Sienna ~ Can we pretend ?

Sienna Bliss Marling

I won't cry

Pièce d'identité

NOM ≈ Marling, l’unique composant qui lui offrirait, si elle lui donnait un tant soit peu de valeur, un sentiment d’appartenance à sa famille. Petite, elle avait pris l’habitude de le modifier en « Marlowe », pour se sentir à part, unique.. Pour refléter, certainement, cette solitude qui l’étreint au cœur et au corps. PRÉNOM(S) ≈ Sienna, Bliss. Si elle n’a rien contre les surnoms et diminutifs que l’on peut lui donner, elle aura tendance à ne pas répondre si on ne l’interpelle pas par son prénom d’usage ; n’y voyez pas une volonté de vous ignorer, enfant elle s’est tellement entraînée à y réagir (notamment pour sa première rentrée scolaire), que ça lui est resté. ÂGE ≈ Trente-cinq ans, bien qu’elle applique une méthode infaillible (selon elle) pour ne pas subir les ravages du temps ; cesser de souffler ses bougies. Sienna n’en a pas posé sur ses gâteaux d’anniversaire depuis ses trente ans. C’est donc avec aplomb qu’elle répond avoir toujours la trentaine. Qui a dit que la fontaine de Jouvence devait forcément être une fontaine, au sens littéral du terme ? LIEU DE NAISSANCE ≈ Canberra, comme tout son arbre généalogique, en-dehors de quelques pièces rapportées par bateau. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire, jamais mariée, jamais fiancée. Poursuivie par son sentiment de solitude, Sienna ne s’est même jamais vraiment sentie capable d’être « étiquetée » comme appartenant à un tout. Deux hommes ont compté, le premier n’avait pas encore de poils au menton quand ils se sont connus, le second en avait sur le torse : dans les deux cas, ils l’ont largué. MÉTIER ≈ Sienna se voyait romancière, peintre, dramaturge, actrice de cinéma, pilote d’avion.. La réalité étant ce qu’elle est et, pour être honnête, les loyers nécessitant d’être payés avec de l’argent réel, elle s’est lancée dans de courtes études de secrétariat, domaine médical. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Bien qu’elle ait déjà embrassé une fille et tenté l’expérience, Sienna doit reconnaître qu’elle est terriblement hétérosexuelle. GROUPE ≈ AU SECOURS J'AI 30 ANS AVATAR CHOISI ≈ Vanessa Kirby. CREDITS GIFS ≈ tumblr

Les informations en vrac

Sienna n’est pas Sybil, sa petite sœur. Elle ne le sera jamais. Elle ne sera jamais la cadette, l’enfant réellement désirée, attendue et couvée. Elle ne sera jamais la petite tête blonde aux reflets un peu roux, aux tâches de rousseurs si craquantes. Elle ne sera jamais la délicatesse et l’obéissance, encore moins l’élève modèle. Elle ne rentrera jamais dans le moule, comme Sybil qui le fait avec un naturel à vous rendre malade. Sybil sera toujours mieux que Sienna et, donc, bien plus aimée, mieux entourée. Elle ne fera jamais mieux, ne donnera jamais plus, ne sera jamais autant… * Elle a grandi dans une famille typique, classique, sans plus. Papa n’a jamais frappé maman, maman n’a jamais juré de quitter mari et enfants. Des disputes ? Dans la chambre à coucher, avant le réveil des filles ou pendant qu’elles regardent la télé, sans se préoccuper du monde autour d’elles. Des punitions ? Souvent, surtout Sienna sur qui l’on a, très tôt, placé le poids de l’injustice d’être la première née, d’être l’image de ce que doit être l’excellence, de ce que doit être l’aînée de la fratrie. De la maltraitance ? Non. Ses parents ont juste toujours été plus durs et intransigeants avec elle, parce qu’elle n’était pas forcément attendue. Elle est un accident. Elle est la raison qui a précipité le mariage de ses parents qui, a l’époque, n’étaient ensemble que depuis un an et n’avaient pas, encore, pour projet de s’unir à vie. Sont-ils restés ensemble par amour ? Par défaut ? Par dépit ? Sienna est persuadée qu’elle est la cause de leur mariage, de leur vie commune passable. De leur tendresse au compte-goutte l’un envers l’autre. Peut être qu’elle tient cette tendance aux regrets, aux remords, aux actes manqués, d’eux. * Sienna voulait faire quelque chose de sa vie, laisser une empreinte indélébile sur la face du monde, marquer les esprits. Être immortelle, à sa façon. Une volonté qui trouve ses racines dans le décès de son grand-père, le premier homme de sa vie, s’il est possible qu’elle ait pu aimer quelqu’un avec autant d’intensité et de loyauté. Le père de son père. Un homme droit, honnête, tendre, drôle .. Si mystérieux aussi. Avec une certaine pudeur, si touchante. A la mort de ce-dernier, c’est tout une partie de son enfance qui s’est éteinte avec lui, parce qu’il était le seul, l’unique, à chasser les licornes avec elle, à pourfendre les nuages, à chercher des sources cachées, à faire la course à vélo. Il était le seul avec lequel Sienna, enfant éteinte et discrète, parvenait à briller de milles éclats. Elle vivait. Elle était elle dans toute sa force, dans toute sa bêtise, dans toute sa folie et il la laissait faire, il l’accompagnait seulement pour ramasser les morceaux quand elle s’éparpillait un peu trop. Il était tout, il était le Monde et elle pouvait voler quand elle grimpait sur ses épaules. Et il a disparu. Il s’est éteint et la flamme au fond du cœur de la gamine de huit ans qu’elle était, avec. Cette lubie, donc, de marquer les esprits au point de laisser une trace bien après elle, est née de l’oubli dans lequel est tombé le vieil homme une fois que son corps froid a été recouvert de terre et que son patrimoine a été dispersé entre ses héritiers. Il est parti rejoindre sa femme, décédée bien avant la naissance de Sienna, ainsi que les limbes. * Sans haïr sa sœur, elle n’en a jamais été vraiment proche. La faute à leur différence d’éducation et l’attention qu’on leur portait. Sybil a tout fait en avance ; tenir sa tête droite, marcher en sautant l’étape du quatre pattes et du rampé, le vélo sans petites roues, l’écriture .. Sienna a toujours été à la traîne. Elles n’ont simplement pas ce lien que tant de sœurs ont. Elles ne se confient pas tous les secrets de leurs cœur et de leur vie ; bien qu’à une époque Sybil vénérait Sienna, en grandissant les choses ont fini par se tasser et elles n’ont plus été que des sortes de colocataires vivant aux crochets de leurs parents. Si aujourd’hui le lien n’est pas rompu, elles ne font que se tenir vaguement au courant de l’évolution de leur vie respective, s’inviter aux fêtes familiales sans jamais vraiment y répondre et aimer ce que l’autre poste sur les réseaux sociaux. * Le diplôme qu’elle a passé, c’est sa mère qui l’a convaincu ou, plutôt, poussé à le faire. Loin de ses rêves de grandeur, devenir secrétaire semblait être, pour ses parents, un domaine où elle pourrait s’en sortir suffisamment pour survivre. A l’époque, plus rien ne la rattachait à Canberra ; son petit ami l’avait quitté après le décès de son père - qu’elle a aussi mal vécu que s’il avait été question du sien – la plongeant dans un célibat tenace, et le peu d’amis qu’elle pouvait avoir avait tous choisi des universités éparpillées et distantes. Alors le pacte était simple, Sienna obtenait son diplôme et ensuite ils lui donnaient un pécule suffisant pour pouvoir faire ce qu’elle voulait ; trouver un appartement et travailler.. Ou voyager.. Ils espéraient secrètement qu’elle choisisse la première option, mais pour se trouver, se construire, Sienna avait le sentiment profond qu’elle devait se déconstruire et quitter son confort oppressant. Alors elle s’élança dans ce domaine sans grande conviction. Sa sœur participa à sa réussite, malgré leurs divergences et leurs différences et quand elle obtint son diplôme, Sienna remplit son sac, empocha son chèque et quitta l’Australie pour l’Angleterre. Enchainant les petits jobs, vivant dans une colocation où les nationalités se mélangèrent avec amusement et discorde, elle parvint à économiser pour son voyage suivant qui s’arrêta, trois destinations plus tard, à Lillehammer en Norvège. Où elle rencontra Mads. Qu’elle crut être l’homme de sa vie. Qu’elle pensa être le changement et la stabilité dont elle avait besoin. Qui devait la sauver de sa solitude. Pour qui elle changea, s’oublia.. Pour qui elle cessa d’exister en tant qu’entité propre. Elle devint la moitié qu’elle n’aurait jamais cru vouloir être un jour… Un échec de plus. * Les animaux c’est beau, c’est bien, mais chez les autres. La faute au chien qu’elle a eu, dans son enfance, que Sybil avait réclamé pendant deux Noël d’affilés, avant que les parents finissent par céder. L’animal s’était pris d’affection pour Sienna, plus que pour la petite sœur, et la suivait un peu partout. A eux deux, ils formaient un duo assez particulier, mais plutôt touchant. Si au départ, elle était assez réticente à s’attacher à ce chien mal fichu (il boitait et sa langue n’avait de cesse de pendre du côté droit), Sienna a fini par se laisser prendre au jeu et cela fut la plus belle année de sa vie. La fin de l’histoire ? Elle est assez floue. Cela étant, le chien a fini par s’échapper du jardin et a fini sous les roues d’un camion de déménagement qui passait par-là. On l’a enterré dans le jardin, bien que son père ait fini par le retirer (pour faire on ne sait quoi de la dépouille) de sous sa pelouse, de peur qu’il finisse par y avoir une odeur ou que cela abime la beauté de son herbe fraichement posée. Sienna reste persuadée que Sybil n’est pas totalement innocente dans la mort de Machin (elle l’avait renommé comme ça, plus affectueusement qu’autre chose) ; avant la disparition de ce-dernier, elle ne cessait de râler que c’était elle qui l’avait voulu mais qu’il ne s’intéressait même pas à elle, pire il grognait dès qu’elle s’en approchait. Néanmoins, si Sienna est persuadée de la culpabilité de sa sœur, elle lui pardonnera assez vite, plaçant cet acte sur le compte de son immaturité d’enfant. Depuis, elle ne veut aucun animal chez elle. * Pourquoi Brisbane ? Sienna aurait pu choisir n’importe quelle destination, dans la limite du raisonnable et de ses économies, mais c’est celle-ci qui lui est apparue comme la plus logique, la plus rassurante. Peut-être parce que sa sœur y vit et que, naïvement, elle s’est dit que ce serait l’occasion d’essayer de se rapprocher, avant de se rappeler que Sybil a un contact très régulier avec leurs parents et qu’elle a toujours prit un malin plaisir à rapporter chacun des faits et gestes de son aînée. Canberra restait hors de question, pour entendre les critiques perpétuelles de sa mère, être jugée pour avoir abandonner fille et concubin.. Elle ne sait pas vraiment et nul doute qu’une diseuse de bonne aventure lui dirait que c’est le destin qui l’y a poussé (vous l’entendez rire à gorge déployée ou pas ?). Enfin, c’est donc à Brisbane que Sienna a trouvé refuge, dans une chambre d’hôtel, à la recherche d’un toit, d’un travail et d’un nouveau départ .. Ou d’une rédemption. Elle prendra le premier qui viendra, elle n’est pas difficile.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Pline, mais appelez-moi Pauline. J'ai 33 ans, et je viens de l'Hérault. J'ai découvert 30YSY grâce à google, et j'ai cédé à m'inscrire parce que j'avais envie de remettre la main au clavier. Pour me faire ma place, j'ai BESOIN/PAS BESOIN d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) 7j/7. Mon personnage est un SCÉNARIO/PRÉ-LIEN DE Finnley Coverdale. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et Sienna ~ Can we pretend ? 1001340119

