ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8407 POINTS : 1890
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Seul le bruit répétitif des coups de feu, provenant de la télévision, vient perturber le silence dans lequel est plongé l’appartement. Tel un adolescent, Atlas est vautré dans son canapé, manette de PlayStation en main. Sur la table basse trône une bouteille de bière à moitié entamée et une assiette sale. Il s’apprêtait à lancer une nouvelle partie lorsque la vibration de son téléphone sur l’accoudoir du canapé attira son regard. Il n’aurait peut-être pas immédiatement prêté attention à l’appel de son petit frère, s’il n’était pas déjà près de deux heures du matin. Ce n’est pas dans les habitudes de Lewis que d’être insomniaque, et surtout, ce n’est pas de lui d’oser appeler à une heure aussi tardive. En décrochant, Atlas sursaute presque à l’entente de la voix de son frère qui hurle son prénom avant qu’une conversation animée ne s’engage de l’autre côté du combiné. Il faudra bien une minute à répéter le prénom de Lewis avant que la cohue s’interrompe et que quelqu’un dégaine lui répondre. « Mec, tu t’appelles ATLAS ? » L’inconnu éclate de rire comme s’il s’agissait de la meilleure des entrées en la matière avant de reprendre son sérieux. L’explication est brève, Lewis est dans un bar, il a trop bu et il refuse de monter dans un taxi. Visiblement, il aurait insisté auprès de ses amis du moment pour que quelqu’un appelle son frère. Et voilà comme Atlas se retrouve à essayer de comprendre où peut bien être Lewis à deux heures du matin. Lorsqu’il obtient enfin le nom du bar, il demande à reparler à son frère, celui-ci semble un peu à l’ouest, mais il lui promet d’arriver vite et cela a au moins le don de le faire rire. Comme si, à son âge, il a encore besoin d’être récupéré à la sortie des bars.
Il a enfilé un jean plus ou moins propre et un tee-shirt sans tâche avant de filer dans les rues quasi vides de Brisbane. La radio lui permet de garder l’esprit clair alors qu’il se dirige vers le Brick. Au moins, à cette heure, la circulation est quasi inexistante et cela lui permet de traverser la ville sans trop d’encombres. Alors qu’il patiente à un feu rouge, Atlas envoie un message à son frère. Il ne sait pas ce que Lewis a bu et encore moins pourquoi il a tant insisté pour que ce soit lui qui vienne le chercher. C’était arrivé par le passé, quand Lewis tentait les premières sorties, qu’il vivait encore chez leurs parents et que c’était un peu trop cramé de rentrer aussi tard. Jamais il n’a été véritablement déchiré, à part peut-être la fois où il avait suivi Kendall aveuglément. Atlas se souvient encore parfaitement d’avoir été chercher les deux amis qui ne faisaient que rire aux éclats à l’arrière de sa voiture. Mais ce n’a jamais vraiment été du genre de Lewis que de se mettre une caisse, et cela intrigue sincèrement Atlas.
Par chance, il peut se garer juste devant le bar. Et il n’a pas vraiment besoin de chercher son frère, qui est littéralement assis sur le trottoir, un sourire béat illuminant son visage. « Tu me fais une crise d’ado en retard, Lew ? » Il a l’air de s’être bien amusé, à en juger par ses cheveux en bataille, ses yeux vitreux et l’odeur qui se dégage de son tee-shirt. « Aller debout, on rentre. » Tout n’est pas aussi simple quand Lewis se met clairement à vaciller alors qu’il n’est même pas encore debout sur ses deux pieds. « Wow, okay, doucement. » Atlas vient passer un bras autour des hanches de son frère. Il n’est pas sûr d’avoir la patience nécessaire pour gérer un adulte bourré, mais Atlas cherche à le faire tenir sur ses pieds alors que la voiture paraît si loin désormais. La nuit risque d’être longue.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
:
Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1076 POINTS : 320
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
Lewis aimait faire la fête et c’était à peu près tout ce qui l’avait aidé à tenir quand tout était devenu flou, quand la solitude aurait pu le rendre fou. S’il avait toujours été introverti, il avait paradoxalement énormément besoin de ses amis, et le fait d’avoir retrouvé ceux qui avaient toujours été le plus proche de lui lui avait fait autant de bien que de mal. Ils étaient devenus des adultes presque brisés, enchaînant les épreuves au point que Lewis lui-même ne trouve pas le moment ni la place de se confier et s’il avait pensé sortir de cette impression de solitude, cela avait été tout l’inverse. Il se sentait un peu seul, sans jamais s’autoriser à accorder trop d’importance à ce sentiment, se renfermant sur lui comme il avait toujours su si bien le faire. C’était d’ailleurs le comble pour ce petit frère qui tentait désespérément que son grand frère parle, il avait hérité des qualités d’Atlas mais aussi de ses défauts. Quelques jours auparavant, Mateo lui avait parlé d’une soirée dans un bar où Lewis aurait enfin l’opportunité de rencontrer ses amis. Il n’avait pas fallu le supplier longtemps pour qu’il accepte, sachant pertinemment que le départ du mystérieux Diego pour l’Afrique l’ennuyait plus qu’il ne voulait bien l’admettre. Et s’il n’arrivait pas à être présent pour Kendall ni pour Shiloh, il s’efforcerait au moins de l’être pour lui.
Mais il avait probablement sous-estimé la capacité de cette bande là à enchaîner les pintes de bière ou bien celle de son propre foie à encaisser des shots de tequila lorsqu’il ne s’éloignait que très rarement du houblon. Tout allait bien lorsqu’ils sautaient joyeusement sur la piste de danse à défaut de tenter de danser correctement, tout allait bien lorsque les verres s’enchaînaient au rythme de sons extrêmement bien sélectionnés par le DJ. Mais quand Lewis s’était rendu aux toilettes, les murs avaient commencé à vaciller et son reflet dans le miroir lui avait fait hausser un sourcil, au point que se laver les mains devienne le plus grand challenge de sa vie. Il y avait eu un moment entre ce passage aux toilettes et sa présence sur un trottoir mais il avait énormément de mal à s’en souvenir. « T’as trop bu Lew ! Atlas… Ton frère, quoi, il arrive. » Un Liam hilare lui avait tendu son téléphone et Lewis l’avait dévisagé longuement avant de perdre son regard dans le vide et de sourire jusqu’à ce que les phares de voiture ne l’éblouissent. Atlas ? « Tu me fais une crise d’ado en retard, Lew ? » En une fraction de seconde il avait compris, ils s’étaient inquiétés pour lui au point de contacter son grand frère, et s’il savait qu’il allait se retrouver dans une situation délicate, l’alcool encore présent en grande quantité dans son système l’empêchait de tenter de sauver les apparences. « Aller debout, on rentre. » « Nan arrête il est super tôt, fais moi un calin frangin. » Il avait encore envie de faire la fête, mais en tentant de se lever pour étreindre son frère, ses fesses avaient retrouvé le sol à une vitesse qui l’avait étonné. « Wow, okay, doucement. » avait-il poursuivi en plaçant son bras autour de lui sans que Lewis ne mette aucune bonne volonté dans un éventuel mouvement, à la place, il était resté ancré dans le sol. « Crie pas comme çaaaaa Attie ! J’vais rester assis un peu là, d’accord ?» Pour reprendre ses esprits et réussir à aligner les pas qui le séparaient de la voiture sans s’affaler par terre. Et au milieu de tout ça, un éclair de lucidité lui avait fait penser et si Shiloh me voyait ?, ce qui avait fait changer son humeur du tout au tout. « Quoi ? Oui ouuuuh surprise LewLew est pas parfait, ça t’en bouche un coin ça hin ? » Sa réponse à la remarque sur la crise d'adolescence avait cinq bonnes minutes de retard, mais il n'avait trouvé l'aplomb de la prononcer seulement maintenant. Et devant l'air grave de son frère qu'il pouvait percevoir même après tout un tas de shot de tequila, il avait ajouté. « C’est pas moi qui t’ai appelé, c’est les gars, putain, ils font chier… Mais t’façon j’allais appeler qui moi hin ? Papa ? William ? Pas Kendall, il va pas bien et puis alors Shiloh… » Sa main passait sur son visage dans un mouvement lent alors qu’il tentait désespérément de chasser les effets de l’alcool et toutes les pensées que cette quantité-là faisait ressurgir.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8407 POINTS : 1890
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
La vision qui s’offre à lui est clairement inédite. S’il a déjà eu l’occasion de voir son frère avec quelques verres dans le nez, cela n’a jamais atteint un point où Lewis est tout simplement vautré sur le trottoir devant un bar. Il se fiche bien de ce qu’il peut faire de ses soirées, tant qu’il a l’intelligence d’appeler un taxi pour rentrer. Même s’il doit jouer le rôle du chauffeur en plein milieu de la nuit. Atlas a passé sa vie entière à répéter aux plus jeunes de la fratrie qu’il sera toujours présent pour eux, qu’importe l’heure, qu’importe le moment. Il faut croire qu’il avait assez insisté pour que cela s’imprègne durablement dans l’esprit de Lewis au point que cela en devienne son premier instinct. « Nan arrête il est super tôt, fais-moi un câlin frangin. » Son regard est si vitreux qu’il se demande comment il a fait pour le reconnaître. Il vise complètement de côté, manquant de lui coller une gifle en voulant enrouler ses bras autour de sa nuque. Il est temps de dire qu’Atlas n’aime pas vraiment les câlins ? Il ferait l’exception pour son frère si ce dernier ne semblait pas s’être douché à coup de vodka. Lewis perd l’équilibre au même moment où Atlas se redresse. Il ne voudrait pas tomber au sol, sinon ils seraient deux à ne plus vraiment savoir se relever. « Crie pas comme çaaaaa Attie ! J’vais rester assis un peu là, d’accord ? » Levant les yeux au ciel, il se baisse à nouveau pour être au niveau du regard de son frère. « Y’a que toi qui gueule LewLew. » À un volume frisant l’insupportable en plus. Relevant la tête, Atlas aperçoit deux gars complètement morts de rire, en train de visiblement prendre Lewis en photo. « Un conseil, va voir ailleurs si j’y suis. » Il manquerait plus qu’il se fasse humilier sur les réseaux sociaux. Est-ce que ces mecs-là sont ses amis au moins ? Il n’en a aucune idée, cela fait bien longtemps qu’il a arrêté de connaître les moindres fréquentations du benjamin de la fratrie.
Interpellant le videur, il lui demande une bouteille d’eau et voilà que ce dernier se lance dans une tirade sans fin cherchant à expliquer qu’il n’était pas payé pour s’occuper des cadavres sur le trottoir. « Ouais, ça va, j’ai compris ! » Son ton est froid, incitant l’autre à ne pas en rajouter une couche. Visiblement, il va devoir se débrouiller seul. Il n’a pas pensé à prendre de l’eau avant de quitter son appartement et dans ce coin de la ville, il n’est pas certain de trouver une supérette ouverte en pleine nuit. « Quoi ? Oui ouuuuh surprise LewLew est pas parfait, ça t’en bouche un coin ça hin ? » Surpris par les propos de son frère, il replace toute son attention sur ce dernier, qui semble avoir abandonné la bataille pour se lever. « De quoi tu parles ? » Il ne lui a jamais demandé d’être parfait, et même si son comportement s’apparente à celui d’un adolescent à qui ont avait donner la permission de trois heures, il n’allait pas le juger pour cela. « C’est pas moi qui t’ai appelé, c’est les gars, putain, ils font chier… Mais t’façon j’allais appeler qui moi hin ? Papa ? William ? Pas Kendall, il va pas bien et puis alors Shiloh… » Pour quelqu’un d’intoxiqué, il parle drôlement, vite. Assez pour qu’Atlas n’attrape qu’une succession de prénoms en tout genre. « Je t’ai toujours dit que je viendrais te chercher qu’importe l’heure. » Il s’était souvenu de cela, c’est certain, l’autre s’était trop bidonné au téléphone en apprenant son prénom pour être un ami proche de Lewis. Alors qu’il allait finalement abandonner pour s’asseoir au côté de Lewis qui n’était pas prêt à avancer, une jeune femme sort du bar pour lui tendre un grand verre d’eau. « Merci ! » Il note qu’elle porte un tee-shirt de l’établissement et que finalement l’autre gorille à peut-être fait son job. « Bois ça s’il te plaît. » Il donne le verre à Lewis, s’assurant bien qu’il a les deux mains autour du récipient avant de s’asseoir sur le trottoir avec lui. Il repense à ce qu’il venait de lui dire, pas certain de comprendre, mais persuadé que vu son état, son petit frère va devenir un véritable moulin à paroles. « Il a quoi Ken ? » Il était l’un des rares qu’Atlas à toujours apprécier, mais cela fait des années qu’il n’avait plus entendu parler de lui. « Et c’est quoi le souci avec Shiloh ? » Il sait que son frère en pince pour la jeune femme. « T’as osé te lancer au moins ? » Est-ce qu’elle est dans le bar actuellement ? Il l’a vue avec un autre ? Tout paraît possible pour expliquer son état.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Lewis Siede
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Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
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« Y’a que toi qui gueule LewLew. » Il avait arqué un sourcil avant de plisser les yeux, faisant tous les efforts du monde pour comprendre ce qu’il venait de lui dire. Bien sûr, il ne baisserait pas le ton de sa voix pour autant, se retrouvant dans une bulle presque rassurante que lui offrait l’ivresse. « Un conseil, va voir ailleurs si j’y suis. » « Ouuuuuuh frangin, tu vas te battre ? » Difficile d’essayer de taquiner un grand frère de qui on n’était plus si proche qu’avant et avec le cerveau embrumé. Alors il avait fermé les yeux un instant quand celui-ci avait poursuivi la discussion avec des personnes autour, sans qu’il ne soit capable de les identifier ni même de comprendre ce qu’il se passait. Et quand il avait repris ses esprits, il avait pesté sur un Atlas qui lui parlait de crise d’adolescence quand lui leur faisait vivre un cauchemar depuis des mois entiers, par son mutisme et son défaitisme. « De quoi tu parles ? » « J’suis pas un gamin! » Et il déduirait ce qu’il voudrait - ou pourrait - de cette affirmation qu’il lui avait craché au visage. Il était bien plus facile de se confier à Shiloh sur ce sentiment d’être traîté comme un enfant par une famille qui le surprotégeait. Et s’il voulait s’émanciper, le fait qu’Atlas ait été la personne que ses amis d’un soir avaient choisi d’appeler pour lui venir en aide n’allait pas l’aider. « Je t’ai toujours dit que je viendrais te chercher qu’importe l’heure. » « Oui tu disais ça quand tu te souciais encore de moi ! » Le rire nerveux qu’il avait laissé s’échapper s’était presque transformé en un fou rire incontrôlable, la situation devenant étrangement risible dans l’esprit d’un Lewis alcoolisé. « Je t’emmerde déjà assez la journée je vais pas en pluuuuus te déranger la nuit. » Et c’était hilarant, de vider son sac au beau milieu de la nuit, sur un bord de trottoir, et de constater qu’Atlas était déstabilisé. Lewis également, et il ne savait pas comment son grand frère s’était retrouvé dans l’équation, incapable de comprendre qu’Atlas était encore le premier nom qui s’affichait dans sa liste d’appel - et ce que l’appel ait trouvé une réponse ou non. « Merci ! » Tournant le visage avec difficulté vers son aîné, il avait constaté à quel point son visage était dur sans pour autant réussir à retrouver une certaine composition.
Il y avait toute une liste de personnes que Lewis aurait voulu voir le raccompagner chez lui et malgré son attachement à son grand frère, il figurait dans les derniers, avant sa mère, son père et Aaron. « Bois ça s’il te plaît. » Il ne s’était pas fait prier tant sa bouche était asséchée par les boissons enchaînées sans penser aux conséquences dans le bar. « Il a quoi Ken ? » « Ben Ken je t’ai dit il a perdu son père et maintenant sa copine, c’est trop triste Attie. » Son visage était venu s’écrouler dans sa main alors que de l’hilarité il était passé à une profonde tristesse. Malgré l’alcool parcourant ses veines, il savait qu’elle était bien réelle, et devenait presque incontrôlable. « Et c’est quoi le souci avec Shiloh ? » L’entendre prononcer son prénom aurait presque pu le désaouler instantanément, si seulement il s’était contenté de la bière et n’avait pas terminé la soirée par des shots. « T’as osé te lancer au moins ? » « Je vais lui envoyer un petit message, attends… il est où mon téléphone ? » Il était incapable de le trouver, et serait ravi le lendemain de savoir qu’il a évité de faire ce qui aurait probablement été la pire erreur de sa vie. « Mais tu crois que MOI Lewis je vais finir avec Shiloh ? J’suis naze, Attie. » Il riait, comme s’il venait de lui donner l’information la plus drôle de son existence. « Il lui est arrivé des trucs pas cool à Shy, tu sais ça ? Pourquoi il arrive des trucs pas cool aux gens que j’aime ? » Pourquoi se retrouvait-il au milieu de tout ça, à tenter d’aider lorsqu’il était soit trop maladroit pour y arriver ou tout simplement rejeté ? « Mais arrête de dire que je l’aime bien sinon j’appelle Alma » Il avait éclaté de rire, ignorant la fureur qui émanait des yeux d’un Atlas bien obligé de composer avec le sérum de vérité qu’était devenu l’alcool. Lewis le pointait du doigt, comme un enfant qui s’efforcerait de dire que sa copine de récréation n’était pas son amoureuse et il ne savait pas pourquoi l’alcool avait cet effet régressif sur lui.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8407 POINTS : 1890
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gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Il ne le traite pas comme tel, même s’il est évident que Lewis n’est pas venu se mettre une caisse juste pour le plaisir. Quelque chose se trame dans son petit crâne et Atlas compte bien lui tirer les vers du nez, même si la discussion s’avère un brin complexe avec un Lewis qui ne tient pas sur ses jambes et qui débite à toute vitesse. Il n’avait pas en mémoire que l’alcool puisse rendre son petit frère bavard, mais il n’allait pas être déçu du voyage. Alors qu’il cherche à obtenir un peu d’eau pour aider Lewis à dessoûler ou au moins à éviter la pire gueule de bois de sa vie, il ne prête pas attention à son frère qui déblatère encore. Jusqu’à ce que ce dernier se décide à frapper un peu trop fort. « Oui, tu disais ça quand tu te souciais encore de moi ! » Son regard se pose immédiatement sur le visage on ne peut plus sérieux de Lewis. « Qu’est-ce que t’as dit ? » Oh Atlas n’est pas en colère, non il est… Perdu ? Cherchant à se persuader que Lewis n’avait pas pu dire une telle chose en le pensant sérieusement. « Je t’emmerde déjà assez la journée, je vais pas en pluuuuus te déranger la nuit. » S’il avait voulu lui coller son poing dans la figure, le résultat aurait probablement fait moins mal. Le rire qui s’échappe d’entre ses lèvres lui glace le sang, comme si tout cela n’était qu’une vaste blague, quelque chose d’ancré dans son quotidien au point qu’il puisse en rire. Il n’était plus question d’alcool, Lewis venait simplement d’énoncer ce qui semblait être une vérité à ses yeux. Sans attendre, et ignorant la douleur dans sa jambe, Atlas s’agenouille pour se retrouver au niveau de son petit frère. Puisque ce dernier évite son regard, il attrape son menton entre ses doigts et le force, en douceur, à le regarder dans les yeux. « Eh… Je me soucierais toujours de toi ! » Il a conscience que Lewis ne se souviendra probablement pas de tout cela dès demain, mais en cet instant, il lui paraît d’une importance capitale d’imprimer ses mots dans le crâne de son frère. Le simple fait de savoir que ce genre d’idée lui trotte dans la tête lui tord le bide. Ils devront en parler, à un autre moment, quand Lewis arrêtera de ricaner pour tout et n’importe quoi.
Au moins, il accepte de boire le verre d’eau qu’il lui tend. Ils vont prendre cinq minutes avant de rejoindre la voiture, maintenant qu’il a commencé à parler, Atlas compte bien essorer tous les sujets. « Ben Ken je t’ai dit il a perdu son père et maintenant sa copine, c’est trop triste Attie. » Il avait entendu la nouvelle du décès du père Harding, mais maintenant Kendall aurait aussi perdu sa copine ? Il n’ose pas demander s’il s’agit d’une rupture ou de pire, en réalité, il s’en fiche un peu de Kendall en cet instant. Ce qui lui importe, c’est tout ce qui galope sous la tignasse brune de son frère. « Je vais lui envoyer un petit message, attends… il est où mon téléphone ? » - « Non, non, c’est moi qui ai ton téléphone et tu me remercieras demain. » Les messages sous l’influence de l’alcool sont toujours les pires idées du monde, surtout quand il semble presque évident que Lewis n’a toujours pas fait le grand saut. Il manquerait plus qu’il déclare sa flamme à la demoiselle en étant parfaitement rond. Le romantisme à l’état pur. « Mais tu crois que MOI Lewis je vais finir avec Shiloh ? J’suis naze, Attie. » Il lève les yeux au ciel, irrité d’entendre Lewis continuer à rire comme une baleine. « Il lui est arrivé des trucs pas cool à Shy, tu sais ça ? Pourquoi il arrive des trucs pas cool aux gens que j’aime ? » Et soudainement, il n’y a plus rien de drôle dans les propos de Lewis et son visage perd de sa gaieté éphémère. « Je suis désolé, Lew. » Il ne sait pas ce qui a pu arriver à la demoiselle, mais c’est quelque chose qui semble tracasser son frère malgré tout. Et alors qu’il s’apprêtait à renchérir, c’est Lewis qui lui coupe l’herbe sous le pied. « Mais arrête de dire que je l’aime bien sinon j’appelle Alma. » Cette fois, son rire se mêle à celui de son frère. « Pour lui dire quoi ? Que je l’aime bien… » Il fait danser ses sourcils alors que Lewis se marre de plus belle. « Je crois qu’elle le sait déjà. » Qu’il confie sans honte. De toute manière, ce n’est un secret pour personne et ce n’est pas comme si Lewis allait parfaitement s’en souvenir. « Par contre, si tu t’amuses à l’appeler Alma, c’est elle qui va te passer un savon. » Lewis a grandi avec eux et, par conséquent, il l’appelle Lola comme les autres. Mais il semblerait que l’alcool lui fasse oublier ce genre de détails. Et alors qu’ils sont assis là, sur le trottoir, épaules contre épaules, Atlas finit par tourner son regard vers Lewis. « Tu l’aimes, Shiloh ? » Est-ce qu’il allait être honnête avec lui ?
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1076 POINTS : 320
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
« Qu’est-ce que t’as dit ? » Il aurait aimé se rendre compte des mots qui lui échappaient afin de mieux les maîtriser, comme il l’avait toujours fait parce qu’il s’était rarement retrouvé dans un tel état d’ébriété. Mais le sérum de vérité avait un pouvoir indéfectible, agissant sur lui comme quelque chose qui paraissait presque apaisant sur le moment, qui le mettrait dans une situation bien plus complexe le lendemain. Lewis ne pouvait qu’être la propre victime d’un comportement qu’il ne maîtrisait plus : aussi bien parce qu’il avait enfin levé le voile sur ce qu’il enfouissait depuis trop longtemps que parce qu’il était sous l’effet de l’alcool. Au travers de sa vision flou, il était incapable de lire la contrariété sur le visage de son aîné. Dans le brouillard de ses pensées, il ne parvenait pas à exposer son ressenti de manière plus calme, moins agressive. Et les mots allaient tomber comme des lames de rasoir sur un Atlas qui faisait les choses bien pour la première fois depuis longtemps en se tenant là, à ses côtés. C’était imprévu, mais c’était peut-être la solution qui leur permettrait d’enlever le pansement une bonne fois pour toute et Lewis aurait tout le temps pour vivre avec la culpabilité d’avoir traversé l’épreuve avec une aide considérable quand Atlas devait la surmonter seul.
« Eh… Je me soucierais toujours de toi ! » « Ouais, ouais. »
L’alcool lui avait toujours bien réussi, assez pour qu’il voit le liquide comme un poison préférable à tous les autres : Lewis était agréable, euphorique et rieur lorsqu’il avait bu. Aujourd’hui, le poids qu’il portait associé à l’arrivée inattendue de son frère avait transformé ce résultat en quelque chose de bien plus dramatique, le cadet des Siede s’enfonçant dans un sentiment de profonde nostalgie. L’humeur n’était plus à la plaisanterie, alors qu’il avait entamé son monologue par quelques critiques bien choisies envers son frère pour le poursuivre avec des explications sur ses amis et terminer le tout dans une immense remise en question. Il était fragile, bien plus qu’il ne l’admettrait jamais, parce qu’après l’accident, il avait décidé qu’il ne serait plus jamais cette version de lui qu’il avait tant détesté à l’époque. Et pourtant, elle était toujours là, et refaisait surface devant un Atlas presque médusé. Ses pensées étaient décousues, assez pour que la simple évocation de Shiloh lui donne envie de la contacter, sur le champ, inconscient des dégâts que cela causerait entre eux. « Non, non, c’est moi qui ai ton téléphone et tu me remercieras demain. » Il avait râlé, il avait soupiré, il voyait son frère comme le pire emmerdeur du moment, mais il le remercierait le lendemain. Alors plutôt que de faire le geste le plus cliché des soirées trop alcoolisées, Lewis avait continué à parler. « Je suis désolé, Lew. » Si les mots avaient pu être assez puissants pour agir sur tout ce qu’il venait de faire subir à son corps, Lewis aurait probablement désaoûlé immédiatement. C’était l’effet que lui avait procuré des mots simples, mais qui n’avaient pourtant jamais été prononcés avec autant de sincérité. Plantant son regard dans celui de son frère, il clamerait que l’humidité de ses pupilles n’était dû qu’à l’alcool, qui deviendrait son excuse pour à peu près tout. Comme s’il avait été parcouru par un éclair de lucidité, il avait une nouvelle fois changé l’ambiance du moment du tout au tout en détournant l’attention avec une carte bien trop usée pour qu’elle puisse encore surprendre Atlas. Alma. « Pour lui dire quoi ? Que je l’aime bien… » Il faisait l’idiot, sans réaliser à quel point cela était devenu rare. Ce constat là, prononcé avec autant de simplicité, était l’un des seuls éléments que Lewis regretterait d’avoir oublié s’il avait l’occasion d’en être conscient. « Je crois qu’elle le sait déjà. Par contre, si tu t’amuses à l’appeler Alma, c’est elle qui va te passer un savon. » « Gna gna gna, vous et vos grands airs… » Ils représentaient le charisme et l’assurance, des qualités que Lewis savait ne pas être à sa portée, et c’était en s’amusant de cette particularité chez Alma qu’il l’avait laissé paraître, pourtant conscient qu’elle n’était pas liée à un soucis d’égo. « Tu l’aimes, Shiloh ? » « J’me doutais bien que t’avais oublié, ça aussi.. » Sa main était venue se placer sur son épaule pour le pousser gentiment, ils avaient perdu de leur complicité, mais il était encore autorisé de rappeler à l’aîné les souvenirs que sa perte de mémoire avait laissé sur le côté.« J’crois que je l’aime presque autant que t’aimes Lola. » Cet aveu, proposé de cette façon, aurait bien plus d’impact que s’il avait eu n’importe quelle autre manière de le dire et pour cause : l’histoire d’amour inachevée entre ces deux-là était probablement le pire drame de la famille Siede après l’accident d’Atlas. « Si j’avais su que fallait que je me bourre la gueule pour retrouver mon frère… On peut rentrer maintenant ? » Son visage s’était plongé dans ses mains alors qu’il ne savait plus trop s’il devait rire ou pleurer, s’inquiéter des répercussions ou continuer à flotter sur ce nuage d’incertitudes.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8407 POINTS : 1890
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Ce serait mentir que d’affirmer qu’il n’avait jamais vu son petit frère dans cet état. Il a déjà croisé Lewis alcoolisé et il en a même quelques souvenirs assez drôles. En revanche, jamais il n’avait eu l’occasion de rencontrer la version de son frère qui devient affreusement honnête sous l’effet de l’alcool. C’est sûrement un mal pour un bien, il en verra les bénéfices plus tard. Pour le moment, Atlas essaye simplement de gérer les tensions que Lewis ne cesse de jeter dans sa direction. « Ouais, ouais. » Il balaye ses promesses d’un revers de main et, s’il n’était pas habitué à ce que la moindre discussion soit tendue entre eux, Atlas s’en serait offusqué. Il essaye de ne pas prendre pour argent comptant les propos de son frère complètement alcoolisé, mais pourtant tout s’avère presque blessant. Il a failli dans son rôle d’aîné au point où Lewis s’est mis en tête le fait qu’il en comptait pas pour lui, et ce n’est pas quelque chose qu’Atlas peut digérer avec aisance. « On en reparlera. » Il est inutile d’amorcer une conversation pour le moment, Lewis ne se souviendra probablement que de la moitié dans quelques heures et surtout, il n’est pas en état d’entendre ce qu’Atlas aimerait lui faire comprendre. Cela l’attriste de voir à quel point il a failli à protéger son petit frère, mais il prend le poids des responsabilités sur ses épaules alors qu’à ses côtés Lewis se lâche sur tellement de sujets qu’il a bien du mal à suivre le fil de ses pensées.
Tout est passé en revue, la détresse dans laquelle semble se trouver l’un des meilleurs amis du brun, son crush sans limite pour cette fille qu’il a dans la peau depuis l’époque du lycée et d’autres propos qu’il tente de répertorier dans un coin pour lui en parler à nouveau lorsque Lewis aura les idées claires. Et bien sûr, qu’au milieu de tout cela, il fallait que Lewis évoque Lola. « Gna gna gna, vous et vos grands airs… » Il lève les yeux au ciel, préférant ne pas alimenter les idées, un peu stupides, de son frère. Ils ont des grands airs si cela lui chante, ils agissent simplement comme des adultes, quand Lewis semble avoir voulu redevenir un adolescent le temps d’une soirée seulement. Ce n’est pas vraiment ce qui le préoccupe pour le moment, Lewis ayant visiblement bien des choses à dire et plus aucun filtre pour retenir ses pensées, Atlas tente d’en savoir un peu plus sur les sentiments qu’il semble avoir pour Shiloh. Un Lewis sobre ne lui dirait jamais tout cela, il saisit simplement l’opportunité d’en savoir plus dans l’idée d’aider son frère à faire le tri dans ses sentiments. « J’me doutais bien que t’avais oublié, ça aussi... » La tristesse qui émane de Lewis vient lui serrer la poitrine alors que son regard se perd sur ses traits tirés par une tristesse palpable. Il lui avait parlé de tout cela et Atlas ne s’en souvient pas. « Je suis désolé. » Ils savent tous les deux qu’il n’a eu aucun pouvoir de décision à ce sujet, mais Atlas comprend que Lewis est réellement attristé par le fait que son aîné ne se souvienne absolument pas de la confession qui avait déjà dû lui coûter à l’époque. « J’crois que je l’aime presque autant que t’aimes, Lola. » La comparaison lui fait l’effet d’une claque en plein visage. Il lui adresse un sourire maladroit avant que Lewis ne transforme le tout en une immense blague. « On est pas dans la merde. » Il plaisante le premier pour désamorcer les choses, jamais pour se moquer. « Je comprends Lew. » Et ils en parleront quand Lewis aura les idées claires et quelques heures de sommeil dans le système. Pour le moment, Atlas se contente d’enregistrer tout ce que son frère veut bien lui dire et il a conscience que la confession n’a pas été faite à la légère.
« Si j’avais su que fallait que je me bourre la gueule pour retrouver mon frère… On peut rentrer maintenant ? » Il lève les yeux au ciel, mais prend également conscience de toutes ses erreurs auprès de Lewis. « Ouais, tu vas venir dormir à l’appart. » Et alors que Lewis se relève sans trop de problème, Atlas réalise que ce sera bien plus compliqué pour lui. « Lew… Faut que tu m’aides. » Admettre qu’il a besoin d’aide est un pas conséquent, mais aucun d’entre eux n’en fera une montagne. Ils galèrent au point d’en rire, mais Atlas se retrouve sur ses deux pieds et près à ramener son frère qui, à peine installé sur le siège passager, commence déjà à refermer les yeux. « On fera mieux à partir de maintenant. » Qu’il promet à demi-mots, sachant parfaitement que Lewis aura oublié tout cela à son réveil.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine