ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
It's a god damn kinda thing, saying things that you don't mean when you know there's no turning back. It's a god damn kinda thing, letting go of everything. A paperweight right off of your back
Il était presque 20h quand Emery arriva devant la porte de la maison Gutiérrez. C’était un samedi soir et elle s’était dévouée pour faire la fermeture au sexshop. Si ça n’avait tenu qu’à elle, elle serait probablement sortie, aurait fait autre chose que rentrer. Mais elle avait promis à Maritza qu’elle serait là pour le dîner. La matriarche avait promis de lui faire goûter une de ses spécialités mexicaines et Em n’avait pas eu le cœur à refuser. Il fallait dire que depuis que sa belle-mère lui avait ouvert les portes de sa maison, la blondinette avait du mal à dire non à quoique ce soit, bien trop reconnaissante de l’aide qu’elle lui apportait. Vivre sous son toit avait tout un tas d’avantage, entre les économies, l’espace et la présence réconfortante de la femme. En contrepartie, elle se retrouvait souvent réquisitionnée dans des parties de jeux avec Alejandro, avait droit aux rencontres malaisantes avec Sergio, et vivait avec ce sentiment d’urgence perpétuel. Elle devait trouver une solution pour déménager, le plus tôt étant le mieux. Sauf qu’à part essayer de prendre un maximum d’heures au sexshop -ce qui était compliqué étant donné qu’elle avait normalement un mi-temps là-bas-, elle n’avait pas beaucoup d’options devant elle. Elle attendait encore que G lui file un de ses bons tuyaux. Ce serait un problème pour le lendemain. Emery retira ses écouteurs et sortit son trousseau de son sac. La porte était ouverte, sans surprise, et une délicieuse odeur l’accueillit. « Je suis rentrée ! » annonça-t-elle à voix haute en retirant sa veste et ses chaussures. Elle posa ses affaires sur le porte-manteau et s’avança dans le couloir à la recherche de sa belle-mère. La cuisine était vide. « Maritza ? » Pas la moindre réponse. Pas d’Alejandro pour venir la voir non plus avec cet air flegmatique qu’il semblait se travailler récemment. C’était étrange mais elle n’en pensa rien, et elle était sur le point d’aller jusqu’à la chambre pour dire bonjour au trio de cochons d’inde quand la tête brune qui bougea sur le canapé du salon l’interpella. Pas de Maritza, pas d’Alejandro, mais Cesar. Elle savait qu’elle aurait dû réagir positivement, être ravie de le voir, mais elle se sentit juste… figée. Bizarre. Comme trop consciente qu’elle n’avait rien à faire ici et surtout, qu’il avait eu partiellement raison quand il lui avait balancé que personne ne voudrait d’elle avec ses cochons d’inde. Elle ne savait pas trop dire si le fait de se retrouver chez sa mère était une victoire, un gros doigt d’honneur ou un échec cuisant. « Salut. Je savais pas que tu serais là ce soir. » Un peu par instinct, elle s’approcha de Cesar pour l’embrasser brièvement. Ce geste manquait cruellement de spontanéité et elle préféra reculer aussitôt qu’assumer ce malaise. Elle savait qu’il faudrait y faire face à un moment donné et qu’ils ne pourraient pas continuer comme ça pendant des semaines. Ils n’avaient pas réellement parlé depuis leur grosse dispute. Ils n’étaient pas en silence radio, ils restaient juste dans le superficiel et semblaient incroyablement trop occupés pour vraiment passer du temps ensemble. Ils s’évitaient, ils évitaient le sujet qui fâchait, ils évitaient toute occasion qui risquait de les faire se remettre à discuter de qui avait eu tort ou qui avait eu raison. En tout cas, subitement, Emery n’avait plus aucune envie d’aller voir ses rongeurs. Pas tant que Cesar serait là. « Ta mère est là ? »
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
13h J’ai passé la matinée sur un chantier où j’ai encore dû trop forcer pendant que Bill me regardait en se foutant de ma gueule. Comme d’habitude il a passé son temps à me dire qu’avec mes petits bras je suis taillé comme “une tapette” quand j’ai grimacé en soulevant un parpaing. Il faut dire que j’ai passé deux heures au dojo hier et que mes courbatures me font bien souffrir. Je ne suis pas le plus baraqué de l’équipe, c’est certain mais je suis sûr que je pourrais coller une droite à cet enfoiré et qu’il tomberait raide. Mais la violence ne résout rien, c’est bien dommage et je tiens trop à ce salaire pour le perdre donc j’ai dû me contenter d’imaginer la scène dans ma tête. J’ai quand même trouvé le moyen de me venger le midi au restaurant. J’en ris encore. Mon boss a proposé qu’on aille tous chez Guzman y Gomez, la chaîne de fast-food mexicaine à côté du chantier. L’occasion rêvée pour Bill de me faire encore plus chier en faisant des blagues extrêmement lourdes, ce qui l’a beaucoup fait rire. A la fin du repas il m’a demandé, comment dire au serveur en espagnol “la nourriture était très bonne”. Il a moins ri en voyant la tête déconfite du serveur quand il lui a dit avec un grand sourire et un accent affreux “tengo que cagar”. J’en pleure encore de rire, Bill est passé pour le débile qu’il est, toute l’équipe était morte de rire. Après ça, il a bien fermé sa gueule sur le chemin retour. La morale du jour ? Ne jamais faire chier un Gutiérrez.
Dans le bus, sur le chemin du retour pour l’appart j’ai reçu un appel de Maman qui m’invitait à passer l’après-midi et la soirée à la maison. Au début j’ai eu envie de dire non, j’avais prévu de dormir et de sortir boire un verre avec Axel ce soir. Et puis je n’avais pas envie de croiser Emery. L’ambiance entre nous est plus que bizarre. On n’a jamais vraiment reparlé de notre dispute et j’ai franchement pas envie d’aborder le sujet, mais en même temps j’en ai marre de ce malaise entre nous. On s’envoie deux ou trois messages tout en s’évitant, c’est fatiguant. Maman a insisté, m’a dit qu’Em travaillait, qu’elle ne serait pas là et qu’elle avait envie qu’on passe un moment entre mère et fils. J’ai fini par dire oui, depuis que je suis parti de la maison on ne s’est pas beaucoup vus et je me dis que je lui dois bien ça, surtout vu la manière dont je lui ai annoncé que je déménageais. Rétrospectivement c’était peut-être pas la meilleure idée que j’ai eue de lui annoncer ça trois jours avant. Mon annonce de déménagement express avait jeté un froid entre nous et le fait qu’elle héberge Emery après notre dispute n’a rien arrangé. Je l’ai assez mal vécu : d’un côté je suis soulagé de savoir qu’elle est en sécurité et qu’elle ne squatte pas chez un mec louche mais j’ai eu l’impression d’être trahi par ma propre mère. J’ai imaginé Emery tout lui raconter en exagérant pour me faire passer pour le méchant alors que ma mère hochait la tête alors que j’ai besoin que ma mère soit de mon côté. La situation est donc tendue depuis plusieurs semaines et j’ai décidé d’accepter de faire un pas vers elle en acceptant son invitation, pensant qu’elle voudrait peut-être se faire pardonner.
***
19h L’après-midi s’est bien passée, vraiment très bien. Cela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas passé un moment ensemble, juste maman et moi. Ale est chez Papa ce week-end, il n’y avait donc que nous deux, ce qui n’arrive pas souvent. La dernière fois qu’on a passé un moment ensemble seuls je crois que c’est la fois où on a failli mourir dans la rivière. On repart donc sur de meilleures bases avec une après-midi passée au centre commercial sans aucune dispute ni tension. Elle a même proposé qu’on prenne un café ensemble où on a parlé de mes projets artistiques qui l'ont beaucoup intéressée, ce qui m’a fait énormément plaisir. Nous n’avons pas parlé d’Emery et de toute cette histoire qui est restée bien planquée sous le tapis, ce qui explique sûrement pourquoi tout s’est aussi bien passé. Au retour à la maison elle s’est mise en tête de m’apprendre à cuisiner du Pozole rouge. Vu mon niveau assez limité et catastrophique en cuisine, je pense que c’était un cours de cuisine plus que nécessaire. Après quelques dizaines de minutes de préparation où elle s’est montrée d’une grande patience et douceur, nous avons lancé la cuisson du plat qui devait mijoter pendant plus d’une demi-heure, ce qui lui laissait le temps d’aller prendre une douche. Fatigué de la journée que j'ai eue, je me suis donc posé sur le canapé du salon avec mon téléphone pour traîner sur instagram.
***
20h La porte s’ouvre et me fait relever la tête puisqu’en théorie on n’attendait personne ce soir. « Je suis rentrée ! » Oh merde. Je reconnais immédiatement la voix d’Emery et je ne peux pas m’empêcher de lâcher un petit soupir. Je suis au courant depuis un moment déjà qu’elle habite à la maison, qu’elle a même pris ma chambre mais ça me fait extrêmement bizarre de la voir ici. Elle ne l’avouera jamais, mais je reste persuadé que se réfugier chez ma mère était son dernier choix avant d’envisager d’aller dans une chambre d’hôtel. « Maritza ? » Sa voix se rapproche et je me redresse pour qu’elle puisse voir que je suis là. « Salut. Je savais pas que tu serais là ce soir. » Le malaise est total, surtout quand elle vient m’embrasser. “C’était pas prévu.” Maman m’avait pourtant dit qu’on serait seuls. Elle l’a fait exprès j'en suis sûr, elle savait très bien que si elle me disait qu’Emery était là je ne serais pas venu. Je me suis fait avoir comme un bleu. En tout cas la déception a l’air d’être partagée, il est clair qu’elle n’avait pas envie de me voir ce soir. « Ta mère est là ? » Je secoue la tête de gauche à droite. “Elle prend une douche, elle m’a demandé de surveiller le plat.” Je m’assieds sur le canapé pour lui faire une place. “T’as passé une bonne journée ?” Du small talk, encore et toujours pour meubler jusqu’à ce que maman redescende.
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
It's a god damn kinda thing, saying things that you don't mean when you know there's no turning back. It's a god damn kinda thing, letting go of everything. A paperweight right off of your back
Elle savait que c'était voué à arriver. En vivant ici, elle allait forcément croiser les membres de la famille Gutiérrez, surtout les enfants vu le côté maman poule de Maritza. Mais à partir du moment où elle aurait préféré croiser Sergio que Cesar, cela en disant vraiment long sur l'état de leur couple. Elle voulait faire comme si de rien n'était, sauf que c'était difficile de faire croire une chose pareille quand elle était debout devant le brun à ne juste pas savoir quoi dire ou quoi faire de sa personne. Le sourire était crispé, les bras étaient croisés, les doigts grattant distraitement l'intérieur de son bras. Il resterait ici ce soir alors, et il faudrait un peu de temps avant que la mère de famille ne vienne lui offrir une distraction. "Cool. Cool." Elle se sentait bête. Elle aurait mieux fait de tenir sa langue mais présentement, elle ne savait pas comment exprimer le fait que non, elle n'était pas ravie de voir le jeune homme. Elle était fatiguée, pas d'humeur à devoir faire face à la conversation inévitable qui leur pendait au nez. Devoir faire du small talk était une vraie plaie. "Oui ça va. La routine. Et toi? Tu travaillais aujourd'hui?" Elle avait perdu le fil du planning de Cesar, de ses projets, de tout. Ils avaient vraiment mené leur vie chacun dans leur coin ces dernières semaines. C'était ridicule te ils ne pourraient pas continuer comme ça, elle en avait conscience. Elle soupira, résignée. Ignorer l'évidence demandait plus d'énergie que faire preuve d'un peu d'honnêteté à ce stade. "On est pas obligé de faire ça, tu sais. Tu peux continuer de faire... peu importe ce que tu étais en train de faire, et j'irai juste poser mes affaires et faire deux trois trucs le temps que ta mère ne termine." Par deux trois trucs, elle voulait dire aller voir ses cochons d'inde et leur offrir une tendresse qu'elle n'avait vraiment aucune envie de donner à son propre copain, là tout de suite. Elle se garda évidemment bien de le préciser ou de mentionner l'existence des cochons d'inde. Elle pouvait imaginer à quel point ce devait être bizarre pour Cesar d'avoir été exproprié de sa propre chambre, et que le sujet même de leur discorde ait déménagé jusque là-bas. Elle ne voulait vraiment pas lui donner la chance de dire quoique ce soit cependant, et ce fut avec une réticence certaine qu'elle reprit la parole. "Faudra juste que tu me fasses penser à te rendre tes protections de poignet. Tu les as oubliées au dojo l'autre jour." Ils avaient toujours les mêmes séances et n'avaient pas trop le choix de se croiser là-bas. Étrangement au dernier entraînement, ils avaient trouvé de meilleurs binômes avec lesquels s'entraîner plutot que l'autre. Au moment de partir, Cesar s'était volatilisé. Elle avait prétendu ne pas le remarquer. "Ok." Elle fit un pas en arrière et décida de juste tourner les talons pour se diriger vers la chambre. Elle allait profiter des minutes de répit avant le dîner où elle aurait subitement plein d'histoires à raconter à Maritza.
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Sous la douche, Maritza se demandait si elle avait eu une bonne idée ou si au contraire tout allait tourner au fiasco. Son instinct lui disait que le repas serait loin d'être une partie de plaisir mais elle espérait sincèrement qu'au fil du dîner les tensions allaient s'apaiser. Cela faisait quelques temps désormais qu'Emery vivait sous son toit et bien qu'elle avait débarqué avec ses trois cochons d'inde – que Maritza aimait plus que de raison – tout s'était toujours très bien passé entre elles deux. La matriarche prenait bien garde à ne pas être trop intrusive ou directive avec la petite amie de son fils quand cette dernière mettait tout en œuvre pour respecter les règles effectives dans la maison. La présence de la jeune femme apportait du baume au cœur de Mari qui avait vu un à un ses enfants quitter le nid familial. Si Emery n'était pas sa fille, elle la considérait comme telle. Elle avait appris à la connaître et la Mexicaine ne se cachait pas de dire qu'elle appréciait tout particulièrement la petite amie de son fils. Son fils. Cesar. Cesar avec qui les relations s'étaient plutôt tendues à cause de son déménagement abrupt mais qu'elle aimait toujours aussi fort et tendrement. La situation entre Emery et Cesar était particulièrement compliquée et si Mari s'était jurée de ne pas intervenir, cela ne pouvait plus durer. Les deux jeunes adultes étaient malheureux, chacun de leur côté mais aucun n'avait le courage de mettre son ego de côté afin d'entamer une véritable discussion avec l'autre. La cinquantenaire avait donc décidé de prendre les choses en mains et de mettre son petit grain de sel.
Son plan était simple, réunir le jeune couple autour d'un bon repas durant lequel elle pourrait faire l'arbitre si cela était nécessaire. Elle avait donc réussi à convaincre Emery de rentrer pour dîner – cela n'avait pas été très difficile tant la jeune femme avait du mal à lui dire non – et avait réussi à ce que Cesar accepte de passer l'après-midi et la soirée avec elle. Cela lui avait fait un bien fou d'aller se balader au centre commercial avec son garçon. La colère et la déception qu'elle avait ressenties lorsqu'elle avait appris pour son déménagement avaient peu à peu disparu. Au fond d'elle, elle comprenait parfaitement pourquoi il avait voulu son propre logement, c'était sa façon de faire qui lui avait déplu. Lorsqu'ils étaient rentrés, ils étaient passés derrière les fourneaux et le moins que l'on puisse dire c'était qu'il y avait du travail du côté de son fils. Ils en avaient plaisanté et Maritza avait pris le temps de lui montrer les bons gestes et les bonnes techniques. Lorsque le plat fut enfourné, elle en profita pour aller se doucher. Au bout d'un certain temps, elle avait entendu Emery crier qu'elle était rentrée puis elle avait crié son prénom afin de l'appeler. Elle n'avait rien dit, préférant laisser un peu d'espace au couple qui venait de se retrouver. Alors qu'elle s'habillait, la mère tendit l'oreille afin de percevoir d'éventuels cris ou insultes mais rien ne vint jusqu'à elle. Peut-être finalement que tout se déroulerait à merveilles...
Alors qu'elle se séchait les cheveux, elle entendit les marches des escaliers grincer... Elle leva les yeux au ciel. Emery prenait la fuite. Il était évident qu'il ne s'agissait pas du pas lourd de son fils. Un soupir glissa hors de ses lèvres tandis qu'elle sortait de la salle de bain. Elle poussa doucement la porte de la chambre et vit la jeune femme en train de nourrir ses petites boules de poils. Elle l'observa avec tendresse avant de murmurer avec douceur : « Allez viens... Tu ne peux pas te cacher ici éternellement... » Sans doute qu'Emery allait lui en vouloir de l'avoir dupée de la sorte, mais c'était pour son bien qu'elle avait agi ainsi. Maritza finit par sortir de la chambre afin de lui laisser tout le temps nécessaire et descendit rejoindre son fils dans le salon. L'air crispé voir agacé qu'il avait sur le visage laissait entendre que cette histoire ne l'amusait pas. Choisissant de faire l'innocente, Maritza demanda : « Cesar, tu as faim ? » elle marqua une courte pause et se frappa le front : « Évidemment que tu as faim, quel pléonasme ! » Elle se mit à rire doucement comme si cela allait arranger les choses puis se dirigea vers le frigo afin de sortir une bouteille de vin. Elle en aurait bien besoin pour le reste de la soirée et sans doute qu'elle ne serait pas la seule dans cette situation.
made by black arrow
Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
"Cool. Cool." L’ambiance est glaciale et j’aimerais être ailleurs. N’importe où, même assis le cul sur une chaise face à un prof de maths. La situation est gênante, elle parle pour meubler et je lui réponds pour ne pas envenimer la situation. Il n’y a pas de bonne option : le silence est plus qu’inconfortable mais la discussion banale et sans intérêt dans laquelle on s’est lancés l’est tout autant. Le blanc qui suit pendant quelques secondes me pousse à lui demander comment sa journée s’est passée. "Oui ça va. La routine. Et toi? Tu travaillais aujourd'hui?" La routine. Elle aurait pu ne rien répondre ça aurait été pareil. Une réponse plus que vague qui ne m’avance pas. “La routine aussi, j’étais du matin.” Je reste bref aussi. Si on n’était pas en froid je lui aurais sûrement raconté ma petite vengeance sur Bill, je suis sûr que ça l’aurait faite rire. Elle entend parler de lui depuis qu’on est ensemble et elle sait à quel point il peut me taper sur les nerfs mais je n’ai même pas envie de lui raconter ce moment pourtant jubilatoire. "On est pas obligé de faire ça, tu sais. Tu peux continuer de faire... peu importe ce que tu étais en train de faire, et j'irai juste poser mes affaires et faire deux trois trucs le temps que ta mère ne termine." Elle dit tout haut ce que je pense tout bas. Avant que je n’ai eu l’occasion de lui répondre et profitant du moment de flottement qui suit sa remarque, elle reprend la parole. "Faudra juste que tu me fasses penser à te rendre tes protections de poignet. Tu les as oubliées au dojo l'autre jour." Je hoche la tête. A l’entendre et à nous voir là comme ça, on pourrait facilement croire à deux exs qui parlent de se rendre leurs affaires respectives. “Ah oui c’est vrai…merci.” Mon téléphone se met à vibrer et je décroche, soulagé que le destin ait décidé de me tirer de ce moment délicat. “Allo ?” Je vois du coin de l’oeil Emery se diriger vers l’escalier. "Ok." Elle disparaît, sûrement pour aller dans mon ex-chambre qui est désormais la sienne. Je la laisse y aller seule, mon coup de fil me donne un parfait prétexte pour ne pas la rejoindre et patienter jusqu’à ce que Mama sorte de la douche.
Mama redescend enfin de la salle de bain J’ai l’impression qu’elle y a passé une éternité, je la soupçonne d’avoir fait traîner sa douche pour nous obliger à parler, Emery et moi. Elle qui nous a pourtant bassiné pendant des années sur l’importance d’économiser l’eau. Elle a un grand sourire et elle de trop bonne humeur. « Cesar, tu as faim ? » Je la regarde d’un air complètement blasé. Elle fait vraiment comme si de rien n’était avec l'enthousiasme d'une princesse Disney. « Évidemment que tu as faim, quel pléonasme ! » Je hausse les épaules, l’appétit que j’avais s’est envolé quand Emery a passé la porte d’entrée. “Bof, pas trop hein.” Je ne compte pas tourner davantage autour du pot et entrer dans son jeu de “tout va bien”. Je n’ai jamais été très doué pour jouer les hypocrites et ayant un visage très expressif je sais très bien que je ne vais pas réussir à cacher mon agacement plus longtemps. “Pourquoi tu m’as pas dit qu’elle était là ce soir ?” J’essaie de ne pas parler fort : Em doit être à l’étage mais dans le doute j’aimerais qu’elle n’entende pas la discussion que j’ai avec ma mère. “Tu savais très bien que je serais pas venu sinon.” Et c’est bien pour ça qu’elle m’a mené en bateau, je commence à la connaître : elle avait un plan derrière la tête depuis le début.
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Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
It's a god damn kinda thing, saying things that you don't mean when you know there's no turning back. It's a god damn kinda thing, letting go of everything. A paperweight right off of your back
Chaque mot adressé à Cesar était de la salive gaspillée. Elle ne savait même pas pourquoi elle essayait quand ils ne voulaient clairement pas se voir. Ce n’était même pas qu’ils n’avaient rien à se dire, c’était juste comme si la présence de l’autre était devenue tout bonnement agaçante. Elle n’avait pas l’énergie ce soir pour essayer de faire des efforts pour réparer leur relation. Il n’avait pas l’air d’en avoir envie non plus, alors le coup de téléphone qu’il reçut sonna comme la parfaite délivrance pour se détacher de cette situation tout bonnement ridicule. Elle n’y réfléchit pas à deux fois en disparaissant dans les escaliers, puis en poussant la porte de la chambre. Elle eut même un soupir de soulagement en posant ses affaires sur la chaise du bureau et en étant accueillie par les couinements des cochons d’inde, tous les trois debout contre la paroi de leur enclos de fortune pour réclamer de l’attention. Il ne fallut pas longtemps pour qu’Em s’asseye à côté d’eux et ne commence à distribuer les légumes qu’elle gardait dans une assiette sur le rebord du bureau. Le concombre, comme toujours, était une friandise de choix qu’ils se disputèrent au point de vite oublier son existence. Elle ne s’en formalisa pas, se contenant de les observer distraitement. La voix de Maritza lui fit tourner la tête, menton par-dessus son épaule. Elle ne pouvait pas en vouloir à la mère de famille pour essayer d’aider. Elle ne pouvait pas être en colère quand cette femme n’avait été que bienveillante à son égard. Mais pour autant, elle ne put retenir un soupir. « Je vois ce que tu fais, tu sais. » Le sourire était contrit et pourtant, elle se résigna assez rapidement. Autant en finir vite. Qui plus est, elle avait faim et le rez-de-chaussée était délicieusement embaumé de l’odeur du repas. Elle regretta instantanément son empressement en entendant les mots de Cesar. Il ne serait pas venu parce qu’elle était là. La bonne volonté quitta tout son corps au même moment. Elle n’allait pas être hypocrite, elle pensait la même chose. Mais l’entendre de vive voix, malgré une tentative de discrétion foireuse, piquait. Elle entra dans la cuisine avec juste un regard agacé à l’égard de son copain. « Tu n’as pas le couteau sous la gorge, tu peux toujours repartir. » Le ton était étrangement doux, comme si elle lui laissait le choix, alors qu’en réalité, elle rajoutait ses mots à la liste de tout ce qui faisait qu’elle ne pouvait tout simplement plus le supporter en ce moment. Elle tourna ensuite son attention vers Mari. « Je sais que ça partait d’une bonne attention Maritza, mais ce n’est vraiment pas la peine. Tu peux pas nous forcer à nous parler et de toute évidence, on n’a pas envie de se voir. » Ils étaient des adultes, ils pouvaient gérer comme des grands et décider de quand, comment ils auraient envie de se parler. « En fait, je pense qu’on s’est déjà tout dit. » Ils étaient peut-être partis trop loin, mais c’était bien le problème. Ils pensaient tout ce qu’ils s’étaient balancés et c’était compliqué de revenir dessus maintenant. Il y avait beaucoup à surmonter. « Et je suis trop affamée pour être celle qui va où que ce soit, désolée mon cœur. Je peux aider ? » demanda-t-elle finalement à Mari. Elle ne voulait pas se disputer avec Cesar devant sa mère et s’il fallait ronger son frein et l’ignorer royalement pendant la prochaine heure, elle le ferait.
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Maritza n'était pas stupide. Elle savait bien que ce qu'elle avait orchestré était risqué. Agir dans le dos de Cesar et d'Emery n'était sans doute pas l'idée du siècle pourtant elle n'avait pas hésité une seule seconde avant de le faire. La présence de la jeune femme sous son toit ne la dérangeait pas le moins du monde mais elle voyait bien que la demoiselle n'était pas au mieux de sa forme. Parfois lorsqu'Emery ne la regardait pas, Maritza l'observait et elle voyait son air triste ou nostalgique. Lorsqu'elle avait Cesar au téléphone – ce qui était rare – et qu'il faisait comme s'il se fichait de savoir comment allait sa petite amie, la mère de famille sentait bien qu'il s'agissait d'une feinte. Les deux jeunes adultes ne parvenaient pas à se parler, il était là le problème et la Gutiérrez comptait bien les aider à rentrer dans le droit chemin quitte à ce qu'ils lui en veulent.
Lorsqu'elle avait passé une tête dans l'ancienne chambre de Cesar et qu'elle avait aperçu Emery penchée sur ses cochons d'inde, elle avait ressenti un petit pincement au cœur. Il semblait loin le temps où elle les surprenait en train de se bécoter dans le même lit. Elle avait donc tenté de la rassurer d'une voix douce, lui montrant qu'elle était là pour elle mais que rester enfermée dans cette chambre ne l'aiderait pas. Lorsque Emery avait tourné la tête dans sa direction, Mari avait pincé les lèvres et baissé la tête. Sa belle fille se sentait trahie et si elle ne lui montrait pas sa colère, elle sentit une pointe de déception dans sa voix : « Je vois ce que tu fais, tu sais. » Mari ne dit rien, lui fit un petit sourire et s'éclipsa. Evidemment qu'Emery avait compris son petit manège, la jeune femme était intelligente en plus d'être maligne, c'était sans doute pour cela que Maritza l'appréciait tant. En descendant les marches qui menaient au salon où se trouvait Cesar, la matriarche se fit la réflexion que son fils ne risquait pas de prendre les choses avec autant de philosophie, loin de là. Lorsqu'elle croisa son regard blasé, elle comprit qu'elle ne s'était pas trompée. Elle fit comme si tout était normal mais lorsque son fils lui dit qu'il n'avait pas faim, elle comprit qu'il lui faisait passer un message. Elle ne dit rien de plus mais lorsqu'il lui demanda : « Pourquoi tu m'as pas dit qu'elle était là ce soir ? » Elle le regarda en haussant un sourcil qui signifiait : « Vraiment ? Tu me poses la question ? » Elle allait lui répondre mais il continua sur sa lancée : « Tu savais très bien que je ne serais pas venu sinon. » Elle soupira, leva les yeux au ciel, et répondit un peu sèchement : « Tu l'as ta réponse. » Voilà pourquoi elle ne l'avait pas prévenu. Elle le connaissait, il était bien trop têtu pour accepter de l'aide venant de sa mère, et beaucoup trop têtu pour s'installer calmement avec Emery afin de discuter. Elle n'eut pas le temps de lui faire la morale plus longtemps que la blondinette débarquait dans le salon : « Tu n'as pas le couteau sous la gorge, tu peux toujours repartir. » Cesar et sa discrétion légendaire, évidemment qu'elle l'avait entendu. Mari tourna la tête vers Emery et la regarda avec un air fatigué. Ils n'allaient tout de même pas commencer les hostilités dès à présent ? Ils n'avaient même pas bu un verre de vin. Lorsqu'Emery lui dit qu'elle n'aurait pas dû faire cela parce qu'ils n'avaient aucune envie de se voir, le regard de la matriarche s'assombrit. Deux têtes de mule, voilà ce qu'elle avait avec elle dans son salon. La tâche s'avérait plus compliquée qu'elle ne l'avait anticipé. « En fait, je pense qu'on s'est déjà tout dit. » Maritza regarda à tour de rôle Emery et Cesar, soupira puis leur dit : « Vous n'avez plus rien à vous dire ? Très bien. C'est moi qui parlerai, et vous m'écouterez. » Le ton ferme qu'elle venait d'employer ne laissait place à aucune négociation ou opposition. Emery sembla le comprendre puisqu'elle expliqua qu'elle restait dîner et qu'elle invitait Cesar à partir. La Gutiérrez pointa un doigt en direction de son fils et menaça : « Ne t'avise même pas de quitter cette maison. Et toi... » Elle marqua une courte pause tout en regardant la jeune femme et ajouta : « Tu vas t'installer à table. Je m'occupe de tout. » Voyant qu'aucun ne se bougeait elle insista : « On se dépêche, on se bouge. » Voyant qu'elle ne lâcherait pas l'affaire, les deux jeunes adultes s'installèrent autour de la table pendant que Mari apportait le vin. C'était clairement une priorité par rapport au repas. Elle servit trois verres, leur jeta un coup d'oeil et ronchonna : « Vous n'avez plus quinze ans. Toute cette histoire est ridicule. » Et c'était vrai, aucun des deux ne pouvait le nier. Ils étaient aller beaucoup trop loin. « Tout ça à cause de cochons d'inde ? Vraiment ? » Et elle se mit à rire tout en buvant une gorgée de vin. C'était pathétique.
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Cry me a river♛
You don't have to say, what you did, I already know, I found out from him Now there's just no chance, for you and me, there'll never be