(Izan#2) დ Friends argue, brothers forgive each other
Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
⍣⋆⍣
Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
Quarante minutes de retard. Même pour Izan, cela commençait à faire beaucoup. Jayden se tortilla sur la banquette en faux cuir, faisant crisser son jean contre l’assise, avant de se lever pour aller chercher son quatrième café. Il soupira en repensant à la situation : le pire, c’est qu’il savait que c’était une habitude chez son ami. Au lieu de prendre son temps, il s’était pourtant entêté à arriver pile à l’heure du rendez-vous, comme si Izan allait, par miracle, être ponctuel cette fois-ci.
Après avoir payé sa nouvelle boisson, l'Anglais retourna à sa place en traînant un peu les pieds. Le pub Mctavish avait au moins le mérite de rendre l’attente plus supportable. C’était un de ces pubs anglais à l’ancienne, avec son comptoir en bois sombre patiné par les années, des tabourets hauts aux coussins de velours usés, et des lumières tamisées qui donnaient une atmosphère chaleureuse et feutrée à l’ensemble. Sur les murs, des cadres exposaient de vieilles photographies en noir et blanc, des souvenirs d’une époque révolue, ainsi que des objets hétéroclites qui semblaient avoir une histoire à raconter.
Jayden s’installa de nouveau sur la banquette, face à une grande fenêtre embuée qui donnait sur la rue animée. Il aimait ce pub, il fallait bien l’avouer. Il aimait l’ambiance, le mélange de rires, de conversations et de cliquetis de verres, mais surtout, il appréciait qu’on le laisse en paix. Le propriétaire l’avait bien reconnu dès sa première visite. Il lui avait demandé une photo et un autographe, qu’il avait ensuite accrochés avec fierté sur un mur derrière le comptoir, mais depuis, il ne le traitait pas différemment d’un autre client. Ici, il pouvait être simplement Jayden, pas la star que tout le monde connaissait.
Il porta le café à ses lèvres, savourant l’amertume du liquide chaud. Pourtant, malgré le confort du lieu, l’impatience commençait à monter en lui. Quarante-cinq minutes maintenant, et toujours aucune trace d’Izan. Jayden jeta un coup d’œil à la pendule au-dessus du bar, une vieille horloge qui semblait marquer le temps plus lentement que partout ailleurs. Jay le savait, n’importe qui serait déjà rentré. Mais pas lui, parce qu’Izan l’aurait attendu. Et puis, qu’il soit seul ici ou sur son canapé, ce n’était pas bien différent.
Pour rendre le temps moins long, il sortit son téléphone pour scroller sur Instagram. Il lutta un moment avant de se rendre sur le profil de Charlie. Il n’arrivait pas à l’effacer de sa mémoire depuis le lancer de haches. Il rosit un peu, persuadé que, dans le pub, tout le monde savait ce qu’il faisait, mais vu qu’il n’y avait personne dans son dos et que tout le monde se fichait bien de ce qu’il faisait, c’était sûrement que de la paranoïa. Par tous les dieux, qu’il était beau, ça faisait presque mal à Jay de le regarder. Mais il n’osait pas vraiment revenir vers lui. Souriant bêtement devant son écran, son regard bleu ne voulait pas se détacher de l’écran, et il ne surveillait plus du tout la porte pour voir son ami arriver.
(c) ANAPHORE
Que la chasse commence
Zorya
:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
’’Désolé, désolé, désolé !’’ qu’il lance dans une succession rapide de syllabes agglutinées les unes aux autres, des mots qui sont brandis avant même qu’il ne prenne place à la table où patiente Jayden depuis de trop longues minutes déjà. Il sait qu’il est en retard — plus que d’ordinaire, et il pourrait prétendre qu’il s’est laissé surprendre par les embouteillages, Izan, mais la vérité est qu’il a beaucoup de mal à se séparer de Ash depuis qu’ils se sont remis ensemble, d’une manière si impulsive et précipitée que le pianiste n’a pas eu l’occasion d’en informer son entourage. Non pas qu’il redoute la réaction de ses plus proches amis (quoique), mais il a bien conscience que les revirements improbables et toxiques de sa relation avec l’anglais sont sujets à débat auprès de son meilleur ami, qui a été aux premières loges de ses deux chagrins amoureux. Et même s’il n’a pas de doute sur sa volonté de réparer le couple qu’il forme avec son guitariste, il sait, au fond, que si la situation était inversée, il trouverait cette idée totalement foireuse et ne se priverait pas de le dire à voix haute. ’’Je suis en retard sur mon retard…’’ tentant de dédramatiser son cruel manque de ponctualité avec cette phrase qui n’a pas vraiment de sens, Izan esquisse un petit sourire à la fois navré et amusé, en tirant la chaise restée libre afin de s’y asseoir, sans rompre le contact visuel avec Jayden, comme pour s’assurer que ce dernier n’est pas trop contrarié après lui — contrarié, il va l’être, mais pas pour son effarant retard. ’’Tout va bien ? C’est Charlie ?’’ désignant le téléphone de son ami par un mouvement du menton, le pianiste dépose d’abord ses deux mains sur la table, l’une sur l’autre, sans penser à cacher l’anneau qui ceint son annulaire gauche, étant surtout curieux de savoir si ses deux amis sont toujours en contact après leur sortie de bucheron. ’’Je vois que tu as carburé au café…’’ ce qui peut sous-entendre que son meilleur ami va être monté sur ressorts et qu’il a intérêt à choisir ses mots avec soin, le musicien ’’Bon euh…’’ raclant sa gorge pour peut-être éclaircir ses idées tout en passant la pointe de sa langue sur ses lèvres, il laisse son introduction en suspend pendant quelques secondes, visiblement indécis sur le choix de la formule à adopter dans ces circonstances, même s’il lui paraît hors de question de tourner autour du propos pendant mille ans ; comme un pansement, il veut l’arracher vite et net ’’J’voulais pas t’annoncer ça par message, surtout que je pense que tu vas avoir quelques questions et tout mais,’’ mais-je-me-suis-remis-avec-le-mec-que-j’étais-censé-détester ’’Ash et moi on s’est réconciliés.’’ ses yeux plantés dans ceux de Jayden, il hausse très faiblement ses sourcils en retenant presque sa respiration durant un court moment, sans avoir le loisir d’attendre après une quelconque réaction de la part de l’acteur : une serveuse, plantée à côté de leur table, est venue prendre la commande de celui qui vient d’arriver. ’’Euh… Même chose que lui…’’ peu importe, en réalité, la seule chose qui compte est d’entendre ce que Jayden en pense, même s’il devine que ce ne sera pas foncièrement agréable, ni pour l’un, ni pour l’autre.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
⍣⋆⍣
Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
Plongé dans la contemplation d’une photo de Charlie, Jayden ne se rendit compte de l’arrivée de son meilleur ami que lorsque la voix d’Izan résonna à ses oreilles, le tirant brusquement de ses pensées. Il détourna son regard de l’écran de son téléphone, non sans difficulté, pour se concentrer sur le pianiste qui se tenait devant lui. Jayden, qui n'était ni rancunier ni prompt à s’énerver, ne lui en voulut pas plus que ça. Izan était venu, s’était excusé avec un sourire qui adoucissait tout, et cela suffisait amplement à l’acteur. L’Anglais observa son ami s’asseoir en face de lui, et il eut la sensation que quelque chose le taraudait. Pourtant, Izan était toujours illuminé par cette énergie vibrante qui lui était propre. Jayden s'apprêtait à lui demander comment il allait et la raison de son retard, mais, comme à son habitude, Izan prit les devants. C’était souvent lui qui parlait le plus, avec son enthousiasme débordant et ses histoires toujours captivantes. Peut-être parce qu'il vivait plus intensément, ou simplement parce qu'il avait l'art de rendre chaque détail intéressant. Jayden, plus introspectif, appréciait cette dynamique entre eux, trouvant dans les récits de son ami un certain réconfort, une pause bienvenue dans ses propres réflexions.
Sentant le rouge lui monter aux joues, Jayden se hâta de retourner son téléphone pour cacher l’écran, sachant pertinemment qu'Izan l’avait déjà remarqué. Cependant, un éclair de surprise traversa son regard d’azur lorsqu’il se rendit compte que son ami ne cherchait pas à poser de questions sur le non-rendez-vous, ni à le taquiner sur le fait qu’il était en train de parcourir l’Instagram de Charlie. D’ordinaire, Izan n’aurait pas manqué une telle occasion de le mettre mal à l’aise, mais cette fois-ci, il resta silencieux. Le Britannique croisa les mains sur la table et leva un sourcil interrogateur. Il se passait quelque chose, et cela ne lui plaisait pas. Jayden examina attentivement Izan, cherchant à déceler ce qui n’allait pas. Son teint était le même, ses yeux conservaient leur éclat habituel, et il ne semblait ni malade ni plus fatigué que d'habitude. Même sa tenue était impeccable pour quelqu’un qui venait d’arriver en retard. Jayden fit glisser son regard sur son ami, mais il ne remarqua rien d’étrange à première vue. Pourtant, ses sourcils se froncèrent de plus en plus. Une étrange sensation le hantait, une certitude que quelque chose clochait, sans qu’il parvienne à mettre le doigt dessus. "J’voulais pas t’annoncer ça par message, surtout que je pense que tu vas avoir quelques questions et tout, mais Ash et moi, on s’est réconciliés."
Un long, très long silence s’installa. Et si d’habitude, entre les deux hommes, les silences n’étaient jamais un souci, il y avait quelque chose dans celui-là... quelque chose qui tremblait, qui gonflait. Ou alors c’était la colère de Jayden. D’ailleurs, bien qu’acteur, Jayden avait beaucoup de mal à cacher ce qu’il ressentait quand il était avec Izan. Et là, sa peau d’opale s’embrasait, rouge de colère, avec des plaques qui lui couvraient les joues et le cou. "Tu... Quoi ?" Sa voix, d’ordinaire calme et posée, était à peine maîtrisée, trahissant le tourbillon d’émotions qui le submergeait. Il fixait Izan, les yeux écarquillés, cherchant à comprendre ce qu’il venait d’entendre. Sa respiration s’accélérait, tandis qu’il luttait pour garder son sang-froid. Le choc se lisait clairement sur son visage, chaque muscle tendu par la surprise et l’indignation. Jayden, d'ordinaire si maître de lui, sentait la rage monter en lui, incontrôlable. Ses mains, jusque-là croisées sur la table, se crispèrent, ses doigts s'enfonçant dans sa peau. "Il te traite comme… un second choix, je dois te regarder, impuissant, sombrer, voir ton cœur être arraché de la pire des manières, maltraité… Et tu..." Il fit un grand mouvement du bras, envoyant valser sa tasse de café encore pleine sur le sol. Sous le choc, Jayden observa la porcelaine et le café se répandre sur les lattes du parquet. Il ferma les yeux, essayant de se calmer, comptant dans sa tête : neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un… "Je dois me réjouir ? Que l’une des personnes que j’aime le plus au monde s’accroche à un homme qui le considère comme un lot de consolation ?!"
Le ton était monté d’un cran. Les yeux bleus de Jayden, d’habitude un lac tranquille de montagne, s’étaient changés en un océan déchaîné. Il ne comprenait pas, il n’arrivait pas à comprendre. Son regard balaya Izan, comme pour trouver une réponse… Et son attention se figea sur un éclat à son doigt. La colère enfla encore plus, et d’un geste vif, il attrapa sa main. "C’est une putain de blague ?!!!" Il serra un peu le poignet de son ami entre ses doigts. "Tu comptais me l’annoncer quand, ça ? Pour vos noces de diamant ?!"
(c) ANAPHORE
Que la chasse commence
Zorya
:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Le silence accueille son aveu dans une nervosité palpable, qui l’oblige à taper compulsivement le bout de sa semelle sous la table, dans l’attente d’une réaction qui se lit avant de s’entendre ; l’effarement assiégeant le visage de Jayden, il a l’impression que son meilleur ami à toutes les peines du monde à contenir une rage folle qui se débat comme un diable en furie pour jaillir de sa bouche, mais il ne baisse pas les yeux, Izan, carrant plutôt les mâchoires en frémissant à peine d’appréhension, étant prêt à affronter la tempête qui se prépare derrière son mutisme et sa maîtrise de façade. ”Tu... Quoi ?” il est surpris, Jayden, et Izan ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir anticipé l’annonce, puisqu’il a tant nourri de rancoeur et de colère après son ex — lorsqu’Asher l’était encore — pour qu’on s’étonne sincèrement de leur réconciliation inespérée. Lui non plus ne l’a pas vue venir, s’étant simplement laissé porter par ce que son coeur lui dictait, peut-être lassé de cette bataille intérieure qui les rendait tous les deux malheureux. ’’Tu n’as pas envie que je répète.’’ mais il peut le faire si cela se révèle nécessaire, et sa voix n’a pas tremblé lorsqu’il l’a prononcé ; il ne s’est pas écroulé quand sa mère lui a dit qu’elle ne l’avait jamais aimé et qu’elle aurait préféré qu’il meurt, alors il peut tout encaisser sans ciller, Izan. ”Il te traite comme… un second choix, je dois te regarder, impuissant, sombrer, voir ton cœur être arraché de la pire des manières, maltraité… Et tu...” mais même s’il ne laisse jamais rien voir de la peine qu’on lui cause, il serre les dents jusqu’à s’en crisper la mâchoire pour essuyer la cruauté des paroles qu’on lui jette au visage, inspirant par le nez un air qui reste bloqué au fond de sa gorge tant il est dans la censure de ses propres émotions. Il ne lui fera pas le plaisir de reconnaître que c’est putain de douloureux de se prendre ces vérités en pleine figure, mais il détourne le regard en réagissant à peine lorsque la tasse en porcelaine se brise en mille morceaux sur le sol, ayant le crâne encombré par un milliard de pensées bourdonnantes qui accélèrent les battements de son coeur avec un mélange de colère sourde, de douleur aveugle et de peine muette. ’’T’as pas besoin d’me refaire l’histoire, je la connais très bien, merci.’’ qu’il balance sèchement en se reculant sur sa chaise, appuyant son dos contre cette dernière en tâchant de ne pas se laisser emporter par les vagues anxieuses qui commencent à venir s’échouer à la porte de son esprit, menaçant de fendre sa lucidité pour l’engloutir sous l’angoisse qu’il tente de museler. Il faut qu’il respire mais, comme d’habitude, l’air qui passe dans sa gorge semble emprunter un labyrinthe chaotique et il fixe un point invisible, sur la table, pour remettre la main sur le contrôle de sa respiration inspire expire ”Je dois me réjouir ? Que l’une des personnes que j’aime le plus au monde s’accroche à un homme qui le considère comme un lot de consolation ?!” c’est bien la première fois que Jayden hausse le ton en s’adressant à lui, et pour ainsi dire, c’est même la première fois qu’il le voit s’emporter de la sorte, avec autant de virulence et d’aigreur dans la voix ’’J’suis pas Joe, me gueule pas dessus.’’ qu’il martèle en revenant sur la table, déposant ses coudes sur cette dernière en essayant d’arrondir les angles tranchants par un ’’C’est plus le cas, aujourd’hui. Ça ne l’est plus depuis un moment. Je ne suis pas…’’ il marque un petit temps d’arrêt en pinçant le coeur de sa lèvre inférieure, ressentant lui-même la colère ravivée par cette élocution dont il se serait bien passé, émiettant les contours de son coeur qui peine à rester entier depuis quelques temps ’’…Je ne suis plus un lot de consolation. Il m’aime, moi. C’est moi qu’il a choisi.’’ il le dit sans réelle hésitation dans la voix, même si affirmer qu’il n’a plus aucun doute sur la question serait mentir ; le temps n’a pas encore fait son oeuvre pour soigner toutes les plaies dont il a hérité, mais il fait suffisamment confiance à son compagnon pour actée leur relation, même si elle ne fait pas l’unanimité. Mais s’il croit que ses mots peuvent apaiser le feu d’indignation qui brûle dans les yeux de son meilleur ami, il se rend rapidement compte que la tempête n’a pas fini de souffler sa colère ”C’est une putain de blague ?!!! Tu comptais me l’annoncer quand, ça ? Pour vos noces de diamant ?!” il s’apprête à lui dire, une nouvelle fois, d’arrêter de lui gueuler dessus mais, fronçant ses sourcils en sentant l’étreinte vigoureuse autour de son poignet ; les doigts serrés de son interlocuteur écrasant les perles de son bracelet noir, il grimace de douleur en marmonnant, visiblement désarçonné par la violence inconsciente dont Jayden fait preuve, lui qui est d'ordinaire si doux ’’Lâche-moi, tu me fais mal...’’par tes gestes et par tes mots il tente de se défaire de la prise endolorie en haussant le ton à son tour, sans savoir ce qui lui fait le plus de mal dans cette histoire ; que son meilleur ami ne le soutienne pas ou qu’ils s’embarquent tous deux dans une dispute, la première de leur amitié. ’’Respire, j’me suis pas marié dans ton dos si c’est ça qui t’inquiète !’’ libérant son poignet, il le ramène vers lui en regardant la bague qui orne son doigt, son autre main venant inconsciemment la recouvrir comme s’il cherchait à protéger son histoire d’amour mais aussi son homme. ’’C’est une bague de promesse, c’est tout.’’ s’il ne prend pas le symbole à la légère, il est bien obligé de tempérer les choses avec Jayden, puisqu’il voit bien que son meilleur ami est présentement la proie d’une ébullition qu’il ne parvient pas à endiguer. ’’Écoute… Je n’ai pas envie de me disputer avec toi, j’ai pas l’énergie, là. Mais je ne vais pas non plus te mentir pour te faire plaisir. Je l’aime et j’ai envie de voir si on peut sauver notre couple… Je compte pas m’en excuser.’’ s’il parle très calmement, la résolution dans sa voix est suffisamment déterminée pour qu’on comprenne que le combat est perdu d’avance : il ne changera pas d’avis.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
⍣⋆⍣
Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
C’était une nouveauté dans la dynamique des deux amis, une rupture inattendue dans leur relation jusque-là si bien établie. Jay ne savait pas vraiment comment réagir. D’habitude, Izan était son havre de paix, le roc inébranlable vers lequel il se tournait chaque fois que le monde devenait trop chaotique. Izan l’accueillait sans jugement, offrant toujours le confort et le réconfort nécessaires pour apaiser ses blessures, qu’elles soient physiques ou émotionnelles, et lui permettre de retrouver un semblant de stabilité. Mais aujourd’hui, quelque chose avait changé. Tout avait explosé, comme une tempête éclatant soudainement dans un ciel autrefois serein. Le monde de Jay, habituellement ordonné et prévisible, était sens dessus dessous. Son cœur battait plus vite que jamais, ses pensées se bousculaient dans sa tête comme des vagues furieuses contre une falaise, et il se sentait étrangement vulnérable, privé de l’ancre qu’Izan représentait habituellement pour lui. Le regard de son ami, autrefois si serein et rassurant, semblait désormais empreint de tension, d’une émotion que Jay peinait à identifier. Il y avait un silence lourd entre eux, un espace qui ne s’était jamais creusé auparavant. Jay chercha désespérément quelque chose à dire, mais les mots lui manquaient. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il ne reconnaissait plus la situation. Il ressentait une étrange combinaison de peur et de confusion, comme s'il marchait sur un terrain inconnu, sans savoir s’il trouverait encore refuge dans la présence d’Izan.
La colère, cette rage incontrôlable qu’il tentait habituellement de contenir, avait éclaté avec une violence qui l’avait pris lui-même par surprise. Il avait déjà trop dit, il le sentait. La colère qui irradiait de lui avait bousculé Izan, l'avait blessé plus profondément qu'il ne l'avait jamais voulu. Et maintenant, à travers le voile de sa propre fureur, Jay réalisait l’ampleur de ses actes. Il lui faisait mal. Vraiment, physiquement. Une vague de nausée le submergea soudain, le faisant trembler des pieds à la tête. D'un geste brusque, il relâcha le poignet du pianiste, comme si le contact l’avait brûlé. Sur son visage, on pouvait lire de l’effroi et du dégoût pour lui-même, une émotion crue qui le submergeait tout entier. Il se leva d’un bond, son corps réagissant instinctivement à l’horreur de ses propres actions, et partit en courant se réfugier dans les toilettes. Là, il resta un moment, penché au-dessus du petit lavabo en émail, vomissant à cause de l’angoisse qui le tordait de l’intérieur. Il ouvrit le robinet d'eau froide et se passa frénétiquement de l’eau sur le visage, comme s’il espérait que le froid intense pourrait effacer la culpabilité qui le rongeait. Il aurait voulu pouvoir se noyer dans ce petit lavabo, disparaître pour ne plus affronter son reflet dans le miroir. La pensée le traversa, sombre et tentatrice : Avait-il eu raison toutes ces années ? Était-il vraiment aussi mauvais que son père ? La nausée le reprit, plus forte encore. Il fallut toute son énergie pour ne pas céder à la tentation de se barricader dans une cabine, de se laisser envahir par la honte et le désespoir. Avec un effort considérable, il trouva le courage de revenir devant Izan, le visage rouge d’avoir été frictionné à l’eau froide, les cheveux encore humides, des gouttes d'eau tombant sur le sol. Ses mains tremblaient légèrement, et dans ses yeux brillait une douleur silencieuse, mêlée de culpabilité.
Il reprit sa place sur la banquette en cuir, pendant son absence la tasse de café avait été ramassé. Il joua avec sa montre, le regard sur la table, incapable d’affronter Izan. “Je ne voulais pas…” Il retira sa montre du poignet pour pouvoir la tordre dans tous les sens entre ses doigts fébriles. “Je sais que tu l’aimes. Et ce ne sont pas tes sentiments que je remets en cause. J’ai juste peur qu’il te fasse encore du mal. Je serai là, si ça devait arriver. Mais je ne veux pas te revoir… Mal. Je ne supporte pas ça.” Il se mordit la lèvre presque au sang. “Je sais que cette histoire ne me concerne pas, que je n’ai rien à dire. Mais tu as toujours été là pour me protéger, pour m’aider. Je voulais juste… Faire de même avec toi.” Il ferma les yeux quelques secondes. “Je veux juste que tu sois heureux….” Il leva son regard douloureux vers Iz. "Mais je ne suis bon qu'à tout détruire..."
(c) ANAPHORE
Que la chasse commence
Zorya
:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Il ne sait pas trop d’où elle sort, cette colère sourde et furieuse, puisque Jayden ne s’est jamais affiché autrement que sous son tempérament perpétuellement doux et placide, qui a su conquérir le coeur du pianiste dès les premiers instants de leur rencontre à New-York. Sa relation avec Helen s’est établie de manière progressive, jalonnant les moments les plus importants de sa vie comme les plus ordinaires, jouissant de cette force propre à l’enfance mais, son amitié avec Jayden est de celle qui ne s’explique pas, qui n’attend pas le nombre d’années pour être aussi solide qu’importante, et qui compte bien plus qu’elle ne devrait. Il n’est pas seulement son ami, il n’est pas qu’une présence réconfortante et encore moins une simple épaule sur laquelle Izan peut se coucher quand le monde l’étreint trop douloureusement ; il est son frère, une partie de lui-même, un morceau de son âme, un fragment de son coeur. Mais, en cet instant, au détour de cette table carrée devenue champ de bataille, pendant que l’acteur tient son poignet entre ses doigts serrés, si fermement imprimés autour de son bras que le bout de ses phalanges en blanchissent et qu’il imprime le contour des perles du bracelet sur sa peau, il ne le reconnait pas, son meilleur ami. Ce n’est pas son visage puisque celui-ci est déformé par un démon enragé qui exhorte ses yeux écarquillés, qui barre son front d’un trait mécontent et qui déforme sa bouche sous la terrible impulsion de la brutalité inconsciente. Tu me fais mal, qui a résonné entre eux non pas comme une intimidation mais comme un constat navrant, prononcé d’une voix basse pour que personne d’autre ne puisse l’entendre même si, il ne se fat pas d’illusions, Izan, et il devine que leur altercation attire tous les regards. Mais le sien passe dans les yeux furibonds de Jayden en semblant le chercher dans tout ce brouillard toxique, sans émettre le moindre geste de repli ou de menace puisque, Izan le sait, le Holmes a trop subi la violence au cours de son enfance pour qu’il veuille lui soumettre un nouveau chapitre d’agressivité. L’hispanique n’a pas l’intention de se laisser malmener mais, il n’a pas non plus l’idée d’accabler celui qui est toujours son ami, aussi, lorsque ce dernier réalise la portée de son geste et recule avec l’effroi de la prise de conscience associée, Izan ramène simplement son bras vers lui en reculant sur sa chaise, sans le quitter du regard. Il ne compte pas le blâmer — pas tout de suite en tous cas, mais il n’est pas non plus capable de faire preuve de conciliation pour amoindrir ce qui vient de se passer. Bien incapable d’arbitrer l’incident, il prend une longue inspiration nasale en fermant les yeux durant un court instant après le départ précipité de Jayden, en sentant son coeur se fendre sous cette dissolution de leur amitié. Maintenant qu’il est seul à la table déserté, il ne sait plus tellement ce qu’il doit faire ; partir ou rester ? Toute sa vie est en train de tomber en lambeaux et, s’il tente de rafistoler d’un côté, c’est l’autre moitié qui s’effondre.
Les coudes appuyés sur le bord de la table en bois et ses deux mains appliquées de chaque côté de son visage, il tente de calmer les battements de son coeur en fixant le contour de l’assiette brillante posée devant lui, sur laquelle se reflète le néon jaune du plafond au-dessus de sa tête. Quand, après un temps inconsidérable, Jayden revient enfin prendre sa place sur la banquette, le pianiste l’accueille avec une réticence presque instinctive, en levant aussi bien ses sourcils que le menton, essayant principalement de jauger de son expression pour définir son état d’esprit mais, celui semble avoir radicalement changé. ”Je ne voulais pas…” mais tu l’as fait qu’il retient de justesse en pressant ses lèvres l’une contre l’autre, ne sachant pas trop quoi répondre et, surtout, ne sachant pas tellement quoi faire de ses mains et de ses yeux ; les deux finissent par s’allier puisque son regard effleure les marques rougeâtres laissées par les billes de son bracelet, que ses doigts finissent par recouvrir pour les masquer. ’’C’est pas grave.’’ qu’il prononce sans grande conviction, en soupirant pendant que son pied klaxonne sous la table. ”Je sais que tu l’aimes. Et ce ne sont pas tes sentiments que je remets en cause. J’ai juste peur qu’il te fasse encore du mal. Je serai là, si ça devait arriver. Mais je ne veux pas te revoir… Mal. Je ne supporte pas ça.” il baisse davantage le menton en mordillant l’intérieur de sa joue, sans savoir quoi répondre ; dans les faits, il sait très bien que l’inquiétude de Jayden est légitime et il y a fort à parier que, à sa place, il serait beaucoup moins tendre. ”Je sais que cette histoire ne me concerne pas, que je n’ai rien à dire. Mais tu as toujours été là pour me protéger, pour m’aider. Je voulais juste… Faire de même avec toi. Je veux juste que tu sois heureux….Mais je ne suis bon qu'à tout détruire..” ce n’est plus la colère qu’il sent dans la voix de son meilleur ami, mais une affligeante détresse qu’il ne peut tolérer ; savoir que Jayden souffre lui est insupportable mais, davantage s’il est la cause de sa douleur ’’Dis pas ça…’’ dit-il en se levant de sa chaise, sa voix se faisant curieusement apaisée quand il contourne la table pour prendre place à côté de lui sur la banquette, sans perdre un seconde avant d’enlacer sa nuque afin de l’attirer contre lui, même si l’orientation de leurs corps ne rend pas franchement la chose facile, Izan éprouve le besoin trop pressant de le tenir dans ses bras pour s’en soucier. Son menton posé sur son épaule et leurs tempes presque collées l’une à l’autre, il profite quelques secondes de leur étreinte apaisante, qui colmate peut-être silencieusement les blessures qu’ils se sont causés, en s’anesthésiant de cette présence réconfortante et rassurante même dans cette configuration belliqueuse, puisque Jayden n’est pas de ceux qu’il veut ou peut remplacer. ’’Tu n’es pas lui.’’ nul besoin de préciser qui est le monstre paternel évoqué dans ce murmure à peine audible, prononcé pendant que l’une de ses mains traverse le haut de son dos dans une caresse réconfortante, puisque tout égoïste qu’il est, ce n’est pas au point d’oublier ce que son meilleur ami a subi dans son enfance, et il devine à quel point cette démonstration de violence, au-delà des conséquences directes et observables, doit soulever quelques douloureux questionnements dans son esprit abîmé, et il n’a aucunement l’intention de laisser le poison gangréné le corps de celui qu’il aime tant. ’’Tu n’es pas lui et tu ne le seras jamais.’’ il le martèle d’une voix plus appuyé en se reculant pour prendre son visage entre ses mains, plantant son regard dans le sien en ayant l’air de lui demander de confirmer qu’il le sait.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
La colère avait finalement reflué, se dissipant peu à peu comme la marée après une tempête, laissant derrière elle un calme trompeur. Elle n’était pas entièrement dirigée vers Izan. Certes, une part de ressentiment subsistait, mais ce n’était qu’une petite fraction de ce tourbillon d'émotions. L'essentiel de cette rage sourde se tournait plutôt vers Asher. Asher, qui avait brisé Izan. Asher, qui avait arraché le cœur de son ami avec une cruauté impitoyable, le piétinant sans la moindre hésitation, comme on écrase une fleur fragile sous une botte indifférente. Jay se revoyait impuissant, spectateur forcé de cette lente agonie, incapable de trouver les mots ou les gestes pour apaiser la douleur de son ami. Une douleur qu'il avait ressentie presque aussi vivement qu’Izan lui-même, une déchirure qui résonnait en lui, brûlant d'une colère froide, entremêlée d'une immense tristesse. Mais Izan aimait Asher, il l’aimait d'un amour profond et inconditionnel, comme seule une âme pouvait en aimer une autre. C’était un de ces amours qui brûlent tout sur leur passage, qui consument entièrement un être, ne laissant que des cendres là où il y avait autrefois une personne entière. Même s'il avait des doutes, même si une part de lui resterait toujours sur ses gardes, Jay savait qu’il ne pourrait jamais se mettre entre Izan et son Anglais. Et au fond, ce n’était pas ce qu’il souhaitait. Pourtant, chaque mot qui s'échappait de sa bouche semblait porter une accusation implicite contre Asher. Ce n’était pas ce que Jay voulait. Ce qu’il désirait, c’était qu’Izan comprenne son point de vue, certes, mais surtout, il voulait lui offrir son soutien inconditionnel, lui montrer qu'il était là, à ses côtés, prêt à le soutenir dans les moments les plus sombres et dans ses joies, dans son amour pour Ash.
Et puis il y eut ce geste de trop. Un mouvement instinctif, irréfléchi, déclenché par une colère qu'il n'avait pas vue venir, une force qu'il n'avait pas maîtrisée. Ce n'est qu'après coup qu'il réalisa avec horreur ce qu'il avait fait. Le bracelet d'Izan avait laissé une empreinte cruelle sur la peau de son ami. Des marques rouges, profondes, dessinées par la poigne trop ferme de Jay, comme un stigmate de son emportement. Les yeux écarquillés, il contempla ces empreintes avec horreur, sentant son cœur se serrer douloureusement dans sa poitrine. Incapable de supporter plus longtemps la vue de son propre acte, il se leva précipitamment et se réfugia dans les toilettes, où il tenta de cacher sa honte et son désarroi, luttant pour contenir les vagues de culpabilité qui le submergeaient. Quand il revint, l’estomac noué et le goût amer de la cendre dans la bouche, il tenta maladroitement de se justifier. Mais au fond de lui, il savait que rien ne pourrait excuser ce geste, que les mots étaient vains face à la blessure qu'il avait involontairement infligée. Ses yeux étaient rivés sur la table en bois, son regard perdu, cherchant une échappatoire. Pris dans sa propre tourmente, il ne vit pas Izan se lever et s'approcher de lui. Ce ne fut qu'en sentant les bras de son ami se refermer doucement autour de lui, en un geste de réconfort inattendu, qu'il réalisa ce qui était en train de se passer. La chaleur du contact fit fondre, ne serait-ce qu'un instant, la glace de la culpabilité qui enserrait son cœur. "Tu n’es pas lui, et tu ne le seras jamais." Les mots d’Izan eurent un effet inattendu, mais profond. Quelque chose bougea en Jayden, comme si un poids immense s’était soudain envolé de ses épaules. Son ami, avec une douceur mêlée de détermination, l’obligea à le regarder dans les yeux. Ce simple contact visuel, cette connexion intime, fit craquer Jayden.
Pour la première fois, en dehors du cercle très restreint de son frère et de sa sœur, il se laissa aller, abandonnant les barrières qu'il avait toujours érigées pour se protéger. Les larmes qu'il avait longtemps retenues commencèrent à couler silencieusement sur ses joues. Une vague de honte l’envahit, mais il ne pouvait plus les contenir. Alors, instinctivement, il cacha son visage contre l’épaule du pianiste, cherchant un refuge dans cette étreinte réconfortante, comme un naufragé s'accrochant à une bouée. Le tissu de la chemise d'Izan se teinta des larmes de Jayden. Enfin, après un moment, l’acteur parvint à calmer ses sanglots. Il se recula un peu, posant un regard empli de tristesse sur son ami avant d’attraper doucement son poignet. Il observa les marques avec un sentiment de honte et de nausée. Du bout de son pouce, il caressa tendrement les traces qu’il avait laissées. "Je ne me pardonnerai jamais… Je ne peux pas," murmura-t-il, la tête baissée, ses bouclettes retombant sur son front pâle. Il ferma les yeux et soupira légèrement. "Je suis heureux. Pour Asher et toi. Vraiment, même si tu penses le contraire. Je suis heureux parce que tu es heureux. Et c’est tout ce qui m’importe." Il renifla un peu avant d'ajouter, d'une voix légèrement tremblante. "Et si tu l’épouses un jour… tu me le diras, hein ?"
(c) ANAPHORE
Que la chasse commence
Zorya
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Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
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SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Il n’a pas vraiment réfléchi avant de le prendre dans ses bras pour le consoler, réagissant simplement avec toute la sincérité de l’affection qu’il lui porte depuis des années, sans réellement oublier ce qu’il vient de se passer. En enlaçant la nuque de Jayden pour l’appliquer contre lui, comme pour maintenir les morceaux de son esprit qui ont été percutés par la violence perpétrée de sa main, Izan ne prétend pas balayer les mots et les gestes blessants en s’en débarrassant avec détachement, n’ayant pas suffisamment d’hypocrisie pour lui jouer le coup de l’abnégation alors qu’il n’en pense rien. Mais il n’est pas totalement dépourvu de compassion, Izan, et encore moins d’intelligence, surtout quand il s’agit de ses plus proches amis ; en l’occurence, le passé de Jayden mérite qu’il annexe leur altercation pendant quelques minutes, au moins pour lui laisser le temps de rétablir une vérité qui ne peut être recouverte par la noirceur de la culpabilité, qui s’applique à le lier à un homme qui ne mérite nullement la filiation qu’il possède avec l’acteur. Le sait-il, Jayden ? Qu’il n’a aucun lien — sinon celui du sang, avec l’homme perfide et cruel que représente son père ? S’il a le moindre doute à ce sujet, Izan s’attache à le dissiper, lui intimant et lui répétant jusqu’à ce que les défenses de son meilleur ami cède et déversent, sur son épaule, les torrents de tristesse qu’il laisse s’écouler sans chercher à les interrompre. Le gardant contre lui sans presser leur séparation, il l’entoure d’un bras pendant que sa main libre remonte jusqu’à sa nuque pour la caresser un instant, avant que ses doigts ne redéfinissent les ondulations de ses boucles, qu’il entortille autour de ses phalanges en attendant simplement que le chagrin se consume jusqu’à s’éteindre dans un dernier sanglot. C’est la première fois qu’il le voit pleurer et, égoïstement, il espère que c’est la dernière fois qu’il se fait responsable de ses larmes. Redressant ses épaules en se reculant à son tour, il le laisse reprendre un peu ses esprits en se tournant de nouveau vers la table afin de soupirer, le coeur lourd d’une émotion qu’il garde encore cadenassé. À présent qu’il a soigné les plaies de Jayden, il lui faut envisager de panser les siennes ; puisqu’il ne laissera personne d’autre le faire à sa place, quand bien même son meilleur ami n’est pas de ceux qui fuient ses malheurs. Mais à que prix ? Jayden n’est pas capable de subir la colère ni les reproches qu’il pourrait lui formuler et, des deux, il sait que l’acteur est le plus sensible, alors même si les mauvaises tensions recommencent à envahir sa nuque, le pianiste s’efforce de maintenir une posture neutre et sereine, pour ne pas aggraver le mal-être qui corrompt jusqu’à ses traits. ”Je ne me pardonnerai jamais… Je ne peux pas,” il l’écoute en suivant le tracé de son index contre sa peau heurtée, sans savoir si cette vision doucereuse répare un peu ou blesse davantage ’’Je vais m’en remettre, ne t’inquiète pas.’’ qui ne sonne guère avec ironie mais plutôt avec une volonté d’apaisement, même s’il recommence à sentir l’envie de quitter les lieux le plus vite possible. Comment les choses ont-ils pu dérailler à ce point entre eux ? Comment l’homme qu’il considère comme un refuge et un remède peut-il devenir menace et douleur ? ”Je suis heureux. Pour Asher et toi. Vraiment, même si tu penses le contraire. Je suis heureux parce que tu es heureux. Et c’est tout ce qui m’importe.” il hoche vaguement son menton de haut en bas parce qu’il peine franchement à croire ce revirement de situation, mais il n’est pas totalement insensible à cette tentative d’apaisement ”Et si tu l’épouses un jour… tu me le diras, hein ?” il esquisse un petit sourire amusé sans savoir que ce jour viendra plus vite que prévu, si bien que sur l’instant, il courbe ses sourcils avec l’air de dire c’est un peu tôt pour penser à ça’’Promis. Tu seras même mon témoin.’’ qu’il pense sincèrement malgré le poids endolori qui accable sa cage thoracique, faisant irradier une douleur dans le haut de son torse pendant qu’il glisse sa main jusqu’à la nuque de l’acteur, le forçant délicatement à incliner son visage vers l’avant pour qu’il puisse déposer un bref baiser contre son front, comme il a l’habitude de le faire, avant de se lever. L’on pourrait croire qu’il s’apprête simplement à reprendre sa place mais, puisqu’il reste debout devant la table, Jayden doit rapidement comprendre qu’il est finalement sur le départ. ’’Écoute… Je vais y aller. J’suis pas en colère… ou peut-être que si, un peu, en fait. J’ai besoin de réfléchir, d’être au calme.’’ en réalité, il est épuisé, aussi bien mentalement que physiquement, et s’il a réussi à gérer la pression imposée par son rythme de vie jusqu’à maintenant, il arrive au bout de ce qu’il peut donner. ’’On se reparle bientôt, ok ?’’ pour préserver la sensibilité de Jayden, il lui accorde un sourire qui se veut rassurant avant de tourner les talons pour quitter le restaurant, sans se retourner.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.