ÂGE : 29 ans (19/01) SURNOM : el, lena, "l'autre trouduc à la machine à café" STATUT : refait ses armes sur les apps, c'est pas joyeux. MÉTIER : ancienne agente de la cellule Epsilon. L'ASIO lui a proposé un job de spécialiste psyops dans son département de contre-espionnage et ingérence. Elle y réfléchit et vous répondra après le whiplash. LOGEMENT : à west end, avec maxine, mateo et maisie. sa maison lui sert de gros garage à souvenirs qu'elle n'a pas envie de vendre. POSTS : 381 POINTS : 20
TW IN RP : alcoolisme parental, quotidien policier, violence, ancienne relation toxique TW IRL : age gaps majeur/mineur romancésGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : culmine à 1m84, il fait beau là-haut merci | porte des appareils auditifs, baisse le son à 0 si vous la faites chier | sa couverture civile, c'est gratte-papier d'un tribunal de proximité | gym-bro-himbo-wholesome | énorme nerd.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : DINA › what a beautiful night, i wish you were here to see it, we'd sit on the porch and laugh about the things we said wrong, and i would forgive you for all the tears and the years we missed out on as we count all the leaves of autumn as they fall.
ARSINOE › when the ocean drinks the sky and the city winks its eye, when the night is done, you'll vanish in the sun, will I hold you when the night is over?
DANAE ›
8/5 - full archi full (mais bon proposez quand même)
Ni chance, ni karma : rien qu'une main décisionnaire qui examinait la vie qu’il connaissait d’instinct pour la pousser dans telle direction selon l’envi, le gré, les humeurs et les besoins d’épreuves. Voilà ce qu’Elena croyait fermement concernant la marche du monde et plus particulièrement celle de son Dieu : il fallait considérer que tout événement dans une vie avait trait soit au hasard, soit à la volonté divine, et il était nécessaire de rigoureusement se plier au douloureux exercice de la remise en question afin d'y répondre avec minutie, adéquation et foi. À moins que ce ne fût qu'elle, avec son approche méthodique de la vie qui se voulait ne rien laisser au hasard, tout calculer à la minute, au message, à la calorie : à effort dirigé, réponse correspondante. En dépit de sa propre impulsivité parfois maladive, Elena avait été adepte de l'idée que toute chose savamment étudiée était domptable de bout en bout. Puis il y avait eu la Syrie, l’Irak, d’autres humains avec d’autres dieux et rien de moins prévisible ; il y avait eu trop de morts, trop d’erreurs, trop de peine pour ne pas remettre ses croyances en question et s’y perdre un peu sur le passage. Elle avait quand même continué à croire, parce que se raccrocher à une espèce d'illusion fondamentalement bonne en dépit des travers qu'on lui prêtait semblait préférable à ne se raccrocher à rien du tout.
De fait, croiser Izan ce soir ne pouvait être qu'un signe ; une injonction, peut-être, à se replonger dans un passé avec lequel elle n'avait pas fait la paix, histoire de réparer ses torts, de se rappeler qu’elle n’était pas qu'une couarde en éternelle proie à ses émotions, que devoir partir trois semaines à Sydney sans en prévenir Arsinoé n'était pas un crime ni un ghosting, que… Ou alors, c'était un simple putain de hasard. Il suffirait de s’en accommoder et de foutre le camp avant qu'il ne tourne la tête et reconnaisse la grande brune qu'il était trop facile de remarquer, ce qui est déjà absolument trop tard : leurs regards se trouvent, se jaugent d’abord avec surprise puis avec une circonspection évidente et enfin, une espèce de méfiance mutuelle. Merde, qu’elle songe, et elle n'est pas sûre que ça ne lui ait pas échappé à voix basse. Croiser son ancien ami, c'était vraiment la dernière chose à laquelle elle aurait pensé en se rendant au vernissage d’Aubrey – et d'ailleurs, si elle n'était pas tenue à un minimum de présence afin de la saluer et la féliciter avant de repartir, elle aurait déjà décampé. Comme à l'époque. Putain, peut-être que Dieu était vraiment en train de la tester, et qu'il se foutait bien de sa gueule depuis son perchoir. « Salut », finit-elle par dire quand ils se croisent enfin au détour d'une peinture – parce qu’Elena n’a pas été élevée par des chiens, et que l'éviter toute la soirée après que leurs regards s'étaient croisés lui aurait semblé hautement impoli. Rien de plus, pendant une bonne minute : juste salut. La Brésilienne s’humecte les lèvres et envisage l'espace d'une minute que ça y est, elle a fait son devoir de politesse : maintenant c’est ciao, goodbye et binouze à la maison. Pourtant ça lui échappe : « T’es là pour l’art ou tu connais Aubrey ? » Elle s’en fout, au fond, autant qu’elle se fout soudainement de l’exposition pourtant sympa – elle est toute entière rivée sur son ancien ami, sur ce qui les avait unis puis les avait séparés aussi subitement qu’ils se revoyaient là.
who are you to ask for anything else? the thing you should be asking is for help. you'd like a light to shine on you, and every book you take and you dust off from the shelf has lines between lines between lines that you read about yourself -- but does a light shine on you? (c)flotsam.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : même si ça paraît précipité, il est tellement heureux d'être fiancé à ash qu'il le répète vingt fois par jour MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement qu'il partage avec son fiancé et leurs trois chats POSTS : 1020 POINTS : 2130
TW IN RP : crise d'angoisse, pression familiale, désamour parental, burn-out, addiction aux médicaments. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : cynophobe depuis l’âge de six ans, et oui même les petits chiens sont concernés ›› accroc aux bonbons acidulés ›› insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ›› adore insulter les gens en espagnol ›› très mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ›› ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ›› vit avec 3 chats : sol, luna & eclipse ›› éperdument amoureux de son anglais ›› porte un anneau à l'annulaire gauche, même s'il n'est pas encore marié à ash. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS : ashan#15, #17, #18 & UA • tell me that you want me and i'll be yours completely, for better or for worse. i know we have our disagreements, fighting for no reason, i wouldn't change it for the world cause the first time that i met you i was never gonna let you, let you slip away. you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how i know you are the one, that's why i know you are the one
izen#6 & #8 • lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. please swallow your pride if have things you need to borrow, for no one can fill those needs that you won't let show. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load if you call me
jayzan#3 & #4 • and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before, i'll be there for you 'cause you're there for me too. no one could ever know me, no one could ever see me seems you're the only one who knows what its like to be me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
samzan#2 • if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
S’il n’a pas réellement fallu le traîner à l’exposition d’Aubrey, inutile de préciser qu’il a longuement hésité avant de venir, oscillant entre le désir d’honorer la promesse faite à la jeune femme et l’idée que se retrouver nez-à-nez avec son ex-belle-soeur possède une dimension particulièrement gênante, qu’il n’est pas certain de (pouvoir) vouloir éprouver. Mais même si la belle blonde s’est rendue complice des mensonges et cachoteries de son frère, Izan n’a pas trouvé de bassesse suffisante pour lui faire défaut, se confortant dans la pensée qu’il s’était engagé à venir et que, dans ces conditions, il serait franchement déplorable qu’il annule au dernier moment — la preuve qu’il est moins teigneux qu’on le pense, peut-être. Mais il regrette rapidement sa droiture de conduite, le pianiste, puisqu’il se retrouve à errer comme une âme en peine devant les peintures exposées, sans être véritablement traversées par les décors et paysages des tableaux qu’il croise ; cet art figé ne l’effleure nullement, ne concédant que trop peu de poésie aux coups de pinceaux qu’il observe néanmoins en feignant un intérêt crédible, se disant que s’il paraît un peu trop occupé dans ses contemplations, on lui fichera la paix — une stratégie qui ne fonctionne pas tellement, en réalité, mais comme il n’en a aucune autre en stock, il se contente de celle-ci. Et quand bien même n’a-t-il pas l’impression de baigner dans un milieu qu’il maîtrise, il distille sourires courtois et mains chaleureuses lorsqu’il s’agit de rencontrer les convives, puisque Aubrey a su ramener du beau monde à son exposition… Ou presque. Lorsque ses yeux mordorés croisent un visage tristement familier parmi l’assemblée, la commissure de ses lèvres décline — davantage sous la surprise que sous un quelconque agacement, bien qu’il n’irait pas jusqu’à dire qu’il est heureux de la croiser. Il est le premier à détourner les yeux puisqu’on s’adresse à lui et, en reprenant son masque de façade qui sert à assurer la pérennité de son image déjà entachée par les mots de sa famille, et il tâche de ne pas se laisser envahir par les rancoeurs du passé qui viennent d’être ravivées par une seule image. Elena, il a longtemps cru qu’elle était son amie, une vraie, le genre qui n’a pas besoin de faire de grandes promesses ou de longs discours pour qu’on sache qu’elle sera présente mais, quand sa famille s’est détournée de lui, quand il a été rejeté par les siens, elle a ricoché sur le même caillou pour l’excommunier : elle aussi, à cette époque, elle l’a abandonné. Comme les autres. Alors, quand elle vient à sa rencontre, il ne réagit pas vraiment, gardant les yeux rivés sur ce drôle de tableau dont il n’identifie pas vraiment le thème, ses mains glissés dans les poches de son pantalon sombre. « Salut » il ne répond rien, Izan, ne tournant même pas les yeux vers elle puisqu’il aurait volontiers passé le reste de la soirée à prétendre qu’ils ne se connaissent pas, trouvant cette solution aussi lâche que facile puisque, dans les faits, ils ne voient pas trop ce qu’ils peuvent se dire ; ne l’a-t-elle pas suffisamment mésestimé lorsqu’ils se sont quittés ? « T’es là pour l’art ou tu connais Aubrey ? » il se retient de se demander ce que ça peut lui foutre, même s’il se demande surtout d’où elle connaît Aubrey et pourquoi elle tient à lui faire la conversation après des années passées dans le silence. Il bascule néanmoins son menton en sa direction pour accrocher ses yeux, si elle daigne lui concéder ce contact visuel, attendant quelques secondes avant de répondre, d’un ton neutre : ’’Je connais Aubrey.’’ ils sont amis, même si leur amitié est sujette à quelques turbulences depuis qu’elle lui a caché que son frère mentait mieux que tous les acteurs récompensés ‘’Je ne te retourne pas la question, du coup.’’ non pas qu’il s’en fout (quoique) mais puisqu’Elena l’a nommée par son prénom avec une aisance naturelle, il devine qu’elles se connaissent ; le monde est petit, mais l’ironie est grande n’est-ce pas. ’’D’ailleurs, je la cherche… Tu sais où elle est ?’’ non, il ne cherche pas à prendre congé d’Elena mais, puisqu’il a fait le tour du propriétaire, regardé chaque tableau éclairé, mangé des petits fours, bu du champagne et serré des mains à des inconnus, on peut considérer qu’il a fait ce qu’on attendait de lui, non ? Il ne compte pas partir sans féliciter Aubrey mais, comme la jeune femme se cache au milieu de sa propre soirée, il semblerait que les anciens amis soient contraints de s’éterniser un peu plus longtemps. Et merde. ’’T’as l’air d’aller bien.’’ c’est une phrase bateau mais, il la prononce en détournant le regard pour reposer ses billes sur la peinture face à eux, juste pour ne pas que le silence gênant s’installe. Le bruit gênant, c’est mieux.
crédits/museumgifs
COEUR CONTRE CORPS
« m’aimer n’est pas facile, j’ai des bords tranchants et des parties manquantes, mais lui, il m'aime comme je suis : sauvage, volcanique, inguérissable. il me regarde vivre avec tendresse et patience. c'est à lui seul que j'ai pu parler, petit à petit, pour qu'il apprenne de ma difficulté à survivre dans ce monde. »
:
white leather (izan)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum