(samuel #1) ♪ i’m always on the edge of a precipice
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Il ne sait pas vraiment sous quel miracle son emploi du temps a réussi à coïncider avec celui de Samuel mais, il a presque compté les heures avant de retrouver l’homme qui est ce qui se rapproche le plus d’un grand-frère à ses yeux, bien que la formule en son coeur serait davantage approprié, vu la place qu’il possède en ce dernier. Pourtant, à l’image de son histoire partagée avec Anna, les choses n’ont pas été foncièrement aisées entre les deux hommes au départ ; un mauvais lancé, un cadrage peu propice à leur entente, deux caractères trop éloignés l’un de l’autre pour faciliter l’accroche et, finalement, c’est au détour de quelques notes de musique qu’ils ont réussi à nouer une surprenante mais néanmoins sincère amitié. ’’Tu as besoin que je t’accompagne ou ça va aller ?’’ chose surprenante chez Lynda, elle est désormais prudente quand elle s’adresse à lui, comme si elle craignait qu’une syllabe de travers enraye la machine qui peine à fonctionner, et qu’elle explose devant lui en semant le peu de pièces qu’il lui reste ’’Ça va aller, merci.’’ il n’est pas foncièrement froid ou agressif, Izan, mais il n’a pas vraiment l’énergie de mettre les formes à sa réponse laconique, puisque cela fait plus de deux mois qu’il est balloté d’une ville à l’autre pour entendre que « son dernier album est le meilleur de toute sa carrière » sans qu’il n’ose rétorquer que la personne qui lui a inspiré chaque composition est également celle qui lui a brisé le coeur. Les mots, acides et brûlants, ont failli déborder de ses lèvres à plusieurs reprises, car peut-être a-t-il parfois espéré qu’on lui épargne ces longues représentations interminables, les lectures des éloges dont chaque mot lui donne l’impression d’être mille épines qui transpercent son coeur, peut-être a-t-il eu la naïveté de croire que ce serait facile, qu’il n’y aurait que trop peu de difficulté à jouer ces sonorités encore et encore, qu’il pourrait supporter la boule d’angoisse qui se forme dans son ventre chaque fois qu’il se place derrière son instrument, et qu’entendre inlassablement les morceaux qu’il a composé pour son ex ne lui donnerait pas la nausée mais, force est de constater qu’il a envie de foutre le feu à son piano chaque fois qu’il pose les yeux sur lui, et qu’il leur gueulerait bien d’aller se faire foutre, à tous ceux qui l’acclament et qui espèrent qu’ils disent merci. ’’D’accord… Comme tu veux, alors. On se dit à demain ?’’ il croit qu’elle va décamper de sa chambre d’hôtel mais son assistante, gravement soucieuse de son état, se rapproche et passe une main qui se veut réconfortante dans son dos ; il sait que le geste est de bonne volonté mais il ne peut s’empêcher de se crisper, le pianiste, raidissant jusqu’au moindre muscle de sa nuque et de son épaule qui échappe un mouvement pour se défaire de ce contact déplaisant, puisqu’il déteste la pitié que tout ceci lui inspire. Il n’a pas envie et pas besoin de sa pitié, ni de la sienne, ni de celle des autres. Elle finit par sortir, Lynda, et il regrette aussitôt le réflexe de son corps accablé par le chagrin et la colère, puisqu’elle n’a pas à les subir… ’’Et merde.’’ il le marmonne entre ses dents serrées, déglutissant avec difficulté tandis qu’il passe l’une de ses mains sur son visage aux traits tirés, épuisés par la lassitude et la fatigue accumulées. Et comment ne pas l’être ? Entre le rythme effréné de ses voyages, ses déboires avec son album plébiscité, ses parents qui tentent de ruiner sa carrière, sa rupture amoureuse et son amitié torpillée avec Helen, il a l’impression d’être arrivé au bout d’une route qu’il n’est plus en mesure de suivre. Du coup, il fait quoi ? Il s’arrête de marcher en espérant reprendre son souffle même si l’air se fait rare sur cette route, ou il continue son voyage sans savoir s’il ne va pas finir par se perdre sur le trajet ? toc toc toc des coups discrets lui font lever le nez de ses partitions qu’il balance au fond de sa valise sans grand égard, se dirigeant (trop) rapidement vers la porte pour l’ouvrir, puisqu’il sait très bien qui l’attend sur le seuil et, la simple vision de sa présence, concrète, physique, géographique, tangible, dans la même pièce que lui, le pousse à sourire sans même s’en rendre compte. Il est en sécurité maintenant, pas vrai ? ’’Salut…’’ il souffle, presque, comme un soulagement, en décalant ses pas sur le côté pour le laisser entrer, sentant monter une émotion vivace qu’il a l’impression d’avoir trop longtemps contenu, et qui surgit maintenant qu’il a baissé sa garde. ’’J’suis désolé, c’est le bordel’’ comme son appart, du coup, rien de nouveau sous le soleil pour Samuel ; ce dernier doit savoir que son ami est foutrement bordélique. ’’Ta tournée se passe bien ? Pas trop fatigué ?’’ s’asseyant au bord du lit en appuyant ses mains de chaque côté de ses hanches, il lève son regard éteint vers le musicien, feignant que tout ceci est totalement normal et ne relève pas d’une réunion de crise après qu’il l’ait appelé à l’aide. Pas du tout, même.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
i'm always on the edge of a precipice @Izan Da Silva + Samuel Wellington lieu: Paris, juillet 2024.
Le rythme de la tournée commençait sincèrement à te rentrer dans le corps. C’était à se demander si tu n’étais pas trop vieux pour ce mode de vie. C’était une chose de partir en tournée avec l’Orchestre Symphonique de Brisbane. Vous n’alliez jamais très loin, vous ne partiez jamais très longtemps et ça avait été quelque chose que tu avais longtemps pu jumeler à ton mode de vie de père célibataire. Mais une tournée européenne avec Broken Strings? C’était une autre paire de manche complètement. La première année, tu vivais sur le high de la nouveauté, de la popularité du groupe, de cette impression de t’être finalement trouvé dans un nouveau style qui était pourtant tout aussi familier que ce tu avais joué depuis ton adolescence. Mais maintenant, la nouveauté avait perdu son effet, les années pesaient lourdement sur tes épaules et les conflits avec le pianiste de ton groupe alourdissait chacune des soirées, chaque concert te paraissant moins spectaculaire alors que c’est tout ce que tu avais toujours voulu faire. Ça te pesait plus que tu ne voulais l’admettre, mais tu n’avais pas le temps de te remettre en question, pas le temps de te plonger plus longuement sur ce problème. Ton inquiétude dans les derniers jours allait directement à Izan, de qui les appels s’étaient multipliés sans qu’il ne parvienne à te dire tout ce qui se passait dans le temps d’un appel. Dans un tour de passe-passe assez impressionnant, vous vous étiez retrouvé tous les deux en France ces derniers jours dans le cadre de vos tournées respectives, et c’est sans la moindre hésitation que tu avais pris un billet de train pour te rendre à Paris. Toi qui n’avais mis les pieds dans cette ville qu’une seule fois auparavant, ce n’étaient malheureusement pas des aspirations touristiques qui t’emmenaient en ville. Il n’y aurait pas de visite de la tour Eiffel ou du Louvre à ton agenda aujourd’hui, et si tu avais tout de même promis à Anna de lui ramener un souvenir de la ville avant de passer à la prochaine destination de ta tournée, tu savais que ce serait sûrement un stop rapide dans la première boutique souvenirs que tu trouves avant de partir.
La voix de ta douce dans ton oreille te ramena à l’essentiel toutefois, te rappelant de passer ses bons mots à Izan une fois que tu l’auras rejoint à son hôtel. Tu échappes un long soupir, ressentant plus que jamais la distance qui existe entre Anna et toi depuis de longs mois maintenant. « Je t’aime. J’ai hâte de te voir. » que tu murmures dans ton téléphone, ayant de loin préféré que tu puisses lui susurrer dans le creux de l’oreille, mais pour l’instant, tu devais te satisfaire de cette connexion temporaire. Tu replaces ton téléphone dans la poche arrière de ton jeans, avant de t’avancer vers la porte, quelques coups portés contre cette dernière pour aviser de ta présence. Quand la porte s’ouvre et que tu peux apercevoir de tes yeux qu’Izan est encore en un seul et simple morceau, tu sens la pression redescendre d’un cran. Il y a un sourire sur ses lèvres, mais tu le connais assez pour reconnaître la fatigue dans le fond de son regard, la frustration qui raidit chaque muscle de son corps. « J’suis désolé, c’est le bordel. » Tu hausses les épaules, répond à son sourire par un petit qui vient étirer tes lèvres à ton tour. Ça a été long, avant que vous ne vous rendiez ici, mais aujourd’hui, il n’y a pas grand-chose que tu ne ferais pas pour le bonheur du Da Silva, et de le voir ainsi, tel un tourbillon dans un bocal, tu sais que quelque chose ne va pas. « Et c’est censé être différent de chez toi? » que tu réponds d’un ton moqueur, tentant de lui arracher un rire, avant de devoir creuser à même la blessure qui semble si évidente tout autour de vous. Tu ne sais pas ce qui s’est passé, mais une chose est certaine : tu es content d’avoir fait la route jusqu’à lui. « Ta tournée se passe bien? Pas trop fatigué? » Tu penches la tête sur le côté, légèrement amusé par le fait qu’il agisse comme si c’était une simple rencontre de courtoisie et non pas une crise que tu es venu dans l’espoir de la gérer. Mais tu joues le jeu, pour commencer du moins. « J’en ai marre des chambres d’hôtels et des appels FaceTime avec Anna et Delilah. » que tu lui avoues sans cérémonie, avec un soupir qui en dit long sur ton niveau de fatigue. Tu déplaces des feuilles de papier qui sont hasardeusement placées sur la chaise du bureau et t’y installe, tournant la chaise vers le lit pour continuer d’observer le jeune homme. « Mais tu le sais comme moi, je me tannerais jamais vraiment de jouer devant une foule. » Et c’est sans doute ça qui t’aidait à continuer, qui faisait disparaître tous les négatifs le temps de quelques heures à tous les soirs de concerts. « Et toi alors? Si tu me disais ce qui se passe avant que je commence à me faire toutes sortes de théories improbables. »
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Il ne soutient pas trop longtemps son regard, Izan, comme s’il redoutait que l’homme qui le connaît si bien puisse lire dans ses yeux tout ce qu’il essaye de lui cacher en cet instant, dans un paradoxe tout à fait incompréhensible puisqu’il est celui qui a réclamé sa présence. Samuel n’aurait certainement pas joué des coudes avec son emploi du temps surchargé pour le rejoindre dans sa chambre d’hôtel à Paris s’il n’avait pas laissé entendre qu’il avait véritablement besoin de son aide mais, maintenant qu’il se retrouve face à lui, le pianiste ne sait pas comment dénoncer tous les poisons silencieux qui le gangrènent de l’intérieur. Même avec Helen, qui est sa plus vieille amie, il ne sait pas exposer ses émotions, il ne sait pas partager ce qu’il ressent ; mettre des mots sur ses maux lui semble être un exercice bien trop compliqué. « Et c’est censé être différent de chez toi? » il échappe un petit rire silencieux dans un soupir nasale, en courbant néanmoins ses lèvres dans un sourire qui se veut amusé, mais qui ressort avec l’empreinte d’une tristesse évidente dont il ne parvient pas à se défaire, malgré toute sa bonne volonté à s’y employer. ’’Je pensais que tu n’avais pas remarqué…’’ qu’il prétend avec un étonnement fallacieux en haussant ses sourcils sur son front, n’attendant pas bien longtemps avant de reprendre les rênes de la conversation pour le questionner, lui, sur son état, pensant naïvement échappé à sa vigilance, tout en retournant s’asseoir au bord du lit. « J’en ai marre des chambres d’hôtels et des appels FaceTime avec Anna et Delilah. » le soupir émis par Wells est suffisamment éloquent pour qu’on comprenne que la situation lui pèse, et Izan presse ses lèvres l’une contre l’autre en jouant inconsciemment avec le tissu du du couvre-lit, qu’il fait distraitement glisser entre son pouce et son index. ’’Et quand tu rentreras, c’est le contact avec le public et l’adrénaline de la scène qui te manqueront.’’ esquissant l’ébauche d’un sourire complice, il le suit du regard lorsqu’il s’installe sur la chaise débarrassée des feuilles de partitions, en ayant la douloureuse sensation d’être pris à son propre piège ; Wells n’est pas dupe, n’est-ce pas ? « Mais tu le sais comme moi, je me tannerais jamais vraiment de jouer devant une foule. » mais parfois, jouer de la musique ne suffit pas, c’est même pire ’’Je sais, oui.’’ il déglutit avec difficulté en serrant ses rangées de dents, baissant un instant le menton en continuant de presser le tissu soyeux contre ses doigts, en ne sachant plus tellement quoi dire pour masquer le mal-être qui provoque un désordre incroyable en lui ; il s’apprête à demander des nouvelles d’Anna et Delilah quand « Et toi alors? Si tu me disais ce qui se passe avant que je commence à me faire toutes sortes de théories improbables. » résonne entre eux, imposant un silence de quelques secondes durant lesquelles il mordille l’intérieur de sa joue jusqu’à ce que celle-ci lui provoque une petite brûlure. Il ne sait pas trop comment annoncer la chose — il aurait dû le faire bien avant car, maintenant qu’il s’est emmuré dans son silence, il a l’impression de devoir traverser une forêt d’épines pour le formuler la vérité. Il ne relève pas encore le regard vers son ami, Izan, puisqu’il a l’impression que la question de ce dernier a secoué l’étagère de ses sentiments et qu’ils sont tous tombés au sol en s’emmêlant les uns aux autres, entre colère, rancoeur, douleur, honte et regret, difficile d’extirper la bonne émotion, et c’est finalement une forme de lassitude éteinte qui pointe dans sa voix : ’’Asher et moi c’est fini.’’ voilà, il l’a dit, et maintenant ? C’est puéril, il a envie de se foutre des claques pour se réveiller, mais il n’est même pas certain d’avoir encore l’énergie pour. ’’Parce qu’il m’a utilisé pour oublier quelqu’un d’autre,’’ et pas n’importe qui, mais faudrait pas gâcher le suspens des mensonges de son ex, pas vrai ’’J’étais genre une distraction, tu vois.’’ ça pourrait aisément passer pour quelque chose de banal, il n’est pas le premier et sûrement pas le dernier à subir un chagrin d’amour et à être un pion sur l’échiquier de quelqu’un d’autre mais, puisqu’il passe ses mains sur son visage en laissant finalement tomber son dos en arrière sur le lit, Wells doit pressentir que l’histoire foireuse ne s’arrête pas là. ’’Et comme j’ai eu la merveilleuse idée de faire ce putain d’album pour lui’’ puisque, dans sa voix, l’amertume ressemble à l’ironie, on sent qu’écumer le globe depuis deux mois pour ces fameuses compositions est d’une cruauté sans égale ’’Je passe mes journées à repenser à tout ça.’’ assurément, Wells n’avait pas envisagé ce cas de figure parmi ses théories improbables ’’Mais sinon ça va.’’évidemment.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
i'm always on the edge of a precipice @Izan Da Silva + Samuel Wellington lieu: Paris, juillet 2024.
« Je pensais que tu n’avais pas remarqué… » Ce serait difficile de ne pas remarquer la bombe qui semble avoir exploser au beau milieu de sa chambre d’hôtel, et tu te contentes de froncer légèrement les sourcils pour lui faire comprendre que tu ne le crois pas un seul instant. Tu ne poses pas de questions, pas tout de suite, connaissant assez le jeune homme pour savoir que son bordel témoigne d’une tempête intérieure dont tu ne connais pas encore la cause. Mais si Izan veut avoir de tes nouvelles, alors tu n’hésites pas à lui dire le fond de ta pensée. Tu sonnes peut-être ingrat, alors que tu vis le rêve de bien des gens avec cette tournée européenne, mais c’est comme ça que tu te sens. Frustré de voir les visages de celles que tu aimes sur un écran, de ne pas pouvoir partager l’excitation de tes soirées avec ta copine et ta fille. Et puisque sa situation est similaire, tu te dis que peut-être qu’il comprend, Izan, cette ambivalence avec laquelle tu luttes depuis plusieurs semaines maintenant. « Et quand tu rentreras, c’est le contact avec le public et l’adrénaline de la scène qui te manqueront. » Oh oui, il comprend Izan, et c’est un nouveau soupir qui t’échappe. Mais vous n'êtes pas là pour te plaindre, surtout que techniquement parlant, tu es loin de faire pitié. Tu sais que tu vis le rêve, une vie dont tu n’aurais jamais osé rêver lorsque tu étais encore adolescent, au beau milieu d’un drame qui hante encore tes pires cauchemars. Pas même lorsque tu étais un jeune adulte et que le monde semblait s’ouvrir à nouveau sur ta tête, entre la naissance de Delilah et l’abandon d’Hadley. Tu as si longtemps vécu avec pas grand-chose, peinant à joindre les deux bouts financièrement, refusant d’offrir une vie de misère à ta fille qui elle, méritait le monde en entier à tes yeux. Mais tout ça, ce sont désormais des histoires anciennes, rien que tu ne pourrais changer désormais, comparativement à ce que tu espères pouvoir faire pour le jeune Da Silva. Il attend, il hésite, et plus le silence s’étire entre vous deux, plus tu t’inquiètes. « Asher et moi c’est fini. » De toutes les possibilités qui se faisaient un chemin dans ta tête, tu dois admettre que celle-là, tu ne l’avais pas vu venir. Tu fais de ton mieux pour camoufler le choc de s’afficher trop grandement sur ton visage, la dernière chose dont Izan a besoin étant de s’occuper de tes états d’âmes. « Parce qu’il m’a utilisé pour oublier quelqu’un d’autre. » Cette fois-ci, c’est un éclair de colère qui fait arquer tes sourcils, ne comprenant pas que quelqu’un puisse agir de la sorte, mais surtout faire tirer les affaires aussi longtemps que t’a semblé l’être la relation entre les deux musiciens. « Attends quoi? C’est quelque chose qu’il t’a dit? » Il y a tant de choses que tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas comment Asher a pu faire ça, pas plus que tu ne comprends comment cette information peut avoir monté à la surface, si ce n’est que quelqu’un le lui a dit pour lui faire mal volontairement, et ça, c’est quelque chose qui ne manque pas de te faire voir rouge d’emblée. « J’étais genre une distraction, tu vois. » Non, tu ne vois pas, et tes poings qui se serrent contre tes cuisses en témoignent grandement. « Et comme j’ai eu la merveilleuse idée de faire ce putain d’album pour lui. Je passe mes journées à repenser à tout ça. » « Izan, fuck. » Tu finis par te lever et venir t’asseoir à côté de lui sur le lit. Tu n’es pas le plus grandiose en termes d’affection, pas non plus le plus doué avec les mots, mais tu fais de ton mieux pour lui parce que tu sais qu’il en a besoin, que jamais il ne t’aurait appelé jusqu’ici s’il ne nécessitait pas une épaule sur laquelle se reposer. « Mais sinon ça va. » « Arrête, tu sais que t’as pas besoin de faire semblant avec moi. » Tu n'as pas besoin qu’il aille bien devant toi. S’il a envie de se vider le cœur, s’il veut maudire chacune de ses chansons, maudire chaque moment qu’il a vécu avec le Thornhill, qu’il le fasse avec toi. Dieu sait que tu étais en mesure de l’encaisser. « Qu’est-ce qui s’est passé? » Oui, il t’a dit les grandes lignes, mais tu te doutes que c’est plus compliqué que ça, que l’histoire ne se résume pas en moins de dix mots. Surtout pas après tout ce temps. « Vous avez été ensemble longtemps, j’peux pas croire que c’était qu’une distraction pour lui pendant tout ce temps. J’vous ai vus ensemble… » Tu ne fais que dire tes pensées à voix haute, réalisant seulement sur le tard que tu n’es pas particulièrement aidant dans le moment. « J’suis désolé, j’suis sur le cul. » Tu n’arrives pas à y croire, c’est le cas de le dire. « Et ta musique, elle est à toi. Il a peut-être inspiré tes chansons, mais elles t’appartiennent. Tu peux leur donner la signification que tu veux. » Ça, c’est ton côté éternellement pragmatique qui parle, qui cherche une manière comme une autre d’alléger cette douleur qui émane si foncièrement de sa personne.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Il voit bien, Izan, à quel point Samuel accuse le coup quand il lui fait l’annonce de sa séparation avec Asher, puisque c’est à chaque fois la même rengaine : les deux hommes avaient l’air trop complices et trop amoureux pour que la rupture soit envisageable auprès de son entourage, et c’est peut-être l’une des choses les plus difficiles à endurer. Réaliser à quel point son couple était parfait en apparence, tout en sachant que les fondations étaient en réalité bâties sur des mensonges, sur la trahison et la manipulation, et qu’il a été aveugle jusqu’à ce qu’on lui mette le nez dans la vérité. « Attends quoi? C’est quelque chose qu’il t’a dit? » il subit un tremblement intérieur qui l’empêche de répondre tout de suite, et il serre de nouveau les mâchoires avant de déglutir, comme s’il lui fallait ravaler physiquement sa douleur pour libérer sa voix ’’Oui, il me l’a dit.’’ Izan le confirme en détournant les yeux quelques secondes parce qu’il se sent curieusement honteux, et qu’il ne peut soutenir le regard de son ami plus longtemps, quand bien même l’a-t-il réclamé au milieu de sa détresse. C’est étrange, cette sensation de honte, parce qu’il sait qu’il n’est coupable d’aucune faute sinon celle de la naïveté — puisqu’il lui faisait une confiance aveugle, mais son égo blessé ne peut s’empêcher de se murmurer l’idée qu’il est vraiment le dernier des idiots et que tout le monde doit le trouver bien con à s’être fait avoir de la sorte. Et ils ont bien raison. « Izan, fuck. » - ’’Ouep…’’ qu’il marmonne d’un ton las en se disant qu’il n’aurait pas mieux dit lui-même, étant désormais à moitié allongé sur le matelas de son lit, ses mains mollement abandonnées sur son torse et les yeux braqués sur le plafond, sans grand intérêt pour le lustre qui l’éclaire. « Arrête, tu sais que t’as pas besoin de faire semblant avec moi. » il fait semblant pour lui-même et non pas pour les autres, histoire de conserver le peu de dignité qu’il lui reste même s’il ne s’agit que de miettes « Qu’est-ce qui s’est passé? » il ne vient pas de le dire ? Il se demande ce que Samuel veut entendre de plus, puisque le plus important a été dit, alors il hausse ses épaules en un mouvement unique, avec ce qui semble être l’élan de la nonchalance « Vous avez été ensemble longtemps, j’peux pas croire que c’était qu’une distraction pour lui pendant tout ce temps. J’vous ai vus ensemble… J’suis désolé, j’suis sur le cul. » soupirant, il bascule sur le côté pour se percher sur son coude droit, redresse le haut de son corps en le penchant vers le matelas, ses yeux s’évaporant sur le tissu qui recouvre son lit pendant qu’il relate, d’une voix amère et parfois chevrotante sous la tristesse, puisqu’il ne parvient pas à la dissimuler pleinement ’’J’sais pas trop ce qu’il s’est passé, en vrai… Je l’ai présenté à Helen, parce que c’était sérieux entre nous. Enfin, je pensais.’’ là, c’est la colère qui s’immisce dans ses paroles mais, heureusement, elle ne reste pas bien longtemps ‘’Et après ça, il m’a dit que je devais venir le voir parce qu’il avait quelque chose à me dire. Et c’était ça, qu’il avait à me dire. J’ai pas trop su ce qu’il me tombait sur la gueule, pour être honnête,’’ son expression est corrompue par un air mauvais pendant quelques secondes, puis il lève enfin son regard vers Samuel pour lui dire, sans l’ombre d’une quelconque fierté puisque le dire à voix haute le peine grandement ’’Et je l’ai quitté.’’ il marque une légère pause avant de rajouter, soudainement haineux ’’Bien sûr, tout ce temps, il a continué à le fréquenter. Donc j’dois pas être un pansement très efficace, en plus.’’ puisque toute cette histoire, au-delà du chagrin amoureux, entache considérablement l’image qu’il a de lui-même, et c’est à cet instant que son masque se fend pour laisser entrevoir, sur son visage, à quel point les dégâts causés sont bien plus profonds que ne le laissent penser les apparences « Et ta musique, elle est à toi. Il a peut-être inspiré tes chansons, mais elles t’appartiennent. Tu peux leur donner la signification que tu veux. » il aimerait plutôt leur en donner aucune, ne plus jamais avoir à composer ou à jouer du piano, puisque même son instrument n’est plus le refuge qu’il a toujours été, et cette pensée tord ses entrailles au point qu’en ressent une vive brûlure à l’estomac. ’’On va faire un tour ? Boire un verre ? Marcher ? Peu importe, je veux juste sortir d’ici.’’ en parlant, il s’est levé du lit en essayant de défroisser ses traits avec ses mains, appuyant sa demande par un ’’S’il te plaît.’’ qui, Wells le sait, ne s’extirpe pas si souvent des lèvres de son jeune ami qui ne s'encombre que rarement des règles de la politesse.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
i'm always on the edge of a precipice @Izan Da Silva + Samuel Wellington lieu: Paris, juillet 2024.
« Ouep... » Tu comprends un peu trop tard que tes réactions n’aident en rien le jeune homme, et tu regrettes de ne pas t’être fermé la gueule plus tôt. C’est plus fort que toi toutefois, tu n’arrives pas à te faire une tête quand les pièces du casse-tête que tu as accumulé depuis que tu connais Izan et ce que tu as su de sa relation avec Asher ne parviennent pas à aller les unes contre les autres avec ce qu’il te raconte. Tu te doutes que si tu te sens aussi désemparé face à ça, ça ne doit être qu’un dixième de ce qu’a dû ressentir le Da Silva, et tu détestes ne pas être en mesure de pouvoir le soulager d’une manière ou d’une autre de cette douleur qui l’envahit et qui occupe chaque parcelle de son univers, tu n’en as aucun doute. Tu le regardes qui bouge ici et là, comme s’il était incapable de rester immobile en se remémorant tout ça et tu le laisses faire, détestant la tristesse qui vient faire craquer sa voix sur quelques mots. « J’sais pas trop ce qu’il s’est passé, en vrai… Je l’ai présenté à Helen, parce