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 (Finn' #1) That's how we meet again

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AuteurMessage
Sienna Marling
Sienna Marling
ÂGE : cela fait cinq ans qu'elle en a trente.
SURNOM : Ena, Sissi (par sa soeur, cette peste), Sin..
STATUT : séparée (si on peut appeler ça comme ça) du père de sa fille
MÉTIER : secrétaire médicale
LOGEMENT : Fortitude Valley (james street), #18
(Finn' #1) That's how we meet again Vanessa-kirby-hobbs-and-shaw
POSTS : 18 POINTS : 0

TW IN RP : rejet de son enfant, de sa famille en général, rancœur, regrets, remords, dépression ...
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : crimson
RPs EN COURS : (Finn' #1) That's how we meet again 1f150a9b503857dbc47a77e7c28945e7
(#1 Finn') That's how we meet again
We walked through the darkness, we walked in the sun
We shared all our sorrows, we shared all our love

AVATAR : Vanessa Kirby
CRÉDITS : (avatar) @antebellum (gif) @tumblr
Femme (elle)
INSCRIT LE : 22/08/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t55577-sienna-can-we-pretend
https://www.30yearsstillyoung.com/t55603-not-enough-o-sienna

(Finn' #1) That's how we meet again Empty
Message(#)(Finn' #1) That's how we meet again EmptyMar 27 Aoû 2024 - 10:36


and that's how we meet again
@FINNLEY COVERDALE & SIENNA MARLING 
We walked through the darkness, we walked in the sun
We shared all our sorrows, we shared all our love
Quand le réveil sonne une troisième fois, Sienna est déjà assise sur le bord de son lit depuis dix vingt minutes. Elle a quitté le monde merveilleux, et soi-disant reposant, des rêves avant même que l'alarme ne soit obligée de l'en tirer. On pourrait croire que c'est l'excitation, l'impatience de commencer une nouvelle journée et de vivre son lot d'aventures, de surprises, mais c'est plus profond que ça. Un quelque chose lui colle aux talons depuis plusieurs jours et s'est frayé un chemin dans ses vaisseaux sanguins. Comme un produit de contraste, chaud et épais, qu'elle sent remonter doucement, avec une lenteur presque volontaire et tortueuse, jusqu'à son palpitant qui, fébrile, paraît émettre un grincement sordide. C'est pas l'excitation de la rentrée scolaire, qui la faisait tant vibrer, quand elle était enfant, qu'elle s'endormait la veille toute habillée, pour être sûre de ne pas être en retard ; nul besoin de dire que cet état d'anticipation et de hâte, de enfance, a vite été remplacé par la fainéantise et l'angoisse de retrouver les cours d'école dans l'adolescence.  Dans un geste fébrile, ses mains quittent le soutien ferme du matelas et viennent s'écraser sur son visage, qu'elle frotte sans convictions pour essayer d'enlever les plis de l'oreiller de ses joues rouges, de la chaleur douillette du linge propre sur lequel reposée sa tête quelques minutes plus tôt. Ses parents seraient euphoriques de savoir qu'après avoir tant lutté contre eux, et leur idée d'avenir pour leur fille, leur aînée se retrouve à travailler dans le domaine qu'ils lui ont choisi, quelques années avant, dans le but de lui faire prendre un peu de responsabilités et de maturité. Fini les petits jobs qui forment la jeunesse, les pérégrinations professionnelles. Sienna a un véritable emploi stable désormais. Une adulte. Elle grimace ; que ce mot est vilain dans son esprit. Debout, non sans tanguer légèrement sous une fatigue qu'elle jugerait plus psychologique que physique, si elle s'y attardait du moins, la grande blonde se traîne jusqu'à la porte pour rejoindre la cuisine. C'est un talent de savoir se faire aussi petite, aussi discrète car si ses colocataires sont éveillés, ils ne donnent pas l'impression de l'avoir entendu ou remarqué. Tant mieux d'un côté ; elle ne se sent pas forcément d'humeur à trop de sociabilité. Il vaut mieux, pour elle et les autres, qu'elle garde un peu de batterie sociale pour sa journée de travail.  
Café chaud entre les mains, Sienna colle son nez contre la fenêtre la plus proche, volet relevé pour observer le voisinage. Bruits de moteur, éclats de voix et tintement de talons sur le bitume. Quand sa journée, à elle, commence il semblerait que celle de certaines se termine. A-t-elle, un jour, été aussi inconsciente et festive ? Si c'est le cas, elle ne s'en rappelle pas vraiment. Ou alors très vaguement.  C'est pas faute de lutter, mais depuis qu'elle a remis les pieds sur le sol Australien, même si elle n'est pas retournée dans sa ville, les souvenirs ont tendance à lui revenir. À la brusquer. C'est comme si chaque version d'elle qui a évolué dans ce paysage, l'attendait à chaque coin de rue. Comme si Canberra avait déménagé à Brisbane et l'attendait avec tout son lot de regrets, de tendresse et de douleur. De joie aussi mais, passé trente ans, on a tendance à se raccrocher plus facilement aux idées, et à la mémoire, sombres. L'avantage c'est qu'elle est bien trop occupée à lutter contre ses démons là pour songer à ceux qu'elle a laissé ailleurs.  

D'un regard sur sa montre, Sienna finit par se décider à mettre en marche le moteur de ses muscles. Tasse lavée et séchée, chaussures enfilées, sac sur l'épaule, elle tapote une dernière fois ses poches et fouille encore dans son sac, avant de s'en aller l'esprit à peu près tranquille d'avoir, sur elle, tout ce qu'il lui faut. Cela lui fait toujours une drôle de sensation de recommencer à prendre les transports en commun, elle qui avait fini par s'habituer à sa petite voiture. C'est ça, de tout abandonner derrière soi, sans se retourner. Sans réfléchir. À l'instinct.  Quand elle arrive au cabinet médical, elle n'est pas la première ; elle a beau être assez ponctuelle, elle sera toujours émerveillée de voir qu'il y a des gens dont la ponctualité est hors normes. Échange de banalités en salle de pause, deuxième café et préparation de son poste de travail ; on devrait lui décerner un prix pour ce rôle parfait de la collègue agréable.  

Les premiers rendez-vous se présentent dans la matinée, les premiers appels pour réserver un créneau s'enchaînent. L'avantage d'un métier comme celui-ci, c'est que l'on ne voit pas la journée passer. Des petits biscuits coupe-faim, des commentaires qui se veulent amusants, une conversation de fond pour combler les silences entre deux patients et voilà l'heure de la pause déjeuner qui se rapproche.  
Et puis un bourdonnement. Dans ses tympans. Il trouve écho dans sa cage thoracique et descend jusqu'à son estomac, provoquant des fourmis au passage. Son regard passe d'un visage à ses propres doigts, aux ongles rongés, posés sur son clavier. Non. Impossible. Et en même temps, cette pensée-là n'a aucun sens. Elle relève le nez, fixe l'intrus avec intensité avant de détourner le visage dans un rideau de cheveux blonds. Ce n'est pas qu'elle est timide ou gênée de le voir, c'est qu'elle est surtout surprise et décontenancée d'être capable de le reconnaître après un peu plus de dix-huit ans. Et qu'elle n'est pas dans une situation qui l'avantage vraiment, coincée derrière un comptoir qu'elle partage avec plusieurs secrétaires, tous biens plus remarquables qu'elle.
 Le cerveau est tout de même incroyable. Une voix, une odeur, une mèche de cheveux et les souvenirs frappent aux portes de son subconscient pour essayer de sortir. Elle barricade. Elle s'emmitoufle d'une ignorance feinte en regardant sa montre.
Et puis l’éclair de lucidité ; ce n’est peut être pas lui. Comment pourrait-il en être autrement, après toutes ces années, de le reconnaître. Non, cet homme ressemble à un autre, voilà tout. Et même si c’était lui, et alors ? Pas que ce soit forcément dérangeant, si c'est bien lui, mais elle est de ces gens qui ne savent pas forcément comment réagir quand une personne de leur passé refait surface ; malgré les bons souvenirs, on a pas toujours envie d’être confronté à quelqu’un ayant connu une ancienne version de soi-même.. Surtout quand cette fameuse version semblait bien plus agréable et intéressante que l’actuelle.
Sienna se replonge dans son dossier et on appelle son nom. Coup de massue. C’est bien lui. En passant devant elle, les regards se croisent ; l’a-t-il reconnu ? Sans doute aurait-elle du garder cette fausse moustache d’une antique soirée d’Halloween dont elle se souvient à peine. Pas sûr qu’elle serait passée plus incognito, mais elle aurait au moins eu le mérité de se marrer.
Maintenant qu’ils se sont regardés, elle ne peut plus faire semblant, alors elle sourit ; ce sourire colgate que l’on sert aux inconnus, aux étrangers ou aux patients à qui l’on va annoncer une mauvaise nouvelle. Faites votre choix.

Sa montre bip et sa collègue lui touche l’épaule, la ramenant à la réalité ; l’heure de la pause est là. Il n’est pas encore sorti, elle a une chance de fuir avant lui. Mais appelez cela la fainéantise ou l’envie de provoquer le destin, Sienna décide d’attendre à l’extérieur, devant la porte, bien visible. S’il ne la voit pas en sortant, c’est qu’il joue le même rituel d’ignorance qu’elle et, à ce moment, elle pourra jouer l’offusquer.

Ce sont des minutes qui s’égrènent, peut-être même simplement des secondes, mais Sienna a le temps de réfléchir à la vitesse de l’éclair et de se dire que, finalement, ce n’est peut être pas le bon moment, ni le bon endroit pour laisser le « hasard » (il est blond le hasard, et très hasardeux, planté là, devant la porte) les mettre sur la route l’un de l’autre. Elle aurait au moins voulu, quitte à revoir les fantômes du passé, avoir quelque chose d’incroyable à raconter, à présenter ; une carrière brillante, une vie épanouie, une horde de prétendants à ses pieds, une maison incroyable.. Ce qu’elle a, en comparaison de ses rêves, est bien maigre ; une colocation, de la monnaie comme les vieux pour ses tickets de transport, un téléphone qui commence à tirer la gueule à force de tomber à terre quand elle sursauté à la sonnerie et une simple valise de vêtements qu’elle doit laver dès le soir même si elle ne veut pas se retrouver avec une odeur de sueur tenace. Non, vraiment, ce n’est pas le moment, elle n’est clairement pas à son avantage. La décision est prise, Sienna ne jouera pas ce jeu-là aujourd’hui. Elle tourne les talons pour retourner à l’intérieur, dans l’idée de se cacher vite en salle de pause quand son visage se heurte assez violemment à un buste. « Ah. » Elle se recule en se tenant le nez, grimace de douleur au visage, les yeux rivés sur l’obstacle avec lequel elle vient d’entrer en collision. « Quel plaisir de tomber sur toi ! » Bien choisir ses mots, toujours.
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Finnley Coverdale
Finnley Coverdale
le roux de secours
le roux de secours
En ligne
(Finn' #1) That's how we meet again V5Pnm5h Présent
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis deux ans à une illustre inconnue suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
gif @cloudyfacewithjam
POSTS : 10119 POINTS : 230

TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta.
RPs EN COURS : (Finn' #1) That's how we meet again B7043cde6d701029986c26c5515f4cad09463669
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.

(Finn' #1) That's how we meet again 739a5be26b8eed5e7ccd71c16097f0949e9404fe
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.

(03/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis)cecilia #2

(Finn' #1) That's how we meet again M564Z138_o

RPs EN ATTENTE : ezra #2
RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) mattjill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydialoucynthialou #2vittoriocora #2 (2018) bryn #2lou #3bryn #3jackcora #3jamesonjill #1lonnielou #4cora #4kane (2019) charlieromyjill #2cora #5jeremiahdanika (2020) lou #5lou #8jill #4raelynlou #6jill #5lou #7 (2021) mollylara #1scarlett #1caitriona #1 (2022) scarlett #2josephedge #1paradise citylara #2edge #2evelyn #2jenna #1amos #1madison #1lara #3edge #3 (2023) tessa #1raelyn #2jules #1corey #1zoya #2 adèle #1 archie #1cecilia #1madison #2jenna #2ezra #1

RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloweensujet commun (df)clément (df)lucia (ds)

ABANDONNÉS : saulbryn #1jimmyevejill + theomercure (dz)elliejeanbrynrubyfreyaconstanceheïanaaaronbrynarrowsiannatrevorluanasiennasiennalou #9poppy #1hollysiennajules #2 (ua)jules #2cristina #1lara #4madison #3lily #1
AVATAR : domhnall gleeson.
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PSEUDO : leave.
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(Finn' #1) That's how we meet again Empty
Message(#)(Finn' #1) That's how we meet again EmptyMer 4 Sep 2024 - 3:13

En se réveillant ce matin-là, l’inconfort de Finnley est palpable. La boule au ventre qui l’accompagne depuis quelques jours n’a pas disparu sous prétexte d’une bonne nuit de sommeil ; bien au contraire. Tout son corps semble lui envoyer des signaux contradictoires, à commencer par cette fatigue qui ne cesse de s’accentuer et, surtout, de l’inquiéter. Jusqu’ici, il n’a jamais particulièrement craint pour sa santé, déjouant même les pronostics associés aux conséquences de son alcoolisme, et ses visites chez le médecin se sont toujours avérées rares. Pourtant, elles n’ont jamais été aussi régulières que depuis quelques semaines, depuis qu’un mauvais pressentiment s’est immiscé en lui, depuis que Finnley insiste plus que de raison pour que l’on pousse les examens afin de comprendre la recrudescence des symptômes qui sont les siens. Cette fatigue, pour commencer, mais aussi cette impression d’avoir constamment l’estomac noué, ces vertiges qui deviennent de plus en plus réguliers, et cette faiblesse constante qu’il ressent dans chacun de ses muscles ; autant de choses qui font croire à Finnley qu’à jouer avec le diable si longtemps, il s’apprête à en payer le prix. Néanmoins, si les premiers résultats ne se sont pas montrés exceptionnels, ils n’ont pas non plus été inquiétants, ce qui est pourtant loin de le rassurer. La tension qu’il ressent au quotidien n’est pas un sentiment dont il a l’habitude et lorsque le médecin a souligné qu’il pouvait simplement s’agir d’un surplus d’anxiété, Finn n’a pas réussi à le prendre au sérieux. Pour quelle raison serait-il nerveux ? Il n’a jamais particulièrement souffert d’un tel trouble par le passé, et sa situation actuelle ne lui offre pas suffisamment de raisons d’être tourmenté. Oh, bien sûr, il y a cette sobriété qui devient de plus en plus difficile à gérer, ce besoin de flancher qui frappe régulièrement à sa porte sans qu’il ne concède à l’inviter à nouveau dans sa vie. Mais ce ne sont pas des raisons suffisantes, à ses yeux, pour qu’il se découvre une subite prédisposition à l’angoisse. Il a conscience que certains useraient d’un discours cliché pour définir sa situation, mettant en avant le fait que c’est la beauté de l’être humain, cette manière dont on peut encore se surprendre de ses propres capacités et se découvrir de nouvelles fragilités à tout âge, mais Finn ne croit pas en ces conneries. Ce n’est pas tant qu’il s’imagine incapable d’évoluer même en s’approchant de la quarantaine (bien au contraire, il ne souhaite que cela), mais il n’arrive pas à comprendre un tel revirement de situation, se trouvant proche de l’hypocondrie alors qu’il a toujours été du genre à considérer sa condition comme étant grave quand il est à deux doigts de l’infection générale ou de l’amputation.

Le précédent médecin qu’il a consulté à suggérer l’idée d’une somatisation, hypothèse qu’il a réfutée aussitôt, se gardant toutefois bien de le préciser pour mieux se permettre de prendre rendez-vous afin d’obtenir un second avis. Là aussi, toutes ces histoires de sixième sens, il n’y croit pas une seule seconde Finnley, mais son pressentiment est sans doute ce qui se rapproche le plus d’une telle expérience et il compte bien aller jusqu’au bout de son intuition. Il ignore où cela va le mener, mais toujours est-il qu’il ne sera pas tranquille tant qu’il n’aura pas eu la preuve noire sur blanc qu’il n’a pas de raisons de s’inquiéter et jusqu’ici, le test a été échoué par les quelques professionnels avec lesquels il a pu évoquer le sujet. Il n’est pas totalement irrationnel pour autant, se doutant bien que ses années à abuser de l’alcool le pousse à être trop prudent, jusqu’à en devenir sérieusement agaçant, sans doute. Mais par le passé, même si le problème n’était pas tout à fait le même, Finn a mis des années avant de s’écouter et s’oser à demander de l’aide pour mieux gérer sa situation, erreur qu’il ne compte pas reproduire aujourd’hui. Pas en ce qui concerne sa santé physique, du moins, alors qu’il s’accorde encore un certain temps de latence avant de se préoccuper plus sérieusement de cette rechute qui lui pend au nez – peut-être parce que l’idée ne lui fait pas aussi peur qu’elle ne le devrait.

Aujourd’hui, c’est donc sur le centre Pacific Wellness que Finnley a jeté son dévolu, se fiant à la bonne réputation du cabinet pour tenter d’obtenir un semblant de réponse quant à toutes ses inquiétudes. S’il n’a pas été difficile d’obtenir un rendez-vous, il a été plus délicat d’en assurer l’urgence, et après quelques jours d’attente, il se rend sur place dans l’espoir de comprendre enfin la raison derrière son sentiment de malaise persistant, impactant de plus en plus son quotidien. Mais ce malaise-là n’est rien comparativement à celui qu’il s’apprête à vivre. Ce n’est qu’un regard perdu au vol, une impression de déjà-vu, un cœur qui s’emballe ; pourtant la certitude est bien là. Il essaie de se convaincre du contraire, se persuadant qu’ils ne méritent pas de se retrouver dans des conditions aussi quelconques, aussi hasardeuses, après ce qu’ils ont pu vivre. Et, là où il s’impatientait il y a encore quelques minutes que son nom soit appelé, il en vient à le regretter alors qu’il doit déjà s’effacer. Il n’écoute pas grand-chose de la consultation, se contenant d’un hochement de tête distrait de temps à autre quand le silence s’éternise. Son esprit est bien loin, alors même que ses pensées se dirigent vers la pièce d’à côté. Était-ce bien elle ? Doit-il rajouter hallucinations à la liste de ses symptômes ? Il crève d’envie de quitter cette pièce précipitamment pour s’en assurer en bonne et due forme et non pas au travers de quelques secondes d’un regard qui s’est perdu sur les lieux ; et puis la réalité le frappe de plein fouet. Pour lui dire quoi ? Ils ne sont plus personne dans la vie l’un de l’autre, tout juste un vague souvenir qui se rappelle à eux lors de moments de nostalgie qui se sont sans doute espacés au fil des années. Peut-être même qu’elle ne le reconnaîtra pas – certainement qu’elle ne le reconnaîtra pas. La plupart des individus passent à autre chose ; il n’y a que lui qui peut autant s’accrocher à des fantômes de son passé dans la crainte d’assumer sa réalité. Elle était destinée à de grandes choses et elle a probablement réussi ce qu’elle a entrepris, pourquoi se soucierait-elle d’un garçon qu’elle a connu voilà vingt ans et qui n’a été qu’un amour d’adolescence ?

Finnley ne tente pas de négocier la fin de la consultation alors qu’il en oublie la politesse et les salutations d’usage, filant déjà hors de cette salle dans l’espoir de confirmer – ou non – cette impression qui ne l’a pas quittée depuis de longues minutes. Son regard se perd sur les alentours, détaillant chaque recoin dans l’espoir que cette frimousse blonde encore si reconnaissable malgré les années ne relève pas de l’ordre du mirage ; après quelques longs instants, il envisage d’abdiquer, se détournant de la réception pour prendre le chemin de la sortie lorsqu’il se heurte à quelqu’un. « Ah. » Même le son d’une simple onomatopée est reconnaissable ; et il se sent stupide de s’en souvenir avec une telle ferveur alors qu’il est empli d’une inévitable nostalgie, qui l’angoisse autant qu’elle ne lui réchauffe le cœur. Il n’a toutefois pas le temps de s’en réjouir plus longtemps alors que Sienna se recule, les deux mains entourant son nom qui s’est heurté contre son buste quelques instants plus tôt. « Quel plaisir de tomber sur toi ! » - « Je suis désolé, j’avais l’esprit ailleurs et… » Je ne t’ai pas vue, alors même que c’est toi, qui occupais mon esprit. Soucieux, Finn n’arrive toutefois pas à bouger ; il n’est plus assez familier pour faire glisser ses mains sur ses joues afin de s’assurer de son état par lui-même. « Tu essayais de filer à l’anglaise, je rêve pas ? » Il l’interroge, avec un léger sourire, tentant de détendre la situation : celle où elle désirait éviter cette rencontre, désormais forcée, tandis qu’elle cherche probablement une excuse pour réussir à faire demi-tour sans le vexer. « Ça va ? Tu veux que j’appelle quelqu’un ? » Il ajoute, désignant d’un bref signe de la tête son nez, lui offrant par la même occasion l’opportunité de répéter sa fuite avec, cette fois-ci, plus de succès. Et à cette idée, la mélancolie qui réchauffe le cœur fait désormais place à des regrets qui refroidissent son âme.

@Sienna Marling (Finn' #1) That's how we meet again 1949770018



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