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 get me through this semi-charmed kind of life (margot)

Eden Veliz
Eden Veliz
l'âme vagabonde
l'âme vagabonde
  
Présent
ÂGE : 33 ans, plus que quelques mois pour lancer une secte
SURNOM : edi ou eddie, par ses potes ; elle se présente plutôt comme robin auprès des inconnus (c'est moins nul).
STATUT : fini le fuckboy-isme, bonjour la vie d'adulte : elle tombe amoureuse des femmes mariées, maintenant, c'est vachement plus stable.
MÉTIER : infirmière, idole des vieux, uber occasionnelle et recommandeuse de bonne musique.
LOGEMENT : partage un logement avec Akira depuis quelques semaines. Ca l'aide à garder les pieds sur terre.
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POSTS : 128 POINTS : 120

TW IN RP : cassosserie parentale, violences intrafamiliales, ancienne consommation de drogues, intolérance passée / religion mal employée, criminalité.
TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : a toujours des chaussettes super originales. fervente porteuse du combo sandales-chaussettes.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
RPs EN COURS : get me through this semi-charmed kind of life (margot) 73439471f9a30c2e7e4c7ddac247241cd2e6e559
CLAYDEN (??) › uc.

clarence#1 ; ...
RPs EN ATTENTE : arsinoé#1 ; ...
AVATAR : adria arjona
CRÉDITS : avatar (c) polaroid papers
Femme (elle)
INSCRIT LE : 17/07/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t55091-eden-life-is-too-short-and-love-is-too-long
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Message(#)get me through this semi-charmed kind of life (margot) EmptyDim 11 Aoû 2024 - 16:36

Les jours se répètent, se ressemblent et à égale mesure, les cernes se creusent : neuf heures au boulot, à enchaîner entre la caisse qui devient trop étroite et les appartements qui sentent le vieux chien humide qu'on a oublié de sortir pendant trois semaines, à poser des perfusions et à donner des médicaments qu'on ne veut pas avant de changer des seniors toujours aussi récalcitrants – l’exercice est aussi humiliant pour l'un que pour l'autre, pour une gratification salariale minime sinon merdique, que les trois heures qui suivent en Uber comblent à une vitesse folle et insultante. Du moment où elle ouvre l'application, la fatigue est déjà bien installée dans tout son système, ne reste pour dominer le cerveau que la mémoire du corps qui se dirige en automate d'un point A à un point B dans une ville dont elle ne connaît plus grand-chose tant elle a évolué en son absence. Les clients pleuvent, à cette heure : ils sortent en soirée, ou ils rentrent d'un taf corporate à rallonge qui ne paie pas les heures supp, tandis que d’autres s’enfuient pour le week-end à la gare ou l’aéroport. Il y a un couple fuyard qui se regarde à peine sur le trajet de l'hôtel et lui laisse un solide pourboire, puis trois backpackers anglais qui lui demandent des directions qu'elle est infoutue de donner, mais s’efforce de trouver avec eux pour éviter la mauvaise note qui plomberait ses ratings qui sont à 5/5 sans faute. C'est ingrat, mais moins que nettoyer des culs avec pour public une famille inquiète qui refuse d’offrir l’intimité due à leurs aînés trop embarrassés pour être aimable.

Elle songe à raccrocher tôt, ce soir, et tant pis pour le fric perdu ; elle a suffisamment mis de côté cette quinzaine pour se permettre de se coucher avant minuit. Mais la sonnerie de l'application la rappelle à l'ordre et lui demande d’accepter ou de refuser une nouvelle cliente, de Logan City jusqu'au centre. Machinalement, sans y réfléchir vraiment, elle accepte la course ; ses paupières lui pèsent mais l'autre solution, qui est de se vautrer dans son canapé et d’attendre que le sommeil vienne sans le trouver, lui paraît plus tortueuse encore. Alors elle se met en route jusqu'à Logan City avec un CD de Miles Davis enfoncé dans le vieux lecteur, naviguant à vue jusqu'à l'adresse demandée – et jusqu'au visage connu.
« Hi there », qu'elle lâche, descendant de la voiture pour ouvrir la portière. Elle n'a jamais été douée avec les noms ; les visages, en revanche, restent toujours gravés quelque part, et elle n’a aucun mal à la resituer. Eden lui offre un sourire d’abord ravi, heureuse de retrouver un visage connu et non hostile. « Margot, right? » finit-elle par dire une fois de retour derrière le volant, après avoir lorgné l’écran de son portable pour y voir le prénom de sa cliente. Elle aurait pu s’en souvenir, putain ; Margot, c'était associé à sa correspondante, à cette femme qui connaissait quasiment tout de son quotidien sans qu'elles ne se soient jamais croisées – un prénom assez marquant pour qu’elle s'en souvienne, et elle fait une note mentale d’envoyer un message à son amie en rentrant chez elle. En attendant, elle guette sa cliente dans le rétroviseur, l'espace d'un instant ; la jeune femme est indéniablement belle, mais sans conteste encore plus fatiguée que la dernière fois, où elles s'étaient déjà plaintes de concert de leurs emplois du temps. Ses paupières étaient bariolées de pourpre qui venait jusqu'à manger ses joues, et ses yeux striés de rouge : Eden est incapable de deviner si elle a pleuré ou si elle a affronté trois nuits blanches d’affilée. Peut-être les deux. « You don't look much better than the last time I saw you around. » Ce qui se veut être un constat bordé d’empathie devient quasiment une insulte, et elle s’en mord immédiatement la lèvre : « No offense. You look better than all the people I've seen today. » Ce qui n'était pas un incroyable compliment, mais déjà mieux qu’une insulte sur ses cernes.

@Margot Imani :drama:


all out times have come; here, but now they're gone, seasons don't fear the ripper, nor do the wind, the sun or the rain - we can be like they are, baby, don't fear the reaper (c)flotsam.
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Margot Imani
Margot Imani
  
Présent
ÂGE : (vingt-huit ans) avec la trentaine qui approche bien trop vite.
SURNOM : (margot) margaret de ton vrai prénom, mais personne ne t'appelle comme ça
STATUT : (célibataire) c'est pas faute de tomber amoureuse de la bonne personne bien trop souvent, mais ça dure jamais.
MÉTIER : (autrice) bien connue, assez pour que tes oeuvres soient en vue d'être adaptées.
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POSTS : 34 POINTS : 0

TW IN RP : infidélité, homophobie parentale.
TW IRL : suicide, idées suicidaires.
GENRE : Je suis une femme
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AVATAR : arienne mandi.
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PSEUDO : dday, audrey.
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Message(#)get me through this semi-charmed kind of life (margot) EmptyMar 13 Aoû 2024 - 23:06

Parfois, tu te dis qu’accepter qu’il y ait une adaptation cinématographique de ta trilogie de livres était une bien mauvaise idée. Tu sais que c’est une opportunité en or de faire connaitre l’univers que t’as écrit, t’es consciente que tu n’en serais que plus fière à la fin, mais en attendant ? C’est juste pénible. C’est beaucoup de travail, c’est discuter avec des producteurs complètement chiants qui ne comprennent pas ce qui importe vraiment dans ton bouquin. C’est aussi côtoyer Mac et l’éternel rappel que vous faites une bonne équipe. Il serait sans doute plus que temps que tu enterres la hache de guerre, que tu acceptes la chose comme la réalité qu’elle est, mais ton égo ne s’est toujours pas fait à l’idée. C’est sans doute plus compliquer que ça aussi, mais c’est vraiment tout ce que tu acceptes de considérer. Et puis, par-dessus tout le reste, c’est énormément d’heures à donner, des heures que tu ne peux pas passer à écrire davantage. Tu sais que tu pourrais faire le choix d’offrir ta confiance et quitter les réunions plus tôt, mais non. Tu tiens à rester en contact, autant par soucis de préserver ton oeuvre que pour une autre (stupide) démonstration de ton égo. Puis, peut-être, qu’il y a une part de toi qui n’a aucune envie de se retrouver dans ton appartement avec ton chat qui te fait la misère. C’est peut-être ce qui pèse le plus dans la balance, dans l’hésitation d’appeler un Uber pour rentrer.

Pas que tu puisses repousser éternellement et tu t’y résignes finalement. C’est l’histoire de quelques minutes à attendre, un trajet pénible à espérer que le conducteur ne te parle pas pour finalement terminer la soirée avec une douche rapide avant de te laisser tomber sur ton lit.
Et sur tout ça… eh bien il n’y a qu’une seule chose qui se produit.
T’as juste besoin d’attendre un peu pour qu’une surprise s’invite dans l’équation. Tu connais celle qui quitte l’arrière de son volant pour venir t’ouvrir la porte. Enfin, tu l’as déjà vue auparavant. « Hey. » Ce n’est pas de l’enthousiasme pur, mais le soulagement de voir une tête connue est évident dans ta voix. Tu te glisses machinalement sur le siège arrière par la porte qu’elle est venue t’ouvrir, mais cette fois, sans la crainte de voir forcée de discuter. Ce ne serait pas pénible de le faire avec elle, puis, surtout, c’est jamais un calvaire de parler avec quelqu’un d’aussi charmant. « Yes, exactly. You have a good memory. » Est-ce que t’es persuadée qu’elle a retenue ton nom ? Pas forcément, mais l’effort d’au moins le vérifier te ferait plaisir, si bien que tu n’y réfléchis pas davantage. « I’m glad to see a familiar face, Eden. » Et oui, c’est peut-être pour souligner que toi aussi t’as retenu son nom, même si pour le coup, c’est uniquement grâce à une autre personne alors ce n’est peut-être pas l’exploit qu’on pourrait croire.
Et peut-être que t’aurais pas fait l’effort si t’avais prévu son premier commentaire. Enfin, sur le principe, parce qu’il est difficile d’ignorer l’empathie que t’entends dans sa voix ou le vague compliment qui suit. Ça chasse rapidement la pointe de vexation qui s’était invitée momentanément. « Thanks, I guess ? » Parce que bon, on aura quand même vu mieux comme compliment, peu importe à quel point il te fait plaisir. « I’ve had a couple of rough days. » Que tu offres finalement en guise d’explication. Tu doutes qu’elle a envie d’entendre l’entièreté des raisons et tous les détails de ta vie. Heureusement, t’as déjà vidé ton sac auprès d’une autre (Eden) personne. « And as you can see, I’m working too much. » Ce qui explique l’heure à laquelle tu as fait appel à ses services de conductrice hors-pair (ou pas). « But I’m guessing the same can be said of you. » Enfin ce que toi t’as dit, pas ce qu’elle a dit… Et tu te sens obligée de préciser : « Not that you don’t look great. » Et ça c’est ce qu’on peut appeler smooth au point où tu te demandes si tu jeter par la portière ne serait pas plus mal.

@eden veliz  :l:
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Eden Veliz
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Message(#)get me through this semi-charmed kind of life (margot) EmptyJeu 15 Aoû 2024 - 2:04

« It's Juliet, actually. » Elle a pris son regard le plus blanc et son air le plus sérieux pour faire passer son mensonge. Ça dure évidemment un quart de secondes : Eden n'est pas très douée pour masquer ses émotions. « Sorry, just fucking with you. » Elle lui offre un grand sourire d’excuse dans le rétro, infoutue de cacher en même temps que le fait que sa cliente ait retenu son nom lui fait plaisir. Elle l’aime bien, Margot, pour une raison qu’elle ne cible pas trop ; elles ont moins parlé qu’avec certains autres de ses clients, et pourtant elle en garde un bon souvenir. Peut-être est-ce à cause du flirt occasionnel à peine voilé ; peut-être est-ce juste cette connivence liée à leurs emplois du temps apparemment similaires et tout aussi plaisants l'un que l'autre. Peut-être encore est-ce parce qu’elle l'autre Margot qu’elle connaît près de son cœur, et qu’elle se sent un peu plus proche d’elle, d'une certaine manière, à travers la présente. Et tant pis, si elle le manifeste avec un bon vieux backhanded compliment malheureux et mal calculé ; tant mieux si Margot y répond un peu moins maladroitement. « Thanks, I guess », renvoie-t-elle pour la blague, tentant tout de suite d’oublier que ses joues chauffent à peine, malgré son propre compliment bien plus foireux qui lui donne envie de faire la bise au volant avec son front, très fort. « I look like I got hit by a truck and then flayed alive and wrapped in salt, but from you, I'll take it. » Le courant passe bien, avec Margot, et sûrement que dans un autre cas, n'importe lequel, elle lui aurait proposé d'aller prendre un verre. La situation a quelque chose de moins aisé, pourtant ; ne serait-ce que sa peur de mettre la jeune femme mal à l'aise, et cette pudeur dont elle n’arrive jamais réellement à se détacher tant qu'on ne lui en donne pas l’autorisation implicite.
« Seems like one hell of a day indeed », renchérit-elle en regardant l'heure pour rebondir sur les journées (semaines ?) à rallonge de Margot. Elle ajoute, pour mieux compatir, tandis qu'elle prend la route : « Had a shit week myself. » Peut-être qu’elle ne devrait pas renchérir, laisser la conversation mourir à moins que Margot ne la relance, mais elle se prend à élaborer : « Family stuff… and work. Mostly work. I'm a nurse and it's usually tough, but this two-job thing is another level. » Mais surtout la famille, en fait, au fond, pense-t-elle pour elle-même, n'osant pas l'ajouter cette fois. Parce que sans dettes, sans maladie, elle serait déjà dans son lit, lequel serait sûrement un king-size testé par Beyoncé elle-même et rempli de plumes de cygnes certifiées bio ainsi que de larmes de Jésus, tant elle aurait d’économies. Mais elle serait aussi toujours au Honduras, et aucun élément de cette réalité n’y subsisterait – ce serait plus simple, mais peut-être plus solitaire, aussi. Sûrement. « Any plans for the night? » hasarde-t-elle en se doutant que la réponse se rapproche sûrement du hit the hay and cry for a few hours. Elle hésite un autre instant, avant d’ajouter, presque du bout des lèvres : « Hey, d’you happen to know if that creek down Bayside is still open to the public? The one near the church? I used to go there all the time before I moved, and a blunt there right now sounds pretty heavenly. » L’invitation est suspendue entre elles, pas vraiment formulée mais présente dans sa phrase presque interrogative, et dans le regard presque intimidé qu’elle jette dans le rétro. Peut-être qu’elle aurait dû en rester au verre, comme toute personne normale.

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Message(#)get me through this semi-charmed kind of life (margot) EmptyMer 28 Aoû 2024 - 3:22

Sur le coup, tu ne peux pas t’empêcher de gober sa réponse et tu paniques pendant un bref instant. Parce que t’avais l’impression de bien t’en souvenir et t’étais pratiquement certaine d’avoir utilisé le bon prénom. Ça reste de courte durée alors qu’elle reprend tout de suite après. « You got me there. » Oh, peut-être que c’est un signe que t’es trop fatiguée pour te faire avoir si facilement. Ce qui ne t’empêche pas de rire doucement sur le coup alors que la pression redescend d’un coup. Pas assez bien en soit parce que tu lui renvoies son compliment de la pire manière qui soit. L’envie de te jeter hors de la fenêtre se fait sentir, mais Eden te renvoie ta réaction et ça te rassure un peu. Ça te permet de souffler à nouveau, de ne pas trop de perdre dans ta tête et te reprocher de dire n’importe quoi. Une célébration un peu hâtive considérant ce que tu réponds à la description qu’elle offre de son apparence. « I mean, I hope I look half as good if all that happens to me. » Peut-être que tu devrais juste pas prendre de Uber aussi tard, c’est vraiment prendre le risque tu tu déblatères tout et n’importe quoi sans même y réfléchir. Quoi que tu ne sais pas si c’est vraiment le fait d’être avec quelqu’un ou c’est parce que c’est elle, qu’elle te rappelle trop l’autre Eden pour que tu ne te sentes pas étrangement à l’aise.

C’est donc sans surprise que tu te retrouves à écouter avec attention ce qu’elle décide de partager. T’es curieuse de savoir ce qui se passe dans sa vie et ce qu’elle évoque t’apparait étrangement familier. Est-ce une drôle impression de déjà vu ou c’est simplement que ses paroles font écho à ce que quelqu’un d’autre a pu te dire ? Poser la question revient sans doute à y répondre, mais tu te refuses de sauter aux conclusions pour si peu. Ça doit être un hasard un peu pourri, une drôle de situation ou encore ton cerveau qui te joue des tours vu l’heure. « I can only imagine. » Parce que tu parles pas tant que ça à tes parents depuis le temps et que ta seule job suffit à te causer suffisamment de tracas. « Isn’t nursing like… awful shifts and lots of responsibility ? » Oui parce que lui rappeler ce qu’elle fait dans la journée est clairement un excellent moyen de lui changer les idées. Pour ta défense… eh bien tu cherches juste à satisfaire ta curiosité tout en t’évidant de trop y penser, de faire des liens qui n’ont pas lieu d’être.

Heureusement, la principale concernée balaie tout ça d’une seule question. Tu grimaces sur le coup, pas très chaude à l’idée d’annoncer tes plans pour le reste de la soirée qui se résumerait sans doute à ‘cry yourself to sleep’ ou te battre pour recevoir un semblant d’affection de la part de ton chat - qui serait plus à même de t’étouffer dans ton sommeil. Mais la question ne vient pas seule et tu n’as donc pas y répondre. Pas qu’il est plus simple de répondre à la deuxième, la tête digne d’un poisson que tu dois tirer dans le rétroviseur. « I think it is. » Est-ce que t’en sais vraiment quelque chose ? Non, tu sors pas beaucoup en temps normal, on ne va pas se mentir. « But the best way to know is to check… if you’re up for the detour. » Elle est fatiguée, toi aussi, mais n’est-ce pas justement une parfaite excuse pour vous y rendre. Peut-être que passer du temps avec un joint t’aidera à trouver le sommeil plus rapidement une fois chez toi. Quoi qu’il en soit, tu n’y réfléchis pas plus, tu te contentes de préciser à quel point tu acceptes son invitation. « Plus, it’ll beat the nothing I had planned for tonight. » T’as jamais la tête à passer du temps avec qui que ce soit après le boulot.
Sauf cette fois visiblement.

@eden veliz  :l:
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