moustache à vous.

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>VANESSA KIRBY ≈</pris> @"sienna marling"

à remplir si vous acceptez le doublon de prénom

Code:: <scena>SIENNA</scena>

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>PRÉNOM DU PERSONNAGE</pris>

Il était une fois, mon histoire

I'm not enough

Les cris ont cédé leur place au silence. C’est brutal, lourd et oppressant. Dans la lueur du soleil, qui perce entre les rideaux tirés, Sienna sent son souffle saccadé ; il est si dense qu’elle peut presque le voir s’échapper de ses lèvres dans un nuage opaque. Ses cheveux sont gras, son teint blafard, ses cernes ont pris une teinte si foncées qu’on la croirait presque maquillée pour un événement particulier. Sa chemise de nuit d’origine grise s’est colorée de quelques éclats beige, un peu blanc cassé. Elle sent la transpiration, le lait caillé et les regrets. Et la culpabilité. C’est une coquille vide depuis tant d’années, que l’ombre qu’elle est ne sait plus si c’est la fatigue ou l’habitude qui empêchent son cœur de s’emplir de cet amour qu’on lui a promis être immédiat, instinctif, animal. Il n’y a rien. Pas une ombre d’étincelle qui s’allume à l’intérieur et si sa poitrine se soulève et s’abaisse, c’est dans une sorte de mécanisme de survie, ou d’habitude. Est-ce que l’air pénètre ses voies respiratoires ? Ses poumons se gonflent-ils d’air ou du néant qui l’habite ? Ses yeux glissent du rayon de lumière du sol jusqu’au corps assoupi dans le couffin à ses côtés ; les larmes lui montent. Est-ce que c’est normal de ne rien ressentir ? Pourquoi est-elle cassée à ce point ? Quand Sybil a donné naissance à son premier enfant, elle a décris un sentiment d’euphorie, parsemé d’épuisement physique, et d’infini tendresse pour le petit être qu’elle a expulsé de son corps. Sur les photos, elle paraît si épanouie, si complète, si maman bonbon, douce et aimante. Sur les vidéos envoyées au groupe familial, ses gestes sont si naturels, si élégants, si pleins de bonnes intentions et de sécurité que même Sienna s’est surprise, parfois, à vouloir s’y loger. Elle regarde les siens, ils sont froids. Ils sont lourds. Endoloris par le poids qui, quelques minutes plus tôt, lui faisait contracter tous les muscles de son squelette, dont certains qu’elle ignorait. Elle ne l’aime pas. Ou alors elle n’est pas sûre de l’aimer. Cette petite chose qui émet des petits sons dans son sommeil, qui vent d’elle, qui doit être l’union de deux êtres qui s’aiment, ne lui éveille rien. L’instinct maternel ? Encore un mythe, une légende, un mensonge au même titre que l’existence du Père Noël. Son instinct, à Sienna ? Il lui souffle de s’échapper, de prendre ses jambes à son cou et de fuir le plus loin possible. Si seulement elle en avait le courage. Ce n’est même plus ce qu’il lui faut ; à ce stade, c’est de la volonté pure dont elle manque et de la force. Ses jambes ont du mal à la porter, lorsqu’elle se redresse et titube jusqu’à la salle de bain, le miroir lui renvoyant l’image d’une femme qu’elle peine à reconnaître. Ce n’est plus son corps, c’est celui d’une étrangère et Sienna sent la panique en observant ce reflet étrange, intrusif. Elle voudrait chasser cette personne de sa maison, de sa vie, mais rien. Le silence, encore. Des années à le chercher, à s’enfermer dans sa chambre, cachée sous son lit ou son placard pour plus de tranquillité, pour fuir les turbulences familiales. Et aujourd’hui, elle voudrait du bruit, des cris, de la musique, du tintamarre. « Coucou, mon bébé ! » C’est presque viscéral, cette bouffée de haine, de colère. Sienna ouvre la porte d’un geste vif pour le trouver là, devant le couffin, l’enfant éveillé dans les bras. « Je venais de l’endormir. » La voix est neutre, inanimée, comme le pantin qu’elle est. « Ouh, maman à mal dormi, elle est chafouin. » Sa mâchoire se contracte, ses muscles se bandent. C’est la jalousie viscérale qui vient balayer la poussière qui l’habite ; l’apanage des hommes de choisir quand jouer leur rôle de père alors qu’elles, les mères, n’ont pas le choix d’être autre chose que ça. Enfin, certaines si. D’autres, comme elle, non. « Je ne suis pas chafouin, non. Je viens juste de passer une heure à essayer de l’endormir, pour que tu débarques victorieux, cinq minutes après qu’elle ait fermé les yeux, et ruiner mes efforts pour avoir la paix ! » Et la suite n’est qu’une multitude de reproches, d’injures, d’incohérences aussi parce que la fatigue, en plus d’être visible sur son apparence, est palpable dans l’air, elle prend de la place, elle se cogne aux meubles et aux murs.

Les mois qui se sont succédés n’ont été qu’un enchaînement de reproches, toujours les mots durs de Sienna sur les épaules, de plus en plus frêles, de Mads. Les critiques, des coups bas pour essayer de remonter la pente. Les rejets ont remplacé les marques d’affections, de tendresses et aux cinq mois de la petite, le couple qu’ils formaient n’est plus devenu qu’une sorte d’étrangers, ou tout juste de connaissances, apprenant à vivre ensemble sous le même toit. Très vite, Sienna a trouvé refuge sur le canapé, abandonnant l’allaitement qui la rendait encore plus aigrie, pour laisser le père gérer les biberons de la nuit .. Et puis de la journée.. Le réconfort ? Le bar local où elle s’est trouvée un nouveau rôle, celui de l’habituée. Alcoolique ? Elle n’en a jamais eu vraiment la foi, Sienna s’est contentée d’y prendre une eau citronnée, assise dans un coin reculé du lieu de débauche, à l’abri d’un pan de mur, seule sur sa banquette, ou du moins simplement accompagnée d’un livre. La reprise du travail aurait du être salutaire, mais il a fallu se rendre à l’évidence ; plus rien ne serait pareil, désormais. Et le baby blues a laissé place à la dépression, sans qu’aucun d’entre eux ne s’en rende vraiment compte, ou n’accepte vraiment de le réaliser ; Mads venant d’une famille assez particulière, l’idée de fragilité mentale lui a toujours paru être un concept flou. Quant à Sienna, malgré les mises en garde et la prévention, elle s’est laissée engloutir, sans trouver de soutien, sans même en chercher.

Et puis début Août 2024, l’évidence. A quoi bon lutter ? A quoi bon s’acharner sur Mads dont l’allure solaire s’est ternie. Devenu fade et aussi vide qu’elle, Sienna n’a plus vraiment trouvé, au fond d’elle, le plaisir ou la satisfaction de le briser autant qu’elle se sentait morcelée. L’enfant ? Une poupée de larmes perpétuelles. Si sa mère n’a jamais trouvé, au fond d’elle, le plaisir de sa maternité, elle n’a pas l’étoffe d’un monstre pour autant et c’est un matin, en regardant le bébé joufflu vêtu de son body pastel, le regard brillant (d’espoir ou de chagrin, on ne saura jamais), que Sienna s’est vue dans les yeux de sa propre mère. Et si c’était génétique, cette incapacité à aimer son premier enfant, un accident. « T’étais pas prévue. » Les mots se sont échappés de ses lèvres, fiévreux de nostalgie, de douleur aussi. Alors c’est ça ? C’est ça ce sentiment étrange qui a si longtemps habité sa génitrice ? Qui l’habite encore surement, à son égard. Il lui a semblé comprendre, dans une lueur de lucidité, de sincérité, que si Sienna restait encore ici, à s’occuper des besoin vitaux d’un enfant non désiré, elle finirait par en faire un reflet d’elle. Et malgré le peu d’instinct que lui a provoqué la naissance de sa fille, il a toujours été une vérité au fond d’elle ; transformer un enfant en une version aussi éclatée qu’elle, hors de question.
Ce matin-là, après sa révélation, elle a déposé la petite chez la mère de Mads, comme tous les matins, une semaine sur deux et elle est rentrée. Deux valises, le strict nécessaire, son portefeuille et un appel pour un taxi. Elle aurait pu se contenter de laisser un mot disant qu’elle partait seulement « acheter du lait », mais malgré ses multiples défauts et sa toxicité à haut niveau, Sienna aura au moins eu l’élégance d’agir en adulte responsable ; elle ne leur laisse qu’une lettre, principalement à l’attention de sa fille. Pour Mads ? Son double des clefs et sa lettre de démission, qu’elle lui demande, culottée, de déposer à son travail. Le reste est vague, un peu flou. Elle passe en mode automatique à la seconde où elle referme la porte derrière elle. Le taxi. Le trajet. Une vague discussion de politesse avec le chauffeur. L’aéroport. Le tableau des départs, les destinations possibles puis le guichet, sa carte et son billet.

Lorsqu’elle reprend pleinement conscience de son corps, de l’espace et du temps, même si le décalage horaire l’embrouille pas mal, elle est devant un hôtel. Elle aurait pu se réfugier chez sa sœur, mais il y aurait eu des questions, des soupçons et des conversations dans son dos et des regards et du jugement. Et puis pour ça, il faudrait que Sienna et Sybil soient suffisamment proches pour aller y chercher du réconfort. Sienna préfère être seule, renouer avec elle-même, profiter de cette nouvelle tranquillité pour faire taire la note amère qui fait tressaillir son cœur.

Bienvenuue avec cet excellent choix de scénario Sienna ~ Can we pretend ? 613854477

Amuse toi bien parmi nous!! Sienna ~ Can we pretend ? 763064237

When I look at you

[...]I see the truth.
You love me for who I am, like the stars hold the moon, right there where they belong and I know I'm not alone.

:

Des choix excellents en tout point !
Tu vas être entre de très bonnes mains :drama:

Bienvenue à la maison :l:

i'm stronger now

Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..

:

Bienvenue ici :l:

Bon courage pour ta fiche. Sienna ~ Can we pretend ? 1949770018

Penses-tu qu'j'suis responsable

Je suis complètement normal, complètement banal
Je suis complètement normal, je suis con, tellement malade
Je suis complètement normal, complètement banal
Je suis complètement normal, je suis con, tellement malade+ aeairiel.

Bienvenue parmi nous Sienna ~ Can we pretend ? 1949770018

ashan — you and i stargazing intertwining souls.

bienvenue parmi nous et bonne rédaction pour la fin de ta fiche. Sienna ~ Can we pretend ? 1949770018

COEUR CONTRE CORPS

« m’aimer n’est pas facile, j’ai des bords tranchants et des parties manquantes, mais lui, il m'aime comme je suis : sauvage, volcanique, inguérissable. il me regarde vivre avec tendresse et patience. c'est à lui seul que j'ai pu parler, petit à petit, pour qu'il apprenne de ma difficulté à survivre dans ce monde. »

:

Ce choix de scénario divin Sienna ~ Can we pretend ? 4143962282

Bienvenue parmi nous :l:

« Autumn carnival on the edge of town
We walk down the midway arm-in-arm
One minute you're here
Next minute you're gone »

Bienvenue parmi nous Sienna ~ Can we pretend ? 206649278

Tu fais un super choix de scenario :l:

:

L’Hérault

Bienvenue parmi nous Sienna ~ Can we pretend ? 1949770018

Bon courage pour terminer ta fiche et n’hésite pas à nous contacter si tu as la moindre question ! Sienna ~ Can we pretend ? 206649278

:

bienvenue sur le fofo :l:

Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.

Bienvenue parmi nous ! J'en connais une qui doit être contente Sienna ~ Can we pretend ? 763064237

Bon courage pour rédiger ta fiche ! Sienna ~ Can we pretend ? 662981832

:

Vanessa, cette femme est tout simplement sublime… Sienna ~ Can we pretend ? 2340009788

Tu fais là un très bon choix de scénario et tu seras entre de bonnes mains avec Finnley ! Sienna ~ Can we pretend ? 763064237

J’aime déjà beaucoup ta plume et j’ai hâte d’en lire plus sur elle. :l:

Bienvenue par ici ! :l:

Sorry Don't realize how mean I can be. Sorry that I can't believe that anybody ever really. Starts to fall in love with me. Sorry I could be so blind. Didn't mean to leave you. And all of the things that we had behind.©️ endlesslove.

Bienvenue parmi nous avec la belle Sienna ~ Can we pretend ? 206649278

Bon courage pour le reste de ta fiche et n'hésite pas à nous contacter si besoin :l:

QUEL BONHEUR Sienna ~ Can we pretend ? 206649278

Bienvenue parmi nous et merci de tenter Sienna Sienna ~ Can we pretend ? 2954228499

J'aime déjà énormément ce début de fiche, ta plume est un régal à lire et tu as très bien cerné la fragilité de Sienna par rapport à ses regrets, son histoire familiale s'inscrit vraiment dans ce sens et c'est encore mieux que ce que je pouvais imaginer en créant le scénario Sienna ~ Can we pretend ? 206649278

N'hésite pas si tu as la moindre question, je suis à ton entière disposition Sienna ~ Can we pretend ? 763064237

:

Contenu sponsorisé