ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2863 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
Jayden savait que le capitaine préparait un discours, mais il n’avait que très peu envie de l’entendre. Tout cela l’ennuyait prodigieusement. Tirant sur sa cigarette, il s'était isolé sur le pont silencieux du navire. Le ciel, d’un noir d’encre, était parsemé de quelques étoiles timides, tandis que la lune, brillante et impassible, dardait ses rayons d’argent sur les flots environnants, enveloppant la scène d'une aura étrange et presque mystique. La mer était incroyablement calme, et les moteurs du navire à l’arrêt avaient laissé un silence presque angoissant s’installer. Même l’océan, habituellement si capricieux, semblait s’être endormi sous cette nuit paisible. Accoudé contre le bastingage froid, Jayden observait la mer d’huile qui s’étendait à ses pieds, un miroir sombre reflétant les lueurs argentées de la lune. Dans l’obscurité au loin, il crut apercevoir quelque chose -un mouvement, une ombre fugace sur les flots. Mais on lui avait toujours dit qu’il avait une imagination trop débordante. S’efforçant de ne pas s’y attarder, il écrasa sa cigarette avec nonchalance, le crépitement du papier brûlé se perdant dans le silence de la nuit. Avec un soupir lourd, presque désespéré, il ferma les yeux un instant, cherchant une paix intérieure qui lui échappait depuis bien longtemps. Finalement, il se résigna à retourner dans la salle de réception où l’attendait sa fiancée. Une fiancée qu'il détestait avec une intensité presque palpable, bien que la pauvre n’y fût pour rien. La situation entière le répugnait, ce mariage arrangé qui lui semblait être une prison dorée dont il ne pouvait s'échapper. De retour dans la salle, Jayden parcourut la pièce du regard, cherchant un visage familier. Il aperçut Jenny, occupée à glousser avec un groupe de femmes, insouciantes et légères. Leur rire cristallin résonnait dans l'air, mais Jayden n’éprouvait qu'une aversion croissante pour cette insouciance feinte. Plutôt que d’aller à sa rencontre et de risquer une conversation qui ne ferait qu’accentuer son malaise, il choisit de se diriger vers le bar. Il avait besoin d’un verre - peut-être plusieurs - pour affronter ce repas interminable à venir, où il devrait arborer des sourires forcés et jouer le rôle du fiancé dévoué, alors que chaque fibre de son être criait au mensonge. Lui qui, avant ces fiançailles, ne buvait pas une goutte d’alcool, risquait fort de plonger dans l’alcoolisme. Attrapant son verre de whisky, il bouscula une jeune femme en voulant se retourner pour faire face à la foule. "Pardonnez-moi…" dit-il sans plus de cérémonie, avant d’avaler sa première gorgée d’alcool.
(c) ANAPHORE
Que la chasse commence
Zorya
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Dernière édition par Jayden Holmes le Mar 22 Oct 2024 - 12:37, édité 1 fois
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Je ne sais pas ce qui me déplaît le plus ce soir : la perspective de devoir écouter ce discours ennuyeux ou la vue de cette salle de réception qui me semble déjà une prison dorée. Les lumières tamisées, le bruit des verres qui tintent et les éclats de rire feints sont autant de tortures que je suis condamné à endurer ce soir. Je me rends bien compte que c'est la comédie sociale d'un mariage arrangé que je suis en train de jouer, et tout cela me dégoûte.
J’avais besoin de cette pause sur le pont. L’air marin était censé me donner un semblant de répit. Au lieu de cela, j’ai l’impression que la mer elle-même se moque de moi. Le ciel noir comme de l'encre, la lune impassible, c'est tout juste si je n'ai pas l’impression d’être dans un tableau macabre. J’ai cru voir quelque chose dans l’eau, un mouvement furtif, mais ce ne serait qu'une autre manifestation de mon imagination trop fertile, comme on me l’a toujours reproché. La réalité est bien assez douloureuse sans que je ne l’agrémente de fantasmes.
Je rentre dans la salle de réception, la tête lourde, la conscience envahie par un sentiment de malaise croissant. Jenny est là, en train de se moquer joyeusement avec un groupe de femmes. Leur rire, si joyeux en apparence, me semble insupportable. C’est comme si chaque éclat de rire me rappelait la futilité de cette soirée et la superficialité de cette existence à laquelle je suis contraint.
Le bar est mon refuge. J'attrape un verre de whisky avec une précipitation presque désespérée, cherchant dans l'alcool un moyen de fuir cette réalité. La première gorgée est comme une brûlure bienfaisante, mais je sais que cela ne fera que repousser le moment où je devrai faire face à cette farce. Alors que je me retourne, la collision avec l’inconnu est presque un soulagement ; elle est la seule à avoir réagi à ma présence de manière réelle et non simulée. « Pardonnez-moi… » Il dit sans doute cela sans vraiment chercher à excuser son comportement, l’alcool déjà dans le sang me réchauffant et me permettant de supporter un peu mieux cette comédie. Je me contente d’un grognement en guise de réponse, suivi d’un regard aussi noir que le ciel.
Je me dirige vers un coin sombre, où je peux observer sans être trop exposé. Le whisky dans ma main est devenu mon complice dans cette mise en scène grotesque. Je laisse mon regard vagabonder, cherchant à échapper aux sourires forcés et aux discussions hypocrites qui se déroulent autour de moi. Mon esprit s'accroche à l'espoir que cette nuit se termine rapidement, que je puisse quitter cette mascarade et retrouver un semblant de liberté, même si elle est aussi illusoire que la tranquillité de la mer de tout à l'heure.
Je m'assois, le verre à la main, essayant de trouver une échappatoire dans la brume alcoolisée qui commence à se former dans mon esprit. Une partie de moi se demande ce que cette soirée aurait pu être si elle n'était pas dictée par des obligations et des apparences. L'ironie de tout cela ne m’échappe pas : je suis ici, à fuir un monde que je trouve oppressant, tout en m'enfonçant de plus en plus dans une autre forme d’aliénation. Mon regard se pose sur l’horizon sans objectif aucun ; et c’est justement dans ce contexte que je peux aisément (trop aisément) discerner une forme aussi immense qu’inconnue dans la nuit. « Putain, j’ai trop bu. » La seule explication possible s’extirpe hargneusement d’entre mes lèvres, et pourtant je ressens encore le besoin de demander l’avis de la personne à mes côtés pour me conforter dans la réalisation qu’il ne s’agit que d’un mirage. « C’est quoi ? Une embarcation de fortune ? » Puisque ce n’est évidemment pas ce que j’ai pu penser à première vue, je cherche la vérité.
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Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2863 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
D’habitude, il ne buvait pas. Mais d’habitude, c’était avant. Avant cette étrange croisière où le monde semblait s’étirer dans un horizon infini de solitude et de silence. Le grand paquebot glissait sur les eaux noires et profondes de l’océan, tel un géant endormi, ses cheminées fumant paresseusement sous un ciel étoilé, où la lune, large et pâle, semblait presque flotter à portée de main. Les couloirs du navire, richement décorés de boiseries sombres et de tentures dorées, résonnaient des échos lointains de rires feutrés et de musique élégante. Dans le grand salon, les passagers, vêtus de tenues de soirée dignes des plus grandes bourses, sirotaient des cocktails au son du jazz, l’ambiance exhalant une langueur presque décadente. Les lustres en cristal, suspendus au-dessus des têtes, faisaient briller le moindre éclat de verre et de perles comme autant de miroirs réfléchissant la lumière dorée des lampes. Il était assis seul dans un coin reculé du bar, sa silhouette légèrement voûtée sur le cuir capitonné d’un fauteuil, un verre d’alcool posé négligemment entre ses doigts. Une petite voix, insidieuse et malicieuse, chuchotait à son oreille, comme une sirène des mers antiques, séduisante et perfide. Elle lui susurrait que ce n’était que le début. Le début d’une longue et lente descente vers quelque chose d’obscur, un gouffre au goût amer d’alcool et de mensonge, où les apparences seraient toujours plus importantes que la vérité.
Le pianiste, assis près d’une grande baie vitrée, jouait une mélodie douce, presque hypnotique. Les notes semblaient s’élever avec légèreté, flottant comme la fumée des cigares qui embrumaient la salle, mais pour lui, elles sonnaient comme un avertissement lointain. Les conversations, en arrière-plan, devenaient des murmures indistincts, des bribes de mots qui se perdaient dans la musique et dans l’éclat argenté de la mer reflétée à travers les fenêtres. Il leva le verre à ses lèvres, une légère grimace sur le visage, hésitant une dernière fois avant de céder. Le liquide ambré, épais, descendit lentement dans sa gorge, laissant derrière lui une chaleur trompeuse. Il avait le goût de la trahison, de l’oubli. Autour de lui, la croisière poursuivait sa lente dérive, à la fois magnifique et opprimante, comme un rêve dont on ne pouvait plus s’échapper. Le navire, avec ses salons élégants et ses passagers mystérieux, devenait le décor d’un piège doré, une prison flottante aux promesses éphémères. Les rires fusaient autour de lui et pourtant ils ne gagnaient jamais l’humeur de Jayden. Il étouffait, dans son costume, il étouffait sans réussir à y faire quoi que ce soit.
« Putain, j’ai trop bu. C’est quoi ? Une embarcation de fortune ? » La voix grave et légèrement éraillée du baryton résonna dans l'air frais de la nuit, tranchant le murmure constant des vagues qui léchaient le flanc du paquebot. L’homme qu’il avait bousculé un peu plus tôt avait le regard vague perdu dans l’immensité sombre. L’acteur, bien qu’ayant pris conscience de son propre état légèrement aviné, ne put s’empêcher de tourner à son tour son regard vers l’horizon, attiré par une curiosité instinctive. Là-bas, dans les eaux noires comme de l'encre, quelque chose se dessinait, à peine visible sous la pâle lueur de la lune. Ce disque d'argent suspendu dans le ciel baignait la mer d'une lumière fantomatique, éclairant juste assez pour révéler une silhouette incertaine, flottant à la surface. Au début, il ne discerna qu’une forme informe, une masse qui semblait presque trop irréelle pour exister. Son esprit, encore ralenti par l’alcool, tâchait de lui offrir des explications rationnelles : peut-être un simple morceau de bois dérivant, une embarcation de fortune abandonnée ? Mais plus il fixait cette silhouette mouvante, plus l’angoisse commençait à s’insinuer en lui, froide et implacable, s’enfonçant dans son estomac comme des griffes acérées. Une horreur sourde, primitive, lui agrippa les tripes. Chaque battement de son cœur résonnait dans ses tempes, plus fort, plus rapide, alors que son regard s'accrochait à cette ombre qui semblait émerger lentement des flots, attirée par le navire comme un prédateur patient et silencieux. Pourtant, le cerveau humain, même dans l’adversité, cherche désespérément du sens, une explication, un échappatoire à l'irrationnel. « Cela ne ressemble pas du tout à une embarcation… » murmura-t-il, sa voix blanche trahissant son trouble croissant. Les mots s’étranglèrent presque dans sa gorge, incapable de réellement qualifier ce qu’il voyait. Cette chose, là-bas, qui flottait sur l'eau… ce n'était ni un bateau ni un simple débris. Son esprit, cherchant frénétiquement une explication, envisagea une alternative rassurante. « Une blague, peut-être ? Quelque chose préparé par l’équipage ? » ajouta-t-il, dans un effort vain de retrouver un semblant de contrôle sur la situation. Les yeux rivés sur cette silhouette dérangeante, il se raccrochait désespérément à cette hypothèse, aussi absurde soit-elle, dans une tentative futile de rendre l’incompréhensible plus supportable.
Mais au fond de lui, il savait que cette explication était creuse. Cette chose, quelle qu’elle soit, ne relevait ni d’une plaisanterie ni d’un hasard. Elle se rapprochait, doucement, inexorablement, détachée du grand disque argenté de la lune, et avec elle, l'obscurité semblait s'intensifier, comme si la nuit elle-même prenait forme pour les engloutir.
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Assis non loin de Jayden, je le regarde lever son verre avec cette grimace presque pathétique qui déforme ses traits. Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel, laissant échapper un soupir silencieux. Ce bateau, ces gens engoncés dans leurs costumes trop serrés et leurs sourires hypocrites… Ça me donne envie de vomir. Je déteste ces soirées mondaines. Et pourtant, je suis là, probablement parce que j’ai rien de mieux à foutre, à observer ce qu’il reste de la décadence humaine. Le pianiste continue sa mélodie, les notes se faufilent dans l’air comme une ombre insidieuse, et je sens cette tension dans mes tripes. Quelque chose cloche. Depuis le début de cette croisière, une sensation pesante me suit comme une seconde peau. C’est peut-être juste moi, incapable de m’adapter à la foule, ou peut-être que ce foutu bateau est vraiment maudit, comme tous ces abrutis semblent vouloir le croire.
Lorsque la voix grave de l’homme résonne, je tourne la tête vers lui. Son commentaire me tire un sourire en coin, presque amusé, mais mes yeux sont immédiatement attirés par l’endroit où il regarde. « Cela ne ressemble pas du tout à une embarcation… », dit-il, et je fronce les sourcils, ma propre curiosité piquée. Dans les eaux noires de l’Océan Indien, là-bas, quelque chose flotte. Mon instinct me hurle que ce n’est pas normal. J’ai pas besoin de boire pour savoir quand quelque chose sent mauvais, et tout dans cette silhouette, me pousse à garder mes distances. Mais bien sûr, Jayden semble incapable de s’en empêcher, comme s’il cherchait à rationaliser l’irréel. « Une blague, peut-être ? Quelque chose préparé par l’équipage ? » Je ricane. Ce serait trop facile. Je me lève et m’approche de la baie vitrée, plissant les yeux pour mieux distinguer cette chose. « Non… C’est pas une putain de blague » je marmonne, la mâchoire crispée. « Ça ressemble pas à une embarcation. Ni à quoi que ce soit de normal, d’ailleurs. Y’a quelque chose de bizarre là-dedans. »
Je me tourne vers Jayden, qui continue à fixer l’horizon comme si les réponses allaient lui sauter aux yeux. « Tu crois vraiment qu’on va gober une mauvaise farce alors qu’on est au milieu de l’océan, la nuit ? T’as trop bu, mon vieux. » Mais en réalité, je ne suis pas aussi sûr de moi que je veux le paraître. Je sens un frisson glisser le long de ma colonne vertébrale, et mes mains se serrent en poings. Cette chose continue de se rapprocher, doucement, presque imperceptiblement. Les lumières du navire créent un reflet doré sur l’eau, mais cette ombre reste étrangère, comme si elle appartenait à une autre réalité. Une réalité qui n’a rien à foutre ici, parmi nous. « On ferait mieux d’avertir quelqu’un. » Et Dieu sait que je déteste l’idée de dépendre de qui que ce soit, mais cette fois-ci je sens qu’il s’agit de la seule bonne chose à faire.
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Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2863 POINTS : 1680
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J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
Alors, il ne connaissait pas ce type à côté de lui. Très séduisant, au demeurant, avec ses cheveux sombres, soigneusement ébouriffés, ses yeux d’un bleu presque polaire, perçants comme des lames, et une mâchoire ciselée telle une sculpture de marbre antique. Mais il était aussi chaleureux qu’un cactus en plein désert. Quoique, non, un cactus, c’est plein d’eau, donc c’est plutôt une bénédiction d’en croiser un dans un désert. Lui, en revanche, était aussi accueillant qu’une lionne, tendue et prête à bondir, sur son territoire de chasse. Son regard, implacable et distant, semblait évaluer tout autour de lui sans jamais cligner des yeux. Certes, il était vraiment séduisant, terriblement même. Ça, il l’avait déjà remarqué. Et pourtant, l’alcool qui noyait ses neurones insistait pour lui faire ressasser cette idée en boucle. Il secoua la tête, sentant une légère nausée monter, ses pensées devenant aussi floues que les lumières autour de lui. Peut-être aurait-il dû s’effaroucher de sa manière de lui parler, ils ne se connaissaient après tout ni d’Eve, ni d’Adam, mais la silhouette mouvante sur les flots accaparait son attention. Cette ombre fugace réveillait en lui quelque chose de plus profond, une peur primaire, atavique, viscérale. Une terreur ancestrale, celle qui devait étreindre les hommes préhistoriques à la tombée de la nuit ou lorsqu'ils se retrouvaient face à un tigre à dents de sabre, invisible dans l'obscurité, mais prêt à frapper.
Le mouvement sur l’eau était presque imperceptible, comme une ombre fuyante juste sous la surface, mais il était là, insidieux, menaçant, glissant avec la lenteur d’une promesse de cauchemar. Un frisson glacé lui parcourut l’échine, chaque poil de son corps se hérissant sous l’effet de cette peur ancienne. Il pouvait sentir le poids lourd de l’inconnu planer sur eux, comme un prédateur qui les observait, attendant le moment parfait pour bondir et mettre fin à tout. « On ferait mieux d’avertir quelqu’un. » Dit l’inconnu et bien qu’il soit malpolie, Jayden ne pouvait que lui donnait raison. Il abandonna son verre sur le rebord du bastingage, l’effet de l’alcool ayant soudainement disparu sous l’assaut de l’adrénaline qui pulsait désormais dans ses veines. Son cœur battait si fort qu'il pouvait l’entendre tambouriner à ses tempes. « Le capitaine. Mais… » Mais quoi ? Si on ne les croyait pas ? Si on les prenait pour des fous, trop avinés, déformant la réalité ? Il jeta un coup d’œil au séduisant inconnu à ses côtés. Son expression n’avait pas changé, mais quelque chose dans ses yeux indiquait qu’il ressentait la même angoisse primordiale. De toute façon, ils n’avaient rien à perdre. Au pire, ils auraient tenté quelque chose. La peur était là, tapie dans leur ventre, et l’urgence de faire quelque chose était presque insupportable. « La cabine, il doit se préparer pour son discours.»
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
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RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Je regarde l’inconnu à côté de moi, ce type qui semble aussi tendu qu’une corde prête à rompre. Ses mains serrées sur la rambarde me font presque sourire – presque. Il essaie visiblement de cacher sa peur, mais le frisson qui lui parcourt l’échine trahit la panique qui s’agite sous la surface. Moi-même, j’ai une sensation étrange dans le ventre, comme un pressentiment indéfini, une ombre qui plane et menace de s’abattre à tout instant. Pourtant, hors de question de m’agiter inutilement, pas pour quelque chose qui reste encore hors de vue.
Je croise les bras, étudiant l’eau calme, noire, comme un gouffre sans fond. D’un ton volontairement détaché, je lâche, « T’as vraiment envie d’aller prévenir le capitaine ? De courir lui dire qu’on a aperçu… quoi, une ombre sous l’eau ? Il va nous envoyer balader plus vite qu’on en est capable. » Je garde mon regard fixé sur la surface, lisse et impénétrable, sans me tourner vers lui. Je peux sentir son hésitation, presque palpable, comme un courant d’air froid.
« On va se calmer et observer. Pas besoin de partir en croisade pour une peur aussi fugace, tu ne crois pas ? Ce truc, on sait même pas ce que c’est, ni si c’est réel. On pourrait bien être en train de s’effrayer pour rien… ou pour quelque chose qui, de toute façon, nous dépasserait complètement. » Il y a un instant de silence, comme si mes paroles, volontairement sèches, flottent entre nous. Ce genre de ton a tendance à calmer les excités, et dans un contexte aussi tendu, je préfère l’agacement au chaos. « Et puis, réfléchis une seconde. On alerte tout le monde, et quoi ? On va les faire paniquer pour une chose qu’on n’est même pas capables d’identifier ? Si on leur parle de ce qu’on a vu, on passe pour des illuminés, voire pire. Moi, ça me va pas. »
Je le regarde enfin, jaugeant l’effet de mes mots sur lui. « Rien à foutre du capitaine, rien à foutre de la foule. Ce genre de choses, on s’en occupe seul ou on n’y touche pas. Point. Alors, tu vas faire quoi ? » J’attends, mes bras toujours croisés, mon regard impassible. J’ai un dernier mot à ajouter, presque un murmure, mes lèvres s’étirant en un sourire fin : « Crois-moi, c’est ce qu’on a de mieux à faire. Pas besoin d’attirer l’attention. Restons discrets, et si ça revient, on l’attendra. » Et s'il est trop tard au moment où nous agissons enfin, alors que Dieu ait pitié de nos âmes.
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Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2863 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
Jayden observait attentivement l’océan qui semblait faussement calme, car l’ombre au loin avançait de plus en plus. Justement, il souhaitait s'entretenir avec le capitaine du navire pour éviter un mouvement de panique qui aurait pu se transformer en catastrophe meurtrière. La nature humaine, pensait-il en serrant les poings, était sombre et imprévisible. Sacrifier les autres pour assurer sa propre survie était une constante, gravée dans l'histoire avec le sang et les larmes des générations passées. Le pont du navire, battu par des vents hurlants et l'écume des vagues, vibrait sous la menace latente qui semblait approcher. « On va se calmer et observer. Pas besoin de partir en croisade pour une peur aussi fugace, tu ne crois pas ? Ce truc, on ne sait même pas ce que c’est, ni si c’est réel. On pourrait bien être en train de s’effrayer pour rien… ou pour quelque chose qui, de toute façon, nous dépasserait complètement. » Jayden se disait que cet homme était soit d’un sang-froid et d’un pragmatisme à toute épreuve… soit un individualiste et un sans-cœur de la pire espèce. Il ne savait pas sur quel pied danser. Tout en lui lui criait que le danger approchait, qu’il fallait se préparer.
« Rien à foutre du capitaine, rien à foutre de la foule. Ce genre de choses, on s’en occupe seul ou on n’y touche pas. Point. Alors, tu vas faire quoi ? Crois-moi, c’est ce qu’on a de mieux à faire. Pas besoin d’attirer l’attention. Restons discrets, et si ça revient, on l’attendra. » Les mots, froids et fermes, se glissaient dans l’obscurité comme le murmure d’un serpent. Jayden fixait l’homme, les traits de son visage devenant de plus en plus nets malgré la lumière tremblante des étoiles qui dansaient sur l’océan. Un frisson parcourut son échine. Il crispa ses doigts sur le bastingage, ses jointures blanchissant sous la pression. La nausée montait, mais ce n’était ni l’alcool ni le roulis lent du bateau. Quelque chose d’autre, une peur sourde, grondait dans son ventre. « On serait donc deux à avoir la même hallucination ? » lança-t-il, cherchant à démêler l’étrange réalité qui les enveloppait. Pourtant, même en prononçant ces mots, une partie de lui voulait y croire, voulait se convaincre que ce n’était qu’un mirage, une illusion née de la fatigue et du froid. Peut-être était-ce simplement une ombre fugace, une vague plus haute que les autres, ou même le dos courbé d’une baleine remontant à la surface pour respirer. Il se répétait cela en silence. Peut-être. Peut-être, oui.
Mais alors qu’il détournait les yeux de l’océan insondable, son regard se posa à nouveau sur l’autre homme. Son visage était baigné d’une lumière lunaire, grave et magnifique, les lignes de son profil découpées avec une précision presque douloureuse. À cet instant, Jayden ressentit un étrange apaisement. Si c’était la fin, pensa-t-il, au moins n’aurais-je pas tout perdu. « Et si on réagit trop tard ? » murmura-t-il, la voix à peine plus forte que le bruit des vagues qui se brisaient contre la coque. Il inclina légèrement la tête, son visage pensif, comme perdu dans un dilemme intime. Sa propre mort ne l’effrayait pas. Il la caressait même parfois de ses pensées, l’appelant dans les heures les plus sombres de la nuit comme on appelle un vieil ami. Mais l’idée de porter la responsabilité d’autres vies lui tordait l’estomac, emplissant son cœur d’un poids glacé et inconfortable. « Alors quoi ? On retourne boire en faisant semblant de n’avoir rien vu ? » demanda-t-il, une lueur d’amertume dans le regard. L’idée de retourner à l’interieur, là où les rires creux et les discussions futiles résonnaient, lui donnait presque envie de vomir. Tout, dans cette mascarade, l’écœurait : les sourires forcés, l’éclat des verres, l’odeur lourde de l’alcool, les regards détournés. Il leva les yeux vers le ciel. Les étoiles brillaient d’une intensité rare, comme si elles seules savaient ce qui se cachait sous les vagues. « C’est une belle nuit pour mourir, » murmura-t-il, presque pour lui-même, ses mots s’égarant dans le souffle du vent marin.
(c) ANAPHORE
Que la chasse commence
Zorya
:
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Je me détourne lentement de l’horizon, observant les traits crispés de Jayden. Ses mots résonnent encore dans l’air, lourds de cette mélancolie qui lui colle à la peau. Ce type, avec ses idéaux mal ajustés et sa culpabilité à fleur de peau, a quelque chose de terriblement humain : un véritable paradoxe ambulant. Il me fatigue mais, en même temps, il me fascine. Je soupire lentement, comme pour laisser le silence s’installer un instant entre nous. « On serait donc deux à avoir la même hallucination ? Et si on réagit trop tard ? » L’océan reste impassible mais je sens cette ombre, ce foutu malaise qui traîne comme une promesse d’orage. Alors, je parle, presque à contrecœur, mes mots tranchant l’air comme une lame. « Tu crois vraiment qu’on peut encore éviter le pire ? Tu t’accroches à quoi, Jayden ? Une intervention miraculeuse, une solution sortie d’un manuel pour marins d’eau douce ? Si ce truc vient pour nous, ça sera rapide. Trop rapide pour que tes remords ou tes discours changent quoi que ce soit. » - « Alors quoi ? On retourne boire en faisant semblant de n’avoir rien vu ? » Ce serait préférable, j'imagine.
Je me rapproche du bastingage, mes mains glissant sur le métal froid, comme pour m’ancrer dans la réalité. Le vent mord mon visage, mais ça m’aide à réfléchir, à canaliser le tumulte qui gronde en moi. Les étoiles au-dessus brillent d’une intensité presque insultante, comme si elles se foutaient ouvertement de ce qui pourrait arriver ici, sur cette mer obscure. Et si on réagit trop tard ? qu’il a dit. La question me trotte dans la tête, mais pas pour les raisons qu’il imagine. Je tourne enfin la tête vers lui, mon regard plus doux, presque indulgent, même si mes mots restent acérés. « Tu sais quoi ? Réfléchir au "trop tard", c’est un luxe. Moi, je vis avec le maintenant. Et maintenant, on est deux abrutis sur ce pont à se demander si on est paranoïaques ou juste foutus. Tu veux agir ? Très bien. Va réveiller le capitaine, sonne l’alarme. Moi, je reste ici. Je veux voir ce truc, qu’il soit réel ou non. » Si ce n'est rien, je rirai de lui demain. Si c’est quelque chose… Ma pensée reste en suspens, un sourire amer se dessinant sur mes lèvres face à cette idée. La mort ne me fait pas peur.
Je m’écarte légèrement, comme pour lui laisser le choix, mais mes yeux restent rivés sur lui. Il a cette lueur dans le regard, ce mélange de peur et de résolution, comme quelqu’un qui sait qu’il va perdre mais qui avance quand même. Je reconnais ça, et ça me met mal à l’aise. « Tu peux retourner à ta fête pour oublier tout ça. Ou bien rester ici et prendre le risque de découvrir que t’avais raison depuis le début. Moi, je reste. Pas par bravoure, juste parce que fuir n’a jamais été mon truc. » Le silence retombe, seulement perturbé par le grondement des vagues. Je lève les yeux vers les étoiles, comme si elles allaient me souffler une réponse. Mais rien ne vient, évidemment. Pas d’épiphanie, juste ce foutu vide.
Je murmure enfin, presque pour moi-même, mais assez fort pour qu’il entende : « C’est pas une belle nuit pour mourir. C’est juste une nuit comme une autre. » Et je me tais, laissant à Jayden le soin de choisir son camp, son destin. Moi, je me tiens prêt à affronter ce qui viendra, seul ou non. Personne n'est un héros ici mais nous sommes tous humains.