ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
ain't no sunshine @Andrew McKinley + Samuel Wellington lieu: cimetière, toowong, 2023.
Tu détestes les enterrements. Soudainement, ton habit que tu as porté si souvent dans le temps de tes performances pour l’Orchestre Symphonique est inconfortable. Tu as l’impression que le matériel t’étouffe, qu’il t’étrangle de partout, qu’il n’y a plus aucune circulation qui se fait dans ton corps. Tu entends des reniflements partout autour de toi, et tu n’as pas envie de pleurer toi, non. Tu as envie de crier. Tu as envie de gueuler au monde entier à quel point la vie peut être injuste. Que Benjamin et Sarah n’avaient rien fait pour mériter une fin aussi terrible que celle qui vous les a arrachés. Tu veux crier, mais tu n’en fais rien. Tu restes de marbre, complètement stoïque, refusant de te laisser emporter par une vague de colère et de désespoir que tu n’avais pas ressenti depuis bien trop longtemps. Tu réalises toutefois que même si tu la contrôles mieux que dans ta vingtaine, elle est effrayante ta colère, elle est engourdissante, envahissante même. Elle te force à serrer des poings dans les poches de ton pantalon, à prendre de longues inspirations alors que les discours s’éternissent sans que tu n’entendes le moindre mot qui soit prononcé. C’est trop dur, d’entendre les proches de Ben et de Sarah dire toutes ces belles choses sur eux, sur leurs vies inachevées. Trop dur de réaliser qu’il y avait tant de leurs rêves et de leurs envies qui ne se réaliseront jamais, de penser à Andrew qui n’a plus son frère, à leur père qui n’a plus son fils. C’est la main de ta fille dans la tienne qui te ramène dans le moment présent. Une chance que Delilah est là, tu ne sais pas si tu aurais eu le courage de faire face à cette journée sans sa présence à tes côtés. Elle avait bien connu Ben elle aussi, c’était inévitable vu qu’il était souvent rendu chez toi et que même adolescente, ta fille et toi étiez plus souvent ensemble qu’autrement. Elle aussi était ébranlée par la mort de ton ami, mais elle faisait preuve d’une telle force, à être là pour toi quand tu t’étais promis d’être celui qui était toujours là pour elle. « Ça va aller papa? » Elle ne peut pas rester, elle te l’avait dit quand tu lui avais demandé de t’accompagner aujourd’hui. Elle doit se rendre à son travail et c’est sûrement mieux ainsi. Tu as besoin d’un peu de temps, d’un peu d’espace. Mais surtout, tu veux t’assurer qu’Andrew n’a besoin de rien avant de rentrer. Tu ne connaissais pas le cadet aussi bien que tu avais pu connaître son frère, et son absence des dernières années n’avaient pas aidé, mais tu voulais être là pour lui, parce que tu savais trop bien ce que la perte d’un frère – ou d’une sœur dans ton cas – pouvait créer comme vide dans la vie de quelqu’un. Après quelques secondes, tu hoches de la tête en direction de ta fille, lui offre la chose la plus proche d’un sourire que tu sois en mesure de faire aujourd’hui. « T’inquiète pas pour moi, ma grande. » Tu viens passer une main dans ses cheveux avant de déposer un baiser contre son front. « Allez, vas-y avant de te mettre en retard. On se voit ce soir, d’accord? » Elle hoche de la tête à son tour, déposes un baiser contre ta joue avant de se perdre dans la foule des gens qui sont prêts à quitter le cimetière. Plusieurs font la file pour offrir leurs condoléances à Andrew et son père, et tu restes en retrait, pas pressé de quitter. Quand tout le monde semble avoir dit son mot, tu t’approches doucement des McKinleys, posant une main sur l’épaule du plus jeune. « Tu tiens le coup? » que tu lui demandes, le cœur lourd, une mine sombre sur le visage.
Andrew McKinley
ÂGE : 33 ans. Il est né le 31 octobre 1990. SURNOM : Andy pour les intimes STATUT : Célibataire et incapable de s'engager MÉTIER : Avocat POSTS : 95 POINTS : 320
TW IN RP : Deuil, accident de voiture, cancer GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : Rencontre à l'abri des greens - Liliana
Tout le long de la cérémonie, le père et le fils s’étaient tenus côte à côte dans un silence solennel aux prises d’un chagrin sans nom. L’un venait de perdre un fils, l’autre un frère. Andrew n’arrivait toujours pas à y croire, même en voyant les cercueils lentement descendre dans la fosse. Son père lui tenait alors la main et la serrait si fort qu’il crut pendant un instant qu’il allait lui broyer les os. La réalité le rattrapa enfin et lui fit l’effet d’une gifle. Benjamin n’était plus. Andrew dormait lorsque son père lui téléphona pour lui annoncer la nouvelle de l’accident. Selon l’enquête, il aurait perdu le contrôle de son véhicule en roulant trop vite sur la chaussée mouillée. Le décès de Ben fut constaté sur les lieux de l’accident. Un ami médecin lui avait raconté par la suite que pour qu’un décès soit constaté sur place, il faut que ce soit une mort évidente, un état incompatible avec la vie. Ce n’était pas sans raison que le cercueil de Ben était resté fermé. Quant à Sarah, sa femme, elle avait survécu suffisamment longtemps pour qu’Andrew puisse la voir une dernière fois à l’hôpital. Seules les machines la maintenaient alors en vie en attendant les autorisations de la famille pour les dons d’organes. Aujourd’hui, quelque part, son cœur continuait de battre dans la poitrine d’un inconnu, une idée qui réconfortait Andrew. Dommage qu’ils n’aient pas pu faire de même avec Benjamin. Ils avaient encore la vie devant eux. Ils essayaient de fonder une famille, mais ce rêve leur fut arraché en un instant. C’était tellement injuste. Leur mort laissait un trou béant dans la vie de tous ceux qui les ont connus, surtout celle d’Andrew. Il avait perdu bien plus qu’un frère, il avait perdu son meilleur ami. Ils pouvaient discuter de tout et de rien. Ben n’hésitait pas à lui dire sa façon de penser lorsqu’il faisait une connerie, il était la sagesse qui lui manquait. Il avait toujours été le plus calme des deux frères, tenant son tempérament calme et réfléchi de leur père, alors qu’Andrew ressemblait bien plus à leur mère. Aujourd’hui, il n’avait pas envie de sourire. Il se demandait même s’il y arriverait un jour.