que c’était sérieux entre nous. Enfin, je pensais. » Et Izan n’avait pas été le seul à le croire. Tu ne les avais pas vu si souvent ensemble, mais jamais tu n’aurais pu croire que la manière dont Asher agissait avec Izan n’était pas sincère. « Et après ça, il m’a dit que je devais venir le voir parce qu’il avait quelque chose à me dire. Et c’était ça, qu’il avait à me dire. J’ai pas trop su ce qu’il me tombait sur la gueule, pour être honnête. » Tu ne pouvais pas le blâmer. Comment est-ce que ça avait pu passer d’un extrême à un autre si rapidement? Izan n’était pas naïf, il n’était pas non plus le genre à se laisser embobiner facilement, alors soit Asher y avait vraiment mis du sien, ou toute cette histoire était plus complexe qu’elle n’en avait l’air, mais la dernière chose dont ton ami avait besoin, c’est que tu ne continues ton interrogation plus longuement. Alors tu écoutes, tu assimiles et surtout, tu compatis. « Et je l’ai quitté. Bien sûr, tout ce temps, il a continué à le fréquenter. Donc j’dois pas être un pansement très efficace, en plus. » « C’est de la bullshit. N’importe qui qui décide de te prendre pour un pansement mérite pas que tu leur accordes la moindre attention. » Et tu sais que c’est plus facile à dire qu’à faire, que tu peux cracher sur le musicien autant que tu veux, ça ne va pas faire disparaître les sentiments que lui porte Izan. « Je sais que ça vaut pas grand-chose en ce moment, mais j’te jure que tu mérites mieux. Tellement mieux. » Il ne te croira sûrement pas aujourd’hui, peut-être pas demain, et dieu sait que ce n’est pas le genre de choses que tu as l’habitude de dire facilement, mais si c’est quelque chose que tu dois lui répéter constamment pour que ça se fasse un chemin dans sa tête, alors tu vas faire l’effort pour lui. Même s’il risque de te le mettre sous le nez et se moquer de ton cœur tout mou, quand il aura de nouveau l’esprit à te rendre fou comme il sait si bien le faire normalement. « On va faire un tour? Boire un verre? Marcher? Peu importe, je veux juste sortir d’ici. S’il-te-plaît. » « Mais oui, viens. » Tu te lèves d’un bond, tends ensuite une main en direction du jeune homme. « Et dans tes options, qu’est-ce qui te tente le plus? Marcher jusqu’à un bar pour aller prendre un verre? » que tu lui proposes, jumelant le tout avec une touche d’humour qui ne parviendra certainement pas à faire rire le musicien. « Tu veux aller jouer les touristes? J’promets de t’acheter le souvenir le plus ridicule qui soit. » N’importe quoi pour lui faire oublier pourquoi il est ici, pourquoi il a si mal, n’importe quoi pour lui changer les idées et rendre cette tournée un peu moins maussade. « Il te reste beaucoup de shows avant que tu rentres à Brisbane? » Tu ne pensais jamais que tu dirais ça, mais une pause de cette tournée ne lui ferait certainement pas tort.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
« C’est de la bullshit. N’importe qui qui décide de te prendre pour un pansement mérite pas que tu leur accordes la moindre attention. » c’est un point de vue qu’il partage assurément, Izan, mais il n’est pas certain que le mantra fonctionne aussi efficacement qu’il est aisé de le dire : il peut prétendre qu’il n’a aucune envie de revoir Ash et que toute cette sordide histoire est pliée, emballée et rangée dans un tiroir qu’il n’ouvrira plus jamais, la vérité est passablement différente. La vérité, elle est aussi laide que honteuse, et aussi douloureuse que humiliante : la vérité est qu’il lui manque, effroyablement et constamment, et que l’absence se rappelle à son coeur meurtri pour s’assurer qu’il ne l’oublie pas. Mais il ne risque pas de l’oublier, son anglais, puisqu’il ne quitte presque jamais ses pensées, même quand il aimerait mieux éteindre son cerveau pour ne plus jamais songer à leur histoire fusillée. Mais même si elle est torpillée, leur histoire, ses sentiments le condamnent toujours à regretter son absence, dans une dissonance que sa colère ne peut accepter. Pas lorsqu’il est seul, non, parce que l’anglais n’a jamais été un moyen de tromper une quelconque solitude mais, le manque devient cruel quand Izan est entouré de toutes ces cohortes de personnes qu’il ne peut plus supporter, quand la vie lui apparaît étouffante et assourdissante, et qu’il réalise qu’il n’a plus son havre de paix, quelque part, dans le monde, à retrouver. « Je sais que ça vaut pas grand-chose en ce moment, mais j’te jure que tu mérites mieux. Tellement mieux. » il hausse ses sourcils sans donner véritablement l’impression de révoquer cette affirmation, puisqu’il ne compte pas le contredire : tout le monde mérite mieux que cette disgracieuse et déshonorante considération. ’’Je sais.’’ qu’il marmonne en grattant les fibres du drap qui recouvre son lit, mordillant un instant l’intérieur de sa joue avant de rajouter, presque pour sauver les apparences, comme si cela était nécessaire même sous le regard bienveillant de Wells ’’Faut juste que je digère l’histoire et après ça ira mieux, pas vrai ? J’veux dire, j’suis pas le premier et sûrement pas le dernier. Je vais m’en remettre, comme tout le monde.’’ c’est une promesse qu’il fait à son grand-frère, mais également à lui-même : si on lui reproche souvent d’être le fruit de l’égoïsme et de l’impassibilité, il peut au moins se féliciter d’avoir un tempérament suffisamment hargneux pour ne jamais ployer devant ceux qui tentent de le faire plier.
Mais la mauvaise graine qu’il est s’accorde un peu de répit pour quelques heures, celles qu’il va passer en compagnie de Wells. Il n’a pas envie de songer au moment où ils vont devoir se séparer, bien conscient que celui qui est une figure fraternelle ne peut s’arracher à son quotidien bien chargé pour panser ses plaies. « Mais oui, viens. » il n’a pas hésité Wells, bondissant presque de son siège pour formuler le geste du départ, qu’Izan emprunte à sa suite en courbant ses lèvres sous un sourire doucereux, ayant peut-être les émotions bien trop à vifs pour ne pas s’émouvoir secrètement de l’attention toute particulière qui lui est portée « Et dans tes options, qu’est-ce qui te tente le plus? Marcher jusqu’à un bar pour aller prendre un verre? » - ’’Tu veux vérifier si je tiens toujours l’alcool, c’est ça ?’’ rejoignant l’essor de l’humour lancé par Wells, Izan élève ses sourcils avec un air de défi dans le regard, en quittant sans attendre sa chambre qui lui semble être une cage dans laquelle il tourne en rond. ’’La réponse est oui.’’ mais l’idée de noyer son chagrin dans l’alcool ne lui déplaît pas, seulement il doute que Wells le laissera faire sans broncher « Tu veux aller jouer les touristes? J’promets de t’acheter le souvenir le plus ridicule qui soit. » il fronce le milieu de son nez en riant de bon coeur, sans forcer les accents amusés qui glissent sur ses lèvres pendant qu’il se dirige vers l’ascenseur de son hôtel luxueux. ’’Je l’afficherai fièrement dans mon salon.’’ marquant une petite pause, il feint une mine de réflexion avant de préciser, en étant trahi par son petit air amusé : ’’Ou alors je l’offrirai à quelqu’un d’autre pour m’en débarrasser, l’air de rien…’’ appliquant son dos contre la cabine de l’ascenseur, il croise ses bras contre son torse en faisant des efforts pour étreindre sa tristesse, désireux de l’oublier pour le restant de la soirée ; est-ce qu’il est possible de faire une pause de la douleur ? « Il te reste beaucoup de shows avant que tu rentres à Brisbane? » lorsque les portes automatiques de l’ascenseur s’ouvrent, Izan s’engouffre dans le hall en penchant son menton sur le côté, sa main venant frotter sa tempe pendant qu’il répond, sans trop savoir quoi dire il faut bien l’avouer ‘’Je rentre dans une semaine mais…’’ il presse brièvement ses lèvres l’une contre l’autre, sans se préoccuper des discussions aux alentours puisque, de toute façon, il n’est même pas capable de comprendre un seul mot. ’’…Je ne pense pas rester à Brisbane. J’vais…’’ fuir, ouais, parce qu’il est sacrément doué en la matière ’’Prendre l’air. Ailleurs.’’ il ne sait pas encore où et pendant combien de temps mais, en rejoignant l’extérieur, il ferme les yeux pendant quelques secondes, levant le nez vers le ciel qui commence sagement à décliner au-dessus du décor parisien. ’’Gauche ou droite ?’’ puisque Wells a effectué un long périple pour le rejoindre au milieu de sa crise existentielle et amoureuse, il mérite au moins de choisir l’itinéraire de leur virée nocturne.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
i'm always on the edge of a precipice @Izan Da Silva + Samuel Wellington lieu: Paris, juillet 2024.
« Je sais. » C’est étrange de t’adresser au jeune homme sans avoir droit à des réponses en tout genre de sa part. Lui qui n’arrive jamais à se la fermer normalement malgré tes incessantes demandes n’est pas la plus bavard aujourd’hui, mais tu sais que ce n’est pas pour autant qu’il ne t’écoute pas. Tu espères seulement que tes mots se font un chemin dans sa tête, qu’il comprend que tu ne lui prêtes pas des compliments sans les penser au plus profond de ton être. Que la situation est merdique, au plus haut point, mais que ce n’est en rien une représentation de qui il est ou de ce qu’il mérite. C’est quelque chose que tu as du apprendre à la longue, quand ton univers s’est implosé pour une énième fois suite au départ d’Hadley. Que son comportement à elle n’était pas une représentation de toi, que ses choix et ses agissements n’étaient que les siens et que tu n’y pouvais rien, malgré toute ta bonne volonté et tous les sentiments que tu avais pu avoir pour elle. Tu voudrais pouvoir expliquer tout ça plus éloquemment à celui que tu considères comme ton frère, mais les mots et l’aptitude te manquent, te poussant à agir comme ce mec qui peine à enfiler plus de trois mots de suite sans grogner, malgré tes bonnes intentions. « Faut juste que je digère l’histoire et après ça ira mieux, pas vrai? J’veux dire, j’suis pas le premier et sûrement pas le dernier. Je vais m’en remettre, comme tout le monde. » « Y’a un imbécile à quelque part qui a dit que le temps guérit tout. Par expérience, j’peux dire que c’est pas complètement faux. » Certaines blessures prennent plus de temps que d’autres, certaines laissent des cicatrices plus profondes et plus dégueulasses que d’autres, mais le temps fait son œuvre et l’infection s’estompe et tu ne peux qu’espérer que pour Izan, cette dernière ne dure pas trop longtemps.
« Tu veux vérifier si je tiens toujours l’alcool? » De voir un sourire qui se place sur les lèvres du Da Silva, ça vaut bien une soirée dans un bar, qu’importe si tu sais que vous risquez de vous faire reconnaître, surtout avec vos performances respectives toutes récentes dans la ville. « La réponse est oui. » « Je veux surtout t’empêcher de faire des conneries, oui. » Tu n’es pas sans connaître cette fameuse tendance qui suit de près les cœurs brisés noyés par l’alcool. Tu étais là pour changer les idées d’Izan, mais aussi pour l’empêcher de faire quelque chose qu’il pourrait regretter demain matin. « Je l’afficherai fièrement dans mon salon.. » Tu ricanes parce que tu ne le crois pas une seule seconde; et avec raison. « Ou alors je l’offrirai à quelqu’un d’autre pour m’en débarrasser mine de rien. » « Tant que tu ne l’offres pas à Anna et que je me retrouve coincé avec dans mon salon. » La babiole en question n’est même pas encore achetée que déjà personne ne la veut, mais c’est ce genre de simplicité et de stupidité qui te rassure sur l’état de ton ami: il a encore sa répartie et son quick thinking. Il va s’en sortir. Et tu t’imagines déjà être là pour lui quand vous serez tous les deux rentrer à Brisbane, mais il semblerait que ce ne soit pas exactement le plan. « Je rentre dans une semaine mais… Je ne pense pas rester à Brisbane. J’vais… Prendre l’air. Ailleurs. » Tu hoches la tête. Tu ne peux pas le blâmer pour cette envie d’aventure, ce besoin de fuite. Peut-être que c’est ce que ça lui prend pour mettre derrière toute cette histoire. « Tu penses être parti longtemps? » que tu lui demandes, parce qu’il y a toujours une part d’inquiétude qui traîne, jamais trop loin, en éternel protecteur que tu es. « Que si je sache si je dois nous préparer des vacances, à Anna et moi. » Qu’importe où il part, s’il est loin trop longtemps, il n’y a pas grand chose qui t’empêchera de prendre ta belle, de la mettre dans tes bagages et d’aller le retrouver, ne serait-ce que pour t’assurer qu’il garde la tête haute autant que possible. « Gauche ou droite? » Tu tournes la tête des deux côtés, et puis décide de te diriger vers l’attraction la plus commune qui soit. « Vers la Tour Eiffel, monsieur. » que tu prononces dans un français complètement cassé, avant de marcher dans la direction qui semble la plus occupée en cette soirée fraîche d’été européen.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
« Y’a un imbécile à quelque part qui a dit que le temps guérit tout. Par expérience, j’peux dire que c’est pas complètement faux. » pas complètement l’oblige à maintenir le contact visuel avec ce qui ressemble à un appui insatisfait, puisque s’il ne manque pas de confiance envers son ami, Izan n’est pas totalement sûr que le temps soit le seul ouvrage dont il ait besoin pour se remettre de cette déconvenue amoureuse. Mais quoi, alors ? Nourrir une rancoeur éternelle envers son ex-compagnon ne lui semble pas non plus être une idée lumineuse pour retrouver la paix, mais il ne sait pas s’il est capable d’autre chose. Pardonner ne fait pas vraiment partie de ses prérogatives, n’ayant pas été livré à la naissance avec l’option « clémence » et « indulgence » ; pour lui, tout est blanc ou noir, la demi-mesure étant une nuance trop tiède pour que son esprit brûlant l’admette.
Tout comme il a bien conscience d’être la caricature d’un héros tragique dans un livre romantique dont il porterait l’existence en horreur mais, quand bien même pourra-t-on dire qu’il se laisse ployer sous le poids du chagrin, la douleur qu’il éprouve est aussi accablante que vraie, et abîme jusqu’à l’image qu’il a de lui-même. « Je veux surtout t’empêcher de faire des conneries, oui. » il aimerait balayer le sous-entendu d’un revers de manche mais, le pianiste sait qu’il est inutile de tenter de détourner Wells de la vérité qu’il connaît un peu trop, si bien qu’il n'essaye même pas d’apporter une quelconque forme de remédiation, se contentant de le suivre à l’extérieur en souriant avec douceur lorsque Anna est évoquée dans leur conversation. Le nom de son amie résonne avec un essor rassurant et chaleureux, et s’il espère pouvoir recroiser son chemin bien vite, il n’est pas prêt à s’éterniser à Brisbane pour autant. Trop de mauvais souvenirs, trop de fantômes qu’il peut croiser ici et là, trop de menaces qui peuvent surgir à chaque coin de rue, et, il le sait, il n’a pas l’énergie nécessaire pour les affronter en ce moment. Peut-être que les fantômes vont continuer à le hanter en-dehors de la ville mais, au moins, il pourra peut-être s’évader un peu. « Tu penses être parti longtemps? » comme il n’a pas l’impression d’avoir une réelle réponse à lui donner, souffrant encore de l’incertitude de ses projets, il frotte le coin de sa mâchoire en haussant mollement ses épaules, restant évasif avec un sommaire ’’Quelques semaines, je pense.’’ un peu plus ou un peu moins selon les évènements, puisque son état émotionnel n’est pas vraiment stable et il oscille entre le besoin de partir loin de chez lui et l’envie de s’enterrer dans son appartement « Que si je sache si je dois nous préparer des vacances, à Anna et moi. » d’ordinaire, l’attention l’aurait touché avec une douceur indolore mais, en cet instant, son coeur déjà fragile tangue dangereusement sur la courbe de l’émotion et il prend une fine inspiration nasale en retenant sa respiration pendant quelques secondes, comprimant tout l’intérieur de son être pour ne pas se laisser envahir par les sentiments qui viennent le saisir. ’’Ne t’inquiète pas, ça va aller.’’ puisque la dernière chose qu’il veut est d’être un poids ou un boulet dans la vie de Wells, et qu’il lui est déjà grandement reconnaissant d’avoir bien voulu se déplacer jusqu’ici, jouant aux touristes parisiens avec lui. « Vers la Tour Eiffel, monsieur. » il ne parle pas français, Izan, mais il reconnait les deux mots les plus importants ’’D’accord, donc vraiment les touristes de base… J’te préviens, elle est moche !’’ qu’il lance d’une voix faussement râleuse en lui emboitant le pas, se sentant plus léger grâce à la présence de celui qui est comme un grand-frère à ses yeux, et s’il ne lui formule pas verbalement sa gratitude et sa reconnaissance, cela se lit dans le regard qu’il pose sur lui. Il ne dit pas « merci d’être là » ou « heureusement que je t’ai » mais il le pense et, dans son malheur, ça lui permet de se sentir un peu moins abandonné.
rp terminé.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.