ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Long winded lectures on the phone, nod to the knot inside my throat. I keep it on the safe side, smile and tell 'em pretty lies. Keep it on the safe side, keep 'em on the safe side. Never saw the same signs, something like "I'm still alive". Fuck it up, growth is stunted by the know
Ses valises et sacs posés dans le salon, Emery regardait autour d’elle avec un malaise apparent. Elle commençait à trouver ce salon familier à force de venir chez les Gutiérrez. Sauf que chaque fois qu’elle était venue, c’était pour rendre visite. Les rares fois où elle était restée la nuit, cela s’était fait dans le secret le plus total. Le genre où elle avait longé les couloirs sur la pointe des pieds tard le soir et tôt le matin pour ne pas se faire prendre. Tous ces efforts pour, quelques mois plus tard, être officiellement invitée à rester dans la chambre de Cesar, où il n’était plus, pour « autant de temps qu’elle voudrait ». « C’est vraiment gentil de m’accueillir. Vraiment, je promets que c’est temporaire. » Elle se retourna vers Maritza avec un sourire reconnaissant mais inévitablement gênant. Elle ne savait pas dire si cette solution était une bénédiction du ciel ou une malédiction ironique. Cela avait commencé plusieurs jours plus tôt quand elle avait pris un café avec sa belle-mère. Les deux femmes avaient noué ce lien qu’elle ne savait pas trop comment nommer, mais qui faisait sacrément du bien à la blondinette. Elle aimait avoir une sorte de figure maternelle dans sa vie, avoir quelqu’un à qui demander des conseils d’adultes avec de l’expérience dans la vie. Em cherchait ce qu’elle n’avait pas, et elle savait que se tourner vers la mexicaine était une idée à prendre avec des pincettes. Elle avait compris la complexité de cette relation quand les tensions avec Cesar étaient venues sur le tapis. La Dawson avait tellement eu besoin de vider son sac qu’elle avait parlé de leur dispute, du problème des cochons d’inde, de la manière dont il avait claqué la porte et elle également. Elle avait confié les rongeurs à Maisie le temps de retomber sur ses pieds, avait squatté chez Greta ensuite. Puis, Maritza lui avait proposé de venir chez les Gutiérrez. La maison était vide maintenant à part Alejandro, les chambres immenses, le quartier parfait. Ego mis à part, c’était la meilleure option que la blonde avait actuellement, alors elle avait accepté. Dans le salon, elle sentit le regard de la brune s’alourdir sur les cages des cochons d’indes. « Les fauteurs de troubles. » Un léger rire coupable franchit les lèvres d’Em. Cesar ne savait rien de cet arrangement pour l’instant, mais la jeune femme était prête à parier qu’il lèverait les yeux au ciel. C’était incroyablement ironique comme retournement de situation. Il avait eu à la fois parfaitement raison et totalement tort. Maintenant, Em avait juste l’impression de faire dans la mendicité. « Tu ne les verras pas, tu ne les entendras pas, et juré, ils ne sont pas destructeurs. » Elle s’assurerait que tout se passe bien parce que si elle devait encore affronter un déménagement, elle ne répondrait plus de rien.
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« Maritza ? » Emery referma la porte derrière elle. Elle n’était pas verrouillée et la voiture de Mari était encore là. Pourtant, la femme n’était ni dans le salon, ni dans la cuisine. La blonde n’en pensa pas grand-chose, se contentant d’enlever ses chaussures et de ranger ses écouteurs. C’était dimanche, la mère de famille faisait peut-être une sieste ou était occupée dehors. Em quant à elle avait passé la matinée au centre à rendre visite à ses patients préférés et à se lancer dans de longues discussions aux histoires qu’elle connaissait par cœur mais qu’elle ne se lassait pas de réécouter. Il n’y avait vraiment plus que là-bas où elle se sentait utile, et elle détestait ne pas pouvoir y passer autant de temps que ce qu’elle aurait voulu. Insouciante et son sac sur l’épaule, elle remonta le couloir pour pousser la porte de la chambre. Elle sursauta en découvrant sa belle-mère accroupie devant l’enclos des cochons d’inde, mais la surprise de sa présence n’était rien comparé à celle qu’elle eut de voir la brune avec des légumes entre les doigts. « Ils criaient comme des morts de faim et t’ont fait pitié ? » La blonde opta pour la dérision alors qu’elle posait ses affaires sur la chaise de bureau, mais l’inquiétude réelle la rattrapa assez vite. Est-ce que c’était ça ? Ils faisaient trop de bruit ? Il aurait fallu un énorme vacarme. Maritza avait eu l’air tout sauf avenante à l’égard des rongeurs et malgré sa gentillesse, elle avait bien fait comprendre qu’elle ne voulait pas les voir. Et maintenant, elle était penchée sur leur enclos à, d’après ce qu’elle voyait, les nourrir ? « J’ai l’impression d’avoir vu un truc que j’aurais jamais dû voir. » Encore une fois. Même si à choisir, la blonde préférait voir la matriarche ici que dans son sexshop. Elle ne résista pas à rejoindre sa belle-mère, s’accroupissant pour venir gratter la tête de Eugene qui semblait plus que ravi de l’accueillir. Contrairement à Hobbs et Ultra qui eux ne voyaient plus que les bouts de verdure devant leur museau.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
« C'est vraiment gentil de m'accueillir. Vraiment, je promets que c'est temporaire. » Maritza avait levé les yeux au ciel, fait un signe de la main indiquant que ce n'était pas grand chose puis avait fini par presser avec tendresse l'un des avant-bras d'Emery. « Arrête, c'est parfaitement normal. Tu es ici autant de temps que tu le désires. » Le large sourire qu'elle offrit à la jeune femme acheva de montrer à quel point elle était sincère dans ses propos. Quelques jours auparavant, lorsqu'elle avait pris un café avec sa belle-fille, Maritza l'avait trouvée fatiguée et quelque peu tendue. La jeune femme n'était pas comme à son habitude et si elle avait dans un premier temps tenté de le dissimuler, le regard expert de la matriarche ainsi que son instinct particulièrement développé avaient suffi à ce que la demoiselle se confie. Lorsque la Mexicaine avait appris qu'elle s'était disputée avec Cesar, elle avait bien pris garde à ne prendre le parti d'aucun des deux. Elle savait que si elle s'immisçait dans leur relation, son fils lui en tiendrait rigueur. Mari ne voulait blesser ni l'un ni l'autre d'autant plus qu'elle avait promis de laisser plus de liberté à ses enfants. Elle n'avait néanmoins pas pu rester à l'écart bien longtemps puisqu'en apprenant qu'Emery n'avait plus d'endroit fixe où vivre, elle n'avait pas pu s'empêcher de lui proposer de venir vivre sous son toit. Cesar lui en voudrait sans doute terriblement mais il n'était pas question qu'elle laisse la petite amie de son fils dans le pétrin. La maison dans laquelle la Gutiérrez habitait était grande et bien trop vide. Elle avait de la place et Emery avait définitivement besoin d'un toit sous lequel vivre. Elle l'avait rassurée en lui disant que cela ne la dérangeait pas, et après quelques autres arguments, la Dawson avait fini par accepter. C'était la raison pour laquelle elle se trouvait dans le salon entourée de ses affaires et... De la cage où se trouvaient les cochons d'indes. Mari n'avait sans doute pas réussi à cacher qu'elle n'était pas ravie par leur présence puisqu'Emery se mit à rire avant d'annoncer : « Les fauteurs de troubles. » Maritza reporta son attention sur la jeune femme et lui fit un petit sourire signifiant que ce n'était pas grave. En réalité c'était un énorme point noir dans sa vie désormais. La matriarche avait toujours refusé d'avoir un animal sous son toit. Ses enfants avaient tous essayé au fil des années mais elle avait tenu bon. Etna était bien venue vivre sous leur toit durant la tempête mais rien de plus et voilà qu'aujourd'hui elle hébergeait sa belle-fille qui était en froid avec son fils et qu'elle venait accompagnée de rongeurs. « Tu ne les verras pas, tu ne les entendras pas, et juré, ils ne sont pas destructeurs. » La Mexicaine secoua la tête comme si cela lui était parfaitement égal et préféra changer de sujet : « Bon, c'est pas onirique ici hein, mais j'espère que tu te sentiras comme chez toi. » Elle prit l'un des sacs d'Emery et lui dit : « Allez viens, même si tu connais le chemin, je vais t'aider. » Evidemment que la blondinette savait où se trouvait la chambre de Cesar, c'était d'ailleurs là-bas qu'elle l'avait rencontrée officiellement pour la première fois. Que de chemins parcourus depuis cet épisode plutôt traumatisant de leur vie.
Accroupie dans la chambre d'Emery – enfin de Cesar – Mari chantonnait tout en tentant de faire entrer dans la cage les légumes frais qu'elle venait d'acheter. Les cochons d'inde qui se trouvaient devant elle parvinrent à lui arracher un petit rire puisqu'ils grimpaient les uns sur les autres afin de pouvoir croquer en premier dans l'aliment qu'elle leur offrait. « Du calme, il y en aura pour tout le monde » dit-elle amusée par la situation. Elle sursauta néanmoins lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir dans son dos. Les yeux écarquillés, prise sur le fait, Mari avait levé les mains en l'air, des fanes de carotte dans une main, un concombre dans l'autre, elle donnait l'impression d'avoir commis un crime. « Ils criaient comme des morts de faim et t'ont fait pitié ? » La Mexicaine ouvrit la bouche mais ne sut pas quoi répondre. Devait-elle aller en son sens et mentir ? Ou devait-elle admettre qu'elle passait les voir presque tous les jours lorsque la jeune femme était absente ? « J'ai l'impression d'avoir vu un truc que j'aurais jamais dû voir. » Mari baissa la tête, sentant ses joues s'empourprer légèrement. Elle balbutia : « Il me restait un peu de légumes... Je ne voulais pas les jeter. » C'était un pitoyable mensonge et cela se voyait. Les légumes étaient dans un parfait état et il ne fallait pas être un génie pour remarquer qu'ils étaient frais. Finalement la jeune femme s'installa à côté d'elle et s'occupa d'Eugène. Maritza tendit une fane de carotte à Hobbs et prit Ultra qu'elle plaça sur ses genoux pendant qu'il mangeait la carotte. « C'est vraiment mon chouchou » s'entendit-elle dire à voix haute. Elle regarda Emery du coin de l'oeil et amusée finit par lâcher : « Pas de jugement, merci. » Elle reporta son attention sur le cochon d'inde qui donnait des petits coups de tête contre la paume de sa main afin d'obtenir des caresses ce que la matriarche s'empressa de lui donner. « Alors comment vont tes petites mamies et tes petits papys ? » questionna-t-elle avec intérêt.
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Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Long winded lectures on the phone, nod to the knot inside my throat. I keep it on the safe side, smile and tell 'em pretty lies. Keep it on the safe side, keep 'em on the safe side. Never saw the same signs, something like "I'm still alive". Fuck it up, growth is stunted by the know
Si on lui avait dit même quelques mois plus tôt qu'elle atterirait dans cette situation, Emery aurait rigolé en jugeant ce scénario improbable. Elle rigolait beaucoup moins maintenant qu'elle était dans le salon de sa belle-mère, ses valises, sacs et affaires de cochon d'inde à ses pieds. Elle avait envie de s'enterrer sous terre à cause de la honte mais ce n'était tristement pas une option. Il fallait faire bonne figure devant Maritza et bénir la bienveillance de cette femme qui aurait pourtant eu toutes les raisons de ne pas l'aimer et de prendre la défense de son fils. Em n'avait vraiment pas hâte que cet arrangement s'apprenne et si une part de son être voulait se convaincre qu'elle serait de passage ici, aussi rapide qu'un coup de vent, le fatalisme de sa situation financière avait un tout autre avis. Pour l'instant, il s'agissait de s'installer. "C'est vraiment parfait." assura-t-elle avec un léger sourire. La maison familiale était vraiment classe, bien loin de l'appartement étroit dont elle avait entendu parler par Diego puis Cesar. Dieu sait qu'Em aurait adoré que son ex vienne lui offrir une maison à Spring Hill. Elle ramassa deux de ses valises et s'efforça d'émettre un petit rire en avançant dans le couloir. Elle avait l'impression de faire la marche de la honte. "J'ai l'impression d'être en pleine infraction." admit-elle piteusement. Elle regrettait presque l'époque où elle devait s'incruster incognito jusqu'à la chambre de Cesar.
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La scène était irréelle. Le manque d'enthousiasme de la matriarche envers les animaux sous son toit était bien connu parmi les Gutiérrez, et depuis qu'elle avait emménagé ici, à tout moment Em s'était attendue à ce que la présence du trio de rongeurs pose problème. Mais à la manière qu'avaient les animaux de réclamer les légumes et à la fraîcheur des végétaux, la blonde était quasi certaine qu'ils n'en étaient pas à leur premier essai. Elle comprenait mieux pourquoi elle avait trouvé Hobbs particulièrement dodu ces derniers temps. Plutôt que de faire le moindre commentaire, Emery décida de rejoindre sa belle-mère devant l'enclos. Elle acquiesça juste, ne tentant même pas de remettre en question la parole de la brune. Elles n'en étaient pas à leur premier secret déguisé derrière des prétextes. "Ca aurait été bête de gaspiller quand il y a du compost super efficace dans la maison." répondit-elle simplement, l'amusement teintant sa voix. Elle n'aurait jamais imaginé voir Mari toucher à ses petites bêtes, alors la voir renoncer à cette façade et prendre Ultra sur ses genoux lui inspira un mélange d'attendrissement et d'émerveillement assez inédit. Évidemment que Ultra était le chouchou. Il était le plus petit, le cochon d'inde poilu qui se transformait en pomme de terre immobile dès qu'on le brossait. "Je peux pas juger. J'ai vu sa photo, je suis allée le chercher dès le lendemain. J'ai fait conduire Cesar une heure pour pouvoir l'avoir." Autant dire que ce dernier devait amèrement regretter sa décision maintenant. Distraitement, elle se remit à caresser Eugene et gratter ses joues, ce qu'il préférait. Parler cochons d'inde et bénévolat, que pouvait-elle demander de mieux. "Ils vont bien. Enfin, dans la mesure du possible. Mon petit papy préféré était trop fatigué pour recevoir de la visite, mais une autre mamie que j'adore était très lucide. C'est plutôt rare. Elle en a profité pour me parler en long, en large et en travers de toutes les fois où elle a surpris son fils en train de faire le mur." Un léger rire agita ses épaules à repenser à l'air courroucé d'Harriet, comme si ces événements s'étaient passés il y a quelques jours et qu'elle était encore remontée. "Je me demande ce que je raconterais comme souvenirs si j'étais à leur place, lesquels me reviendraient en priorité." Elle priait surtout pour ne jamais se retrouver dans un corps en bonne santé avec un esprit défaillant. "Tu saurais, toi?" Peut-être que la curiosité était mal placée, mais elle avait envie de savoir.
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Si Maritza essayait de faire comme si la situation était des plus normales, ce n'était définitivement pas le cas. Elle sentait bien qu'Emery était gênée d'être ici. La matriarche ne savait pas vraiment pourquoi elle ressentait une telle chose. Etait-ce parce qu'elle avait l'impression d'être redevable ? Parce qu'elle avait l'impression de trahir Cesar ? Parce qu'elle débarquait avec ses cochons d'inde ? Parce qu'elle avait honte de demander de l'aide ? Parce qu'elle était mal à l'aise en compagnie de sa belle-mère ? Maritza n'en savait rien mais il n'était pas question qu'elle la laisse garder toutes ces pensées en tête. Elle était la bienvenue ici et elle comptait bien le lui faire comprendre. « C'est vraiment parfait. » Maritza sourit et prit une valise et un sac qui étaient encore dans le salon. La cage avec les rongeurs attendrait, il n'était pas question qu'elle s'en occupe. Elles avancèrent toutes les deux dans le couloir menant à la chambre de Cesar et lorsqu'Emery lui dit : « J'ai l'impression d'être en pleine infraction » la Mexicaine ne put s'empêcher de rire avant de la corriger gentiment : « Non, l'infraction c'est dans l'autre sens » faisant ainsi référence à la fois où elle avait voulu s’éclipser en toute discrétion du domicile mais où Maritza l'avait obligée à boire un thé en sa compagnie. Elle poussa la porte de la chambre de Cesar et leva les yeux au ciel. « Bon, il a déménagé mais comme tu peux le voir... Il reste deux ou trois affaires qui traînent. » Des vêtements, des toiles commencées, des pinceaux, des croquis, des magazines, la liste était loin d'être exhaustive tant il y en avait partout. Si cela n'avait tenu qu'à Maritza, elle aurait fait du rangement et du ménage depuis longtemps mais elle avait promis de respecter l'espace privé de ses enfants... « Je vais t'amener un carton, tu n'auras qu'à mettre ce qui traîne dedans. »
Assise devant la cage des cochons d'inde avec ses légumes entre les mains, Maritza se sentait bien stupide surtout qu'elle venait une nouvelle fois de mentir à Emery. Elle ne parvenait pas à s'expliquer son comportement. Pourquoi se sentait-elle toujours obligée de cacher la vérité à la jeune femme ? Sans doute que l'opinion de sa belle-fille la concernant lui importait plus que de raison. Quoi qu'il en soit, Emery – comme toujours – fit comme si elle la croyait et choisit de ne pas l'accabler : « Ca aurait été bête de gaspiller quand il y a du compost super efficace dans la maison. » Mari s'était pincée les lèvres pour ne pas rire alors qu'elle continuait de caresser avec tendresse Ultra. La petite boule de poils était incroyablement douce et la manière qu'elle avait de se blottir dans ses bras lui réchauffait le cœur. Lorsqu'Emery lui parla de son voyage en voiture avec Cesar, Maritza sursauta et se mit à rire. « Mais ! C'est la fois où il m'a emprunté ma voiture et où... Une fois n'est pas coutume je l'ai menacé de représailles si je retrouvais le moindre poil sur un fauteuil. » Elle secoua la tête de gauche à droite. L'ironie de la situation ne lui échappait pas. Cesar lui avait demandé un service, Maritza avait accepté tout en hurlant, et désormais elle se retrouvait à dorloter l'animal que son fils était allé chercher. S'assurant que tous les cochons d'inde avaient de quoi manger, la Mexicaine questionna Emery sur son bénévolat. Elle écouta avec attention et ne put s'empêcher de ressentir un peu de peine. Lorsque l'on était trop fatigué pour recevoir de la visite, cela n'annonçait rien de bon malheureusement. L'anecdote sur Harriet la fit néanmoins rire. A n'en pas douter, la Gutiérrez aurait sans doute un bon nombre d'anecdotes dans le même goût à raconter. « Je me demande ce que je raconterais comme souvenirs si j'étais à leur place, lesquels me reviendraient en priorité. » Elle voyait bien qu'Emery était songeuse et que l'éventualité qu'elle perde un jour la tête la terrifiait. Choisissant de détendre l'atmosphère elle lui dit avec un petit sourire au coin : « Sans doute que tu parleras de la fois où ta belle-mère t'as retrouvée nue dans le lit de son fils... ». Elles n'en avaient jamais reparlé, et si sur le moment Maritza avait été passablement énervée, elle trouvait l'histoire particulièrement drôle désormais. « Tu saurais, toi ? » Elle avait fixé Ultra qui jouait entre ses doigts, sans trop savoir ce qu'elle pourrait raconter. « Peut-être que je raconterais la fois où je suis entrée dans un sex-shop, et où j'ai menti à ma belle-fille en insinuant que je venais pour une patronne fictive. » Elle n'osa pas regarder la jeune femme, mais un délicat sourire glissa sur son visage. Emery avait eu la gentillesse de ne jamais reparler de tout ça, Maritza voulait lui montrer à quel point elle en avait été reconnaissante, tout comme elle avait apprécié le fait qu'elle ait fait semblant de croire à son histoire pleine d'incohérence. Elle soupira longuement et reprit son sérieux : « Je ne sais pas ce que je pourrais raconter. J'espère simplement que ce seront les bons souvenirs qui remonteront à la surface et pas les autres... » Si elle venait à perdre la tête, est-ce que seul le négatif reviendrait à la surface ? N'aurait-elle en tête que les départs répétés de Sergio ? Les arrestations de Rudy ? La mort de Maria ? Elle secoua la tête pour chasser les pensées sombres qui la hantaient et ajouta : « Si je dois me rappeler de chacune des bêtises de mes enfants, je n'ai pas terminé... ». Une manière pour elle de cacher ce qu'elle ressentait vraiment mais aussi de dire que c'était ce dont elle avait envie de se souvenir : ses enfants et toutes les péripéties qu'ils lui avaient fait vivre.
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Long winded lectures on the phone, nod to the knot inside my throat. I keep it on the safe side, smile and tell 'em pretty lies. Keep it on the safe side, keep 'em on the safe side. Never saw the same signs, something like "I'm still alive". Fuck it up, growth is stunted by the know
Si on lui avait dit qu’elle se retrouverait dans cette posture un jour, Emery n’y aurait jamais cru. Pourtant, elle y était avec ses valises, ses cochons d’inde, mais clairement pas son ego. La bienveillance de Maritza apaisait un peu la sensation bizarre qui la prenait au ventre, et la réflexion de la matriarche fit faiblement sourire la blondinette. Il fallait croire qu’elles avaient passé un cap maintenant, assez pour que la blonde trouve le courage de souffler. « Si je dois être honnête… les infractions ont été plus souvent réussies que ratées. » Sous-entendu, elle était venue un certain nombre de fois sans que Maritza ou qui que ce soit dans la maison ne le sache. Ils avaient développé un système assez bien rôdé avec Cesar pour qu’elle puisse sortir sans se faire attraper. Cela semblait vraiment risible maintenant que la jeune femme était littéralement invitée à prendre la chambre de son petit-ami. Ses affaires traînaient encore dans un coin, comme s’il n’avait pas vraiment déménagé, contrairement à ce que Mari laissait entendre. C’était assez pour que Em se sente mal à l’aise. « Ça reste sa chambre, je vais pas refaire toute la déco. » Elle voulut en plaisanter, mais un fond de vérité résidait. Elle n’avait pas à être là, et tout ce qu’elle bougerait serait juste par mesure de précaution pour éviter que les rongeurs n’aillent grignoter ce qui traînait. Des cartons pourraient être utiles. « Merci. »
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Em ne savait pas comment exprimer à quel point elle était heureuse de ne pas avoir à expliquer combien le petit cochon d’inde était mignon. Elle savait qu’elle passait pour une tarée au quotidien à aimer autant ses petits rongeurs. Quoiqu’il en soit, Maritza était bien la dernière qu’elle aurait imaginé tomber sous leur charme. C’était d’autant plus drôle qu’elle avait permis à Ultra de rejoindre la tribu, même sans le savoir. Elle pouffa doucement de rire en imaginant quelle catastrophe l’animal aurait pu faire dans une voiture. « Ultra était tellement petit que même s’il avait laissé des poils, tu n’aurais rien vu. Pas comme… Tulum ? » Ce n’était qu’une supposition. De ce qu’elle avait entendu, Maritza avait été plutôt mécontente de l’arrivée du chien, d’autant plus quand il avait fait quelques bêtises dans le salon. Bien sûr, Em s’était régalée avec les ragots, mais cela avait surtout renforcé son appréhension de ramener les cochons d’inde dans cette maison. Il fallait croire que sa petite tribu était bien plus séduisante qu’un sac de poils. Ce n’était pas étonnant. En attendant, ils étaient d’un extrême réconfort quand elle rentrait le soir, surtout ces temps-ci où ses journées n’étaient pas toujours très joyeuses. Elle savait pour quoi elle signait avec son bénévolat, mais parfois, la réalité humaine la frappait de plein fouet et elle ne pouvait pas s’empêcher de se demander ce que ce serait d’être à la place d’autrui. Sa question était sérieuse, mais Mari réussit à décanter complètement la situation, faisant immédiatement baisser les yeux de la blondinette. « Oh non. » couina-t-elle. Elle ne voulait pas repenser au jour où ils avaient été surpris, au malaise autour de la table de cuisine. Elle voulait effacer ce souvenir de son esprit. Et alors quand la matriarche en rajouta une couche, Em sentit juste ses joues s’empourprer alors qu’elle releva les yeux. « Je croyais qu’on avait pour règle tacite de ne jamais en reparler. » Elle était gênée, amusée, ayant à la fois envie de s’enterrer et de juste profiter de cette dynamique qui se créait entre elles. Mais plus sérieusement, qu’est-ce qui reviendrait à la surface, quel souvenir se montrerait plus borné que les autres ? Maritza avait raison, rien ne garantissait que ce serait positif. « Je comprends. » répondit-elle seulement avec un petit sourire contrit. Ce serait un sacré cauchemar que de se retrouver coincée juste avec ses pires souvenirs. En revanche, elle vit rapidement l’opportunité d’entendre des histoires qu’elle se ferait un malin plaisir de ressortir. « Je peux avoir un aperçu des bêtises qu’ils ont pu faire ? » Un air mutin avait pris place sur son visage alors qu’elle imaginait déjà les frasques des enfants Gutiérrez. Les connaissant, ce serait certainement gratiné. « J’ai pas vraiment eu ma phase d’enfant terrible. Le pire que j’ai pu faire a été de m’entraîner avec un lance-pierre fait maison sur le terrain vague qui était près de là où j’habitais. J’ai mal visé, le projectile a atterri sur une voiture de police qui passait dans la rue. » Elle s’était pris un sermon dont elle se souvenait encore. « Ca ou faire le mur pour aller en soirée, mais ça rentre dans la catégorie des expériences de vie j’imagine. » Ca ne comptait pas vraiment.
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la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
« Si je dois être honnête... Les infractions ont été plus souvent réussies que ratées. » Maritza s'arrêta dans les escaliers avant de lâcher un : « Je le savais ! J'en étais sûre ! » Elle prit une mine faussement agacée mais le coin de ses lèvres qui s'obstinait à vouloir se soulever pour sourire montrait bien que cela l'amusait. Elle avait eu des doutes à plusieurs reprises, entendant parfois des bruits de pas, des chuchotements mais elle n'avait jamais pris la peine de se lever pour vérifier. Elle avait toujours cru qu'il s'agissait de ses enfants qui descendaient prendre un rafraîchissement. Elle aurait pu être énervée de savoir qu'Emery avait partagé les draps de son fils à de nombreuses reprises mais au fond d'elle, elle était plutôt rassurée. Elle préférait que cela se passe sous son toit, là où ils étaient en sécurité plutôt que n'importe où ailleurs. Lorsqu'ils entrèrent dans la chambre de Cesar, elle remarqua bien vite que la jeune femme n'était pas à l'aise, elle tenta donc de dédramatiser la situation en lui parlant de faire du rangement. « Ca reste sa chambre, je vais pas refaire toute la déco. » La Gutiérrez se pinça les lèvres avant de soupirer et de marmonner : « Dommage... » tout en pointant du menton des posters ignobles accrochés au mur. Elle fit un petit clin d'oeil à la demoiselle et lui dit : « En espérant que tu ne fasses pas de cauchemars... » La décoration était particulière... En réalité c'était un mélange de tout et n'importe quoi. Elle laissa à Emery le temps de ranger quelques affaires et descendit chercher quelques cartons. Lorsqu'elle remonta, elle tenait dans sa main une limonade et les boîtes de rangement. Elle tendit le verre à sa belle fille et lui dit avec un petit sourire en coin : « Promis, tout à l'heure on boira de l'alcool pour fêter ton arrivée. » ou noyer sa peine, c'était au choix.
Emery finit par lui parler de sa journée, et Mari comprit alors pourquoi elle avait ce petit air triste gravé sur le visage. Ses visites ne s'étaient pas passées aussi bien qu'elle l'avait espéré. Sans doute que la jeune femme avait besoin de parler, ou d'écouter, dans tous les cas lorsqu'elle se questionna sur ce qu'il lui resterait comme souvenir et que la matriarche remit sur le tapis l'histoire de la chambre à coucher, elle ne put s'empêcher de lâcher un : « Oh non. » La mère lui donna un petit coup d'épaule pour lui montrer qu'elle plaisantait, et pour enfoncer le clou reparla de l'histoire du sex-shop. Elles étaient à égalité question gêne. « Je croyais qu'on avait pour règle tacite de ne jamais en reparler. » Maritza éclata d'un rire franc avant d'hocher affirmativement la tête. « Je suis d'accord, on n'en parlera plus jamais. » Elle lui adressa un tendre sourire, la remerciant silencieusement d'avoir gardé toute cette histoire pour elle puis finit par reprendre son sérieux. Elle était terrifiée à l'idée de vieillir et elle sentait bien qu'elle n'était plus toute jeune. Parfois lorsqu'elle se levait, elle constatait avec amertume qu'elle avait des douleurs dans le dos. Son corps n'était plus aussi réactif qu'avant, au contraire, il était plus fragile. Elle craignait qu'un jour sa tête ne la lâche. Que feraient ses enfants à ce moment-là ? Maritza refusait d'être un fardeau pour eux. « Je comprends. » Emery devait être au courant d'une bonne partie de drames qui avaient frappés les Gutiérrez, Maritza n'avait pas besoin de s'étaler davantage là-dessus. « Je peux avoir un aperçu des bêtises qu'ils ont pu faire ? » Evidemment qu'elle voulait savoir. La Mexicaine gloussa en se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir lui raconter sans que ses enfants ne lui en veuillent véritablement. En attendant, elle écouta les histoire d'Emery avant d'ouvrir la bouche, offusquée : « Une voiture de police ? Dios mios ! Tu ne fais pas semblant ! » Côté police, ils avaient été servi entre Rudy qui était carrément passé par la case prison, Sara qui s'était faite arrêter pour une bagarre et sans doute d'autres histoires qu'elle ignorait. « Ca ou faire le mur pour aller en soirée, mais ça rentre dans la catégorie des expériences de vie j'imagine. » Mari sourit, caressa affectueusement la tête d'Ultra et finit par le remettre dans sa cage. Elle se redressa et alla s'installer sur le fauteuil de bureau de son fils avant de raconter : « Oh moi aussi j'ai fait le mur... Souvent. Je l'ai même fait la veille de mon mariage. » Un sourire nostalgique glissa sur son visage, jamais elle n'oublierait cette soirée où Sergio était venu l'enlever pour quelques heures avant qu'elle ne devienne officiellement sienne. Elle passa une main dans ses cheveux avant de se lancer sur d'autres anecdotes : « Quand Cesar avait six ou sept ans, je ne sais plus, il s'est amusé à dessiner sur tous les murs blancs du salon... Avec des feutres... Indélébiles. On a dû tout repeindre. » Elle ne l'avait pas laissé très longtemps tout seul mais l'artiste qui sommeillait en lui s'en était donné à cœur joie. « Diego avait tellement peur que je le dispute qu'il faisait toujours tout pour être parfait. Une fois, il s'est fait une entorse à la cheville... Il a mis une semaine avant de me le dire. Il était tombé dans une plaque d'égout ouverte. » A cette pensée elle se frappa le front. Ca n'avait pas vraiment changé, il essayait toujours de lui faire plaisir, craignait encore de la décevoir. « Sara séchait les cours et elle signait ses mots elle-même, ou elle se faisait passer pour moi lorsqu'elle était au téléphone. Un jour elle n'a pas fait attention, mais je ne travaillais pas, je l'ai entendue dans la pièce à côté... Je pense qu'elle s'en souvient encore. » Maritza l'avait traînée de force à l'école et l'avait obligée à s'excuser auprès de son principal. « Alma... Je ne crois pas qu'elle ait fait beaucoup de bêtises, elle me piquait juste mes affaires que je retrouvais souvent dans un état catastrophique. » Rien de trop grave en soi. Quand elle y pensait, ses enfants étaient de bons enfants. Elle n'aurait pas pu rêver mieux. « J'attends les conneries d'Ale maintenant... Je t'avoue que j'ai un peu peur. » Elle se souvenait parfaitement de l'avoir vu prendre une coupe de champagne à la galerie. Qu'allait lui faire subir le petit dernier de la fratrie ?
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Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Long winded lectures on the phone, nod to the knot inside my throat. I keep it on the safe side, smile and tell 'em pretty lies. Keep it on the safe side, keep 'em on the safe side. Never saw the same signs, something like "I'm still alive". Fuck it up, growth is stunted by the know
Emery n’aurait jamais cru qu’un jour, elle se sentirait capable de parler plus librement à sa belle-mère qu’à son copain. Mais elles y étaient, et la blonde n’avait plus vraiment de scrupules à avouer certains secrets, comme ses nombreuses visites dans la maison familiale. Il y avait prescription, et l’air faussement offusqué de la matriarche la fit doucement rire. Elle était juste reconnaissante que Maritza n’ait jamais eu la curiosité de pousser la porte quand elle suspectait quelque chose. Ils avaient tous eu assez d’une situation de malaise extrême. « Juste par curiosité, est-ce que j’aurais été autorisée à venir si je m’étais présentée avant ? » C’était une question piège car même si les relations avaient évoluées maintenant, et que le départ de Cesar avait beaucoup bousculé les choses, ce dernier avait toujours présenté sa mère comme une maman poule. Qu’il le veuille ou non, Cesar restait l’un des plus jeunes de la fratrie et de ce fait, il semblait ne jamais être assez adulte pour certaines choses. Comme pour ses choix de décoration, apparemment, même si Em ne retint bien de donner son avis sur les posters et autres décorations au mur. « Je n’oserais pas critiquer son sens artistique. » Et encore moins y toucher. Elle n’avait pas peur pour son sommeil ou pour le feng shui de la place. Elle s’inquiétait plutôt du fait que chaque élément dans cette pièce lui ferait penser à son copain et à combien leur relation n’était pas au beau fixe. La mention de l’alcool la fit soupirer, la tirant de cette pensée triste. « Je ne vais pas dire non. » Ce serait exceptionnel. Ensuite, elle se reprendrait.
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Les souvenirs gênants devenaient bien plus drôles quand on pouvait en rire. Pour autant, ils entraient dans la collection des moments que la blonde serait tout à fait d'accord pour oublier. Peu importe combien elle s'était rapprochée de Maritza ces derniers temps, aucune d'elle ne voulait savoir ce que l'autre faisait dans sa sphère privée. « Dieu merci. » Elle pouffa doucement de rire, le soulagement toutefois palpable. Tant qu'à évoquer des moments gênants à partir de maintenant, elle préférait en créer d'autre qui n'incluait personne de nu. La connaissant, elle finirait bien par faire un faux pas mémorable. Elle était douée dans cet exercice, la preuve en était la voiture de police à la vitre cassée déjà à l'époque. « C’était un accident ! » s'exclama-t-elle, rieuse. Pas son moment le plus glorieux, mais sans doute la plus grosse incartade qu'elle ait pu avoir avec les forces de l'ordre. Rien que pour cela, l'honneur était sauf. Son sourire se fit un peu plus attendri à imaginer Maritza, jeune, faire le mur pour partir avec son fiancé. Elle trouvait cela étrangement romantique de ne pas se sentir capable d'attendre le mariage pour se retrouver. « Moi, ça ne me choque pas. Mais j’imagine qu’au Mexique à ce moment-là, c’était parfaitement outrageux ? » Elle se voulait taquine, comprenant parfaitement que la saveur de l'histoire était dans le contexte. C'était étrange d'imaginer des versions jeunes de Maritza et Sergio amoureux, loin de se douter combien leur mariage serait un chaos complet. Sur ce point, la blonde tint sa langue, regrettant juste de ne pas avoir des popcorns pour ce qui allait suivre. Elle se retrouva à rire de bon cœur. Elle ne savait pas à quoi s'attendre mais pour Cesar, il n'y avait pas la moindre surprise. « Si vous aviez attendu quelques années, ça aurait peut-être fini par valoir super cher. » En admettant que la carrière de son petit-ami finisse par décoller et qu'elle soit encore dans le coin pour avoir une raison de le célébrer. Cette réalité avait du mal à quitter son esprit. Puis, ce fut Diego qui n'apporta aucune surprise. Déjà gamin, il ne voulait inquiéter personne, quitte à négliger sa propre santé. « Oh, Diego… » Elle secoua la tête, attendrie malgré tout. Ils passaient pour des enfants mignons en comparaison avec Sara, qui pour le coup, força le respect de la blonde qui hocha la tête d'un air impressionné. « Elle a de la ressource, il faut bien lui reconnaître ça. » Cela collait parfaitement à la jeune femme qu'elle avait l'air d'être. Sans vraiment la connaître, Em avait entendu des histoires que Mari ne voudrait certainement pas connaître. Et le moins qu'elle pouvait dire, c'était que cette fille était intense et parfaitement imprévisible. Quant à Alma... Elle n'avait rien fait qu'aucune autre fille aurait pu faire avec les affaires de sa mère. C'était le fait de les rendre en mauvais état qui était surprenant. « J’aurais pensé que ce serait une bêtise de Sara ça aussi. » Elle sourit à Mari d'un air entendu, puis se mordit la lèvre à la mention d'Ale. Elle s'entendait bien avec ce gosse, ils avaient déjà passé un peu de temps ensemble mais elle était trop nulle aux jeux vidéos au goût du garçon, apparemment. Il parlait surtout à Cesar et rien que pour cela, Em laissa planer une seconde, hésitant avant de parler. « Comme la fois où il s’est pris pour un apprenti chimiste avec ses copains et où en mélangeant des produits ménagers au parc, ils ont mis le feu ? » Comme elle s'y attendait, une figure horrifiée apparut sur le visage de la matriarche. Emery n'arriva pas à se retenir de rire, à la fois coupable et trop amusée que ses paroles aient eu l'effet escompté. « Je plaisante. » Elle attrapa Hobbs dans l'enclos et jeta un regard contrit et hilare à la fois à Mari. « Pardon, c’était trop tentant. Je jure que je ne suis au courant d’aucune bêtise le concernant. » Elle leva la main comme pour jurer. « Pour ce que ça vaut, s’il devait en faire, je pense qu’elles seraient vraiment innocentes. » Ale avait des aînés sur qui prendre exemple et une bonne tête sur les épaules. Il était aussi dans un climat moins chaotique que ce que ses frères et sœurs avaient dû connaître... À quelques drames près. « Même si blague à part… tu devrais vraiment t’inquiéter qu’il ramasse un animal sur le bord de la route, surtout maintenant que Diego et moi avons montré le mauvais exemple. » Entre Tulum et maintenant les cochons d'inde... Il allait en vouloir lui aussi.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.