenant, il fallait qu’elle trouve comment se débrouiller seule. C’était ça, sa réalité. « Mais puisque tu me reparles de me prêter de l’argent, sérieusement… Tu voudrais pas devenir mon associée ? Je t’assure que j’ai un business plan solide. » Son regard pétillait, plein d’espoir. Elle était prête à supplier.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.