La cérémonie terminée, la plupart des gens quittaient le cimetière. Quelques personnes s’attardaient encore pour les dernières condoléances. Andrew les acceptait d’un signe de la tête, n’ayant aucune envie de parler. Il était impatient de rentrer chez lui et de boire jusqu’à en devenir insensible. Deux jours plus tôt, il était tombé dans la réserve d’alcool de son père et ça se voyait encore sur son visage, mais quelqu’un qui ne le connaissait pas pouvait confondre sa fatigue au deuil qu’il vivait. Une grande main se posa sur son épaule. Andrew reconnut Samuel, un ami de Benjamin. Ben et lui se connaissaient depuis l’adolescence au moins. Andrew était alors le petit frère agaçant qui voulait suivre son frère partout. « Tu tiens le coup? » Andrew jeta un coup d’œil à son père qui discutait avec un cousin. Décidant qu’il était entre de bonnes mains, il s’éloigna en compagnie de Wells. « Mon frère est mort. À ton avis, comment je me sens? » Il y avait une amertume inhabituelle dans la voix d’Andrew, mais son expression s’adoucit un peu en voyant le visage de Wells. Lui, il venait de perdre un vieil ami. « Désolé. Je dois garder en tête que je ne suis pas le seul à me sentir comme une merde en ce moment. Je pensais aller boire jusqu’aux limites du coma éthylique. Tu as envie de m’accompagner? »
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
ain't no sunshine @Andrew McKinley + Samuel Wellington lieu: cimetière, toowong, 2023.
Vous avez beau ne pas être au même cimetière où ta sœur est enterrée, tout de cette journée te rappelle la journée où tu as dû lui dire adieu. Tu réalises à peine que plus de vingt-cinq ans se sont enchaînés depuis le jour où son corps a été retrouvé dans le fond d’une ruelle. Tellement d’années se sont écoulés et encore, tu dois fermer les yeux avec force pour faire chasser le portrait imprimé dans ton esprit. Tu revois ta mère qui pleure à chaudes larmes contre le torse de ton père, une des dernières fois que tu l’as vu avant qu’elle ne disparaisse, pour ne jamais revenir. Tu n'as jamais pu comprendre comment elle a pu prendre cette décision. Comment elle a pu choisir de vous abandonner, ton père et toi, au milieu d’un drame terrible. Tu ne nies pas la douleur qu’elle a dû ressentir, la simple idée de perdre Delilah dans de telles circonstances te glacent le sang, te paraît insurmontable, mais tu refuses de croire que tu pourrais devenir aussi égoïste qu’elle dans ces conditions. Aussi égoïste qu’Hadley a pu l’être elle aussi, lorsqu’elle a abandonné votre fille sans être en mesure de te donner de raisons valables. Ça te bouille les veines de colère, de penser à tout ça, et ce n’est pas l’endroit ni le moment de te laisser aller à de trop grandes émotions que tu ne saurais contrôler. C’est déjà assez compliqué de devoir gérer avec la perte de Sarah et Benjamin, de penser que tu n’auras plus jamais la chance d’échanger un fou rire devant une partie quelconque avec ton bon ami, que tu n’entendras plus jamais Sarah te dire à quel point elle espère devenir mère bientôt. Tant de choses qu’ils auraient dû vivre encore et encore, arrachés si vite, et tu n’oses pas imaginer comment peut se sentir Andrew, qui n’a pas vraiment été dans les parages dans les dernières années. Attendre pour lui parler et prendre le pouls de la situation te semble être la meilleure idée, la seule chose que tu puisses réellement faire pour lui en ce jour de deuil. C’est loin d’être suffisant, mais tu ne peux pas changer les circonstances, alors être là pour lui, c’est tout ce que tu peux lui offrir. « Mon frère est mort. À ton avis, comment je me sens? » Ouch. Il est rare que tu l’entends être aussi brusque avec toi, ou avec qui que ce soit, mais tu ne dis rien. Si tu peux lui servir de punching-bag, ce sera déjà ça de gagner. Qu’il se défoule, qu’il déverse son trop plein d’émotions sur toi, tu peux en prendre. « Désolé. Je dois garder en tête que je ne suis pas le seul à me sentir comme une merde en ce moment. Je pensais aller boire jusqu’aux limites du coma éthylique. Tu as envie de m’accompagner? » « T’as pas à t’excuser mate, c’est pas une journée facile. » Tu ne lui en voudrais jamais, même s’il avait de te cracher des insultes à la figure, ou s’il avait envie de pleurer, de crier ou n’importe quoi. Tu serais là à côté de lui, à l’accompagner, même si cela voulait dire le suivre dans un bar quelconque et le regarder noyer sa peine dans verre après verre. « Je sais pas que le coma éthylique m’intéresse particulièrement, mais je peux bien venir prendre quelques verres avec toi. Y’a une place, pas trop loin d’ici. » que tu lui proposes, le guidant tranquillement jusqu’à l’extérieur du cimetière. La ville semble drôlement calme malgré l’heure, la soirée encore jeune et pourtant, on jurerait que c’est Brisbane en entier qui est en deuil pour les deux âmes qu’elle vient de perdre. Vous ne tardez pas à vous rendre à l’établissement choisi, et tu commandes d’abord deux bières, te doutant fortement que vous ne risquiez pas de rester sur du soft bien longtemps. « Tu restes où pendant que tu es Brisbane? » Tu lui demandes dans l’idée de savoir où le ramener en fin de soirée, quand l’alcool coulera abondamment dans ses veines.
Andrew McKinley
ÂGE : 33 ans. Il est né le 31 octobre 1990. SURNOM : Andy pour les intimes STATUT : Célibataire et incapable de s'engager MÉTIER : Avocat POSTS : 95 POINTS : 320
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« T’as pas à t’excuser mate, c’est pas une journée facile. » Un sourire qui n’avait rien d’amusé apparut brièvement sur le visage d’Andrew. « C’est un bel euphémisme pour dire que l’on passe tous les deux une journée de merde. » Une journée qui venait d’atteindre son point culminant, mais qui était encore loin d’être terminée. Il aurait peut-être mieux fait de rester avec la famille, mais honnêtement, il n’en pouvait plus de leurs regards pleins de sollicitude. Il n’avait pas vu la plupart de ces personnes depuis des années et voilà qu’elles réapparaissaient toutes en même temps. S’ils s’intéressaient vraiment à ce qui se passait dans sa vie et dans celle de son père, ils les contacteraient plus souvent. Les relations ont toujours été tendues entre Edwin et les autres membres de sa famille. Ils n’ont jamais approuvé son mariage avec Charlotte. Pendant un temps, les choses semblaient s’être améliorées, mais c’était surtout dû au fait qu’ils s’évitaient autant que possible. Le décès de Ben les faisait peut-être se sentir coupable d’avoir agi comme des connards. Andrew n’y croyait pas trop. Ils allaient être gentils quelques jours avant de disparaître à nouveau.
Wells et lui se dirigeaient maintenant vers la sortie du cimetière, Andrew, les mains enfoncées dans ses poches. Il leva les yeux vers le ciel. Le temps avait été moche toute la journée durant, ce qui n’était pas si courant à Brisbane. « Je sais pas que le coma éthylique m’intéresse particulièrement, mais je peux bien venir prendre quelques verres avec toi. Y’a une place, pas trop loin d’ici. » Andrew acquiesça. « Tu n’es pas obligé de faire la même chose que moi. De toute façon, il faut bien que l’un de nous deux agisse en adulte responsable et s’assure que l’autre rentre à la maison en un seul morceau. »
Arrivé au bar, Andrew commanda une bière. Il avait l’intention de se saouler, mais après quelques gorgées, il se contenta de fixer son verre. Il n’a jamais été un très grand buveur et s’il prenait un verre à l’occasion, c’était rarement pour se saouler. En plus, il avait encore ses abus d’il y a deux jours sur l’estomac. Peut-être qu’il ne se rendra pas jusqu’au coma finalement, mais la soirée était encore jeune. « Tu restes où pendant que tu es Brisbane? » « Hein? » Andrew n’avait pas remarqué que Wells lui parlait. Il fronça les sourcils. « Ah! Heu… pardon, j'écoutais pas... Je suis chez mon père. Je pensais prendre une chambre d’hôtel, mais je ne pouvais pas laisser papa seul, pas avec toutes les choses à régler pour l’enterrement et tout ça. Du coup, je dors dans mon ancienne chambre avec mes vieilles affiches de David Beckham sur les murs. » C’était peut-être parce qu’il manquait une présence féminine dans la maison qu’Edwin n’avait jamais senti le besoin de toucher les chambres de ses fils après leur départ pour l’université. Tout était encore exactement comme il l’avait laissé. Il profiterait peut-être de son séjour à Brisbane pour la vider et la rendre un peu plus adulte. Elle regorgeait de souvenirs. Y replonger l’aiderait peut-être dans son deuil. « On m’a donné quelques jours le temps de l’enterrement, mais je vais devoir rentrer à Perth bientôt. En revanche, l’idée de laisser papa seul… » Il grimaça sans terminer sa phrase.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
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anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
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« C’est un bel euphémisme pour dire que l’on passe tous les deux une journée de merde. » Tu ne peux empêcher le rire qui s’échappe de tes lèvres devant autant d’honnêteté de la part du jeune homme. Il n’y avait aucun doute possible : c’était une journée de merde. Une de ces dates qui s’ajoutaient au calendrier de celles que tu n’aimais pas voir répéter, de celles qui ne contenaient à tes yeux que des mauvais souvenirs que tu préfèrerais enterrer bien loin, à défaut d’être obligé d’enterrer des gens que tu estimes, des gens qui ne méritent pas leurs sorts. Tu ne comprends pas l’injustice de la vie, ne comprend pas comment ça se fait que le Destin peut ainsi s’acharner sur des gens et en épargner d’autres, sans aucun souci de justice ou d’égalité. Tu as envie de crier que tu as assez donné, que tu as assez perdu, que tu n’as plus les épaules assez larges pour continuer d’en prendre continuellement, que tu ne te sens pas assez fort pour être celui qui soutient, mais tu prends le rôle quand même. Tu prends le rôle quand tu vois bien qu’Andrew n’en peut plus d’être au cimetière, qu’il a besoin d’être ailleurs, de faire autre chose, même si ce n’est que noyer sa peine dans des shots hors de prix pour calmer la douleur ne serait-ce que le temps de quelques heures. « Tu n’es pas obligé de faire la même chose que moi. De toute façon, il faut bien que l’un de nous agisse en adulte responsable et s’assure que l’autre rentre à la maison en un seul morceau. » « Ce sera mon rôle pour ce soir alors. » Et tu te tais bien de lui dire que c’est un chapeau que tu portes depuis plus de vingt ans, un chapeau que tu trouves parfois contraignant, mais auquel tu refuses de défaillir de peur de devenir comme ton père, de peur de perdre les pédales si tu prends trop de chances, trop de risques. Ça ne veut pas dire toutefois que tu ne te permettras pas une bière ou deux ce soir, pour atténuer la douleur, pour faire passer la pilule qu’une fois encore, tu devras continuer ton chemin sans l’une des personnes les plus importantes à ton quotidien à tes côtés.
« Hein? » Andrew est assis à côté de toi, mais c’est son esprit est ailleurs, loin. Peut-être dans les souvenirs de son frère et de sa belle-sœur. Peut-être coincé quelque part dans la colère. Tu ne sais pas, et tu ne demandes pas non plus. Il n’a pas besoin que tu lui mettes le nez dans son malheur, il est tellement puissant entre vous, il vous entoure telle une mauvaise aura qui est impossible à chasser. « Ah! Heu… pardon, j’écoutais pas… Je suis chez mon père. Je pensais prendre une chambre d’hôtel, mais je ne pouvais pas laisser papa seul, pas avec toutes les choses à régler pour l’enterrement et tout ça. Du coup, je dors dans mon ancienne chambre avec mes vieilles affiches de David Beckham sur les murs. » « David Beckham hein? » que tu commentes avec un rire. « Moi, c’était plutôt Jennifer Aniston sur mes murs. » que tu avoues en prenant une nouvelle gorgée de ta bière, avant qu’un souvenir de cette chambre longtemps partagé avec ta sœur ne te revienne. Les affiches de ses émissions de télévisions favorites avaient été de mises sur vos murs, et c’est bien seulement parce qu’elle adorait Friends que tu avais pu conserver une image légèrement moins vêtue de Jennifer Aniston de ton côté de la chambre. Tu secoues la tête, chassant le souvenir, bien que la réalité n’étant pas bien plus attrayante. « On m’a donné quelques jours le temps de l’enterrement, mais je vais devoir rentrer à Perth bientôt. En revanche, l’idée de laisser papa seul… » « Pas le meilleur feeling, je peux comprendre. » que tu termines pour lui, comprenant qu’une fois Andrew parti à l’autre bout du pays, Edwin serait véritablement seul, sans la présence quotidienne de Benjamin et Sarah. « Tu penses demander quelques jours de plus à la boîte? Histoire de passer un peu plus de temps avec ton père? » Tu ne sais pas si quelques jours seraient suffisants pour chasser les inquiétudes de ton ami, et pour ça, tu ne pouvais pas le blâmer. « Tu as pensé à revenir t’installer dans le coin? » Tu le proposes comme ça, sans arrière-pensée, sans jugement à savoir si c’est trop dur d’être ici ou trop dur d’être là-bas, la réponse probablement quelque part entre ces deux extrêmes. « C’est pas comme si y’avait pas besoin d’avocat à Brisbane aussi. » Et tu n'avais jamais vraiment compris pourquoi le plus des McKinley avait choisi de partir si loin de ses racines, bien honnêtement.
Andrew McKinley
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« Ce sera mon rôle pour ce soir alors. » Andrew était content de ne pas être seul, car c’était la pire journée pour l’être. Bien qu’il n’ait jamais été du genre à se laisser abattre, la mort de son frère était un coup dur à encaisser et il anticipait l’année à venir avec réticence où tous les événements importants lui rappelleraient son absence. « Merci », marmonna Andrew au-dessus de son verre rempli de bière. Il saluait aussi l’effort pour garder la conversation aussi légère que possible. La remarque sur les affiches de David Beckham alors que les préférences de Wells allaient plutôt vers Jennifer Anniston lui arrache un sourire. Il approuva d’un signe de tête. « Pas mal, même encore aujourd’hui je dirais. » Homme ou femme, Andy ne discriminait personne et il a toujours été très ouvert sur la question. Il aimait les gens de façon générale, alors qu’il n’a aucune préférence au lit qui allait de soi. Toutefois, si on lui demandait avec qui il avait eu ses meilleures expériences, il dirait que la plupart étaient avec des hommes bien que le ratio soit presque à égalité.
Naturellement, ils ne pouvaient pas non plus totalement ignorer la raison de leur présence ici, mais aussi que la vie continuait malgré tout. Andy devait penser à son retour à Perth et l’envie n’y était pas. C’était bien de vivre à l’autre bout du pays tant que son frère était en vie. « Tu penses demander quelques jours de plus à la boîte? Histoire de passer un peu plus de temps avec ton père? » Andrew soupira longuement. C’était une question qu’il se posait depuis quelques jours déjà. « Faudrait bien… Il reste des choses à faire comme vider la maison de Ben et la mettre en vente. Je ne peux pas laisser ça à mon père ou à la famille de Sarah. » Cela dit, il ne pourra pas étirer son séjour indéfiniment. Il but une longue gorgée de bière. « Tu as pensé à revenir t’installer dans le coin? » La question qui tue et Wells n'était pas le premier à la poser. Andy se mordit la lèvre. Il avait donné comme raison officielle à son départ une opportunité professionnelle. C’était la vérité, mais en partie seulement. En fait, Andrew avait accepté l’offre pour échapper à une situation compliquée où il avait pleinement conscience d’être le trou de cul de l’histoire. « Je ne sais pas. C’est compliqué. » Pour être compliqué, ce l’était. Lorsqu’il était question de sentiments, Andrew n’avait jamais su quoi faire. En général, il prenait la fuite comme un lâche. Il était toujours très honnête avec ses partenaires. Il ne voulait rien de sérieux et il le disait dès le départ. En général, ça ne causait pas de problème, mais les sentiments ne se contrôlaient pas aussi facilement. « Est-ce qu’on peut éviter de parler de ça? Disons que ce n’est pas un moment très glorieux de ma vie. »
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
ain't no sunshine @Andrew McKinley + Samuel Wellington lieu: cimetière, toowong, 2023.
« Pas mal, même encore aujourd’hui je dirais. » Tu hoches légèrement la tête, un rire qui s’échappe de tes lèvres. Ce serait presque sympathique comme moment, une bière, un ami, une conversation simpliste, si ce n’était pas des circonstances derrière. Tu te doutais que la présence d’Andrew à Brisbane n’était que temporaire, et tu étais curieux - mais surtout inquiet - de savoir quand le plus jeune des McKinley allait repartir vers Perth, laissant derrière un trou immense dans sa ville natale. Le soupir qui s’échappe des lippes du blond te fend le cœur, et peut-être bien que tu aurais fait mieux de ne pas poser la question, de le laisser noyer sa peine dans l’alcool comme il t’avait dit qu’il avait l’intention de faire, mais ton côté logique et protecteur t’empêche de simplement lâcher l’affaire sans savoir ce qui est prévu pour la suite. « Faudrait bien… Il reste des choses à faire comme vider la maison de Ben et la mettre en vente. Je ne peux pas laisser ça à mon père ou à la famille de Sarah. » Tu hoches la tête, conscient de la tâche monumentale que cela représente que de devoir vider une maison où les souvenirs des êtres aimés sont partout, sur les murs, dans toutes ces choses qu’ils ont laissé derrière. « Si je peux faire quoique ce soit pour aider, tu me diras. » Tu ne savais pas si tu pouvais être bien utile, mais une paire de bras de plus ne pouvait pas faire de tort, du moins, c’est ainsi que tu t’efforçais de voir la situation. C’était quelque chose à faire, une tâche à cocher sur une liste, et si tu ne pouvais demander à la famille de se détacher émotionnellement parlant de ce que cela représentait, tu pouvais tenter de le faire, quand même tu avais l’impression d’avoir perdu une partie de toi-même suite à la mort de Ben. « Je ne sais pas. C’est compliqué. » Tu fronces les sourcils, attends patiemment que le jeune homme se prononce plus longuement sur le sujet, mais il ne semble pas avoir le cœur à le faire. « Est-ce qu’on peut éviter de parler de ça? Disons que ce n’est pas un moment très glorieux de ma vie. » « On peut éviter, mais oublier le temps d’une soirée va pas faire disparaître le problème. » Tu ne sais pas trop de quel problème il s’agit d’ailleurs, si c’est seulement en lien avec le drame qui vient de lui tomber sur la tête avec la mort de son frère ou de Sarah, ou s’il y a plus qu’il n’a jamais osé te dire par le passé. « Une autre tournée? » que tu proposes, préférant encore être avec lui pour le soutenir, l’accompagner au cas où il aurait envie de faire une connerie plutôt que de le laisser seul et t’inquiéter pour lui tout seul chez toi. « Tu m’as jamais dit pourquoi t’avais vraiment quitté Brisbane. » que tu essayes à nouveau, une fois qu’un peu plus d’alcool coule dans les veines du blond.
Andrew McKinley
ÂGE : 33 ans. Il est né le 31 octobre 1990. SURNOM : Andy pour les intimes STATUT : Célibataire et incapable de s'engager MÉTIER : Avocat POSTS : 95 POINTS : 320
TW IN RP : Deuil, accident de voiture, cancer GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : Rencontre à l'abri des greens - Liliana
La curiosité de Sam était naturelle. Andrew ne voulait pas s’attarder sur le sujet et le faisait savoir. Du coup, ça soulevait des questions. À la place de Sam, il voudrait savoir aussi. Il ne voulait pas en parler surtout parce que c’était embarrassant et que ça ne donnait pas une bonne image de lui, mais aussi parce que le moment n’était pas le bon. Il venait de mettre son frère en terre, ce n’était pas le temps de parler de ses histoires de cœur désastreuses. En même temps, peut-être que ça leur changerait les idées et que ça leur éviterait de trop penser à ce qui a été perdu et tout ce qui restait à faire avant de vraiment pouvoir faire leur deuil. Il redoutait le moment de vider la maison, parce qu’elle sera remplie d’échos de la vie de son frère et de sa femme : une liste de course sur le frigo, le dernier livre que lisait Sarah abandonné sur la table de chevet, un signet entre ses pages, les partitions de Ben sur le piano… Andrew sentit sa gorge se serrer et il vida le reste de sa bière d’un trait. « On peut éviter, mais oublier le temps d’une soirée va pas faire disparaître le problème. » Andrew grimaça et dû se taper la poitrine pour avoir bu trop rapidement. « Ce n’est pas… Ce n’est pas vraiment un problème. C’est juste… » Il ne termina pas sa phrase, ne sachant pas quoi dire. Il n’était pas encore assez ivre pour que sa langue soit déliée. « Une autre tournée? » Il acquiesça d’un signe de la tête et lorsque le second verre arriva, il n’attendit pas pour le boire.
L’alcool commençait tranquillement à faire son effet. Ses sens s’engourdissaient et, sans dire que sa tête tournait, il la sentait étrangement légère. Une sensation qu’il trouvait très plaisante et qui lui faisait comprendre pourquoi les gens se réfugiaient dans l’alcool pour oublier leurs problèmes. Ce n’était pas la solution et il savait qu’il se sentirait comme une merde plus tard, mais dans l’immédiat, il allait mieux. « Tu m’as jamais dit pourquoi t’avais vraiment quitté Brisbane. » Andrew cligna des yeux. Il fallut un certain temps à son cerveau pour analyser la question. « Je ne l’ai pas dit à Ben non plus. Je ne l’ai dit à personne. » Il soupira longuement tout en se plongeant dans la contemplation de son verre. « Il y avait ce gars au bureau, timide, mais très mignon. Tu sais comment je suis : j’aime mettre les gens à l’aise et je parle avec tout le monde. Plusieurs diraient que la gueule ne m’arrête jamais et à ça je dis qu’ils n’ont pas totalement tort. Donc je commence à parler à ce gars et je lui fais du charme parce que… pourquoi pas. Je fais du charme à tout le monde, y compris toi… probablement… à un moment que j’ai oublié. Bref, ce n’est pas important. Surprise, il n’était pas indifférent. En même temps, avec la tête que j’ai. » Il offrit son plus beau sourire à Sam. « On a couché ensemble parce que… pourquoi pas encore une fois. Et c’était bien, très bien même alors on a répété l’expérience quelques fois. Enfin, plusieurs fois, y compris dans les toilettes du cabinet. Ne le dis pas à mon père. C’était censé être sans histoire, genre rien de sérieux. C’était juste pour le fun et je l’ai dit que je ne voulais rien de sérieux. Mais bon, on s’entendait bien, on avait pas mal de points en commun et puis un jour, il commence à me parler de sentiments, genre qu’il était en train de tomber amoureux de moi et… j’ai paniqué. Cette conversation coïncidait avec une offre d’un ami d’université qui voulait que j’intègre son tout nouveau cabinet à Perth. J’ai accepté. Je n’avais pas l’intention de le faire au départ. Qu’est-ce que j’irais faire à Perth, sérieux? Première chose dont je me rends compte, j’étais dans l’avion pour Perth en laissant tout derrière. Tu peux dire que je suis un trou de cul ou un lâche, je sais déjà tout ça. »
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
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« Ce n’est pas… Ce n’est pas vraiment un problème. C’est juste… » Tu comprends que peu importe ce qu’il cherche à te dire, ce n’est pas quelque chose qui lui vient facilement et tu n’insistes pas. Tu lui proposes plutôt d’aller chercher une nouvelle tournée, ce à quoi il acquiesce, sans grande surprise. Tu ne mets pas longtemps avant de revenir vers ton ami avec un nouveau verre, et il ne met pas longtemps non plus avant d’en boire la grande majorité avant même que tu n’aies le temps de prendre une gorgée du tien. Il t’avait averti, et tu retiens un soupir d’inquiétude de filer entre tes lèvres. Il a le cœur gros, un deuil à faire, les émotions en vrac et si noyer le tout dans l’alcool est ce dont il a besoin, alors tu te promets de ne pas le juger et de l’accompagner, qu’importe comment se termine la soirée. « Je ne l’ai pas dit à Ben non plus. Je ne l’ai dit à personne. » Tu fronces les sourcils, surpris de cette réponse. Tu savais les frères assez proches l’un de l’autre, tu n’aurais pas pu t’imaginer qu’Andrew gardait les raisons derrière une décision si importante pour lui et que maintenant, il n’aurait plus jamais l’occasion de se confier à son grand frère. Peut-être bien que cette réalisation qui poussa Andrew à se confier à toi. Ça et sans doute un mix de l’alcool qui coulait déjà grandement dans ses veines. « Il y avait ce gars au boulot, timide mais très mignon. Tu sais comment je suis : j’aime mettre les gens à l’aise et je parle avec tout le monde. Plusieurs diraient que la gueule ne m’arrête jamais et à ça je dis qu’ils n’ont pas totalement tort. Donc je commence à parler à ce gars et je lui fais du charme parce que… pourquoi pas. Je fais du charme à tout le monde, y compris toi… probablement… à un moment que j’ai oublié. Bref, ce n’est pas important. Surprise, il n’était pas indifférent. En même temps, avec la tête que j’ai. » Tu ne peux t’empêcher de rire légèrement aux commentaires du jeune McKinley, autant face à cet aveu qu’il flirt avec toi que les compliments qu’il se paye à lui-même. « On a couché ensemble parce que… pourquoi pas encore une fois. Et c’était bien, très bien même alors on a répété l’expérience quelques fois. Enfin, plusieurs fois, y compris dans les toilettes du cabinet. Ne le dis pas à mon père. C’était censé être sans histoire, genre rien de sérieux. C’était juste pour le fun et je l’ai dit que je ne voulais rien de sérieux. Mais bon, on s’entendait bien, on avait pas mal de points en commun et puis un jour, il commence à me parler de sentiments, genre qu’il était en train de tomber amoureux de moi et… j’ai paniqué. Cette conversation coïncidait avec une offre d’un ami d’université qui voulait que j’intègre son tout nouveau cabinet à Perth. J’ai accepté. Je n’avais pas l’intention de le faire au départ. Qu’est-ce que j’irais faire à Perth, sérieux? Première chose dont je me rends compte, j’étais dans l’avion pour Perth en laissant tout derrière. Tu peux me dire que je suis un trou de cul ou un lâche, je sais déjà tout ça. » Tu restes ébahi pendant quelques secondes, voire peut-être même une minute complète sans rien dire après qu’il ne t’ait donné tant d’informations d’un coup. « Wow, je m’attendais pas à ça. » Tu ne sais pas à quoi tu t’attendais bien honnêtement, mais tu n’aurais jamais cru qu’Andrew puisse le genre à tout laisser derrière pour ne pas faire face à une relation devenue plus compliquée qu’à son intention. Pour autant, tu ne jugeais pas ton ami, qui avait sans doute réagit instinctivement, et semblait encore avoir cette décision qui lui pèse lourd sur la conscience. « Je pense pas que t’es un trou de cul ou un lâche. » que tu le rassures, posant une main sur son épaule. « T’as pris peur, ça arrive, et te taper sur la tête pour ça n’aidera en rien. » Pas plus que de noyer le tout dans l’alcool, mais pour ce soir, tu savais cette bataille perdue d’avance. « Et c’est ce qui te retient de revenir? De croiser ce mec? » Tu fronces légèrement les sourcils, ton regard ne lâchant pas celui du jeune McKinley. « Ça fait des années de ça maintenant, pourquoi est-ce que tu n’en as jamais parlé à ton frère? Il aurait compris, lui aussi. Il aurait sûrement voulu t’aider. » Comme tu voulais le faire présentement, sans trop savoir comment t’y prendre.
Andrew McKinley
ÂGE : 33 ans. Il est né le 31 octobre 1990. SURNOM : Andy pour les intimes STATUT : Célibataire et incapable de s'engager MÉTIER : Avocat POSTS : 95 POINTS : 320
TW IN RP : Deuil, accident de voiture, cancer GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : Rencontre à l'abri des greens - Liliana
Andrew parlait trop et il le savait, mais l’alcool avait cet effet-là chez lui. Dès qu’il prenait un verre, elle lui déliait la langue. Ajoutez à cela le fait qu’il avait ça sur la conscience depuis un certain temps et plus rien ne pouvait l’arrêter. Il savait très bien que ça ne lui donnait pas une bonne image, mais au point où il en était, ça n’avait plus trop d’importance. En tout cas, Wells ne s’attendait pas à une telle franchise de sa part. L’étonnement sur son visage en disait long. Embarrassé, Andrew plongea dans la contemplation de sa bière dans l’attente que son ami parle enfin. « Wow, je m’attendais pas à ça. » Andy grimaça. Le contraire aurait été tout aussi surprenant. « Eh bien… Surprise! Je ne suis pas un bon gars. » Bon, il était dur envers lui-même. Mis à part ses difficultés avec l’engagement, il a toujours été dévoué envers ses amis. Il a choisi un métier qui lui permettait de faire le bien autour de lui, de donner une voix à des gens que la société rejetait pour diverses raisons. « T’as pris peur, ça arrive, et te taper sur la tête pour ça n’aidera en rien. » Andrew s’esclaffa. « C’est une façon polie de dire les choses. » Wells essayait d’être gentil et ça le touchait. En même temps, il était parfaitement conscient de ce qu’il avait fait et ne pas fait dans cette histoire. Même s’il lui disait de ne pas se taper sur la tête pour ça, c’est lui qui vivait avec la culpabilité de ses gestes. Si quelqu’un s’y connaissait en matière de culpabilité, c’était lui. « Et c’est ce qui te retient de revenir? De croiser ce mec? » Il soupira longuement. « Mes engagements auprès de mon ami, surtout. Pour l’autre gars, j’ai appris récemment qu’il avait quitté le cabinet. Je sais que j’ai probablement blessé pas mal de personnes dans ma vie, mais ce gars… » Andrew secoua la tête, visiblement agacé. En plus, il n’avait plus exactement les idées très claires à cause de l’alcool. « Je n’ai jamais voulu blesser personne. Pourquoi ça ne pouvait pas rester simple? » Tout était tellement plus simple quand les sentiments restaient à l’écart, mais les choses ne se passaient pas toujours comme prévu. « Ça fait des années de ça maintenant, pourquoi est-ce que tu n’en as jamais parlé à ton frère? Il aurait compris, lui aussi. Il aurait sûrement voulu t’aider. » Bonne question, pourquoi ne pas en avoir parlé à son frère? Peut-être parce qu’il craignait que son opinion envers lui change. Benjamin connaissait bien les habitudes de son petit frère. Il lui avait souvent répété qu’un jour il rencontrerait son match, la personne qui bouleversera son univers irrémédiablement. Andy n’y croyait pas, mais ces paroles avaient quand même fait leur bout de chemin dans sa tête. Et s’il avait raison? Après tout, l’histoire de leurs parents prouvait que ces histoires arrivaient dans la vraie vie. « Benjamin était un grand romantique dans l’âme. Il savait très bien comment je suis. Il m’a dit qu’un jour j’allais finir par rencontrer la bonne personne et qu’il n’y a rien que je pouvais faire contre ça. Je craignais qu’en lui en parlant, il dise que c’était peut-être lui. J’avais aussi peur de le décevoir. Là, il doit être là-haut et avoir entendu toute cette conversation et se dire : mon petit frère est un idiot irrécupérable. Wells, botte lui le cul pour moi. »
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
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anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
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« Eh bien… Surprise! Je ne suis pas un bon gars. » « Ce n’est pas ce que j’ai dit. »
Et ce n’est pas ce que tu penses non plus. Ton opinion n’a aucune valeur dans cette situation de toute façon, puisque celle-ci appartient au passé et rien ne peut être fait pour l’en changer. La seule chose qui t’intéresse, maintenant qu’Andrew semble ouvert à parler de ce qui s’est passé, de se décharger de ce qu’il a gardé secret trop longtemps, c’est de pouvoir l’aider au mieux de tes connaissances et voir si tu peux l’aider à avancer, ou peut-être même à revenir à Brisbane, si c’est quelque chose qu’il désire. « C’est une façon polie de dire les choses. » Tu ne pouvais pas dire qu’on avait l’habitude de te qualifier de poli ou de gentil de manière générale, mais comme Andrew n’avait pas besoin de se faire taper sur la tête davantage, tu étais heureux de réaliser que tu pouvais encore agir comme un homme sensible, vu les circonstances particulières de ce moment. « Mes engagements auprès de mon ami, surtout. Pour l’autre gars, j’ai appris récemment qu’il avait quitté le cabinet. Je sais que j’ai probablement blessé pas mal de personnes dans ma vie, mais ce gars… » C’était plus. C’était différent. Il n’avait pas besoin de mettre les mots sur tout ça pour que tu le comprennes. « Je n’ai jamais voulu blesser personne. Pourquoi ça ne pouvait pas rester simple? » « Les affaires de cœurs, comme les affaires de cul, ça restent rarement simple malheureusement, malgré toutes les bonnes intentions du monde. » Même quand on part avec des limites claires. Même quand on se promet de ne pas tomber amoureux, du temps passer avec un autre rend souvent le tout plus compliqué et comme personne n’est à l’abri de développer des sentiments, c’est continuellement un risque à prendre. « T’as été honnête avec lui sur ce que tu voulais, tu pouvais pas faire plus que ça Andrew. » Mais ça n’avait pas été suffisant et tout était parti sur une dérape, chose que tu ne pouvais que trop bien comprendre. Tu espérais seulement que cela n’empêche pas le plus jeune des McKinley à prendre les meilleures décisions pour lui concernant un potentiel retour à Brisbane. « Benjamin était un grand romantique dans l’âme. Il savait très bien comment je suis. Il m’a dit qu’un jour j’allais finir par rencontrer la bonne personne et qu’il n’y a rien que je pouvais faire contre ça. Je craignais qu’en lui en parlant, il dise que c’était peut-être lui. J’avais aussi peur de le décevoir. Là, il doit être là-haut et avoir entendu toute cette conversation et se dire : mon petit frère est un idiot irrécupérable. Wells, botte-lui le cul pour moi. » « Je suis là pour ça, mais le bottage de cul attendra un moment où tu seras complètement à jeun. » que tu avoues dans un rire avant de prendre une nouvelle gorgée de ta bière. « Mais si je peux me permettre, ton frère n’aurait pas été déçu de toi. Il voulait ton bonheur, il voulait sûrement te voir en couple plutôt qu’à enchainer les amants, mais il comprenait tu sais? On en parlait parfois, il m’a fait les mêmes reproches souvent. » Non pas que tu enchaînais les amantes à tout va comme Andrew semblait le faire, mais pendant une bonne quinzaine d’années, c’est tout ce que tu t’offrais. Des aventures d’une nuit, rarement plus, avec des femmes que tu étais certain de ne jamais revoir parce que ton cœur était encore trop fragile du ravage créé par Hadley et que c’était plus facile ainsi, ne te voyant pas introduire une femme dans la vie de ta fille. « Si ce n’était pas de tes engagements avec ton ami à Perth, tu reviendrais t’installer ici? » que tu lui demandes, le plus sérieusement du monde.
Andrew McKinley
ÂGE : 33 ans. Il est né le 31 octobre 1990. SURNOM : Andy pour les intimes STATUT : Célibataire et incapable de s'engager MÉTIER : Avocat POSTS : 95 POINTS : 320
TW IN RP : Deuil, accident de voiture, cancer GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : Rencontre à l'abri des greens - Liliana
Wells avait raison sur un point : il avait été honnête dès le début dans sa relation. Le reste était hors de son contrôle. Toutefois, la question qui le démangeait, celle qu’il ne voulait pas se poser, mais lui revenait continuellement en tête : est-ce qu’il avait été honnête envers lui-même? La réponse n’était plus aussi claire. Il y avait une raison pour quoi il traçait une ligne très nette avec toutes ces conquêtes. L’amour lui faisait peur. Il a été témoin de ce que sa perte pouvait faire à un homme. Son père ne s’était jamais remis de la mort de sa femme, ne laissant personne entrer dans sa vie. S’il avait essayé, toutes ces relations s’étaient terminées par un échec, car aucune femme n’était « elle ». Andrew aurait voulu connaître sa mère juste pour comprendre ce qu’elle avait de si spécial pour captiver un homme comme Edwin. Un jour, son père lui avait dit qu’il lui ressemblait beaucoup. Andrew avait rétorqué, un peu ironique, qu’elle avait une grande gueule comme lui. Ed n’avait rien dit et s’était contenté de sourire. Andrew n’en sut pas plus, mais cette conversation lui revenait à la mémoire occasionnellement.
« Je suis là pour ça, mais le bottage de cul attendra un moment où tu seras complètement à jeun. » Andrew secoua vigoureusement la tête, ce qui était une très mauvaise idée étant donné que le monde autour de lui tanguait dangereusement à mesure qu’il enfilait les verres d’alcool. « Ah non, je proteste. Si tu dois me botter le cul, fais-le quand je serais vraiment saoul. Comme ça, il y a des chances que j’oublie ce moment très embarrassant. » Même s’il le méritait, Andrew tenait à converser le peu d’amour-propre qu’il lui restait. « Mais si je peux me permettre, ton frère n’aurait pas été déçu de toi. Il voulait ton bonheur, il voulait sûrement te voir en couple plutôt qu’à enchainer les amants, mais il comprenait, tu sais? On en parlait parfois, il m’a fait les mêmes reproches souvent. » Andrew écoutait, les yeux sur son verre. Évidemment, on ne pouvait pas parler de Ben sans rappeler son absence. Il pouvait imaginer autant qu’il le voulait ce que dirait son frère dans ces circonstances, mais la vérité c’est qu’il ne le saura jamais vraiment. « Peut-être… peut-être pas, qu’est-ce qu’on en sait toi et moi? Et même si ça arrivait, si je trouvais la personne avec qui me mettre en couple, il ne le verra jamais. » Sentant les émotions monter en lui, il leva le bras, faisant signe au barman pour un verre de plus. Il avait dit qu’il ne sortirait pas d’ici sur ses jambes et il avait la ferme intention d’aller jusqu’au bout. « Si ce n’était pas de tes engagements avec ton ami à Perth, tu reviendrais t’installer ici? » Si son frère n’avait pas eu son accident, la réponse aurait été négative, du moins pour le moment. Toutefois, maintenant que son frère n’était plus là… « Mon père… C’est la seule famille qu’il me reste. Je ne peux pas le laisser comme ça. Je vais rentrer à Perth remettre officiellement ma démission, puis je vais revenir à Brisbane dès que possible. J’apprécie mon ami, mais il m’a demandé d’agir en conseiller pour finalement ne jamais m’écouter. J’espère que papa a conversé la plaque qui allait sur la porte de mon bureau. Elle était classe, en laiton et tout. » Il vida son nouveau verre de moitié avant de pousser un rot sans aucune classe. « Voilà, je crois que je suis saoul… et je ne me sens pas mieux. Se saouler, c'est surcoté. »
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 630 POINTS : 1060
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
ain't no sunshine @Andrew McKinley + Samuel Wellington lieu: cimetière, toowong, 2023.
« Ah non, je proteste. Si tu dois me botter le cul, fais-le quand je serais vraiment saoul. Comme ça, il y a des chances que j’oublie ce moment très embarrassant. » Tu ne peux t’empêcher de rire à la réponse de ton ami. Tu n’avais pas prévu de lui botter le cul littéralement, et le fait qu’il le comprenne ainsi prouve sans aucun doute du degré d’intoxication qui s’élève peu à peu vu la vitesse à laquelle il enchaine les consommations. Mais ce soir, ce n’est pas ta place de faire le moindre commentaire, pas ta place de lui faire la morale non plus. Le léger buzz créer par tes bières t’aide aussi à gérer avec ce qui s’est passé il y a quelques heures à peine, avec cette réalisation constante que plus jamais tu ne pourrais entendre le rire de Benjamin, ou l’entendre te faire la morale ou te donner des conseils que tu n’avais pas l’intention de suivre. Ce serait mentir toutefois de dire que ça ne te faisait pas du bien de parler de lui, de tenter de remplir ce rôle de grand frère auprès d’Andrew, sans vraiment savoir si tu étais vraiment en mesure d’être à la hauteur. « Peut-être… peut-être pas, qu’est-ce qu’on en sait toi et moi? Et même si ça arrivait, si je trouvais la personne avec qui me mettre en couple, il ne le verra jamais. » « Ça ne veut pas dire qu’il ne voudrait pas que tu sois heureux. Que tu te donnes cette chance-là. » Ça ne veut pas dire que tu ne penses pas qu’un homme célibataire puisse être heureux, au contraire, mais quelque chose te dit que les raisons pour lesquelles Andrew préfère enchaîner les histoires sans lendemain ont peut-être à voir avec une peur de l’attachement et tu crains que la perte de son frère n’aide en rien à ce fait. Mais ce n’est pas aujourd’hui que tu allais lui demander de changer sa façon d’être, sa manière d’agir, tu ne pouvais que lui dire ce que son frère t’avait confié au fil du temps, que tu devinais facilement être la volonté de Ben. Il voudrait que son frère soit heureux, peu importe ce à quoi cela ressemble. Tu le regardes se commander un verre de plus, fais signe que non au serveur lorsqu’il te demande si toi aussi tu veux une autre bière. Non, il faut bien que quelqu’un ait encore possession de tous ses moyens d’ici la fin de la soirée. « Mon père… C’est la seule famille qu’il me reste. Je ne peux pas le laisser comme ça. Je vais rentrer à Perth, remettre officiellement ma démission, puis je vais revenir à Brisbane dès que possible. J’apprécie mon ami, mais il m’a demandé d’agir en conseiller pour finalement ne jamais m’écouter. J’espère que papa a conservé la plaque qui allait sur la porte de mon bureau. Elle était classe, en laiton et tout. » Ses pensées partent d’un sens et de l’autre, tu ne sais pas s’il se souviendra de cette décision demain matin, mais tu seras là pour la lui rappeler et l’encourager, si jamais il venait à changer d’idée. « Connaissant ton père, ça me surprendrait qu’il s’en soit défait. » Tu avais toujours envier l’esprit de famille chez les McKinley, et tu n’espérais qu’une chose: c’est que les dernières pertes ne viendraient pas briser les liens si précieux entre père et fils. « Je pense qu’il va être heureux de ta décision. Et je pense aussi que tu fais la bonne chose, de revenir à la maison. » Et égoïstement, ça te rassurait, de le savoir à Brisbane, plus près de toi, là où tu pourrais être présent pour lui, s’il en avait besoin. « Voilà, je crois que je suis saoul… et je me sens pas mieux. Se saouler, c’est surcoté. » « Attends après encore quelques verres, tu risques de te mettre à ne plus rien ressentir, et avec un peu de chance, tout oublier. » Pas que tu encourageais la méthode, mais pour l’avoir utiliser à de nombreuses reprises à la suite de la mort de ta sœur, tu savais que c’était efficace. Traître et désagréable le lendemain, mais efficace néanmoins. « On continue ou on rentre? » Dans les deux cas, tu ne le laisserais pas être seul ce soir, cette nuit, ni même demain matin. Tu serais là, et tu répondrais toujours présent, peu importe ce dont il pourrait avoir besoin.
Andrew McKinley
ÂGE : 33 ans. Il est né le 31 octobre 1990. SURNOM : Andy pour les intimes STATUT : Célibataire et incapable de s'engager MÉTIER : Avocat POSTS : 95 POINTS : 320
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Le bonheur était une petite chose singulière à laquelle tous aspiraient, mais qui n’avait pas la même forme pour tout le monde, rendant sa découverte aussi difficile qu’inattendue parfois. On pouvait se convaincre de toutes nos forces que quelque chose nous apporterait enfin le bonheur pour réaliser ensuite que ce n’était pas le cas, une déception terrible pour certains. Au contraire, quelqu’un pouvait trouver son bonheur dans un contexte qu’il n’imaginait pas pour lui alors que c’était exactement ce dont il avait besoin depuis le départ. Il devait simplement l’admettre à lui-même, sauf qu’évidemment, il n’y avait rien de simple là-dedans. Si quelqu’un ne voulait pas voir ou admettre quelque chose, difficile de le ramener à la raison. La réalité en rattrapait certains, mais pas toujours. Dans le cas d’Andrew, déjà il était saoul alors son cerveau fonctionnait à moitié. Il n’avait ni la capacité ni le désir de se plonger dans une réflexion philosophique sur le bonheur. Il n’avait pas non plus envie de s’interroger sur ce que voudrait son frère. Il était mort, donc un doute planerait toujours sur ce qu’il voudrait vraiment pour son petit frère, mais Wells avait probablement raison. Ben voudrait que son frère trouve enfin la bonne personne et qu’il se calme un peu sur les conquêtes d’un soir. Il s’amusait beaucoup à flirter, mais finalement, ça ne lui apportait pas grand-chose hormis augmenter les risques qu’il attrape une saloperie malgré qu’il soit toujours prudent. Trouver cette personne, c’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Andrew se connaissait bien. Il s’ennuierait vite avec quelqu’un… d’ordinaire. Il n’aimait pas trop ce mot, personne n’était réellement ordinaire, mais il avait besoin de quelqu’un qui mettrait un peu de chaos dans sa vie, quelqu’un prêt à essayer des choses et à partir à l’aventure, quelqu’un qui détestait la routine autant que lui. Tout ça, ce n’était que des hypothèses. Avant qu’il ne décide de donner une chance à cette éventualité, il lui faudra probablement un peu plus d’alcool dans le sang au risque qu’il ait tout oublié le matin venu. Andrew n’était pas prêt pour ça et peut-être qu’il ne le sera jamais à moins que la vie ne décidât de prendre les choses en main pour lui… Peut-être même que c’était déjà le cas en venant lui prendre son frère pour le forcer à revenir en ville. Là-dessus, elle aurait pu se mêler de ses affaires.
« Connaissant ton père, ça me surprendrait qu’il s’en soit défait. » La maison de son père regorgeait de souvenirs, alors non, il n’avait pas jeté la plaque en laiton. À savoir, il la conservait dans son bureau en attendant que son fils ne revienne à la raison. Edwin n’avait rien dit lorsqu’Andrew lui avait annoncé son intention de partir. S’il avait été déçu, il avait gardé ça pour lui. Après tout, l’opportunité n’était pas mauvaise. Naturellement, il n’avait aucune idée des vraies raisons derrière sa décision. « Ça va lui faire plaisir… Avec un peu de chance, il va aussi commencer à lever le pied. Je ne sais pas quand il a l’intention de prendre sa retraite, mais il n’est plus tout jeune. » Comme tout enfant, il voudrait que son père soit immortel, car l’idée de le perdre, surtout avec son frère qui venait de mourir, lui paraissait insupportable. Andrew devait prendre soin de lui, c’était sa responsabilité. « Je pense qu’il va être heureux de ta décision. Et je pense aussi que tu fais la bonne chose, de revenir à la maison. » Andy ne savait pas si c’était une bonne décision, mais c’en était une qu’il était prêt à prendre. Seul le temps lui dira s’il a eu tort ou non de revenir à Brisbane.
Andrew était venu ici dans le but de se saouler et Wells avait raison, quelques verres en plus et il ne sentirait plus rien. Toutefois, le processus n’était pas aussi facile qu’il en avait l’air et il commençait à mettre en doute son idée. Il pensait à son père qui n’était probablement pas seul à l’heure actuelle, mais qui aimerait sans doute avoir son dernier fils à ses côtés même s’il tenait à peine debout et empestait la bière. « On continue ou on rentre? » Wells voyait peut-être le doute s’installer sur son visage pour qu’il propose ça. Andrew soupira longuement et les larmes qu’il retenait depuis un certain temps commencèrent à couler sur ses joues. Incapable de parler, il se contenta d’acquiescer d’un signe de tête avant de s’affaler contre la table, les traits de son visage froissés dans un sanglot qu’il ne pouvait plus contenir. « Je veux mon frère… »