ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 188 POINTS : 930
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
Arrivée à l'aéroport réussie. Le vol était long il faut plus d'une journée, correspondances incluses pour arriver à la maison. Heureusement j'ai voyagé léger, le reste de mes affaires suit par transporteur et devrait arriver d'ici 2 ou 3 jours.
Adieu Amérique, bonjour Australie.
J'ai la boule au ventre, cette fois-ci ce ne sont pas de courtes vacances. Un retour définitif, changement radical ? Un petit goût de retour en arrière me fait dire que ce n'est pas tant un changement. Les années passées démontrent que ce n'est pas un retour à la case départ. Je ne suis pas la même que quand je suis partie. J'ai peur de ce que je vais trouver, de ce que sera le quotidien, se faire une place n'est pas toujours aisé. Je ne connais que trop bien la compétition des clubs, j'éviterais peut-être les pièges ?
Le taxi m'attend comme prévu. Pas de comité d'accueil, c'est ce qui arrive quand on fait des surprises. Finn croit que j'arrive la semaine prochaine. Est ce que c'est vraiment une surprise ou un contrôle de police ? Cette idée me réveille la nuit parfois. Mon sommeil non réparateur dans la voiture est d'ailleurs saupoudré de pensées parasites et de visions noires. Il était temps que je revienne. J'ai repoussé ce moment trop longtemps. La culpabilité alimente volontiers les doutes et épuisée de me réveiller en sursaut je décide de garder les yeux ouverts pour le reste du trajet.
Mon nouvel appartement donne sur la mer. Une promesse vieille de plus de 20 ans. Cependant je ne voulais pas renoncer à cette vision que j'avais à Huntington. C'est aussi un autre changement à prévoir, je vais habiter ici seule et surtout sans Finn. C'est la nouveauté qui ne me plaît qu'à moitié, un peu comme si revenir me faisait redevenir une fillette qui a besoin de la seule figure paternelle qu'elle n'a jamais connu. Le taxi fini par me conduire à cette nouvelle résidence et une fois mon dû payé, je me retrouve face à la porte dont un double des clefs m'a été délivré par courrier quelques jours avant mon départ. J'ai visité par visio, les joies de la modernité. Pourtant tout semble conforme. Il faudra peut être un peu de temps, et plus d'affaires personnelles avant de m'y sentir chez moi.
une heure plus tard
Luttant désespérément contre le décalage horaire, je suis à nouveau dans un taxi. Les rues de la ville me sont familières et j'ai l'impression de jouer aux 7 erreurs en notant mentalement ce qui a changé depuis ma dernière visite. Les yeux grands ouverts, rouges et pleurant de sommeil, je me sens à nouveau humaine grâce à la douche que j'ai prise. Sûr que revoir mon frère va me faire l'effet d'une piqûre d'adrénaline. J'ai hâte d'arriver. Il me manque, il est la seule famille que j'ai connu, que j'ai et mon vrai chez moi.
Une fois dans la rue, ayant à nouveau payé le taxi, tu te retrouves à sonner à l'interphone. J' attends quelques secondes avant de reconnaître la voix de mon frère étouffée par le grésillement usuel.
- On m'a dit que t'attendais la meilleure des sœurs du monde... elle est là !
Parce que c'est le cas non ?
Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
Le retour de Bryn s’approche et avec lui, l’impatience se transforme en angoisse. Ce n’est pourtant pas un sentiment familier pour Finnley, lui qui tend à être quelque peu détaché de tout ce qui l’entoure, ce qui à au moins l’avantage de ne jamais le paralyser par la peur. Mais depuis quelques jours, il ressent une nervosité inhabituelle, une appréhension liée à l’arrivée de sa cadette alors même qu’il s’agit d’un jour attendu depuis des années. Évidemment qu’il s’impatiente, aussi, mais il ne peut s’empêcher de craindre que les retrouvailles ne se passent pas comme elles le devraient. Pourtant, ils sont loin d’avoir perdu contact au fil des années, même lors des périodes plus difficiles traversées par Finnley durant lesquelles il tendait à limiter la prise de nouvelles. Il n’y a pas d’éléments qui puissent parfaitement justifier cette inquiétude de sa part, hormis un constat sans appel : ils ont évolué depuis tant d’années chacun de leur côté, qu’il se demande si leurs chemins peuvent réellement être à nouveau parallèles. Bryn n’est revenue qu’occasionnellement au fil du temps, faisant réaliser à Finn qu’elle n’a plus grand-chose de la gamine qu’il a élevée. Et c’est tant mieux ; il n’est pas de ces gens mélancoliques qui regrettent les époques que l’on ne retrouvera jamais, d’autant que sa sœur est désormais une jeune femme épanouie, lui faisant croire qu’il y a au moins un domaine où il ne s’est pas montré trop misérable. Mais lorsque Bryn est partie, elle avait la tête pleine de rêves et une spontanéité qui lui était encore propre – aujourd’hui c’est une professionnelle accomplie qui ne peut sans doute plus laisser placer au moindre imprévu. À commencer par la rechute d’un frère qu’elle n’a soutenu qu’à distance, permettant à Finnley de ne pas ressentir le poids de la culpabilité – c’est ce dont il veut se persuader. En réalité, il n’ignore pas que son appréhension va de pair avec un certain ressentiment, autant destiné à sa sœur jumelle qu’à la plus jeune de la fratrie, quant à la manière dont elles sont restées à distance durant ces moments-là. Elles se sont cachées, volontairement ou non, derrière le fait de ne pas lui forcer la main même si Finn se doute qu’il y avait un certain soulagement de ne pas avoir à mettre sa vie entre parenthèses pour s’occuper de mettre de l’ordre dans celle de l’aîné. Il a toujours dû tout gérer seul, de la maladie de leur père à l’éducation de sa sœur, de leur déménagement à l’autre bout du pays jusqu’aux funérailles du paternel ; il aurait aimé, juste une fois, être celui qui se repose sur les autres.
Sans doute que la pression qu’il ressent est surtout induite par lui-même, une peur d’échouer qu’il masque derrière une nonchalance presque insultante, pour autant Finn n’arrive pas à se raisonner quant à la prochaine arrivée de Bryn. Et s’ils découvrent qu’ils n’ont plus grand-chose en commun ? Est-ce que les longues discussions qu’ils pouvaient avoir tous les deux s’apprêtent à être remplacées par d’interminables silences qui en sont gênants ? Est-ce que le passage de Bryn ne sera qu’un moyen de lui rappeler tout ce qu’était sa vie à l’époque, et le rendre effectivement mélancolique ? Il s’interroge beaucoup, Finn, ne trouve pas de réponses à ses questions, abdique et s’impatiente du départ de sa colocataire pour sortir de sa chambre, alors qu’il fait de son mieux pour éviter Cecilia (et qu’elle le lui rend bien). Et lorsque l’interphone se manifeste, il faut quelques minutes à Finn avant qu’il ne se décide à aller aux renseignements, traînant sa carcasse avec la fatigue d’une nuit de travail qui s’est éternisée. « Oui ? » Il interroge, presque agacé d’être dérangé. On m'a dit que t'attendais la meilleure des sœurs du monde... elle est là ! Il lui faut quelques longues secondes pour parvenir à remettre ses idées en place et comprendre qu’il ne s’agit pas d’une blague. « Bryn ?! » Malgré le grésillement, il s’agit bien de la voix si reconnaissable de sa sœur. « Attends, j’arrive. » Il rétorque, déverrouillant la porte d’entrée tout en claquant la porte de l’appartement pour descendre les escaliers deux par deux jusqu’à rejoindre la jeune femme dans le hall, et ainsi confirmer de ses propres yeux qu’il ne s’y est pas trompé ; c’est bel et bien Bryn qui se trouve face à lui. Il reste interdit une seconde supplémentaire, autant par surprise que par regain d’anxiété, avant de réduire la distance entre eux pour la prendre dans ses bras sans une once d’hésitation. Il profite de cette étreinte durant de longues secondes, comme pour se persuader qu’il n’imagine pas la présence de sa sœur qui lui a tant manqué, avant d’enfin s’oser à lui rendre sa liberté. « Tout va bien ? C’est un plan de ta part ou il s’est passé quelque chose ? » Il l’interroge, soudainement soucieux de cette arrivée avancée.
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 188 POINTS : 930
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
La pression monte en moi. Je suis nerveuse à l’idée de le revoir, je ne devrais pas, mais j’ai des pressentiments et cette culpabilité qui est toujours présente quelque part dans ton esprit. C’est justifié, et parfois je ne serais même pas étonnée si Finn refusait de me parler, ou me disait qu’il me déteste pour avoir décidé de vivre ma vie, et de l’avoir abandonné. Je l’ai abandonné.
Pourtant, quand il ouvre ses bras, malgré l’inquiétude qui passe sur mes traits pendant un instant de le voir ainsi, visage émacié, et l’air fatigué, je m’y réfugie comme si j’avais 3 ans encore. J’ai à nouveau 3 ans et il est la seule personne sur cette terre qui arrive à me consoler, la seule qui peut me protéger. Il m’a toujours protégée, même à l’autre bout du monde c’était le cas. Je retrouve l’odeur familière de mon frère, ma famille, et je serre plus fort.
Je ne lâche que quand il le fait en retour. La fatigue n’aide pas à me faire enchaîner les idées de manières claires, ni logiques, j’ai l’impression que je pourrais m’effondrer en pleur à cet instant submergée à la fois par mes sentiments et surtout la fatigue. Je tiendrais bon, pas décidée à verser une larme là où il ne devrait avoir que des sourires. Sourire qui se dessine sur mes lèvres alors qu’il ne peut s’empêcher de jouer les rabats joie.
- Est ce que j’ai besoin d’un motif précis pour rentrer à la maison ?
Il était temps.
- Je voulais juste te faire la surprise…
Sourire angélique, ça marche à tous les coups.
- Qu’est ce que tu dirais de m’offrir un repas ? Petit déjeuner, gouter… dîner ? Je sais même pas qu’elle heure il est… Non tu sais quoi ? Je t’invite ! Et on embarque Werwer avec nous, je suis sûre qu’il a besoin de prendre l’air lui aussi.
Trop d’énergie ? J’ai presque envie de lui demander quand est ce qu’il a vu le soleil pour la dernière fois tant il a l’air pâlichon. Mais je ne vais pas l’agresser tout de suite avec mes inquiétudes, si ?
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
Si Finnley se veut peu favorable aux surprises, la seule personne qui puisse se vanter de changer la donne est sa petite sœur, qui semble être l’exception à de nombreuses règles. Il n’apprécie pas nécessairement les gens trop spontanés, les considérant comme imprévisibles ; il s’en amuse lorsqu’il s’agit de Bryn. Il se méfie des gens trop optimistes, qu’il juge souvent hypocrites dans leur vision trop enthousiaste de l’avenir ; pourtant, il apprécie la présence apaisante de Bryn quand son moral lui échappe. Finalement, c’en est presque étonnant que leur relation ait toujours été si fusionnelle en considérant leurs nombreuses différences ; mais c’est sans doute parce que Bryn peut se vanter d’être une privilégiée pour laquelle Finnley accepte de faire de nombreuses concessions qu’ils en sont là aujourd’hui – même si ces retrouvailles avancées sont assombries par un malaise qu’il essaie de contenir tant bien que mal. Il n’aime pas les surprises ; et il aurait préféré être tenu au courant de son arrivée afin de mieux s’y préparer – pas tant concernant l’aspect logistique que psychologique. Mais il aime Bryn plus que tout au monde ; alors évidemment que la présence de sa petite sœur lui réchauffe le cœur et qu’il oublie très vite de lui souligner le caractère désagréable de cette arrivée ; car dans le fond, ce qui compte, c’est qu’elle soit là, enfin. Et c’est sans doute pour cela qu’il a autant de peine à relâcher son étreinte, parce qu’il a besoin de s’assurer qu’il ne rêve pas, qu’elle est bien là, après tant d’années à souhaiter un retour qui n’a jamais été effectif. Est ce que j’ai besoin d’un motif précis pour rentrer à la maison ? Reprenant ses distances, Finn secoue doucement la tête par la négative, soulignant avec un sourire sincère : « non, bien sûr que non. » Parce qu’elle le dit, c’est sa maison ; et jamais elle n’aura besoin d’excuse pour y revenir. Je voulais juste te faire la surprise… - « Tu sais à quel point j’aime les surprises, il précise, ironique, avant de reprendre, plus amusé, c’est bon, enlève cet air de chat potté de ton visage, t’es déjà pardonnée et tu le sais très bien. » Sans quoi elle n’aurait pas exagérément fait la moue, mais il n’y peut rien, Finn, il s’agit de sa petite sœur et elle arrivera toujours à le faire plier, même quand elle se joue de lui. Qu’est ce que tu dirais de m’offrir un repas ? Petit déjeuner, gouter… dîner ? Je sais même pas qu’elle heure il est… Non tu sais quoi ? Je t’invite ! Et on embarque Werwer avec nous, je suis sûre qu’il a besoin de prendre l’air lui aussi. À ces mots, Finn ne peut s’empêcher de pincer les lèvres, désolé quant à ce qu’il s’apprête à lui annoncer : « On peut y aller, mais Wernicke ne se joindra pas à nous, j’ai dû… l’endormir, en début d’année. » Il n’avait pas jugé utile de le préciser au cours de leurs rares appels (rendus peu fréquents par sa faute à lui), parce qu’il savait que la perte de son plus fidèle ami serait susceptible de susciter l’inquiétude de Bryn et que ce n’est pas ce qu’il recherchait. « Mais il a bien vécu, c’est ce qu’il faut se dire. » Il rétorque aussitôt, ne voulant pas alourdir une ambiance qui ne s’y prête pas, encore moins en considérant que Wernicke, qui était déjà condamné quand il l’a adopté, a finalement surpassé tous les pronostics en vivant quelques années supplémentaires. « Laisse-moi prendre mes affaires, j’arrive tout de suite. » Il dit, disparaissant aussitôt pour monter les marches deux par deux, glissant sa veste sur ses épaules avant de verrouiller son appartement et réapparaître aussi vite qu’il n’a disparu. « T’as pensé à dormir un peu avant de débarquer, ou… ? » Il finit par l’interroger avec un sourire amusé une fois de retour face à elle, en constatant l’énergie débordante de sa sœur, pas du toute atteinte par le jet-lag, et qui est presque paradoxale avec son propre état.
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 188 POINTS : 930
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
Oui je sais. Je sais que je n'ai pas fait les choses comme il le pensait et que du coup j'ai perturbé toute son organisation. Ironiquement on pourrait dire que ça a toujours été le cas non ? Il ne s'était pas attendu, si jeune à devoir prendre en charge sa petite sœur, qu'il le veuille ou non, je suis un cheveux sur sa soupe tiède et je le serais toujours. Mais parfois ça a du bon non ? Ça nous oblige à manger autre chose. Heureusement il n'est pas trop en colère, c'est le bon côté de lui avoir au moins un peu manqué. Il peut difficilement m'en vouloir même si en quelques secondes j'ai sans doute changé tout ses plans pour la journée. Quand il m'aura vue tous les jours pendant un mois je jn'aurais plus droit à ce traitement de faveur exceptionnel.
Mais j'étais toute seule là bas et j'avais envie de te voir ...
La corde sensible. C'est pourtant vrai. Mais il m'a déjà pardonnée oui. Ton sourire se transforme de connivence avec le siens. Voilà qui me donne l'énergie dont j'ai besoin pour continuer à tenir le coup pour cette déjà trop longue journée. C'est comme le regain de celui qui va mourir, à la seule différence que moi je tomberais seulement de fatigue. L'enthousiasme est quelque peu ébréché quand il dit de manière peut être trop directe pour mon coeur en éponge que son chien n'est plus de ce monde. Le tact et Finnley, ça ne semble pas s'être amélioré malgré les années.
Il s'en va avant que je n'ai trouvé quoi lui rétorqué. Est ce qu'on exprime des condoléances à quelqu'un pour un chien ? Sans doute que oui. J'aurais dû être plus réactive, c'est peut être la fatigue qui prend le dessus même si je fais de mon mieux pour gérer toutes les humeurs et les courants qui passent en moi. J'essaie de faire de mon mieux pour compartimenter pour l'instant. Aussi je prends l'information de la mort du chien de mon frère pour quelque chose pour laquelle je vais devoir me faire du soucis rapidement même si il semble que j'ai 6 mois de retard.
J'entends déjà les pas se faire de plus en plus fort.
- Figure toi que non. Mais j'aurais le temps de dormir, je suis en vacances pour quelques semaines encore. J'étais trop pressée de voir ta tête de grognon pour ne pas venir tout de suite.
Passant un bras autour de sa taille, j'essaie de garder mon moral au beau fixe et aussi mon énergie.
J'ai envie de pancakes, et d'un steak. Tu crois qu'on peut me faire un sandwich avec des pancakes ?
Si quelqu'un peut résoudre ce problème c'est bien Finn non ? Le truc c'est que je ne saurais même pas où aller, j'ai souvent eu l'impression que la ville avait beaucoup changé lors de mes visites éparses. Il est clair que je n'ai plus les bonnes adresses et que j'ai besoin de me laisser guider.
- Alors dis moi, quels sont les autres secrets que tu m'as caché ?
Une lueur de malice dans le regard, je le guette à mesure qu'on marche dans la rue, moi toujours accrochée à lui. Il ne me dira rien sur une attaque frontale, mais je préfère jouer les naïves.
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
Elle n’a pas besoin d’un motif précis pour rentrer à la maison, c’est au moins une des certitudes de Finnley à cet instant, à laquelle s’ajoute évidemment le plaisir de retrouver sa petite sœur après autant d’années. Ainsi dit, on pourrait croire qu’ils n’ont pas eu de contacts durant tout le temps où elle vivait à l’autre bout du monde, mais il n’en est rien ; évidemment que Finn n’a pas pu se passer d’elle, mais ce n’est évidemment pas la même chose de la retrouver là, devant lui, en chair et en os. Et même le fait de ne pas avoir pu se préparer, de ne pas avoir pu réfléchir aux jolis mensonges à lui servir sur un plateau d’argent pour expliquer certains manquements de son côté, tout ça ne peut gâcher sa satisfaction de la retrouver. Alors oui, malgré son dédain quant aux surprises, elle est toute pardonnée, Bryn, et elle le savait sans doute dès qu’elle a remis un pied sur le territoire australien. Mais j'étais toute seule là bas et j'avais envie de te voir... Il penche un peu la tête et affiche une moue, répétition silencieuse du pardon dont il l’a déjà assurée. Quand bien même ils devront tôt ou tard s’actualiser sur leur vie respective, pour l’heure les retrouvailles priment sur tout le reste, laissant quelques précieuses minutes à Finnley. C’est ce qu’il croyait, du moins, avant qu’il soit déjà mis face à une de ses omissions, alors qu’il n’a jamais souligné que son chien n’était plus de ce monde, sans doute conscient que Bryn y était autant attachée que lui, même si cela fait quelques années qu’elle ne l’a pas vu. Il a bien conscience de manquer de tact – ça n’a jamais été son fort – et il file avant qu’elle ne puisse reprendre la parole, évitant ainsi la gêne liée à cette mauvaise nouvelle, pour laquelle il n’y a pas grand-chose à dire. Il peut paraître froid, à balancer l’information ainsi, mais la vérité est que Finn a eu beaucoup de peine à se remettre de la disparition de son plus fidèle ami, et il n’a aucune envie de rouvrir ces blessures-là.
D’autant que l’ambiance se doit d’être à la fête, et que son manque de délicatesse n’a pas à entacher le temps qu’ils passent ensemble, sans doute parce qu’il a conscience que son humeur morose finira par faire le travail à sa place, à un moment ou à un autre. Dans l’immédiat, il veut profiter du retour de sa petite sœur et mettre de côté ses appréhensions. Figure toi que non. Mais j'aurais le temps de dormir, je suis en vacances pour quelques semaines encore. J'étais trop pressée de voir ta tête de grognon pour ne pas venir tout de suite. Il lève les yeux au ciel, faussement vexé par cette description pourtant fidèle. « Continue sur ce ton, jeune fille, et la tête de grognon va commencer à regretter ta venue. » Il rétorque, le plus sérieusement du monde, avant qu’un rictus ne le trahisse – rien ne pourrait le faire regretter sa venue, quoi qu’il puisse en penser. J'ai envie de pancakes, et d'un steak. Tu crois qu'on peut me faire un sandwich avec des pancakes ? Fronçant les sourcils en tournant la tête vers sa sœur, passant un bras autour de son épaule, il ne peut s’empêcher de souligner que : « Qu’est-ce que les USA ont fait de toi ? C’était effectivement le moment de revenir. » Il ne porte pas le pays dans son cœur, encore moins depuis qu’il lui a pris sa sœur (comment ça, c’est une adulte qui prend ses propres décisions et non plus une petite fille qu’il faut protéger ?). « Je sais où aller. » Un endroit où il pourra juger les goûts de sa sœur tout en s’assurant qu’elle obtienne ce qu’elle souhaite. Alors dis moi, quels sont les autres secrets que tu m'as caché ? Finn reste hésitant un instant, profitant de marcher dans cette rue pour justifier de son silence, avant de reprendre la parole : « vaut mieux que tu sois assise pour ça, je crois. » Il annonce, sur un ton solennel qu’il exagère volontairement, avant de se raviser : « Comme ça, je dirais rien de particulier, si ce n’est que j’ai déménagé et que je suis en colocation, maintenant. » Oh, et qu’il a perdu son boulot. Qu’il s’est séparé d’une copine qui pesait dans le monde du deal (surprise) et qu’il s’est marié à une inconnue. Rien de bien important, donc, ou en tout cas rien qu’il ne veut lui annoncer autour d’une assiette de pancakes, dans un café bondé. « J’ai changé de boulot, aussi. » Qu’il concède toutefois, pour ne pas que la liste des révélations sur le tard s’allonge plus que nécessaire. « Mais on en parlera autour de ton pandwich, dis-moi plutôt comment tu as réussi à avoir des vacances ? Je croyais que les athlètes ne connaissaient pas ce terme ? » Il lui demande, tournant le visage un instant vers elle alors qu’il guide toujours le chemin. Oh, la réponse paraît évidente ; les vacances visent à se reposer, d’où leur importance. Mais Bryn n’est pas revenue depuis des années, et son instinct de grand frère ne peut s’empêcher de craindre une raison beaucoup plus sérieuse qu’un seul désir de répit.
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 188 POINTS : 930
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
- Pas de menace dans le vent, tu veux ? Même si tu fais la gueule je suis contente de te voir, donc tu pourras pas te débarrasser de moi.
Comme si il ne le savait pas déjà. C'est impossible de se débarrasser de moi pour toujours. Et encore moins maintenant que j'ai enfin décider de revenir pour de bon. Il est très peu probable que je m'en aille à nouveau, sans doute parce que je n'aurais pas le courage de faire encore toute les démarches, et surtout parce que j'ai envie de m'établir chez moi. J'ai été loin de la maison assez longtemps comme ça, je sais qu'il est temps que je rende à Finn la monnaie de sa pièce et dieu que mon prêt est cher. Je pense pas que j'arrive à le rembourser un jour de toute façon. Ma dette est trop grande envers ce grand frère qui a endossé tellement de responsabilités pour que je sois heureuse.
Je ne peux m'empêcher de lâcher un éclat de rire quand il demande ce que l'Amérique à fait de moi. Un monstre sans doute oui... Pourtant je n'ai jamais perdu mon accent, ça veut bien dire qu'il reste encore de l'australienne en moi non ?
- Non cherche pas de fausses excuses, c'est toi qui m'a rendu comme ça frérot.
Je lui tape sur l'épaule comme pour enfoncer le clou une bonne fois pour toute. Pourtant je déchante bien vite, ou plutôt j'ai peur. Je dois vraiment m'asseoir pour écouter ce qu'il a à me dire ? Vraiment ? Encore des mauvaises nouvelles ? Je sais très bien qu'au téléphone il ne me disait pas la moitié de ce qu'il se passait, mais est ce que ça peut être pire que les films que je me suis fait ?
- Je dois avoir peur ?
Il semble rigoler, mais j'ai peur qu'il y ait une part de vérité là dedans.
- Oui ça tu m'as dit déjà la dernière fois que j'ai appelé...
Oui je sais pour Cecilia. Je passe la blague sur son age et sur le fait qu'il radote. Je pince les lèvres cependant.
- Ok...
Pas trop de question d'un coup, du moins c'est ce que j'essaye de faire, de me calmer, mais c'est comme si j'avais avalé plusieurs shots de café d'affilé maintenant.
- Et bien c'est pas vraiment vraiment des vacances puisque je change de club, pas vrai ? Disons que j'ai dit à mes sponsors perso que je ne recommencerais à bosser que quand j'aurais commencé dans le nouveau club et que d'ici là, je prendrais du temps pour m'occuper de ma famille. Donc ça c'est toi.
Je le pointe du doigt. Finn est tout ce que j'ai. Est ce qu'il le réalise ça ?
- Je crois que ça va me faire du bien de rien faire, et de surfer pour moi pour une fois. Enfin peut être pas que surfer, faire d'autres trucs que juste m'entrainer.
Haussement d'épaules. Parfois j'ai des doutes sur qui je suis si je ne suis pas la fille qui s'entraine tout le temps. J'espère qu'on arrive bientôt, je meurs de faim.
- Mais parler de moi ne suffira pas à me faire oublier qu'il y a des zone d'ombre dans ce que tu me racontais au téléphone. Il me faut un rapport détaillé de ces derniers moi. Ca et à manger. C'est loin encore ?
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
« Pas de menace dans le vent, tu veux ? Même si tu fais la gueule je suis contente de te voir, donc tu pourras pas te débarrasser de moi. » - « Je ne fais pas la gueule. » Finnley rétorque d’un air faussement outré, avant de reprendre : « ce sont juste les traits de mon visage. » Il se défend, sans réellement croire en ses arguments. Mais il n’exagère pas, Finn, il a la mauvaise réputation de tirer la tronche constamment et même s’il ne fait pas grand-chose pour sourire, il ne fait rien non plus pour accentuer cet air renfrogné présent naturellement sur son visage. Pour preuve, Bryn arrive même à lui étirer un rictus sincère, elle qui sait si bien s’y prendre pour alléger l’humeur de Finnley – alors qu’elle ne s’imagine pas qu’il fasse la gueule, oh, ça non. Bien sûr, il n’est pas particulièrement enjoué parce que sa venue le confronte à des vérités qu’il assume difficilement, mais il est réellement heureux qu’elle soit à ses côtés. Toutefois, à l’entente de son envie alimentaire quelque peu discutable, Finnley ne peut s’empêcher une pique à l’égard de ce pays qui lui a volé sa sœur pendant trop longtemps. « Non cherche pas de fausses excuses, c'est toi qui m'a rendu comme ça frérot. » - « C’est toi qui te cherche des excuses, là, ne rejette pas la faute sur moi. » Il rétorque, se laissant pousser par une Bryn à la force qu’il exagère de par la distance qu’il met entre eux durant un instant, avant qu’elle ne se mette en tête de l’interroger sur tout ce qu’elle a manqué depuis de longs mois – pour ne pas dire années, alors qu’il a volontairement passé sous silence certains événements s’étant déroulé durant son absence. Il ne ment qu’à moitié, Finn, il faudrait effectivement qu’elle soit assise pour supporter l’entente de tous les changements qui ont rythmé son quotidien depuis son départ, mais il ne compte pas lui révéler l’ampleur de ces éléments-là sans avoir pris le temps de retrouver sa sœur au préalable. Il a toujours mis un point d’honneur à ne pas décevoir celle-ci, autant qu’à ne pas l’inquiéter ; et il sait que si certaines vérités venaient à être dévoilées, il cocherait ces deux cases. « Je dois avoir peur ? »- « Qui sait, je me suis peut-être reconverti comme trader qui a enfanté un neveu dont tu ignores l’existence. » Il dit, laissant volontairement planer le suspense quelques instants avant de rire légèrement. Il n’est certainement pas de ceux qui opteront pour un métier capitaliste et quant à la vie de famille, elle est loin d’être celle dont il a rêvé durant de longues années. « Oui ça tu m'as dit déjà la dernière fois que j'ai appelé... » - « Oui, mais c’est parce que j’ai besoin de le répéter jusqu’à me faire à l’idée que je vis avec Cecilia. » Cecilia, une amie qu’avait connue Bryn, même à distance ; une personne qui lui était proche et dont le soudain silence étant devenu insupportable. Ils n’étaient pas du même monde, elle le lui avait bien fait comprendre, et la déception qu’avait ressentie Finnley à ce moment-là était si visible qu’il en avait parlé à sa sœur. Alors oui, qu’il se retrouve désormais en colocation avec Cecilia est quelque chose de suffisamment surprenant pour qu’il radote sur la question.
La liste des nouvelles le concernant est susceptible de s’allonger, aussi Finn préfère se concentrer sur Bryn, qui a sûrement beaucoup plus de choses à dire – des choses positives, surtout. « Et bien c'est pas vraiment vraiment des vacances puisque je change de club, pas vrai ? Disons que j'ai dit à mes sponsors perso que je ne recommencerais à bosser que quand j'aurais commencé dans le nouveau club et que d'ici là, je prendrais du temps pour m'occuper de ma famille. Donc ça c'est toi. » Portant sa main sur son torse, exagérant une réaction théâtrale, le sourire qui s’affiche pourtant sur les lèvres de Finnley démontre toutefois de la manière dont de telles paroles le touchent. « Et ils ont accepté tes conditions ? » Il demande, curieux, porté par la crainte qu’elle disparaisse à nouveau, ses élans de liberté et sa carrière florissante prenant le dessus sur la vie de famille. « Je crois que ça va me faire du bien de rien faire, et de surfer pour moi pour une fois. Enfin peut être pas que surfer, faire d'autres trucs que juste m'entrainer. » - « Tout va bien, Bryn ? » Il demande, s’arrêtant un instant pour sonder sa sœur, se plantant devant elle pour mieux poser le dos de sa main sur le front de sa cadette, avant de verbaliser son inquiétude : « Parce que le surf a toujours été toute ta vie, alors tu m’excuseras de m’inquiéter à l’idée que tu veuilles faire autre chose. » Il se justifie, libérant sa sœur alors qu’il se repositionne à ses côtés, ajoutant : « Pas que ce soit une mauvaise chose, au contraire. Juste, ça me questionne. » Il dit, s’arrêtant-là pour ses questionnements afin que ces retrouvailles ne soient pas entachées d’un interrogatoire qui rendrait sa jeune sœur mal à l’aise. « Mais parler de moi ne suffira pas à me faire oublier qu'il y a des zone d'ombre dans ce que tu me racontais au téléphone. Il me faut un rapport détaillé de ces derniers moi. Ca et à manger. C'est loin encore. ? » - « On arrive. » Il annonce, poussant la porte du café sur leur droite avant d’y laisser entrer Bryn. « Le paradis de tout bon hipster qui se respecte, mais eh, ils servent des brunchs et des plats de brasserie à longueur de journée, alors... » Alors elle aura son steak et ses pancakes, si elle le souhaite. « Ressors ton air de chat potté de tout à l’heure, et je suis certain que tu auras ton sandwich de pancakes avec un steak à l’intérieur. » Il dit, suivant la jeune femme jusqu’à une table libre dans un coin du café.
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 188 POINTS : 930
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
Est ce qu’on pourait avoir une discuter entre frère et soeur sans que je lui dise qu’il fait la gueule ? Non. Impossible. C’est comme ça que ça marche, et que ça marchera toujours je pense. Il faut bien que je lui rappelle qu’on peut sourire sans passer pour un gentil pour autant.
- Je ne me cherche pas d’excuses d’abord ! Mais puisque je suis revenue tu vas pouvoir me rappeler ce que c’est d’être une vraie australienne, pas vrai ?
Si tant est que ce genre de choses existent. J’ai des doutes, en tout cas, je suis quand même heureuse d’être là. J’ai tout de même peur de ce que je vais trouver quand je vais enfin réussir à creuser la dure carapace de Finn. Je sais qu’il ne déballera pas tout comme ça directement, voire même qu’il ne dira absolument rien. Ca sera à moi de tirer mes propres conclusions.
- Ne me donne pas de faux espoirs Finnley Coverdale !
Je le menace du doigt. Son rire en l'occurrence démontre qu’il dit n’importe quoi, mais ça ne me donne pas plus d’informations sur ce qui m’intéresse vraiment. Il aime bien me faire tourner en bourrique, je le sais.
- Elle est très belle Cece. Si tu étais un peu plus… Disons conciliant, je pense que ça pourrait très très bien se passer si tu vois ce que je veux dire.
Je pince les lèvres pour me retenir d’exploser de rire. Je sais déjà ce qu’il va me dire, la dernière fois j’ai déjà eu diverses informations sur elle, et sur le supplice que c’était de vivre avec elle. Je ne la connais que de loin, et assez pour savoir qu’il exagère sans doute, et que je ne me trompe pas sur la beauté de la jeune femme. Mais ça… J’attends encore le jour où mon frère me présentera une copine. J’imagine qu’il peut dire la même chose. En parlant de ça, une image très nette se forme dans mon esprit, un instant une petite décharge électrique parcourt mon échine, et je décide de penser très vite à autre chose.
D’ailleurs, en parlant de sujet non évident à évoquer, Bryn veut rentrer directement dans le vif du sujet. Je comprends son anxiété pourtant j’essaie de faire de mon mieux pour paraître enjouée ne voulant pas l’inquiéter.
- Ils n’ont pas vraiment eu le choix.
Je souris pour lui faire comprendre que tout va bien. Il décide pourtant de se planter devant moi m’obligeant par la force des choses à m’arrêter pour ne pas lui rentrer dedans. Il faut que je me retienne fort pour ne pas lever les yeux au ciel. Je penche la tête sur le côté, et fais la moue.
- Je vais bien !
Je sais que ça ne suffira pas à le convaincre. Je trouve qu’il exagère. Même si je comprends pourquoi il s’inquiète. Il fallait bien que je finisse par revenir non ? C’est le sentiment que j’ai toujours eu, je n’ai jamais envisagé de rester là bas pour toujours. La première chose qui a motivé mon envie de rester à Huntington c’était l’idée de fuir bien sûr. Mais au delà de ça, je pensais toujours revenir.
- C’est encore toute ma vie ! Je veux pas autre chose. Du moins pas pour le travail. C’est juste que j’avais besoin de rentrer à la maison.
J’essaye de faire de mon mieux pour relancer la conversation sur lui quand même. Parce qu’il est clair qu’elle est plus inquiétante que la mienne non ? Et quand il dit on arrive, je peux enfin me réjouir. Le décalage horaire va finir par avoir raison de moi.
- J’en salive d’avance !
Je me tiens le ventre à mesure qu’on avance vers notre table et me laisse choir avec peu d’élégance c’est vrai mais j’ai faim et je suis fatiguée, alors je suis pardonnée non ? A peine assise, je me jette sur la carte et commence la lecture. Une fois que j’en aurais fini avec ça, je pourrais continuer de l’asticoter comme il se doit. Je ne met pas longtemps à trouver mon bonheur. Le petit déjeuner avec tout compris: des pancakes, au bacon, des oeufs, et même des saucisses.
- Ok c’est bon je sais.
Je replie la carte et la pose sur la table. C’était rapide.
- Donc par où tu vas commencer pour tout me raconter ?
Je me laisse aller en arrière sur la banquette et croise les bras sous ma opitrine en attendant les explications.