| sloscar #12 ♤ and i've fought time, it won in a landslide |
| ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Mer 28 Aoû 2024 - 16:39 | |
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♤ And I know you're strong I know you're a man-made fortress But we're alone And I'm so willing to be proven wrong And I've fought time, it won in a landslide I'm just as good as anybody, I'm just as bad as anybody
Tout est rentré dans l’ordre, les barrières ont été remontées, l’armure remise, le filet de sécurité a été rappelé, circulez, y a rien à voir. Terminées les escapades dans la lumière du soir, portées par les embruns de l’océan et le ressac des vagues, finis les plans foireux pour sculpter un manche de hachette dans un espace clos, minuscule et rythmé par un CD de soul sensuelle. On évite même la machine à café, les têtes à têtes et les plaisanteries ; Scarlett est simplement légèrement plus clémente avec Sloane, ne la met plus en difficulté en pleine réunion d’équipe. Les piques se sont calmées, elles ont une vraie relation professionnelle maintenant. Les sous-entendus ont été enterrés aussi, même s’il est plus dur de lutter contre les regards qui se cherchent et répondent, parfois, au détour d’un couloir. Heureusement, Scarlett est moins présente sur ce set, les occasions de croiser Sloane se font plus rare. Alors elle retient sa respiration et tient le compte, à la recherche de la salvation, dans quelques semaines, quand elles n’auront plus à se voir.
Le mois d’août s’achève et tire sa révérence à coup de couchers de soleil extravagant. Le début de soirée est à peine entamé, et le ciel est déjà teinté d’orange et de rose. Une réunion tardive, un set à moitié vide, et Scarlett remonte l’un des couloirs, prête à appeler un taxi et partir. Peut-être qu’elle ira surfer, ce soir, ou qu’elle se penchera sur un énième cas que Tried & True a pris. Peut-être les deux. La soirée s’étend devant elle, libre de contrainte et de compagnie, et Scarlett ne se sent pas seule, au contraire, mais en sécurité. Elle passe devant le bureau de Sloane, ralentit, car elle remarque la porte ouverte. Elle n’est pas une enfant qui évite une ennemie avec qui elle se serait fâchée, elle marque une pause, glisse sa main sur l’encadrement de la porte, passe la tête dans le bureau. « T’es là tard », elle fait remarquer en guise de bonjour avec un signe de tête.
Elle pourrait partir, un bonsoir, une excuse, une fuite. Mais il y a quelque chose qui brûle dans le fond de son sac, quelque chose qu’elle a depuis quelques jours déjà, et qu’elle n’a toujours pas donné. Ce quelque chose, elle ne sait pas pourquoi elle l’a acheté. « J’ai un truc pour toi », elle dit d’une voix basse, un peu hésitante. Elle fait un pas dans la pièce, la porte entreouverte derrière elle.
C’était un hasard, une vente aux enchères avec un commissaire priseur qu’elle connait, parce qu’elle cherchait une nouvelle pièce pour son entrée, et qu’elle est toujours à l’affût d’aggrandir sa collection d’objets précieux et d’oeuvres d’arts. Au milieu des commodes antiques et tableaux contemporains, une babiole a attiré l’oeil de Scarlett. Un set d’outils pour sculpter le bois, datant de début du 20ième siècle, dont les manches en ivoire ont été taillés pour représenter des cachalots et des vagues. Sans vraiment réfléchir, Scarlett a fait une offre - qui d’autre aurait besoin de ça, si ce n’est Sloane ?
Elle fouille dans son sac, et sort le petit coffret en bois doublé de satin rouge, dans lequel les trois outils sont installés, et elle le tend à Sloane. « C’est pas grand chose, mais quand j’ai vu ça au hasard dans une vente aux enchères, je me suis dit que tu étais la seule personne sur terre à qui ça ferait plaisir », non pas qu’elle avait envie de faire plaisir à Sloane spécialement, mais, euh, elle continue, tout à coup étrangement moulin à paroles, « et j’avais raison, personne n’a fait d’offre à part moi. C’est pas fait pour être utilisé », elle précise, « mais pour être exposé, enfin, avec du recul je me rends compte qu’il faudra le mettre en hauteur pour éviter que ta fille ne se crève l’oeil avec, mais bon. » Peut-être que c’est finalement un cadeau empoissonné. Tant pis. Elle hausse les épaules, et amorce un mouvement pour quitter la pièce, maintenant qu’elle a fini son drôle de récital.
@Sloane Jarecki
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| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mer 28 Aoû 2024 - 17:37 | |
| C’est officiel, et ça l’a été depuis la huitième fois (douzième ?) que Scarlett a évité son regard : elle n’essaierait plus. Quoi qu’elles aient pu partager entre les vagues et son atelier, quoi qui les unisse depuis quelques semaines sans qu’elles ne le rendent jamais palpable, ou quoi qu’elle s’imagine, à tout point de vue, n’était plus à poursuivre. Une passade, peut-être, un égarement auquel Scarlett avait mis fin dès qu’elle s’était rendue compte que les masques glissaient et que les émotions restaient un peu plus à fleur de peau à chaque fois. Sloane ne pouvait pas lui en vouloir : elle avait prévenu, d’entrée de jeu, avec son attitude désinvolte et son regard presque hautain. Tous les signaux étaient là et elle les avait sciemment ignorés, se prenant à croire qu’elle avait quelque chose de spécial, à lui tirer des sourires qu’elle imaginait rares et précieux, à s’entendre confier des vérités qui écorchaient la bouche dans leur dureté, dans tout ce qu’ils représentaient pour chacune à leur manière. Elle aurait dû écouter, la première fois.
De fait, croiser l’agente de PR au travail est devenu son propre genre de torture : vouloir éviter son regard, le chercher quand même, rarement le trouver ; quand elle le croisait, enfin, se sentir assaillie par un millier de questions qui ne trouveraient pas de réponses, ou rien que des débuts, les mêmes qu’elle lisait dans ceux de Scarlett, jusqu’à ce qu’ils se détournent des siens et qu’elle se convainque qu’elle avait tout imaginé. Il avait fallu une bonne semaine, avant qu’elle ne se résolve à son tour à l’indifférence – et ça ne marchait qu’une fois sur trois, au bas mot. Alors elle aussi, comptait les semaines, les jours, les secondes jusqu’à la fin du tournage, le coeur tiraillé entre le sentiment amer d’irrésolu et le soulagement de ne plus avoir à se poser la question dès qu’elle l’apercevait entre deux portes ou durant une réunion qui aurait pu être un mail. De fait, Scarlett est la dernière personne qu’elle s’attend à voir une tête par la porte de son bureau, une fin de soirée où elle espère rentrer chez elle et s’abrutir autour d’un verre avec Helen, ou Arsinoé, ou seule, loin de ses dossiers qui lui prennent trop de temps mais pas assez d’esprit. « T’es là tard. » Elle sursaute, forcément ; davantage pour la voix reconnue que pour l’interruption. Elle referme son dossier brusquement, comme prise sur le fait ; elle ne sait pas trop de quoi, mais la présence de la jeune femme dans son bureau est suffisamment saugrenue pour la mettre sur le qui-vive. Et, en filigrane, cette traction sur son cœur, entre déception, espoir, et quelque chose comme le manque.
« Dossiers à compléter », justifie-t-elle avec un demi-sourire.
C’est cordial, mais si loin du ton qu’elle empruntait lors de leur dernière vraie entrevue que ça lui laisse un goût étrange qui se transforme en une grimace. Elle a tôt fait de la ravaler et de retourner à son dossier, plus du tout concentrée, à présent, et quasi-certaine que Scarlett va disparaître aussi vite que la dernière fois. Elle reste, pourtant, demi-aveu qui filtre à peine entre ses lèvres et Sloane se retrouve, une énième fois, sur l’expectative, sans savoir exactement de quoi ; elle se relève presque par automatisme, ou par une espèce de politesse devenue superflue entre elles. Elle a à peine le temps de se relever qu’une petite boîte est tendue en sa direction, et que la voix toujours si calme et tranchante s’affole, un peu ; s’enraye, à peine, et elle ne suit pas grand-chose : le mouvement de la boîte, la main qui tremble légèrement, et la tachycardie qui commence à la prendre. C’est pas grand-chose, qu’elle entend vaguement ; et de fait, elle a envie de la croire, de lui répondre que non, peut-être pas, comparé à ça, à sa présence, au poids qu’il y a derrière le pas-grand-chose. Elle a envie de poser des questions, surtout. « Oh », c’est tout ce qui vient, à la place, et avec, l’information diffuse que c’est sûrement la dernière chose qu’elle lui a dit, d’ailleurs. Le contrecoup l’assomme complètement : des semaines de rien, puis un instant de tout, représenté par une boîte un peu ancienne mais soignée entre une main tendue vers elle. Elle récupère machinalement la boîte pour l’ouvrir, en automate. Elle n’arrive même pas à rire, à la remarque sur Delilah, ni à focaliser sur les objets en eux-mêmes. C’est de beaux objets, pourtant, à la finition minutieuse et il est évident qu’ils ont pris autant de temps que d’énergie dans l’entretien. A tout autre moment, ça l’aurait fascinée. Ce soir, c’est parfaitement secondaire.
« Merci », s’entend-elle dire, et peut-être que personne d’autre ne l’a perçu : elle prend à peine conscience de sa main qui trouve le bureau pour y poser la boîte, et de son corps qui le contourne dans une lenteur un peu fébrile. Ce n’est pas conscient, ce geste pour la retenir ; ça l’est moins que l’envie criante de s’en approcher, même pour une fraction de secondes, parce qu’elle est consciente que Scarlett aura tôt fait de fuir, de s’abriter derrière une excuse et de disparaître, sûrement pour de bon cette fois. Or elle ne bouge pas, la porte est toujours ouverte, et Sloane est devant elle, aussi proche que la dernière fois qu’à leur dernière entrevue, au dernier acte manqué qu’elle traîne comme un regret confus. Elle le sent toujours, là, niché entre elles deux, entre leurs corps trop près de se frôler ; elle le sent entre sa main et la joue qu’elle touche, brièvement, avant qu’elle ne descende contre son cou, où c’est moins tendre, plus facile à expliquer, quand l'heure viendra irrémédiablement aux comptes. Il est toujours là, entre leurs lèvres et dans le temps qui se suspend avant qu’elles ne se frôlent, celui où elle laisse tout loisir à Scarlett de se dérober. Il éclate enfin dans un silence où sa bouche trouve la sienne et où leurs lèvres se capturent, hésitantes avant d’être soulagées, puis soulagées avant que l’enivrement ne la fasse fondre un peu plus contre elle, contre son corps qu’elle rapproche confusément d’une main dans son dos, frappée par la force de son affection qui éclipse presque son désir. Enfin, pense-t-elle ; et peut-être jamais plus, mais promis, elle se contentera de cette fois-là.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
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RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Jeu 29 Aoû 2024 - 12:27 | |
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♤ And I know you're strong I know you're a man-made fortress But we're alone And I'm so willing to be proven wrong And I've fought time, it won in a landslide I'm just as good as anybody, I'm just as bad as anybody
Scarlett ressent le besoin compulsif d’assurer que ce n’est rien, pas grand chose, autant pour Sloane que pour elle-même. Elle ne sait pas pourquoi elle fait ce geste, pourquoi elle essaye d’enterrer la hâche de guerre - à défaut de la fabriquer. Toute sa vie est régie par un contrôle si absolu, habituellement, et elle a l’impression que ces dernières semaines sont des grains de sable dans un engrenage, qui risquent de gripper la machine entière. Elle se demande si cet espèce de cadeau qu’elle veut peu sérieux est une façon pour elle de dire qu’elle peut avoir une relation sympathique avec Sloane, que ça ne veut rien dire ; pourtant la brune en face a un regard étrange, elle ne murmure qu’un oh (différent du dernier, moins déçu, plus surpris), et elle est debout, elle admire à peine les objets, pose la boîte sur son bureau, un merci tombe d’entre ses lèvres et Scarlett fait peu la maligne devant la solennité du moment. Elle a une envie irrépréssible de fuir, elle entend le sablier qui s’écoule, grain par grain, et chaque seconde où elle reste, elle sent se mettre en danger, sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce que Sloane la regarde, et s’approche, que l’écart entre elles se réduit, encore et encore. Avant même que Sloane n’ai un geste envers elle, Scarlett anticipe la bascule ; pourquoi cela l’inquiéterait, Sloane ne sera pas la première ni la dernière personne qu’elle embrasse et glisse dans son lit, c’est sans conséquences, c’est toujours sans conséquences, alors tout va bien. Tout. va. bien.
Alors elle n’a pas peur, quand Sloane touche sa joue, glisse sa main dans sa nuque, elle n’a pas peur non plus quand Sloane laisse traîner quelques secondes avant d’unir leurs lèvres et que Scarlett a juste envie de lui dire get it over with, elle n’a pas peur, non, tout est sous contrôle.
Et pourtant, il y a quelque chose qui s’agite et se crispe, à l’instant où elles s’embrassent, comme une petite créature dans son estomac. Mais bien vite, elle est remplacée par un brasier, alors que le temps suspendu s’emballe et devient une tornade, les corps se rapprochent, Scarlett passe (enfin) la main dans les cheveux de Sloane, ils sont épais et avalent ses doigts, elle s’y aggripe, les tire légèrement pour pencher la tête de Sloane et pouvoir l’embrasser à loisir sans faire attention au coeur qui bat, des boums désordonnés qui résonnent dans les oreilles. Les doigts glissent dans la nuque, le bas du dos, les hanches, les épaules, et Scarlett se demande si elles s’embrassent ou luttent, et se dit avec un sourire que c’est à l’image de leur relation, depuis le début, toujours une dispute en coin, en fond. Alors le combat se lance, une porte fermée d’un coup d’épaule, un mur dans le dos de Sloane, puis celui de Scarlett, des gestes brusques, pressés, une tension qui éclate tout sur son passage. D’un coup d’hanche, Scarlett pousse Sloane contre son bureau, elle aggripe sa taille, laisse ses caresses glisser le long des cuisses de la jeune femme ; maintenant que le feu a été mis au poudre, plus question de faire demi-tour.
Mais un bruit lointain dans le couloir les arrête, parce que quelqu’un pourrait s’approcher, entendre, toquer. Elles se mettent en pause, sans s’écarter pourtant, il y a quelques secondes où le temps se suspend comme de la poussière prise dans des rayons de soleil. Elles ont toutes les deux du mal à reprendre leurs souffles, mais personne ne s’en formalise. « C’est beaucoup de remerciements pour des vieux couteaux rouillés », murmure Scarlett, sourire mutin, choississant l’humour pour briser le silence. Elle s’écarte légèrement, passe sa main dans ses cheveux, puis son pouce sur le bord des lèvres de Sloane, pour essuyer le rouge à lèvres qu’elle y a déposé. « C’est contraire au pacte mais j’ai très envie de te proposer de get out of here », elle propose, son regard s’accrochant à celui de Sloane.
@Sloane Jarecki
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| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Ven 30 Aoû 2024 - 17:55 | |
| C’est une pulsion soigneusement gardée, repliée tout contre elle sans aucun risque de s’échapper, et voilà qu’elle l’autorise à prendre les rênes, cette fois. Ca lui semble aussi libérateur que fou : elle est consciente que la balance est écrasée par tout ce qui pourrait mal se passer et venir la heurter un peu plus, mais elle n’est plus à une fuite près de la part de Scarlett, et sur le coup, cadeau déposé derrière elle, grands yeux incertains qui ne quittent plus les siens, elle décide que c’est un risque qui vaut le coup d’être pris. C’est son parfum qui la frappe en premier, qui l’envahit toute entière et la fait basculer un peu plus ; puis viennent ses lèvres contre les siennes, leur douceur qui a tôt fait de se transformer en une agressivité mesurée, qui sent le besoin, qui la fait ployer un peu plus. Il y a des mains dans ses cheveux, puis dans le bas de son dos ; sans qu’elle ne sache le conscientiser, Scarlett est partout, jusqu’au creux de son ventre, à la lanciner pour éprouver davantage sa présence. Rien ne suffit, et tout la dépasse : un gémissement éraillé lui échappe et elle se retrouve juchée sur le bureau, les jambes autour de sa taille et ses mains dans ses cheveux à elle pour guider ses lèvres vers son cou. L’échange est brusque, désordonné : ce qu’elle aime, ce qu’elle voudrait un peu plus encore et ce que Scarlett lui refuse, s’immobilisant en même temps qu’elle écarte un peu plus ses jambes pour lui offrir davantage d’accès.
Elle se fige dans le souffle suivant, d’un coup tout aussi attentive – un bruit dans le couloir, lointain, et tout son corps lui crie que ce n’est rien, et qu’au pire, ce sera facilement oublié, mais Scarlett a décidément plus rapidement la tête froide qu’elle. La désignée ne s’est pas écartée, pourtant ; Sloane sent son corps tendre vers le sien, mais la brume se dissipe, au moins un peu, et la force à prendre conscience de sa position. « Mais ce sont de supers couteaux rouillés », proteste-t-elle en considérant l’idée de redescendre du bureau pour récupérer un peu de dignité, avant de décider contre. Elle referme au moins un peu les jambes, avec une sorte de honte diffuse à laquelle elle ne veut pas penser, de peur que Scarlett s’y focalise aussi. « Hmm », répond-elle ensuite, trop distraite pour être attachée à l’éloquence, sur un ton qui veut clairement dire quel pacte ? on s’en fout, du pacte mais qu’elle n’éclaircira jamais, de peur que sa simple notion représente une attache concrète pour Scarlett, une corde lancée au-dessus du vide. S’il faut faire croire qu’elle n’est pas encore complètement rompue, alors Sloane n’aura aucun souci à se plier à l’exercice. Un pouce passe sous sa lèvre et elle s’astreint à ne rien en faire, à le laisser terminer sa trajectoire sans l’interrompre. L’espace d’un instant, elle l’observe, désarmée, la trouve belle une énième fois, mais toujours d’une façon différente ; cette fois, c’est son souffle court, qui l’interpelle, ses lèvres rougies et entrouvertes, les cheveux qu’elle a dérangés, le regard qu’elle porte sur elle et qui écrase sa poitrine. « Chez moi », finit-elle par souffler, respiration encore courte, et ça a autant valeur de capitulation que de supplique fébrile d’un événement trop attendu. Elle le sent, elle le sait, elle s’en déteste : Sloane ne plie pas si facilement, et pourtant si Scarlett lui demandait, elle se laisserait tomber à genoux ici même, porte entrouverte, sans rechigner.
A la place, elle se recule un peu sur le bureau, réétablit une dose de distance respirable et se penche en arrière pour saisir son portable, comme pour remettre des limites, se resituer dans le temps ; elle finit par s’écarter franchement et descendre de la table, retournant derrière le bureau pour rassembler ses affaires dans son sac à main. La boîte est rangée par-dessus, droite, comme si les dossiers en papier pouvaient écraser et ruiner le cadeau. « J’ai ma voiture. » Ca y est : c’est plus calme, plus clair ; plus définitif, aussi, d’une façon qui revient lui coller le vertige. Elle sait s’en prémunir, cette fois : elle est déjà partie ouvrir la porte, la refermant derrière Scarlett, talons qui claquent et meublent le silence qui les accompagne jusqu’à la voiture. Il y a trop de portes entrouvertes, trop de surfaces planes, et Sloane s’affaire toute entière à ne pas les remarquer, ou se laisser dépasser par son désir ; elle atterrit enfin derrière le volant, cogne l’arrière de son crâne contre l’appuie-tête. Elle n’a pas démarré, mains verrouillées autour du volant, tête qui balance sur le côté pour regarder Scarlett à côté d’elle. Il n’est pas trop tard : la conscience de ce simple fait l’écrase un peu plus encore. « Je peux toujours te déposer chez toi », finit-elle par dire, et elle s’en frapperait, de rappeler le pacte maintenant. Mais si les limites sont importantes pour Scarlett, elle les suivra sans reposer la question : tant pis, si tout son corps se met à protester.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Sam 31 Aoû 2024 - 9:53 | |
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♤ And I know you're strong I know you're a man-made fortress But we're alone And I'm so willing to be proven wrong And I've fought time, it won in a landslide I'm just as good as anybody, I'm just as bad as anybody
Scarlett a toujours aimé la consistance du temps, dans ces instants là, la façon dont il a de se comprimer pour étouffer, de ralentir et se presser contre la peau, annonçant une accélération à venir. La décision a été prise, elle ne fera pas demi-tour, et vu son attitude, Sloane ne sera pas non plus celle qui freinera. Elle est friable entre les doigts de Scarlett, bien moins fière qu'elle affirmait savoir l'être dans ces situations. Scarlett sent qu'elle a un léger ascendant, et cela la rassure, la conforte dans sa décision - elle ne risque rien, tant qu'elle a le contrôle, comme d'habitude, au fond. Alors elle se permet de regarder un peu plus longuement Sloane, de répondre à son sourire, d'hocher la tête quand elle lui propose d'aller chez elle. Elle choisit d'étirer les minutes alors qu'elles entendent des bruits, dehors. Le monde les appelle, ou les menace, peut-être, pourtant, elles prennent une minute de trop pour s'écarter.
Elles se reprennent toutes les deux, s'écartent, prennent leurs affaires, mais ce n'est pas exactement comme si la magie était brisée ou mise en pause ; elle est plutôt en toile de fond, pressant délicieusement entre elles. Une électrique statique émane de l'écart entre leurs corps, qui se frôlent désormais avec la certitude qu'ils vont se rencontrer, plus tard. Et c'est plus simple, comme ça. Plus facile, plus évident.
Elles s'installent dans la voiture, et Scarlett se demande vaguement si elle devrait être gênée - ni elle ni Sloane ne semble faire la maligne. « Je peux toujours te déposer chez toi » Scarlett observe la brune. Comme toujours, elle lui offre une porte de sortie, et Scarlett n'aime pas s'attarder sur l'émotion que cela lui procure - tout ce qu'elle sait, c'est que paradoxalement, cela lui donne envie de rester. « Non merci », elle répond, faussement polie. Elle allume la radio de la voiture, fait défiler les stations jusqu'à en trouver une qui passe une vieille chanson de RnB - gamine, c'était le genre de prédilection de ses copines de classe, et Scarlett a gardé ce seul soft-spot de sa vie de Londres. Regard par la fenêtre, elle ne prend pas la peine de faire la conversation. Elle n'a jamais craint les moments de flottement. Au bout de quelques minutes, alors qu'elle a toujours le visage tourné vers la vitre, sa main se glisse sur la cuisse de Sloane, la caresse, remonte le long de ses hanches, glisse sous son chemisier, chatouille presque le côté de son ventre avant de le caresser, là où la peau est malleable et douce. Elle ne dit rien, ne regarde pas Sloane, se joue de la tension qui s'installe jusqu'à que Sloane freine un peu brusquement en manquant de rater un feu ; la main est chastement ôtée, les deux jeunes femmes se regardent, et Scarlett éclate de rire. Elles ricanent, apparemment fières de la bêtise qu'elle s'apprête à faire, et en cet instant, ce n'est pas à ses conquêtes habituelles que Scarlett pense, mais à Swann. Leur amourette d'adolescence, la façon qu'ils avaient de rire parfois, quand ils courraient dans les rues pour attraper le dernier bus, ou qu'ils faisaient une bataille de popcorn au cinéma dans lequel ils étaient rentrés en douce sans payer de tickets.
Elles finissent par arriver, et la tension recommence à pétiller dans l'air, mais Scarlett ne s'y penche pas immédiatement. Non, elle rentre chez Sloane, pose ses affaires, sa veste sur le porte manteau, elle fait quelques pas, rentre dans le salon, reste debout d'abord, plisse les yeux en direction de Sloane. Maintenant qu'elles savent, toutes les deux, c'est encore plus électrisant. Scarlett s'asseoit sur le canapé, et d'un geste de la main, commande à Sloane de venir. Elle tapote ses genoux, pour que Sloane s'y installe, et à peine sont elles proches à nouveau que déjà Scarlett attrape les lèvres entrouvertes de la brune, glisse une main dans le creux de ses reins pour rapprocher leurs corps. Tandis que le baiser s'étire, Scarlett est surprise par l'intensité de son instinct, comme si son corps savait quoi faire avant elle, comme s'il avait su des semaines qu'il toucherait celui de Sloane. Chaque mouvement n'a plus besoin d'être réfléchi, puisqu'ils ont été préparé longuement, depuis un moment déjà. Et cette sensation la submerge presque, lui donne envie de dévorer Sloane, rend son empressement plus brusque, elle glisse sa langue dans le creux du coup de Sloane, laisse ses doigts jouer avec sa poitrine. Sa main droite remonte l'intérieur des cuisses de Sloane, et s'arrête juste de là, avant de toucher, forcant la tension à son paroxysme. Il lui faut une force monumentale pour écarter son visage de celui de Sloane et inspirer. « Je vais te faire tout ce que tu veux », elle souffle, avec l'arrogance de celle qui perçoit l'effet qu'elle fait.
@Sloane Jarecki
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| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Mar 3 Sep 2024 - 13:03 | |
| Elle craint que le trajet en voiture ne brise quelque chose, qu’elles se rendent compte durant les minutes qui les séparent de chez elle que c’est tout, sauf une bonne idée et qu’elles choisissent de se séparer là. Parce que c’est réellement tout, sauf une bonne idée : même avec l’esprit embué par la main qui s’aventure sur sa cuisse, elle s’en rend compte, le besoin de son contact faisant remonter une flopée d’émotions à fleur de peau qu’elle ne sait par quel bout prendre et d’un coup, c’est presque trop. Soulagement, hâte, envie, confusion, tout se bat tantôt puis s’efface au profit d’un contact plus appuyé qui lui tire un éclat de rire qui trahit à peu près tout ça. Après ça, le sourire a du mal à s’effacer, jusqu’à ce qu’elles passent le perron de son logement et que chaque geste semble à nouveau chargé d’une gravité toute particulière. Elle regarde Scarlett évoluer chez elle, analyser le salon ; se demander, peut-être, par où reprendre. Le temps s’étire et la force à dompter une impatience de plusieurs mois, savamment étouffée sous un besoin de bienséance qui a complètement volé en éclats.
Elle se place sur ses genoux sans discuter, trop désireuse de retrouver son contact pour réfléchir tout à fait clairement ; ses bras passent autour de son cou, ses mains dans ses cheveux, et ses ongles marquent doucement la peau à chaque fois que la jeune femme appuie un peu plus ses gestes sur ses hanches ou sa poitrine, se laissent franchement aller quand une main descend contre sa cuisse. Pour l’heure, elle n’est maîtresse de rien : elle s’en rend péniblement compte alors qu’elle mord les lèvres de Scarlett dans une tentative d’étouffer tout bruit parasite, dans son corps qui s’arque toujours un peu plus pour trouver davantage de contact ; elle ne retrouve qu’un semblant de contenance que lorsque leurs lèvres se séparent. Elles se trouvent à nouveau à bout de souffle, un sourire qui étire un coin des lèvres de la psy. « Tout ce que je veux, hm ? » C’est tout ce qu’il lui faut pour amorcer la bascule. Elle sourit, à travers le voile de désir qui l’écrase complètement, lutte manifestement pour garder le contrôle sur ses envies – il y a quelque chose dans l’attente, dans le rebours, dans tout ce qu’elles ont pu tisser depuis cette première fois qu’elles se sont vues qui rend le tout incandescent, sensible en tous points, éminemment plus intime.
Elle s’applique à ne pas y prêter trop attention : au lieu de ça, elle se recule légèrement, reprend le contrôle d’elle-même et de l’échange, une main posée sur le sternum de Scarlett pour l’empêcher de venir la chercher. « Commence par me convaincre », c’est lâché comme si elle n’était pas déjà convaincue, trop proche de se laisser faire, de reprendre sa main elle-même pour qu’elle poursuive ce qu’elle avait commencé. Deux doigts attrapent son menton, le dégagent sur le côté pour accéder à son cou, à son tour, et murmurer dans son oreille : « Et je te dirai peut-être ce que je veux vraiment que tu me fasses. » Ses lèvres et sa langue tracent un chemin jusqu’à son cou tandis que sa main trouve sa nuque, tire l’arrière de ses cheveux pour la forcer à remonter la tête davantage. Elle l’admire un instant comme ça, avant que sa main ne retrouve son sternum et la force à s’allonger sur le canapé. A elle, de vraiment reprendre le dessus : sa cuisse se niche entre les siennes, s’y presse alors que ses mains se posent de part et d’autre de sa tête. Elle l’embrasse, rapide, brutale, puis plus légère, craignant de s’y brûler en s’y laissant trop absorber. « T’es bien plus jolie comme ça », en-dessous d’elle, semi-compliment qui vaut mieux que plein d’autres, trop irresponsables. Elle se redresse, se débarrasse de son haut, et remonte légèrement celui de Scarlett pour aller goûter sa peau. Tant pis, si son ascendant n'est qu'éphémère, voire illusoire : pour l'heure, elle compte en profiter.
Elles se retrouvent dans sa chambre dans des soupirs fatigués et haletants qui ponctuent le silence qui s’installe. Coup d’oeil rapide à l’horloge : quatre heures trente, la sensation des muscles engourdis par l'effort et les orgasmes, de la mâchoire douloureuse et de l’épais voile du sommeil qui menace de s’abattre ; c’est presque tentant de se laisser sombrer et de s’endormir, mais Sloane a désespérément besoin d’une douche et, maintenant que le voile s’est levé et que la clarté s’abat, de comprendre où se situer, avec Scarlett. Elle n’a pas l’air du genre qui voudrait rester, mais l’idée de la laisser retrouver ses vêtements toute seule sans avoir au moins tenté de dire quelque chose lui semble complètement absurde. L’idée d’adresser la nuit passée – trop courte – est tout aussi étrange, et ce malgré ses doigts qui dessinent abstraitement sur son avant-bras, son dos rougi, sa nuque humide. Le moment retient une espèce de proximité fragile que tout écart peut briser : elle en est trop consciente. « Café ? » finit-elle par proposer, rompant le silence et peut-être un peu de la magie. C’est une drôle de notion d’aftercare, mais elle doute que la jeune femme en accepterait d’autres.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
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RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
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♤ And I know you're strong I know you're a man-made fortress But we're alone And I'm so willing to be proven wrong And I've fought time, it won in a landslide I'm just as good as anybody, I'm just as bad as anybody
Cela fait longtemps que Scarlett n’a pas désiré quelqu’un ainsi, de cette force brute du métal fondu qui pourrait devenir solide et occuper l’espace entre leur corps, les figeant ensemble dans leurs mouvements. Chaque parcelle de sa peau la pique, a envie de se coller à celle de Sloane, de l’embrasser jusqu’à la dévorer pour la posséder toute entière. Fiévreuse, Scarlett tente de contrôler son envie, de ne pas paraître brusque, pour rester en contrôle - mais en cet instant, cette allure de femme parfaitement assurée semble prête à se fissurer sous toute la pression accumulée. Alors quand Sloane s’écarte, et pose sa main sur la poitrine de Scarlett pour imposer un écart entre elles, Scarlett ne peut s’empêcher de lâcher un grognement de frustration, comme un animal en cage que l’on prive, et elle doit inspirer pour reprendre le contrôle sur sa respiration. Sur son sternum, la paume de Sloane semble produire une chaleur si brûlante qu’elle pourrait en laisser une marque rouge rubis. « Commence par me convaincre », réplique Sloane, assurée, magnifique. Sa voix envoie une série de frissons le long du dos de Scarlett. « Et je te dirai peut-être ce que je veux vraiment que tu me fasses. » Scarlett veut répliquer, mais Sloane embrasse son cou, brouillant un instant les connexions de son cerveau, et elle a peur de laisser échapper un gémissement d’entre ses lèvres si elle ne fait pas attention. Elle inspire, reprend - un peu - contenance. « Te convaincre ? » Elle demande avec un petit rire supérieur, pourtant pris dans sa gorge quand Sloane aggripe ses cheveux, relève son visage. « Tu as frôlé l’accident de voiture, je pensais plutôt bien m’en sortir, hmm ? » Elle souligne, ses mains aggripées à Sloane qui la pousse contre le canapé. Elle se demande si elle ne frôle pas l’accident, ici, dans ce salon à demi-éclairé. Elle est elle-même surprise d’apprécier la tentative de Sloane pour reprendre la main - Scarlett a l’habitude du contrôle absolu, n’est pas sûre de vouloir le lâcher. « T’es bien plus jolie comme ça. » Scarlett ne répond rien, trop occupée à ravaler le soupir qui risque de lui échapper face à ce compliment qui éléctrise un circuit qu’elle préfère habituellement éteint, déconnecté.
Le temps perd sa consistance. Il ne devient plus rythmé par une horloge, mais par les doigts qui se faufilent et s’aggripent, les soupirs que les baisers avalent et digèrent, recrachent. C’est une sorte de transe, celle des plus agréables, les corps se frôlent, se collent, ne font qu’un. Au bout d’un moment, Scarlett oublie où finit son corps et commence celui de Sloane, elle laisse la tornade avoir raison d’elle - même si au fond, quelque chose la retient toujours, une ancre lancée dans les vagues, le contrôle qu’elle garde, par ses ordres, sa façon de toucher Sloane. Il y a toujours son armure, mais elle est fine, minuscule, un film plastique contre son épiderme. Cela fait longtemps qu’elle ne s’est pas sentie aussi nue.
La fatigue flotte autour d’elles. Scarlett a l’impression d’avoir couru un marathon, après des mois de préparation, parce que ce moment est la culmination de semaines entières à jouer au chat et à la souris. Scarlett passe la main dans ses cheveux, soupire, sa respiration reprise mais lente, basse. Le silence ne la dérange pas, elle est habituée. Mais elle ne regarde pas (plus) Sloane. « Café ? » Scarlett jette un coup d'œil à l’horloge sur la table de nuit, a un petit sourire narquois. Se lancent-elles dans une nuit blanche, foutues pour foutues ? Elle songe au taxi qu’elle va appeler, pour fuir. Pourtant, elle répond tout de même : « Thé. » Sa voix est un peu pâteuse, rauque. « S’il-te-plaît », elle ajoute. C'est étrange de dire ce mot à haute voix, alors qu'il a été utilisé dans un contexte bien différent, une heure auparavant. Scarlett hésite un instant à rester dans le lit, à attendre que Sloane remonte avec deux tasses, mais l’intimité du moment la gêne. A la place, elle préfère se lever, enfiler sous-vêtements et chemise froissée, et suivre Sloane dans la cuisine. La pièce est plongée dans une semi-obscurité. Scarlett observe Sloane, réalise qu’elle pourrait à nouveau l’embrasser, la pousser contre un plan de travail. Un clang de désir résonne dans son estomac.
Elle prend la tasse que lui tend Sloane, et a un mouvement pour qu’elles portent un pseudo toast. La faïence résonne dans la pièce. Le moment pourrait devenir trop sollennel, alors Scarlet choisit de revenir dans son rôle habituel. « Alors c’est ça que j’ai raté, la première soirée où je t’ai rencontrée et que j’ai dû partir plus tôt que prévu ? » Elle demande d’un ton joueur, un peu mesquin. « Ou c’est le résultat de semaines de frustration ? »
@Sloane Jarecki
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| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
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RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Sam 28 Sep 2024 - 11:16 | |
| Le calme revient et l’assourdit, après plusieurs heures plus ou moins silencieuses, toujours ponctuées par leurs soupirs, le bruissement des draps, le changement de décor, leurs peaux l'une contre l'autre. Elle n'est pas certaine que ce nouveau calme soit le bienvenu : il lui semble qu’à chaque détour, Scarlett est susceptible de fuir, et Sloane n’a jamais été le genre à chasser ses amantes au saut du lit. Qu'importe s'il s'agissait de coups d'un soir qu’elle n'avait pas particulièrement envie de recroiser : partager un café, ou un petit-déjeuner après avoir partagé l'intimité d'une personne lui semblait le minimum syndical et hospitalier duquel la gratifier. Pour Scarlett, c'était encore différent : ce qui les unissait était plus ténu, diffus, plus fragile aussi, et la psy craignait que tout ne se brise pour de bon si elle se risquait à dire la mauvaise chose. Retour à la salle d’archives, toujours, et à toute autre entrevue qui avait semblé mâtinée de vulnérabilité : la rouquine lui paraissait toujours un pied hors de la porte, prête à fuir à tout instant en brisant plus ou moins de choses sur son passage, ses espoirs en première ligne.
« Thé », répond-elle pourtant, d'un ton un peu précipité qui donne à Sloane l'impression qu'elle a dû se dépêcher pour ne pas suivre l'instinct du non. Il ne lui en faut pas plus pour (rapidement, honteusement) obtempérer : direction la cuisine, où elle lance la bouilloire et sort un thé noir. Plus corsé, moins enrobé ou délicat : elle s’imagine que c’est ce que Scarlett préférera. Sloane n'est presque pas surprise de la voir débarquer à sa suite dans la cuisine – elle s’est rhabillée, au moins en partie, et ça lui fait réaliser que la cuisine ne les a pas vues passer, durant les dernières heures. Elle se fait la réflexion que c’en est dommage : la table est pile à la bonne hauteur. Elles trinquent, et Sloane laisse le moment passer – pour l'instant. « Alors c’est ça que j’ai raté, la première soirée où je t’ai rencontrée et que j’ai dû partir plus tôt que prévu ? Ou c’est le résultat de semaines de frustration ? » Le sourire de la brune se noie dans son café, et elle prend tout le loisir de le déguster avant de répondre. « Il me semble t’avoir déjà dit que j'avais réfléchi à l'idée », démarre-t-elle, référençant la dernière soirée où elles s'étaient croisées – Scarlett accompagnée d'une autre, ce qui avait été aussi frustrant que salvateur, en fin de compte. « Vois ça comme une curiosité exacerbée par le passage à la réalité, si tu veux. » Elle ne lui ferait pas le plaisir de parler de frustration ou d’anticipation, qu'importe à quel point celles-ci avaient pu être partagées, ou visibles en tous points de vue. Une chose est certaine, pourtant, et reste en suspens dans le bref silence qu’elles échangent au-dessus des tasses fumantes : ça aurait sûrement été sympa, la première fois, voire même bien. Mais ça n'aurait jamais été tout ça. Et sur le coup, c’est difficile de décider si c’est une bonne chose, ou bien la pire de toutes.
« Cela dit, je ne me rappelle pas t’avoir entendue t’en plaindre, les…quatre ? cinq ? dernières fois », elle relève, faussement nonchalante.
Inutile de prétendre qu’elle était la seule à qui ça a plu – quoique le fait que Scarlett soit beaucoup plus réservée quant à ses expressions ne lui ait pas échappé. Bêtement, ça la motive davantage à vouloir creuser un peu plus. Tant pis si ça dure trois heures de plus, ou même douze : chacune est restée sur la réserve, du moins en partie, et Sloane admettra volontiers qu’elle en sera facilement et rapidement lassée, de ce contrôle permanent, au profit de tester un peu plus leurs limites à chacune. « Je note quand même que j’avais raison, quant au besoin de contrôle. » Constat peut-être, provocation sûrement. La jeune femme se hisse sur la table, tasse toujours tenue par sa main droite, l’autre sur laquelle elle s’appuie pour ne pas basculer en arrière. Elle sait ce qu’elle fait, en écartant à peine les jambes ; elle n’a pas été aussi consciencieuse que Scarlett et n’a revêtu qu’une chemise. « Si tu as absolument besoin de rentrer chez toi avant cinq heures, je peux te ramener. » C’est à demi-narquois, demi-provocateur ; peut-être qu’il y a un monde dans lequel Scarlett est réellement occupée à cinq heures du matin, et pas pour manger un yaourt. Sloane l’imagine bien faire partie du microcosme du grind, à commencer par une séance de yoga à quatre heures avant d’appeler tous ses employés sur Zoom à cinq heures pour vérifier qu’ils sont tous en forme et les menacer de les virer, et finir par un podcast sur comment devenir milliardaire avant trente ans en vendant des formations depuis la Thaïlande, le tout en mangeant un filet de poulet nature insuffisamment cuit à l’eau devant sa page LinkedIn. Mais il y a un autre monde où Scarlett envisagerait peut-être que rien d’important ne se passe avant six heures du matin, et où elle choisirait de passer encore quelques heures inconséquentes avec elle. « Et si t’as cinq minutes, j’envisageais de prendre une douche. » Ca offre un entre-deux avec une invitation claire, mais peu coûteuse, peut-être, comparé à la dernière option. « Sinon… Tu parlais d’une brat, la dernière fois », elle se demande si la barrière de collègues et l’excuse du pacte sont tombés pour de bon, ou si les remparts vont être hissés d’un coup à nouveau, « si tu veux me la faire rencontrer… » Ca n'a fondamentalement jamais été son attrait premier, mais Sloane sait se modeler à autrui, laisser sa zone de confort de côté. Bien sûr, qu’elle se plie aux envies de Scarlett avant de tenter d’y fouiller un peu plus. Et après tout, il y a encore trop d’hypothèses à explorer.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06) Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Dim 29 Sep 2024 - 16:57 | |
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♤ And I know you're strong I know you're a man-made fortress But we're alone And I'm so willing to be proven wrong And I've fought time, it won in a landslide I'm just as good as anybody, I'm just as bad as anybody
Scarlett ne remet pas exactement son armure - elle ne l’a jamais ôté, en réalité - mais son attitude est différente dans cette cuisine, maintenant que la bulle a été éclatée, le nectar consommé. Elle se permet plus de liberté dans les bras de ses amants, et une fois l’acte terminé, c’est différent. Elle et Sloane sont debout, tasses fumantes à la main, et c’est les joutes verbales qui reprennent. « Il me semble t’avoir déjà dit que j'avais réfléchi à l'idée », Scarlett a un sourire en coin, ne prend pas la peine de répondeur qu’elle aussi, c’est malheureusement une sorte d’évidence entre les deux jeunes femmes qui avaient accepté ce jeu ces dernières semaines, se promettant un pacte qui ne tient plus, tout ça à cause de quelques couteaux rouillés dans une boîte. « Vois ça comme une curiosité exacerbée par le passage à la réalité, si tu veux. » Scarlett hoche la tête. Oui, le jeu a ajouté un piquant, une accumulation de regards et de frustrations, de gestes imaginés et rêvés, jusqu’à qu’ils puissent enfin se dessiner contre la peau moite et tiède. Il y a du bagage entre elles, et c’est tout ce que Scarlett déteste, elle préfère les histoires simples, sans conséquences ou contraintes. Mais elle doit bien admettre que ce bagage a rendu particulièrement agréable le moment qu’elles viennent de voler à la nuit. « Cela dit, je ne me rappelle pas t’avoir entendue t’en plaindre, les…quatre ? cinq ? dernières fois. » Scarlett a un rictus, et elle pince les lèvres. « Je ne me plains absolument pas, Sloane », elle répond sincèrement, son regard brûlant toujours planté dans celui de la brune.
« Je note quand même que j’avais raison, quant au besoin de contrôle. » Nouveau rictus de Scarlett, qui manque de lever les yeux au ciel, mais son regard est bien trop occupé par la peau brillante de l’intérieur des cuisses de Sloane, que celle-ci laisse deviner en écartant légèrement ses jambes. Le désir, à peine dissout dans son sang après des heures contre Sloane, reprend une consistance solide dans sa gorge. Elle abonne sa tasse de thé, s’approche de Sloane et se glisse entre ses jambes, pose sur la table ses deux mains de part et d’autre de la jeune femme, maintenant une légère distance malgré la proximité de leurs visages, de leurs corps. « Pas besoin d’être médium ou fine psychologue pour deviner ça », elle commente. Oui, Scarlett aime avoir le contrôle sur les choses, ce n’est pas une surprise. « Mais je ne me rappelle pas non plus t’avoir entendue t’en plaindre ? » Elle réplique, sourire en coin. Sloane a été particulièrement réceptive, pour quelqu’un qui avait affirmé être plus contrôllante qu’il n’y paraissait.
« Si tu as absolument besoin de rentrer chez toi avant cinq heures, je peux te ramener. » L’éléctricité qui émane de l’espace entre leurs corps semble vibrer dans la cuisine. « Les vagues sont bien, à cette heure-là », dit Scarlett avec sérieux, parce qu’elel se lève tôt tous les matins pour aller surfer. « Et si t’as cinq minutes, j’envisageais de prendre une douche. » Scarlett fait mine de réfléchir à la proposition. En réalité, elle n’a pas envie de quitter la position actuelle sans avoir dévoré ce qu’elle veut. « Sinon… Tu parlais d’une brat, la dernière fois, si tu veux me la faire rencontrer… » Scarlett lève un sourcil, penche la tête. « T’es affamée, hm ? » Elle murmure à voix basse, parce que le désir sans fin de Sloane est palpable. Elle glisse son index le long de la machoire de Sloane, puis sous son menton qu’elle redresse pour voler un baiser bref, le bout d’une langue contre les lèvres de la brune. Elle caresse les bras de Sloane, entremêle leurs doigts pour brusquement pousser les mains de Sloane derrière elle. « Maintenant, pas touche », elle ordonne, se mettant à genoux, laissant sou souffle parcourir la peau fine, sans embrasser, sans même toucher, simplement pour laisser la température monter. « Si tu joues bien tes cartes, promis, le jeu en vaudra la chandelle », elle murmure, plus sûre de ne parler que de leurs corps qui s’explorent.
terminé @Sloane Jarecki
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| | | | | | | | sloscar #12 ♤ and i've fought time, it won in a landslide |
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