ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7484 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Dans une valise ouverte s’entreposent les objets qu’Arthur souhaite récupérer à tout prix. Les maigres souvenirs qu’il a accumulés depuis son arrivée dans ce pays, des affaires que Greta a laissé trainer au cours de ses visites, des petits éléments du quotidien. Presque trois fois rien quand on y regarde bien. Tout ce qu’il ne laissera pas à son père. Il n’a jamais voulu croire aux menaces de son paternel, mais il sait combien ce dernier compte gagner cette manche. Quitte à le laisser changer les serrures, autant récupérer ce qui lui appartient avant. Il entasse sans vraiment regarder, ses costumes hors de prix rejoignent les comics de son adolescence, ses tee-shirts de Formule 1 se mêlent à la robe que Greta avait laissé dans son dressing. Le bouquin qu’elle lui a prêté et qu’il n’a jamais ouvert trouve une place dans un coin, à côté de quelques liasses de billets qu’il avait pris le soin de retirer pour un usage particulier. Arthur entasse sans raison, pour ne pas se laisser le temps de penser, pour ne pas s’arrêter de bouger.
Il est retourné au bureau. Comme si de rien était. La sécurité avait été prévenue, on l’a invitée à récupérer ce qui lui appartenait encore. Il n’oubliera jamais les regards qui l’ont foudroyé sur place alors qu’il descendait ce couloir qui menait jusqu’à son bureau. Il n’était pas le seul à faire ses cartons. Amelia, son assistante, a eu la bonté de lui montrer la raison. James Coventry a envoyé un mail expliquant que le projet avait été perdu à cause de la négligence d’Arthur. C’est un point avec lequel il aurait pu vivre, mais ce qui précédait se voulait encore pire. Cinq employés perdaient également leur poste, dont la jeune Amelia. Le patriarche Coventry évoquait des raisons budgétaires liées à la perte du projet, mais tout le monde avait su lire entre les lignes. Arthur s’est excusé auprès d’Amelia qui avait tant besoin de ce travail pour subvenir aux soins médicaux de sa mère. C’est à peine si elle lui a adressé un sourire avant de s’en aller. Un échec supplémentaire. Et cette fois, Arthur a emmené d’autres destins dans sa chute. Sans un mot, il a récupéré ses effets personnels, avant de fuir. C’est quelque chose qu’il a toujours su faire.
La valise et un sac de sport entassés dans le coffre de sa voiture, il a pris le chemin menant jusque chez Greta. C’est son seul échappatoire, l’endroit où il pourra mettre une stratégie en place, pour retrouver son poste, pour aider les employés à retrouver leur place. Il était encore tôt et Arthur ne voulait pas se retrouver seul. Un détour au Sixteen Antler ne devait que lui faire passer le temps. Un whisky s’est alors transformé en deux, puis trois et, à un moment donné, Arthur a cessé de compter. « J’ai rien ce soir, mec, mais passe me voir demain. » Pas de cocaïne pour arroser tout cela, juste son portable sonnant dans sa poche pour lui rappeler qu’il est censé passer la soirée avec Greta. Oui, parce que la journée ne s’est pas achevée plus vite que prévu, et Arthur est censé célébrer son trente-troisième anniversaire. Il a assez bu pour que conduire devienne dangereux, mais l’idée même de se planter sur le chemin n’est pas si déplaisante que cela. Il cesserait de ruiner la vie de ceux qui l’entourent, Swann, Greta, le peu d’amis qui lui reste, ses employés, sa sœur, la liste est longue. Son père a bien pris le temps de lui rappeler et les paroles de l’ancien se jouent comme un vieux refrain entêtant. Après tout, il suffit juste d’un coup de volant et plus rien.
Il est arrivé en un seul morceau, trop lâche pour oser tenter quoi que ce soit. Il s’est garé à la place qui est devenue la sienne au pied de l’appartement de Greta. Ils sont redevenus ce couple-là. Celui qui a des habitudes, qui passe son temps chez l’un puis chez l’autre, celui qui se projette un peu, sans jamais aller trop loin. Mais comme tout le reste, cela finira par prendre fin et désormais Arthur se demande quand il finira par perdre cela aussi, perdre celle qu’il aime vraiment, mais à qui il n’arrive pas à le dire. Assis dans sa voiture, Arthur prend le temps de souffler. Il ne dira rien, pas maintenant, pas alors qu’il compte retomber sur ses pieds. Au fond de lui, il n’a aucun désir de laisser son père gagner, malgré l’épuisement qu’il peut ressentir. Alors, il inspire un bon coup et monte les escaliers quatre à quatre, prêt à se réfugier dans un endroit qui l’apaise.
La porte n’est pas verrouillée, mais la lumière éteinte. « Babe, t’es… » Il n’a pas le temps de finir sa phrase que la lumière s’allume soudainement, révélant une bonne dizaine de personnes dans le salon. Il voudrait en rire, ce serait la réaction la plus adéquate, mais dans l’effet de surprise, il a fait tomber son téléphone et lorsqu’il le ramasse, il découvre l’écran éclaté en plusieurs morceaux. Et plus rien ne l’amuse. « Non, vraiment là, non. » Elle est la plus proche de lui, il murmure, sans néanmoins être le plus discret. Tout l’énerve et encore plus la présence de gens chez lui. « Je peux te parler deux minutes, G ? » Il n’attend pas son approbation pour attraper son poignet et l’entraîner dans le couloir qui mène aux chambres. Du coin de l’œil, il arrive encore à voir des gens et finit par pousser Greta dans la première pièce du couloir : la salle de bain. « À quel moment tu t’es dit que c’était une bonne idée de faire ça ? » Il s’était promis de ne rien laisser s’échapper, mais tout faire tomber sur Greta est un choix de facilité, parce qu’elle lui pardonnera, parce qu’il pourra se reprendre plus tard. Mais à cet instant précis, Arthur ne tient plus.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [09/08]
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
Quelques semaines auparavant seulement, Greta n’aurait jamais osé penser à toutes ces planifications qui occupaient pourtant la majeure partie de son temps depuis quelques jours. Arthur lui avait laissé l’option d’y croire en ne s’échappant pas au premier je t’aime et en multipliant les efforts et elle en avait profité pour en faire de même. Son sourire était presque indélébile alors qu’elle passait des coups de téléphone pour s’assurer de la présence de leurs plus proches amis - et ils n’étaient finalement pas si nombreux à Brisbane - et que les horaires seraient respectés par les traiteurs. Finalement, cette fête d’anniversaire qu’elle prévoyait n’avait rien d’exceptionnel, quelques invités, à boire et à manger ainsi qu’un DJ mais elle était destinée à leur rappeler ce qu’ils avaient été un jour : un couple qui adorait faire la fête avec ses amis. Et cette simplicité, ils en avaient cruellement manqué depuis leurs retrouvailles. Il y avait plusieurs ombres au tableau, mais il était temps pour eux de vivre en les mettant de côté. Elle avait été assaillie par le doute. Par l’incertitude à l’idée de plonger un addict en sevrage au milieu d’un scénario où la drogue était une évidence mais Greta était bien trop optimiste pour s’en soucier au point de tout annuler. Arthur méritait de savoir qu’il était entouré, que l’on pensait à lui et, surtout, qu’elle lui faisait entièrement confiance. Tout avait été préparé durant ses absences alors qu’ils passaient le plus clair de leur temps ensemble et qu’elle souhaitait que tout soit parfait. Qu’il ne se doute de rien, qu’il ne l’empêche pas de voir en grand et de penser pour lui. Et l’idée de se plier en quatre pour le rendre heureux participait à son propre équilibre.
Il était en retard. Cela ne voulait strictement rien dire, même si elle lui avait rappelé l’importance d’être ponctuel, quitte à gâcher l’effet de surprise. Il n’avait pas décroché son téléphone lorsqu’elle l’avait appelé. Mais c’était sûrement normal, s’il était bloqué au bureau. Il n’avait pas réagi au surprise crié à l’unisson par les invités qui l’attendaient avec impatience et là encore, Greta n’avait pas réalisé que quelque chose n’allait pas. Le téléphone de l’anglais avait trouvé le sol au même moment où les sourires s’étaient lentement effacés des visages de tout le monde. « Non, vraiment là, non. » Elle l’avait entendu et cet enchaînement avait finalement eu l'effet d'un électrochoc, un frisson venant traverser tout son corps sans qu’elle ne sache s’il était dû à de la gêne ou de la déception. Elle y avait mis tout son cœur, elle espérait encore qu’il le réalise. Mais la fraction de seconde d’espoir avait été tout ce qu'il lui avait accordé ce soir. « Je peux te parler deux minutes, G ? » Sa main sur son poignet n’avait rien d’un geste tendre et elle aurait voulu échapper à son emprise pour refuser d’entamer ce qu’il était en train d’initier mais elle s’était laissée faire : pour ne pas mettre l’ensemble des invités mal à l’aise et pour continuer à honorer sa promesse. « À quel moment tu t’es dit que c’était une bonne idée de faire ça ? » Greta se sentait assez idiote pour rester silencieuse mais elle avait ravalé sa salive pour éviter de se mettre à pleurer à la seconde et garder un brin de dignité. Son regard avait changé, son attitude lui avait fait oublier en un instant ce qui l’avait poussé à y croire et elle avait eu besoin de quelques minutes pour accepter de tenter de surmonter cet énième obstacle. « Attends, t’as bu ? » Bien sûr qu’il avait bu, l’odeur de l’alcool émanait non sans mal d’une bouche qui ne semble décidée à s’ouvrir que pour lui asséner tout un tas de reproches. Si tout s’était passé à une vitesse folle, Greta était déjà consciente que ses agissements et son intonation cachaient quelque chose qu’elle n’apprendrait que lorsqu’il ressentirait le besoin de le dire. Et connaissant Arthur, cela pourrait prendre un certain temps et le moment était mal venu pour l’entraîner dans une dispute qui pourrait déneiger. Levant les mains devant son visage avant qu’il n’ait eu le temps de reprendre la parole, la blonde s’était empressée de se corriger. « Ouais nan je sais ce que tu vas dire, c’est pas le moment. C’est pas grave. Explique moi juste pourquoi ce serait pas une bonne idée alors ? » Ils étaient nombreux à l’attendre derrière la porte et à n'avoir probablement pas cru à ce sourire faux que leur avait lancé Greta avant de disparaître à la suite d'Arthur qui n'avait même pas eu la décence de les saluer. Alors quelle excuse pouvait-il bien avoir pour les décevoir eux mais surtout pour la décevoir elle au point qu’elle ait le sentiment que le sourire de ces derniers jours ne pourrait plus jamais réapparaître ?
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7484 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Avec la journée qu’il venait de passer, son anniversaire est devenu le dernier de ses soucis. Au fond de lui, il se doute que Greta a préparé quelque chose, qu’elle ne ferait pas de cette soirée un moment ordinaire. Il s’attendait à un dîner, un moment en tête à tête, ce qu’il fallait pour lui changer les idées, pour qu’il s’efforce à ne pas penser au déroulement de cette journée. C’est ce qu’il désirait le plus, retrouver les bras de Greta pour se donner un peu de répit. Il s’imaginait déjà l’embrasser comme un désespérer, usant de ses charmes comme d’une diversion, n’importe quel moyen qui l’aiderait à détourner l’attention de Greta pour qu’elle ne pose aucune question. Il s’apprêtait à passer rapidement à l’action, mais le moindre de ses plans s’écroule à l’instant où il franchit le pas de la porte. Face à lui, une dizaine de personnes, il reconnaît chacun des visages et ne désire voir aucun d’entre eux. Et tout s’enchaîne bien trop rapidement. Son portable qui glisse de sa paume pour s’écraser au sol, le sourire de Greta qui s’écroule au passage et les regards d’une bande d’intrus qui le fixe comme s’il était devenu un animal de foire. Arthur a la sensation que chacun d’entre eux arrive à lire en lui, comprenant son échec, venu pour assister à la chute de l’héritier Coventry. De manière parfaitement irrationnelle, il se persuade que chacun d’entre eux est venu se réjouir de l’arrogant qui s’est vu éjecter de son piédestal. L’alcool qui coule dans ses veines précipite la moindre de ses réactions. Arthur ne veut voir personne, ses émotions sont trop vives, il ne peut plus faire semblant. Il aimerait hurler pour qu’on le laisse tranquille, il voudrait que chacun d’entre eux prenne peur et ne l’importune plus jamais. En un claquement de doigt, il retrouve chacun de ses anciens travers, le pire penchant de sa personnalité. Convaincu d’être le monstre dépeint par son paternel, incapable d’assumer son rôle de fêtard qui rince tout le monde, préférant devenir ce gosse de riche qui fait sa crise de nerf sans aucune explication. Et Greta est celle qui prendra la première salve de sa colère.
Rien n’est justifié, ni la manière dont il s’empare de son poignet, ni la rage qu’il applique dans le moindre de ses mots. Une part de lui perçoit la tristesse qui se peint sur le visage de sa petite-amie, mais Arthur est entré dans son mode de destruction et il a l’intention de briser tout ce qui se mettra sur son passage. Puisqu’il ne mérite rien, puisqu’il n’est bon qu’à être la dernière merde, il ne laissera aucune miette. « Attends, t’as bu ? » Son rire se veut amer, presque moqueur. « Quoi ? J’ai pas le droit de fêter mon anniversaire comme il se doit ? » Son ton jusqu’alors acerbe se fit plus cassant, trahissant tout ce qui était en train de foutre le camp. Il n’a aucune idée de ce qui l’amène à être aussi agacé, la situation le dépasse, rien ne fait réellement sens dans la manière dont il s’agite à côté d’elle. Il devrait écouter cette voix qui hurle au travers du tumulte, celle qui lui ordonne de ralentir, de prendre le temps de souffler. Cette voix qui cherche à lui rappeler que Greta ne le jugera jamais, qu’il est un emploi et de l’argent à ne plus savoir quoi en faire ou même s’il n’avait rien de tout cela. Sous ses yeux, les prunelles de la jeune femme fouillent chacun de ses traits, probablement à la recherche d’une raison à son agitation. « Ouais nan je sais ce que tu vas dire, c’est pas le moment. C’est pas grave. Explique moi juste pourquoi ce serait pas une bonne idée alors ? » Et il s’exaspère face à son incompréhension. « Peut-être parce que je peux pas encadrer pas la moitié des gens qui sont là ! » En réalité, il n’a pas fait attention à la moitié des personnes présentes, il a simplement reconnu Kendall et c’était déjà trop. « J’ai pas envie de les voir, j’ai pas envie de sourire comme un petit con et de devoir me taper des conversations qui mènent nulle part. J’ai toujours détesté ça Greta, d’où tu pensais que ça allait me faire plaisir ?! » Il ment comme un arracheur de dents. Elle l’a connu ainsi. Lui, le fêtard de Londres, celui qui passait son temps en soirée, à flirter d’un groupe à l’autre, aimant qu’on le regarde, qu’on l’admire, se nourrissant du regard des autres. « Putain, tu pouvais pas te contenter d’une soirée à deux ? T’avais besoin d’étaler notre relation aux yeux des autres, c'est ça ? » Un jour, il s’en voudra de lui avoir parlé ainsi. Ce soir, il attaque sur chacune des faiblesses de la blonde, les paroles assassines de son paternel martelant son crâne.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [09/08]
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
Tout était parfait. Cela devait vraiment l’être, son point de vue avait appris à être extrêmement critique, et chaque détail comptait. La banderole n’était pas kitsch mais soignée, les invités avaient été priés de porter une robe de cocktail ou un costume et les immenses bols contenant punch ou soupe de champagne étaient en cuivre. Ce ne serait pas au goût de tous, mais c’était au goût de Greta et Arthur, et c’était tout ce qui importait. Son sourire semblait presque idiot alors qu’elle ajustait les fleurs fraîches qui décoraient et parfumaient le loft et c’était avec une excitation non dissimulée qu’elle avait donné les dernières indications à leurs amis commun. Ils étaient peu à les soutenir, et il était affreusement risible de réaliser que Greta avait minutieusement créé son propre piège. Bientôt, ces personnes qui étaient passées outre leurs aprioris concernant leur relation auraient tout le loisir de se lancer les éternels on avait raison et d’encombrer les murs de l’endroit de murmures interrogateurs. L’humiliation se vivait de bien des façons différentes, était tolérable voire acceptable pour certains. Pour une Sighbury, en revanche, l’humiliation faisait naître des envies de vengeance et n’avait jamais réellement sa place, elle était anticipée pour mieux être évitée. Mais Greta avait laissé le champ libre à celui qui était en totale capacité de lui procurer ce sentiment, et ce n’était plus l’humiliation qui la terrassait mais la déception. Elle n’en avait que faire de ce que penseraient les invités, la plupart étaient de vrais amis qui ne jugeraient pas, ceux qui le feraient le faisaient de toute façon depuis le début de la relation d’Arthur et Greta. Une relation remise au goût du jour et qui, une nouvelle fois, surprenait par la violence avec laquelle elle se brisait. Tout n’était pas fini, mais Greta se sentait vide, incapable de réagir naturellement alors que chaque parcel de son corps était impacté par différentes sensations sur lesquelles elle ne pouvait pas mettre de mot. Figée, paralysée, pétrifiée. Greta était statique, l’effort qu’elle avait du faire pour le rejoindre dans sa salle de bain avait été presque surhumain et l’avait empêché d’en faire plus.
Dans un premier temps, l’héritière avait réuni tout ce qu’elle avait de sang froid et de capacité à gérer les situations de crise pour garder une sorte de contrôle sur la situation. Arthur avait bu, et c’était un premier indice pour expliquer son comportement. « Quoi ? J’ai pas le droit de fêter mon anniversaire comme il se doit ? » Inutile de lui indiquer qu’ils étaient supposés le fêter ensemble, elle croyant naïvement que c’était ce qu’il aurait le plus désiré dans un contexte ou ce qu’ils vivaient commençait à ressembler à quelque chose de vrai. Greta était restée calme, ignorant la sensation de sa main sur son poignet et du ton de sa voix sur sa bonne volonté. Si elle lui laissait lui expliquer, il s’apaiserait peut-être. « Peut-être parce que je peux pas encadrer pas la moitié des gens qui sont là ! » Fixant le visage d’Arthur déformé par la colère, Greta pensait à Kendall, à Swann, à tous les autres et son coeur se serrait. « J’ai pas envie de les voir, j’ai pas envie de sourire comme un petit con et de devoir me taper des conversations qui mènent nulle part. J’ai toujours détesté ça Greta, d’où tu pensais que ça allait me faire plaisir ?! » Ses sourcils s’étaient froncés par réflexe, ses arguments n’étaient pas valides. « Putain, tu pouvais pas te contenter d’une soirée à deux ? T’avais besoin d’étaler notre relation aux yeux des autres, c'est ça ? » Il n’y avait plus une once de bienveillance dans l’intonation de sa voix ni dans son regard, Arthur était redevenu ce gosse de riche arrogant qui ne vivait que pour blesser les autres parce que c’était la seule façon qu’il avait trouvé de se garantir la marche la plus haute de l’échelle sociale. Elle n’aurait pas été étonnée, aurait pu gérer, si seulement elle avait toujours été celle qui avait été épargnée par ce comportement. Mais alors qu’elle devenait la principale cause de ce changement brutal et en recevait les conséquences, Greta n’était plus sûre que ses jambes continueraient de la supporter plus longtemps tant elles tremblaient. Elle n’avait pas peur de lui, elle avait peur de le perdre pour toujours. « Donc me faire du mal intentionnellement c’est la seule manière de gérer ? J’ai jamais eu besoin de prouver quoique ce soit à personne, c’était à propos de toi ce soir. Juste de toi. » Si elle l’avait suivi dans son déchaînement de colère, elle aurait souligné qu’il s’agissait là de la différence avec lui, mais elle ne l’avait pas fait, cherchant encore une échappatoire, un moyen d’échapper à la situation. « Je vais les renvoyer chez eux, c’est pas un problème. » Passant ses index sous ses paupières, expirant longuement et ajustant sa robe, elle avait regagné le salon pour dispenser ceux qui n’avaient pas besoin d’assister à la suite et son sourire et l’excuse d’un Arthur fatigué à cause du travail avaient probablement réussi à effacer de leurs esprits le drame qui se jouait dans la salle de bain. Greta avait réagi dans l’urgence mais ce moment avait été l’occasion de réfléchir à sa répartie et de tenter de retrouver sa capacité à parler et à se mouvoir. « Ils sont tous partis, y a plus que nous deux. C’était ça, que tu voulais ? Non tu vas me dire que c’est trop tard maintenant, hin ? Tu vas me dire tout ce qui peut me blesser pour te défouler parce qu’il s’est passé un truc mais ça, tu me le diras jamais. » Elle le connaissait, ce changement d’humeur était dû à quelque chose de grave, et elle repensait à cette fois où il était rentré de l’hôpital en larmes. Elle ne pouvait pas rester silencieuse sans que son esprit lui joue des tours et lui fasse imaginer le pire. « Je voulais te faire plaisir, vraiment. Me fais pas ça, s’il te plait. » Ses pupilles embuées ne seraient probablement d’aucun recours ce soir.
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7484 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Demain, il prendra conscience de ses erreurs. Pour l’heure, Arthur ne veut rien entendre, cherchant à rendre les coups sans s’adresser à la bonne personne. Il s’appuie sur ses acquis, considère que Greta ne pourra jamais lui en vouloir bien longtemps. Au milieu de son prisme égoïste, il est persuadé de pouvoir la reconquérir après, que rien de ce qu’il ne dira ne pourra réellement ébranler les fondations de leur relation. Il se permet ce qu’il ne ferait avec personne d’autre, exorcisant la douleur causée par les paroles de son père dans un exercice malsain de joute verbale dans lequel il excelle. Il se veut sans pitié, use de toutes les faiblesses de la blonde pour appuyer son propos et détourner l’attention. Dans d’autres circonstances, il aurait sincèrement apprécié tout ce qu’elle avait mis en place. Il aurait ri de la surprise, se serait empressé de rejoindre ses meilleurs amis, aurait demandé toutes les musiques un peu nulles de son répertoire avant de forcer Greta à le suivre dans une version karaoké de leur chanson. La soirée aurait été parfaite. Arthur avait voulu croire à un autre avenir, il pensait sincèrement que la roue avait tournée, qu’il avait enfin trouvé sa voie, que son travail acharné des derniers mois allait payer. Il s’était laissé aveugler par les facilités, noyer dans l’assurance que l’on avait toujours insufflée en lui. Arthur avait baissé sa garde au point d’accepter un déjeuner avec son père, sincèrement convaincu que ce dernier souhaitait célébrer la venue au monde de son premier enfant. Il s’était fait avoir, comme si son enfance n’avait pas été bercée par ce genre d’illusion. Son paternel ne s’est jamais soucié de lui en dehors du travail, il aurait dû renifler le piège, décaler le déjeuner au lendemain. Mais Greta avait su abaisser ses barrières, lui promettant un avenir moins sombre malgré ses addictions. Elle l’acceptait tel qui l’était, prête à lui tendre la main pour venir à bout de ses démons. Personne n’avait envisagé que James Coventry vienne abattre son fils en plein jour, réveillant ses incapacités à savoir gérer l’échec.
« Donc me faire du mal intentionnellement, c’est la seule manière de gérer ? J’ai jamais eu besoin de prouver quoi que ce soit à personne, c’était à propos de toi ce soir. Juste de toi. » Il lâche enfin son poignet, conscient de la force qu’il exerçait sur sa peau de manière intentionnelle. Arthur ne lui fera jamais mal physiquement, il n’en a pas l’intention. Chacune de ses actions crie à l’attention en réalité. Hurlant que quelqu’un, ce doit de le voir tel qu’il est réellement. Pas ce gosse de riche arrogant qui se moque du monde entier, mais ce gamin qui hurle pour que l’on se soucie de lui, pour qu’on l’acclame juste une fois dans sa vie en lui assurant qu’il est enfin sur la bonne voie, qu’il fera de grande chose. C’est le gamin blessé qui s’agite, qui tape des pieds, hurlant en silence, prêt à tout casser autour de lui pour que l’on monde s’arrête et prenne soin de lui. Il ne saura jamais le formuler ainsi, alors Arthur repousse, devenant cruel dans son ton et chacune de ses actions. « Je vais les renvoyer chez eux, c’est pas un problème. » Et le paradoxe se réveille quand il la voit chasser des larmes qui ne couleront pas, quand elle redresse le menton avant de sortir de la pièce. Ce n’est pas ce qu’il voulait, tout se joue au ralenti, mêlé dans une frustration qui ne fait pas de sens et qu’il a soudainement besoin d’extérioriser de la pire façon qui soit. Sans réfléchir, aveuglé par une colère sourde, Arthur envoie valser tout ce qui se trouve sur le comptoir à côté de lui. Les quelques articles de maquillage de Greta s’écrasent contre la vitre de la douche, sa bouteille de parfum manque de s’exploser dans l’évier. Il souffle comme après avoir couru des kilomètres sans trouver le moindre soulagement dans son geste. Refusant de croiser son reflet dans le miroir, Arthur prit appui contre le comptoir, baissant la tête. Il a mal au crâne, ses veines lui hurlent de s’envoyer une dose, que tout ira mieux après.
La spirale mentale l’entraîne dans les recoins les plus sombres de ses pensées, tout s’enchaîne dans un tourbillon qu’il ne maîtrise aucunement. L’inventaire de ce qu’il a perdu, de ce qu’il va perdre par la suite. Tout s’enchaîne alors qu’une voix intérieure lui hurle qu’il ne sera jamais quelqu’un de bien, qu’il ne pourra jamais être quelqu’un que Greta souhaiterait garder dans sa vie, il envisage déjà le silence de Swann, les reproches de Kendall. Et tout s’écroule autour de lui alors qu’il cherche désespérément à garder l’équilibre, ses jointures blanchissant avec la force qu’il exerce sur ce comptoir. « Ils sont tous partis, y a plus que nous deux. C’était ça, que tu voulais ? Non tu vas me dire que c’est trop tard maintenant, hin ? Tu vas me dire tout ce qui peut me blesser pour te défouler parce qu’il s’est passé un truc mais ça, tu me le diras jamais. » Il déteste qu’elle puisse autant le connaître, qu’elle sache lire entre les lignes mieux que personne. Elle sait qu’il ne lui dira rien et elle sait qu’il va en jouer. « Tu t’imagines des trucs, G. » Il est toujours aussi sec lorsqu’il s’adresse à elle, comme si elle était la seule responsable de ce qui a échoué dans sa vie. « Je voulais te faire plaisir, vraiment. Me fais pas ça, s’il te plait. » Il entend les faiblesses dans sa voix, mais conserve son regard vriller au sol. « Faire quoi ? Être honnête en te disant que je voulais pas de ça ? Je croyais qu’on pouvait tout se dire. » Il frappe sur ce qu’elle a pu lui dire, sur ce qu’elle lui reprochait auparavant, comme s’il était devenu un bon élève dans leur relation. « J’ai juste bu un ou deux verres, pas de quoi en faire une histoire. J’ai rien pris d’autre, je te ferais dire. » Comme si elle devait être heureuse de ne pas le retrouver complètement défoncé, comme s’il avait tout de même tenu la promesse qu’il lui avait faite. De la pire façon qui soit, certes, mais il avait tenu. « Et c’est pas l’envie qui manque. » Qu’il crache comme si par sa faute, il avait besoin d’un peu de cocaïne désormais. Arthur est méchant, délibérément, et lorsqu’il relève enfin les yeux, il est accueilli par les larmes de Greta. Et le paradoxe se veut plus violent encore. Pris en étau entre son désir de la tenir éloignée de tout ce qui lui arrive et l’envie d’aller la prendre dans ses bras pour s’excuser faiblement. « Tu va pas pleurer pour ça ! » Bien sûr qu’instinctivement, il choisit la pire version de sa personne. Arthur sait faire dès qu’il s’agit de blesser ses proches, sans remords, sans la moindre hésitation. Il se protège ainsi, prétendant que rien ne l’atteint, quant à l’intérieur, il rêve qu’on lui tende la main. En réalité, il cherche à la provoquer. Arthur a envie de se disputer avec quelqu’un sur qui, il le sait, il aura le dessus.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [09/08]
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
Difficile de garder son aplomb naturel lorsque tout autour d’elle ne semblait plus fonctionner selon la logique. A peine les choses avaient commencé à dégénérer que Greta s’était convaincue que rien de tout cela n’était réel, s’écartant de la scène comme si elle n’en était que spectatrice, pas la protagoniste. Son impression de maîtriser n’avait duré qu’un temps, alors qu’elle était allée faire face à toutes ces paires d’yeux braqués sur elle et qui auraient voulu des explications. Il n’y en aurait aucune, parce qu’elle n’en aurait même pas elle-même. Et ce n’était que le début d’une réponse que de le trouver haletant de rage, amère conséquence de son excès de colère dirigé sur l’intégralité des produits de sa salle de bain. La vision avait été un choc violent, similaire aux mots ou aux gestes, et elle le remerciait en un sens de s’être déchargé sur des objets alors qu’elle n’était pas dans la pièce. Arthur avait des défauts, pas celui d’être violent avec elle, et elle cherchait à lui accorder encore d’infimes qualités pour ne pas s’effondrer et lui hurler de partir sur le champ. Le désespoir n’était pas un sentiment qu’elle avait souvent ressenti, mais l’anglais avait cette capacité à lui faire vivre tout un tas d’émotions, des plus authentiques aux plus sombres. Dans une vaine tentative, elle lui avait laissé l’opportunité de lui raconter ce qui l’avait mis dans cet état parce qu’elle savait pertinemment qu’il y avait un déclencheur. « Tu t’imagines des trucs, G. » Il avait sûrement raison, parce qu’elle était même allée jusqu’à s’imaginer que leur idylle était parfaite, et les quelques témoins qui l’avaient entendu le dire tout haut était maintenant capable de réaliser à quel point elle était naïve. Son égo et sa dignité avaient toujours été relégués au second plan depuis qu’elle connaissait Arthur, et elle aurait aimé rester dans cette position idéale, celle où elle savait rejeter les belles paroles de celui trop habitué à séduire avec la plus grande des facilités. Il y avait eu une courte période où Greta menait la danse, où elle était sûre d’elle en sa présence, mais depuis qu’ils avaient franchi la ligne de la simple amitié, elle ne répondait plus vraiment d’elle-même face à lui. Innocemment, elle pensait encore qu’une issue positive était possible, alors elle avait tenté de lui montrer que tout cela n’était que la preuve d’à quel point il comptait et avait même eu l’audace de lui demander de ne pas se laisser aller à ses vieux démons. « Faire quoi ? Être honnête en te disant que je voulais pas de ça ? Je croyais qu’on pouvait tout se dire. » Difficile de trouver sa répartie face à quelqu’un qui n’en aurait que faire de ses arguments et qui continuerait à appuyer à l’endroit où il savait que cela ferait le plus mal. Alors plutôt que de concentrer ses efforts sur une quelconque réponse, Greta s’efforçait de ne pas pleurer, parce qu’elle était normalement plus forte que ça et que ce n’était peut-être pas si grave. « J’ai juste bu un ou deux verres, pas de quoi en faire une histoire. J’ai rien pris d’autre, je te ferais dire. » Sa consommation était devenue le cadet des soucis d’une écrivaine qui n’arrivait plus à batailler face à la pire version de lui-même que lui offrait Arthur en spectacle. « Et c’est pas l’envie qui manque. » Elle aurait pu ignorer ce qu’il était en train d’insinuer si la phrase n’avait pas été accompagné d’un rire mauvais et d’un regard extrêmement parlant. Greta était restée silencieuse, acceptant les larmes qui coulaient sur ses joues puisqu’elle avait accepté de redevenir un véritable jouet entre ses mains. Elle ne savait plus réellement pourquoi elle pleurait, par simple réflexe suite à la violence de son intonation ou simplement parce qu’elle se savait responsable de ce qu’elle était en train de vivre. Reniflant avant de nettoyer ses joues d’un geste rapide du bout de ses index, se haïssant de laisser toute l’arrogance des Sighbury s’immiscer dans ses gestes pourtant désespérés, elle cherchait à garder la face. Alors doucement, calmement, Greta rangeait le chaos qu’était devenu sa salle de bain après que la colère d’Arthur s’y soit abattue. Ses gestes étaient millimétrés parce qu’ils étaient son seul moyen d’échapper à une réalité sombre qu’elle s’était efforcée d’oublier. « Tu va pas pleurer pour ça ! » La scène était surréaliste, ce n’était plus vraiment elle qui agissait mais la personne qu’elle avait envoyée réparer les pots cassés - littéralement - à sa place. Mais Greta avait inspiré, retrouvant le semblant de courage qu’il lui restait encore pour se relever et lui faire face. « Ça te fait chier, hin, de compter à ce point pour quelqu’un ? » S’il la connaissait assez pour la briser avec des mots, il en était de même pour elle et la façon dont elle savait qu’il était inconcevable pour Arthur de voir quelqu’un pleurer pour lui. Pourtant elle était là, montrant sans aucune pudeur l’importance qu’il avait, et ses larmes devenaient une force. La première salve avait été lancée, et elle était maintenant prête à enchaîner et à laisser le flot de paroles qu’elle avait refusé de laisser s’échapper de ses lèvres par peur des conséquences. « Putain mais pourquoi tu me laisses pas juste être là pour toi ? T’es allergique au bonheur pour tout gâcher comme ça constamment ? Parce que je vais te dire la vérité Arthur, après un coup pareil, ça va devenir extrêmement difficile pour moi de continuer à y croire et ce malgré la foutue promesse que je t’ai faite. » Quelle valeur avait-elle, cette promesse, alors qu’elle avait été faite à un homme qui n’avait même pas le courage de lui accorder rien qu’un peu de respect. Greta tolérait à peu près tout, surtout venant de lui, mais n’importe quelle addiction ne justifiait pas ce raz de marée qu’il venait de créer, sans explication, juste parce qu’il n’était pas d’humeur. C’était trop, et pleurer devenait la seule solution pour évacuer une colère qui avait pris le dessus sur la tristesse. « Tu gâches tout, putain, tu gâches toujours tout. » Elle s’était assise sur le rebord de la baignoire, la bretelle de sa robe de soirée tombée sur l’épaule et le mascara recouvrant son visage. Au milieu du chaos, son visage s’était caché dans le creux de ses mains durant un instant. Elle s’était retenue, du mieux qu’elle pouvait, de ne pas prononcer les mots de trop. Swann avait raison.
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove