ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3242 POINTS : 160
TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are.
losing all your broken pieces @Ginny McGrath + Autumn Galloway lieu: gallery of broken hearts, event brisbane together
C’était particulier, de se promener de stand en stand dans lesquels les gens avaient pris le soin de mettre à vendre des souvenirs qui se voulaient trop douloureux. Pour toi, il ne s’agissait que d’objets tous plus aléatoires les uns des autres, des babioles, des meubles, des vêtements, et parfois d’autres choses plus inusités que tu n’étais pas certaine d’avoir envie d’analyser. Peut-être bien que tu n’étais pas dans la meilleure humeur pour te présenter à un évènement dont le nom avait les mots broken hearts associés à ce dernier, mais tu t’étais dit que peut-être que Ginny pourrait y retrouver une certaine closure. Peut-être que c’était maladroit de ta part de l’invité ici, dieu sait que la McGrath était une habituée à tes gaffes, maladresses et idioties en tout genre, mais elle n’avait rien dit, la brune. Avait accepté de te suivre, sans que tu ne saches si elle avait emmené quoique ce soit à vendre de son côté. Tu avais des questions, tant d’opinions et de choses que tu voulais lui dire, mais pour l’instant, tu la laisses te guider au travers des souvenirs des autres, dans un silence qui reste assez confortable entre vous deux pour que tu ne ressortes pas le besoin incessant de le remplir. Dans la poche arrière de ton pantalon, il y a cette lettre de rupture que Kieran t’a écrite, quand il est parti alors que tu étais encore à l’hôpital, et il y a cette alliance, dont tu n’as jamais osé te défaire après toutes ces années. Une alliance qui ne vaut pas grand-chose, la bague ayant été bien plus un symbole qu’une réelle bague de fiançailles vu que vous étiez loin d’avoir les moyens de payer des milliers de dollars pour une bague. Surtout lorsqu’on sait que tu as longtemps, durement, quémander pour cette bague, une décision que vous auriez sans doute fini par regretter tous les deux, si votre histoire s’était poursuivie sur cette lancée. Tu n’as pas l’intention de mettre ta bague à vendre, pas certaine qu’elle aurait de l’attrait pour qui que ce soit sans la valeur sentimentale qui y est attachée, mais peut-être que si Ginny se décide à vendre ou jeter quoique ce soit, tu pourras te joindre à elle. Faire brûler la lettre qui semble faire un trou dans la poche arrière de ton jean semble être une bonne idée aussi. Ce sont deux des derniers morceaux qu’il te reste de Kieran, et même si tes blessures ont eu bien plus de temps pour se cicatriser que celle de Ginny qui sont fraîches, bien trop fraîches, c’est ce que tu as trouvé de mieux pour faire preuve de solidarité. « On est pas obligé de rester ici, si t’as pas envie. On peut aller faire la tournée des voisins, voir les idioties qui les gens tentent de mettre en valeur dans leurs appartements. » N’importe quoi, tant que tu peux être là pour elle, c’est tout ce que tu veux faire. « Ou alors on peut aller faire un feu avec toutes les choses que tu possèdes qui viennent d’Auden. J’ai de quoi à faire brûler moi aussi. » que tu proposes avec un sourire qui se veut joueur. Tu ne sais pas comment la prendre. Alors tu essayes une tentative, et puis une autre, jusqu’à ce qu’elle s’ouvre et qu’elle te dise enfin de quoi elle a besoin.
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Ginny McGrath
la persistance de la mémoire
ÂGE : 34 ans, poissons ascendant gémeaux (05/03). STATUT : Auden a dit les mots et a signé les papiers ; McGrath is back. MÉTIER : peintre et photographe, tout ce qu’elle a créé à La Clairière est devenu propriété des soeurs de la secte. elle se retrouve donc sans boulot, sans toiles, sans rien. #funfunfun LOGEMENT : #21 hardgrave road, west end, où elle a la garde partagée avec Atlas du canapé officiel de la déprime. POSTS : 305 POINTS : 0
TW IN RP : environnement sectaire, anxiété de performance, ptsd familiaux, violence conjugale (vécue). TW IRL : rien à signaler.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : cadetblue RPs EN COURS : Autumn #2 + Anna + Savannah + Atlas (fb) + Val (fb) + Kieran (fb) + Atlas #2 + Ezra #25 + Megan #2 + Evelyn #2 + Atlas #3 + Nina
MCRAINE - A sun from the waste land calling, bringing us back home. Shadows will guide you, show what's true. Thoughts of the garden calling fading out too soon. Is this what we have become?
GINAUDEN - "The problem is all inside your head," she said to me. "It's really not my habit to intrude but I'll repeat myself at the risk of being crude". There must be fifty ways to leave your lover. Fifty ways to leave your lover.
EZNNY - There is whiskey in the water, and there is death upon the vine. There is a desert veiled in pavement, and there's a city of seven hills. And all our debris flows to the ocean. To meet again, I hope it will.
ATLINNY - You can drive all night looking for the answers in the pouring rain. Funny how it seems like yesterday as I recall, you were out of place. Gathered up your things and slipped away. No time at all, but we have all the time in the world.
JUDINNY - and if the whole world is crashing down on you, fall through space out of mind with me. little memories, marching on your little feet. say will it spin, will it soar? under us, like a wave, empires will fall.
« On est pas obligé de rester ici, si t’as pas envie. On peut aller faire la tournée des voisins, voir les idioties qui les gens tentent de mettre en valeur dans leurs appartements. » Autumn tente, comme j’ai tellement de fois tenté avec elle. Elle sait comment ma tête fonctionne, elle sait où je place mes morceaux, où ils s’emboitent, où ils se fuient. Elle est consciente des grattements de mes ongles au creux de ma paume, des lèvres que je pince assez fort pour que leur contour devienne blanc lorsque je me retiens de dire ce que je pense, quand je le pense. Il faut que je garde toutes ces conneries pour moi que je me suis juré, devant la glace tout à l’heure. Que je donne l’impression d’être une femme forte, d’être revenue de là-bas avec le mieux dans mes poches et non le pire. D’avoir accepté le divorce et les dommages collatéraux de vouloir tout avoir et tout fuir au même moment. Auden a été très clair : j’ai mérité tout ce que j’ai semé en partant et en revenant. Auden a signé les papiers, il me regarde avec le même dégoût que presque tous ceux qui ont croisé mon chemin depuis que je suis revenue. Swann, Atlas, Autumn, une poignée de paires de yeux qui essaient de comprendre ou qui passent par-dessus. Alors je m’y raccroche de toutes mes forces. J’essaie de leur montrer le meilleur de moi. J’échoue avec tellement de talent que je ne le réalise même pas. « Ou alors on peut aller faire un feu avec toutes les choses que tu possèdes qui viennent d’Auden. J’ai de quoi à faire brûler moi aussi. »
Tout autour de nous, des mémentos de deuil suggèrent que je ne suis pas la seule à en avoir gros sur le coeur. Des espoirs brisés, des appels à tourner la page, des souvenirs qui appartiennent à une autre période. Je me demande ce qu’Auden, ce qu’Ezra, ce que David laisseraient de moi, ici, s’ils avaient à le faire. De quoi voudraient-ils se départir? Qu’est-ce qui passerait leur filtre et qu’est-ce qu’ils afficheraient comme un trophée de leur refus, de leur dos tourné, de leurs adieux bien pesés s’ils en avaient eu l’occasion à l’époque? Auden a tout jeté, sûrement, ou donné aux bonnes oeuvres, ou laissé dans les affaires de Sloan par bonnes intentions. Je réalise que je n’ai rien dit à Octobre depuis qu’elle est passée me chercher, depuis qu’on a mis le pied ici. Elle ne m’en voudrait pas, de rester silencieuse toute la journée. Elle ne me demanderait pas de comptes, elle laisserait couler, elle ferait confiance et serait certaine qu’au final je ne le ferais pas si ça ne me faisait pas du bien. De ressentir.
Alors je ressens.
« Il m’a dit que je pouvais jeter ma bague si je voulais. » elle est apparue dans la savane en Afrique, elle est restée sur mon doigt le temps de devenir aussi douce que suffocante. Elle a vécu sur sa table de nuit, elle est ambiante dans mon sillage, elle est revenue comme un boomerang, elle pèse au fond de la poche de mon jeans.« J’ai envie d’en faire quelque chose de bien. » peut-être pour racheter qu’elle n’a pas eu l’occasion de l'être dans cette vie. Peut-être aussi parce qu’Auden m’a mise au défi. Je ne sais plus à quel niveau je mens à qui et pourquoi, et mentir à Autumn ne me plaît pas, aujourd’hui. « C’est ironique ou pathétique? » de vouloir que ma bague revive à sa manière. D’aimer encore Auden, après tout ça.
Autumn Galloway
le désordre émotif
ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3242 POINTS : 160
TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are.
losing all your broken pieces @Ginny McGrath + Autumn Galloway lieu: gallery of broken hearts, event brisbane together
« Il m’a dit que je pouvais jeter ma bague si je voulais. » Ce ne sont pas des mots qu’une fille veut entendre, jamais. Tu connais assez Ginny pour savoir que même si elle a signé les papiers, elle ne se sent pas moins mariée pour autant. Que malgré les années passé sans lui, elle n’avait pas arrêté de l’aimer. Ou peut-être bien que c’était la compréhension que tu t’en faisais, toi qui avais eu une bague sans jamais faire la promesse, avec des sentiments qui avaient survécu à la distance, aux années d’absence et aux pires obscénités. C’est comme ça que tu aimais, intensément, et autant Ginny pouvait être ton opposé sur bien des points, tu savais que c’est comme ça qu’elle aimait, elle aussi. Que tout ne s’était pas évaporé en si peu de temps, en un revers de la main. Tu poses une main sur l’épaule de ton amie, serres légèrement pour lui dire que tu es là, que tu penses à elle, que tu la supportes, peu importe la manière dont elle en a besoin. Tu n’as pas de bons mots, de pensées magiques ou d’actions miraculeuses pour prendre la peine de ton amie et la faire disparaître, mais tu peux être là pour elle, tu peux tenter de la distraire, ou l’accompagner si elle veut garder les deux pieds dans sa peine. Parfois, la ressentir, c’est la meilleure façon de passer au travers. « J’ai envie d’en faire quelque chose de bien. » Tu fronces les sourcils légèrement, confuse par les mots de ton amie. Ça te prend quelques secondes avant de comprendre que vous parlez toujours de la bague qu’Auden a donné à Ginny, cette bague qui représentait une promesse qui n’a pas été tenue. « S’il y a quelqu’un qui est capable de faire quelque chose de bien avec ça, c’est toi. » Ginny et son imagination explosif. Ginny et ses mains capables de faire des miracles avec pas grand-chose. Ginny et son grand cœur fragile, qui a toujours à bien de faire les choses à sa manière, avec douceur et tendresse, même dans les moments les plus douloureux et les plus sombres de son existence. « C’est ironique ou pathétique? » « Ni un ni l’autre, Gin. » Tu pourrais lui dire que ce qui est vraiment ironique ou pathétique, ce sont les années que tu as perdu à espérer pouvoir regagner la confiance et le cœur de Kieran, que de ne pas être prête à mettre complètement une croix sur son mariage qui venait à peine de prendre fin officiellement était ce qu’il y a de plus normal. « Si ça peut te permettre de commencer le deuil sur ton mariage, je dis que c’est la meilleure chose que tu puisses faire. » Et tu le penses vraiment. « Est-ce que tu as déjà une idée de ce que tu voudrais faire? » La connaissant, tu ne serais pas surprise que ce soit le cas. Elle ne manque jamais d’idées Gin, même dans les pires moments. Ton attention se dirige peu à peu vers les différents stands, mais rien n’attire vraiment ton regard, les souvenirs des autres ayant bien peu d’attraits pour toi. Mais ça ne t’empêchait pas de chercher dans les vieilles choses qui s’alignaient sous vos regards, si quelque chose pouvait être utile aux créations de ton amie, ou alors même quelque chose qui pourrait venir égayer l’appartement de Joaquin, là où tu avais élu domicile de manière temporaire, mais en espérant que le temporaire devienne un peu plus permanent. « J’ai perdu ma bibliothèque pendant la tempête. Qu’est-ce que tu penses de ça? » que tu lui demandes avec un rire en lui pointant une sorte de petite librairie clairement pour enfants, décoré de collants des personnages de la Pat Patrouille. Tu plaisantes, mais n’importe quoi pour tenter de placer un sourire sur les lèvres de ta meilleure amie.