Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand...

Ahhh Timothée Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 206649278

Bienvenuuue à Brisbane!! Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 662981832

When I look at you

[...]I see the truth.
You love me for who I am, like the stars hold the moon, right there where they belong and I know I'm not alone.

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Bienvenue

Hâte de suivre vos aventures Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 4251317097

@Lincoln Reddington Merci beaucoup pour l'accueil !! Magnifique avatar, je suis love de ton FC !! Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 3258319053

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@Amy Castle Merci beaucoup pour l'accueil !!

@Isaac Jensen Oh je pense qu'on va pouvoir un lien, j'avais oublier de parler de mon agression, donc il est fort possible que tu aies eu Valentin comme patient au urgence ^^ Merci beaucoup pour l'accueil ! Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 674657830

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@Riley Allen Oh magnifique prénom, j'adore !! merci pour l'accueil ! Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 3258319053

@Bran Ragsdale Merci pour l'accueil !! En tant que Geek, je pense que je vais venir te voir pour un lien !!! J'adore ta signature !! Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 674657830

Quand un homme m'obsède, je ne peux pas résister et pourtant il est mon supérieur hiérarchique... Je n'ai le droit que de le regarder et non de le toucher ?

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AVEC PLAISIIIIIIIIIIR

Félicitations, tu es validé(e) !

En lisant son histoire, j'avais l'image du petit ange sur épaule et le diable sur l'autre Il est touchant Valentin, on a autant envie de le rassurer sur sa personne que de lui taper sur les doigts en lui rappelant que la vitesse c'est dangereux et que ce n'est jamais une riche idée de s'amouracher de son boss Je crois que je vais suivre cette histoire de près, en attendant il ne me reste qu'à te souhaiter bon jeu parmi nous

Bienvenue dans la grande famille 30YSY !

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Félicitations pour avoir bravé l'épreuve de la fiche, te voilà désormais l'un des nôtres ! Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 674657830

Pour être fin prêt à te lancer dans le grand bain, voici quelques conseils du staff :

• Pour s'installer à Brisbane, ton personnage a besoin d'un toit sur sa tête et d'un boulot : tu peux les recenser dans le bottin des métiers et le bottin des logements. Profites-en pour découvrir tes voisins ! Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 662981832

• Ouvre-toi au monde en postant ta fiche de liens et en l'ajoutant au bottin des personnages. Tout citoyen modèle poste une fiche dûment remplie pour faciliter les demandes de liens ! Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 874160433

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• Besoin d'un coup de pouce pour t'intégrer ? N'hésite pas à demander un parrain/une marraine, à faire connaissance avec les autres nouveaux dans le flood et à te lancer dans les défis du nouveau spécialement conçus pour t'aider dans tes premiers pas. Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 2891754501

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Tu peux retrouver toutes ces étapes et plus encore dans notre guide du nouveau, alors n'hésite pas à le consulter !

Si tu as besoin de quoi que ce soit, mes collègues et moi-même sommes à ta disposition pour t'aiguiller et t'aider à te faire ton petit nid, alors n'hésite pas à nous MP. Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 667269207

Bon jeu parmi nous, et surtout : amuse-toi bien ! Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 199959295

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crédit gif

Merci beaucoup !!! Je suis ravie que la longueur de ma fiche ne t'a pas fait peur... Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 3217047551

Je vais aller voir mon boss préférer pour rp !! J'avais hâte de pouvoir aller l'embêter ! Valentin Harper - Un petit flic qui deviendra grand... - Page 3 224775235

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Quand un homme m'obsède, je ne peux pas résister et pourtant il est mon supérieur hiérarchique... Je n'ai le droit que de le regarder et non de le toucher ?

Valentin Harper a écrit:: Il était une fois, mon histoire
Ö seigneur, pardonne moi mes désirs malsains...

TW : Religion / Sexe oral & masturbation / Virginité / Rodéo illégale / Homophobie / Agression physique & sexuel

« Il nous met à l’épreuve, chaque jour de notre vie, le seigneur, nous met à l’épreuve. Si tel n’était pas la vérité, comment pourrais s’expliquer le chaos dans lequel nous vivons... Alors qu’il pourrait effacer à jamais cette gangrène de la surface de la terre, d’un seul geste de son bras tout-puissant...

Comment devons expliquer la prolifération actuelle avec l'évangile de cette sexualité facile, des relâchements des mœurs...»

Parole du pasteur dans le film “Footlose”

Voici le genre de sermons que j’entends le dimanche, lors de l'office. Je ne suis pas un un chrétien très pratiquant, mais étant le fils du pasteur, je n’ai pas trop le choix que de faire acte de présence.

Mon père, un homme d’église, pasteur à Brisbane, il est respecté et apprécié par beaucoup de monde, souvent de ses fidèles. Ma mère, une femme au foyer, croyante, fidèle et aimante, elle élève ses trois enfants avec passion et dévouement. Ce couple est un modèle, pour beaucoup de monde, même pour nous, ses trois enfants.

Le premier fils, Gabriel, un jeune garçon né juste après le mariage. Il est vu comme le fils parfait, élevé un peu sévèrement, car on attend de lui, d’être parfait, de respecter l’évangile, d’être pratiquant, mais ce n’est pas forcément son choix, mais il sait jouer l’enfant modèle. Du moins, de ce que j’en sais, car même avec moi, il se montre sévère. Il est très protecteur et un poil possessif. Il veut que mon bien, je le sais mais il a la même façon de penser que mon père, trop “coincé” à mon goût car il reste fermé à certaine vision des choses. Du moins, c’est ce qu’il montre.

Nos parents ne sont pas violents, ils n’ont jamais levé la main sur nous, mais ils savent se faire respecter et mon père, a le don de manipuler les mots, afin de nous faire comprendre ou est notre erreur de jugement, lorsque c’est le cas.

Quelques années plus tard, voilà ma venue au monde, moi, Valentin. Mais je ne suis pas venu seule, car j’ai un frère jumeau, ma copie conforme en plus excentrique. Il se nomme Angel, il aussi est brun, avec de jolis yeux bleus tirant sur le vert. Vu la croyance de ma mère, il n’a jamais été question de prendre un contraceptif ou encore d’avorté. Et lorsqu’elle fut enceinte, les échographies étaient comme à proscrire, donc ce fut une grande surprise quand moi et mon frère, nous sommes arrivés.

Notre présence a chamboulé le quotidien de toute la famille, car un enfant à élever, c’est assez facile, mais deux, ça demande beaucoup plus de travail. Mais notre mère est courageuse, car même avec l’aide de notre père, c’est elle qui a fait le plus gros du travail.

Surtout que très vite, j’ai été décelé comme un enfant HPI (personne à Haut Potentiel Intellectuel). Même si beaucoup pensent que c’est génial d’être HPI, car j’ai une facilité à apprendre, mais on en oubliait les contraintes. Effectivement, j’ai de très grande facilité pour apprendre, comme pour mes études, mais j’ai un besoin constant d’apprendre, parfois des choses qui n’ont aucune importance aux yeux de simples mortelles. Comme les six langues que je maîtrise alors que je n’en ai pas l’utilité, car je ne compte pas aller dans ses pays. Mais j’en avais envie, j’avais le temps d’apprendre, donc je me suis occupé en étudiant. Bizarre non ? Il n’y a pas que cela, car entre les tocs, les phobies et la sensibilité que j’éprouve, je m’en serais bien passé. Mais je suis le seul de la famille à être ainsi, donc par chance, mes parents n’avaient que moi à gérer. Cependant, il parait que ce gène peut se transmettre, donc si j’ai un jour un enfant, il peut être aussi HPI. Mon jumeau n'est pas HPI et c'est sans doute ce qui le pousse à se rebellé, à se démarquer... Il est plus excentrique, plus rebelle, rock'n'roll, n'ayant pas peur de désobéir à notre père, alors que moi, je me cache et ma franchise ne m'aide pas dans diverse situation.

Si Gabriel était assez réservé sur sa vie en général, moi et mon frère, nous sommes de petits rebelles. Toujours en train de se chamailler, de vouloir chercher à défier l’autorité de notre père, mais à l'office du dimanche était devenue pour moi, comme une corvée.

Au début, je vouais une admiration sans faille en mon père, un homme d’église, qui a toujours raison, qui sait ce qui est bien pour nous. C’était facile de vivre derrière cet homme qui est connu de beaucoup de monde, qui est admiré. Mais devoir toujours être l’enfant parfait, c’est difficile, car tout le monde nous surveille. Chaque fait et geste, sont épiés, si on a le malheur de faire quelque chose de “mal”, notre père est vite au courant. Jamais il ne nous a frappés, mais il n’a pas besoin de ça pour faire régner le respecté dans la famille.

Mais j’ai changé. À l’adolescence, je deviens un “mauvais fils”, du moins, c’est ce que je pense, car si j’écoute les paroles de mon père, aimé un autre garçon, le désiré, c’est mal. Ses pensées impures, je les ai reniées durant des années. Je cache à ma famille ce désir malsain, cette attirance pour les hommes et c’est à cause d’elle, que j’ai arrêté de croire aux paroles de mon père.

J’avais 14 ans quand j’ai compris que j’étais attiré par les garçons. Vu mon éducation, je n’étais pas le genre à aller embrasser les filles justes pour m’amuser, mais j’ai vite remarqué que ce n’est pas elle que j’avais envie d’embrasser, mais plutôt un de mes copains. Bien sûr, je ne l’ai jamais fait, si mon père l’apprend, je serais renié et mis à la porte. Ou pire, envoyer dans une école pour faire “disparaître ce démon en moi”. J’ai donc caché ce désir à ma famille, à mes amis.

Mais à l’âge de 17 ans, alors que je sortais avec un groupe d’ami, sans mon jumeau, sans présence de mon grand frère, j’ai cédé à la tentation. Ce garçon, venu d’une autre ville, qui était là de passage, il était beau, plus vieux que moi, mais terriblement séduisant. J’ai goûté à ses lèvres et c’est ce soir-là, que mon corps à pris du plaisir avec des lèvres d’un parfait inconnu. J’avoue que ce n’était pas le lieu pour ça, mais on s’était isolé, caché et je ne regrette pas, car grâce à lui, j’ai compris quel genre de vie de voudrai.

Je ne voudrais pas d’enfant, pas de famille. Du moins, pas une vie comme mes parents le souhaiteraient, mais ils l’ignorent. Petit à petit, je me suis éloigné de la maison familiale, pour mes études en cyber criminologie, mais prendre mon indépendance m’a aussi permis d’avoir une vie comme je le souhaite.

Avec mon HPI, j’ai sauté des classes et je suis vite devenu policier en cyber criminologie. Un métier qui peut paraitre étrange, mais j’aime savoir que grâce à moi, on arrête des méchants et je combine ce plaisir à ma passion pour l’informatique. Un métier qui peut paraitre ennuyeux pour le commun des mortels mais pour moi qui a un cerveau qui n’arrête pas, je suis stimulé et je suis capable de trouver voir des détails que d’autre ne peuvent pas voir.

Mais quand j’ai pu avoir mon propre appartement, mes parents ne sont pas très contents, car je ne viens plus à la messe du dimanche, et quand je fais acte de présence, je suis mal à l’aise, car je sais que je n’ai pas ma place, moi le pécheur au désir malsain. Si mes parents, mon frère savaient pour ce désir impur, ils ne me pardonneraient pas. Angel, je crois qu’il se doute de quelque chose, mais entre lui et moi, pas besoin de grand discourt, on se comprend avec un simple regard.

Ce que j'ai vite compris, c'est que si ma famille apprend pour mes désirs malsains, on m'aurait envoyé dans une école où on veut se débarrasser du démon (Gloire à Satan ) "pour faire une thérapie de conversion". Je connais cette école, car un des jeunes de mon quartier, dont la famille est pratiquante, à envoyé leurs fils dans ce genre d'école et bien sûr, on a eu le droit à un sermon sur "comment ne pas céder au vice", qu'il faut rester pur jusqu'au mariage, etc... De ce que j'ai compris, c'est que dans cette école les châtiments corporels était normal, le but était d'anéantir ses désirs malsains et les méthodes ne sont pas très douce. Quand j'ai entendu parler de cela, mes nuits furent très difficiles, car j'avais peur pour moi, peur qu'on sache pour moi.

