Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega

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Isabel Flores

Don't stretch your hand if you don't wanna be bitten

Pièce d'identité

NOM ≈ Il y en aurait trop, ça tiendrait pas sur la page - Flores, c'est amplement suffisant. PRÉNOM(S) ≈ Isabel Gloria. Mieux vaut se contenter de "Bel" pour espérer une réponse de ta part. Y avait qu'ta mère qui t'appelait Isabel et en général, c’était pour t'engueuler. ÂGE ≈ 23 ans et toutes tes dents ; à part celle que t'as perdue dans la cour de récré en primaire. Eh ouais, ça a pris deux ans pour la remplacer, la canine - le fric, ça pousse pas sur les arbres et l'assurance maladie, ça couvre jamais l'dentiste. LIEU DE NAISSANCE ≈ Spring Hill, quartier où se côtoient bon nombre de brésiliens, colombiens et mexicains et où ta famille est implantée depuis des décennies. STATUT SOCIAL ≈ célibataire, tombe éperdument amoureuse des jolies frimousses avec quelques années de plus au compteur. Plus elles te traitent comme une m*rde, plus tu les aimes. Y a bien un psy qui a essayé d'te parler de "mommy issues" une fois... tu lui as balancé son pot de crayons à la figure. MÉTIER ≈ Barmaid à l'Octopus depuis quelques mois, t'emmerdes tout le monde pour qu'on te forme à devenir croupière alors que t'as une mémoire de poisson rouge et que les maths et toi ça fait trente-deux. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Les filles, y a qu'elles qui t’intéressent depuis aussi loin que tu te souviennes. Ça a commencé avec Miss Sara, ta prof de CP. Maintenant que t'y repenses, c’était un peu grillé de nommer ta Barbie blonde par le même prénom et de la marier avec ta Barbie brune, qui comme par hasard, s'appelait Bella. GROUPE ≈ 17 ans encore AVATAR CHOISI ≈ Jenna Ortega. CREDITS GIFS ≈ artemidosgifs, avatarsbybee.

Les informations en vrac

≈ 01. ~~j'suis qu'un échec~~ Pt'être bien qu’être fille unique ça t'a joué des tours. La pression d’être la gamine parfaite, bonne à l’école, ambitieuse, la tête sur les épaules, celle qui va devenir docteure, chirurgienne, présidente, sortir sa mère du marécage de dettes dans lequel elle s'est enfoncée, la super-héroïne qui d'un froissement de cape et d'un coup de baguette magique sauvera le navire familial du naufrage, que les tantes et cousins applaudiront en essuyant quelques larmes de leurs joues rosies par la fierté. T'avais du potentiel, c'est vrai. Jusqu'à la fin du lycée t’étais même en bonne voie pour suivre le chemin qu'on avait creusé sous tes pieds à coups de pelle. Mais t’étouffais dans ce carcan catho qui t'imposait de traîner ta carcasse sans jamais faire de pause, de penser aux autres avant de penser à toi et de ne rien ressentir. Les émotions ? Connais pas ! Surtout celles qui te submergeaient à chaque nouveau crush interdit, à chaque battement de cœur raté quand la passion adolescente s’éprenait d'une nouvelle camarade, ou pire, d'une prof.

≈ 02. ~~elle m'a trahie~~ Penchons-nous un peu sur le sujet, tu veux bien ? Parce qu'au final, c'est ça qui a été le déclencheur, qui a chamboulé ta vie et t'a tout fait perdre : ton foyer, ta famille, ta dignité. Ariane. Son fil rouge était un piège, une corde bientôt enroulée autour de ton cou. Professeure de littérature de presque 10 ans ton aînée, séduisante succube dont les louanges ont rempli, goutte après goutte, le puits desséché de ton estime de toi. Dernière année de lycée redoublée, les 18 bougies ont été soufflées à la rentrée. Sésame s'est ouvert, Pandore s'est dénudée. T’étais adulte, non ? Pourquoi t'aurais dû te priver ? Pourquoi elle aurait dû se sentir mal de se laisser charmer ? Faut dire que t’étais coriace, à sortir tes meilleures blagues pour la faire rire, à la complimenter sur ses tenues, ses cours, et un jour... ses yeux. Puis son sourire. L'inconfort du départ, les questionnements moraux, mais tu lâchais pas le morceau. Tu voyais bien qu'elle te regardait pas de la même manière que les autres, que ton petit numéro de séductrice en herbe avait tapé dans le mille. T’as vu la lueur dans ses yeux changer, petit à petit. Chaque compliment que tu lâchais était une corde de plus à ton arc. Ce n’était plus juste une prof, c’était un public, une muse, un jeu dangereux. Jusqu'à ce que ce fil rouge ne soit plus qu’un chemin menant droit vers l’abîme. Tu te disais que c'était un coup de maître, que tu maîtrisais la situation, mais en réalité, c'était elle qui tirait les ficelles. Ariane, l’araignée, toi, la mouche.

≈ 03. ~~j'montre rien~~ L’humour noir, le cynisme est ton arme secrète contre ce que tu comprends pas, contre les autres, contre toi-même. Quand on se fout de la gueule de tout et que rien ne nous impressionne, on est invincible, pas vrai ? Y en a pas beaucoup qui savent craqueler la façade, qui parviennent à te faire tomber le masque. T’as appris à endosser ce rôle en public, celui de la nana qui laisse rien entrevoir de potentiellement vulnérable (beurk), qui rigole de tout. Les amitiés que tu forges restent souvent superficielles à cause de ça, quant aux relations d'ordre sentimental… c’est l’embardée et la chute dans le fossé dès que les choses commencent à devenir sérieuses. Tu tombes pas amoureuse, de toute façon. Ou en tout cas, pas de celles qui te donnent trop facilement ce que tu convoites. C’est vrai, elles doivent avoir un truc qui clochent, celles-là, pour t’aimer, puisque t’es pas digne d’amour, pas vrai ? Ce sont les autres qui t’intéressent, celles qui te procurent cette dose de dopamine goût saveur de victoire quand elles t’accordent un iota d’attention. C’est la chasse qui te fait vibrer. Ça te distrait de tes problèmes - argent, logement, trauma - ça électrise ton système nerveux accro aux sensations fortes et au drama - ça doit te rappeler la maison - ça te donne l’impression de pouvoir gagner, parfois, même si l’univers t’a distribué un tas de merde en guise de jeu de cartes.

≈ 04. ~~j'les emmerde~~ Ta mère n’a pas toujours été une c*nnasse. T’as de plutôt bons souvenirs d’enfance, quand ton père était encore dans le tableau. Des vacances à la mer, des jeux dans le jardin, une balançoire artisanale, un peu bancale, façonnée par ton papa. Sauf que papa en a eu marre des sautes d’humeur et de la dépression de maman et qu’il s’est cassé. Paraît qu’il avait une double vie, une brésilienne qui l’attendait à Melbourne avec un gosse illégitime. T’en sais rien : tu l’as plus jamais revu. Et son départ soudain n’a pas arrangé les troubles de ta mère, de plus en plus erratique, dépensière, instable. Les dettes se sont empilées, les petits copains succédés. Certains plus sympas que d’autres. Quelques-uns carrément barjots, voire violents. Rien de pire que de se faire commander par un type alcoolo qui n’est même pas ton père.

≈ 05. ~~soif de liberté~~ T’es fana de bagnoles et de motos et t’as économisé ces deux dernières années pour te payer ton permis pour les deux. Une petite victoire, pour la petite Bel qui n’a jamais rien pu se permettre et qui devait marchander avec les autres collégiens à la cafétéria pour qu’ils acceptent de partager leur déjeuner.

≈ 06. ~~qu'est-ce que je fous là ?~~ C'est bizarre, d’emménager chez quelqu'un qu'on ne connaît ni d'Eve ni d'Adam parce qu'on a nulle part où aller. Alors... la rue, ou l’étrangère ? Le choix a été vite fait. Ça t'a fait bizarre, au départ. Tu te sentais comme une intruse, et t'es même devenue recluse, restant enfermée dans ta chambre les premières semaines sauf pour les repas en commun, par honte, par pudeur, comme si c'est toi qui avais fait quelque chose de mal ou que t'avais encore quelque chose à cacher. Une déception. Un sac poubelle qu'on aurait foutu devant la baraque en attendant les éboueurs, un chiot qu'on aurait largué au bord de la route. Ce sentiment te poursuit encore aujourd'hui, même si tu revendiques que tu t'assumes à 100%. L’education catholique a la vie dure et l'homophobie intériorisée s'est transformée en tyran critique qui s'amuse à pointer son doigt crochu vers toi à chaque fois que tu te sens un peu trop pousser des ailes. Tu crois que t'es qui ? Tu fais pitié. Va te cacher. Hahaha... tu crois vraiment que tu mérites d’être heureuse ? Et le Père Noël, il existe ?

≈ 07. ~~comment on respire, sous l'eau ?~~ C'est plus facile de rien ressentir. C'est plus facile de rien montrer. Sauf qu'au bout d'un moment, ça s'embrase, ça brûle et ça finit par exploser. Le pire, c'est encore quand ça implose. Y a tout qui se déconnecte à l’intérieur, plus rien n'a de sens. Plus de raison de se lever le matin. Plus de plaisir à faire des trucs que t'adorais, autrefois. Déprime qui se transforme en dépression, période noire la première année de ton emménagement, où tu t'es noyée. Mais... Eve et sa patience, son grand cœur, ses encouragements. ~~Bouée de sauvetage~~. Ella et son rire, ses jeux, son humour. Sans oublier Raya et son enthousiasme, sa bouille attendrissante, ses câlins. Lancée dans la machine bien huilée de la petite famille Daxson, sollicitée pour ton aide et ta participation, t'as commencé à te sentir utile. Appréciée. Voulue. Un choc pour le système habitué à se voir comme un boulet, une charge de trop, un poids mort. Eve a trouvé un moyen de dénouer ce qui était emmêlé en toi. Elle t'a montré ce que c'était que d'appartenir quelque part, sans condition. C’était dur de la laisser entrer, au début. T'avais tellement peur d'être un fardeau qu'au lieu de te rapprocher, tu t'es encore plus refermée. Mais Eve, elle a insisté. Elle a su voir au-delà des murs que t'avais dressés, elle a su persister quand même toi t'y croyais plus.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Love. J'ai + de 18 ans promis juré, et je viens de France. J'ai découvert 30YSY grâce à un topsite, et j'ai cédé à m'inscrire parce que le design est sympa, le concept m'a fait marrer et le forum a l'air bien actif ! Pour me faire ma place, j'ai pas besoin d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) un jour sur deux/trois. Mon personnage est un pré-lien de @Eve Daxson "protégée/hébergée" et pré-lien de @Raelyn Blackwell "barmaid à l'Octopus" . Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et ça fait un moment que j'ai pas RP avec de nouvelles têtes mais j'ai vu de chouettes fiches et j'ai été impressionnée par le détail de la chronologie et de l’évolution de certain.es (Raelyn oui je parle de toi xD), ce qui m'a donné envie de venir me frotter à ce nouveau p'tit monde !

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>jenna ortega ≈</pris> @"isabel flores"

à remplir si vous acceptez le doublon de prénom

Code:: <scena>PRÉNOM DU PERSONNAGE</scena>

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>ISABEL</pris>

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I'm walking away... from all the troubles in my life, I'm walking away towards a better day ☾☾

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on my mind:

Il était une fois, mon histoire

Le cœur sensible à la beauté des fleurs est le premier blessé par les épines.

Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 882a3bd9-7b0c-45fa-99d0-bfd51f74bd67_08

Juin 2020, Brisbane State High school, 11h23.

Le haut-parleur grésille et un carillon strident annonce l’arrivée imminente d’un message à l’attention de tout l’établissement…

Mademoiselle Isabel Flores est convoquée dans le bureau du proviseur… immédiatement.

Les visages étonnés de tes camarades font écho à la voix hésitante de la secrétaire. Une des meilleures élèves de la promo, convoquée ? Tu te lèves, tes mains moites s’agrippant aux dossiers des chaises de tes voisins pour ne pas chanceler. Tu n’as jamais fait de connerie, jamais manqué de respect à un prof, jamais fumé dans les toilettes ni fait le mur… Les seules fois où t'as eu des ennuis, c’était pour le non-respect de l'uniforme scolaire (parce que f*ck le conformisme). Y a un seul truc qui puisse te foutre dans la merde et t'as peur de savoir ce que c’est.

Le couinement de tes godasses se synchronise avec les battements de ton cœur alors que tu arpentes le long couloir, vide à cette heure-ci. Quelque chose de gluant et désagréable flotte dans l'atmosphère, pesant sur tes épaules. ~~Anxiété~~. Tu toques timidement.

"Entrez."

Oh putain !

Alerte rouge, alerte rouge.

Ton sang se glace au moment où une vision cauchemardesque s'impose à tes rétines : le proviseur derrière son bureau, installé en face d'Ariane, flanquée de... ta mère. La première évite ton regard tandis que la seconde semble vouloir t'assassiner avec le sien.

Mode "imperturbable" enclenché. Option "mensonge" disponible. Activer ?

Activer.

"Mademoiselle Flores... savez-vous pourquoi vous êtes là ?" amorce le barbu en chemise-cravate.

"Aucune idée." Cet air convaincu, légèrement confus te vient avec l'aisance d'une comédienne.

"J'ai reçu avant-hier un courrier anonyme d'une de vos camarades inquiète à votre sujet de l’intérêt inapproprié que vous porteriez à l’égard de votre professeure de littérature ici présente."

La gifle verbale est violente. Comment ça, une camarade ? Qui, bordel, qui ? Personne n'est au courant ! T'es pas assez conne pour t’être confiée à qui que ce soit à ce propos ! Tu sens ta mère se hérisser à ta gauche. Ta mâchoire se serre imperceptiblement cependant tu hausses les épaules avec nonchalance. "Inapproprié, c’est-à-dire ?"

"Un intérêt d’ordre... sentimental. Voire obsessif."

Tu fronces les sourcils, parfaite innocente dans cette histoire montée de toutes pièces. "Je ne vois pas de quoi vous voulez parler." Le regard du barbu vire à ta droite, se posant sur elle. La belle Ariane. Objet de tous tes désirs, muse envoûtante dont les rires et les baisers rythment tes jours depuis deux mois. Elle se redresse, croise les mains sur ses cuisses, évitant toujours de t'accorder la moindre attention. C'est ce que vous aviez prévu, si un jour le secret venait à être découvert. Tout nier en bloc. Ne jamais rien admettre. Vous protéger, l'une comme l'autre.

"Ne voulant pas tirer de conclusions hâtives, j'ai interrogé Mlle Sorel à ce sujet et l'ai priée de m'exposer le contenu des tiroirs de sa salle de classe car il est d'usage de chercher des preuves lorsqu'une telle accusation est faite. Il s'est avéré qu'elle avait reçu de votre part une missive déclamant votre amour." Ton masque stoïque s'effrite lorsqu'il dépose sur la table la fameuse lettre, rédigée au tout début de votre relation. "C'est bien votre écriture, Mlle Flores ?"

Tu déglutis difficilement, ton pouls s’accélérant lorsque tes prunelles parcourent de loin les lignes confidentielles. Ces envolées lyriques, couchées sur papier avec méticulosité - fallait bien faire des efforts de langage pour espérer impressionner une prof de litté – étalées aux yeux de tous. Tu as beau être bonne actrice, même toi, tu ne peux lutter contre le poison écarlate qui s'immisce dans tes joues à la vue de cette preuve accablante.

"Ouais, c’est mon écriture," réponds-tu avec un calme forcé. "Mais c’est juste des exercices de style… pour m’amuser." Tes mots sonnent creux - excuse facile -, toutefois tu persistes. "J'suis passionnée par la littérature romantique, c’est tout. J'ai juste essayé de m'entraîner."

La tension grimpe d'un cran. Ta mère, le visage livide, se penche vers toi. "Isabel, qu'est-ce qui t'a pris ?! Tu n'as pas honte ?"

Le proviseur te fixe, l'expression indéchiffrable. "Mlle Flores," dit-il doucement, "il est normal d’admirer ses professeurs, mais là, il s'agit d'une situation sérieuse. Si cette… 'admiration' va au-delà des limites appropriées comme vos paroles semblent l'indiquer dans cette missive, je me dois d'agir en conséquence. Mlle Sorel, pourquoi n'avez-vous rien signalé ?"

Ariane inspire longuement. "Je souhaitais en parler directement à Isabel, pour ne pas la mettre dans l'embarras."

"Vous êtes-vous sentie mal à l'aise en lisant ces lignes ?"

"Oui, évidemment." Elle dit ça pour que ça paraisse plausible. C'est pas la réalité. Le pincement dans ta poitrine, cependant, est bien réel.

"Les mots inscrits sur cette feuille ne laissent pas place au doute" insiste le proviseur. "Il est évident que cela a dépassé le cadre de l'admiration." Et à ta plus grande horreur, il saisit le papier, remontant ses lunettes sur son nez pour en lire un passage. "Ariane, ta présence a octroyé la parole à mon cœur muet et ces mots qu'il me susurre la nuit me hantent jusqu’à l'aube." Sa voix grave résonne dans le bureau, chaque mot un coup de marteau enfonçant un peu plus le clou. "… Je rêve de tes mains qui me guident hors de l’obscurité et m’étreignent dans un soupir de volupté."

Tes doigts tremblent légèrement, et tu sens le regard furieux de ta mère brûler le duvet sur ton épiderme. "Isabel," persifle-t-elle, chaque syllabe lourde de menaces.

"Ce genre de déclaration," continue le proviseur, le papier frémissant entre ses mains, "est très troublant, surtout venant d'une élève envers son enseignante. Mlle Flores vous a-t-elle fait des avances, Mlle Sorel ?"

Ton esprit carbure à toute vitesse et tu interviens avant qu'elle ne puisse répondre. "Écoutez, tout ça est sorti de son contexte," lâches-tu, en tentant de réguler ta respiration. "Je suis juste une idiote qui se prend pour Shakespeare. Rien de plus."

"Répondez, Mlle Sorel." Cette dernière passe une main dans sa chevelure - geste que tu as observé mille et une fois et bien qu'il ait toujours provoqué un soubresaut dans ton thorax, celui-ci s'accompagne aujourd'hui de quelques sueurs froides.

"Plusieurs fois, oui. Des compliments, des sourires, des allusions."

Ton myocarde rate un battement. Quoi...? Ça faisait pas partie du plan, ça !

Trahison détectée. Envoyer protestation orale ou flot lacrymal ?

Verrouiller système.

"Et comment avez-vous réagi ?"

"Je les ai juste ignorés. Je ne voulais pas en faire toute une histoire et j'estimais que ce crush passerait tout seul, comme souvent chez les adolescents."

Les adolescents. Tu ne peux réfréner un petit haussement de sourcils à l'entente du terme. Waouh. Le proviseur soupire, reposant la lettre avec prudence, comme si elle risquait de lui sauter à la figure. “Isabel… avez-vous à un moment ou à un autre été influencée par l’attitude de Mlle Sorel à votre égard ? Votre professeure a-t-elle fait quoi que ce soit qui vous ait donné l’impression que votre affection pouvait être réciproque ?”

Tu laisses durer le suspense plusieurs secondes, non parce que tu hésites, mais comme une petite, ridicule vengeance. “Non. Jamais,” finis-tu par lâcher. Parce que t’es pas une vendue, toi. Et que malgré cette trahison, malgré la cruauté gratuite… l’amour que tu lui portes domine tout, même la douleur sourde qui dévore tes entrailles.

“Bien. Je suppose que nous allons devoir remédier à cela immédiatement, en commençant par vous changer de classe."

____________________________

Ta mère a pété un câble à ton retour du lycée, ce soir-là, te privant de ton portable et coupant ainsi toute communication possible avec Ariane en-dehors du terrain miné de l’école. T'as jamais pu en discuter avec elle, lui demander des explications. Pourquoi ce couteau dans le dos ? Se préserver des rumeurs, protéger sa carrière, ok ; de là à te faire passer pour une gamine débile et obsédée... quoique, c’était peut-être ce que tu étais au fond. Tu t'es jamais remise de cette blessure. T'as bien essayé de lui parler au lycée mais tu t'es retrouvée face à un mur. "Ne m'approche plus, Isabel." Double trahison. L’été qui a suivi, tu l'as passé à chialer toutes les larmes de ton corps dans ta chambre et à te disputer violemment avec ta mère et son mec, bravant leurs insultes homophobes et les menaces de te foutre à la porte si tu "ne changeais pas de comportement." Ils ont pas trop apprécié quand tu leur as rétorqué d’arrêter d’être hétéro, pour voir.

T'as entrepris des études en langues, pour tout arrêter après deux ans. Pas de moyens. Trop de dettes. Aucune motivation. L'ambiance à la maison s'est dégradée, les injures métamorphosées en violence physique, surtout de la part de ton beau-père, qui n’hésitait pas à te balancer des objets à la tronche dès que le ton montait un peu. Et puis, la dernière goutte d'eau : ils ont découvert que t’étais toujours pas "guérie," que tu fréquentais une de tes camarades à la fac malgré leurs avertissements, malgré l'Enfer qui t'attendrait à la mort et Dieu qui te pardonnerait jamais d'avoir humilié ta famille entière en la souillant dans le péché.

Un soir, en rentrant, tu as trouvé tes affaires empilées devant la porte. Ta clé refusait de tourner dans la serrure. Tu as eu beau frapper la porte comme une damnée — derrière, on entendait clairement la télé crachant un telenovela à plein volume dans le salon —, mais personne n'a daigné t'ouvrir. T'as pris tes deux valises, ton sac à dos, et t'es partie arpenter les rues, telle une voyageuse sans destination. Après quelques recherches internet, t'es tombée sur Manzili, le refuge qui t'a ouvert ses portes alors que ta propre mère avait barricadé la sienne.

Toi aussi, tu t'es barricadée après ça. Plus de sentiments, plus de faiblesse. Toi qui étais expressive, enflammée, fulgurante, tu t'es repliée sur toi-même. T'as laissé ton innocence sur le palier, ce soir-là.

Autodestruction enclenchée.

Heureusement, t'allais bientôt découvrir que d'autres avaient traversé les mêmes épreuves, voire pires. Et au-delà de ça, t'allais comprendre que la famille, c'est pas forcément celle dans laquelle on est née, mais celle qu'on se construit plus tard, à travers des liens et des rencontres fortuites ou improbables.

Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 5e11aca261ae40746983ac7efa1770d7

Octobre 2022 ≈ Emménagement chez Eve. Nouveau départ. Chaos d’emotions contraires. Soulagement, tristesse, gratitude, colère... dépression.
Août 2023 ≈ Déménagement dans la maison en bord de mer, toujours avec les Daxson. Odeur iodée. Goût de liberté.
Février 2024 ≈ Job décroché à l'Octopus. Longues nuits. Cernes sous les yeux. Économies.
Juillet 2024 ≈ Envie d’indépendance. Enfin assez de sous de côté pour la caution. Eve comme pilier garant. Sans elle, rien de tout ça n'aurait été possible.

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I'm walking away... from all the troubles in my life, I'm walking away towards a better day ☾☾

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on my mind:

bienvenue parmi nous :l:

excellent choix de fc Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 1949770018

Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 674657830

amuse toi bien avec ce personnage qui me semble fort intéressant (et je viendrai probablement te demander un lien sous mon dc Kehlani. I love you

)

Bienvenue parmi nous ! C'est appréciable les gens curieux comme toi qui débarquent ici Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 3922047296

Tu fais de super choix en plus, tu vas être choyée Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 3290930861

Bon courage pour rédiger ta fiche ! Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 662981832

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Bienvenue à la maison :l:

Tu vas t’éclater sans aucun doute par ici.
Hâte d’en savoir plus sur ta demoiselle Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 199959295

i'm stronger now

Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..

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Bienvenue ici :l:

it's gonna be weeks 'til I breathe again

Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.

son équipement:

Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche I love you

Bienvenue sur le forum Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 1336066658

Bienvenue par ici avec cette jolie bouille Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 1949770018

I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)

Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 577022hopital

Bienvenue parmi nous Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 206649278

Courage et inspiration pour la rédaction de ta fiche.

i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.

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Bienvenue à l'Octopus darling Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 3922047296

Tu fais d'excellents choix pour commencer (j'parle en connaissance de cause, Raelyn m'a aussi prise dans son filet), et il faudra prévoir un lien avec Danaë - à lire ta fiche, je comprends d'avance que ce sera intéressant et tortueux :OO:

En tout cas, j'aime beaucoup la vibe de Bel, ta plume qui lui donne son caractère subtil et fort tout à la fois - nul doute que tu vas t'épanouir dans le coin ! :l:

Bienvenue

she's like the wind

Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté
Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité? .•°¤ Mags.

Jenna !

Bienvenue à toi par ici ! Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 763064237

Quand j'brûle, j'deviens meilleur

J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.

On aime quand la curiosité pousse à l'inscription Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 3922047296

Tu as fait un excellent choix de FC et j'ai hâte d'en savoir plus sur la demoiselle.
En attendant, bienvenue parmi nous, bon courage pour la rédaction de ta fiche et si tu as la moindre question n'hésite pas à nous contacter Belle épine ≈ ft ≈ Jenna Ortega 1949770018

take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel