| if you knew what's on my mind (sloscar#11) |
| ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Ven 16 Aoû 2024 - 12:31 | |
| Maintenant qu’elles se tenaient dans son antre, Sloane éprouvait tour à tour une espèce de timidité et une pudeur qui lui faisait presque regretter sa témérité. Personne ne rentrait ici ; pas Sinoé, qui avait les clés de tout sauf de la dépendance, et personne d’autre, parce que la psy n'était jamais très volubile sur la fonction de la fameuse dépendance. Pas par honte ou par instinct un peu farouche, mais plutôt dans une sorte de volonté de protection. C'était son secret, sa possession à elle, la seule qui ne transpire d’aucune façon dans son quotidien : c'était son repaire et son sanctuaire d'une façon qu’elle n'aurait voulu révéler à personne, et voilà qu’elle en avait donné les clés à Scarlett.
Elles se tiennent dans la pièce tamisée, ornée d'une seule fenêtre (Sloane n'en voyait pas l’utilité) et fraîche comme aurait pu l'être une cave à vin. À bien des égards, c'était tout à fait aussi rustre : quelques lampes d’éclairages différents et une tonne d'outils soigneusement entreposés, avec dans un coin quelques créations terminées, et dans un autre des bouts de bois un peu bâtards qui attendaient que l’inspiration frappe. Quelques plantes ça et là pour vivifier l’intérieur, des décorations aux fenêtres pour empêcher les curieux de trop voir à l'intérieur. Le seul axe de modernité se résumait dans la vieille chaîne hi-fi récupérée chez Nat pour le bruit de fond lors du travail, à côté d'une pile de CDs de blues, pèle-mêle avec les Hits de Bébé Louis pour les rares fois où elle était accompagnée de sa fille. Du concept de cave, il n'y avait pas non plus l’odeur d’humidité : cèdre, jasmin, embrun du bord de mer – le tout éminemment elle-même et pas grand-chose d’autre sous la prégnance du matériau principal. Un abri, somme toute, loin du palais des merveilles qu’il représentait toujours pour elle : là, devant Scarlett, elle ressentait une timidité enfantine à le lui montrer. Elles avaient pris une dizaine de minutes pour se changer en tenue de ville, retrouvant leurs affaires du bureau, à l'exception de leurs cheveux encore humides, que Sloane sentait parfois goutter contre la nuque.
« C’est peut-être un peu moins classe que le surf, j'admets… »
Le ton veut principalement sentir l’humour, mais une pointe de nervosité sous-jacente la trahit. Elle n’ajoute pas, pour s’en défendre, que Scarlett est la première à voir la pièce : c’est à la fois encore plus pathétique et presque trop intime. Son regard se porte naturellement vers les dernières créations en cours, gisant à côté d'un burin, de deux ciseaux et de trois couteaux de différents angles : une boîte avec un motif fin, quoique hésitant en guise de couvercle, à moitié terminé. Sloane n'est pas le genre à se lancer dans un projet et à le finir d'une traite : plutôt, elle le prend par petits bouts de quelques heures, jusqu'à la fatigue oculaire, et retourne à d'autres occupations. À côté de l’ouvrage est posée sa paire de lunettes, qu'elle aurait pu remettre immédiatement pour former une barrière imaginaire entre elle et son invitée. « Ne juge pas trop sur les trucs entreposés », lâche-t-elle en désignant du menton les œuvres déjà terminées : quelques jouets en bois, principalement, pour Delilah, avec quelques figurines d’animales un peu biscornues selon la qualité du bois et l'ancienneté du coup de main. « J'en fais que depuis un an, à peu près, en autodidacte et quand j'ai le temps, donc… » Pourquoi et de quoi se défend-elle, au juste ?
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Dim 18 Aoû 2024 - 15:57 | |
| Peut-être qu’elle répond en miroir à l’attitude de Sloane, bien moins joueuse et fière que d’habitude. Peut-être qu’elle sent la sacralité qui suinte des murs de l’atelier. Ou peut-être que c’est les vestiges de l’heure dans les vagues qui ont lavé la mesquinerie habituelle qui pend à ses lèvres. Mais Scarlett ne fait plus la maligne, dans cette pièce exigüe qui sent un parfum familier, le bois, le sel, Sloane, aussi. Pourtant curieuse, elle attend un peu avant de se lancer à l’exploration du lieu, ses yeux papillonnant sur chaque élément, comme pour en former un catalogue qu’elle compte continuer à explorer lorsque Sloane lui aura donné la permission. Comment est-elle arrivée là, se demande-t-elle, comment a-t-elle pu autant dévier de l’axe, renvoyant toutes ses bonnes résolutions dans les remous de l’océan ? C’est qu’un atelier de sculpture de bois, se raisonne Scarlett, elles ne font rien de mal, elle et Sloane, pas vrai ? Alors pourquoi est-ce que Sloane lui lance un regard en coin comme si elle venait de déposer un bout de son cœur sur un petit plateau nacré ?
« C’est peut-être un peu moins classe que le surf, j'admets… » Scarlett secoue la tête immédiatement. « Tu rigoles ou quoi », elle fronce les sourcils, s’autorise à faire quelques pas pour s’approcher des étagères, regarder un peu tout de plus près. Elle a l’impression que le silence est pire, ici, le bruit du ressac lui manque, quelque chose pour occuper le temps qui semble un peu trop suspendu. Elle s’approche de la petite chaîne hi-fi, passe ses doigts sur les CDs, attrape l’un à la pochette colorée, très clairement un album de comptines, et elle se tourne vers Sloane. « Arrête, c’est mon album préféré aussi, c’est dingue », elle plaisante, sourire en coin, parce qu’elle a besoin de crever l’air lourd autour de leurs silhouettes. Dans une tentative de se sauver, elle appuie sur play pour lancer un CD au hasard, et c’est évidemment du blues, quelque chose de sensuel, un peu rythmé, étonnemment nostalgique. Un vertige prend Scarlett, qui regarde ses mains, essaie de se rappeler que c’est les siennes. Ce n’est pas le moment, pense-t-elle, à l’idée qu’une crise la prenne et qu’elle recommence à se demander si elle est vraiment elle-même dans une vraie réalité.
A la place, elle préfère se tourner vers l’étagère, regarder ce que fait Sloane. Des petits jouets, des animaux, des objets divers, petits, la surface lisse du bois de différentes couleurs comme des arc-en-ciel ocre et sable. « Ne juge pas trop sur les trucs entreposés », la voix de Sloane trahit une forme de nervosité, et Scarlett est partagée : elle se sent en contrôle, quand l’autre est plus angoissé qu’elle, et pourtant, elle ressent une forme de… d’empathie (?) devant l’état de Sloane, et elle ne sait pas pourquoi. « J'en fais que depuis un an, à peu près, en autodidacte et quand j'ai le temps, donc… » Scarlett prend une petite loutre en bois clair, observe les courbes, le détail des yeux. « C’est très joli, ça », elle murmure, parce que le compliment lui arrache légèrement la gueule. Elle repose la sculpture, s’approche des ciseaux, des outils, évitant toujours les yeux de Sloane, comme pour lui donner du répit. « Pourquoi le bois ? » Elle demande un peu bêtement. « Je veux dire, à part pour impressionner les conquêtes que tu ramènes dans l’atelier », elle plaisante, avant de rajouter, « ou tes collègues, évidemment. »
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
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RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Lun 19 Aoû 2024 - 19:37 | |
| « Arrête, c’est mon album préféré aussi, c’est dingue. » Un rire plus détendu lui échappe et elle pourrait ouvertement en remercier Scarlett, tant elle avait peur qu'elles ne soient enfermées dans cette bulle de tension trop gênante ad vitam – « Et ta préférée, c’est Politesse et bonnes manières au travail, je parie », elle hasarde, mutine, alors que son invitée presse le bouton on. L'espace d'un instant paranoïaque, elle se prend à craindre que le disque déjà inséré ne soit en fait du metal ramené de la maison ou du Cascada qu'un lutin farceur aurait abandonné ici en prévision du jour où elle apprécierait suffisamment quelqu'un pour l'amener dans son antre. L'idée paralyse sa main sur son établi de fortune – sans qu'elle ne sache si c'est le moment présenté comme tel, ou la perspective que Evacuate the Dancefloor ne se mette à beugler dans la pièce. Le temps que le CD charge, elle se rassure comme elle peut en conjecturant que Cascada a toujours été trop nul pour faire un album. Mais non : c’est un disque de John Lee Hooker, comprend-elle rapidement alors que les premières notes de I’m in the mood résonnent dans la pièce. En un sens, Everytime we touch aurait été à peu près aussi subtil. Le même rire nerveux que le soir du motel la reprend, mais cette fois, elle ne se cache pas, quand elle pouffe - elle n'a nulle part où se mettre, de toute façon.
Il ne lui échappe pas qu'elle parle un peu plus fort, quand elle met Scarlett en garde ce qui est entreposé, comme pour masquer la musique et espérer que sa vis-à-vis ne connaisse ni celle-ci, ni les paroles. Trop tard : son sourire mi-nerveux mi-amusé ne la quitte plus et aucune diversion ne marchera. « On repassera pour le respect du pacte… » finit-elle par murmurer, à peu près en même temps que Scarlett, laquelle inspecte le ventre de la loutre sur un ton si bas que le compliment lui échappe presque, mais pas assez pour lui éviter la tentation du napalm ou d'une bombe H sur sa maison (tout compte fait, peut-être qu'un appel absolument urgent de son ex-femme suffirait). Elles retombent dans un silence que Sloane a du mal à tolérer ; pas parce qu'il est inconfortable, mais parce qu’elle en attend quelque chose, même si elle aimerait être insensible à son avis. Elle se fait l'effet d'un loup blessé au flanc exposé, que Scarlett peut soigner comme arracher d'un coup de dent pour la laisser s’évider : pas par volonté cruelle, mais par instinct de protection. Mais Scarlett a rangé ses crocs : « Oh non, uniquement pour ça. 100% pour les collègues. » Son ton reprend exactement la même emphase que celui de Scarlett et s’empreint d'un sourire taquin. Elle se garde de lui dire que personne ne pénètre dans l’atelier hormis sa gamine, qui le voit depuis un landau aménagé dans un coin : ça lui semble d'un coup trop personnel et révélateur. Quant au bois en lui-même, elle doit réfléchir à la question, laissant plus volontiers une place à John, pas lassé de mettre l'ambiance.
« Je sais pas. Je pense que c’est l’imagination que tu peux mettre derrière mais le travail qu'il y a à fournir, quand même. C’est infini, sur ce que tu peux en faire. Mais c’est beaucoup plus complexe à sculpter ou à faire prendre vie que l’argile, ou des matières comme ça. » En d’autres termes, pour avoir quelque chose de satisfaisant, il faut le gagner : là, Sloane est tout à fait patiente, bien plus que sur une planche. Ça a été des heures dans le vide, des outils à apprivoiser, et énormément de tigres qui ressemblaient à des gnomes des profondeurs avant un premier résultat convenable. « Il y a un besoin de concentration totale, et le plus petit geste compte. C’est un travail qui occupe entièrement l'esprit. » Et en même temps, qui n’a aucune conséquence, aucune prise sur le réel. C’est une échappatoire : un peu comme le surf, pour Scarlett, et elle ne peut qu’imaginer qu’elle a l'air tout autant dans son élément qu’elle sur ses vagues, une fois affairée avec ses outils. « Et ça salit moins que la poterie, c'est aussi un plus. » Ses mains calleuses et ses doigts souvent infestés de petites échardes racontent une autre histoire que son demi-sourire ne dément pas. Elle s’aperçoit qu’elle a commencé à ranger son plan de travail, nerveuse, ses burins dans un ordre bien précis devant les quelques manches taillés le week-end dernier. Ils sont vierges de toute décoration : c’est la partie qu’elle préfère, après la création de l’objet. « Tu veux tenter ? Ce serait que justice, après le cours de surf. » Autant présenter ça comme un marché ou un service rendu. C’est moins intime, moins complexe qu'une invitation un peu plus personnelle dans son monde. « Si t’as pas de gamins dans ton entourage, je fais aussi des manches pour couteaux. Je bossais sur un manche de hachette, là. »
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
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Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mar 20 Aoû 2024 - 17:22 | |
| Un éclat de rire, bref, mais suffisant pour crever quelques-unes des bulles de tension qui occupe l’espace minuscule de l’atelier. « Et ta préférée, c’est Politesse et bonnes manières au travail, je parie. » Scarlett penche la tête, feint d’avoir été prise sur le vif avec un air innocent. « Ne me dis pas que c’est la tienne aussi ? A moins que tu préfères… », elle laisse son regard traîner sur l’arrière du CD, à la recherche d’une chanson qui pourrait faire une plaisanterie parfaite, ses sourcils se froncent, « … l’histoire de monsieur le verre de terre ? Mais qu’est-ce qu’on fait écouté à nos pauvres enfants ? » Elle demande, tout à fait sérieuse. Elle ne connaît pas ces CDs, elle - petite, sa mère ne laissait traîner que ses disques à elle, des compilations des tubes des années 80 ou 90’s, les spice girls, à la limite, un album de Joni Mitchell égaré par l’un de ses exs, un cd que Scarlett adorait et que sa mère détestait. Elle ne le jouait que quand sa mère était absente - souvent.
La musique choisie au hasard n’est pas un album pour enfant, non, bien au contraire, comme Sloane le fait remarquer, sourire en coin : « On repassera pour le respect du pacte… » Scarlett hausse les épaules. Ce n’est que de la musique, elle voudrait dire, mais ce qu’elle pense, en réalité, est un peu différent. Elle sent son poul qui pulse, là, dans sa nuque ; elle passe sa main dans ses cheveux pour la dégager un instant, reprendre contenance. « Je commence à me demander si citer le pacte à tout va nous aide vraiment à le tenir, hmm », elle réfléchit à haute voix, sourire en coin.
Pourtant, ça ne devrait pas être si compliqué que ça, d’être quelques minutes dans la même pièce, ensemble, seules, sans se toucher. Mais peut-être que l’odeur capiteuse du bois ne les aide pas - lourde, tiède, étrangement réconfortante. « Oh non, uniquement pour ça. 100% pour les collègues. » Scarlett a un sourire en coin, ne répond pas que le stratagème marche. Non, elle sait se tenir. Sait tenir.
« Je sais pas. Je pense que c’est l’imagination que tu peux mettre derrière mais le travail qu'il y a à fournir, quand même. C’est infini, sur ce que tu peux en faire. Mais c’est beaucoup plus complexe à sculpter ou à faire prendre vie que l’argile, ou des matières comme ça. » Scarlett a les bras croisés sur la poitrine, elle écoute Sloane avec attention, lui faisant peut-être accidentellement passer un test dont elle seule a la grille d’évaluation. Scarlett a toujours aimé les gens intéressés et intéressants, et oui, la sculpture sur bois pique son attention. Que cache Sloane dans sa manche ? « Plus c’est complexe et plus ça te plaît ? » Elle demande, pas tout à fait sûre de parler du bois.
« Il y a un besoin de concentration totale, et le plus petit geste compte. C’est un travail qui occupe entièrement l'esprit. » La rousse hoche la tête. « Comme rester en équilibre sur une planche de surf. » C’est sa manière à elle de dire qu’elle comprend - c’est nouveau, ça aussi, pour elle, de vouloir chercher la connivence avec quelqu’un. Elle ne reconnait pas ses réflexes, ou ont-ils changé ? « Et ça salit moins que la poterie, c'est aussi un plus. » Scarlett imagine les doigts de Sloane plonger dans un vase en argile humide pour le sculpter, et a un léger mouvement des épaules pour chasser la vision.
Sloane organise l’atelier, essaie de s’occuper, ne reprenant toujours pas de sa superbe. « Tu veux tenter ? Ce serait que justice, après le cours de surf. » Scarlett pince les lèvres, surprise par l’invitation. « Si t’as pas de gamins dans ton entourage, je fais aussi des manches pour couteaux. Je bossais sur un manche de hachette, là. » « On peut pas offrir des couteaux à des enfants ? » Elle plaisante, pour gagner du temps. Scarlett n’a jamais eu la fibre artistique - elle adore collectionner tableaux et sculpture, mais elle ne sait pas reproduire, elle, n’a jamais été doué de ses mains (à part pour… bref) « Je suis pas très créative », elle commence, gênée de ne pas être en position de force, mais elle ne supporterait pas d’avoir l’air de s’échapper. « Si j’avais su, j’aurais pris trois ou quatre cours avant de venir ici, pour ne pas avoir l’air d’une complète débutante. » On dirait une blague, mais elle est tout à fait sérieuse, au fond. Elle s’approche, regarde Sloane, puis les outils. « Bon, comment on fait ? »
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
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PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Jeu 22 Aoû 2024 - 17:47 | |
| « Je commence à me demander si citer le pacte à tout va nous aide vraiment à le tenir, hmm », glisse Scarlett, et Sloane aimerait être d’accord, mais elle a la vague sensation que citer le pacte est sa seule manière de le concrétiser et de s’en souvenir afin de ne pas trébucher dessus. C’est sûrement pitoyable : il lui suffirait, au fond, de s’en tenir aux mots de Scarlett, de prendre ses distances et de la considérer réellement comme une collègue, et c’est certainement ce qu’elle aurait fait pour s’y tenir. Sauf que le flirt sous-jacent continuait, que Scarlett lui avait proposé cet après-midi en-dehors des confins du seul autre endroit où elles se croisaient régulièrement, et qu’elle lui sortait ce sourire, ce fameux sourire, et ces vérités qu’elle lâchait du bout des lèvres comme si elle laissait passer des informations vitales au compte-goutte. Sloane les attrapait religieusement, une par une, presque assoiffée à l’idée de chaque nouvelle information sur une Scarlett un peu plus à nu, un peu plus ouverte. « Heureusement que je suis une mauvaise idée, donc. » C'est plus fort qu’elle, et ça a sûrement lien à cette étrange proximité qu’elle ressent vis-à-vis de la jeune femme depuis le début de la soirée. Ça a toujours été sous-jacent, mais jamais clair ni tacitement admis comme aujourd'hui. De la même façon, elles admettent implicitement que cette journée constitue une parenthèse qui ne se reproduira peut-être jamais – ou peut-être Sloane s’y tient-elle pour éviter toute déception possible : autant ne pas y penser, pour l’heure.
« C’est moins la complexité que ma propre persévérance, j'imagine. Voir jusqu'où je peux me pousser. » Scarlett y verra sûrement un sous-entendu, là encore, et peut-être que cette fois elle n'aurait pas tort – mais rien que cette fois. « Mais tu as sûrement raison. Qu’est-ce qu'il y a de plaisant à être doué dans un domaine facilement maîtrisable ? » Elle n'est pas moins ambitieuse que Scarlett, au fond ; elle l’est juste d'une manière différente, parce que son univers à elle ne s’y prête pas. Elle enchaîne, explique ce qui lui plaît particulièrement dans cet art : peut-être est-ce en grande partie la permission incluse de faire fi de tout le reste, pendant quelques heures, et il n’y a bien que comme ça que Sloane arrive à éteindre son cerveau, à décompresser rien qu’un peu. Ce n’est jamais long, mais la parenthèse est toujours bienvenue : accompagnée d’une migraine, certes, mais jamais plus importante que la satisfaction. « Exactement comme le surf. Mais avec les membres antérieurs à la place », précise-t-elle, en rappel mutin au malentendu de tout à l’heure.
Elle se demande si elle ne va pas trop loin, en proposant à Scarlett de s’essayer à la sculpture ; elle sent cette réticence perpétuelle dans son comportement, dans ses épaules presque arrondies vers l’avant quand elle se tient toujours droite et très stable, sinon rigide. Détournement du sujet, puis aveu timide de faiblesse, et enfin regret de n’avoir pas eu de préparation en amont – Sloane se radoucit dans son ton, dans ses mots : « Tu m’as vue tomber 15 fois d’une planche, je serais un peu hypocrite de me moquer… » Et avant que la rouquine n’ait le temps de revenir sur son accord à demi-mot, elle se met en ordre de marche : elle chausse ses lunettes, comme par réflexe, trie parmi le bois déjà nettoyé et sort un morceau d’une quarantaine de centimètres qui a déjà perdu son écorce. Elle le présente à sa comparse du jour en le posant sur l’atelier devant elles : « Je te propose qu'on sacrifie ce joli morceau d’ostryer à la science. » Elle songe un instant à s’attarder sur les propriétés du bois, mais décide de garder pour elle tout le côté nerdy pour passer directement à l’action. « Ces outils-là », dit-elle en positionnant des couteaux et des rabots le plus à droite, « c'est ce que tu vas vouloir utiliser pour donner forme au bois et tailler dans la masse. » Elle désigne les plus gros, et surtout une petite hachette qu’elle met le plus à gauche. « J’ai déjà commencé avec celui-ci, j'ai taillé dans la rondelle de bois à la hachette et j’ai retiré l’écorce pour commencer à polir le morceau. » Elle désigne du menton une caisse où elle laisse les déchets, puis d'un geste rapide, elle sort un marqueur rouge et, capuchon entre ses dents, elle commence à marquer le bois pour signifier les contours du manche. Quand elle le repose, elle semble prendre une demi-minute pour saisir les outils et prendre conscience des mouvements pour mieux les expliquer. Enfin elle démontre, morceau dans la main droite, hachette dans la gauche : « Ta main qui maintient le bois va toujours rester sur le haut de celui-ci, c’est super important. Avec l’autre, tu vas saisir la hachette au niveau le plus haut pour garder de la précision, et tu vas taper lentement à la verticale pour tailler des petits bouts. » Elle s’exécute pour donner l’exemple, commence à entamer le bois par petits à-coups succincts, en maîtrise du geste et du mouvement de son bras : ça y est, elle a retrouvé son domaine de confort.
Elle repose les outils et le bois après quelques premiers coups, et fait signe à Scarlett de prendre sa place devant le plan de travail. « Fais ce que tu veux sur la forme, on décorera après. L’important, c’est d’avoir une longueur qui te paraît sensée pour un manche de hachette, et si besoin, tu as une comparaison juste à côté. Quand tu seras satisfaite du global, tu peux finir de donner forme avec les couteaux. » Elle s’éloigne le temps de prendre une autre paire de lunettes, cette fois de protection et non de vue – autant éviter le scénario-cauchemar de l’amener aux urgences d’ici dix minutes après qu’un morceau aura ricoché dans son oeil. Elle semble hésiter, un instant, focalisée sur les mains de Scarlett, les doigts graciles et longs – vulnérables, surtout, pour se focaliser sur l’important. « Et j'évite de porter des gants, mais je peux te mettre du sparadrap sur le bout des doigts, pour éviter les échardes. »
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Ven 23 Aoû 2024 - 17:37 | |
| Sloane est une mauvaise idée, oui, une telle mauvaise idée que Scarlett n’a pas le courage de répondre avec une pique ou une plaisanterie. Parce que dans cet espace trop petit et trop intime, elle se demande si elle ne risquerait pas d’être accidentellement un peu trop sincère, d’avouer que Sloane est une mauvaise idée pour une myriade de raisons. Evidemment, c’en est une bonne aussi - ses cheveux dans lequel on veut perdre ses doigts, ses longues jambes qu’on voudrait voir s’enrouler autour de son visage, son rire, un peu plus grave que sa voix habituelle, qui gonfle la poitrine et qu’on a envie de faire résonner encore et encore. Mais pour chacune de ses raisons là, Scarlett sait en trouver une autre qui prendra le dessus et la protégera. Car c’est ça, au fond, la raison centrale : Sloane est une mauvaise idée parce qu’elle met en danger Scarlett. Et ce n’est pas d’un point de vue carrière, peu importe ce qu’elle affirme à voix haute.
« C’est moins la complexité que ma propre persévérance, j'imagine. Voir jusqu'où je peux me pousser. » Scarlett ne prend pas le risque de souligner que c’est un sous-entendu, inquiète de se tromper, comme tout à l’heure, dans l’océan. Elle se contente d’afficher un petit sourire en coin. « Mais tu as sûrement raison. Qu’est-ce qu'il y a de plaisant à être doué dans un domaine facilement maîtrisable ? » « Tu prêches une convaincue », elle répond, consciente que Sloane l’a sûrement assez bien cernée pour ne pas être surprise de la réponse. Il suffit de voir avec quelle ambition elle s’est lancée dans l’apprentissage du surf, elle, petite anglaise qui ne s’était baignée dans l’océan de sa vie, ni même la mer, et qui n’avait jamais réussi à tenir debout sur une planche de skate. « Exactement comme le surf. Mais avec les membres antérieurs à la place. » Scarlett lève les yeux au ciel. « Heureusement, vu ta maîtrise de tes membres inférieurs », elle réplique, piquante, se demandant pourquoi elle remet encore sur le tapis le sujet, rajoutant à la tension qui s’entasse contre les murs et semble les forcer à se rapprocher un peu plus physiquement. ça, ou la proposition de Sloane de tenter la sculpture, que Scarlett repousse immédiatement, avant de revenir sur sa propre parole.
« Tu m’as vue tomber 15 fois d’une planche, je serais un peu hypocrite de me moquer… » « Et je me suis moquée 15 fois de tes chutes, tu ne me rendrais que la monnaie de ma pièce », elle répond avec un air un peu amusé. Mais Sloane n’est plus là pour plaisanter, lunnettes sur le visage, les mains dans le bois. « Je te propose qu'on sacrifie ce joli morceau d’ostryer à la science. » Scarlett hoche la tête, parce qu’elle n’a aucun avis sur la question, ne pourrait pas reconnaître un bois d’un autre, et elle écoute patiemment Sloane, essaie de ne pas laisser son regard s’attarder sur son air sérieux et ses lèvres plissées. « Ces outils-là, c'est ce que tu vas vouloir utiliser pour donner forme au bois et tailler dans la masse. J’ai déjà commencé avec celui-ci, j'ai taillé dans la rondelle de bois à la hachette et j’ai retiré l’écorce pour commencer à polir le morceau. » Toujours silencieuse, Scarlett observe, se concentre sur les mouvements, les instructions, et pas l’éclat de la langue collée au capuchon. « Ta main qui maintient le bois va toujours rester sur le haut de celui-ci, c’est super important. Avec l’autre, tu vas saisir la hachette au niveau le plus haut pour garder de la précision, et tu vas taper lentement à la verticale pour tailler des petits bouts. » « Hm, ça a l’air presque simple quand on te regarde, mais j’ai la désagréable impression que tu es juste douée », elle avoue - de la même façon que Scarlett donne l’impression au surf d’être une activité simple où il suffit de se lever sur une planche, dans une vague.
Scarlett suit les instructions (pour une fois) et s’installe là où Sloane désigne. « Fais ce que tu veux sur la forme, on décorera après. L’important, c’est d’avoir une longueur qui te paraît sensée pour un manche de hachette, et si besoin, tu as une comparaison juste à côté. Quand tu seras satisfaite du global, tu peux finir de donner forme avec les couteaux. » Scarlett doute qu’elle arrivera à faire une forme qui lui plaise, vu son niveau de perfectionnisme ; c’est bien pour cela qu’elle n’aime pas les activités créatives, elle n’a pas le niveau et ne sait pas comment l’avoir sans se ridiculiser d’abord, ce qu’elle préfère éviter. « Et j'évite de porter des gants, mais je peux te mettre du sparadrap sur le bout des doigts, pour éviter les échardes. » Scarlett a un mouvement d’épaule, une surprise, un rejet, elle ne sait pas, et elle réplique immédiatement, « Non, ça devrait aller », et attrape les lunettes que lui tend Sloane, consciente qu’elles vont lui donner une tête ridicule. Tant mieux, il faudrait peut-être qu’elle soit laide un instant pour calmer le jeu.
Elle prend les outils en main, les soupèse, se prépare. Elle a l’impression que Sloane la fixe, alors qu’elle tente un premier mouvement, timidement. C’est évidemment plus compliqué que Sloane n’a montré, et Scarlett prend son temps, méticuleuse, la machoire serrée. Seule la musique et les petits coups dans le bois meublent le silence. Scarlett peut sentir le regard de Sloane qui lui picote la nuque. « Arrête de me regarder », elle proteste, avec un rire - ça aussi, c’est un sous-entendu, peut-être, qui implore Sloane d’arrêter de la voir. « ouch », elle murmure dans sa barbe, une écharde dans le doigt, elle pince ses lèvres, l’ôte, reprend. Ce qu’elle est fait n’est clairement pas dans les standards de beauté d’un manche, ce qui l’agace. Elle continue, a un nouveau sursaut « mais !! » elle murmure encore, lève son doigt vers son regard, une écharde encore dans la pulpe. Elle soupire, redresse les lunettes de protection sur ses cheveux. « Bon, ok, va pour le sparadrap », elle avoue défaite, mordant l’intérieur de sa joue. Elle tend ses bras pour créer une distance, ses mains vers Sloane, sent que son coeur s’emballe, et elle fixe le bout de ses doigts, surtout pas le visage de la brune. « Pourquoi tu veux une hachette ? » Elle demande, pour combler à tout prix le silence et la tension. « Un plan d’assassinat de collègue chiante ? »
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mar 27 Aoû 2024 - 15:53 | |
| Est-ce que Scarlett vient de se replier dans un coin, ou en prend-elle conscience seulement maintenant qu’elle retrouve sa zone de confort ? Elle ne saurait pas faire la différence, même avec le recul : elle comprend juste de manière diffuse et floue que le paradigme a encore bougé de quelques centimètres (autant dire tout un monde) et qu’elles ne sont plus aussi solides sur leurs appuis. Sloane a son hobby auquel se raccrocher : c’est certainement ici qu’elle se sent le plus confiante, et ce malgré la timidité qui l’habite encore sans lui foutre la paix. L’agente de PR, elle, est loin de sa planche de surf, de son tailleur protecteur et sa vis-à-vis sent qu’elle a renfilé sa carapace, l’air de rien, mais d’une façon un peu moins gardée ou offensive – ils sont toujours là, les sourires timides, la tension autant sinon plus épaisse que d’habitude, mais d’une façon plus douce, chargée d’un message différent – moins charnel, dirait-elle si elle n’avait pas si peur de faire fausse route. Scarlett ne donne pas dans la vulnérabilité et le partage émotionnels : elle ferait bien de ne pas le perdre de vue.
« Je pense pas qu’on puisse se considérer doué avant plusieurs années de pratique. Il y a encore la moitié de ces outils que je ne maîtrise pas bien, tu sais. »
C’est sûrement une tentative à la con pour la rassurer et l’encourager à essayer à son tour. Mais Scarlett a raison, et elle ne veut pas faire de fausse modestie, au fond : elle est douée, c’est son truc à elle, et sans que ce soit un don, elle est suffisamment à l’aise pour réussir à s’amuser dans le domaine sans avoir peur d’atteindre prématurément la limite de ses compétences. Elle passe donc la main à sa collègue, légèrement impatiente de la voir se mettre au massacre ; elle n’a que du sparadrap à offrir, à défaut d’utiliser des gants qu’elle trouve être davantage une entrave dans la réalisation qu’une protection réelle. Ca ne l’étonne pas que la jeune femme refuse – pas plus que ses protestations quant au regard porté sur elle. « Okay », qu’elle obtempère d’un ton taquin, prétendant se retourner – bien sûr, qu'elle n’arrête pas de la regarder. Si quoi que ce soit, son regard s'attarde un peu plus ; mais sur ses mouvements, cette fois, et purement sur la réalisation de la tâche. C’est presque plus sage, bien qu’opposé à la demande de Scarlett. La tâche en elle-même, par contre, n’est pas près de finir. « Je n’ai pas précisé, mais c’est vrai que tu peux aussi tailler des cure-dents », remarque-t-elle, narquoise et faussement admirative. Pour l’heure, cela dit, c’est dans ses doigts que les cure-dents finissent – et la rousse d’obtempérer finalement pour la protection offerte plus tôt.
Ses mains sont douces, plus que les siennes ; ses doigts à peine moins grands, et Sloane réprime un léger sourire qu’elle préfère masquer en attirant l'attention sur le sparadrap qu’elle découpe pour l’appliquer soigneusement sur chaque pointe de doigt, collant le bout d’un pouce appliqué. « Si je voulais te faire disparaître, je t’aurais amenée dans le vrai sex dungeon. Ça tâche trop facilement, ici. » Il a fallu entre une seconde et une heure, mais elle met enfin le dernier sur le majeur droit de son invitée, et se recule lentement, comme pour lui laisser davantage encore d’espace. S’attarder une seconde de plus sur sa main, ç’aurait été une de trop. « Les couteaux demandent un peu plus de minutie et de précision, et les figurines sont trop petites », finit-elle par dire. « Je ne voulais pas te faire partir perdante. » Signe du menton en direction de la table : retour au boulot. Elle lui donne peut-être deux minutes avant que les tics ne reviennent : la hachette est tenue trop haut, les coups ne sont pas assez francs. Elle lâche un « n’hésite pas à taper un peu plus fort » qui ne change pas grand-chose pour juguler la crise avant qu’elle ne cède : elle se rapproche, à nouveau, interrompt Scarlett dans son geste en plaçant une main sur l’établi, puis quand la hachette est immobile, la désigne d’un index, lequel s’attarde sur le dos de la lame : « Tu dois la tenir juste en-dessous de la nuque. » Elle touche la partie de l’index pour mieux la désigner, consciente que leurs épaules se frôlent au passage. A distance, à quelques pièces de là, Dimples est chantée de manière presque inaudible. Elle laisse Scarlett faire jusqu’à un manche à peu près satisfaisant (entendre par là : qui ressemble enfin à un manche), avant de ressortir les autres outils : « Maintenant, l’idée, c’est de polir le manche, de renforcer un peu la courbe. Tu peux utiliser à peu près tous les couteaux, comme un épluche légume, mais jamais en direction de ton poignet, toujours vers l’extérieur. » Elle démontre, à nouveau, laisse s’échouer les copeaux entre l’établi et le sol, avant de tendre les outils à son hôte, à nouveau, oubliant cette fois de partir deux mètres en arrière pour lui laisser l’espace : elle tient à rester près pour éviter les accidents et pour aider à la technique. Oui, voilà, c’est ça.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
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| Scarlett a toujours vu la séduction comme un jeu, une traque, un passe-temps, une activité à s’adonner pour s’amuser sans risquer grand-chose. Cela lui a toujours convenu. Elle sait que pour d’autres, flirter est un pont vers autre chose, une relation, l’amour, les promesses de contes de fées qui n’intéressent pas Scarlett. Elle n’a jamais été envieuse, ne s’est jamais demandée si sa vie pourrait être différente ou meilleure, n’a même jamais imaginé ce que c’était que d’ouvrir l’un des petits tiroirs de son cœur à quelqu’un. Jamais, non - jusqu’à ce soir. Elle regarde en coin Sloane, et l’imagine en date avec quelqu’un d’autre, quelqu’un qui lui poserait des questions sur son enfance ou son film favori, qui lui prendrait la main. Ce n’est pas Scarlett, ça ne sera jamais Scarlett, et c’est mieux ainsi - mais pour la première fois de sa vie, elle s’imagine une autre alternative et ne sait qu’en penser.
« Je pense pas qu’on puisse se considérer doué avant plusieurs années de pratique. Il y a encore la moitié de ces outils que je ne maîtrise pas bien, tu sais. » Un sourire se dessine sur les lèvres de Scarlett. « Humble en plus de tout », elle relève, ne précisant pas ce que ce tout comprend, elle qui a passé la plupart de son temps à ouvertement critiquer Sloane.
Mais Scarlett n’est plus en position de force, ses mains tendues vers Sloane, dans une attente étrange, comme si elle regardait un accident de train au ralenti. « Je n’ai pas précisé, mais c’est vrai que tu peux aussi tailler des cure-dents. » Scarlett lève les yeux au ciel et siffle entre ses dents. « Tu n’avais pas dit que tu n’allais pas te moquer ? » Elle proteste comme une enfant qui négocie. Sloane s’applique à bander le bout de ses doigts, dans un silence à peine dérangé par la chaîne hi-fi, et Scarlett se sent obligée de meubler, de gagner du temps. Elle questionne sur la hachette, un objet peu commun, et cela arrache un sourire à Sloane. « Si je voulais te faire disparaître, je t’aurais amenée dans le vrai sex dungeon. Ça tâche trop facilement, ici. » Arrête de parler de sex dungeon alors que tu tiens ma main dans la mienne, voudrait protester Scarlett, qui réplique à la place avec ironie. « Ah, tu n’as pas une cave cachée, ici ? » Pour s’assiner, pas le sex dungeon, manque-t-elle de préciser.
« Les couteaux demandent un peu plus de minutie et de précision, et les figurines sont trop petites. Je ne voulais pas te faire partir perdante. » L’ego de Scarlett est partagée entre apprécier le geste, et protester, comme si elle ne voulait pas qu’on lui fasse de cadeau. « Pourtant l’océan ne t’a fait aucun traitement de faveur », elle fait remarquer, avant de retourner s’installer. La sensation des sparadraps au bout de ses doigts est particulière, il lui faut quelques minutes avant de s’y habituer, et le temps lui paraît affreusement long, surtout quand Sloane est derrière elle, à observer. « N’hésite pas à taper un peu plus fort », notifie Sloane, et Scarlett mord sa langue pour ne pas répondre that’s what she said. Mais elle n’a pas le temps, que déjà Sloane est - trop - proche d’elle. « Tu dois la tenir juste en-dessous de la nuque. » Est-ce que la sculpture à bois est vraiment si tendancieuse que ça, ou est-ce que Scarlett a juste l’esprit mal placé ? Elle secoue la tête, plisse les yeux, retourne au travail. Taper plus fort aide en effet, tenir en-dessous de la nuque aussi. (Non, vraiment, vous entendez ?) « Maintenant, l’idée, c’est de polir le manche, de renforcer un peu la courbe. Tu peux utiliser à peu près tous les couteaux, comme un épluche légume, mais jamais en direction de ton poignet, toujours vers l’extérieur. » Scarlett ne fait officiellement plus la maligne : elle hoche la tête, suit les consignes, essaie de ne prétendre qu’elle ne sent pas le parfum de Sloane, juste derrière elle. Elle tourne le visage, observe Sloane. « Comme ça ? » Elle demande, parce qu’elle a l’impression qu’elle n’a définitivement pas le geste. Elle tend l’outil à Sloane. « Montre moi. » Sa voix est étrange, un peu plus grave que d’habitude, et son regard accroche celui de Sloane un peu trop longtemps, elle sent avec horreur que son cœur bat plus rapidement que d’habitude. Elle finit par détourner la tête pour regarder le geste, inspire, et reprend. Elle a l’impression que ses yeux sont des aimants attirés par ceux de Sloane. Elle finit par soupirer et passer sa main sur son front, essayant de ne pas laisser transparaître de nervosité, et finit par s’écarter un peu. Le manche est poli, mais cabossé. « Je, hm, je pense qu’il faudra finir la gravure une autre fois, j’ai un dîner ce soir et je crois que je vais être en retard », elle ment sans regarder Sloane, et se lève, parce que la fin d’après-midi est bien entamée, qu’elle a perdu la notion du temps, et surtout, surtout, qu’il faut absolument qu’elle fuit ce lieu, les notes de soul de la hi-fi, l’odeur musqué du bois, le cheveux de Sloane qui s’est coincée dans ses cils et que Scarlett pourrait ôter du bout des doigts.
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mar 3 Sep 2024 - 13:04 | |
| « Tu n’avais pas dit que tu n’allais pas te moquer ? » Elle pince les lèvres, jubilant trop pour admettre quelque tort – c’est trop tentant que de taquiner Scarlett, qui est évidemment moins douée avec ses membres antérieurs qu'elle n’aurait pu le faire croire avant d’être mise face au fait accompli. La tentation de le lui dire comme tel est grande, mais Sloane prend la route de la diplomatie et se laisse guider vers un autre sujet : pourquoi les hachettes, et pourquoi aujourd’hui. Elle est un peu plus délicate dans sa réponse cette fois, évitant toute moquerie mais sans résister à une boutade de plus. « Si, mais généralement, la visite est réservée pour les collègues premium. » Elle ne sait plus de quoi elles parlent, exactement ; du sex dungeon, d’une cave de meurtrier ou de tout autre chose. Les lignes sont déjà brouillées : éviter de le rendre trop évident lui semble tout sauf pertinent, pour le moment, alors qu’elle relâche délicatement les mains de Scarlett et qu’elles s’écartent comme pour respecter une distance imaginaire. Sloane n’est pas surprise de trouver que l’air est aussi difficilement respirable un mètre plus loin. Focaliser sur la tâche plutôt que sur leur proximité : elle ne trouve que ça pour essayer de ramener un peu d'aisance et d’oxygène dans la pièce qui ne lui a jamais semblé aussi petite. Scarlett remarque qu’elle est indulgente avec elle et Sloane ne répond pas, peu désireuse d’avouer qu’elle ne veut pas lui rendre la tâche déjà inconnue trop retorse (ni qu’elle est relativement rouillée en surf et que la nature n’y peut pas grand-chose).
Au lieu de ça, elle s’attelle toute entière à la tâche, rentrant au maximum dans le costume de prof improvisée qu’elle s’est taillé pour l’occasion ; ça amène une espèce de statu quo entre elles qu’elle ne trouve pas de trop, pour le moment. Elles ont oublié de respecter les deux mètres de distance à tout instant, remarque-t-elle trop tard : trop proches, leurs épaules se frôlent à répétition, leurs doigts s’entrechoquent quand leurs mouvements se conjuguent et elles oublient d’être gênées ou réticentes au contact. C’est laborieux, mais elles en arrivent à la seconde étape : donner un peu plus forme au manche qui n’est, jusque-là, qu’un bout de bois taillé à l’arrache et sans trop de ressemblance avec ce qu’il est censé devenir. Cette fois, Sloane laisse carte blanche, et lui vient rapidement à l’esprit que ce n’est pas une brillante idée : les mouvements de Scarlett sont plus hésitants, saccadés – elle dirait même nerveux, parce qu’elle l’appelle à l’aide plus rapidement que la première fois. « Comme ça ? » Elle ne répond que d’une moue un peu sceptique : le couteau glisse trop vite sur le bois, n’en pèle qu’une très légère couche à chaque fois, mais elle n’a pas le temps de répondre que déjà, Scarlett lui rend le couteau. « Tu n’as jamais épluché de légumes ? » plaisante-t-elle, espérant que ça brise la tension, pour une demi-seconde, mais le regard de la rouquine ne s’écarte pas du sien, et elle comprend en même temps qu’elle n’arrive pas à en dévier, non plus ; que le mètre de distance s’est rétréci à son tiers et que l’air est trop épais entre elles pour qu’elle ne puisse s’en échapper. En a-t-elle seulement envie ?
Quelque chose à dire, vite. Quoi que ce soit qui banalise l’échange, qui les ramène au platonique pur de couper du bois et de se foutre des échardes dans les mains, qui rappelle la réalité dans laquelle Scarlett est impénétrable et fuyante et Sloane est une mauvaise idée. Elle cherche et tente de se raccrocher à l’outil, mais rien à faire : le regard l’absorbe et la consume avec la force de ce qu’on attend depuis trop longtemps pour être capable de s’en détourner. Elle est là, la vulnérabilité de la salle d’archives, planquée entre deux morsures défensives qui n’ont plus lieu d’être, ici où elles ne sont que deux, pas grand-chose de plus que la carcasse de deux gamines trop grandes qui n’ont pas eu le temps de panser toutes leurs plaies. Elle ne sait trop si c’est ça, ou le regard qu’elle sent dévier sur les lèvres de la jeune femme ; peut-être que c’est Scarlett qui se recule la première : mais en un instant, les distances sont retrouvées à tout point de vue. Scarlett s’est écartée de l’établi, sa voix a repris un ton plus sec quand elle déclare devoir prendre congé, et tout respire d’un coup le faux, mais le rassurant aussi. Et des deux émotions, c’est ça qu’elle retient.
« Oh. »
C’est tout. Que dit-on de plus, dans ces cas-là, avec aussi peu d’air restant dans les poumons, et le poids de la déception qui gronde dans le bas du ventre, qui affaisse les épaules ? Sloane s’humecte les lèvres, retourne entière à son établi, à ses outils qu’elle organise d’une manière bien précise, pour s’ancrer à quelque chose. « Bonne soirée, alors ? » Elle relève les yeux, tente un demi-sourire qui trahit la déconvenue, et elle s’en veut immédiatement d’être aussi transparente. Elle considère un instant l’idée de lui proposer de la raccompagner, mais avant qu’elle ne puisse décider contre, Scarlett a déjà disparu, la porte de l’atelier ouverte derrière elle, et la sensation vague que ce qu’elle a senti émerger entre elles a tout aussi vite été perdu.
@Scarlett Bridgers |
| | | | | | | | if you knew what's on my mind (sloscar#11) |
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