Mon métier de policier est arrivé très vite à moi. J’ai toujours eu envie d’aider mon prochain, j’ai fait beaucoup de bénévolat dans mon adolescence. Je pourrais peut-être partir dans des études plus poussées, mais je me suis arrêté sur le métier de policier spécialisé en cyber criminologie. Je travaille au poste de police de la ville comme petit génie en informatique et j’avoue qu’être derrière un pc est plus facile pour moi car je n’ai pas la carrure d’un homme de terrain. Même si parfois, je suis bloqué par mes tocs, comme ma sensibilité. Je déteste les odeurs fortes, qui entêtent, je n’aime pas être touché, sauf si j’aime la personne qui pose la main sur moi, et j’avoue que dans mon entourage, il n'y a peu de personnes que j’accepte ce genre de proximité. Mais je prends sur moi, j’arrive à m’isoler, dans une salle d’interrogatoire, ou les vestiaire, histoire que j’arrive à me calmer, à passer outre ce sentiment d’inconfort. C’est sans doute aussi pour cela que je suis encore vierge à mon âge. Je suis plus agile avec mes lèvres et mes mains, qu’avec le reste de mon corps. Je n’aime pas être touché et ça vaut aussi pour ma vie intime. Je n’ai pas encore trouvé l’homme qui passera la limite que je m’impose.

Moi qui ai une vie bien rangée, propre sous tout rapport, je cache bien des choses. Autres que mon homosexualité. J'ai découvert les courses illégales de voiture tunning sur un tard. J’avais déjà 19 ans quand j’ai découvert les rodéos, les voitures aux allures tapent à l’œil, mais puissante, les courses de quelques minutes, mais qui font monter l’adrénaline à son maximum... C’est un mec de ma fac qui m’a emmené voir une course. Et franchement, c’est la meilleure chose qui a pu m’arriver. Car je me passionne pour ses voitures, comme certains pourrait se passionner de timbres postaux... J’ai vite intégré un groupe de passionné qui ignore mon métier, mais me font découvrir le plaisir d’être au volant. J’avais peut-être le permis de voiture, mais pilote un engin, c’est autre chose. Ma facilité, d’apprendre l’a vite permis de devenir l’un des meilleurs en drift. Je ne suis pas le meilleur sur une course en ligne droite, mais donne moi une course avec des virages serrés et vous pourrez comprendre où j’excelle. Ma première voiture ne fut pas la meilleure, car je n’avais pas beaucoup d’argent, mais ça m’a permis de gagner quelques courses et à m’améliorer dans mon domaine.

Depuis, mes amis fans du bitume savent que je suis un mec un peu spécial par mon HPI, certaine connaissent mon métier est ont bien compris que je sais séparer ma vie légale et ma vie illégale. Dans ce monde nocturne, on me surnomme “Baby ”, car d’après mes amis, j’ai l’air trop” enfantin”. C’est vrai que comparer au mec musclé, au corps d'Apollon, moi, je fais encore l'adolescent. Et depuis, j’ai mon propre bolide, que je passe la plupart de mes nuits à drifter dans les rues de la ville. Ma voiture, une Porche 911, de couleur orange avec un design noir, ne passe pas inaperçu. Cependant, je ne sors cette voiture qu’une fois la nuit tombée, car j’aime voir les néons orange reflétés sur le bitume. La journée, j’utilise ma seconde voiture, une Ford Ranger Raptor, classique mais confortable à conduire. On peut se demander comment je fais pour me payer se change de voiture. C’est simple, je participe à des courses illégales depuis plus de dix ans, j’en ai gagné pas mal et mon salaire de policier m’aide énormément. Si je vis assez simplement, mon salaire passe dans l’entretien de mon bolide.

Vive en jonglant entre la légalité et l’illégalité, c’est quelque chose qui peut être difficile, mais pas pour moi. Je conçois que je ne fais rien de “très grave” dans l’illégalité, même si je peux réciter les articles pénaux que je transgresse en conduisant à vive allure ce type de voiture... Mais je pense que cela n’est pas intéressant pour vous. Toutefois, je ne franchirais pas le capte de la violence et je ne m’approche pas du monde de la drogue, prostitution... Je ne suis pas ce genre de personne.

Je suis quelqu’un de doux malgré mes airs parfois étranges. Je cache mon homosexualité sans vraiment le vouloir. Aux yeux de ma famille, je veux que cela reste discret, car je ne pense pas qu’ils accepteront. Quant à mes amis, mes collègues de travail, personne ne semble s’intéresser à ma vie privée. Mais si on me demande, je suis quelqu’un d’honnête et je ne pense pas me cacher et mentir.

D’ailleurs, cette honnêteté m’a déjà valu une agression. Un soir, alors que je rentrais d’une course, je me retrouve dans un bar à boire une bière, histoire de finir la soirée en beauté. Un homme m’accoste. Je sais que je suis réceptif quand on s’intéresse à moi, je comprends très vite les signes physiques et sous-entendus que l’on peut me lancer. Et ce soir-là, je pensais avoir trouvé quelqu’un pour passer un agréable moment. Mais si ses lèvres et ses mains étaient sur moi, deux hommes alcoolisés nous ont aperçu et sommes venus nous provoquer. Les insultes, les remarques blessantes était désagréables à entendre. L’homophobie existe bel et bien, malheureusement. Je n’ai pas ma langue dans ma poche et je monte au créneau, remettant ses hommes à leurs places. Mais mon erreur était de croire que ça allait les calmer. Au lieu de ça, j’ai reçu un premier coup, puis un second. L’homme qui, quelques minutes aux parts avant était contre moi à m’embrasser, a pris la fuite, me laissant seul sous les coups de ses hommes. Ce soir-là, je me rappelle de leurs visages, de leurs mains sur moi, et j’ai détesté. Deux hommes qui m’ont traité de “pédale, de tapette, de salo*e, et bien d’autres mots que j’aurais préféré ne pas entendre. Je n’aime pas qu’on me touche et encore moins quand je n’en ai pas envie. Et leurs mains, malgré leurs coups, ils avaient été au-delà de la limite que je m’impose depuis des années. Une limite sexuelle que je préserve sans vraiment le vouloir. Mais pourquoi offrir son corps à un homme si on ne l’aime pas ? Ce que je me rappelle, c’est m’être réveillé douze jours plus tard dans un service spécifique, à l’hôpital de la ville. D’après ce que j’ai appris à mon réveil, on m’avait fait un prélèvement, car j’avais subi une agression sexuelle, mais je n’en ai pas le moindre souvenir. C'est pour cela, que dans mon esprit, je suis toujours vierge car j'ignore jusqu'ou ils ont été et se que j'aurais dû ressentir. Le traumatisme crânien causé ce soir-là, m’a fait perdre la mémoire et provoquer plusieurs jours d’hospitalisation. Depuis ce jour, je suis méfiant envers les hommes qui m’accostent et que je croise le soir. Je suis peut-être parano, mais c’est comme ça et je n’y peux rien. Par contre, mes agresseurs ont de la chance, car je ne me rappelle pas de leurs visages, j’ai tout oublié. Sauf leurs mains sur moi. Il y a bien des restes dans ma mémoire, qui me reviennent si on me touche contre ma volonté.

Cela fait déjà 6 mois que c’est arrivé, et depuis, je suis dans un mode “d’abstinence” en ce qui concerne le touché d’autrui, je n’ai pas de désir, comme s’ils m’avaient coupé ses désirs malsains. C’est ce que j’ai cru... Jusqu’à ce que je change de service. Au boulot, j’ai été affecté à une nouvelle équipe, et mon supérieur hante mon esprit. Je sais qu’il m’est inaccessible et pourtant, je ne peux pas m’empêcher de le regarder en douce. Il sera peut-être celui qui me rassurera avec le toucher d’un homme. En-tout-cas mes mains savent très bien s’occuper de mon plaisir en solitaire et à chaque fois, c’est lui que j’ai en tête...

Quand un homme m'obsède, je ne peux pas résister et pourtant il est mon supérieur hiérarchique... Je n'ai le droit que de le regarder et non de le toucher ?

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