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 (willton #25) the rythm of my footsteps crossing flatlands to your door

Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
  
(willton #25) the rythm of my footsteps crossing flatlands to your door 9OYzxwd Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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POSTS : 23730 POINTS : 270

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)savannah #9james #25ginny #116akiragideon


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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs EN ATTENTE : damon #16

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
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Rory Craine adore ce message


@Rory Craine (willton #25) the rythm of my footsteps crossing flatlands to your door 2891754501

Je me détache de la scène pendant un moment, incapable de pouvoir dire si James est en train de me parler ou s’il est aussi muet que je le deviens soudainement. Autour de nous, il n’y a rien de plus que le brouhaha ambiant d’un restaurant où tout le monde se tient particulièrement bien, parce que tout le monde sait qu’il déverser une somme folle au moment de payer l’addition. A mes yeux, la nourriture ici en vaut assez la peine pour que je balaie mes valeurs pour devenir un vrai petit bobo et me frayer une place dans un monde que je déteste pourtant de tout mon cœur. A mes yeux, cet endroit en vaut bien assez la peine pour que j’aie pu apprécier l’idée d’inviter James. Et si on passe outre la carte des vins que j’ai demandé à remballer aussitôt sortie, le reste se passe bien. La soirée est d’une simplicité aussi affligeante que, ma foi, apaisante. « Ne t’y habitue pas, hm. » Nous n’en ferons pas une habitude, de ces dîners, de cette éternelle bataille pour qu’il décroche de son travail et de cette autre bataille faisant de nous un couple à la con. Nous ne sommes pas un couple, nous avons encore moins des habitudes du genre. Des rumeurs sont nées ça et là sans que je n’aie ressenti le besoin de les chasser et, à ma connaissance, il n’a pas non plus embauché une armée de spécialistes des relations publiques pour s’en charger non plus. Il aurait pu. Il a sûrement jugé que cela n’en valait pas la peine, ou bien qu’il ne le souhaitait tout simplement pas - et savoir laquelle de ces deux options s’est imposée face à l’autre ne m’intéresse pas. « Je suis sûr que tu détesterais autant que moi, de toute façon. » Que ça devienne une habitude. Que ça puisse être une habitude dans son vrai couple, son vrai mariage à lui qui observe mon vrai divorce à moi. Nous sommes sur la même longueur d’onde, nous avons bien mieux à faire de notre temps que de nous asseoir de part et d’autre d’une table où vont et viennent les serveurs à un rythme endiablé qui n’a rien à envier aux cuisines.

Pourtant, nous y sommes et ma foi ce n’est pas si terrible. Au contraire, l’instant est aussi plaisant que ce que j’imaginais. Il me permet de passer un peu de temps à observer James sous une lumière différente, à me demander comment je pourrais faire de lui le sujet d’une peinture et non plus de dessins à tout va. Il a eu assez de dessins pour lui. « T’en fais pas, c’est pas un camouflage pour annoncer une merde. » Je ne vais pas lui annoncer que je suis enceinte ni même que j’aie le sida - parce qu’il ne peut bien s’agir que de ça : d’une blague et d’un parfait cliché sur la communauté homosexualité-ou-tout-du-moins-bisexuelle. Peut-être qu’il aurait aimé que je lui annonce une grossesse, pourtant, lui dont l’idée semble peu à peu devenir une lubie sans que je ne fasse rien pour lutter contre. Je ne veux pas être sur tous les fronts, je ne le peux pas, et je continue de penser qu’il a une fibre paternelle qu’il serait effectivement particulièrement heureux de pouvoir étoffer. Je serais heureux pour lui aussi, sincèrement, et cela ne m’empêche d’aucune manière de glisser ma jambe sous la table pour qu’elle trouve place contre la sienne et se repose dessus. « Enfin. » Je ne fais pas de pseudo suspens, je ne fais pas traîner ma voix. Il n’y a pas de mauvaise nouvelle à la con, mais peut-être bien qu’il y a une nouvelle tout de même. « Le divorce est acté. » Je ne dis pas qu’elle a enfin signé les papiers parce que ce n’est pas le cas, mais je dis au moins qu’il est acté aux yeux de la loi: j’ai signé pour elle. Elle sait, je sais et personne n’en fera davantage une histoire. Elle a toujours eu du mal à prendre des décisions et je n’avais ni le temps ni l’envie que cette histoire traîne encore davantage. « Je te conseille, on se sent libre. » J’esquisse un sourire en coin, mon ironie n’en étant pas réellement une tant il sait que je ne porte pas d’estime particulière à son mariage. S’il n’existait pas, ce serait aussi bien plus simple, mais je sais que je ne dois pas compter dessus tant la discussion est souvent revenue douloureusement à l’image d’un boomerang mal réglé.


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Rory Craine
Rory Craine
l'océan des possibles
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ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson)
SURNOM : Craine pour la plupart des gens.
STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé.
MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble.
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POSTS : 11779 POINTS : 200

TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.
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RPs EN COURS : (05) jesse #1swann #60swann #61 › dina #1

(ua) willton #25


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rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 12345678910111213 (UA)14 (UA)15 (UA)16171819202122232425262728 (UA)2930313233343536373839404142434445464748495051 (UA)52 (UA)535455565758596061

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willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20212223 (UA)24 (UA)25

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RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence

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wendy (scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.

RPs TERMINÉS : (2024) eddie #1nina #2swann #57meet & greet (shining stars agency)scarlett #1swann #59micah #2 (2023)swann #38swann #39swann #40swann #41garrett #1swann #42mariage rowannswann #44swann #45 (event pride)rosalie #8zoya #3wyatt #2swann #46 (survival academy)swann #47 (survival academy)swann #48 (survival academy)swann #49swann #50ruben #3penny #11swann #55nina #1zoya #4luz #1 (2022) swann #21maisieswann #22swann #24swann #25swann #26rosalie #6swann #27ruben #1murphy #2swann #29wendyfamily chaos & swann #30arthurswann #31grace #1shining stars agencyswann #32swann #33swann #34penny #10rosalie #7swann #35swann #36las posadashalston #1 (secret santa)ruben #2 (2021) penny #4penny #5swann #5, lucia #1 & matt #1 (léolie's wedding)penny #6 (blind test)clyde #1raphael #1rosalie #1rosalie #2 & wyatt #1swann #6sohan #2penny #7wendy & micahchez mileschez eddiechez thomaschez les crainechez charlie & léocraines #1chloe #2matt #2swann #7wendy #1swann #8ivy #1garrett #1jean #1swann #9micah #1swann #12michaela #1mariage calex (swann #17)penny #8stellaswann #16 & alexswann #18rosalie #4murphy #1 & swann #20swann #19swann #23 & zoya #2penny #9 (2020) jessian #1swann #1penny #1lily #1penny #2swann #2heather #1may #1penny #3erin #1sohan #1ava #2charlie #1le noël du royaume enchanté

(flashbacks) chloe #1 (2012)clément #1 (2016)swann #3 (2018)freddy #1 (2019)swann #4 (2018)swann #10 (2016)swann #11 & maddy #1 (2018)zoya (2020)zoya #2 (2021)swann #56 (2017)

(ua) swann #28 (slasher) rowann #13rowann #14rowann #15 (zombie) swann #51swann #53swann #58 (gothique) swann #52swann #54


AVATAR : david corenswet.
CRÉDITS : avatar @selfmade, gifs profil & sign @gifpacklove, bann profil @zaja, gif rowann & wendy @harley, gif willton @conjuringgifs, awards & bann sign @loonywaltz.
DC : /
PSEUDO : nairobi, charlotte.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 24/11/2019
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Message(#)(willton #25) the rythm of my footsteps crossing flatlands to your door EmptyJeu 26 Sep 2024 - 21:58

Auden Williams adore ce message



(c) conjuringfilms & harley
the rythm of my footsteps crossing flatlands to your door.

Le restaurant était aussi guindé qu'on pouvait l'imaginer, à l'image de ses clients dont même les rires manquaient terriblement de spontanéité. Le genre d'endroits où James prétendait se sentir à sa place mais où tout lui semblait en vérité insupportablement étriqué et dénué d'âme, surtout quand le vin n'était pas une option. La présence d'Auden suffisait pourtant à adoucir le tableau et à lui rendre toutes ses couleurs, et ça même alors que le simple fait de partager cette soirée autour d'une table avait assurément quelque chose de déroutant. En général, l'italien et lui se permettaient ce genre de choses lorsqu'ils volaient à des milliers de kilomètres d'ici, sachant que personne ne se poserait de question même s'ils aventuraient leurs mains l'une vers l'autre ou se glissaient des regards chargés de sous-entendus. Si cette soirée resterait sans doute un peu plus sage, ils ne s'inquiétaient pas pour autant d'alimenter certaines rumeurs et se fichaient même bien qu'on puisse les voir. « Ne t’y habitue pas, hm. » C'était malgré tout dans leurs habitudes de désacraliser ce genre de choses et de balayer toute dimension un peu trop romantique, simplement parce qu'ils étaient comme ça, qu'ils pouvaient s'avouer des tas de choses et même s'ouvrir leur cœur dans un excès de bravoure mais sûrement pas assumer outre mesure ce genre de moments. « Tu me connais. » Et il savait que ça n'était pas dans ses intentions d'y prendre goût ou même de prendre le moment pour acquis. Auden et lui avaient traversé suffisamment épreuves pour qu'il sache aujourd'hui qu'il était chanceux de l'avoir toujours à ses cotés, quand ça n'avait rien de gagné il y a tout juste quelques mois. Encore récemment, lui avouer son intention de devenir père lui avait demandé beaucoup de courage, lui qui savait que cette idée inspirerait autant d'empathie que d'incompréhension chez Auden. « Je suis sûr que tu détesterais autant que moi, de toute façon. » Feignant d'approuver ces paroles, James joignit ses deux mains devant lui au moment d'ajouter. « Je déteste déjà tellement que je suis à deux doigts de quitter la table. » Parce que ça avait tout d'insoutenable de partager cette soirée en sa compagnie, n'est-ce pas, et que c'est la raison pour laquelle ses lèvres s'étaient naturellement fendues d'un sourire joueur.

Le balais ininterrompu des serveurs ne saurait pas détourner son attention d'Auden et de son visage qui ce soir avait quelque chose d’étonnamment paisible, et ça alors même qu'il avait pourtant généralement horreur de ce genre d'endroits. C'était comme si lui non plus ne faisait pas vraiment attention à ce qui se trouvait autour d'eux, comme si rien d'autre n'existait en dehors de ce moment. « T’en fais pas, c’est pas un camouflage pour annoncer une merde. » La ligne de ses lèvres s'étira cette fois avec un brin de malice, conscient qu'Auden le connaissait un peu trop bien pour choisir un restaurant bondé pour lui annoncer une mauvaise nouvelle s'il en avait l'intention. « Je suis sûr que ça t'aurait pourtant amusé de me voir passer mes nerfs sur les serveurs. » Ce qui serait probablement arrivé s'il avait du lâcher une bombe au milieu du repas, le couturier n'étant pas particulièrement connu pour savoir prendre sur lui lorsqu'un élan de contrariété menaçait de le faire sortir de ses gonds. « Enfin. » Sentant la jambe du peintre tout contre la sienne, James sentit son esprit divaguer vers quelques pensées impures – inévitable, en compagnie de l'italien – mais se reconcentra bien vite, maintenant suspendu aux lèvres d'Auden de qui il attendait la suite. « Le divorce est acté. » Il y avait donc bel et bien une nouvelle, simplement elle n'était pas mauvaise et risquait encore moins de l'irriter. Ça ne voulait pas pour autant dire qu'il s'empresserait de réclamer un toast – sans alcool, ça va sans dire – ou de lui présenter ses plus sincères félicitations, surtout quand il n'avait lui-même jamais directement encouragé Auden à officialiser les choses de ce coté-là ou n'avait jamais nourri d'espoirs démesurés sur la question. Il ne prétendrait pas n'avoir jamais appréhendé l'idée qu'il puisse revenir sur sa décision, parce qu'il restait suffisamment égoïste pour savoir où étaient ses intérêts et qu'il ne ferait pas le poids si Ginny et lui décidaient de se laisser une seconde chance, mais il ne lui avait jamais souhaité d'aller au bout si une part d'Auden devait douter de le vouloir vraiment. « Comment tu le vis ? » Il souffla doucement, son regard ancré au sien et détaillant les traits de son visage comme pour y déceler une première réponse. Etait-ce une bonne nouvelle ? Etait-il soulagé que les choses n'aient pas traîné davantage en longueur ? Appréciait-il l'idée de retrouver sa liberté sur le plan officiel ? Auden était une énigme pour un certain nombre de choses mais sur ce point, il savait qu'il se montrerait probablement franc.

« Je te conseille, on se sent libre. » Il n'avait évidemment pas pu s'en empêcher, et c'est l'inverse qui à vrai dire l'aurait le plus étonné. Le sujet avait beau être suffisamment sensible pour avoir déjà provoqué de nombreuses discordes entre l'italien et lui, James n'avait pas l'intention d'entrer dans ce jeu-là aujourd'hui – et il savait qu'Auden n'avait pas mis le sujet sur la table parce qu'il espérait provoquer un conflit. Ça avait pu être le cas par le passé, de son coté comme du sien, mais il ne l'imaginait pas vouloir entacher cette soirée juste pour le plaisir de se fendre d'une petite provocation. « Et une fois qu'on a divorcé tous les deux, on s'enfuit ensemble là où personne ne nous retrouvera jamais, c'est bien ça ? » Oh, il ne prétendrait pas qu'il n'y avait jamais pensé, encore moins depuis qu'Auden et lui avaient acheté cette villa en Italie. Entreprendre une fuite avec l'homme qui s'était fait une place de choix dans son cœur des années auparavant, le tout à grand renfort de sortie dramatique, ça avait forcément un coté attirant pour quelqu'un comme lui. « J'aurais besoin d'un meilleur argument à donner à Cristina pour mettre le sujet sur la table. » A moins de se la jouer redoutablement lâche et d'enclencher la procédure de divorce une fois loin d'ici, bien sûr. Retrouvant son sérieux en même temps qu'il retrouva son regard, c'est après plusieurs secondes qu'il souffla finalement. « Tu crains pas de te réveiller un matin avec des regrets ? » Au sujet de ce divorce, et ce peu importe à quel point il l'avait souhaité. C'était une chose de le vouloir et une autre de composer aujourd'hui avec le fait que ce soit bel et bien terminé. Etait-il absolument certain qu'à aucun moment il ne regretterait d'avoir été jusqu'au bout ?



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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Message(#)(willton #25) the rythm of my footsteps crossing flatlands to your door EmptyLun 7 Oct 2024 - 23:49

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« Tu me connais. » Contrairement à ce que James laisse sous-entendre, c’est justement parce que je le connais que je lui fais cette faveur de ce conseil : qu’il ne s’habitue pas à des moments du genre, parce que ce dernier n’a pas vocation à être répété à l’infini. Non pas que partager du temps et un repas en sa compagnie me déplaise, mais tout le reste ne s’y prête pas, même alors que nous avons tous les deux fait beaucoup d’efforts pour parvenir à ce qui ressemble à un juste milieu. Il ne fait qu’y ressembler, surtout alors que chacun des regards que je lui porte se couvre du voile du souci. Je l’ai vu au plus bas, et je ne veux pas avoir une telle vision à nouveau un jour. « Je déteste déjà tellement que je suis à deux doigts de quitter la table. » Sa répartie me fait sourire, bien évidemment. « Et rater cette vue ? Bien sûr que non. » Je suis la vue en question, de toute évidence, et je ne taris pas d’éloge sur ma propre personne : comme à mon habitude.

« Je suis sûr que ça t'aurait pourtant amusé de me voir passer mes nerfs sur les serveurs. »
« L’un n’empêche pas l’autre. Un ourlet mal défini et ç’en est fini pour lui. »

J’étire un sourire amusé, bien conscient que le self control de James s’apparente parfois un peu trop au miens - c’est-à-dire à l’absence de self control, donc. Mon amusement prend un tournant différent lorsque je finis par avouer à James la véritable raison de notre repas en tête à tête et, avec lui, le divorce acté. « Comment tu le vis ? » J’observe les traits de James un instant et les compare aux premiers jours, il y a des années de ça. Sous le soleil italien, il arborait un teint à peine plus hâlé. Dans ce restaurant, les lumières rendent bien plus justice aux plats qu’à la palette de couleurs du visage de l’anglais, dont je ne me lasse pourtant pas. « Comme on se sent quand on divorce. » Je ne vois pas plus à en dire, et il n’en sera sans doute pas étonné. Mon monde ne s’effondre pas mais il ne se renouvelle pas non plus comme je l’avais imaginé et espéré. Tout ce qu’il se passe, c’est la Terre qui continue de tourner et le nom de Ginny qui retrouve le patronyme d’une famille qu’elle déteste ; et s’il y a bien une chose dont je me tiens coupable dans toute cette histoire, c’est seulement ça. Au milieu des explications inexistantes, je ne retiens pas mon conseil à James d’essayer, ayant depuis longtemps abandonné toute forme de parcimonie ou de retenue dans mes mots. Il n’aime même pas sa femme, lui, tout serait encore plus simple. « Et une fois qu'on a divorcé tous les deux, on s'enfuit ensemble là où personne ne nous retrouvera jamais, c'est bien ça ? » Ma tête penche légèrement vers la droite, mon regard toujours posé dans les prunelles de l’artiste. « C’est ce que tu voudrais ? » Je demande, curieux. Je l’aurais imaginé plaquer une grande ville pour une autre, mais l’idée d’un endroit loin de tout est bien plus pour me ravir. Mes desseins sont différents des siens, mes besoins aussi. « Je te demande parce que tu sembles avoir réfléchi à la question. » Je lance donc à la volée, mes mots flottant entre nous comme s’ils étaient réellement une simple constatation sans davantage de réflexion. Bien sûr que j’y vois autre chose, et bien sûr qu’il le comprendra à son tour.

« J'aurais besoin d'un meilleur argument à donner à Cristina pour mettre le sujet sur la table. » Comme si je n’étais pas un argument bien assez immense pour être pris en compte. Je le pense mais n’en dis rien, conscient que le sujet a déjà basculé vers la dispute à de trop nombreuses reprises. « Tu crains pas de te réveiller un matin avec des regrets ? » - « On va élever Sloan ensemble, elle fera toujours partie de ma vie. » Comme elle en fait partie depuis quinze ans. Cela ne change pas tant de choses que ça, au final, et je ne sais pas dans quel monde nous avons tous les deux cru nécessaire de devoir ajouter un mariage à tout ça. « J’aurais jamais dû me marier, c’était stupide. » Ginny n’est pas le problème ; il s’agit de moi qui supporte bien trop peu les cages dorées pour avoir osé croire qu’en créer une personnalisée pourrait être une bonne idée. « Mon seul regret, c’est d’avoir essayé de ressembler à monsieur tout le monde. » La femme, l’enfant, le chien. La maison. Le travail. Tout y était, et tout aurait fini par me rendre malheureux, si une dispute avec Ginny n’avait pas précipité tous les derniers évènements de ma vie et, avec eux, l’absence de temps pour m’apitoyer sur ce quotidien dont je n’ai pas pu prendre l’habitude. « Pas toi ? » Je demande sincèrement, sans tenter une énième fois de lui faire cracher le morceau quant au fait qu’il tuerait pour une vie d’aventure à mes côtés plutôt que la routine insipide offerte pas Cristina. Ce n’est pas mon point, pas pour cette fois.


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Rory Craine
Rory Craine
l'océan des possibles
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ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson)
SURNOM : Craine pour la plupart des gens.
STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé.
MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble.
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POSTS : 11779 POINTS : 200

TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.
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rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 12345678910111213 (UA)14 (UA)15 (UA)16171819202122232425262728 (UA)2930313233343536373839404142434445464748495051 (UA)52 (UA)535455565758596061

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willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20212223 (UA)24 (UA)25

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wendy (scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.

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Ambrose Constantine adore ce message



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« Et rater cette vue ? Bien sûr que non. » Ce dîner n'aurait pas été à leur image si une touche de prétention ne s'y était pas mêlée, valant à James de relever un sourcil joueur. Il ne prétexterait pas que l'italien exagérait quoi que ce soit à l'effet que ladite vue provoquait chez lui, pourtant, alors que même une apparition de Kate Moss ne saurait détourner son attention des traits du peintre. « J'espère qu'elle est pas seulement comprise avec ce dîner. » Parce qu'il trouverait quoi redire à la situation, si c'était le cas, quand bien même il était pleinement conscient du caractère déjà exceptionnel de cette soirée. Il l'appréciait tout particulièrement pour cette raison, parce qu'elle ressemblait si peu à ce qu'ils partageaient d'habitude et que ça la rendait précieuse à bien des égards, sans doute. La lueur amusée venue éclairer son regard à la mention du serveur se changea en quelque chose d'autre lorsque le divorce d'Auden se retrouva au cœur de la discussion. Il savait que l'officialisation était imminente, mais une part de lui avait sans doute douté jusqu'au dernier instant que l'italien désire réellement aller jusqu'au bout. Pas parce qu'il ne le pensait pas sincère toutes les fois où il lui avait assuré le vouloir, simplement parce qu'il avait toujours eu conscience de la place que tenait Ginny dans sa vie. « Comme on se sent quand on divorce. » Il ne semblait pas abattu, mais il ne respirait pas l'enthousiasme pour autant. Auden dégageait une sorte de sérénité qui, maintenant qu'il y réfléchissait, étant sans doute la vision la plus rassurante qu'il puisse offrir dans cette situation. Il se serait probablement inquiété de le voir trop miné ou trop exalté. « Je vois pas ça comme un échec. » Ce serait oublier les circonstances dans lesquelles son ex-femme et lui s'étaient éloignés et la façon dont ils avaient finalement appris à vivre l'un sans l'autre avant même que ce divorce ne devienne une option. Ça ne simplifiait peut être pas tout, mais ça aidait peut être en partie à ce que les choses se terminent sur une note un peu moins douloureuse.

Le sourire au coin des lèvres d'Auden ne le trompait pas, il devinait les sous-entendus à peine voilés derrière ses paroles et ne s'en étonnait pas le moins du monde. Parce qu'ils avaient toujours été monnaie courante entre eux, qu'ils avaient même longtemps été un jeu entre le peintre et lui. Aujourd'hui, pourtant, le sujet n'était pas accueilli avec la même défiance par James et la ligne se brouillait entre sérieux et sarcasme. « C’est ce que tu voudrais ? » Il savait reconnaître un Auden intrigué quand il en voyait un, James, tout comme il savait que ses paroles n'avaient pas pu tomber dans l'oreille d'un sourd. Pas avec lui. « Il y a des tas de scénarios plus désagréables que celui où je m'enfuis avec toi. » Autrement dit, l'idée avait définitivement de quoi lui plaire et ça n'était pas une manière de gagner du temps pour espérer remettre le sujet sous le tapis maintenant qu'il était évoqué. Auden le verrait à la façon dont le créateur l'observait maintenant, avec cette malice qu'il lui connaissait bien et un soupçon d'espoir un peu plus inhabituel, lui. « Je te demande parce que tu sembles avoir réfléchi à la question. » S'il n'avait pas eu peur de se montrer un peu trop vulnérable ou d'offrir à Auden l'argument parfait pour lui rappeler que c'était sa situation maritale qui compliquait les choses depuis le départ, il lui aurait sûrement avoué qu'en vérité, il était loin d'y réfléchir pour la première fois. « Si c'était le cas, qu'est-ce que tu répondrais ? » Ce n'était pas comme s'il risquait de lui dire qu'une voiture était garée devant le restaurant et n'attendait qu'un signe de leur part pour les emmener à l'aéroport. Auden était capable de le prendre au mot, ça James le savait, mais il y avait quand même des limites à l'impulsivité du peintre alors ce qui l'intéressait vraiment, à cet instant précis, c'était de savoir ce que lui en pensait. « On va élever Sloan ensemble, elle fera toujours partie de ma vie. » - « Vous ferez ce qu'il faut pour lui. » Et Auden savait qu'en tant qu'enfant qui avait vu ses parents divorcer à un jeune âge, James les pensait capable de gérer la situation mieux que ses parents ne l'avaient fait. Sloan ne serait pas privé de l'un d'eux, il connaissait bien trop l'italien pour en douter. « J’aurais jamais dû me marier, c’était stupide. » Reposant son regard dans le sien, James accueillit cette confession avec le visage de celui qui ne s'attendait pas à l'entendre prononcer ces mots-là un jour mais qui ne prétendrait pas être surpris pour autant. Il l'avait toujours pensé bien plus amoureux de Ginny que de l'idée d'être marié, se souvenant même avec précision du regard incrédule qu'il lui avait lancé la première fois qu'il l'avait revu avec une alliance au doigt. « Mon seul regret, c’est d’avoir essayé de ressembler à monsieur tout le monde. » Et pour la première fois depuis qu'ils effleuraient le sujet, c'est un fin sourire qui trouva place sur les lèvres de l'anglais. « C'est peut être le chemin que t'as emprunté, mais c'est certainement pas ce que t'es devenu. » Monsieur tout le monde, ou quelqu'un d'ordinaire ou qui rentrait gentiment dans sa petite case. Il était précisément tout l'inverse, et ça quels qu'aient été ses choix. Il était tout l'inverse, singulier et unique jusque dans sa façon d'évoquer son divorce. Semblable à aucun autre.

« Pas toi ? » Il attendait la question en retour, savait qu'il y aurait droit sans avoir même cherché à l'éviter. « Si. » Il avait des regrets, et celui-ci en faisait partie. Il accompagnait ceux qui le tenaient éveillé certaines nuits à grands coups de et si ou lorsqu'il levait les yeux de son carnet à dessins et s'imaginait subitement vivre une vie totalement différente, beaucoup plus imprévisible et irrésistiblement trépidante. Une vie dans laquelle le visage de sa femme n'était pas celui qu'il contemplait tous les matins. « Je me le suis souvent demandé, tu sais. Si cette vie-là me correspondait vraiment, s'il était trop tard pour aspirer à autre chose. » L'était-il ? Était-ce encore raisonnable de croire qu'une impulsion suffirait à rebattre les cartes et à mener une existence qui lui ressemblerait beaucoup plus ? « Mais c'est différent, depuis quelques mois. » Depuis quelques mois, certaines questions se faisaient plus présentes dans son esprit et certains jours, elles y tournoyaient même inlassablement. « Ça a pas été une année facile. Et je nierai pas que ça me pousse de plus en plus souvent à m'interroger sur le sens de tout ça. » Son regard se recouvrit d'un voile morose, ses yeux se détachant un court instant du visage de l'italien pour se poser quelques mètres plus loin, sur une bouteille de vin qui se serait sans doute trouvée à leur table si tout avait été différent. Il luttait, ce soir comme tous les autres soirs. « Merde, c'est tellement cliché ce que je m'apprête à dire. » Il détestait d'avance l'idée de le verbaliser, mais une part de lui en avait besoin. Une part de lui qui avait perdu son père quelques mois en arrière et qui plus que jamais avait conscience de la fragilité de chaque instant. « On n'est pas éternels, et ça aussi ça me fait réfléchir. » Le temps filait à toute allure, lui rappelant ceux qu'il avait perdu, ceux qu'il avait failli perdre. Le poussant à s'interroger sur son idée du bonheur, aussi. « Je me suis marié par confort. Parce que c'était l'option la plus rassurante à ce moment-là. » Celle qui lui garantissait d'être accepté d'autant plus facilement par ses pairs, celle qui lui valait de partager le quotidien d'une de ses muses sans jamais que des sentiments ne viennent tout compliquer. Aujourd'hui, il réalisait que le confort ne l'avait jamais animé, pas plus que le conventionnel ou l'idée d'une vie faite d'accoutumances. Qu'il s'en lassait, jusqu'à trouver bien plus de sens en ce seul dîner qu'en sept années de mariage.



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (05)savannah #9james #25ginny #116akiragideon


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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs EN ATTENTE : damon #16

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
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DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
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Message(#)(willton #25) the rythm of my footsteps crossing flatlands to your door EmptySam 26 Oct 2024 - 15:37

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« Je vois pas ça comme un échec. » - « Vois-le comme tu veux. » Je réponds sèchement. Un divorce pour lui ne serait pas un échec et nous savons tous les deux pourquoi, à commencer parce que son mariage est une belle blague, mais je refuse qu’il analyse mon propre divorce de la même manière. Je ne le vois pas comme un échec non plus, mais je suis loin d’en être fier, quand bien même je laisse aisément la faute reposer sur Ginny et son absence totale. Quoiqu’il en soit, il s’agit aisément d’un sujet que je ne préfère pas approfondir, que ce soit en la présence de James ou de n’importe qui d’autre. En sa présence, cependant, il y a bien d’autres thèmes que j’aborde avec bien plus d’engouement. « Il y a des tas de scénarios plus désagréables que celui où je m'enfuis avec toi. » J’espère bien, et j’espère qu’il le comprend d’autant plus au travers du sourire amusé qu’est le mien. « Si c'était le cas, qu'est-ce que tu répondrais ? » Sourire qui ne fait que croître davantage à mesure que mon regard s’ancre plus que jamais dans le sien. « Que j’espère que tu as choisi une destination digne de ce nom. » Tout est hypothétique, je le sais, mais il n’y a pas le moindre refus qui transparaît dans ma réponse ; et j’espère que ça aussi, il le sait. Je n’ai plus rien qui me retient à Brisbane, et s’il est évident que mon départ se ferait en compagnie de Sloan, il n’y a aucune autre règle qui tienne. S’il voulait s’enfuir, je le ferais avec lui. Au fond, je pense qu’il le savait déjà et qu’il avait tout au plus besoin d’être rassuré dans une idée qui reste pourtant pleinement hypothétique pour un bon millier de raisons.

La discussion reprend un ton bien plus morose lorsque j’aborde tantôt l’éducation de Sloan et tantôt ce que représente mon mariage à mes yeux. Les lamentations ne durent pas, ce serait bien mal me connaître, mais qu’elles existent n’en reste pas moins une preuve de la confiance toute particulière accordée à James. Il est le premier surpris de mon aveu mais a au moins le mérite de ne pas me le faire remarquer outre mesure. « C'est peut être le chemin que t'as emprunté, mais c'est certainement pas ce que t'es devenu. » J’esquisse un sourire fin mais non moins rassuré. Il sait à quel point  me fondre dans la masse et n’être personne constitue sans doute ma plus grande peur ; il le sait d’autant plus parce que nous partageons tous cette pensée, les artistes. James me ménage, James ne parle pas des années passées sans rien faire de significatif en dehors de notre unique collaboration. James fait de son mieux, parce qu’il est évident qu’il s’en soucie. Qu’il se soucie de moi, une idée contre laquelle je ne lutte pour une fois pas. Mes remerciements prennent pourtant la forme d’une question que je lui renvoie à mon tour sans clémence. « Si. Je me le suis souvent demandé, tu sais. Si cette vie-là me correspondait vraiment, s'il était trop tard pour aspirer à autre chose. » - « Ta gueule, t’as trente ans. » Il n’est trop tard pour rien, et je le prendrais comme une atteinte personnelle s’il en venait à une conclusion différente, notamment parce que je n’ai plus son âge depuis de longues années. « Mais c'est différent, depuis quelques mois. » Je reprends rapidement mon sérieux face à cette mention, qui est inédite. Il n’y a pas de seconde blague, pas une quelconque remarque pour gagner un rire ou même un sourire de sa part. Mon visage se referme, non par colère mais bien par souci d’écouter le développement qu’il s’apprête à faire et qui, de toute évidence, est important à ses yeux. « Ça a pas été une année facile. Et je nierai pas que ça me pousse de plus en plus souvent à m'interroger sur le sens de tout ça. » Je ne lui dirai pas qu’il exagère, je ne lui dirai pas que l’année a été la même pour tout le monde. La sienne a été particulière, et peut-être bien qu’il l’a cherché sur certains points et qu’il a provoqué ses propres problèmes, mais cela ne me donne pas moins envie de le voir sortir la tête hors de l’eau et enfin briller comme il le mérite - et être heureux, merde. « T’interroger comment ? » Je creuse, je gratte, je cherche à savoir. Il me tend une perche, bien sûr que je ne sais faire autre chose que l’attraper ; et pourtant j’adoucis la question en avançant ma main jusqu’à son poignet que je caresse en surface, passant et repassant sur ses veines saillantes. Je ne prends pas sa main dans la mienne, ce serait bien mal me connaître, mais je tente malgré tout d’être présent à ma manière.

« Merde, c'est tellement cliché ce que je m'apprête à dire. » Ma curiosité piquée, je ramène presque aussitôt ma main de mon seul côté de la table. « On n'est pas éternels, et ça aussi ça me fait réfléchir. » La mort de son père est un évènement douloureux dont je suis encore bien incapable de rire, et sur lequel je n’ose pas revenir par moi-même encore. Il a besoin de temps, de beaucoup de temps. « Je me suis marié par confort. Parce que c'était l'option la plus rassurante à ce moment-là. » Il ne fait pas dans les grands discours, mais il donne bien plus à ce niveau que j’en suis capable. J’accuse une seconde de silence, une seconde pendant laquelle j’observe toute la tristesse qui semble le composer autant que ce quelque chose autre qui fait partie de ce que j’ai toujours aimé et admiré chez lui. Je me lève de ma chaise en guise de seule réponse, contourne la table qui nous sépare et me poste face à lui dans un troisième temps. Les mouvements sont rapides mais non moins calculés, comme à l’instant où je me baisse à sa hauteur simplement pour l’embrasser, ma main remontant furtivement contre son cou. J’esquisse un sourire mesuré ; je n’esquisse surtout pas la moindre trace de honte, de retenue ou d’envie de discrétion. Ils sont tous des ignorants qui ignorent qui nous sommes, si tant est qu’ils trouvent un quelconque attrait à regarder plus loin que leur verre de vin. « Viens Shakespeare, on va prendre l’air. » Ce n’est pas une discussion qui mérite d’être abordée autour de possibles oreilles indiscrètes. Ma main se décale de son cou à son épaule, pour lui faire comprendre que ma proposition ne peut pas être rejetée. Sur le chemin, je formule la seule question qui me taraude l’esprit. « Qu’est-ce qu’elle en pense ? Je sais pourquoi tu as fait ça, toi. Mais elle ? » Je ne dis pas qu’il est un mauvais parti, je ne dis pas que je ne comprends pas comment on pourrait vouloir l’épouser ; ce que je dis, c’est qu’elle l’aime sûrement tout aussi peu que l’inverse est vrai, ce qui me pousse à me demander pourquoi est-ce qu’elle avait à son tour tant besoin de s’afficher avec une bague au doigt. « Elle sait ce que je viens d’entendre ? » Qu’il doute ? Après toutes ces années, qu’il en est venu à douter de la légitimité de leur mariage, et ce sans que je puisse penser un seul instant que cela n’a rien à voir avec moi. Je n’en suis pas la seule cause, à n’en pas douter, mais je fais partie du problème ; à n’en pas douter.


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Rory Craine
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l'océan des possibles
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ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson)
SURNOM : Craine pour la plupart des gens.
STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé.
MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble.
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TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.
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RPs EN COURS : (05) jesse #1swann #60swann #61 › dina #1

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rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 12345678910111213 (UA)14 (UA)15 (UA)16171819202122232425262728 (UA)2930313233343536373839404142434445464748495051 (UA)52 (UA)535455565758596061

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willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20212223 (UA)24 (UA)25

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wendy (scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.

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Message(#)(willton #25) the rythm of my footsteps crossing flatlands to your door EmptyVen 1 Nov 2024 - 22:38

Swann Craine adore ce message



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« Vois-le comme tu veux. » Il ne comptait pas lui tenir rigueur de la froideur dans sa voix, pas plus que du fait qu'il l'estime sans doute bien mal placé pour nourrir une opinion sur son divorce. C'était le cas et ça James en était conscient, même si une part de lui avait éprouvé le désir de lui présenter les choses sous un jour un peu moins négatif, comme le peintre l'avait si souvent fait avec lui au cours des derniers mois. Il n'avait pas si souvent eu l'occasion de lui rendre la pareille, James, et quand bien même ça n'était pas tellement comparable avec tout ce qu'Auden avait pu faire pour lui lorsqu'il était au plus bas, c'était peut être bien sa façon de lui témoigner sa gratitude malgré tout. Aussi maladroitement qu'à son habitude, certes, mais ça ne surprendrait probablement pas le peintre ; il savait déjà que c'était bien souvent lorsqu'il avait à cœur de bien faire qu'il se prenait lamentablement les pieds dans le tapis. La suite de leur échange s'entama heureusement sur une note plus légère, chose dont même un homme comme lui n'irait pas se plaindre à cet instant. Ils avaient eu leur lot de drames, tous les deux, et ils se connaissaient suffisamment pour savoir qu'ils y auraient de nouveau droit bien assez tôt pour apprécier de temps en temps une soirée comme celle-ci. Juste eux, ce cadre effarant de banalité et des projets certes hypothétiques mais aussi irrésistiblement fous. « Que j’espère que tu as choisi une destination digne de ce nom. » Si son regard avait le plus grand mal à se défaire du sien, c'est parce qu'une part de lui s'imaginait la scène comme s'ils ne se contentaient pas de rêver tout haut à ce qui leur paraîtrait peut être complètement surréaliste demain. « Tout dépend si tu serais prêt à faire des infidélités à l'Italie. » Son sourire trahit l'amusement que cette idée lui inspirait, et ça parce qu'il n'était pas d'hier que ce pays avait toujours tenu une place importante dans son histoire avec Auden. Qu'à l'inverse de Brisbane qui avait été le témoin d'autant de leurs disputes que de leurs rapprochements, l'Italie les avait plus souvent vu se retrouver que n'importe quel autre endroit. Ils n'y avaient pas acheté une maison pour rien, et il n'y avait pas eu un jour où il ait eu à regretter cette décision ; pourtant assez surréaliste elle aussi au départ.

Auden, lui, parut pour un instant presque rassuré par les propos de l'anglais. Et si ça ne le surprenait pas outre mesure, c'est parce qu'ils étaient sensiblement les mêmes à ce niveau-là ; profondément sûrs d'eux en apparences, mais malgré tout rongés par certains doutes lorsqu'on creusait au-delà de la surface. Auden avait toujours poursuivi l'idée d'être quelqu'un d'unique, de repousser toujours plus loin les limites de son art autant que de celui qu'il était, et en ça James ne se reconnaissait que trop bien en lui. Une vie faite de conformisme et de banalité n'aurait pas la moindre chance de leur convenir ou de faire leur bonheur, ils étaient après tous les artistes qu'ils étaient pour cette raison : ils voulaient être à part, ils voulaient qu'on se souvienne d'eux, et c'est aussi pour ça qu'aucun moment n'était sans doute davantage tombé sous le sens que lorsqu'ils avaient mis leurs talents en commun pour créer ensemble. « Ta gueule, t’as trente ans. » De la bouche de n'importe qui d'autre, ces mots auraient sans doute irrité cette part de lui qui se voulait assez susceptible pour montrer les crocs lorsqu'il était pris au dépourvu par l'honnêteté tranchante qu'il revendiquait pourtant le reste du temps. Mais venant d'Auden, ce rappel était bien moins incisif qu'il était pour lui l'occasion de s'ouvrir, de se confier plus intimement qu'il ne l'avait sans doute jamais fait auprès de quiconque, tout simplement parce qu'il ne s'était jamais vraiment autorisé non plus à extérioriser ces doutes qui se rappelaient à lui depuis plusieurs mois. « Tu sais bien que c'est pas ce que je veux dire. » Bien sûr qu'il avait encore pas mal d'années devant lui avant de véritablement pouvoir considérer qu'il était trop tard pour changer ce qui pouvait l'être. « Je sais que j'ai encore du temps devant moi. T'es pas près d'être débarrassé. » Et s'il avait un peu plus de mal à plaisanter sur la question depuis la mort de son père, la lueur dans ses yeux prouverait au moins à Auden qu'il essayait, ne serait-ce que parce qu'il se sentait suffisamment vulnérable de s'étendre sur le reste. Sur ce que cette année avait précisément changé chez lui et dans sa façon de percevoir sa vie, ses choix et les regrets qui les accompagnaient. Sur la fragilité de toute chose, aussi. « T’interroger comment ? » De tellement de manières, en vérité. La disparition de son père l'avait comme plongé dans une introspection qui certains jours se voulait aussi terrifiante que salvatrice. « Sur la façon de mener ma vie. Sur le fait que j'aurais pas vraiment d'intérêt à m'imposer plus longtemps une situation qui n'épanouit personne et qui n'est ni ma définition de la liberté, ni ma définition du bonheur. » Et pour une fois, il ne pensait même pas seulement à lui. Ils étaient deux dans ce mariage, deux à n'avoir jamais caché que les aspects les plus épanouissants de leur union étaient justement étrangers à celle-ci. Tout ça avait peut être un semblant de sens à l'origine, mais il voyait les choses bien autrement aujourd'hui. En témoigna après tout le sourire qu'il étira, presque sans s'en rendre compte, au contact des doigts d'Auden contre son poignet. Le moment se voulait si simple, si dénué de paradoxes, que son cœur aurait sans doute raté un battement s'il s'était laissé surprendre.

L'espace d'une seconde, c'était comme si la salle toute entière s'était retrouvée plongée dans le silence. Ouvrir son cœur et mettre des mots sur ce qu'il ressentait n'avait rien d'un exercice facile pour James, pourtant le fait de faire face à Auden rendait le tout un peu plus naturel ; un peu moins effrayant sans doute. Il ne se sentait pas jugé, il ne se sentait presque pas ridicule et ça alors même que ses doutes avaient sans aucun doute quelque chose de risible. Lorsque l'italien quitta finalement sa place pour contourner la table et s'approcher de lui, le regard de James quetta le moindre de ses mouvements et il fut comme suspendu à ses lèvres ; des lèvres qui la seconde suivante s'unirent aux siennes le temps d'un baiser qu'il n'eut pas le moindre scrupule à prolonger. Parce que ça n'avait rien d'un geste qu'il pourrait vouloir interrompre, et ça même si son statut d'homme marié en aurait sans doute fait jaser plus d'un si les autres clients y avaient prêté attention. Que ce soit le cas ou non, il était bien le dernier à s'en soucier. Ainsi c'est doucement que sa propre main s'approcha du peintre pour s'échouer à l'arrière de son crâne et y caresser ses cheveux. L'instant ne s'éternisa pas mais suffit à transformer du tout au tout les traits de James : son sourire, miroir de celui du peintre, en était sûrement la meilleure preuve. « Viens Shakespeare, on va prendre l’air. » Une proposition à laquelle il acquiesça sobrement, emboîtant le pas à Auden jusqu'à l'extérieur du restaurant, déjà bien plus attiré par la perspective de poursuivre cette soirée dans un endroit un peu plus tranquille. « Qu’est-ce qu’elle en pense ? Je sais pourquoi tu as fait ça, toi. Mais elle ? » Auden savait déjà que son mariage ne reposait aucunement sur le concept de l'amour sincère qui unissait la plupart de ceux qui en venaient à se dire oui. Tout ça n'avait jamais fait partie de l'équation entre Cristina et lui, et ça même s'il avait sa propre façon de tenir à elle. « Elle voulait diriger l'entreprise familiale, et elle savait qu'un beau mariage rassurerait son père. » Il confia ainsi en toute transparence, et parce que s'il n'avait jamais véritablement creusé le sujet avant ça en compagnie du peintre c'était avant tout parce qu'il restait sensible et lui un peu trop désireux de ne pas placer son mariage au centre d'une autre de leurs disputes. Aujourd'hui, bien des choses se voulaient différentes et ses craintes se situaient à un tout autre niveau. « Elle voulait un enfant, aussi. » Il savait que cet aveu ne surprendrait pas Auden, qui savait mieux que quiconque combien ce désir avait toujours animé son épouse, en grande partie parce qu'il avait fini par déteindre sur l'anglais et que le sujet s'était plus d'une fois retrouvé au cœur de leurs échanges ces derniers mois. C'était sans doute la raison pour laquelle James se surprenait toujours à l'évoquer avec une telle pudeur. « Elle sait ce que je viens d’entendre ? » Ses pas se calquant sur ceux du peintre, il laissa son regard dériver vers l'horizon lorsqu'il souffla. « Elle sait que je cogite beaucoup depuis ce qui est arrivé à mon père, mais je l'ai pas prise entre quatre yeux pour lui en parler. La connaissant, elle s'en doute sûrement déjà. » Parce qu'elle le connaissait suffisamment pour savoir lorsque quelque chose le tourmentait et ça même s'il n'avait jamais clairement formulé ses doutes. Auden était le premier devant qui il les verbalise, sans que ça n'ait sans doute rien d'une surprise. Il avait été le premier pour tellement de choses qu'il ne s'étonnait plus de faire une fois encore de lui une exception. « On n'a jamais fait dans le sentimentalisme, Cristina et moi. Si elle doit me maudire d'avoir nourri des doutes le premier, je sais qu'elle le fera, mais ce sera pas une source de drame entre nous. » Il n'y aurait pas de larmes et s'il devait y avoir des cris et des assiettes qui volent, ce ne serait simplement pas différent de la plupart de leurs disputes. Si sa femme devait réagir, ce serait probablement par fierté, pas parce qu'il en viendrait à la blesser. Bien des choses pouvaient atteindre Cristina mais ils étaient parfaitement conscients de ce qu'impliquait leur mariage et ça depuis le début : qu'il puisse rêver à autre chose ne la surprendrait pas, elle savait après tout qui elle avait épousé. « Elle te pourchassera pas avec un beretta, si c'est ça qui t'inquiète. » Cette fois, c'est vers le regard d'Auden qu'il pivota entièrement le sien et un petit sourire amusé qui fendit ses lèvres. Désireux de profiter de la quiétude de l'instant, James lui intima de le suivre jusqu'au banc le plus proche et y prit place aux cotés du peintre, son genou se collant instinctivement au sien. « Elle se doute qu'on passe la soirée ensemble. Tout comme elle se doute que j'opposerai aucune résistance si tu prévoyais de me kidnapper pour la nuit. » Le sous-entendu n'était pas le moins du monde subtil et il s'en moquait, comme en témoigna le regard malicieux qu'il reposa longuement dans le sien, éternellement incapable de résister à l'idée d'une soirée qui s'éterniserait entre ses bras. « Une part d'elle a sans doute toujours su que si je devais douter un jour, ce serait lié à toi de près ou de loin. Mais elle me connaît aussi assez pour savoir qu'on m'aurait pas gardé dans une cage toute ma vie. » Et leur mariage, même s'il était infiniment plus libre que bien d'autres, restait une cage un peu moins contraignante mais une cage malgré tout. Une cage dont tout artiste dans la trentaine entendait se défaire un jour, même si dans son cas il pouvait difficilement nier que la présence du peintre influait elle aussi sur ses indécisions. C'était Auden, alors bien sûr qu'il entrait immanquablement dans l'équation cette fois encore.



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs EN ATTENTE : damon #16

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
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Message(#)(willton #25) the rythm of my footsteps crossing flatlands to your door EmptySam 2 Nov 2024 - 15:32

Rory Craine adore ce message


« Tu sais bien que c'est pas ce que je veux dire. » Je le sais, évidemment, mais c’est aussi parce que je le sais que je ne pouvais pas passer outre l’opportunité de lui rappeler qu’il est trop jeune pour s’apitoyer sur son sort. Il a de grands rêves et il a surtout la capacité de les réaliser, c’est ce qu’il ne doit surtout jamais oublier de son côté, parce que cela représenterait un gâchis véritable pour le monde qui l’entoure. Et pour moi. « Je sais que j'ai encore du temps devant moi. T'es pas près d'être débarrassé. » James n’a pas encore la force de le rétorquer avec un sourire, si bien que mes lèvres s’étirent pour deux. J’espère bien ne pas encore être débarrassé de lui avant un long, long moment. Je n’ai pas supporté son sale caractère pendant tout ce temps pour accepter l’idée que cela s’arrête ensuite du jour au lendemain, sans raison apparente - et quand bien même il y en aurait une, je sais par avance que je ne l’accepterai pas. « Sur la façon de mener ma vie. Sur le fait que j'aurais pas vraiment d'intérêt à m'imposer plus longtemps une situation qui n'épanouit personne et qui n'est ni ma définition de la liberté, ni ma définition du bonheur. » Cela n’a jamais été sa définition de quoi que ce soit, et c’est bien ce que je ne comprends pas dans toute son histoire de mariage. Je n’ai pas l’impression qu’il y a un jour trouvé son compte, et je ne peux pas croire qu’il ait fallu que j’enfonce des portes ouvertes, encore et encore, pour qu’il commence enfin à entrevoir la réalité aujourd’hui. « Je vois. » Je réponds, distrait uniquement par le passage de mes doigts contre son poignée et de chaque détail que je mémorise, comme si j’allais en faire un dessin ou une peinture. Comme si je ne connaissais pas chacun d’eux, déjà, surtout. « Réfléchis à ce que t’aurais conseillé à la personne en question si ça n’avait pas été toi. » est sûrement le seul conseil que je peux à mon tour donner, celui que je lui partage sans plus le regarder dans les yeux, occupé à jouer avec le feu d’une caresse à laquelle je ne donne pas le nom.

Je me lève et contourne la table dans l’unique but de l’embrasser, pour contenter mon désir d’une part, pour lui faire comprendre d’autre part que je n’ai pas tenu à cette soirée pour remuer éternellement le couteau dans la plaie. Il prolonge le baiser, m’arrache un sourire parfaitement amusé face à son manque sa satiété. Une main repose une seconde de plus contre son crâne alors que la sienne en fait la requête silencieuse, une autre lui fait comprendre qu’il doit apprendre la raison alors que je la pose contre son torse et me redresse imperceptiblement. Il aura d’autres occasions de m’embrasser ; j’aurai d’autres occasions de poser mes mains contre sa peau bien plus dénudée qu’en l’état actuel. Une fois à l’extérieur, je ferme un instant les yeux et prend une lente et longue inspiration.

Dans un second temps, je pose une question qui était jusque là toujours restée dans le seul coin de mon esprit : pourquoi ? « Elle voulait diriger l'entreprise familiale, et elle savait qu'un beau mariage rassurerait son père. » J’émets un rire parfaitement sarcastique dont je ne cache rien. Elle a vécu au siècle dernier, donc, et pourtant son plan a parfaitement fonctionné. « James Weatherton-le-bon-parti. » Je rajoute avec ironie. Il est un bon parti pour des raisons évidentes, mais l’idée même que son statut puisse être utilisé à des fins pseudo-politiques me rend aussi furieux qu’hilare. « Elle voulait un enfant, aussi. » - « Mais ça, ça ne pouvait pas être acheté. » Ma voix n’est plus empreinte d’ironie ou de sarcasme mais je ne pense pas moins ce que je dis. Ils ont l’argent, l’influence, la renommée ; ils ont tout, mais toujours aucun enfant. Le sujet est devenu difficile pour James aussi, et c’est bien la seule raison pour laquelle mon commentaire est aussi le dernier, parce qu’il est évident que je pourrais trouver bien davantage à en dire encore. Par respect pour lui et pour ce qu’il traverse, je ne le fais pas.

« Elle sait que je cogite beaucoup depuis ce qui est arrivé à mon père, mais je l'ai pas prise entre quatre yeux pour lui en parler. La connaissant, elle s'en doute sûrement déjà. » L’information n’amène aucun commentaire de ma part. Aussi surprenant que cela puisse paraître, je ne m’intéresse pas à leur mariage, ou tout du moins pas à ce qui se passe précisément entre eux. Ce qu’ils font, ce qu’ils se disent, ça ne me regarde pas. Et en réalité, je ne veux pas savoir. « On n'a jamais fait dans le sentimentalisme, Cristina et moi. Si elle doit me maudire d'avoir nourri des doutes le premier, je sais qu'elle le fera, mais ce sera pas une source de drame entre nous. » - « Elle a le job qu’elle voulait, non ? » J’ironise déjà à nouveau. Si diriger une entreprise est tout ce à quoi ce mariage pouvait lui servir, elle l’a déjà obtenu. Elle n’a donc plus besoin de James, et elle ferait même mieux de tenter d’avoir un enfant avec une autre personne. Tic tac, tic tac. Son horloge biologie est déjà bien avancée. « Elle te pourchassera pas avec un beretta, si c'est ça qui t'inquiète. » - « J’ai déjà survécu à une balle. » Je rétorque avec un demi-sourire. Le souvenir n’a rien de joyeux, de toute évidence, mais il me permet malgré tout de marquer mon point et surtout de souligner que je ne crains pas Cristina, ni même les possibles répercussions de notre discussion faisant de moi l’homme ayant cherché à tout prix à éloigner les deux époux l’un de l’autre.

En silence et docilement, je le suis jusqu’au banc où nous nous asseyons tous les deux. « Elle se doute qu'on passe la soirée ensemble. Tout comme elle se doute que j'opposerai aucune résistance si tu prévoyais de me kidnapper pour la nuit. » Son audace m’arrache un sourire soudain, et dans l’élan j’en profite pour poser ma main contre sa cuisse. « Loin de moi l’idée de faire de la psychologie de comptoir, mais t’as l’air d’avoir un petit syndrome de Stockholm quand même. » Je n’avais pas particulièrement prévu de finir la soirée en sa compagnie, mais je n’émettrai pas de réticences face à cette idée et bien au contraire. James sait ce qu’il en est, tout comme il sait que nous n’avons plus besoin de cacher nos desseins depuis un certain moment déjà. « Une part d'elle a sans doute toujours su que si je devais douter un jour, ce serait lié à toi de près ou de loin. Mais elle me connaît aussi assez pour savoir qu'on m'aurait pas gardé dans une cage toute ma vie. » Je ne reviens pas sur la mention de son mariage telle une cage. Je ne veux pas lui avancer un “je te l’avais dit” dont je ne pense pourtant pas moins. Je n’ai rien de tangible à lui proposer, et je ne veux rien lui propose de tangible non plus. « Je prendrai pas sa place. » Je ne le mettrai pas dans une cage, je ne lui parlerai pas de mariage, et je ne lui parlerai pas même de vrai couple. Pour les bons aspects comme pour les mauvais, je ne prendrai pas la place de Cristina, et j’espère qu’il sait au moins que les discussions que nous avons depuis des mois n’ont pas vocation à lui faire espérer le meilleur. Je souhaite simplement qu’il comprenne qu’il vaut mieux que le quotidien qu’est actuellement sien. « Tu le sais, hm ? » S’il quitte tout ce qu’il a avec elle, je veux au moins qu’il le fasse en comprenant qu’il ne gagnera pas forcément mieux avec moi, ni même identique. Je ne reviens pas sur ce qu’on se dit depuis tout ce temps, je ne reviens pas sur l’affection évidente qu’est la mienne pour son horrible personne, mais je pave la voie de ce qui l’attend. Je tourne légèrement mon visage en sa direction, nos têtes près l’une de l’autre, mes yeux prenant le temps d’ausculter les contours de son visage sans aucune retenue. Ma main libre remonte contre sa mâchoire, laissant le doute s’immiscer quant à tous mes idéaux. « Mais je suis heureux si tu l'es. » Et j'espère qu'il le deviendra.


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Rory Craine
Rory Craine
l'océan des possibles
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ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson)
SURNOM : Craine pour la plupart des gens.
STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé.
MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble.
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POSTS : 11779 POINTS : 200

TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.
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RPs EN COURS : (05) jesse #1swann #60swann #61 › dina #1

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rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 12345678910111213 (UA)14 (UA)15 (UA)16171819202122232425262728 (UA)2930313233343536373839404142434445464748495051 (UA)52 (UA)535455565758596061

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willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20212223 (UA)24 (UA)25

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RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence

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wendy (scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.

RPs TERMINÉS : (2024) eddie #1nina #2swann #57meet & greet (shining stars agency)scarlett #1swann #59micah #2 (2023)swann #38swann #39swann #40swann #41garrett #1swann #42mariage rowannswann #44swann #45 (event pride)rosalie #8zoya #3wyatt #2swann #46 (survival academy)swann #47 (survival academy)swann #48 (survival academy)swann #49swann #50ruben #3penny #11swann #55nina #1zoya #4luz #1 (2022) swann #21maisieswann #22swann #24swann #25swann #26rosalie #6swann #27ruben #1murphy #2swann #29wendyfamily chaos & swann #30arthurswann #31grace #1shining stars agencyswann #32swann #33swann #34penny #10rosalie #7swann #35swann #36las posadashalston #1 (secret santa)ruben #2 (2021) penny #4penny #5swann #5, lucia #1 & matt #1 (léolie's wedding)penny #6 (blind test)clyde #1raphael #1rosalie #1rosalie #2 & wyatt #1swann #6sohan #2penny #7wendy & micahchez mileschez eddiechez thomaschez les crainechez charlie & léocraines #1chloe #2matt #2swann #7wendy #1swann #8ivy #1garrett #1jean #1swann #9micah #1swann #12michaela #1mariage calex (swann #17)penny #8stellaswann #16 & alexswann #18rosalie #4murphy #1 & swann #20swann #19swann #23 & zoya #2penny #9 (2020) jessian #1swann #1penny #1lily #1penny #2swann #2heather #1may #1penny #3erin #1sohan #1ava #2charlie #1le noël du royaume enchanté

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Message(#)(willton #25) the rythm of my footsteps crossing flatlands to your door EmptyDim 10 Nov 2024 - 22:08

Swann Craine adore ce message



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« Réfléchis à ce que t’aurais conseillé à la personne en question si ça n’avait pas été toi. » Si ses yeux ne savaient faire autrement que de suivre les tracés des doigts du peintre contre son poignet, c'est bel et bien dans son regard qu'il replongea finalement le sien, articulant simplement. « Je lui aurais sûrement conseillé de se bouger le cul pour changer ce qui lui convient pas dans sa vie. » Et tandis qu'il continuait de l'observer, choisissant lui-même de ne pas s'attarder sur le sens de ses mots, James songea que ça avait du si souvent le démanger de lui en mettre une, toutes ces années, rien que pour qu'il prenne conscience plus tôt d'à quel point cette vie était loin de le satisfaire. Il y a longtemps qu'une part de lui se l'était avouée, longtemps qu'il avait conscience de s'accrocher à ce mariage pour les mauvaises raisons. Son union avec Cristina le challengeait à bien des niveaux mais il ne l'avait jamais regardé avec les yeux d'un homme terrifié à l'idée qu'elle puisse un jour sortir de sa vie. Et ça avait toujours suffi pour qu'une part de lui soit consciente que ça ne rimait à rien.

« James Weatherton-le-bon-parti. » Auden n'allait bien évidemment pas se priver de rebondir sur cette partie, valant à James de répondre à son rire par un plissement d'yeux faussement contrarié. Son statut n'était pas un secret et tendait même à être plus attractif encore depuis la mort de son père, ce qui était peut être bien la seule raison pour laquelle il n'avait pas particulièrement hâte d’apparaître aux yeux de la société comme un homme fraîchement célibataire. A son âge et avec l'héritage qui était le sien, il suffirait d'un claquement de doigts pour faire de lui le prochain Bachelor et cette idée suffirait à lui donner des haut-le-cœur. « Mais ça, ça ne pouvait pas être acheté. » Ils savaient tous les deux ce qu'il en était et que cet enfant était ce qui avait le plus manqué à sa femme durant toutes ces années. Cristina était faite pour être mère, personne n'en était plus conscient que James, mais la vie avait jusque là eu d'autres plans pour elle, pour eux. « Ironiquement, je crois qu'elle aurait pu renoncer à tout le reste si elle avait juste pu avoir cette partie-ci. » Pour lui les choses avaient mises plus de temps à se préciser, et si une part de lui était aujourd'hui sincèrement frustrée que les choses n'aient pas abouti à ce niveau-là, une autre continuait de penser qu'il n'avait peut être pas ce qu'il fallait pour être un père tel qu'un enfant mériterait d'en avoir. Malgré tout, l'idée continuait fréquemment de cheminer dans son esprit, preuve qu'il avait été bien plus marqué par tout ça qu'il l'avait toujours prétendu. Et s'il n'avait pas encore partagé l'ensemble de ses doutes avec Cristina, James prenait le pari qu'elle ne serait pas surprise qu'ils aient fini par germer chez son époux, qui plus est après les derniers mois. Que James puisse aujourd'hui remettre pas mal de ses choix en question n'était pas si étonnant quand on connaissait sa manière de réagir à ce qui le touchait au plus profond de lui-même, et tous les deux savaient sans doute depuis le départ qu'il viendrait un jour où l'un d'eux nourrirait ces questionnements. Le mariage n'avait rien d'immuable quand l'amour était aux abonnés absents. « Elle a le job qu’elle voulait, non ? » S'il percevait si facilement l'ironie dans la voix du peintre, c'était autant parce qu'il le connaissait par cœur que parce que sa réaction n'avait rien de surprenante lorsqu'on savait quel regard il posait sur cette union depuis le départ. James ne l'en blâmerait pas, pas alors qu'il avait toujours voulu beaucoup mieux pour lui que ce que James était capable de se souhaiter à lui-même. « Je suis à peu près sûr qu'elle aurait pas été contre l'idée de régner sur cette ville, mais oui, en théorie elle a le job qu'elle voulait. » Ses lèvres se fendirent d'un bref rictus. Quiconque connaissait Cristina savait que ses ambitions n'avaient d'égales que la force de son caractère ou la taille de son dressing. James avait toujours vu les choses un peu différemment, pas du genre à cracher sur le pouvoir mais sûrement pas assez gourmand pour courir après par n'importe quel moyen. Il avait toujours nourri ses propres aspirations, et elles avaient bien plus à voir avec son art qu'avec quoi que ce soit d'autre. « J’ai déjà survécu à une balle. » Un rappel dont le couturier se serait bien passé, surtout alors que le voir sourire à cette idée lui donnerait presque l'envie de lui offrir une petite piqûre de rappel. Il s'abstint pourtant, se contentant de souffler. « Et on tient pas à ce que ça devienne une habitude. » Ni du fait de Cristina, ni parce que qui que ce soit d'autre aurait décidé de lui trouer la peau. James n'avait jamais rechigné à traverser toutes sortes de montagnes russes émotionnelles pour les beaux yeux de l'italien, loin de là, mais c'est ici qu'il fixait des limites : s'il pouvait éviter de tenter le diable et de se retrouver de si tôt dans un lit d'hôpital, ça l'arrangerait grandement.

« Loin de moi l’idée de faire de la psychologie de comptoir, mais t’as l’air d’avoir un petit syndrome de Stockholm quand même. » La main que l'italien déposa sur sa cuisse offrit le parfait prétexte à son sourire pour s'étirer avec plus de malice encore, bien qu'il n'ait pas besoin d'une excuse en réalité. Il ne chercherait pas à nier, James, encore moins devant lui. Il y a bien longtemps qu'ils ne jouaient plus les innocents, si tant est qu'ils l'aient déjà fait un jour. « Mon ravisseur est ridiculement séduisant, c'est un problème. » Il nota sur le ton d'un reproche bien peu crédible, lui qui avait après tout prouvé quelques instants plus tôt qu'il pouvait se retrouver dans une salle de restaurant bondée et toujours river toute son attention sur l'homme en face de lui. A présent qu'ils n'étaient plus que tous les deux, il s'en privait encore moins. « Je prendrai pas sa place. » Si rien dans ses propos ne lui avait donné l'impression de lui suggérer de s'emparer d'une place bientôt laissée vacante par son épouse, James comprenait pour autant qu'Auden ressente le besoin de le spécifier – bien que l'idée qu'il puisse le faire pour ménager son petit cœur avait inévitablement un coté vexant, il ne le nierait pas. « Tu le sais, hm ? » Alors, retrouvant un sourire plus paisible, de ceux qui indiqueraient à Auden que l'échange ne se prêtait pas à la moindre dramatisation, c'est finalement dans un souffle qu'il reprit. « Quoi, toute cette soirée c'était pas ta façon de me dire que tu peux plus vivre un seul instant sans m'avoir près de toi ? » Pour ce qui était de la dramatisation, tout compte fait, il n'avait pas résisté à l'envie d'incliner très légèrement la tête et d'adopter une petite moue attristée. « Je me disais bien qu'il y avait quelque chose de louche quand on n'a pas eu droit au solo de violon au milieu du repas. » Et Auden comprendrait en l'entendant prononcer ces mots qu'il usait de son sarcasme habituel et que c'était sans doute la réaction la plus fidèle à lui-même qu'il aurait pu avoir. Autrement dit, l'italien n'avait aucune raison de s'inquiéter et ses prochaines paroles visaient à le rassurer pour de bon. « Qu'on soit clairs, je pensais ce que j'ai dit tout à l'heure. » Ce qui ne l'empêcha pourtant pas de reprendre, l'air cette fois beaucoup plus sérieux. « J'ai pas l'intention de sortir de ta vie et je compte te faire profiter de mon délicieux caractère encore très, très longtemps. » Ça incluait tout ce qu'ils partageaient déjà et auquel il n'avait aucune intention de renoncer non plus, mais ça n'était pas une manière de lui dire qu'il en attendait beaucoup plus. A ce moment bien précis de sa vie, James entendait d'abord faire le point sur un certain nombre de choses. « Mais tu peux te détendre, je songe pas à me défaire de ce petit anneau pour renoncer aussitôt à ma liberté. Et je sais qu'on voit les choses de la même manière. » Auden et lui s'en étaient suffisamment confiés l'un à l'autre pour que le sujet n'ait plus rien d'un secret et pour qu'ils sachent aussi qu'il n'y avait pas un monde où ce qu'ils partageaient était voué à prendre fin. Il aimait leur relation, il en chérissait chaque aspect et s'en contentait pour l'instant très bien. Et à cet instant précis, il aimait justement plutôt bien la direction que prenait cet échange, la ligne de ses lèvres s'étirant subtilement au contact de la main du peintre contre sa mâchoire. Son regard sombre plongé dans le sien, il jurerait pour un instant que tout le reste avait disparu.

« Mais je suis heureux si tu l'es. » Et tandis qu'il l'observa sous la lumière captivante des réverbères, ce sont ses propres doigts qu'il remonta contre la joue d'Auden et dans un souffle qu'il confia. « Je le suis. Ce soir. » Ses doigts affairés à caresser la peau du peintre et ses yeux occupés à contempler ses traits comme si une part de lui s'étonnait encore de la simplicité de ce moment, il reprit après une seconde, ses sourcils se fronçant à peine. « Eh, c'est un bon début. » Certains diraient qu'il était fâché avec le bonheur, James, au moins assez pour s'en être privé délibérément pendant des années,  et c'était peut être en partie vrai. Alors cet aveu était loin de ne rien signifier, surtout alors qu'il profita de leur proximité pour retrouver la chaleur de ses lèvres, y déposant les siennes le temps d'un baiser riche de sens lui aussi. S'il se fichait quelques instants plus tôt que qui que ce soit puisse les voir, au restaurant, c'était d'autant plus vrai à cet instant bien précis. « J'apprécie, tu sais. Que t'aies pas sauté sur l'occasion de dire que t'avais raison depuis le début. » Il glissa finalement, une fois leurs lèvres séparées, son visage encore tout proche du sien. Il en avait forcément eu envie et il comptait peut être le lui réserver pour plus tard, mais c'était aussi sa manière de lui faire comprendre qu'il ne le lui reprocherait même pas et qu'en réalité, il était le seul de la bouche de qui il accepterait de l'entendre.



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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