(momeï #2) ☽ all i need is somebody to grab my hand
Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
L’idée, dans la conceptualisation interne de ses pensées, est pourtant simple. Elle a décidé, aujourd’hui et pas un autre jour, de se rendre dans le Bar à Chats dont elle a entendu parler quelques jours plus tôt, et ce même si personne n’est disponible pour l’accompagner ; qu’importe, ça fera plus de ronrons pour moi qu’elle a naïvement songé en passant son sac-à-bandoulière autour de sa nuque, la lanière traversant son buste comme pour l’armer de courage. Du courage, elle n’en manque pas Maeve, c’est plutôt le sens de l’orientation qui lui fait défaut. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’elle parcourt les rues de West End, la petite artiste qui y loue un studio transformé en atelier, mais force est de constater qu’elle s’est sûrement laissée distraire puisqu’elle a été déviée de sa trajectoire, et elle a bien conscience d’être désormais très loin de l’endroit où elle devrait se trouver. Au début, lorsque la prise de conscience ne vient pas encore avec la gravité liée, elle ne réalise pas trop qu’elle perdue, se formulant simplement l’idée qu’il lui faut revenir sur ses pas en usant de sa canne pour refaire le chemin en sens inverse sans heurter personne, jusqu’à ce que, là aussi, elle s’emmêlent les pieds et se retrouve dans un lieu totalement inconnu, qu’elle est presque sûre de ne jamais avoir foulé. Commence alors cette terrifiante inquiétude mêlée à l'incertitude de ne pas savoir si elle doit poursuivre sa route ou s’arrêter, aller à gauche ou à droite, ou encore demander son chemin à un.e inconnu.e, sans pouvoir lui concéder le mot de la vérité. Si elle n’est pas capable de voir le décor autour d’elle, elle entend très distinctement les fragments de conversations qui viennent brouiller ses oreilles en l’empêchant de réfléchir, et le bruit des moteurs de voiture qui la frôlent la font de plus en plus sursauter, semblable à des menaces tapies dans le noir de sa vision masquée. La panique intérieure la gagne au point qu’elle finit par apporter sa canne contre son buste féminin en la tenant de ses deux mains solidement accrochées, presque comme si sa vie en dépendait. Oh, mais qu’est-ce qu’elle peut faire maintenant qu’elle est perdue ? Appeler Lani semble être la meilleure solution mais, en tâtonnant dans son sac-à-main, elle réalise avec effroi que l’objet téléphonique est resté dans sa chambre puisqu’elle ne s’en sert pratiquement pas. ’’Oh, non non non non non…’’ qu’elle marmonne dans une supplication presque larmoyante, comme si sa désolation pouvait faire apparaître son portable comme par magie : elle a beau retourner le maigre contenu de sa besace, ses doigts ne rencontrent nullement la surface lisse de la coque de son téléphone. Elle est partie sans, étant bien pressée de rencontrer les chats du café pour songer à un détail aussi insignifiant (à ses yeux). Il y a fort à parier que Lani sera furieuse de l’apprendre.
Refermant son sac, elle renifle discrètement en sentant que ses lèvres se mettent à trembler sous le poids de la peur qui la rend vulnérable, puisqu’elle est toujours flanquée au milieu du trottoir en tenant sa canne, la virgule de ses sourcils incurvée vers ses paupières et sa bouche crispée dans une expression qui annonce la venue des larmes. Elle est perdue, et elle se sait incapable de retrouver son chemin toute seule, alors, qu'est-ce qu'elle doit faire ?
crédits/doloresgifs&perfectlyfuckingcivils
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Dernière édition par Maeve Mayers le Mar 8 Oct - 18:09, édité 1 fois
Mokare Unaipon
le gré du vent
ÂGE : vingt-neuf ans (avril 1995) SURNOM : depuis toujours, on t'appelle "mo". plus court, plus facile à retenir que Mokare. STATUT : célibataire, tu n'arrives pas à t'engager longtemps. tu ne vis que des aventures, par-ci par-là. MÉTIER : désormais en formation en tant que garagiste au garage d'Ezra, nouveau guitariste du groupe Hollow Shout auprès d'Asher, Raileigh et Blaize, et tu donnes des cours de danse à Maeve, un peu gratuitement quand même LOGEMENT : tu as squatté chez Lewis tout le mois de Juillet, tu as trouvé une nouvelle colocation avec Charlie, à logan city POSTS : 176 POINTS : 320
TW IN RP : abandon de sa sœur jumelle à la naissance ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : MOKARINA #2 › you missed to my life and i found you back (#1)
MOMEÏ #1 › #2 ~ you can't see, but i can see the true you
@Maeve Wang - west end – septembre 2024 ¤¤¤ crédits gifs (doloresgifs&perfectlyfuckingcivils) / code (boté du sud )
L'opportunité que t'offre Ezra Beauregard tombe à pique, puisque tu as besoin d'argent pour pouvoir payer le loyer pour la colocation avec son frère. Tu n'y connais rien en mécanique, mais tu as envie d'apprendre. Tu sauras être sérieux, consciencieux et méticuleux pour prendre connaissance rapidement de tout ce qu'il y a à savoir afin d'être un bon garagiste. Tu as quelques notions pour le moment, rien de faramineux, mais c'est déjà mieux que rien, au fond, n'est-ce pas ? Une chose est certaine : tu es motivé, et c'est heureux que tu quittes les rues de Toowong pour te rendre du côté de West End, où tu envisages de faire quelques courses pour fêter ton futur vrai emploi ici, à Brisbane. Et aussi, techniquement, parce que tu n'as pas envie de recommencer à vider le frigo de Charlie, comme tu as pu le faire avec celui de Lewis avant lui... Il y a une épicerie bio pas loin de là, Natura Verde, tu vas y acheter deux / trois choses pour remercier Charlie de t'avoir fait part de la recherche d'Ezra. Grâce à lui, tu as un toit, et un travail, désormais. Tu lui es donc réellement reconnaissant. Sur la route, tu observes les devantures, car tu n'as pas pour habitude de te rendre dans ce coin-là de la ville depuis que tu n'habites plus chez Lewis. Tu y as donné deux cours de danse, donc il te reste encore plein d'endroits à découvrir par ici. Et alors que ton regard s'arrête sur le café Death before Decaf dont t'a justement parlé Ezra, tu remarques une jeune femme figée en plein milieu du trottoir qui mène au bâtiment. Ce qui t'interpelle en premier, c'est la façon dont ses pieds sont ancrés dans le sol, comme si elle prenait racine ici, au milieu de tout le monde, alors que le trottoir était pas mal fréquenté. La brune dénote un peu face aux autres, et tu as comme la sensation qu'elle a besoin d'aide, mais personne ne s'arrête. Alors tu t'avances vers elle, et tu remarques rapidement qu'il s'agit justement de Maeve, la jeune femme à qui tu as dispensé les deux cours de danse quelques semaines plus tôt. Tu ne la connais pas très bien, en tout cas tu n'as pas la prétention de croire que vous êtes devenus amis à l'issue de seulement deux séances de danse, même si tu l'apprécies beaucoup. Tu ne savais pas à quoi t'attendre lorsque Keh t'a parlé d'elle, tu as un peu appréhendé son handicap, il faut l'avouer... mais finalement, tout est naturel entre vous. Tu t'adaptes plutôt bien au fait qu'elle ne voit pas et ne commet pas trop de bourdes qui risqueraient de la gêner, ou pire, la vexer. « Maeve ? ça va ? » Prononces-tu alors que tu arrives à son niveau. De plus près, tu arrives à remarquer l'anxiété sur son visage, et le coin de ses yeux mouillé t'alerte davantage. « C'est Mokare, il s'est passé quelque chose ? tu as l'air terrorisée... » Puisque le contact entre vous s'est déjà établi plusieurs fois au cours de vos séances de danse, tu te permets de poser ta main contre celles de Maeve qui maintiennent fermement sa canne contre sa poitrine. Tu veux la rassurer et lui montrer que tu es là, maintenant.
ஃ Days, gone by, Come back as the morning light. A colourless demise rises and the only shelter I used to know, is gone lost out of sight. ஃ
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Maeve Mayers
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L’agitation, autour d’elle, devient rapidement étouffante. Le brouhaha qui s’échappe des conversations des passants qui la bousculent mêlé aux grognements des moteurs de voiture qui traversent la rue à toute vitesse, lui donne l’impression d’être la cible que tout le monde chercher à atteindre, la proie vulnérable qui ne peut échapper à la terrible menace qui la guette. Les bruits, exagérés, amplifiés à ses oreilles par le stress, produisent un flottement généralisé qui infusent un sentiment grandement anxieux dans le coeur de de la petite rêveuse qui, stagnant au milieu du trottoir, commence à être submergée par cette sensation de persécution qu’elle sait être totalement irrationnelle. Si seulement elle avait eu la présence d’esprit de prendre son portable en quittant la villa, elle pourrait… « Maeve ? ça va ? » sursautant presque en entendant son prénom, elle crispe davantage ses épaules en les repliant vers l’intérieur, les sourcils froncés et les lèvres pincées, ayant besoin de quelques secondes pour raccorder cette voix masculine à une identité. Mokare. Elle accueille son professeur de danse en retenant tout d’abord sa respiration, crispant davantage ses doigts autour de sa canne alors que, paradoxalement, elle ressent un immense soulagement à l’idée de le savoir tout près d’elle. Dans cette foule de visages anonymes, il est le corps familier qui surgit des vagues hostiles pour venir la sauver. « C'est Mokare, il s'est passé quelque chose ? tu as l'air terrorisée... » elle balance légèrement son menton de gauche à droite en déglutissant avec plus ou moins de difficulté, le contact de cette main masculine venant recouvrir les siennes lui donnant l’opportunité de délaisser sa canne pour s’accrocher à ses doigts, ses deux petites mains capturant les siens tandis qu’elle effectue un pas en sa direction, cherchant peut-être le réconfort de sa présence, la sûreté de son corps pour attester de sa compagnie en cet instant précis. ’’Je… Je me suis perdue…’’ sa voix est moins forte sur le dernier mot, peut-être parce qu’elle réalise combien sa réaction émotive peut paraître disproportionnée : dans toutes les villes de la planète, à chaque heure, des gens se perdent, elle n’est assurément pas la première ni la dernière mais, durant ces quelques minutes (qui lui ont parues être une éternité), elle a eu l’impression d’être seule au monde. Et maintenant, il est là. ’’Je ne sais pas où je suis…’’ paraissant moins fébrile, elle ne semble pourtant pas décidée à quitter la main de Mokare et, les sourcils courbés sous l’émotion encore vivace, elle se rapproche encore d’un pas vers lui, sans véritablement évaluer la distance entre leurs deux corps. ’’Tu peux m’aider, s’il te plaît ?’’ qui s’extirpe de sa bouche en ressemblant à une véritable supplication et, qu’importe ce qu’on peut en penser, en cet instant, sa détresse est aussi réelle que visible.
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Mokare Unaipon
le gré du vent
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L'état d'effarement de Maeve t'interpelle et tu te permets d'établir le contact avec elle pour manifester ta présence, en plus de ta voix qu'elle a probablement reconnu. En sentant la pression de ses doigts contre les tiens, tu te doutes que quelque chose ne va pas. Ce contact est différent de quand tu lui apprends à danser, aujourd'hui il y a une tension, une appréhension dans sa manière de te tenir la main. Tu la vois se rapprocher de toi, sans véritablement être à même de savoir si elle va finir collée à toi, alors qu'elle semble plutôt soucieuse de respecter une certaine proximité en temps normal lorsque vous cessez de danser. Tu arrives à comprendre qu'elle est effrayée, et qu'elle n'est pas dans son état normal. « Je… Je me suis perdue… » « Oh... » Tu es rassuré qu'il ne se soit rien passé d'autre. Ton esprit vagabondait déjà vers des scénarios bien plus graves, du type agression ou vol. Tu ne minimises bien entendu pas sa réaction face au fait de se perdre, mais au fond de toi tu te sens plus à même de la rassurer davantage et de l'aider que si elle avait été agressée par un type qui avait déjà pris la fuite. « Je ne sais pas où je suis… » Tu la laisses se rapprocher encore un peu de toi, tu sembles comprendre qu'elle a besoin de se sentir proche d'un élément qu'elle connait bien, et cet élément, c'est toi. Alors, tout doucement, tu poses ta main sur son épaule frêle et tu l'invites à venir poser sa tête contre son torse tandis qu'elle te murmure : « Tu peux m’aider, s’il te plaît ? » « Bien sûr que je vais t'aider. » Souffles-tu, en venant la rassurer davantage en exerçant un petit mouvement de haut en bas avec ton pouce contre le haut de son bras, tandis que tu la serres avec délicatesse, sans la brusquer, pour lui permettre de se dégager de cette légère étreinte dès qu'elle le souhaite. « Tu voulais aller dans un endroit en particulier ? ou tu étais simplement en train de te promener ? » Demandes-tu avec cette voix calme et posée, pour l'inviter à faire taire les battements trop intenses de son cœur. « Après, je ne connais encore pas parfaitement le quartier mais... je peux te dire qu'on est devant le restaurant 'The Burrow'. ça te parle ? » Tu ne la lâches pas, tu restes avec elle jusqu'à ce que la peur et le stress soient passés. Maeve, tu l'apprécies beaucoup. Elle est si douce, si gentille, que tu ne t'imagines pas un seul instant la laisser en difficultés. Alors, tu attends, patiemment, qu'elle reprenne ses esprits et qu'elle te réponde. S'il faut attendre plusieurs minutes, tu attendras plusieurs minutes. S'il faut attendre une heure, tu attendras une heure. Le plus important pour toi, c'est que Maeve se sente mieux et en sécurité.
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« Oh... » qui calme l’expansion de ses émotions qui débordent durant quelques secondes, comme un barrage qui intercepte ce qu’elle laissait vagabonder en-dehors de sa peau, ne s’étant peut-être même pas rendue compte à quel point sa détresse était visible pour autrui. Mais l’interjection prononcée par Mokare lui donne soudainement l’impression d’être jugée avec exagération, comme si elle était accusée d’amplifier la nature de ses tribulations qui n’en méritaient point les désolations, et elle se sent alors fort stupide de s’illustrer ainsi. Elle cligne ainsi plusieurs fois des cils en apportant l’une de ses mains sur ses joues comme pour effacer les traces de sa peur sous ses cils inférieurs, en tâchant de réguler ses émotions grossies par le spectre de son affolement ’’Désolée…’’ elle renifle discrètement en glissant sa main sur sa nuque pour ramener tous ses cheveux noirs sur son épaule gauche, se rapprochant inconsciemment de l’homme qui lui est familier puisque, au milieu de toute cette investiture angoissante, il est la seule chose qui la rassure. « Bien sûr que je vais t'aider. » Et même s’il trouve (peut-être) que ses réactions sont disproportionnées face à la situation somme toute commune, il est suffisamment affable et compatissant pour l’accueillir contre lui avec douceur, lui permettant de se blottir contre son torse sans qu’elle n’ait besoin d’en formuler la demande ou la volonté : la petite brune ne se fait donc pas prier pour accoler son front contre le haut de son buste en donnant l’impression de se calfeutrer contre ses flancs, sans oser lui dire à quel point sa présence la réconforte. ’’Merci…’’ elle l’a prononcé d’une voix bien trop basse pour être sûre qu’il l’ait entendue mais, n’osant pas le dire une seconde fois, elle se contente de lever le menton pour l’écouter « Tu voulais aller dans un endroit en particulier ? ou tu étais simplement en train de te promener ? » la voix calme et doucereuse de Mokare lui permet de s’apaiser plus vite qu’elle ne l’aurait pensé, puisqu’en maintenant un timbre posé et mesuré, il l’incite inconsciemment à penser qu’il n’y a pas de raison d’être paniquée ’’Je voulais aller au Bar à Chats…’’ par réflexe, elle pivote son buste de gauche à droite comme pour vérifier les alentours — bien qu’elle ne puisse pas vraiment se rendre compte de son environnement, avant de revenir sur Mokare en réalisant qu’elle tient toujours sa main dans la sienne et, un peu gênée de cette prise d’otages de phalanges, elle libère sa paume en pressant ses lèvres l’une contre l’autre d’un air silencieusement désolé. « Après, je ne connais encore pas parfaitement le quartier mais... je peux te dire qu'on est devant le restaurant 'The Burrow'. ça te parle ? » The Burrow… elle tord sa bouche sous la réflexion qui s’impose mais, comme elle réalise bien vite que ce nom ne lui dit rien, elle hoche son menton sur la négative tout en entamant sa réponse ’’Non, je ne connais pas du tout… D’habitude, j’utilise le GPS de mon téléphone pour me repérer mais je l'ai oublié chez moi...’’ marquant une petite pause, elle semble retrouver ses esprits au fil des secondes, aidée par la compagnie du danseur. ’’Est-ce que tu peux regarder dans quel direction je dois aller ? S’il te plaît…’’ parce qu’elle se doute qu’il n’est pas dans la rue par hasard mais qu’il doit se rendre à un rendez-vous, et qu’elle ne veut pas abuser de son temps. Il en fait déjà beaucoup.
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Les excuses de Maeve te font froncer les sourcils, et l'entendre renifler discrètement tout près de toi te porte à croire qu'elle ne se sent vraiment pas bien à cet instant. « Ne t'excuse pas, ça arrive à tout le monde de se perdre. » Tu ne veux pas qu'elle culpabilise, c'est parfaitement humain de ne pas savoir trouver son chemin lorsqu'on ne connait pas un endroit. Maeve a une difficulté supplémentaire à surmonter puisque, sans la vue, cette entreprise lui demande d'autant plus d'efforts pour s'assurer d'être arriver à bon port sans pouvoir vérifier à la devanture du lieu si elle se trouve devant le bon bâtiment avant même d'en franchir le seuil. Tu ne veux pas qu'elle s'excuse d'être en difficulté, comme si cela t'importune. Ce n'est rien, tu es même content que ce soit toi qui la croise dans ce moment compliqué, car la bienveillance et l'entraide, ce sont des qualités que tous n'ont pas. D'ailleurs, ça se confirme par le simple fait qu'avant toi, personne n'a pris le temps de remarquer sa détresse. « Je voulais aller au Bar à Chats… » Maeve relâche l'emprise de tes doigts sur les siens, comme pour tenter de lui montrer le chemin mais finalement elle les porte à ses lèvres, pour tenter très certainement de reprendre le contrôle sur ses émotions. Tu la laisses faire, lui offrant de nouveau l'opportunité de se réfugier contre toi si besoin pour qu'elle puisse s'envelopper dans sa bulle et reprendre ses esprits. Malheureusement, le bar à chats, tu ne le connais pas, alors tu lui indiques ne pas connaître le quartier par-cœur, si bien que tu ne vas peut-être pas être en mesure de l'aider à trouver son chemin, finalement. Et tu te sens bête à ce sujet. Vous vous trouvez devant le restaurant The Burrow, alors tu espères déjà que Maeve connaisse le lieu pour éventuellement te donner des informations sur la direction à suivre. « Non, je ne connais pas du tout… D’habitude, j’utilise le GPS de mon téléphone pour me repérer mais je l'ai oublié chez moi... » Bien sûr, tu peux toi aussi utiliser ton GPS pour l'aider, sa remarque te fait comprendre à quel point tu ne vis pas dans ton temps, à ne jamais utiliser ton smartphone. Alors que tu t'empares de l'objet qui se trouve dans la poche arrière de ton jean, tu écoutes de nouveau Maeve dont la voix laisse transparaître moins de troubles : « Est-ce que tu peux regarder dans quel direction je dois aller ? S’il te plaît… » « Je vais t'y accompagner, ça ne te dérange pas ? » Tu tapes "bar à chats" à proximité dans le GPS de ton téléphone, et celui t'indique aussitôt la route à suivre. « On n'est pas très loin, c'est à cinq minutes. » Avec la délicatesse qui t'est propre lorsque tu intéragis avec Maeve, ton bras vient crocher le sien pour l'inviter à te suivre. Tu ne veux pas la laisser seul, tu sens qu'elle a besoin d'une présence, au moins jusqu'à ce que vous arriviez devant le bar à chats. « Tu dois y rejoindre quelqu'un là-bas ? » Demandes-tu, un peu curieux, mais surtout pour lui faire penser à autre chose qu'à ses émotions en vrac du fait de s'être perdue. Tu as à cœur que les battements du sien s'apaisent et qu'elle se sente mieux, moins peureuse et troublée par cet événement inattendu dans son quotidien.
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BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
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« Ne t'excuse pas, ça arrive à tout le monde de se perdre. » bien sûr que cela arrive à tout le monde, mais est-ce que le « tout le monde » finit en larmes au milieu du trottoir pour autant ? Malgré le réconfort généreusement offert par Mokare, Maeve ne peut s’empêcher de se sentir terriblement godiche face à lui, si bien qu’elle s’efforce d’étouffer les braises de sa détresse en espérant qu’elles se dissipent aussi promptement sur son visage que dans son esprit, afin d’éclaircir ses idées embrouillées par l’angoisse. Rassurée par la présence du danseur à ses côtés, elle veille inconsciemment à rester près de lui comme si elle craignait de le voir disparaître et que cette proximité lui octroyait la garantie qu’il allait rester auprès d’elle, du moins jusqu’à ce qu’elle soit en sécurité, et elle est bienheureuse de constater qu’il ne cherche pas à repousser la présence de son corps auprès du sien — il va falloir qu’elle trouve comment le remercier pour sa gentillesse une fois que cet épisode regrettable appartiendra au passé. « Je vais t'y accompagner, ça ne te dérange pas ? » le danseur s’illustre une nouvelle fois avec la pureté de sa gentillesse, et elle ravale sa salive en pressant ses lèvres l’une contre l’autre dans un sourire rehaussé par une émotion vivace, qui est un mélange de tendresse et de soulagement qu’elle ne formule pas à voix haute. Il aurait pu se contenter de lui indiquer le chemin — beaucoup l’auraient fait et Meï en aurait déjà été grandement reconnaissante, mais il n’est pas de ceux qui font le strict minimum et, comme lorsqu’il a dû établir des cours de danse adaptés à son handicap, Mokare démontre une nouvelle fois la beauté de son coeur en ayant même la délicatesse de ne pas lui faire sentir qu’elle a besoin qu’il l’accompagne. ’’Je veux bien, oui… Avec plaisir.’’ elle fait perdurer son sourire doucereux en essuyant une dernière fois sa paupière inférieure avec son index recourbé, en entrevoyant la suite plus sereinement. Puisqu’il est là. « On n'est pas très loin, c'est à cinq minutes. » - ’’Je n’étais pas si loin, alors…’’ souffle-t-elle tout d’abord comme pour alléger son égarement géographique, en n’omettant aucun geste de méfiance lorsque Mokare prend possession de son bras afin de l’entraîner dans une nouvelle marche, lui permettant de totalement délaisser la canne qu’elle tient toujours dans sa main libre, mais qui ne lui est d’aucune utilité en cet instant. « Tu dois y rejoindre quelqu'un là-bas ? » - ’’Non,’’ elle dépose sa paume contre le bras musclé de Mokare, ses doigts se resserrant machinalement autour de la courbe de ce dernier sans que la pression exercée n’en soit gênante, ceci étant seulement le témoin de la volonté de conservation soufflée par son subconscient ’’Personne ne voulait m’accompagner mais j’avais vraiment envie d’y aller, alors…’’ elle hausse ses épaules en ayant bien en tête que, dans l’esprit populaire, il est étrange — voire honteux, de faire des activités en solitaire mais, ce n’est pas quelque chose qui la dérange. Elle est paradoxalement autant habituée à la solitude que celle-ci lui est douloureuse, même si elle s’efforce de la côtoyer. ’’Et toi, tu allais quelque part avant de tomber sur moi ?’’ elle tourne son menton vers Mokare en lui offrant un sourire complice, espérant secrètement ne pas avoir troublé son après-midi mais nourrissant également un projet qu’elle annonce sitôt qu’ils sont devant l’établissement en question. ’’Est-ce que tu as le temps pour venir avec moi ? Je t’invite… Je te dois bien ça.’’ s’il refuse, elle lui fera des biscuits trop cuits qui seront certes faits avec toute la bonne volonté du monde, mais qui seront tout bonnement immangeables. Il vaut donc mieux qu’il accepte de manger une pâtisserie moelleuse dans le café, du moins, pour ses dents, c’est préférable. ’’Allez, accepte…’’ en plus de son expression tout bonnement attendrissante, elle resserre légèrement ses doigts autour de son bras comme pour lui faire comprendre qu’il n’a pas tellement la possibilité de refuser, même s’il peut aisément se défaire de son étreinte s’il le souhaite.
crédits/doloresgifs&perfectlyfuckingcivils
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Dernière édition par Maeve Mayers le Mar 8 Oct - 18:10, édité 1 fois
Mokare Unaipon
le gré du vent
ÂGE : vingt-neuf ans (avril 1995) SURNOM : depuis toujours, on t'appelle "mo". plus court, plus facile à retenir que Mokare. STATUT : célibataire, tu n'arrives pas à t'engager longtemps. tu ne vis que des aventures, par-ci par-là. MÉTIER : désormais en formation en tant que garagiste au garage d'Ezra, nouveau guitariste du groupe Hollow Shout auprès d'Asher, Raileigh et Blaize, et tu donnes des cours de danse à Maeve, un peu gratuitement quand même LOGEMENT : tu as squatté chez Lewis tout le mois de Juillet, tu as trouvé une nouvelle colocation avec Charlie, à logan city POSTS : 176 POINTS : 320
TW IN RP : abandon de sa sœur jumelle à la naissance ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : MOKARINA #2 › you missed to my life and i found you back (#1)
MOMEÏ #1 › #2 ~ you can't see, but i can see the true you
@Maeve Wang - west end – septembre 2024 ¤¤¤ crédits gifs (doloresgifs&perfectlyfuckingcivils) / code (boté du sud )
« Je veux bien, oui… Avec plaisir. » Même si Maeve t'avait dit non, tu sais que tu aurais insisté, car son état de détresse laisse complètement sous-entendre qu'elle a besoin d'être rassuré. Cela se lit sur son visage peu assuré, et tu comprends tout à fait que Maeve ait pu avoir peur face à la sensation d'être perdue. Tu ne la juges pas, tout ce que tu souhaites, c'est l'aider à se sentir mieux et lui permettre d'arriver à l'endroit qu'elle envisageait de visiter avant ce fameux événement. Elle voulait donc se rendre dans un bar à chats. Pourquoi tu n'as pas l'air si surpris que cela ? La douceur de Maeve t'incite à l'imaginer gaga de l'animal, qui lui-même sait être câlin, en quête d'affection et dont les ronronnements apaisent le cœur de quiconque. Tu te perds presque dans tes pensées, comparant bientôt Maeve à un chat. « Je n’étais pas si loin, alors… » En effet, mais tu continues de croire que ce n'est pas grave qu'elle se soit éloignée du lieu. Tout ce que tu espères, c'est que les battements de son cœur se sont ralentis et que sa frayeur n'est plus. Tu lui demandes alors si elle prévoit de rejoindre quelqu'un, pour petit à petit s'éloigner du fait qu'elle avait commis une erreur de parcours qui semble la faire énormément culpabiliser. Tu préfères qu'elle pense à autre chose, ça contribuera déjà à ce qu'elle arrête de se sentir fautive dans cette histoire, alors qu'elle n'a rien demandé à personne en perdant la vue. « Non, personne ne voulait m'accompagner mais j'avais vraiment envie d'y aller, alors... Et toi, tu allais quelque part avant de tomber sur moi ? » Tu admires grandement le courage de Maeve d'être capable de faire des activités seule, malgré son handicap. Tu sais que ce n'est jamais facile d'être seul parfois, alors que toi tu possèdes la vue. Vivre l'inconnu peut souvent être effrayant, tu en connais quelque chose. « Et bien, je reviens d'un entretien pour un boulot... et je suis pris, je commence à travailler dès demain. » Ta joie se lit probablement dans ta voix, tu es tellement rassuré d'avoir trouvé ce travail de garagiste qui va te permettre de vivre un peu plus facilement tes lendemains, toi qui a l'habitude plutôt de vivre au jour le jour. Mais c'est l'une des premières fois où tu envisages de rester plus longtemps dans une ville, alors tu sais qu'il te faut un boulot plus stable que quelques missions de bricolage par-ci par-là. Néanmoins, cela ne t'empêchera pas de poursuivre tes engagements, comme apprendre à Maeve à danser. « Est-ce que tu as le temps pour venir avec moi ? Je t’invite… Je te dois bien ça. Allez, accepte... » Vous venez justement d'arriver à destination, son offre tombe au moment opportun pour te donner davantage envie de poursuivre ce moment avec Maeve, que tu apprécies grandement. Tu ne mentionnes pas ton idée de fêter l'offre de travail d'Ezra auprès de Charlie, qui a en grande partie contribué à ce que tu l'obtiennes, et tu acquiesces avec ce sourire toujours présent sur tes lèvres : « Avec plaisir. Justement, on est arrivés. » En sentant davantage son emprise contre ton bras, tu ne rechignes pas et tu la laisses faire. Elle ne te fait pas mal, mais Maeve sait se faire comprendre et tient visiblement à ce que tu l'accompagnes dans cette expérience qui sera nouvelle pour toi. « C'est la première fois que je fais ça, c'est quoi le concept ? J'imagine que ce ne sont pas des chats qui te servent, hein ? » Une petite boutade, histoire de rendre l'atmosphère un peu plus légère encore, avant que vous ne pénétriez dans le bar à chats en question. Une jeune femme se manifeste et vous indique une petite table à côté d'un arbre à chats immense, où des petits félins sont en train de siester tranquillement. L'ambiance y est cosy, chaleureuse, et la présence de Maeve à tes côtés ne fait que rendre l'endroit plus sympathique encore. Tu tires la chaise de Maeve, et tu lui souffles doucement en commençant à défaire son emprise de ton bras : « Tu peux t'asseoir. » Tu es là pour t'assurer qu'elle ne se retrouve pas les fesses parterre, puis tu viens t'installer en face d'elle. « Il y a plein de chats partout, c'est incroyable comme endroit. » Tu es heureux d'être là, de découvrir un tel endroit en parfaite compagnie.
ஃ Days, gone by, Come back as the morning light. A colourless demise rises and the only shelter I used to know, is gone lost out of sight. ஃ
Spoiler:
Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
Difficile de ne pas se sentir comme le boulet dont il a hérité au détour d’une ruelle, alors qu’il n’envisageait absolument pas de devoir venir en aide à la gamine égarée, incapable de trouver son chemin dans de telles conditions, malgré tous les efforts de Mokare pour ne pas lui présenter les choses sous cet angle. Il faudrait qu’elle change de point de vue, ou de regard, mais ses yeux ne fonctionnent pas suffisamment bien pour qu’elle puisse totalement abandonner cette perception dépréciative de sa propre personne « Et bien, je reviens d'un entretien pour un boulot... et je suis pris, je commence à travailler dès demain. » elle esquisse un mouvement du menton admiratif, en pressant ses lèvres l’une contre l’autre tandis que ses sourcils se haussent comme pour saluer la prouesse, qu’elle qualifie aussitôt de bonne nouvelle : ’’Félicitations !’’ la joie sincère l’oblige à comprimer davantage ses doigts autour du biceps de son guide, et elle lève son joli minois en sa direction en lui offrant un sourire réjoui, n’attendant pas bien longtemps avant de se lancer dans un interrogatoire en bonne et due forme ’’C’est dans quel domaine ? Et dans quel coin ?’’ non pas qu’elle pourrait lui rendre visite mais si jamais la nécessité s’impose, il vaut mieux qu’elle sache où le chercher n’est-ce pas ’’Tu comptes rester un peu à Brisbane, alors ?’’ elle le demande car lorsque Lani a évoqué le jeune homme, elle a surtout parlé de son appétit insatiable pour les aventures, alors il ne semblait pas réellement du genre à vouloir se poser quelque part et se trouver un petit boulot tranquille, mais peut-être a-t-il désormais une bonne raison de rester ? Une famille ? Ses réflexions sont interrompues quand il signale leur arrivée devant l’établissement fourmillant de félins, et elle ne résiste pas à l’envie de l’inviter à partager cet instant en sa compagnie, ce qu’il accepte sans hésitation aucune. ’’On va fêter ton nouveau travail !’’ puisque c’est réellement une bonne nouvelle, et même si elle n’a pas besoin d’excuse pour trouver légitime qu’ils passent un moment ensemble (ou peut-être que si, quand même) « C'est la première fois que je fais ça, c'est quoi le concept ? J'imagine que ce ne sont pas des chats qui te servent, hein ? » elle émet un petit amusé en suivant son ami à l’intérieur de l’établissement, dans lequel l’atmosphère est passablement différente : exit le bruit des moteurs furieux qui grondent sur la route, chassé le brouhaha des passants, l’odeur du goudron et de la ville polluée, ici, en ces murs beiges et tapissés de dessins encadrés, il n’y a que l’odeur sucrée des pâtisseries qui sortent à peine du four, le bruit feutré des tasses en porcelaine qui tintent, et le ronronnement des chats qui sommeillent aux quatre coins de la pièce. Elle ne peut décemment pas se rendre compte de la décoration, des meubles ou encore de l’agencement de la pièce, mais elle s’y sent tout de suite à son aise, véritablement apaisée par l’ambiance doucereuse qui flotte dans l’air, et c’est avec un léger sourire aux lèvres qu’elle se laisse guider à travers la salle, en priant pour ne pas malencontreusement marcher sur un chat durant son trajet — Mokare veille à ce que cela ne se produise pas, n’est-ce pas ? « Tu peux t'asseoir. » - ’’Merci’’ elle libère son bras en posant sa main sur le dossier de la chaise qui lui est dédiée, y prenant place en soupirant de soulagement ; le parcours fut périlleux mais elle est enfin où elle voulait ! « Il y a plein de chats partout, c'est incroyable comme endroit. » plus que ravie de constater que l’endroit plaît autant à Mokare ’’Je crois que ça va être difficile de ne pas tous les adopter…’’ puisque les petites bêtes viennent déjà près de leur table en miaulant, passant entre leurs jamebs pour se frotter contre leurs mollets ’’Tu crois qu’ils viennent réclamer de la nourriture avant qu’on commande ?’’ elle le demande dans un petit rire en inclinant son épaule gauche pour permettre à sa main de caresser une petite tête velue qui miaule, à défaut d’avoir une quelconque sucrerie à lui donner ’’Il va falloir que tu me lises la carte, je suis désolée… Les établissement qui ont des cartes en braille sont rares.’’ elle ne pense pas que cela va poser problème puisque le jeune danseur a toujours démontré une réelle bienveillance envers elle, mais sait-on jamais ?
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Mokare Unaipon
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ÂGE : vingt-neuf ans (avril 1995) SURNOM : depuis toujours, on t'appelle "mo". plus court, plus facile à retenir que Mokare. STATUT : célibataire, tu n'arrives pas à t'engager longtemps. tu ne vis que des aventures, par-ci par-là. MÉTIER : désormais en formation en tant que garagiste au garage d'Ezra, nouveau guitariste du groupe Hollow Shout auprès d'Asher, Raileigh et Blaize, et tu donnes des cours de danse à Maeve, un peu gratuitement quand même LOGEMENT : tu as squatté chez Lewis tout le mois de Juillet, tu as trouvé une nouvelle colocation avec Charlie, à logan city POSTS : 176 POINTS : 320
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La joie de Maeve suite à l'annonce de ton nouveau travail se lit aussitôt sur son visage. Elle est presque aussi heureuse que toi que tu aies pu trouver un emploi, et ça te touche, forcément. La jeune femme a ce don pour décupler le sentiment d'euphorie qui t'habite depuis déjà une heure grâce à cette sincérité communicative concernant sa propre joie. « Félicitations ! C'est dans quel domaine ? Et dans quel coin ? » Sa curiosité te ravit, ça te manquait un peu d'avoir des amis sur lesquels tu peux compter. Au fond, même si tu vois Maeve dans le cadre de l'apprentissage de la danse, tu as le sentiment que votre relation s'oriente de plus en plus vers de l'amitié. En tout cas, ça te fait plaisir d'avoir une personne à tes côtés qui s'intéresse à toi, à ton nouveau travail. « Merci ! Garagiste, à Toowong. Je n'ai que quelques connaissances, mais le patron accepte de me former. » Seulement si tu es motivé, a-t-il dit, et tu l'es carrément. « Tu comptes rester un peu à Brisbane, alors ? » Cette question t'a traversé plusieurs fois l'esprit depuis que tu es arrivé. Aujourd'hui, tu as envie de croire que c'est le cas, mais tu n'es sûr de rien, au fond. Rien ne te garantit qu'un jour, tu aies envie de repartir à l'aventure, comme tu l'as toujours fait. « Je prévois de rester quelques temps, oui. » Mais pour toujours, tu n'en as pas la moindre idée. Personne ne peut vraiment savoir de quoi demain est fait. Tu ne t'épanches pas plus sur le sujet, et tu lui indiques de bon cœur que vous êtes arrivés à destination. « On va fêter ton nouveau travail ! » Avec plaisir, la compagnie lui semble très bonne aux côtés de Maeve. Son sourire est communicatif, sa bonne humeur également. Malgré son handicap, tu trouves la jeune femme bien plus rayonnante et agréable que bon nombre de personnes capable de voir la vie, et qui pourtant la voit toujours un peu trop sombre. Tu lui fais part de ta surprise face à ce concept, puis vous pénétrez à l'intérieur du salon de thé pour pouvoir vous installer. Conscient que Maeve ne pourra peut-être pas trouver si facilement la chaise sur laquelle elle peut s'asseoir, tu anticipes aussitôt et tu lui désignes sa place. Elle te remercie, avant de s'installer confortablement, ce qui te permet de l'imiter tout de suite après. Ton regard se balade un peu partout, et tu t'émerveilles de tous ces petits félins qui vous entourent. « Je crois que ça va être difficile de ne pas tous les adopter… » S'il y a bien une chose que tu n'as jamais envisagé, c'est bien d'adopter un animal. Toi qui voyages tout le temps, tu t'es toujours dit qu'un chien ou un chat t'encombrerait plus qu'autre chose. Pourtant, au fond, ça peut paraître faux et ridicule. « Tu en as un ? » Tu sais que Keh en a un, puisque tu l'as rencontré sur son bateau, à ton arrivée. Mais Maeve n'a jamais évoqué de chat. « Tu crois qu’ils viennent réclamer de la nourriture avant qu’on commande ? » Des chatons viennent se frotter à vos jambes, rendant la jeune femme complètement gaga, ce qui t'amuse. Même si tu n'as jamais eu d'animaux, il n'empêche que tu sais les apprécier, et tu tends la main vers un chaton gris clair pour lui caresser la tête. « C'est écrit qu'il ne faut pas leur donner à manger, par contre... désolé les p'tits chats. » Et en parlant d'écrit, Maeve t'interpelle sur un petit détail qui t'aurais complètement échappé, tant tu n'as pas l'habitude de côtoyer des personnes malvoyantes. « Il va falloir que tu me lises la carte, je suis désolée… Les établissement qui ont des cartes en braille sont rares. » Tu n'es pas à même de te rendre compte de la teneur des difficultés auxquelles Maeve peut être confrontée au quotidien, toi qui vois tout ce qui t'entoure. Tu t'empares alors de la carte, en lui répondant : « Oui, bien sûr. Les desserts sont faits maison, ils proposent cette après-midi une part de tarte au citron meringuée ou alors une part de gâteau poire-chocolat. » Rien que de prononcer ces mots te mettent l'eau à la bouche. « Les deux me font envie... ça te dirait qu'on prenne les deux, et qu'on se les partage ? » Pour certains gourmands, cette demande peut paraître intime, car certaines personnes n'aiment pas partager aussi facilement leurs délicieux mets avec d'autres. Tu n'es pas ainsi, et tu partagerais avec plaisir ton gâteau avec Maeve pour connaître la saveur des deux pâtisseries. « Tu as une idée de ce que tu souhaites boire ? Plutôt boisson chaude ? froide ? de l'eau ? » Toutes ces questions te permettent finalement d'en apprendre un peu plus sur ton élève, et ça te ravit toujours autant.
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« Merci ! Garagiste, à Toowong. Je n'ai que quelques connaissances, mais le patron accepte de me former. » son haussement de sourcils paraît étonné et c’est ce qu’elle est, Maeve, mais la surprise est somme toute positive puisqu’elle n’abandonne pas le sourire qu’elle porte et qui dévoile ses dents du haut. Elle se dit, en son fort intérieur, que les personnes qui acceptent encore de former sur le tas au lieu de privilégier les diplômes sont rares, et que Mokare a eu de la chance ou — hypothèse bien plus probable — connaît le propriétaire en-dehors de la sphère professionnelle. ’’C’est que tu t’es montré convaincant, alors’’ elle avance le compliment en accentuant davantage son sourire, sans rien sous-entendre de mauvais derrière cette élocution malicieuse ; elle ne doute pas des capacités de Mokare, mais force est de reconnaître que, aujourd’hui, sans attestations certificatives, il est difficile de se faire une place dans le monde du travail. ’’J’espère que cela te plaira, en tous cas.’’ elle ne nourrit pas franchement de doutes là-dessus, mais elle ne peut s’empêcher de grimper les échelons dans la curiosité en questionnant désormais la stabilité de sa présence à Brisbane, puisque que les ricochets de ses pensées soulèvent bien vite que ce nouvel emploi va enchaîner l’homme d’aventures à une seule terre, et le « Je prévois de rester quelques temps, oui. » l’appuie en ce sens. Mokare a-t-il décrété qu’il était temps qu’il stabilise son quotidien ? Elle est trop peu vagabonde, Maeve, craignant tout juste de se déplacer seule dans la ville où elle a grandi — et ses malheurs du jour lui donnent raison, alors elle ne peut que comprendre le besoin de se poser mais elle n’est pas assez impolie pour aborder plus frontalement le sujet. Peut-être parce que les félins qui viennent se frotter contre ses jambes volent la vedette, et qu’en abaissant sa main pour flatter leurs cous de quelques caresses, elle en oublierait presque le nouvel emploi de Mokare ; le jeune homme a beau être d’un charme indéniable, il ne fait pas le poids face à ces adorables bestioles qui miaulent à foison. « Tu en as un ? » elle est presque tentée de répondre « oui » en pensant à M’sieur Billy mais le chat est celui de sa meilleure amie et non le sien, alors elle secoue la tête sur le penchant négatif sans perdre son sourire éternellement jovial ’’Non, mais j’aimerais beaucoup avoir un chien d’assistance.’’ il n’y a pas à dire, cela lui faciliterait la vie en plus de lui offrir un confort et une peluche animée pour lequel elle pourrait tricoter un tas de chapeaux et pulls pour qu’ils soient assortis ’’Mais ça coûte une petite fortune, alors…’’ résignée, elle émet un petit rire défaitiste en redressant son épaule pour déposer ses deux petites mains sur la table, les empilant l’une sur l’autre en achevant sa phrase ’’…Peut-être un jour, qui sait ?’’ est-ce que Lincoln serait d’accord pour avoir un chien à la villa ? « C'est écrit qu'il ne faut pas leur donner à manger, par contre... désolé les p'tits chats. » - ’’Oh…’’ tordant sa bouche dans une petite grimace désolée, elle se tourne vers le sol en relevant ses mains, paumes offertes vers les chats, afin de prouver sa bonne foi ’’Vous avez entendu ? Ce n’est pas ma faute…’’ comme les petits chats miaulent de plus belle, en semblant organiser un concert de réprobations, elle poursuit : ’’C’est lui qu’il faut convaincre.’’ et par lui elle désigne Mokare de son index tendu en sa direction, avant d’émettre un petit rire qui secoue tranquillement son buste féminin pendant qu’elle tourne son visage en sa direction, son coude s’appuyant sur la table pour que sa paume puisse accueillir son menton. Le pauvre garagiste est réquisitionné pour faire la lecture, et elle l’écoute attentivement en glissant l’extrémité de son petit doigt sur sa lèvre inférieure nacrée « Oui, bien sûr. Les desserts sont faits maison, ils proposent cette après-midi une part de tarte au citron meringuée ou alors une part de gâteau poire-chocolat. » les deux propositions titillent sa gourmandise, si bien que le choix lui apparaît ardu ’’J’aime les deux… Et toi ?’’ - « Les deux me font envie... ça te dirait qu'on prenne les deux, et qu'on se les partage ? » elle l’approuve d’abord d’un mouvement du menton avant de se faire entendre plus nettement ’’Très bonne idée ! Mais ne profite pas de mes yeux inutiles pour prendre de plus gros morceaux, d’accord ?’’ ils ne sont pas si inutiles, ses yeux, puisque Mokare peut y lire toute la joie et l’amusement qu’elle éprouve en sa compagnie à cet instant précis « Tu as une idée de ce que tu souhaites boire ? Plutôt boisson chaude ? froide ? de l'eau ? » impossible d’avoir la moindre hésitation à cette question, si bien que la réponse vient sans qu’elle n’ait besoin d’y réfléchir une seule seconde ’’Milkshake à la framboise, sinon thé matcha.’’ très spécifiques comme demandes, certes, mais la petite rêveuse ne boit que rarement autre chose ’’Et toi ?’’ pendant qu’elle écoute sa réponse, elle dépose ses deux paumes sur la table avant d’en découvrir un peu le dressage, avant de relancer la conversation sur un sujet qui la titille soudainement : ’’Du coup, tu vas arrêter les cours de danse ?’’ elle se doute qu’il aura beaucoup moins de temps à accorder à cette pratique artiste, avec son nouvel emploi, et elle regrette déjà d’avoir besoin de se trouver un nouveau professeur… Assurément, elle préférerait poursuivre avec Mokare.
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« C’est que tu t’es montré convaincant, alors » Cela semble effectivement être le cas, puisque rien ne laissait présager qu'on te choisisse toi, plutôt qu'un autre profil. Ta motivation et ton envie de trouver du travail, puis surtout de t'y impliquer, a fait pencher la balance en ta faveur, et te voilà désormais prêt à apprendre le métier de garagiste. « J’espère que cela te plaira, en tous cas. » - « Moi aussi, je l'espère. » Parce qu'au delà de ta motivation, tu espères trouver goût à cette activité que tu n'as jamais essayé. En réalité, rien ne t'assure que c'est une branche qui va te faire vibrer, même si tu as toujours été plus manuel que cérébral. Toi qui as tendance à te lasser des choses, des endroits, est-ce que ce boulot est fait pour toi ? Tu le souhaites vraiment, et tu comptes t'y investir pleinement pour ne pas décevoir Ezra, mais aussi pour gagner décemment ta vie. Vivre sur des économies, c'est trop risqué, et tu sens ton compte en banque se vider petit à petit au fil des semaines. Il est grand temps d'arrêter de te comporter de la sorte. Tu apprécies en tout cas que Maeve se montre aussi enthousiaste face à cette bonne nouvelle, la main de la jeune femme se frayant un chemin entre les petites têtes poilues qui se rapprochent d'eux au fil des minutes. Maeve semble leur inspirer sympathie et ils n'hésitent pas à venir se frotter contre elle, comme si elle avait en quelque sorte un pouvoir magique pour attirer les félins vers elle. Tu l'interroges alors sur la question d'avoir un chat ou non, puisqu'elle est vraisemblablement très douée avec cet animal : « Non, mais j’aimerais beaucoup avoir un chien d’assistance. Mais ça coûte une petite fortune, alors… Peut-être un jour, qui sait ? » - « Tu n'as pas le droit à une sorte de subvention, ou de remboursement, pour te permettre d'en avoir un ? » La questionnes-tu, alors que tu n'as aucune idée de ce qui est possible ou non pour une personne en situation de handicap en terme de droits et de possibilités financières pour palier à certaines difficultés dans la vie. Jusqu'à aujourd'hui, tu ne t'es jamais posé la question de comment un chien d'assistance était financé, et quelles étaient les démarches à réaliser pour en obtenir un. Pareillement, jusqu'à aujourd'hui, tu n'as jamais pris conscience de l'injustice de ces menus que Maeve ne peut pas lire, parce qu'ils ne sont pas traduis en braille. A ses côtés, tu réalises tout un tas de choses sur la vie, qui est si simple pour toi qui possède la vue. Mais pour une personne comme Maeve, tu te rends compte que tout n'est pas aussi facile au quotidien, même pour les choses les plus "futiles" à tes yeux. Tu lui fais donc la lecture avec grand plaisir, parce que tu n'as absolument pas envie que Maeve se sente délaisser, ou qu'elle se sente encore une fois différente parce que personne n'est capable de se mettre dans la peau d'une personne malvoyante, toi y compris jusqu'à maintenant. « J’aime les deux… Et toi ? » Tu lui réponds que les deux pâtisseries te font envie, et que tu partagerais volontiers ta part avec Maeve si c'est quelque chose qui la tente. « Très bonne idée ! Mais ne profite pas de mes yeux inutiles pour prendre de plus gros morceaux, d’accord ? » - « Mince, je comptais te faire croire qu'un chat était en train de voler les plus gros bouts... » Ris-tu, en sachant pertinemment que Maeve ne prend pas mal les petites boutades que tu lances parfois à propos de son handicap. Tu as la conviction de croire qu'elle commence à te connaître, et qu'elle ressent ce manque de moquerie dans ta voix. Tu ris à ses côtés, parce qu'elle te laisse souvent une petite brèche dans laquelle t'engouffrer pour user de ton sens de l'humour, et tu te ne dépasses pas les limites. Tu lui demandes ensuite quel boisson elle souhaite : « Milkshake à la framboise, sinon thé matcha. Et toi ? » - « Thé matcha, ma mère m'a appris très jeune à adorer ça. » Précises-tu, avant de te concentrer sur la carte des boissons pour prendre connaissance de la présence du milkshake à la framboise. C'est d'ailleurs à ce moment-là que la serveuse vient prendre leur commande, alors tu déclares d'une voix posée : « Une part de tarte au citron meringuée, ainsi qu'une part de gâteau poire-chocolat. Pour les boissons, on va prendre un thé matcha et un milkshake à la framboise. Merci. » Tu attends que la femme termine de tout noter sur son calepin, puis elle s'éloigne, vous laissant de nouveau dans cette petite bulle intime, aux côtés de tas de ronronnements. « Du coup, tu vas arrêter les cours de danse ? » - « A vrai dire, à part pour toi, je ne donne pas de cours. Peu de personnes se sont manifestés... » Soupires-tu, bien que tu ne saches pourquoi personne n'a semblé vouloir répondre à ton appel d'offre. Tant pis. « Mais, ne t'inquiète pas, ça n'impactera pas nos séances. Je compte bien honorer ce cours comme promis... à moins que tu en aies marre ? » Au fond, peut-être a-t-elle l'espoir que les cours s'arrêtent ? « Je trouve que tu as déjà fais de gros progrès. Tu t'entraînes à la maison ? » Est-ce en passant une manière un peu détournée de savoir si elle a quelqu'un à la maison pour s'entraîner ? Peut-être bien, oui. Mais tu n'en diras rien, tu laisses Maeve comprendre ou non ce que tu as envie d'entendre.
ஃ Days, gone by, Come back as the morning light. A colourless demise rises and the only shelter I used to know, is gone lost out of sight. ஃ
Spoiler:
Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
Maeve ne questionne pas réellement cet intérêt soudain pour la mécanique, mais elle se demande, en son fort intérieur, s’il ne s’agit pas d’une impulsion donnée par Kehlani — sans nul doute parce que la brune est la seule qu’elle connaisse dans ce domaine, et que Mokare lui avait semblé davantage tourné vers les arts que vers les métiers aussi prosaïques que garagiste. Pour ainsi dire, elle pensait que « professeur de danse » était son activité principale, mais elle se garde néanmoins de soulever la question de cette nouvelle trajectoire empruntée, se murmurant qu’elle serait capable de relier sa meilleure amie avec absolument tout ce qu’on lui dit ou montre.
Plutôt que de se figurer comme bien trop curieuse pour une première rencontre en-dehors des cours de danse, elle l’encourage d’un hochement favorable du menton et lui sourit avec douceur en plissant lentement ses paupières, adoucissant davantage les traits de son visage lorsqu’elle avoue, avec l’expression d’une enfant qui rêve à un projet grandiose, d’adopter un chien d’assistance. Outre l’aspect rassurant et facilitant pour son quotidien, c’est bien l’idée d’avoir une peluche géante comme compagnie qui lui confère cet aura tendrement espiègle, et il n’est pas bien difficile de le comprendre juste en la regardant « Tu n'as pas le droit à une sorte de subvention, ou de remboursement, pour te permettre d'en avoir un ? » la question la ramène un peu sur terre et, en glissant ses doigts sur ses propres joues, elle appuie ses coudes sur le bord de la table avant d’hausser ses épaules ’’Il y a des aides, oui, mais il reste quand même une grosse partie à payer et la dernière fois que je me suis renseignée, c’était vraiment une grosse somme.’’ il faut dire que les chiens sont choisis avec soin parmi les portées et ils suivent une éducation très spécifique, pour laquelle des professionnels sont sollicités sur la durée ; l’ironie est qu’ils sont formés pour des personnes qui, bien souvent, n’ont pas les moyens de les adopter. ’’J’économise, j’ai bon espoir d’en avoir un d’ici quelques années.’’
Malgré tous les obstacles qui se dressent devant son handicap, Maeve ne perd pas son sourire lorsqu’il lui faut quémander l’aide de Mokare pour la lecture de la carte, et le jeune homme prête volontiers sa voix à l’exercice, sans laisser entendre que cette dépendance inavouée l’agace ; il est d’une invariable gentillesse, le danseur devenu apprenti garagiste, si bien que Maeve ne se sent nullement en danger à son contact. « Mince, je comptais te faire croire qu'un chat était en train de voler les plus gros bouts... » ses paupières se plissant davantage sous le petit rire qui traverse son buste féminin, et elle applique alors ses deux mains, l’une sur l’autre, sur la table en haussant ses sourcils ’’Profiter de mes faiblesses pour me voler de la nourriture c’est vraiment cruel… Attends que je demande aux chats de te mordre…’’ elle se fait (presque) menaçante en hochant son menton de haut en bas dans de petites oscillations mais, le jeu est bonne enfant et ne l’empêche pas de choisir sa boisson — Mokare l’apprendra peut-être, c’est sans surprise toujours les mêmes « Thé matcha, ma mère m'a appris très jeune à adorer ça. » - ’’Une femme avec beaucoup de goût,’’ qu’elle commence à dire sans savoir que le sujet est hautement sensible, puisque Mokare l’a abordé sans avoir la voix qui tremble ’’Comment s’appelle ta maman ?’’ ayant peut-être le temps d’entendre la réponse, elle n’a guère celui d’en formuler une à son tour puisque la serveuse se présente à leur table et, comme Mokare prend l’initiative d’énoncer leurs choix, elle se contente de caresser le pelage d’un chat venu se frotter contre sa jambe en ronronnants. Une fois que la serveuse s’est éloignée en récupérant les cartes plastifiées, la peintre ne résiste pas bien longtemps à l’envie de poser la question qui tourne secrètement dans sa tête depuis que Mokare a annoncé changer drastiquement de métier : va-t-il, oui ou non, continuer à donner des cours de danse ? S’étant habituée à son contact et son approche, rassurée par sa bonne volonté et sa bienveillance, elle espère que oui mais, dans le cas contraire, elle sait déjà qu’elle ne pourra pas lui en tenir rigueur. « A vrai dire, à part pour toi, je ne donne pas de cours. Peu de personnes se sont manifestés... » elle est surpris de l’apprendre puisqu’elle l’imaginait plutôt crouler sous les demandes et les courbatures mais, si elle pense que cela ne va pas jouer en sa faveur, elle est rapidement rassurée « Mais, ne t'inquiète pas, ça n'impactera pas nos séances. Je compte bien honorer ce cours comme promis... à moins que tu en aies marre ? » - ’’Pas du tout !’’ qu’elle rétorque aussitôt pour dissiper le moindre doute à ce sujet, abandonnant alors le chat pour se redresser, même s’il démontre son mécontentement par des miaulements râleurs en tournant autour de leur table ’’J’adores nos séances, je ne pensais pas que ce serait aussi facile de danser.’’ mais grâce à lui, malgré son handicap, c’est possible « Je trouve que tu as déjà fais de gros progrès. Tu t'entraînes à la maison ? » presque malgré elle, la douce émet un petit qui décroche ses deux rangées de dents l’une de l’autre pendant qu’elle secoue sa main dans le vide tant l’idée lui paraît invraisemblable ’’Oula, non. Mes deux colocs ne sont pas franchement branchés danse, tu sais. Lincoln est un avocat très sérieux et Lani… Tu la connais. Elle le ferait si je lui demandais mais, elle supporte déjà tout le reste.’’ les tableaux, les gâteaux cramés, les écharpes moches… Il ne faut peut-être pas pousser l’hawaïenne dans les orties. ’’Mais je suis contente d’entendre que je progresse… Il faut dire que j’ai un excellent professeur.’’ ayant prononcé les derniers mots avec malice, elle referme ses lippes autour d’un sourire malicieux, étant néanmoins tout ce qu'il y a de plus sincère.
crédits/doloresgifs&perfectlyfuckingcivils
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Mokare Unaipon
le gré du vent
ÂGE : vingt-neuf ans (avril 1995) SURNOM : depuis toujours, on t'appelle "mo". plus court, plus facile à retenir que Mokare. STATUT : célibataire, tu n'arrives pas à t'engager longtemps. tu ne vis que des aventures, par-ci par-là. MÉTIER : désormais en formation en tant que garagiste au garage d'Ezra, nouveau guitariste du groupe Hollow Shout auprès d'Asher, Raileigh et Blaize, et tu donnes des cours de danse à Maeve, un peu gratuitement quand même LOGEMENT : tu as squatté chez Lewis tout le mois de Juillet, tu as trouvé une nouvelle colocation avec Charlie, à logan city POSTS : 176 POINTS : 320
TW IN RP : abandon de sa sœur jumelle à la naissance ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : MOKARINA #2 › you missed to my life and i found you back (#1)
MOMEÏ #1 › #2 ~ you can't see, but i can see the true you
@"Maeve Wang" - west end – septembre 2024 ¤¤¤ 1 228 mots crédits gifs (doloresgifs&perfectlyfuckingcivils) / code (boté du sud )
« Il y a des aides, oui, mais il reste quand même une grosse partie à payer et la dernière fois que je me suis renseignée, c’était vraiment une grosse somme. » Tu te sens désolé pour Maeve, parce qu'elle mérite amplement d'être aidé par un chien d'assistance. Tu trouves ça injuste, que tout soit une affaire d'argent, alors qu'on parle là d'une aide pour une personne en situation de handicap ; une personne qui n'a pas demandé à ne plus voir, à dépendre d'une canne pour se déplacer, à prendre le risque de sortir et de se perdre, comme l'a très justement fait Maeve, sans s'en rendre compte. Pourquoi est-ce que ce genre de compensation n'est pas gratuite ? On peut également prendre le cas des soins médicaux, puisqu'on ne demande jamais à être malade, gravement, ou pas, d'ailleurs. D'un côté, c'est écœurant que tout soit sujet à être payé ; sans argent, pas de soins. Sans argent, on te laisse mourir sans ciller, c'était ça, non ? « J’économise, j’ai bon espoir d’en avoir un d’ici quelques années. » - « Je te souhaite très sincèrement d'y arriver. » Maeve a cette capacité à faire ressentir la compassion, et presque à te donner l'envie de l'aider. Cette envie ne part pas d'une mauvaise intention, même si elle serait très certainement mal interprétée, voire même considérée comme de la pitié, alors que pas du tout. A force de côtoyer Maeve, tu ressens sa gentillesse, sa douceur, son envie de vivre normalement malgré son handicap ; alors, tu as l'intime conviction qu'elle mérite plus que quiconque d'avoir la possibilité d'adopter un chien d'assistance.
Par ailleurs, au fur et à mesure de vos rencontres, tu as compris que tu pouvais aisément rire avec Maeve. Elle a le sens de l'humour, et ne se froisse pas, lorsque tu répliques à ses propres petites vannes à propos de son incapacité à voir. Tu n'es pas encore en train d'oser librement faire une blague par toi-même, mais tu saisis ses perches, avec un ton amusé mais calme, qui ne laisse aucunement la place à de la moquerie. Tu cherches simplement à la faire rire, à l'amuser, à renforcer ce petit lien qui s'est créé entre vous. « Profiter de mes faiblesses pour me voler de la nourriture c’est vraiment cruel… Attends que je demande aux chats de te mordre… » Ton rire se fait entendre, mêlé au sien, en prenant un air offusqué, même si elle ne peut pas le voir ; elle peut certainement l'entendre, car Maeve réagit très vivement aux intonations de la voix. « Ils n'oseront pas, je compte bien les soudoyer avec quelques miettes de ton gâteau. » Petite parenthèse légère, la prochaine remarque de Maeve apporte une note de tristesse dans ton regard, lorsqu'elle rebondit sur ta mère. Tu ne peux pas lui en vouloir, c'est toi qui a abordé le sujet le premier, en évoquant le thé matcha qu'elle t'a appris à aimer, des années plus tôt. « Une femme avec beaucoup de goût. Elle s'appelle comment ? » Tu n'as pas envie de noircir l'ambiance, tu ne veux pas non plus que Maeve se sente coupable d'évoquer un sujet encore un peu sensible, mais tu n'as pas non plus le souhait de lui mentir, en prétendant que ta mère est encore de ce monde. Il n'y a aucune raison de mentir à cette jeune femme, qui est rempli de sincérité depuis votre première rencontre, alors tu lui dois bien la vérité sur ce pan de ta vie privée : « Elle s'appelait Hinata, ça veut dire "ensoleillé". Et ça lui allait à ravir, parce que c'était un vrai rayon de soleil. » Déclares-tu avec un sourire nostalgique, puis tu anticipes une éventuelle question, pour montrer aussi qu'en parler ne te dérange pas : « Elle est décédée au mois de mars, d'un cancer du sein. » Juste après, la serveuse vient prendre votre commande, ce qui te permet de souffler un petit peu. Si Maeve veut rebondir sur le sujet, elle en a parfaitement le droit. En réalité, elle inspire tellement de douceur et de réconfort à chaque sujet de conversation abordé, qu'inconsciemment, elle arrive à apaiser la douleur, rien que par sa présence. Puis, lorsqu'elle te questionne sur les cours de danse, tu lui annonces la vérité sur le fait que ça n'a grand succès... excepté auprès d'elle. « Pas du tout ! J’adore nos séances, je ne pensais pas que ce serait aussi facile de danser. » Ses paroles te font plaisir, et te rassurent quant au fait que tu as donc su adapter correctement tes cours à son handicap pour qu'elle ait cette impression là. Bien évidemment, tu n'es pas le seul responsable de cette réussite, et tu le lui fais rapidement savoir : « C'est aussi parce que tu es consciencieuse. Beaucoup de personnes aurait abandonné, mais toi, tu sais faire preuve de persévérance, et tu respectes l'idée qu'en danse, il faut répéter pour y arriver. » De gros progrès sont déjà notables, et tu en es ravi. Au fond, toi non plus, tu n'as pas envie que ces séances de danse s'arrêtent. Tu apprécies fortement ces moments partagés avec la jeune femme. « Oula, non. Mes deux colocs ne sont pas franchement branchés danse, tu sais. Lincoln est un avocat très sérieux et Lani… Tu la connais. Elle le ferait si je lui demandais mais, elle supporte déjà tout le reste. » L'évocation du prénom Lincoln te fait rapidement tiquer, en plus de la précision de son emploi. Puis tu préfères te dire que des Lincoln avocat, ça n'est pas quelque chose de rare ici. Tu n'arriverais pas à croire que Maeve et Lincoln, que tu as rencontré le mois dernier durant une randonnée en montagne, se connaissent et sont même colocataires. Le monde n'est pas si petit que ça, hein ? « Mais je suis contente d’entendre que je progresse… Il faut dire que j’ai un excellent professeur. » Le compliment de Maeve fait disparaître tes interrogations sur l'identité de ce fameux Lincoln, retenant néanmoins au passage que Maeve vivait exclusivement avec des colocataires, et pas avec un.e coinjoint.e. « Merci, c'est très gentil de dire ça... j'avais peur de ne pas être à la hauteur, vu que tu es la première personne malvoyante à qui j'apprends à danser. Je n'ai aucun regret d'avoir accepté. » Déclares-tu avec sincérité, au même moment où la serveuse vous apporte vos pâtisseries et vos boissons. Après les avoir déposé en face de vous, tu t'empares de ta fourchette, et tu disposes celle de Maeve, de sorte à ce qu'elle s'en empare plus facilement : « Est-ce que je peux te poser une question sur ta cécité ? » Oses-tu demander, toujours sur ce ton calme et posé. Depuis que vous vous voyez, évidemment que tu te questionnes sur le handicap de Maeve. Elle, qui est si jeune, si forte et si autonome, malgré l'absence d'un sens important. Semblant avoir son feu vert, tu franchis alors le pas : « Tu es née aveugle ? » Cette question te donne le sentiment de franchir un nouveau cap entre vous, tout comme quand tu as évoqué la mort de ta mère. Vous n'abordez plus des sujets plus légers, mais bien les éléments d'une vie qui a forgé votre caractère et qui vous êtes aujourd'hui.
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Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
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Comme d’habitude, Mokare s’illustre avec un caractère affable qu’elle lui connaît bien, et qu’il lui offre d’une manière tout à fait invariable, sans qu’elle sache réellement pourquoi il l’en juge méritante — assurément, il lui donne bien plus qu’elle ne lui apporte, mais il ne semble pas être dans l’optique de réclamer quelque chose. Il est bienveillant par nature, et elle se réjouit d’avoir la chance d’être dans son entourage. « Ils n'oseront pas, je compte bien les soudoyer avec quelques miettes de ton gâteau. » elle espace ses lèvres sous l’impulsion d’une fausse émotion d’outrage, si bien qu’elle met quelques secondes à réagir avec un : ’’De la corruption maintenant, de mieux en mieux…’’ elle le souffle avec un air faussement condescendant, l’accusant d’une bien piètre attitude qu’elle sait tout à fait indigne de sa personne, en hochant lentement son menton de haut en bas comme pour appuyer ses dires, même s’ils sont fallacieux. Mais si l’instant est aussi léger que doucereux, Maeve met involontairement les pieds dans le plat en le questionnant à propos de sa mère, sans savoir qu’elle n’est plus parmi eux et que sa disparition est encore récente. Alors, même si elle sent l’atmosphère s’appesantir considérablement, la brunette maintient son sourire sur ses lèvres, ne le laissant guère chanceler malgré la perplexité du silence qui s’installe, puisqu’elle ne comprend pas, de prime, pourquoi il met du temps à répondre à cette simple question « Elle s'appelait Hinata, ça veut dire "ensoleillé". Et ça lui allait à ravir, parce que c'était un vrai rayon de soleil. » il en parle au passé, et le sourire de Maeve dégringole dès les premières syllabes. Elle s’en veut soudainement d’avoir été aussi curieuse, ayant la vive impression de remuer le couteau dans une plaie béante, si bien qu’elle n’ose pas formuler le moindre mot à sa suite « Elle est décédée au mois de mars, d'un cancer du sein. » ravalant difficilement sa salive tant sa gorge est étriquée, elle fait glisser sa main sur le côté de la table pour gagner celle de Mokare, qu’elle tient dans la sienne avec douceur en murmurant, avec tout autant de tendresse et de sincérité : ’’Je suis désolée.’’ mais ça ne suffit sûrement pas, d’être désolée, puisque cela ne va pas aider à panser la blessure qu’il porte depuis la disparition de sa mère bien-aimée ’’Je suis sûre que, de là où elle est, Hinata veille sur toi. Dans chaque soleil…’’ c’est une bien jolie idée, à laquelle elle a envie de se raccrocher, mais elle se doute que c’est un bien maigre réconfort pour le danseur.
Elle retire sa main lorsque la serveuse s’invite à leur table, la ramenant délicatement en leur direction, profitant de cette interruption pour souffler un peu, et chasser l’émotion tangible qui secoue son coeur ainsi que sa gorge, puisqu’elle ne s’attendait pas à ce que la conversation prenne une telle tournure. Alors, quand la serveuse repart pour préparer leur commande, elle préfère attendre quelques secondes avant de relancer la conversation : si Mokare a besoin d’évoquer sa mère, bien sûr qu’elle va l’écouter et l’accompagner mais, comme il ne dit rien, elle oriente le sujet vers leurs cours de danse, voulant s’assurer qu’il va poursuivre même avec son nouvel emploi, qu’elle devine chronophage. « C'est aussi parce que tu es consciencieuse. Beaucoup de personnes aurait abandonné, mais toi, tu sais faire preuve de persévérance, et tu respectes l'idée qu'en danse, il faut répéter pour y arriver. » elle hausse les épaules en s’accoudant de nouveau à la table, ses mains renversées vers elle pour que la jointure de ses doigts s’appliquent contre ses mâchoires ’’C’est comme tout. Je n’ai pas appris le braille en une journée…’’ même si ce ne fut guère difficile ; c’est presque amusant de constater que le corps déploie des facilités d’apprentissage quand il y est contraint. Pour la danse, c’est un peu la même chose : elle n’a pas d’autres choix que de composer avec sa cécité, même si Mokare rend les choses beaucoup plus faciles et confortables. « Merci, c'est très gentil de dire ça... j'avais peur de ne pas être à la hauteur, vu que tu es la première personne malvoyante à qui j'apprends à danser. Je n'ai aucun regret d'avoir accepté. » la dernière prhas accentue le sourire qu’elle porte pendant qu’elle se saisit de sa fourchette, son autre main tâtonnant sur la table pour repérer les contours de son assiette, ainsi que l’emplacement de sa boisson. « Est-ce que je peux te poser une question sur ta cécité ? Tu es née aveugle ? » elle l’attendait, cette question, puisqu’elle vient toujours. Maeve n’a plus aucun problème à aborder le propos de son handicap et les circonstances qui l’ont menée à perdre la vue, même si elle préfère prévenir ’’Ce n’est pas une histoire joyeuse, tu sais…’’ après avoir parlé du décès de sa mère, évoquer son empoisonnement n’est peut-être pas la meilleure façon de lui remonter le moral et, elle vient se donner du courage en aspirant une fine gorgée de sa boisson à la framboise ’’Mes parents m’ont empoisonnée.’’ oui c’est brutal, mais il n’y a pas trente-six façons de le dire, et elle hausse les épaules en reposant simplement son verre sur la table ’’Disons que je n’étais pas l’enfant qu’ils voulaient, et ils pensaient se débarrasser de moi.’’ la tuer, donc, c’est ce qu’elle veut dire, mais c’est une formule qu’elle n’emploie jamais, la tenant à bonne distance pour ne pas se confronter à cette réalité trop cruelle ’’Ça va… Je me suis habituée, depuis. J’ai eu une famille d’accueil très aimante après ça, ils m’ont aidée à accepter et à trouver de nouveaux repères.’’ la résilience, toujours ; c’est une force tranquille, Maeve. ’’Je t’avais prévenu… C’est loin d’être joyeux.’’ mais elle le redit avec une petite voix qui semble amusée, comme si elle ne voulait pas qu’on accorde trop de gravité dramatique au sujet. C’est comme ça. Personne ne peut rien y changer.
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