Aussitôt le message envoyé qu’il s’en veut déjà, Kieran. Leurs difficultés similaires en matière de sommeil récalcitrant n’ont jamais été une invitation à déranger la jeune femme en plein milieu de la nuit – à 3h12 pour être précis. Pourtant, Kieran s’en est donné le droit et, déjà, il le regrette. La soirée qu’il a passée avec Olive après leur rencontre au Twelve avait été certes agréable, et suivie de quelques échanges de messages tout aussi plaisants, mais rien n’a jamais indiqué que la jeune femme accepterait d’être la compagne de ses insomnies, rôle qu’il lui attribue aujourd’hui. Il ne sait même pas pourquoi il a pensé à elle, ni même pour quelle raison il s’est autorisé une telle familiarité. Sans doute qu’il s’agit d’une forme de lassitude, qui n’est même pas liée à la fatigue qu’il ressent après une énième nuit écourtée. Son prénom s’est imposé de lui-même dans son esprit alors qu’il ressassait les nombreux problèmes qui composent son quotidien, et qu’il a tenté de se rappeler la dernière fois où ceux-ci n’ont pas représenté un obstacle à son humeur. La soirée en compagnie d’Olive lui est apparue comme un de ces rares moments d’apaisement, et sans même y réfléchir à deux fois, il a attrapé son téléphone pour retrouver leur conversation. C’est au moment d’appuyer sur envoyer qu’il a enfin daigné songer à ce qu’il s’apprêtait à faire. Ce n’est sans doute pas grand-chose pour le commun des mortels, mais le quotidien de Kieran est régi par cette peur, panique, de déranger ; impression qui n’est qu’accentuée par l’heure tardive. Il a pesé les arguments, s’est convaincu qu’il s’agissait d’une mauvaise idée avant de se rétracter, et dans un rare geste d’impulsivité, il a fini par expédier son message, le cœur tambourinant comme s’il venait de commettre un méfait – dans sa tête, c’est presque ça. Les secondes qui ont suivies lui ont paru durer une éternité alors, qu’enfin, Kieran a réalisé la raison derrière ce message, qui n’est finalement pas tant liée à l’ennui qu’il peut ressentir à cette heure si avancée. Non, l’insomnie n’est finalement qu’un prétexte, un qui dissimule trop souvent le cœur du problème ; et cette solitude, pesante la journée, carrément étouffante durant la nuit. Il y a quelque chose de presque tragique à réaliser qu’il n’a personne vers qui se tourner, et que les chiffres indiqués sur l’horloge ne sont pas la seule raison derrière cette sensation. Et il en est désolé, Kieran, d’avoir identifié cette même tristesse dans le regard d’Olive au moment de leur rencontre, sans quoi il n’en serait pas arrivé à la contacter, sous prétexte qu’elle est sans doute à même de comprendre. Il aurait préféré, pour elle, que ce ne soit pas le cas.

Une réponse arrivée et une brève discussion plus tard, le rendez-vous est pris. Il a cherché pendant quelques minutes un café ou un bar qui pourrait encore être ouvert à cette heure-ci ; et s’il en a trouvé quelques-uns, il a fini par, là aussi, se raviser. Ce n’est pas d’un verre dont ils ont besoin, ce n’est pas le moment d’associer insomnie et alcool et ainsi se créer de nouveaux problèmes, non. Tout ce qu’il désire, c’est s’aérer l’esprit, au sens premier du terme, et c’est la raison pour laquelle il a proposé à Olive de se retrouver à Kangaroo Point, non loin de leur rue commune. Toujours éclairé un minimum peu importe l’heure de la journée, l’endroit est propice à la discussion et à la tranquillité à une heure aussi matinale, permettant autant de longer le parc que de s’arrêter sur l’un des nombreux bancs mis à la disposition des visiteurs. Le cadre n’est finalement pas le plus important, à en croire l’impatience qui est la sienne à l’idée d’apercevoir enfin la jeune femme, et lorsque sa silhouette se dessine à l’horizon, facilement reconnaissable du fait du peu de personnes présentes à cet instant, Kieran s’avance vers elle avec un sourire timide. « Hey, Olive. » Il l’interpelle une fois arrivé à sa hauteur, ajoutant rapidement, avec un léger rire : « merci d’avoir accepté ma proposition, même si j’en suis désolé pour toi. » Il aurait préféré être laissé en vu, signe qu’elle, au moins, passait une bonne nuit. « Et… merci de ne pas avoir appelé la police, j’imagine. Parce que je commence à me rendre compte que c’est chelou, un gars qui t’invite à le rejoindre dans un parc à 3h du mat’. » Il conclut avec une légère grimace, parlant plus vite qu’il ne réfléchit, s’inquiétant déjà du message qu’il a pu envoyer même s’il espère qu’elle le connaît suffisamment pour croire en ses bonnes intentions. À sa décharge, si leur situation individuelle est parfaitement ordinaire, qu’ils s’associent de cette façon à cette heure-ci est déjà plus exceptionnel, c’est certain.

@Olive Sterling

sleepless nights.
@Kieran Halstead  ☆ crédit/ atearinspaceairlock

Une nuit à tourner en rond, à voir les heures qui défilent sur le cadran de l'horloge. Une vieille habitude qui a pris sa place dans le quotidien d'Olive Sterling. Cela fait maintenant des années qu'elle n'a pas eu un sommeil réparateur. Un sommeil sans mauvais rêves, un sommeil de plomb. Ce n'est plus aussi compliqué, avec le temps elle s'en serait presque habituée Olive. Elle n'est presque plus dérangée par l'attente sans fin de Morphée. La nuit, c'est un monde différent. Olive elle a l'impression qu'ainsi, il est plus facile de réfléchir. La nuit, elle la regarde autrement maintenant qu'elle prend le temps de la connaître parfaitement. Et puis, depuis peu, Olive n'est plus la seule à affronter le regard de la lune. En quelque sorte, ça lui plait bien de savoir qu'elle n'a plus besoin d'affronter les heures sans personne avec qui se plaindre. Enfin du moins, c'est dan son esprit pour l'instant que les choses se font, parce que depuis la dernière fois, elle n'a osé sauter le pas d'aborder Kieran. Trop timide, peur de le déranger, d'être de trop. Alors forcément quand elle a reçu ce message elle s'est sentie soulagée Olive. De voir qu'elle avait ce quelqu'un de sympa avec qui échanger. De savoir qu'en cas de besoin, elle pourrait hésiter à le convier à une session nocturne de bavardages comme il venait de le faire à cet instant. Elle ne dormait pas et c'était une aubaine. Ravie de pouvoir laisser la chaleur de son lit qui ne voulait de toute manière pas d'elle, pour la fraicheur de l'extérieur. Il aurait été facile de se questionner, de se demander si finalement tout cela n'était pas qu'un piège ou une autre connerie dans le genre. Après tout, la rencontre n'était que le fruit d'un hasard certain. Quelques heures tout au plus à baver sur son épaule et à s'en excuser encore. Étrangement, et malgré les appréhensions qui pourraient subvenir, Olive lui faisait confiance. Un fait assez rare pour ne pas être souligné. Alors oui, sans la moindre hésitation, elle avait accepté de le retrouver en plein milieu de la nuit.

Kangaroo Point n'est pas si loin, ce qui lui permet de prendre le temps d'enfiler une tenue plus confortable que son pyjama. Elle ne veut pas non-plus faire tâche dans cet univers bien différent. Elle longe un petit bout du parc avant d’apercevoir enfin cet homme qui l'accompagne dans son insomnie. Pressant ainsi le pas pour ne pas le faire attendre plus que de convenance. « Hey, Olive. » - « Bonsoir Kieran. » Un sourire timide se dessina sur les lèvres de l'Australienne. « merci d’avoir accepté ma proposition, même si j’en suis désolé pour toi. » Elle haussa légèrement les épaules. « Ce n'est qu'une nuit de plus. » Autrement dit, rien de bien différent des autres alors il n'y avait pas de quoi être navré de cette situation. « Et… merci de ne pas avoir appelé la police, j’imagine. Parce que je commence à me rendre compte que c’est chelou, un gars qui t’invite à le rejoindre dans un parc à 3h du mat’. » La brune se mit à rire. Insouciante de cette rencontre tardive. « J'ai hésité au début, mais finalement, ça m'allait bien de prendre l'air aussi. » Elle leva les yeux au ciel un instant avant de se concentrer de nouveau sur le jeune homme. « Mais au moindre mouvement brusque, je n'hésiterai pas à utiliser la bombe lacrymo dans mon sac, tu es prévenu. » Bien sûr elle plaisantait, Olive lui faisait étrangement confiance et elle était persuadée ne courir aucun risque ce soir. « On va s'assoir ? » Elle bascula d'une jambe sur l'autre en attendant la réponse du brun. Ne voulant pas non-plus brûler les étapes de cette rencontre nocturne. Après tout, elle n'avait aucune idée de comment les choses pouvaient fonctionner dans ce type de situation. C'était la première fois qu'elle prenait son courage à deux mains pour rejoindre un inconnu dans un parc à trois heures du matin. Une première.

Que la honte se mêle à une forme de soulagement n’est pas un mélange de sentiments qui est inconnu à Kieran, au contraire ; il tend à considérer que l’un et l’autre vont de pair, alors que l’apaisement qu’il ressent est toujours, sans exception, assombri par la culpabilité à cette idée. Les rares moments de plaisir qu’il s’accorde se doivent d’être contrebalancés par une impression de ne pas le mériter, et en ce sens il n’est pas surprenant qu’il s’en veuille aussitôt son message envoyé à Olive, alors même que la seule existence de la jeune femme a quelque chose de rassurant. Il sait très bien qu’il n’est pas le seul insomniaque de la ville, et que s’il se donnait le temps de mener une courte enquête parmi son entourage, il trouverait d’autres camarades. Peut-être pas aussi atteint dans leur sommeil qu’il ne l’est, mais qui pourrait se présenter comme d’agréables compagnons nocturnes s’il s’oser à les convier à des rendez-vous aussi tardifs. Mais l’étrangeté de leurs rencontres amènerait à des questions sur la nature de ses difficultés, auxquelles Kieran n’a aucune envie de répondre auprès de proches qui pourraient activer une nouvelle phase de surveillance, telle qu’il l’a connue après son geste malheureux d’il y a presque deux ans. Non, il y a quelque chose de curieusement réconfortant à l’idée d’investir de la sorte une presque inconnue – Olive n’a plus vraiment ce statut, mais en sa compagnie, il peut se permettre de choisir ce qu’elle peut savoir de lui ou non, sans qu’elle n’ait conscience des pans entiers qu’il réduit volontairement au silence. Et s’il l’a conviée cette nuit, ce n’est pas nécessairement par besoin de parler, mais par nécessité de ne plus se retrouver seul dans ces moments-là, où l’ambiance devient pesante, où ses pensées s’évadent là où elles ne le doivent pas. Ce n’est l’histoire que d’une nuit, les suivantes seront à nouveau marquées par les tracas et la morosité, mais ce soir, il peut s’autoriser un instant de répit auprès de quelqu’un qui ne le jugera pas pour cette invitation surprenante, ni quant à son silence sur les raisons qui l’amènent à être éveillé en cette heure déraisonnable. Quelqu’un qui, aussi, serait peut-être prêt à l’écouter s’il lui venait l’idée de s’épancher, quelqu’un en qui, en d’autres termes, il a déjà confiance alors qu’il n’y aucune garantie que celle-ci soit justifiée.

L’arrivée d’Olive est marquée par un sourire sur le visage de Kieran, ravi de constater qu’elle n’a pas changé d’avis et qu’elle accepte à l’accompagner en cette nuit difficile pour tous les deux. « Bonsoir Kieran. » Alors qu’il s’excuse qu’elle ait pu répondre présente, il constate à quel point la conversation est encore mal assurée, et loin de le déranger, cela l’inspire à mieux connaître la jeune femme pour que la gêne cède sa place à la spontanéité entre eux. « Ce n'est qu'une nuit de plus. » À cette information, Kieran pince les lèvres, signe qu’il en est désolé pour elle – il est bien placé pour compatir. « J'ai hésité au début, mais finalement, ça m'allait bien de prendre l'air aussi. » Olive lui confie après qu’il l’ait remerciée de ne pas s’être inquiétée de la bizarrerie de cette invitation – elle aurait été en droit de le faire, après tout, quand on prend tous les éléments ensemble. « Mais au moindre mouvement brusque, je n'hésiterai pas à utiliser la bombe lacrymo dans mon sac, tu es prévenu. » Serrant les lèvres pour former un o muet, signifiant son angoisse à cette idée, son visage se détend rapidement en un large sourire, avant qu’il ne réponde : « Outch, dans le mien je n’ai qu’un paquet de lamingtons industriels et une bouteille d’ice tea, mais compte sur moi pour essayer de me défendre malgré tout. » Comme si cela est une véritable possibilité, bien que l’idée d’un Kieran jetant péniblement des gâteaux secs sur la jeune femme puisse se prêter à rire, oui. « Oui, je me suis dit tant qu’à être privé de sommeil, autant passer une bonne nuit. » Réalisant le paradoxe de son propos, il laisse échapper un rire avant de se corriger : « Enfin, non, pas vraiment une bonne ‘’nuit’’, ou alors au sens premier du terme. » Et même si des gâteaux industriels ne sont pas très engageants, c’est tout ce qu’il avait sous la main pour se faire pardonner de l’avoir tirée hors de son appartement, à défaut de l’avoir tirée hors de son sommeil. « On va s’asseoir ? » Hochant la tête en guise de réponse, il s’engage sur le chemin aux côtés d’Olive, jusqu’à trouver un banc susceptible d’accueillir leur errance nocturne. « Combien, cette semaine ? » Il l’interroge une fois assis, avec un léger sourire amusé en réalisant qu’ils semblent être deux addicts qui comparent la prise de leur dose, ou le seuil de leur résistante – au choix – jusqu’à ne pas prendre la peine de formuler la question dans son entièreté. Combien de nuits comme celle-ci, cette semaine ? « Je vais ouvrir mon sac, ne considère pas ça comme un mouvement brusque. » Il ajoute, toujours sur le ton de la plaisanterie, étonnamment détendu au contact de la jeune femme, alors qu’il finit par exécuter l’action qu’il vient d’annoncer, déposant le paquet de gâteaux entre eux, ainsi que la fameuse bouteille d’ice tea et deux tasses en inox, rendant l’insomnie presque fancy, hm. « Pour me faire pardonner de mon culot. » Il dit par la suite, même si au fond, il n’est absolument plus désolé d’avoir appuyé sur envoyer.

@Olive Sterling

sleepless nights.
@Kieran Halstead  ☆ crédit/ atearinspaceairlock

La nuit est belle et a tout de même ses avantages même si oui, Olive préférerait parfois avoir la chance d'un sommeil de plomb. Ce n'est pas le cas et ça ne le sera jamais d'ailleurs. Puis la brune, elle a compris que c'était la nuit qui lui permettait de réfléchir, son cerveau fulminant dès que le soleil se couche, comme si la journée n'était pas suffisante pour se triturer les méninges. Comme pour beaucoup d'autres choses, elle a fini par s'y faire. Par ne plus être gênée par l'astre nocturne qui emportant ses rêves. Doucement, elle a même pris le temps de l'apprécier complétement. Comprenant que de toute manière, elle n'avait d'autre choix. On s’accommode vite à la vie nocturne, même loin de ses excès. Alors forcément, le fait de savoir qu'Olive n'est pas la seule à attendre le petit jour pour espérer grappiller quelques heures de sommeil la réconforte. Cette rencontre avec Kieran était étrange oui, mais créatrice d'un point commun révélateur. Amusante peut-être même si on avait posé la question à Olive. Elle appréciait sincèrement de savoir qu'elle pouvait, si le courage lui disait bien évidemment, partager quelques heures de cette longue nuit avec quelqu'un d'autre. Simplement pour ne pas être seule.

Même si la proposition est sûrement dingue, la réponse d'Olive l'est encore plus alors qu'elle accepte de retrouver le brun au beau milieu de la nuit. Dans le fond, elle a le sentiment qu'avec lui, elle n'a rien à craindre et elle espère sincèrement ne pas se tromper à ce sujet. Au pire, elle fera la une de l'actualité. Il est bien là, à l'heure du rendez-vous, son ombre dansant avec celles de la pénombre. Un contraste intéressant entre le jour et la nuit. Olive n'est pas habituée à se retrouver dehors à cette heure tardive, si bien qu'elle pourrait facilement sursauter pour un rien, pourtant elle se sent en sécurité avec son nouvel ami de la nuit. Au moins, elle n'a besoin d'être seule à arpenter les rues endormis de la ville. Au moins, elle a de la compagnie, même s'ils n'ont pas besoin d'entrer dans de grand discours pour passer le temps. Ils se suffisent à eux même en quelque sorte, c'est évident. « Outch, dans le mien je n’ai qu’un paquet de lamingtons industriels et une bouteille d’ice tea, mais compte sur moi pour essayer de me défendre malgré tout. » Olive émit un petit rire timide en imaginant la scène de combat. Un vrai désastre qui pouvait subvenir à n’importe quel moment, en fait, elle avait même tout à y perdre. Bon, il valait mieux oublier cette idée dans ce cas. Elle leva les mains en l'air en signe de rédemption. « Bien, je ne ferai pas le poids de toute manière. » Il ne valait mieux pas tenter de toute manière de se retrouver dans une mauvaise situation. « Oui, je me suis dit tant qu’à être privé de sommeil, autant passer une bonne nuit. » Et c'était tout à son honneur effectivement. « Enfin, non, pas vraiment une bonne ‘’nuit’’, ou alors au sens premier du terme. » - « Au sens premier du terme, c'est très bien. » Après tout, c'était un peu comme dire "passer une bonne journée", parce qu'eux, ils étaient plus actifs à ce moment et non l'inverse, enfin plus ou moins.

« Combien, cette semaine ? » - « La quatrième, autant dire que la semaine commence à merveille. » Le début d'un tout finalement. Il y avait des nuits avec, mais beaucoup de nuits sans c'était bien tout le problème. Heureusement Olive n'avait pas un train de vie épuisant, au point qu'elle pouvait se permettre de récupérer quelques heures de sommeil durant la journée. « Je vais ouvrir mon sac, ne considère pas ça comme un mouvement brusque. » Olive leva les mains en l'air. « Croix de bois, croix de fer. » Elle se mit à rire délicatement en promettant de ne pas faire un seul mauvais mouvement quoi qu'il sorte de son sac.  « Pour me faire pardonner de mon culot. » Olive observa les nouveaux éléments de cette rencontre. « Cela ne me semble pas déconnant, merci. » Kieran n'était pas le seul à avoir penser à un peu de compagnie en plus de la leur. « J'ai aussi ramené des confiseries, j'espère que tu aimes ça. » Parce que ce ne serait pas un bon moment sans se faire deux, trois caries par la même occasion. A défaut de dormir, Olive avait besoin de sucre pour passer le temps. Certes une mauvaise habitude mais ça allait pour l'instant. « Comment vas-tu autrement ? » Elle tourna son visage vers le brun, un large sourire aux lèvres.