ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
i just woke up from a dream Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/ssoveia
Le nom de Jo n’est pas encore sur la boîte aux lettres mais il ne manque plus que ça. Je ne compte plus le nombre de tiroirs ou étagères que j’ai dégagées dans le dressing de la plus grande suite de la propriété pour qu’elle puisse y installer ses vêtements. A l’entrée, Shane et les autres agents de sécurité ont reçu la consigne de la traiter exactement comme moi, comme si elle était chez elle puisqu’elle est chez elle, à tous les niveaux dans mon esprit. Elle pourrait prendre la décision de redécorer une ou plusieurs pièces à son goût que je n’y verrai aucun inconvénient ; je ne suis pas matérialiste et, de toute façon, je veux qu’elle considère cet endroit comme le mien. Les deux seules pièces hors limite sont mon studio de musique d’une part, et la chambre de Posy d’autre part. Quoi que, pour cette dernière, si elle se lançait dans un relooking avec ma petite fille, je n’y verrai pas le moindre inconvénient.
Jo est chez elle ici si bien que l’éloigner à l’aide d’un prétexte fallacieux pour pouvoir préparer un repas surprise pour notre anniversaire, le premier, est plus compliqué qu’autrefois. Toutefois, grâce à son emploi du temps chargé en vue de la préparation de sa modeste tournée, la mission n’a pas demandé beaucoup d’effort non plus. Bien sûr, déterminer la date à laquelle nous nous sommes mis ensemble n’est pas évident. Dans les faits, nous nous sommes mis ensemble avant ça, mais nous nous sommes séparés avant de nous réconcilier. Mais il faut choisir une date, et j’ai choisi celle-là puisqu’elle représente le début de notre équilibre. Pour l’occasion, j’ai enfilé mon plus beau costume, embauché un chef étoilé et je suis même tombé dans la mièvrerie : j’ai composé une playlist des chansons qui, à mon sens, ont pavé notre histoire. Du premier solo qu’elle a chanté sur la scène de X-Factor où j’ai compris que ce petit bout de femme allait renverser mon destin à notre duo couronné d’un Grammy Award cette année, j’ai travaillé pendant des heures à rendre la sélection parfaite et représentative de ce que nous sommes tous les deux. Ce genre d’initiative, un homme ne s’en vante pas devant ses amis sous peur de se faire accuser d’avoir une laisse. Moi, je le fais sans rougir parce que c’est qui je suis, et parce que je suis raide dingue de Jo ; ce n’est plus un secret pour personne.
J’ai déjà mon nœud papillon serré autour de mon cou lorsque mon téléphone vibre sur la commode de la chambre. Je ne le regarde pas tout de suite, bien trop happé par les préparatifs de la soirée pour prêter attention à un appareil auquel, de base, je suis loin d’être accro. Si je comprends l’importance des réseaux sociaux et tout ce qui s'ensuit dans mon métier - ils sont la pierre angulaire de la popularité de nos jours. Toutefois, je délègue bien volontiers cet aspect de ma carrière à d'autres - il me faut une nouvelle assistante - puisque je ne les comprends pas. Leur importance, leurs codes, je nage en eaux troubles et cela ne me préoccupe guère : au contraire, je préfère rester dans mon ignorance et continuer à accorder bien plus d’importance à ce qui compte vraiment, ce qui prend racine dans le réel et continue d’y être ancré.
Il est presque dix-huit heure quand je me souviens d’avoir reçu un message et, lorsque je retrouve l’appareil - il n’a pas quitté sa position initiale - ce n’est plus un mais une multitude de textos et d’appels manqués qui s’affichent sur l’écran. J’ignore ceux d’Olive, de mon assistante et j’en passe pour remonter au plus vieux des messages qui vient de Jo. Le sourire idiot qui s’était installé sur mes lèvres s’efface dès que je prends connaissance de son contenu : je blêmis et les battements de mon coeur s’accélèrent. J’ai même la sensation qu’il chauffe dans ma poitrine, et que la chaleur se diffuse dans mon cou et jusqu’à mes oreilles. Je suis en colère. Je me sens trahi et ridiculisé, et j’ignore laquelle de ces émotions prend le pas sur les deux autres.
Jusqu’au retour de Jo, j’agis comme un lion en cage. Je tourne dans la maison sans trouver la moindre activité capable de m’accaparer plus que les pensées dangereuses qui m’habitent. Je ne me rends pas immédiatement en cuisine pour congédier le chef qui s’affaire à apposer la touche finale sur les entrées que grâce à un immense effort. Lorsque j’entends la voiture qui me ramène Jo remonter l’allée puis se garer, je suis assis sur l’un des canapé à l’extérieur de la villa, la tête dans les mains, les coudes sur mes cuisses. Je hurle d’envie de lui sauter à la gorge en lui demandant si elle se fout de ma gueule. Sauf que lorsqu’elle arrive à mon niveau je me tempère et, à la place, je relève simplement vers elle des yeux emplis de tristesse, d’incompréhension et de déception.
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i just woke up from a dream @Midas Sterling (crédit gif/rampld)
Tu ne rentres pas ? Marcus lui pose la question, les yeux braqués dans sa direction au travers du rétroviseur intérieur. Jo ne répond pas, la tête tournée vers la villa qu’elle ne peut pas fuir puisqu’il ne manque plus que son nom sur la boîte aux lettres. La proposition de Midas de s’installer sous son toit a été acceptée sans plus de discussions, et chaque fois qu’elle annonce devoir rentrer chez elle, elle le fait avec un petit sourire qu’on pourrait qualifier de niais en songeant que c’est ici, et nulle part d’autre ailleurs. Ce soir, pourtant, elle dirait un mensonge si elle prétendait que ça ne lui aurait pas fait du bien de rentrer ailleurs, là où elle n’aurait pas l’impression d’appuyer sur la carotide pour qu’un peu plus se déverse l’hémorragie causée par l’annonce informelle du caméo de Micah dans son dernier vidéo clip. Elle ne sait pas par quelle magie l’info est remontée aux rats qui l’ont diffusée, toutes les précautions ayant été prises pour que chaque détail de ce projet restent secrets, mais ce qu’elle sait, c’est que tous les membres de son équipe se sont pris un parpaing dans la gueule lorsque, confrontée au tumulte que ça a provoqué à la seconde où ça a fuité, Jo a senti que ça allait mal tourner. Pas pour son projet, ce dernier ne pouvait pas mieux se porter, mais pour sa soirée qu’elle aspirait plus calme et douce que ce à quoi elle allait être confrontée, elle le craignait.
Putain, c’est sur ce mot prononcé les dents serrées qu’elle quitte rageusement l’habitacle. Y a rien de grave, c’est ce qu’elle se dit en remontant l’allée au rythme de ses talons compensés, les yeux rivés sur la devanture de la villa qui lui semble hostile lorsqu’elle l’approche. Il n’y a rien de grave, non, on lui a juste coupé l’herbe sous le pied et diffusé quelque chose qu’elle avait gardé secret le temps de quelques semaines pour mieux en maîtriser les tenants et les aboutissants. Il n 'y a rien de grave, seulement elle a conscience que la nouvelle va être compliquée à avaler pour Midas, et c’est pour ça qu’elle aurait aimé lui en parler plus décemment que contrainte et forcée de le faire à l’arrache, par textos interposés, pour qu’il ne soit pas surpris lorsque tout ça remontrait jusqu’à lui. Elle sait que ça ne va pas jouer en sa faveur, elle sait aussi qu’elle va devoir se justifier et ça lui donne mal au ventre, son coeur battant la chamade dans sa poitrine quand elle pousse la porte de la maison et qu’elle y entre.
Elle évite la malice et ne minaude pas un chéri, je suis rentrée plein de promesses pour mieux annoncer son arrivée. Elle dépose simplement ses petites affaires, ne se rend pas tout de suite compte que quelque chose se prépare dans la cuisine. Elle prend peut-être un peu plus de temps que d’habitude, se débarrasse de ses chaussures malgré l’impression immédiate qu’elle ressent de ne pas être à la bonne hauteur quand elle le fait, peu habituée à être à plat, maîtresse des impressions qu’elle donne en tachant de faire croire au monde que bien sûr, qu’elle est grande, c’est vous qui avez besoin de consulter, bande de taupes. Elle entend un fond de musique, ne s’y arrête pas parce que c’est leur truc, d’évoluer avec une bande son chaque jour de leur vie, et que ça fait plus partie de leurs habitudes que l’ambiance dans laquelle elle met les pieds en traversant angles et couloirs pour se retrouver face à un chef qu’elle ne connait pas et qui lui souhaite un joyeux anniversaire. Merde. Elle n’a pas oublié, non. Elle n’en donne pas l’air, mais les dates sont importantes pour elle, surtout depuis que sa grand-mère est malade. Mais le timing, putain. Pourquoi précisément ce soir ? Elle fait un tour sur elle-même, remarque les fleurs, les chandelles, la nappe blanche ; elle ferme les yeux, fort, sa langue pointant doucement entre ses lèvres pour les humecter, les sentant sèches sous la couche épaisse de rouge qui les redessinne sans faute de goût, et ça lui serre la gorge "Vous savez où il est ?" demande-t-elle au chez qui lui dit dehors avec un grand sourire qu’elle a envie de lui faire ravaler. Le pauvre gars n’y est pour rien, alors elle s’échappe avant d’avoir l’idée de le congédier, se raccroche à la possibilité de réussir à s’expliquer sans que les dommages ne viennent gâcher les efforts de Midas de marquer le coup pour cette date importante.
Sauf qu’elle voit sa mine à l’instant où elle le rejoint. Elle voit son regard, la tristesse, l’incompréhension et la déception se refléter dans le bleu translucide de ses yeux, et elle se dit que, pour leur bien, il faut qu’elle laisse son déni de côté : quoi qu’il, cette soirée sera gâchée. Elle ne s’installe pas à ses côtés, mais sur le fauteuil simple posé face au canapé qu’il occupe. Séparés par la table basse, la distance est dérangeante, elle est aussi nécessaire, se dit-elle en commençant courageusement après une inspiration profonde, douloureuse ; elle remarque son costume, elle remarque son noeud papillon, et elle s’en veut un peu plus encore "Maintenant que je suis là, on peut en discuter ?" Elle joue avec la bague qu’elle porte à la main droite, la fait tourner avec son index et son pouce de la main opposée. Malgré ce que ça provoque en elle, elle ne flanche pas face au regard de Midas. Elle ne veut pas qu’il s’imagine qu’elle se dérobe, alors au contraire, elle ajoute en gardant ses yeux dans les siens "S’il te plaît ? Pour que je t’explique pourquoi et t’éviter de sauter aux conclusions hâtives ?"
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
i just woke up from a dream Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/ssoveia
Jo n’est pas en tenue mais, à présent, elle n’aura certainement pas à se changer. Je doute qu’il existe une configuration dans laquelle je pourrais secouer la tête, lui dire ce n’est pas grave comme je le fais souvent - sans que cela ne me demande de concession ou de prendre sur moi, simplement parce que je suis comme ça - avant de lui proposer de passer à table et de fêter notre anniversaire comme si rien ne s’était passé. Je crois que j’en ai assez d’être pris pour un con, assez de devoir me rappeler qu’elle est amoureuse de moi et qu’elle ne voit que moi - je le sais - à chaque fois que je vois un trou du cul lui tourner autour et elle, aimer ça malgré tout. Jusque-là, je considère n’avoir jamais dépassé les bornes en termes de jalousie. Bien sûr, j’ai fait remarquer de ci et de là ce que je pensais de l’intérêt que lui portaient certains - Nicholas, Tomlinson avant lui - mais je n’ai jamais voulu la mettre au pied du mur, pas plus que je ne lui ai demandé de choisir. Mais je croyais toutefois que nous étions une équipe, au delà d’être un couple et, qu’à ce titre-là, les crasses et les cachotteries du genre étaient exclues. Oh, bien sûr, elle ne m’a pas trompé, j’en suis certain. Il ne s’agit pas de ce genre de scandale. Toutefois, je crois que j’ai encore plus de mal à la comprendre que s’il s’était agi d’une liaison. Bien sûr, je n’aurais pas été moins blessé, au contraire, j’aurais été détruit, mais puisqu’elle n’aurait pas été la première, cela aurait été d’une banalité triste à pleurer. Après-tout, le mariage de ma sœur n’est-il pas lui-même en train de tomber en miettes pour des histoires du genre alors que je les imaginais solides, amoureux et unis ? Mais non, elle n’est pas ou plus attiré par Tomlinson, alors qu’est-ce qui peut justifier d’avoir passé l’éponge sur son attitude au printemps dernier ? Sur le fait non seulement de m’avoir cogné - si ce n’était que ça, je m’en serais presque moqué - mais d’avoir tout fait pour la convaincre que je n’étais pas bien pour elle et qu’elle devait me quitter ? Depuis que nous sommes ensemble, il a œuvré dans le sens de la destruction de notre couple. Elle peut prétendre ce qu’elle veut : le visage qu’il m’a montré sur les plateaux d’ABC m’ont montré que là était son vrai visage. Aurais-je eu le droit à un mea culpa sincère que j’aurais été prêt à entendre ce que Jo a à dire à ce sujet. Se serait-il publiquement excusé que j’aurais pu envisager un jour de lui serrer la main pour les photographies. Sauf qu’il n’a rien fait de tout ça - prévisible, on ne change pas un pauvre con en claquant des doigts - mais elle, elle est retournée en courant vers lui. Elle ne l’a pas uniquement pardonné, elle en a fait la star de son prochain clip, le sujet sous entendu de son prochain titre et elle l’a fait en secret, sans m’en toucher un mot. Je n’ai jamais cherché à la contrôler mais, merde, n’ai-je pas le droit à un peu de respect ? Je vais être la risée du milieu, des réseaux et, si je m’en moque, je ne me moque pas du sentiment de trahison qui naît de ce que j’ai découvert en faisant passer les articles un par un après avoir reçu son message.
Bien sûr, elle est belle. Jo est toujours terriblement belle mais, ce soir, sa beauté me semble amère. Je préfèrerais qu’elle le soit un peu moins, peut-être aurais-je moins mal au cœur en levant les yeux sur elle. « Maintenant que je suis là, on peut en discuter ? S’il te plaît ? Pour que je t’explique pourquoi et t’éviter de sauter aux conclusions hâtives ? » Je me redresse, lève la main qui tient mon téléphone pour le mettre en évidence, avant de lui répondre d’un ton qui cherche à feindre la nonchalance mais qui transpire l’amertume. « C’est bon. J’ai rattrapé mon retard. » Que croyait-elle ? Que si cela n’avait pas été leaké par la presse, je n’aurais jamais su puisque ne regardant que peu les réseaux ? Qu’elle aurait le temps ? Comptait-elle ne rien me dire jusqu’à ce que je découvre le clip comme un con ? « Tu comptais me le dire quand ? Après ou avant être allée avoir été invitée à des cérémonies de lancement ou tu t’accrocheras à son bras ? » Micah Tomlinson n’a même pas une gueule intéressante. Il est le cliché du bellâtre qu’elle aurait pu trouver sur toutes les plages australiennes. « Ça fera parler de ton single et de ton album. Je suppose que c’était le but, non ? » Et que c’était plus important à ses yeux que toute considération envers moi et notre couple.
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i just woke up from a dream @Midas Sterling (crédit gif/rampld)
Il n’y a qu’un abruti pour croire qu’il y aurait eu un bon moment pour aborder le sujet. Si elle ne se targue pas d’être instruite, Jo n’est pas demeurée pour autant, alors elle le sait au plus profond de ses tripes que c’est une discussion sans issue dans laquelle elle n’obtiendra pas gain de cause. Si 80% du temps, elle peut se vanter d’être courageuse, intrépide plutôt, et ce au point de foncer droit vers le danger, sur ce coup-ci, elle doit admettre qu’elle a non seulement manqué d'un tantinet de bon sens, mais surtout de beaucoup de courage. C’est drôle, finalement, que ce soit Micah qui a soulevé le premier le sujet lorsqu’elle lui a fait la proposition. Elle ? Elle l’a balayé d'un revers de main étant donné qu’elle y croit, au mensonge qu’elle s’est racontée à propos de la limite distincte qu’il y a entre elle, Midas, et leur carrière respective. Elle y croit même dur, parce qu’elle, malgré son amertume au sujet de Cassie, elle n’a jamais tenté de faire entendre à celui qui l’embauchait à l’époque de la virer pour la connerie qu’elle a faite et qui leur valu de longs mois de souffrance inutile. C’est quoi la différence entre ces deux histoires ? Elle lui posera la question plus tard puisque pour l’heure, elle la joue profil bas et mesure ses paroles, bien trop consciente que la moindre chose qu’elle dira sera retourné contre elle comme une preuve à ajouter à l’argumentaire de Midas au sujet de qui est le gentil et qui est la salope au sein de leur couple ; elle, bien sûr. Personne n’en a jamais douté, et certainement pas lui, elle le craint.
Elle affronte son regard néanmoins et le déporte à peine sur l’écran de son téléphone qu’il dresse pour lui montrer qu’il a pris connaissance de ce qui se raconte en ce moment-même. C’est maigre, ce qu’elle lui dit, elle est nettement plus prolixe en matière de répondant d’habitude "Plus de la moitié de ce qui se raconte, c’est que des conneries…" Sa voix est penaude, ses lèvres roulent l’une sur l’autre, estompant la matière de son rouge qui reste bien en place. Sur l’instant, on spécule sur la chanson que la vidéo accompagnera et dont le titre n’est même pas encore annoncé puisqu’il s’agit d’un inédit, des descriptions sont faites d’un script qui est faux de bout en bout… elle soupçonne même que ce soit des putains de stagiaires de collège qui se sont collés à l’esquisse d'une scène torride qui n’existe nulle part dans le story-board de la vidéo — le tout ressemble à un mauvais soft-porn qu’elle ne regarderait même pas s’il n’y avait plus que ça sur terre à consommer pour accompagner ses nuits de plaisir solitaire. Elle roule des yeux, évidemment, elle secoue la tête, et si elle ne répond pas tout de suite à la première question de Midas, c’est parce qu’avant ça, elle veut mettre les choses bien au clair. C’est ce qu’elle le fait après avoir haussé les épaules et les avoir gardé levées quelques secondes pour accompagner son dépit, ses mains s’agitant devant elle, ses doigts tendus sous le metal précieux de ses bagues "C’est littéralement vingt secondes dans une vidéo qui durera entre, allez, trois minutes trente et quatre minutes ? Et dans laquelle il se fait broyer par les portes d’un putain d’ascenseur. Y a franchement pas mort d’homme." No pun intended "Je pars en tournée dans quinze jours et le titre sortira à la mi-septembre en même temps que la réédition de mon album, y a pas de lancement en grandes pompes de prévu, commence pas." Commence pas à t’imaginer des trucs pour me faire passer pour la garce que tu veux à tout prix que je sois, c’est ce que ça sous-entend tandis qu’elle prend enfin le temps de lui dire, posément, et ce en dépit de ce qu’elle ressent à l’intérieur d’elle-même "J’allais t’en parler quand les choses auraient été officielles entre son équipe et la mienne. Malgré ce qui se dit, ça l’est pas encore, et son rôle est interchangeable : si c’est pas lui qui le joue, ce sera quelqu’un d’autre, c’est pas écrit spécialement pour lui. J’ai —" Elle s’arrête dans ce qu’elle dit, réfléchit à la meilleure façon de le faire pour que la pilule soit plus facile à avaler. Mais là encore, elle sait que ça va creuser sa tombe — elle a oublié d’être raisonnable Jo, pas oublié d’être intelligente. Elle ferme les yeux, secoue à nouveau la tête, et puis enfin, elle prend une légère inspiration qu’elle rejette en bloc par le nez en même temps qu’elle reprend la parole, son regard tombant à nouveau dans le sien "J’ai pensé à lui, et quand j’ai demandé à pitcher l’idée, la maison de disque à adhérer parce que c’est fun, exactement comme l’est la chanson." Chanson qui n’est pas une ode à l’amour, loin de là, c’est une évidence qui le frapperait s’il faisait un tant soi peu preuve de bonne foi. Fair enough, pour cette fois, elle est encline à lui autoriser toute la mauvaise foi du monde si ça lui permet de mieux se sentir. C’est pour toutes celles où elle, elle n’a fait que ça, être de mauvaise foi.
Elle continue, dérive ses yeux des siens pour les lever au ciel en espérant que quelqu’un là haut soit assez clément avec elle pour l’aider à s’en sortir sans trop de dommage. Elle n’a rien fait de mal, que quelqu’un l’entende, bordel de merde "Je trouvais que c’était une bonne façon de tourner la page de toute cette histoire en en reprenant le contrôle et en la tournant un peu en dérision. Je travaille avec une bonne équipe, c’est un super bon projet." termine-t-elle, presque avec un léger sourire. Elle est fière de ses idées, Jo, tout est bon dans ce qu’elle a vendu à ceux qui décident. L’esthétique sera léché, l’humour corrosif, et les références aussi subtiles que pointues — ça fera du bien à l’image qu’elle veut se donner, et c’est sans aucun doute son tort dans toute cette merde : elle pense à sa carrière. Elle veut marquer les esprits, elle veut faire ses preuves, elle veut impressionner… elle veut surtout que, lorsqu’elle rentrera en studio pour travailler sur son second opus, jouir de plus de libertés qu’elle en a eu pour préparer son premier l’album. N’est-il pas le mieux placé pour le comprendre, Midas ? Elle le pensait. Jusqu’à maintenant en tout cas. Considérant l’amertume qu’elle décèle dans le son de sa voix lorsqu’il laisse poindre sa dernière question, elle se demande si elle ne s’est pas planté en beauté, et plus que de lui, c’est d’elle-même qu’elle est déçue. Doucement, elle finit par baisser le menton dans sa direction et l’observe un temps infini — celui dont son regard à besoin pour se parer d’un voile plus sombre alors qu’elle prend un certain temps avant de reprendre la parole. Quand elle le fait, elle est un peu plus dure. Elle est surtout moins disposée à rester contrite "T’aurais préféré que ça fasse parler de toi et du tien ?" D’album. Elle ne le précise pas. Ils parlent le même langage qui lui permet d’ajouter, les sourcils froncés, le sourire carnassier fendant très légèrement un côté de son visage "Qu’est-ce qui t’énerve le plus au fond, hm ? Que je t’ai parlé de rien au sujet de quelque chose qui concerne ma carrière, ou que ce soit avec quelqu’un d’autre que toi que je collabore cette fois-là ?"
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
i just woke up from a dream Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/ssoveia
« Plus de la moitié de ce qui se raconte, c’est que des conneries… » - « Donc t’as aucun nouveau titre de prévu avec ce connard dans le clip, hum ? » Finalement, les détails n’ont pas la moindre importance. Mon sentiment d’avoir été trahi ou, pour être plus honnête, qu’elle s’est bien foutu de ma gueule et qu’elle n’a pensé qu’à elle et à ce dont elle avait envie plutôt qu’à notre couple et pour deux naît dans une chose qu’elle a déjà confessé. A partir de là, il n’y a pas grand chose qu’elle puisse dire qui me rassurerait, qui me ferait dit "tout ça n’était qu’une méprise, continuons la soirée comme elle était prévue" et qui me soulagerait de la boule qui me serre le ventre. Jo est assez pour moi mais il faut que je me rende à l’évidence, je ne serais jamais assez pour elle. Et si j’en crois sa réconciliation avec l’homme qui a tout fait pour nous mettre des bâtons dans les roues et qui est allé jusqu’à m’agresser physiquement, elle ne me choisira - moi et personne d’autre - même jamais. Les paroles de son père me reviennent et m’envahissent l’esprit et je me sens dégueulasse. Mais ce qu’elle a fait ne l’est-il pas également ? En proie à une nervosité sans égale, je tire mon paquet de cigarette de ma poche et j’en allume une que je coince entre mes dents et consume comme si ma vie en dépendait. « C’est littéralement vingt secondes dans une vidéo qui durera entre, allez, trois minutes trente et quatre minutes ? Et dans laquelle il se fait broyer par les portes d’un putain d’ascenseur. Y a franchement pas mort d’homme. Je pars en tournée dans quinze jours et le titre sortira à la mi-septembre en même temps que la réédition de mon album, y a pas de lancement en grandes pompes de prévu, commence pas. » - « Tu crois que ça a la moindre importance à mes yeux, que ce soit vingt secondes ou qu’il soit la star de ton prochain clip ? » Que ça a la moindre importance à mes yeux qu’il s’agisse d’un titre pour la réédition de son album ou le single de son prochain opus ? Pense-t-elle qu’il existe un argument ou un autre capable de me faire me sentir autrement, et de nous protéger de la tempête qui arrive ? « J’allais t’en parler quand les choses auraient été officielles entre son équipe et la mienne. Malgré ce qui se dit, ça l’est pas encore, et son rôle est interchangeable : si c’est pas lui qui le joue, ce sera quelqu’un d’autre, c’est pas écrit spécialement pour lui. J’ai… » Mais ça ne sera pas quelqu’un d’autre. Cela aurait pu, mais ça ne sera pas le cas et d’une certaine façon, Jo est en train de s’enfoncer. Si le rôle est interchangeable, pourquoi a-t-elle tenu à faire un choix qui me ferait du mal ? Va-t-elle me dire qu’elle l’ignorait ? Je la traiterais de menteuse, le cas échéant. Avant la scène à laquelle j’ai eu le droit dans les locaux d’ABC, avant la gifle, je n’aurais jamais demandé à Jo de choisir entre Tomlinson et moi. Je ne lui aurais jamais demandé de renoncer à leur amitié, pas même au prétexte qu’il voulait encore la mettre dans son lit. Tout ce que je lui avait alors demandé c’est de ne pas m’humilier publiquement en poursuivant avec lui ses échanges équivoques. Mais même ça elle n’en a pas tenu compte. Une vaste blague, c’est ce qu’elle semble dire au monde que tout ça est à ses yeux. Tomlinson qui me cogne et me sert un discours prouvant qu’il œuvrera toujours dans le sens de la destruction de notre couple ? Rien de plus qu’une blague, un sujet de plaisanterie amusant à incorporer à une chanson. « J’ai pensé à lui, et quand j’ai demandé à pitcher l’idée, la maison de disque à adhérer parce que c’est fun, exactement comme l’est la chanson. » - « T’as pensé à lui. » A quel moment exactement se sont-ils rabibochés ? N’aurais-je pas mérité de le savoir ? Ne suis-je tout de même pas concerné par cette histoire ? Si les rôles étaient inversés, je n’aurais jamais pardonné à quelqu’un avant qu’il ne présente ses plus plates excuses à Jo, parce que c’est ainsi que j’envisage les choses, parce que tout ce qui la blesse elle me blesse moi également. Mais les rôles ne sont pas inversés et de toute évidence cela ne semble gêner personne que je me retrouve sur le carreau, dans le mauvais rôle. Ma mâchoire se contracte un peu plus maintenant qu’elle cherche à présenter toute cette situation comme quelque chose de fun. « Parce que ce qu’il s’est passé, ce qu’il a fait et les discours qu’il tient, tu trouves ça fun toi ? » Moi non. Je ne suis pourtant pas un type rancunier. Mais j’estime avant d’être excusé, encore faut-il présenter des excuses sincères.
« Je trouvais que c’était une bonne façon de tourner la page de toute cette histoire en en reprenant le contrôle et en la tournant un peu en dérision. Je travaille avec une bonne équipe, c’est un super bon projet. » Jo continue à utiliser un champ lexical qui ne fait que faire monter ma colère pour désigner tout ça et je ne réponds rien, profondément déçu par le discours qu’elle me sert parce qu’elle se sait acculée. Elle n’estime pas être en tort : je suppose que j’ai ma réponse quant à ses priorités et le but derrière tout ça. « T’aurais préféré que ça fasse parler de toi et du tien ? » Alors qu’elle prononce cette phrase, la phrase de trop, je relève immédiatement et brutalement mon regard pour l’accrocher au sien. J’aurais mieux fait de m’abstenir. Le sourire cruel qui étire ses lèvres achève de me briser le cœur. « Qu’est-ce qui t’énerve le plus au fond, hm ? Que je t’ai parlé de rien au sujet de quelque chose qui concerne ma carrière, ou que ce soit avec quelqu’un d’autre que toi que je collabore cette fois-là ? » Je ne réagis pas tout de suite mais mon regard, lui, se voile un peu plus de tristesse. Que puis-je répondre à ça ? Qu’aucune de mes réactions ne naît de jalousie ? Que jamais je ne l’ai considéré comme la compétition mais que, au contraire, j’ai célébré chacune de ses victoires comme si elles étaient les miennes et pleuré chacune de ses défaites ? N’est-ce pas indigne de nous et, j’ose, de moi, que de me justifier sur ce terrain-là ? Je juge que si et, au terme d’un silence seulement troublé par le son que font mon cœur en se brisant en mille morceaux, je finis par écraser ma cigarette dans le cendrier posé sur la table devant moi. Je l’abandonne là et, d’une main, je tire sur mon nœud papillon pour le desserrer avant de le faire passer au-dessus de ma tête et de l’abandonner lui aussi. La soirée n’aura pas lieu. En silence, je me redresse, tentant de garder le peu de dignité qu’il me reste et je pose sur elle un regard triste et teinté de déception. « Si tu penses que c’est le genre d’homme que je suis, alors on a rien à se dire. » Je secoue la tête, les larmes aux bords des yeux et je tourne les talons, amorçant un retour à l’intérieur pour éviter à ma colère et à ma tristesse de toutes deux exploser.
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i just woke up from a dream @Midas Sterling (crédit gif/rampld)
Elle n’ignore pas que les questions de Midas n’ont pas besoin de réponses, que ce n’est qu’une façon pour lui de mettre en évidence le fait qu’elle s’enfoncera quoi qu’elle dira puisqu’il a décidé qu’elle avait tort, qu’il était la victime toute désignée de ses plans machiavéliques pour tester son amour, ou elle ne sait quelle autre connerie du genre quand vraiment, ce n’est pas si profond que ça. Elle n’est pas une oie blanche, elle en convient, elle sait pourtant que si elle a pris le temps de peser le pour et le contre au sujet de tout ça, c’est parce qu’elle croit qu’il n’y a rien de grave et que c’est ce qu'il est en train de faire, c’est une montagne de pas grand-chose. Ça lui laisse un goût amer dans la bouche et lui fait penser que ça aurait pu être n’importe quoi que ça aurait été la même chose, de toute façon. Elle a vu passer le doute dans ses yeux plus d’une fois depuis l’intervention de son père au mariage de sa grand-mère, aussi une partie d’elle l’attendait ce revirement de situation. Elle l’attend depuis un moment ce revirement de situation à dire vrai, plus précisément depuis qu’on lui a gracieusement offert des conseils qu’elle n’a pas demandé pour gérer son couple en se mangeant dans la gueule des reproches qu’elle mérite peut-être, dont elle estime ne pas avoir besoin de recevoir de la part de quelqu’un qu’elle méprise comme elle méprise la mère de Posy. Elle ne lui fait pas remarquer que visiblement si, ça a l’air d’être important pour lui que Micah soit gracié d’un temps d’écran relativement long ou non étant donné qu'il est en train de lui faire tout un pataquès à ce propos. Et dire que c’est elle qu’on traite de drama queen plus souvent qu’à son tour, c’est vraiment une putain d’injustice à ajouter au long palmarès que Midas lui offre depuis des mois maintenant et ce sans penser une seule seconde que ça puisse l’atteindre et lui faire du mal. Elle, elle peut comprendre sa déception dans une certaine mesure, elle peut moins comprendre la certitude qui s’empare vicieusement d’elle quand elle saisit qu’il la croit capable de faire des plans pour lui faire du mal. De sa place, elle le fixe se raccrocher à sa cigarette comme d’autres se raccrochent à une bonbonne d’oxygène, et elle se dit définitivement qu’ils ne s’aiment pas de la même façon ; qu’il croira toujours que c’est lui qui l’aime comme il faut, que c’est lui qui fait les choses bien et que c’est lui qui mérite qu’on le dorlote quand la méchante Josephine lui piétine le coeur avec ses talons de douze centimètres.
Elle le heurte avec ses dernières paroles. Elle le voit à la manière dont il relève rapidement le regard et à la manière dont il garde le silence pour accuser le coup. Elle pourrait lui dire qu’elle est désolée comme elle ne pense pas un instant que sa crise du soir et due à un quelconque sentiment de jalousie la concernant. En revanche, elle aurait elle aussi de quoi l’accuser de menteur s'il venait à prétendre que la jalousie était totalement inexistante du sentiment qui l’anime ; elle ne lui est pas réservée, mais elle est bel et bien là, à décider pour lui de ce qui est bien ou pas, à influer dans sa perception de la réalité pour l’entêter avec des litanies qui l’ensorcèlent et le rendent prompt à prendre des décisions radicales. Elle le suit des yeux quand il se lève, et c’est là sa seule réaction au geste qu’il fait pour se débarrasser de son noeud papillon. Elle réagit davantage lorsqu’en partant, il lui refile une patate chaude dont elle veut pas et qu’elle lui rejète sans attendre, se levant à son tour pour l’interpeller avec détermination.
Son sang bout dans ses veines, et si elle voit les yeux de Midas briller avant qu’il ne se détourne d’elle, elle ne se laisse pas attendrir, et lui fait "Si tu penses que je suis cette femme là, on a plus rien à se dire." Elle refuse catégoriquement de prendre une décision pour eux. Elle n’est pas celle dont l’ego est écorché ce soir, et si elle entend qu’elle a manqué de jugement, qu’elle serait prête à sincèrement l’admettre à voix haute s’il lui laissait au moins le temps d’être cohérente, elle entend moins se laisser conter l’histoire bien connue qui la met au centre des difficultés qu’ils rencontrent. Jo ne sera pas la putain de méchante ce soir, elle refuse "Je suis pas un ange, mais je suis pas la créature démoniaque que t’aimerais tant que je sois non plus, alors arrête." lui fait-elle, vive et en colère. Elle reste un instant à sa place, mais elle sent une multitude de fourmillements dans ses membres et elle comprend qu’elle a besoin de bouger, ainsi elle répartit son poids sur une jambe, puis sur l’autre. Elle ne le rejoint pas, pas tout de suite, elle garde le regard dans sa direction cependant, et poursuit dans la foulée, bien déterminée à ne pas se laisser marcher sur les pieds pour une histoire aussi con que celle-là "Arrête de constamment me donner l’impression de croire que je prends toutes mes décisions en espérant que ça te fasse du mal et que ça te détruise." Ce n’est pas le cas, ça ne l’a jamais été. Elle est maladroite, elle lui a dit qu’elle ne savait pas faire les choses comme il fallait et il a cru que c’était du sarcasme parce qu'il est incapable d’imaginer un seul un instant qu’elle puisse réellement souffrir des carences qui la font agir comme ça plutôt qu’autrement. Il a une image bien distincte d’elle, Midas, ça se rapproche du fantasme qu’il a alimenté pendant des années avant de la revoir. Qu’il soit déçu de la marchandise en finalité, elle peut le concevoir, mais putain, ce n’est pas de sa faute s’il l’aime comme on aime un personnage de film. Elle ajoute, ne s’étant pas interrompue "Si c’est le cas, désolée de te décevoir, mon amour, mais t’es loin du compte." Il n’est pas toujours là, Midas. Il ne sait pas que si elle s’est rabibochée avec Micah, c’est en grande partie parce qu’elle insiste depuis des mois et des mois auprès de lui pour qu’il vienne s’excuser et que tous les deux fassent table rase afin de cesser de faire peser sur les épaules de Jo le poids de l’ultimatum qu’ils brandissent au-dessus de sa tête sans se demander une seule seconde ce que ça lui fait. Il ne le sait pas, il préfère s’imaginer qu’elle n’est bonne qu’à une chose, et c’est de courir dans ses bras à la moindre occasion, qu’elle n’est bonne qu’à osciller entre lui et l’autre, s’imaginant sans nul doute qu’elle doit choisir entre eux deux quand son choix, elle l’a fait depuis longtemps, affirmé et vendu sans le brader, bien même avant que cette histoire d’agression ne vienne tout compliquer encore. Elle secoue la tête, reprendre sur sa lancée "Et ça en dit tellement sur le crédit que tu m’accordes que je me demande vraiment pourquoi on en est là un an après, pourquoi tu m’as proposé de m’installer ici, et pourquoi tu m’as dit toutes ces choses quand je suis rentrée d’Ibiza." A propos du mariage, à propos des enfants, à propos de ce qu’il imagine comme une longue vie passée à ses côtés. Elle le croit stable, elle le croit constant et consistant, Midas. Mais elle se rend compte qu'il est comme tout le monde au fond : il base ses beaux discours sur rien de moins que du vent qu’il lui retourne à la gueule quand il estime qu’elle a besoin d’une correction.
Ça la déçoit. Pire, ça lui brise le coeur. Elle le fixe un instant de plus, hésitant à dire ce qui lui passe par la tête dans la seconde et qui n’a rien de réjouissant. Seulement, en explorant brièvement la situation dans son ensemble, elle prend conscience d’une chose qui lui fait du mal, mais qui lui paraît être la meilleure solution au problème que Midas — et lui seul — semble avoir. Elle a détourné un instant les yeux pour le poser sur le noeud papillon qu’il a vulgairement jeté sur la table basse, et elle se dit que c’est du gâchis putain, mais qu’elle s’en doutait, après tout, que ça arriverait un jour. Elle n’en prendra pas la responsabilité. Elle ne veut pas porter ce nouveau poids sur les épaules quand au plus profond de son coeur, au plus profond de son ventre, elle sait qu’elle n’a rien de mal, et que si sa décision n’est certes pas la bonne, qu’elle l’a prise en pensant à tout sauf à eux, elle ne l’a cependant pas prise dans le but de faire du mal à qui que ce soit, et surtout pas à Midas vers qui elle finit par relever les yeux pour lui dire "Tu sais quoi, quitte-moi si c’est ce que tu veux, ça nous fera gagner du temps." Ça arrivera à un moment où un autre, elle en est plus jamais que convaincue ; il faut arracher le pansement pour qu'ils se donnent les moyens de guérir correctement. Elle l’a dit à Olive, il y a quelques semaines de ça : si elle se rend compte que son frère souffre de sa relation avec elle, elle fera en sorte qu’il la laisse tomber parce qu’elle ne le supportera pas — qu’elle, ça la détruira, mais qu’elle serait prête à ça si ça lui assurait qu’il se sente plus à l'aise et heureux. Là, il a l'air de souffrir, Midas, et ça lui fait mal de se dire que ce n’est pas la première fois qu’elle s’en rend compte malgré tout ce qu'elle fait pour que ça se passe bien, malgré la sensation qu’elle a plus souvent que parfois qu’ils pourraient être parfaitement heureux sur la durée tandis qu’elle se sent prête à passer toutes les étapes avec lui, ne s’imaginant pas les passer avec qui que ce soit d’autre aujourd’hui, ni même demain. Il y a pourtant toujours quelque chose qui cloche, et ça aussi, elle le ressent dans son coeur et dans son ventre, là où elle pose sa main sans même s’en rendre compte, sentant une boule s’y former, tout comme dans sa gorge lorsque, la voix vacillante, elle lui dit "J’en peux plus de vivre avec le pressentiment que tu fais que subir tes sentiments pour moi, et j’en peux plus de m’apercevoir tous les jours un peu plus que t’attends qu’une chose finalement, c’est que je fasse l’erreur de trop selon ton point de vue pour avoir la bonne excuse et enfin te débarrasser de moi et ensuite te précipiter pour me donner le mauvais rôle en allant te réfugier dans les jupes de celles et ceux que t’appelles ta famille." Elle parle de son cousin, elle parle de Harleen, et pour ce qu’elle en sait, elle parle même de son beau-frère qui a l’air d’avoir une si piète image d’elle qu’elle le soupçonne d’être comme les deux autres et d’avoir entendu Midas se plaindre d’elle plus souvent qu’elle ne le mérite. Son coeur se décroche de sa poitrine quand elle remue pour quitter le petit salon extérieur et s’approcher de Midas dont elle cherche les yeux pour qu’il saisisse toute la portée du sérieux qui voile sa voix qui raisonne claire dans l’espace qu’elle réduit en marchant vers lui, lui répétant "Quitte-moi." Elle n’a jamais été aussi sérieuse. Elle n’a jamais été aussi déterminée à ne pas endosser un rôle qui ne lui convient pas. Elle n’a jamais eu autant l’impression de tendre l’autre joue et pourtant, c’est tellement son genre que plus aucune gifle ne lui fait vraiment mal tant elle a pris l’habitude de ne pas se contenter d’une seule, prête à pousser le bouchon pour voir jusqu’où elle peut résister avant de s’effondrer "Quitte-moi. Fais-le. Vas-y." Elle est à quoi, un ou deux pas de lui ? Elle la ressent tout de même, la différence de leur carrure alors qu’elle se tient toujours loin de lui. Elle, à plat, qui doit lever la tête pour chercher son regard ; lui qui doit la baisser en retour. Et si d’habitude, ce détail insignifiant pour les autres la rend toute chose, appâtée par la sécurité que lui procure le fait d’être si petite et lui si grand, elle hait le sentiment que ça lui laisse d’être aussi chétive, sur l’instant. Mais elle n’a peur de rien malgré ce que son coeur qui bat le tambour dans sa poitrine laisse croire, et elle le défie tout de même, les yeux dans les yeux, se sommant de rester ferme sur ses appuis quand dans son regard, ce sont des larmes qui se mettent à briller lorsqu’elle ajoute "Mais garde bien à l’esprit que tu vas devoir te regarder dans une glace tous les jours du reste de ta vie en te rappelant que moi, j’ai pardonné et toléré des choses que jamais t’aurais pardonné ou toléré si les rôles avaient été inversés." Quitte-moi. Elle ne le répète pas à nouveau, mais ça s’affiche de nouveaux dans ses yeux qui dansent d’un point à un autre du visage de Midas, dans l’attente de ce qu’il décidera pour eux.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
i just woke up from a dream Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/ssoveia
« Si tu penses que je suis cette femme-là, on a plus rien à se dire. » Je m’arrête, la main sur la tranche de la baie vitrée qui sépare le patio de l’intérieur et, avant de tourner la tête dans sa direction, j’utilise ma main libre pour essuyer mes yeux entre mon pouce et mon index. Je ne cherche pas à affronter ce que je vois dans son regard. Moi, je pose sur elle des yeux triste, résigné et un regard déçu. Je suis déçu de réaliser que je l’ai placée sur un piédestal et que j’ai souvent manqué de voir les signes de ce que je réalise à présent : ses ambitions comptent plus que tout le reste. Elles comptent en tout cas plus que notre couple ou son besoin de me témoigner du respect et de la considération, lorsque cela entre en compétition avec ses intérêts de chanteuse à succès. Ce qu’il s’est passé l’an dernier avec Tomlinson, cette histoire qui m’appartient si pas plus, au moins autant elle, elle l’a tournée en dérision pour faire parler d’elle, pour vendre son album et mettre son nom sur toutes les lettres. Elle utilise ce pauvre con de Tomlinson aussi, au fond, et si je me moque bien de son sort, je suis déçu de constater que l’envie de faire de l’or de toute cette histoire a pris le pas sur le besoin de protéger notre couple. Parce qu’elle savait, Jo. Elle savait qu’une collaboration avec lui c’était prendre le risque de me faire du mal à moi et elle l’a fait malgré tout. J’ose espérer que, dans le rôle de martyr qu’elle semble décidée à prendre, elle n’ose pas le nier. Si n’avait réellement pas anticipé le mal que cela me ferait et prétendre le contraire serait se foutre ouvertement de ma gueule. Jo est toutes ces belles choses que je vois en elle. Mais Jo est aussi ambitieuse au point d’en devenir égocentrique et, ça, je crois que j’ai refusé de le voir. « Je suis pas un ange, mais je suis pas la créature démoniaque que t’aimerais tant que je sois non plus, alors arrête. Arrête de constamment me donner l’impression de croire que je prends toutes mes décisions en espérant que ça te fasse du mal et que ça te détruise. » Ce n’est pas le cas. Jo tourne, une fois de plus, quelque chose d’important en ridicule et le sentiment d’être incompris – alors que ce que je ne ressens n’est pas compliqué, il n’y a que sa façon de voir les choses qui l’est – et j’accuse le coup en gardant mon regard triste dardé sur elle. « Si c’est le cas, désolée de te décevoir, mon amour, mais t’es loin du compte. » Même maintenant les choses dérapent et que le sujet est cruellement important, son ton empeste l’ironie, le sarcasme et, moi, je ne reconnais pas la femme que j’aime dans cette parodie de la diva acculée dos au mur. Je le souffle, avant toute défense ou justification. « Je te reconnais même pas. » Je le dis sans agressivité, simplement avec une peine infinie.
« Et ça en dit tellement sur le crédit que tu m’accordes que je me demande vraiment pourquoi on en est là un an après, pourquoi tu m’as proposé de m’installer ici, et pourquoi tu m’as dit toutes ces choses quand je suis rentrée d’Ibiza. » - « T’as fini ? » Ma mâchoire se contracte sous le coup de la colère qu’elle ose remettre mes sentiments et mes intentions en cause. « Je crois pas que tu sois un démon. » Mais le fait qu’elle ramène tout a elle et à l’image que les gens ont d’elle à ses yeux me confirme que tout ce qu’elle a fait autour de ce titre, de ce clip, c’était à propos d’elle et uniquement d’elle. « Je t’ai dit toutes ces choses et je t’ai proposé d’emménager ici parce que je t’aime et que t’es ma priorité, sans exception à cette règle. » Même Posy, qui est à mes yeux mon joyau et pour laquelle je souhaite devenir un meilleur père n’a pas le droit à autant de temps et d’énergie que Jo, Jo dont je suis raide dingue au point que, ce soit, ça en devient douloureux. « Pas mes albums. Pas mon envie de faire parler de moi. Pas mes amis. » Si les rôles avaient été inversés, si l’un d’entre eux – sans même parler de la cogner – l’avait insultée en doutant sans relâche de ses intentions et de la force et l’authenticité de ses sentiments, je l’aurais rayé de ma vie. Sans compromis. Sans retour en arrière. Sans combine dégueulasses pour tourner en dérision son mal être. « Et arrête de te placer en victime, tout tourne pas autour de toi. Par contre, ce que je pense, c’est que tout ça – » Ce que je désigne d’un geste vague qui portera à interprétation, c’est la célébrité, les paillettes, les gros titres où figurent son nom. « – C’est plus important pour toi que nous. » Si c’est faux, alors elle s’y prend parfaitement pour me prouver le contraire. « Et si t’étais honnête avec toi-même trente secondes, tu admettrais que tu savais que ça me blesserait. Sinon, tu m’aurais pas mis devant le fait accompli, je l’aurais pas presque appris dans la presse. » Elle me l’a dit elle-même, mais elle l’a fait uniquement parce qu’elle savait que l’information s’apprêtait à fuiter dans la presse. « C’est trop facile de dire que je te diabolise - » Je fais tout le contraire et jamais je n’ai la moindre parole négative à son propos. « - juste pour pas avoir à admettre que t’as merdé. » Et qu’elle l’a fait en connaissance de cause.
« Tu sais quoi, quitte-moi si c’est ce que tu veux, ça nous fera gagner du temps.» Je secoue la tête, la gorge serrée, en me demandant si elle est consciente que nous n’en sommes plus vraiment-là. Nous nous sommes fait du mal elle et moi, et il est trop tard pour revenir en arrière. « J’en peux plus de vivre avec le pressentiment que tu fais que subir tes sentiments pour moi, et j’en peux plus de m’apercevoir tous les jours un peu plus que t’attends qu’une chose finalement, c’est que je fasse l’erreur de trop selon ton point de vue pour avoir la bonne excuse et enfin te débarrasser de moi et ensuite te précipiter pour me donner le mauvais rôle en allant te réfugier dans les jupes de celles et ceux que t’appelles ta famille. » Encore une fois, elle est la star d’une histoire où j’ai fait ce que j’ai pu avec les cartes qu’elle a mises dans les mains sans me concerter. Jo est indépendante, certainement trop pour prendre des décisions en fonction de n’importe quel homme. Tout ce que je lui ai jamais demandé, c’est de la considération et du respect, en plus de l’amour que je sais très bien qu’elle me porte. Elle est partie du jour au lendemain sans me donner voix au chapitre et sans se soucier de l’inquiétude et de la tristesse que cela génèrerait chez moi et aujourd’hui elle me reproche d’avoir géré mes états d’âme comme je l’ai pu et, ça, j’ai beau être idiot et naïf, je trouve ça injuste. Je ne me justifie pas. J’estime que je n’ai pas à me justifier quand elle est entièrement responsable de ce qu’il s’est passé en juin. « Quitte-moi. Quitte-moi. Fais-le. Vas-y. » Je ferme les yeux parce que je n’en veux pas de ces mots, pourtant je sais comment va se terminer cette discussion. Jo ne s’excusera pas. Jo n’admettra pas qu’elle a eu tort. Jo ne changera pas d’avis et elle ne se mettra pas dans mes pompes pour comprendre que ce qu’elle fait est injuste. « Tais-toi Jo. » Il n’y a aucune fermeté, aucune dureté ou agressivité dans le timbre de ma voix. Simplement une immense tristesse. « Mais garde bien à l’esprit que tu vas devoir te regarder dans une glace tous les jours du reste de ta vie en te rappelant que moi, j’ai pardonné et toléré des choses que jamais t’aurais pardonné ou toléré si les rôles avaient été inversés. » J’ignore ces derniers mots. Si elle avait besoin de reparler du Revival, elle était libre de le faire à chaque heure de chaque jour tant j’ai toujours tout fait pour être à l’écoute pour elle. Qu’a-t-elle toléré ? Que je vive pour elle ? Que je pense à elle chaque heure de chaque jour et dans toutes mes décisions ? J’ai une petite fille, certes, et cette fille vient forcément avec une mère avec laquelle je me dois de rester en bon terme. Mais nous sommes des adultes et que, par conséquent, cela ne devrait même pas faire partie de la liste des doléances ; son aversion pour Harleen, qui n’a jamais agi contre elle ou pour nous mettre des bâtons dans les roues, est immature. « T’es tellement indépendante que tu laisses personne infléchir tes décisions. Mais moi, j’ai jamais voulu te contrôler ou te couper les ailes Jo, je voulais simplement que tu me respecte autant que tu m’aimes. » De ça, je ne doute pas. « Et t’as le droit de vivre le rêve que j’ai déjà vécu sans attache ou comptes à rendres. Mais moi, je peux plus avoir le sentiment que je passe après. C’est juste pour personne. » Je ne lui dirai pas ce qu’elle veut entendre, comme elle, je ne serais pas le sale type qu’il l’a larguée par jalousie.
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i just woke up from a dream @Midas Sterling (crédit gif/rampld)
Jo ne flanche jamais face aux reproches. Elle a tendance à les recevoir comme des éloges et s’en empare pour les porter comme les belles parures qui subliment ses éblouissantes tenues. Face à ceux de Midas, elle vacille et sent une vague de honte conquérir sa volonté d’avoir toujours le dernier mot. D’ordinaire, elle l’aurait mise au service de sa mauvaise foi qui, bien sûr, est tapie quelque part en elle, prête à surgir pour sauter sur l’occasion de le blesser plus fort en lui répondant qu’il ne la connait pas de toute façon, qu’il ne l’a jamais connue. Elle la retient avec force et détermination, se sommant de rester ferme sur ses appuis en dépit du léger déséquilibre qu’elle ressent sur l’instant, confrontée à ses émotions et à celles de Midas. Elle apprend peu à peu à accepter qu’on lui en veuille sans chercher à blesser plus qu’on ne la blesse, sauf que dans son silence amer, ses yeux posés à distance sur lui, elle se laisse envahir par des faits qui lui trottent dans la tête depuis un moment et qu’elle garde pour elle, consciente que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, surtout celles de ce genre-là. Ainsi, ça lui brûle les lèvres, elle ne lui rétorque toutefois pas qu’il vit dans le petit monde qu’il a imaginé autour d’elle, dans son petit fantasme qu’il a alimenté pendant six ans à grands coups de culpabilité, l’empêchant de véritablement apprendre à la connaître alors qu’elle lui en laisse le privilège tous les jours. Il a cru qu’il retrouverait la Jo qu’il a tant désiré pendant des semaines et des semaines, seulement il a eu le temps d’avoir un bébé, lui, entre ce moment-là et l’instant où il a eu le courage de revenir ver elle. Jo, de son côté, elle a eu le temps de se blinder et de devenir amère — chacun fait comme il peut pour guérir, alors non, il n’a finalement pas retrouvé la jeune femme qu’il pensait connaître à l’époque. Elle ne dit toujours rien, elle compose avec le sentiment qu’il vient de partager avec elle et continue de le regarder en sentant l’imprégner chaque parcelle de son être, l’humiliation d’être confrontée à la désillusion de quelqu’un qu’elle aime vraiment et pour qui elle serait prête à tout, quoi qu’il en dise. Ça lui fait fermer les yeux au bout de quelques secondes, refouler un peu plus cette défense qu’elle aimerait lui jeter à la figure : c’est pas de ma faute si tu m’as mise sur un piédestal. Elle le lui a déjà dit, elle n’a pas envie de ressasser ce fait qu’il entendra à peine. Il agit comme un marin ensorcelé par la sirène la plus redoutable de l’océan qu’il traverse, et elle ça lui donne la désagréable impression qu’elle ne fait qu'une seule chose depuis ces longs mois passés ensemble : le retenir en otage.
Il lui dit qu’il ne la voit pas comme un démon, mais elle peine à le croire ; et ça s’installe un peu plus dans sa perception des choses, le discours qu’il lui tient lui donnant rien de moins que le mauvais rôle qu’elle refuse de tenir. La plus grosse part d’elle sait qu’elle a fait les choses maladroitement, c’est vrai, mais le fond de son initiative n’était pas une tentative détournée de faire du mal à qui que ce soit, à défaut d’être très honnête. Rien ne pourra réhabiliter ses intentions que Midas remet en cause à raison, appuyant sur ce qu’il fait de bien, sur ce qu’elle fait de mal ; et elle trouve ça ironique, qu’il insiste tant sur le fait qu’il ne tente pas de la diaboliser quand c’est comme ça qu’elle le ressent, bien qu’il choisit d’autres mots telle que victime pour la forcer à ouvrir les yeux sur l’horrible personne qu’elle est, à toujours se placer au centre de tout, obsédée par sa propre personne — et alors ? Elle reste celle sur laquelle elle a toujours pu compter. Peut-il vraiment en dire autant ? Elle sent sa gorge se serrer très fort, ne supportant pas le regard qu’il lui renvoie. Quand elle se rend compte qu’elle a besoin de précision au sujet de ce qui lui reproche vraiment, elle fronce les sourcils, prend un moment avant d’oser ouvrir la bouche ; elle sait que sa voix, réceptacle de ses émotions, ne va pas avoir la même portée que d’habitude. Elle se connait par coeur, elle connait encore plus les rouages de l’instrument qu’elle chérit, et qui quand elle l’utilise enfin, sort en un filet éraillé, loin de la confiance aveugle qui fait qu’on l’écoute les yeux fermés d’habitude "T’es en train de me reprocher quoi exactement ? De pas vivre ma vie à travers toi, de pas te montrer assez que je t’aime et que je te respecte en te mettant en haut de ma liste de priorités ?" De loin, elle cherche à nouveau ses yeux, lui demande sérieusement, et ce après un blanc de quelques secondes qui lui donne l’air d'une sombre conne "Tu te fous de moi ?" C’est rhétorique. Elle s’agite, fait passer son poids-plume d’une jambe à l’autre, croise les bras sur sa poitrine tandis qu’elle poursuit "T’as oublié ce que j’ai fait pour toi ?" Elle fronce plus fort les sourcils "T’as oublié ce que ça m’a fait de laisser ma grand-mère derrière moi et te suivre pour ce putain de Revival ? Pas parce que je voulais gagner quoi que ce soit comme tu vas sans doute me cracher à la gueule, mais parce que je voulais être avec toi, retrouver ce qu’on avait, et te retrouver, toi ?" Il n’avait pas été le seul à accepter de s’enrôler dans l’émission avec d’autres intentions que faire le spectacle "T’as oublié comme je m’en veux d’avoir souhaité la mort d’une amie avec qui t’a couché alors qu’elle est plus là aujourd'hui, que je m’en veux autant de m’en être prise physiquement à un autre pour prendre ton parti à toi, et à personne d'autre ? Est-ce que tu te rends compte que ça fait des mois que je brade mon putain d’amour propre pour qu'il entende que s’excuser auprès de toi, c’est la chose la plus juste à faire ? Pourquoi tu crois que je lui offre un rôle en dehors du buzz que ça va créer ? Parce que je lui ai pardonné ce qu'il t’a fait, ce qu’il nous a fait ?" Elle savait à quel point Midas avait besoin de ces excuses, même s’il ne le disait pas dans ces termes. Elle comprenait que pour tourner la page, c’était important pour lui, et par extension, pour elle qui, pour qu’il obtienne gain de cause, mettait en route des plans qu’il lui reprochait maintenant. Encore une fois, quelle ironie. Elle décroise les bras, secoue la tête, se sourcils ne se défronçant pas "On n’a pas la même façon d’exprimer nos sentiments, et c’est pas grave." Vraiment, elle ne lui avait jamais tenu rigueur de son stoïcisme à certain moment, trouvant que sa douceur contrebalançait les moments où elle le trouvait trop silencieux, tout comme elle ne comptait pas les pas qu’elle avait fait vers lui avant que lui-même n’ose les faire ; ce n’était pas un jeu, elle ne tenait pas les comptes, et dieu savait qu’elle aimait la compétition "Mais je t’interdis d’insinuer que je te néglige au profit de ma carrière." Ce serait un mensonge. Elle faisait des erreurs, des belles grosses erreurs. Mais elle ne préférait rien ni personne à Midas, ce n’était pas vrai.
Il réitère pourtant, désignant un tout ça qu’elle comprend parce qu’encore une fois, ils parlent le même langage "Alors c’est ça le problème ?" Haussant les épaules et les gardant levées quand sa voix brisée résonne à nouveau, elle lui rappelle "Mais c’est ta faute, Midas." Elle est désolée de le dire de cette façon là, elle ne veut pas enfoncer le couteau dans une plaie cicatrisée depuis des mois. Mais sur le coup de l’émotion, celle qui transperce dans la manière dont elle le regarde et s’adresse à lui, les yeux brillant et la voix gorgée de tristesse, c’est comme ça qu’elle l’exprime "C’est toi qui as voulu rattraper le tir en me faisant gagner ce trophée et en me faisant croire que tout ça, ça a de l’importance pour des gens comme toi et moi." Ce qu’elle désigne d’un geste vague qui porte à interprétation, c’est la célébrité, les paillettes, les gros titres où figurent leurs noms. D’un autre geste rageur de son autre main, et dont elle se rend à peine compte, elle chasse une larme qui s’échappe de ses yeux "Maintenant que j’y prends goût, maintenant que je me vois aller loin, maintenant que je m’investis et que j’y crois plus que j’y ai jamais cru, tu me reproches de m’y consacrer et de vouloir tirer profit de trucs qui sortent dans la presse pour faire fructuer mon image ? C’est quel genre d’hypocrisie ça ?" Elle lui demande vraiment, ne pouvant s’empêcher de le trouver culotté d’émettre un tel discours "Si je me souviens bien, ça t’a posé aucun problème de brouiller la ligne entre vie privée et boulot quand on a commencé à travailler sur notre duo." souligne-t-elle, son regard bordé de larmes trouvant de nouveau sien, et ce sans aucun sarcasme tandis qu’il reprend et que déterminée à se défendre, elle lui dit dans la foulée "Tu m’as pas laissé le temps d’admettre quoi que ce soit. J’entends que t’en as gros sur la patate, mais c’est ton point de vue que tu partages, pas la vérité." Pas sa vérité. Sans monter dans les tours, elle l’aide à comprendre que sur ce coup-ci, il ne lui a pas laissé la place dont elle a besoin pour exprimer son raisonnement. Elle consent alors à lui dire après un instant à affronter ses yeux avec peine, mais détermination "Je l’admets." Qu’elle savait que ça allait le blesser. Ce que ça voulait dire d’elle, elle n’avait pas envie de l’analyser — elle le ferait plus tard, dans le cabinet de son psy qui s’en donnait à coeur joie trois fois par semaine "Et c’est pour ça que je voulais prendre le temps avant de t’en parler." Cette fois, elle détourne les yeux, les pose un peu plus loin en sentant la boule dans son ventre grossir de seconde en seconde tant elle sait que l’admettre ne changera rien de toute façon. Elle le fait quand même, tente à nouveau de se justifier à la hauteur de ce qu’elle est capable de faire sur le moment, autant bouleversée que gênée par ce qu’elle est obligée d’avouer. Sa bouche s’ouvre, se referme, puis s’ouvre à nouveau "Je voulais pouvoir tout t’expliquer pour que tu comprennes à défaut de l’accepter. J’aurais dû t’en parler avant, je le sais." Elle refoule un sanglot en refermant la bouche, prend une courte inspiration avant d’ajouter "J’avais peur de ce qui allait se passer. Même si j’assume les décisions que je prends, je suis moins conne que j’en ai l’air, et je savais que ça là, ça allait arriver à coup sûr. Et j’avais peur." A raison, étant donné la tournure que prenait la conversation.
Elle est la première à jeter le pavé dans la mare. Même si elle aime Midas de tout son coeur, Jo, elle lui reconnait au moins un défaut : il ne brille pas par son courage. La preuve, alors qu’elle mentionne subtilement ce qu’elle a appris à propos de sa conversation avec Harleen, il ne lui répond même pas, et elle se demande s’il se rend compte à quel point ça le rend plus hypocrite encore. Elle secoue la tête, tant parce qu’elle refuse d’endosser le rôle qu’il veut lui donner, que parce qu’elle exècre cette façon répétée qu’il a de toujours préférer s’arrêter sur ce qui le blesse lui, balayant d'un revers de main ce qui la blesse elle. Ce n’est pas juste, s’en rend-il compte ? Elle n’aime pas ça, elle n’a jamais aimé ça ; tout comme elle n’aime pas la culpabilité qui l’assaille quand elle comprend qu’il souffre, et que c’est de sa faute. Elle sent les larmes lui monter plus au yeux encore, elle sent l’intérieur de son être se rétracter sous le poids de ce qu’elle ressent — beaucoup trop de choses contradictoires, passant de l’accès de violence qui la forcerait à envoyer balader une chaise en travers du patio, à l’envie de laisser tout ça derrière eux et de marcher jusqu’à Midas qu’elle prendrait dans ses bras, surement pour la dernière fois. A la place, elle l’incite à faire preuve d’un peu moins de lâcheté : puisque ça a l’air si difficile de l'aimer, elle l’enjoint à la quitter. Mais il est têtu, lui dit de se taire, et elle le fait sans même discuter parce qu’elle se sent mal à l’aise, acculée et incomprise aussi. Elle ne peut pas l’exprimer parce qu’elle ne saura pas le faire suffisamment bien pour que Midas comprenne que lui non plus, ne fait pas toujours les choses comme il faut. Elle se tait, donc, et ferme les yeux, reste les bras ballant un moment tout en ressentant le sentiment d’évoluer en déséquilibre constant peser dans l’espace qui les sépare. Ils ne se comprennent pas parce qu’ils ne s’écoutent pas, c’est ce qu’elle se dit en se sommant de ne pas pleurer à voix haute.
Elle l’entend pourtant déjà utiliser le passé pour parler d’eux, et au fond, c’est tout ce qu’il lui faut pour comprendre que la porte de sortie qu’elle lui offre, il la prend. Elle garde la tête baissée un moment, sent un nouveau sanglot lui déchirer la gorge, mais le ravale tout de go pour le sentir tomber dans son ventre qui lui fait mal. Elle regrette presque d’avoir été obligée de devenir indépendante aujourd’hui, parce qu’entendre Midas le pointer du doigt comme la pire de ses tares, ça la place dans une position où ce dont elle a eu besoin pour rester en vie et avancer, ça représente un obstacle à une histoire en laquelle elle croyait il y avait encore de ça quelques minutes à peine "OK." C’est la seule chose qu’elle réussit à articuler au terme d’une réflexion intense, relevant la tête dans une profonde inspiration qui fait saillir les tendons de son cou et craquer sa nuque qu’elle sent raide, douloureuse. Elle ne s’encombre pas de remettre les pendules à l’heure au sujet du rêve qu’elle veut vivre et qui ne concerne qu’une seule chose : la musique. Elle se fout d’avoir des comptes à rendre au fond, elle ne fait pas tout ça pour baiser avec le premier venu. Que Midas le sous-entende — sinon pourquoi parler de sans attache ? — ça écorche sa dignité et la fait la sentir aussi sale que triste que l’homme qu’elle a attendu des années — c’est le cas, ça aussi l’a-t-il oublié ? — puisse tirer une conclusion pareille en fonction des décisions malheureuses qu’elle a prise pour sa carrière, mais pas seulement ; c’est plus compliqué, tout le devient vite avec Jo, elle le sait. Ça lui remet des larmes dans les yeux, ça lui donne surtout l’envie furieuse de les fuir, lui, ses yeux, et son indécente villa dans laquelle elle ne compte pas remettre les pieds une fois qu’elle aura fait ce qu’elle lui annonce en passant à côté de lui sans un regard de plus "Je vais rassembler le minimum pour ce soir." Il a parlé d’eux au passé, non ? Il lui semble donc que son choix est fait, et que la meilleure chose qu’elle a à faire dans l’immédiat, c’est de lui rendre sa liberté.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
i just woke up from a dream Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/ssoveia
« T’es en train de me reprocher quoi exactement ? De pas vivre ma vie à travers toi, de pas te montrer assez que je t’aime et que je te respecte en te mettant en haut de ma liste de priorités ? » Ce que je lui reproche dans les faits c’est de faire exactement ce qu’elle a envie de faire quand elle a envie de le faire sans se soucier une seule seconde de qui elle blesse dans le processus. Peut-être s’en soucie-t-elle mais, si c’est le cas, cela n’a qu’une faible importance en comparaison de ses désirs et de son besoin presque viscéral de ne laisser personne prendre de décision à sa place. Comme je m’apprête à le lui dire, moi, je n’ai jamais cherché à la manipuler. Contrairement à Tomlinson qui a certainement tout tenté pour lui ouvrir les yeux me concernant, j’ai souvent donné mon avis – principalement quand j’étais persuadé qu’un autre homme la désirait – mais je me suis bien gardé à chaque fois de lui poser le moindre ultimatum. Sauf que pour construire une relation qui dure dans le temps, il faut à mes yeux prendre en compte les sentiments de l’autre dans ses décisions et Jo n’est pas réellement douée pour ça. « Tu te fous de moi ? T’as oublié ce que j’ai fait pour toi ? » Je pousse un soupir, navré que nous en soyons là. Je voudrais lui dire à Jo, qu’elle n’a pas besoin de me lister les privilèges qu’elle m’a accordé, que cela me donne juste l’impression qu’elle veut que je lui dise merci et que je lui mange dans la main comme le font tous les autres qu’elle laisse graviter autour d’elle précisément pour cette raison. « T’as oublié ce que ça m’a fait de laisser ma grand-mère derrière moi et te suivre pour ce putain de Revival ? Pas parce que je voulais gagner quoi que ce soit comme tu vas sans doute me cracher à la gueule, mais parce que je voulais être avec toi, retrouver ce qu’on avait, et te retrouver, toi ? » Je suis en colère puisqu’à l’entendre, elle a fait tout ça pour moi et uniquement pour moi, pas parce qu’elle voulait retrouver son chemin dans le cœur du public et je n’ai pas grand-chose à répondre à ça. Je voulais qu’elle comprenne qu’être un couple c’est faire des concessions, c’est faire des sacrifices – et ne pas faire tourner l’ex qui a levé la main sur son mec et qui a tout fait pour ne pas mettre des bâtons dans les roues de son couple me semble un maigre sacrifice, un sacrifice dans l’ordre des choses – ce n’est pas toujours faire ce qu’elle veut. Mais sans doute lui a-t-il assez soufflé qu’elle ne devait pas se laisser manipuler par moi pour qu’elle croie, à ces conneries. « T’as oublié comme je m’en veux d’avoir souhaité la mort d’une amie avec qui t’a couché alors qu’elle est plus là aujourd'hui, que je m’en veux autant de m’en être prise physiquement à un autre pour prendre ton parti à toi, et à personne d'autre ? Est-ce que tu te rends compte que ça fait des mois que je brade mon putain d’amour propre pour qu'il entende que s’excuser auprès de toi, c’est la chose la plus juste à faire ? Pourquoi tu crois que je lui offre un rôle en dehors du buzz que ça va créer ? Parce que je lui ai pardonné ce qu'il t’a fait, ce qu’il nous a fait ? » Quel rapport son ressenti par rapport à Charlie a-t-il avec moi ? « Regarde moi dans les yeux Jo, et dit moi que tu l’as pas pardonné. Que t’es toujours aussi en colère contre lui. Que tu l’as pas laissé revenir dans ta vie. » Parce qu’elle l’a fait. Elle l’a fait, je suis certain, sans qu’il n’ait à admettre qu’il avait pris notre couple en grippe sans raison autre que sa jalousie. « Et viens pas me dire que c’était pour moi. C’était pour toi, parce que t’arrives pas à lui en vouloir bien longtemps et que tu veux arranger les choses pour toi. Si c’était pour moi, tu m’aurais demandé si j’en avais besoin, ce dont quoi j’ai besoin. » Et concernant Micah Tomlinson, j’ai besoin qu’il garde ses sales pattes loin de mon couple. Pas qu’elle invente une façon bidon de soi-disant faire en sorte qu’il me présente des excuses. J’ai besoin que toutes les rumeurs les concernant cessent et qu’elle ne me ridiculise pas en sortant un clip dans lequel il figure après qu’il ait été accusé d’avoir cogné son petit ami. « Et j’ai clairement pas besoin ou envie que tu lui offre un rôle dans un clip pour qu’il me présente des excuses qu’il ne pense pas simplement pour pouvoir revenir dans ta vie. J’ai besoin que tu prennes pas mon parti, mais le parti de notre couple. Clairement et sans interprétation possible, et pas juste quelques mois le temps que ça se tasse. » Voilà ce que je lui aurais dit si elle s’était intéressée à ce dont j’avais besoin concernant Tomlinson. Mais elle ne l’a pas fait, parce qu’elle a voulu gérer les choses seules et comme elle l’entendait.
« On n’a pas la même façon d’exprimer nos sentiments, et c’est pas grave. Mais je t’interdis d’insinuer que je te néglige au profit de ma carrière. » « J’ai le droit de ressentir ce que je veux, ou ça aussi tu veux avoir le contrôle dessus ? »
Je sais que je vais regretter cette insinuation. Jo ne cherche pas à prendre le contrôle sur moi, mes décisions ou ma vie. Je lui donne les rênes seul parce que c’est ainsi que j’estime qu’un couple doit fonctionner, mais elle ne me les a jamais demandées. Sauf que je suis en colère, je suis en colère qu’elle prétendre avoir fait ça pour moi et pour nous quand nous savons tous les deux qu’elle l’a fait pour elle et pour le bien de sa relation amicale. Elle voulait nous rabibocher, Jo, sans se soucier de savoir si nous avions envie de l’être. Moi, ce n’est pas mon cas. J’aurais été prêt à faire tous les efforts du monde et à faire bonne figure pour bien m’entendre avec un ami cher à son cœur si celui-ci ne s’était pas révélé être un enfoiré jaloux décidé à briser mon couple par tous les moyens et à chaque occasion qui se présente à lui.
« Alors c’est ça le problème ? Mais c’est ta faute, Midas C’est toi qui as voulu rattraper le tir en me faisant gagner ce trophée et en me faisant croire que tout ça, ça a de l’importance pour des gens comme toi et moi. » Elle mélange tout. Sa réussite est importante pour moi, comme la mienne l’est également, je ne mentirais pas à ce sujet-là. Mais contrairement à elle, je sais quelles sont mes limites. Je sais qu’elles se résument finalement assez facilement : tout ce qui peut potentiellement mettre en danger mon couple n'est même pas envisagé plus d’une seconde depuis que j’ai fait d’elle ma priorité. Je n’accepterai pas même dix millions de dollars si la contrepartie était de faire une chanson à propos ou avec mon ex. « Maintenant que j’y prends goût, maintenant que je me vois aller loin, maintenant que je m’investis et que j’y crois plus que j’y ai jamais cru, tu me reproches de m’y consacrer et de vouloir tirer profit de trucs qui sortent dans la presse pour faire fructuer mon image ? C’est quel genre d’hypocrisie ça ? » - « Et c’est quel genre d’hypocrisie, de m’avoir dit en juin que tu souffrais du fait qu’une nouvelle rumeur sorte tous les jours sur notre couple ? Tu crois que je suis discret par hasard ? Tu crois que j’aime ça, que tu profites de quelque chose qui nous concerne tous les deux pour ton image. ? » Il y a des limites à ne pas franchir à mon sens, mais Jo, avide de plus ; plus de célébrité, plus de paillettes, plus de gros titres parlant d’elle, les voit toutes se brouiller. « Si je me souviens bien, ça t’a posé aucun problème de brouiller la ligne entre vie privée et boulot quand on a commencé à travailler sur notre duo. » - « Tu mélange tout Jo. Moi, je brouillais rien du tout. J’étais juste dingue de toi et je voulais te récupérer. » J’ai écrit cette chanson dans ce sens, je l’ai convaincue de la chanter en duo avec moi pour ça, pas pour qu’elle fasse un tabac et gagne des récompense. L’objectif était qu’elle me revienne, pas de renouer avec la popularité. « Toi, tu exposes notre linge sale et tu en fais une farce. » Et elle s’attend à ce que je trouve que c’est fun ? Que c’est une bonne idée ? Une farce grotesque, voilà ce qu’est ce clip à mes yeux.
« Tu m’as pas laissé le temps d’admettre quoi que ce soit. J’entends que t’en as gros sur la patate, mais c’est ton point de vue que tu partages, pas la vérité. » Je secoue la tête et, bien que mes yeux brillent de larmes que je retiens – parce qu’un homme ne pleure pas – ma colère croît un peu en l’entendant. « Le temps tu l’a eu. Mais t’as préféré sous-entendre que je l’avais juste mauvaise parce qu’on parlait de toi plutôt que de moi. » Et c’est à ce moment là que je me suis véritablement mis sur la défensive. A ce moment-là que j’ai compris le fossé qui nous séparait, elle et moi. Moi, je ne lui servirais jamais du sarcasme en la voyant en souffrance. J’ai été blessé, j’ai parfois mal pris certaines de ses décisions. Mais je n’ai jamais appuyé sur la blessure en voyant Jo pleurer ou souffrir. « Je l’admets. Et c’est pour ça que je voulais prendre le temps avant de t’en parler. » Le temps n’aurait rien changé. Elle aurait pris sa décision – parce qu’elle est déjà prise, de toute façon – et elle aurait simplement tenté de profiter du fait que je ne sois pas objectif la concernant pour sortir de la tempête indemne. « Je voulais pouvoir tout t’expliquer pour que tu comprennes à défaut de l’accepter. J’aurais dû t’en parler avant, je le sais. J’avais peur de ce qui allait se passer. Même si j’assume les décisions que je prends, je suis moins conne que j’en ai l’air, et je savais que ça là, ça allait arriver à coup sûr. Et j’avais peur. » - « Tu voulais prendre le temps avant de m’en parler pour me convaincre que tu faisais le bon choix. Pas parce que mon avis t’importait et pouvait toi, te faire changer d’avis. » Autrement dit : elle avait de toute façon l’intention de me mettre devant les faits et d’espérer que je ne crie pas trop fort. Mais quel genre d’équipe sommes-nous, s’il s’agit du genre de décisions qu’elle est capable de prendre sans me consulter. « Il a jamais été question de me consulter. Et tu comprends même pas que ça puisse être un problème, je me trompe ? » Jo ne consulte personne. Jo est une diva, Jo est indépendante et, moi, je dois accepter toutes ses décisions, même les plus insultantes, sans ciller. « Dis moi que je me trompe. Que j’ai mal compris. » Je la supplie presque. Au fond, j’ai besoin de pouvoir me raccrocher à ça. J’ai besoin de pouvoir me bercer d’illusion parce que j’ai besoin d’elle. Jo, elle m’est aussi indispensable que l’air que je respire. Je ne veux pas d’une rupture.
« Je vais rassembler le minimum pour ce soir. » - « T’as pas besoin de faire ça. » Pas parce qu’elle n’a pas besoin de faire ça ce soir, pas parce que quelqu’un d’autre peut le faire à sa place, que je peux payer des gens pour ça. Pas parce que j’ai prévu de faire son carton. Je ne veux pas d’un monde où elle ne vit pas ici. Jusqu’au bout, je suis trop lâche pour admettre ce qu’il est en train de se passer. « Je t’ai pas quittée. » Et pour preuve : malgré tout ma déception et le mal que la situation me fait ressentir, j’en suis incapable. Elle m’a acculé, dos au mur. Elle m’a répété un quitte-moi à plusieurs reprise, deux petits mots qui m’ont brisé le cœur puisqu’ils m’ont prouvé qu’elle préférait une séparation au fait de changer pour l’homme qu’elle aime. Jo ne changera pas son fusil d’épaule. Mais elle sous-estime mon envie de la garder dans ma vie coûte que coûte, qu’elle me fasse du mal ou qu’elle me fasse du bien. « Je t’ai pas quittée. » Désemparé, je le répète sans pourtant savoir mettre d’autre nom sur ce qu’il est en train de se passer. J’ai peur, je suis mort de trouille.
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i just woke up from a dream @Midas Sterling (crédit gif/rampld)
Elle n’arrive pas à le regarder dans les yeux quand il lui demande de le faire, et c’est parce qu’elle a tort. Bien sûr qu’elle a tort, de bout en bout, et que dans les faits, l’admettre un peu plus ne lui coûterait pas grand-chose tant tout lui paraît déjà avoir atteint le summum du pire. Sauf que ce serait devoir endosser pour de bon les carences qui l’animent et sa façon bancale de voir les choses sans flancher et en assumant que sa façon d’envisager la situation n’est rien d’autre que tordue, qu’elle est tordue. Elle ne s’en sent déjà pas capable d’habitude, alors ce soir ? Dans cette ambiance qui pèse, valdinguant entre ses émotions et celles de Midas qu’elle tacherait d’assumer si elles n’étaient pas portées par une forme de souffrance qu’elle ne tient pas à lui infliger ? Ça lui paraît totalement hors de sa portée, bien au-dessus des étoiles au milieu desquelles elle aime tant briller. Elle n’a jamais honte de grand-chose d’ordinaire, elle a peut-être bien honte de ça, ici et maintenant : de lui faire du mal parce qu’elle ne sait pas calibrer ses sentiments sur ses actes, les traitant comme deux entités bien distinctes qui n’entrent en collision que quand on la met au pied du mur pour lui faire entendre que ce n’est pas normal, la façon dont elle fonctionne.
Elle le sait. Quelque part, elle l’a toujours su, c’est pour ça qu’elle a toujours préféré rester seule. Et c’est difficile à avaler, ça l’est encore plus à confesser. Tout comme c’est difficile de prendre du recul sur la manière dont elle a cru pouvoir gérer en faisant les choses à sa façon, sans se figurer de rien d’autre que de ce qu’elle récolterait à la fin. Elle aspirait à la paix en faisant ses choix, Jo. Elle aspirait surtout à pouvoir manipuler un peu le jeu de tout le monde pour le faire tourner à son avantage et remporter une partie qu’elle n’a pas commencé, dans laquelle elle a été forcée de s’insérer étant donné que c’est elle, le dénominateur commun entre les deux autres joueurs. Au fond, c’est une bien jolie façon de dire que c’est elle, le problème, et ça aussi, elle le sait. Ça lui fait du mal, elle le ressent dans son coeur qui bat fort dans sa poitrine sur laquelle elle pose une paume pour vérifier si le trou qu’elle sent se former n’a pas atteint le point où ça la fait crever sur place. C’est pourtant la vérité : elle est le problème de cette histoire qui a pris de l’ampleur parce qu’elle a voulu faire les choses sans faire de concessions, trop insatiable pour se restreindre, trop égoïste pour établir des priorités, s’y tenir, et ne pas y déroger. Elle ne sait même pas quoi répondre à Midas qui voit plus clair en elle qu’elle n’en sera jamais capable puisque finalement, elle se raconte des mensonges à elle-même par trouille de ne pas beaucoup aimer ce qu’elle verra si elle se lance dans son introspection. Elle reste fière malgré tout, ainsi elle tente de le regarder à nouveau. Seulement, elle le voit à peine, ses yeux baignés de larmes faisant guise d’aveux aux suppositions qu’il fait tandis que sa voix reste prisonnière de ses cordes vocales qui semblent ne plus être fonctionnelles, calcifiées par sa responsabilité dans tout ce merdier dont elle ne pourra pas se sortir, c’est une évidence. Les bras de chaque côté de son corps qu’elle sent lourd, poids mort qui s’ancre dans le sol tant elle espère qu’à un moment où un autre, il va l’avaler tout entière, elle est clouée sur place par ce qu’elle entend, ce qu’elle comprend, ce qui la terrasse.
Jusqu’à la phrase de trop. J’ai le droit de ressentir ce que je veux, ou ça aussi tu veux avoir le contrôle dessus ? C’est un véritable coup de poignard. Ça lui coupe le souffle, et si elle n’éclate pas en sanglot, c’est parce que dans la seconde, elle se sent anesthésiée par ce qu’il est en train de sous-entendre, son si doux, si indulgent, si bienveillant Midas "Tu mens. Je te contrôle pas. Je t’ai jamais contrôlé." Elle le sait, que si elle ne se résonne pas tout de suite, elle va lui foncer dessus et ça ne sera pas joli — elle l’a giflé une fois, elle le regrette encore aujourd’hui. Mais de loin, pendant qu’elle observe son si beau visage sous le prisme de ses larmes qui le déforment, l’enlaidissent, elle n’a envie que d’une chose, et c’est de lui en mettre une autre ; elle ne le fera pas, elle se le jure, et elle tiendra sa promesse. Pourtant, peu à peu, ses yeux s’assèchent, ses mâchoires se carrent, quand, soudain, elle reprend connaissance de son environnement dans un sursaut opportun. Elle se souvient que c’est ici, précisément, que son père a déboulé pour gâcher la fête du mariage de sa grand-mère, et l’effet de déjà-vu la fait camper sur sa volonté de ne pas céder à la colère qu’elle ressent envers Midas d’émettre ce genre de propos quand jamais elle n’a fait ce qu’il l’accuse de faire. Graduellement, elle desserre les dents, mais elle n’est pas moins déçue et en colère contre lui. Est-ce qu’il y pense à ce moment-là ? À ce que son père lui a dit à son sujet ? Est-ce que c’est ça qui lui fait dire ce genre de choses ? Est-ce que c’est ce qu’elle a vu mûrir dans son regard quand, Isaiah chassé de sa propriété, elle l’a senti distant juste après ? Là encore, elle ne sait même pas quoi ajouter, elle ne fait qu’enfoncer ses ongles dans les paumes de ses mains parce que c’est la seule manière juste qu’elle trouve pour permettre au sentiment qui l’assaille de la quitter. Se faire du mal, ça vaut mieux que de lui en faire, à lui. Après une longue seconde, elle parvient à marmotter "Je t’ai jamais dit quoi dire, quoi faire, quoi ressentir, quoi penser." Elle est sûre d’elle. Elle n’a jamais fait ça. N’est-ce pas ? "Je t’ai pris de court certaines fois, c’est vrai. Mais je t’ai jamais contrôlé, t’as pas le droit de dire ça." Elle insiste, c’est sans doute puérile, surtout qu’elle le fait d’une toute petite voix. Simplement, elle estime avoir déjà assez de tares pour accepter qu’on lui en confie d’autres.
Elle n’essaye plus de se défendre après ça, elle laisse à la colère de Midas la place pour exploser. Elle est légitime, même si elle n’est pas simple à essuyer. D’habitude, c’est elle qui se retrouve dans le rôle qu’il endosse aujourd’hui : celui qui fait les reproches et qui vise juste, beaucoup trop juste pour qu’elle réussisse à faire tourner le vent et à se défendre à la hauteur de ce que sa grande gueule est capable de faire. Elle est d’une mauvaise foi horripilante Jo, elle a toutefois la notion des instants où il vaut mieux qu’elle s’écrase, et ce soir, elle le fait avec la gorge serrée, le visage ruisselant de larmes, et la certitude qu’elle va bien finir par clamser tant elle réfléchit à la suite des évènements, et qu’elle prend conscience que c’est terminé putain, le tour en arrière est impossible, pas vrai ? Elle mélange tout, elle en est consciente, et ça prouve encore un peu qu’elle n’a aucun vrai argument à apporter à sa défense qui tombe tout bonnement à l’eau. Elle est coupable, il n’y a pas de recours à envisager pour qu’elle s’en sorte, pour qu’eux s’en sorte, encore moins. Trop de choses ont été soulevées, trop de mal a été fait. Ainsi, elle ne rebondit sur rien, son silence servant sa culpabilité qu’elle n’essaye plus de cacher par respect pour Midas qui n’est pas idiot. Il a compris que si elle avait peut-être bien essayé de faire quelque chose, ça n’avait rien d’honnête. Il tente de le lui faire entendre. Bon seigneur, il lui offre même un court moment de répit où elle peut tenter de sauver les meubles tandis qu’il demande s’il a mal compris en quoi consistait réellement ses intentions. Malheureusement, elle n’a pas la force d’ouvrir la bouche, honteuse et fautive, et se contente de hocher la tête à la négative pour lui dire que non, il se se trompe pas, qu’il n’a pas mal compris. Elle l’a trahi, point final.
Durant un temps infini, calfeutrée dans son mutisme, elle reste focalisée sur l’idée qu’il se sent contrôlé par les décisions qu’elle prend sans le consulter. Ça s’insinue tellement en elle que l’enjoindre à la quitter devient accessoire quand elle saisit enfin que c’est à elle de prendre cette décision. Il la lui reprochera surement alors qu’il ne lui laisse pas le choix d’être la voix de la raison, et ça lui fout un mal généralisé, partant de la racine de ses cheveux jusqu’à la plante de ses pieds. Ce sera cependant nécessaire pour lui, pour sa survie… elle l’entend, elle le sent, elle tache de se dire que ça lui sera bénéfique à elle aussi, mais elle sait très bien qu’elle est déjà en train de s’éteindre. Tout en en elle bascule en mode automatique, même ses larmes semblent couler toutes seules. Je t’ai pas quittée, c’est ce qu’il lui dit, et ça lancine dans sa tête, le désarroi qu’elle entend dans sa si jolie voix même s’il sait, comme elle, que c’est la seule solution à envisager pour qu’ils ne se fassent plus de mal, pour qu’elle ne lui fasse plus de mal. Elle remue par mécanisme, elle marche jusqu’à la baie vitrée pour rentrer à l’intérieur et rassembler quelques affaires pendant que Midas continue de s’opposer à sa manière. Elle entend le son de sa propre voix, elle hait ce qu’elle y décèle quand elle lui rétorque presque tout bas "Je peux pas rester." Pas après ce qu’ils viennent de se dire, ce serait du masochisme. Elle ne peut même plus retenir ses sanglots maintenant, ils accompagnent ce qu’elle s’apprête à ajouter lorsqu’elle arrive à ses côtés. Elle se sent obligée de justifier son choix pour qu’il sache que ce n’est pas une décision égoïste cette fois, elle le jure, que si elle préfère partir, c’est plus pour lui que pour elle parce qu’elle, elle bénéficie de tous les avantages que lui offre le fait de l’aimer comme elle l’aime. Elle n’a pas le sentiment que c’est réciproque, que lui ne jouit de rien en l’aimant comme il l’aime, pas après ce qui vient de se passer, ce qu’il vient de lui dire, et la conclusion qu’il en a tirée.
Si elle a fait toutes les erreurs qu’il décortique depuis tout à l’heure, elle n’en fera plus d’autres en lui infligeant ce qu’elle voit briller dans ses grands yeux tristes, et c’est quelque chose avec quoi elle traite dans le fond de son coeur qu’elle ne sent plus finalement, définitivement brisé. Elle a besoin d’un instant pour se calmer, Jo, faire le point, et pose sa main sur la tranche de la baie vitrée. Sa voix devient complainte lorsqu’elle essaye de s’en servir pour lui expliquer enfin, restant à distance, déjà trop consciente de celle qui va s’étendre entre eux une fois que tout sera réel. Peut-être va-t-elle finir par se réveiller, qui sait ? "T’es malheureux, tu souffres." Elle avale difficilement sa salive qu’elle sent épaisse sur sa langue engourdie, tourne la tête dans sa direction pour le regarder. Ça lui fait tellement de mal qu’elle préfère lever les yeux au ciel en continuant "Je peux pas rester en sachant que c’est à cause de moi." Elle se déteste de pleurer aussi fort, elle se déteste de sentir que ce qui est en train de se passer, ça va détruire leur avenir commun qui se dessinait chaque jour un peu plus nettement maintenant qu’ils avaient déterminé ce qu’ils voulaient et ce qu’ils ne voulaient pas. Mais elle ne peut pas le construire en vivant avec l’impression de le mener à la baguette, encore moins avec celle de lui faire du mal. La suite de sa phrase, elle est entrecoupée par de grandes inspirations qu’elle fait les paupières fermées "T’as entendu mon père, non ? Je sais que t’y penses, me dis pas le contraire." Elle secoue la tête de droite à gauche, traduction du refus qu’elle verbalise tout de suite après, ses yeux se rouvrant en même temps "Je veux pas devenir ce qu'il a dit. Je veux pas être ton poison. Je veux pas avoir l’impression de te tuer à petits feux chaque fois que je suis pas foutue de faire les choses de la bonne façon ou de comprendre ce que t’attends de moi." Sa respiration est hachurée quand elle la reprend, ne s’arrête pas pour autant "Je peux essayer. Je veux essayer et je veux y arriver parce que je t'aime, je sais que tu le sais." Ce n'est pas ce qu'il lui reproche, elle, c'est ça qu'elle sait, et elle est prête à travailler sur ça. Elle le fait déjà, seulement ça ne se passe pas en un claquement de doigts. Elle continue comme si elle ne s'était pas interrompue pour le lui faire remarquer "Mais même en faisant tout ça, je serai jamais, jamais, jamais la femme parfaite, Midas, et ça aussi, je sais que tu le sais." Elle s’arrête un moment ensuite. Elle tache de prendre sur elle, bien qu’à ce stade, c’est une belle connerie étant donné l’état dans lequel elle se trouve "Je veux pas rester avec toi si tu souffres d'être avec moi. Je veux pas que ça finisse par te détruire, exactement comme il a dit que ça arriverait." Il a dit ça pour semer le doute dans leur esprit, n’empêche que ça, c’est une vérité sincère qu’elle donne à Midas sans détour, comme la suite de ses mots qui gonflent dans le fond de sa gorge au même titre que sa voix qui se brise pour de bon quand elle termine en prenant son courage à deux mains pour le regarder à nouveau "Je veux pas te détruire."
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
i just woke up from a dream Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/ssoveia
« Tu mens. Je te contrôle pas. Je t’ai jamais contrôlé. » Jo me regarde dans les yeux, mais Jo ne répond rien. Elle ne peut pas, je le sais, parce que je sais que je ne me trompe pas, au moins sur les points que j’avance. Je m’accrochais à l’idée peut être idiote qu’elle admettrait qu’elle a mal agi, peut-être même qu’elle fasse marche arrière puisqu’au point où nous en sommes, c’est la seule chose qui pourrait m’apaiser et lui octroyer un pardon inconditionnel de ma part. Mais non, comme souvent lorsqu’il est question de lui ou, peut-être finalement, comme souvent lorsqu’il est question de Jo, je n’ai d’autre choix que d’encaisser, de digérer et d’accepter. Faire avec, ou faire sans elle. J’aspirais à un futur où j’aurais un peu plus, non pas de contrôle, je n’aime pas le terme – mais mon mot à dire sur des décisions du genre. Cela n’arrivera pas et je réalise que la seule chose sur laquelle j’ai encore un peu de contrôle c’est ma décision de continuer à jouer à ce jeu ou arrêter les frais dès à présent. Cet amer constat est certainement ce qui me pousse à exagérer, à lui balancer le genre de chose que je ne pense pas ; et mon attaque autour du contrôle est une farce puérile, j’en suis conscient. Sauf qu’elle me donne l’impression d’invalider mon ressenti en invoquant sa réalité à elle et que ça, ça passe plutôt mal. Certes, Jo ne me délaisse pas au profit de sa carrière de la plus terre à terre des façons. Seulement, elle priorise les décisions concernant ses ambitions par rapport à celles qui concernent notre couple. Elle savait que sa décision nous mettrait du plomb dans l’aile, mais elle l’a prise quand même. N’est-ce pas la seule preuve donc j’ai besoin ? Mais pour quoi exactement ? Pour me retirer du jeu ? Ce n’est pas ce que je veux, je n’ai jamais voulu ça. Mais puisque ce que je veux – qu’elle change d’avis, qu’elle me prouve avec un geste plutôt que des mots que je me trompe – ai-je réellement un autre choix ? Au fond de moi je sais que non. Mais entre le savoir et être capable de prendre la décision qui s’impose il y a un monde, la nécessité d’un caractère bien plus affirmé que le mien, d’un courage que je ne possède pas. « Je t’ai jamais dit quoi dire, quoi faire, quoi ressentir, quoi penser. » Je relève un regard penaud dans sa direction, mon main accrochée à ma nuque tandis que mes yeux brillants lui dévorent. « Je t’ai pris de court certaines fois, c’est vrai. Mais je t’ai jamais contrôlé, t’as pas le droit de dire ça. » - « Non, tu me dis pas quoi faire. Mais tu prends des décisions pour nous deux, des décisions qui nous impactent tous les deux. » Elle ne me contrôle pas moi, elle essaie de contrôler toute la situation et de tout faire tourner à son avantage. Sauf que je voudrais lui dire que c’est injuste pour moi, que si elle n’a rien demandé dans toute cette histoire avec Micah, moi non plus. Moi, je ne voulais que me taire, l’ignorer et quitter le plateau télévision au cas où il serait impossible de changer de partenaire d’interview. C’est lui a qui lancé les hostilités, lui qui s’est mis là-dedans comme un grand en se mêlant de ce qui ne le concernait absolument pas. Je suis, comme elle, un dommage collatéral de l’égo surdimensionné de celui auquel elle tient visiblement assez pour faire passer leur amitié avant notre relation. Grand bien lui fasse : j’en ai ma claque de devoir prétendre que je tolère la présence d’un bellâtre qui rêve encore de coucher avec ma petite amie et qui ne possède aucune limite ou sens du bien et du mal. Elle veut le choisir, qu’elle le fasse. Moi, j’en ai assez de prétendre qu’un statut quo me convient et de la regarde revenir vers lui après qu’il ait assumé qu’il ne tolérait pas notre relation. Jo n’est pas idiote et Jo n’est pas naïve : je me demande bien comment elle peut refuser d’ouvrir les yeux à son sujet.
« T’es malheureux, tu souffres. Je peux pas rester en sachant que c’est à cause de moi. » Je laisse mes bras retomber le long de mon cœur, les yeux toujours remplis de larmes, avant de porter ma main à ma mâchoire et de la malaxer de mes doigts. « T’as entendu mon père, non ? Je sais que t’y penses, me dis pas le contraire. » Je n’y pensais pas, c’est faux, pas avant aujourd’hui. Ou peut-être que si ? Certes, il m’a déstabilisé, mais à cause de ce qu’il a dit me concernant, pas à cause de ce qu’il a affirmé à son propos. Il a planté la graine du doute dans ma tête : mais ma crainte était de ne pas être le genre d’homme qu’il lui faut et qu’elle recherche, en fin de compte. Jamais il ne m’a fait douter d’elle. « Je veux pas devenir ce qu'il a dit. Je veux pas être ton poison. Je veux pas avoir l’impression de te tuer à petits feux chaque fois que je suis pas foutue de faire les choses de la bonne façon ou de comprendre ce que t’attends de moi. » Je pensais rester seulement triste et abattu mais, à présent, je suis également en colère. Une colère sourde qui grandit dans mon estomac en voyant qu’elle préfère tirer une croix sur nous que sur son foutu clip, puisque c’est ainsi que je l’interprète. Une solution, il y en avait une autre, mais elle ne l’envisage pas. Ne me prouve-t-elle pas tout ce que j’ai avancé au sujet de sa carrière et tout ce que je pense au niveau de sa relation avec Tomlinson. « Je peux essayer. Je veux essayer et je veux y arriver parce que je t'aime, je sais que tu le sais. » Bien sûr que je le sais. Mais pas assez pour faire des choix et le constat me fait mal au cœur. Qu’elle me trouve injuste si cela lui chante : je ne suis pas celui qui l’y aurait contrainte à force d’hostilité. « Mais même en faisant tout ça, je serai jamais, jamais, jamais la femme parfaite, Midas, et ça aussi, je sais que tu le sais. Je veux pas rester avec toi si tu souffres d'être avec moi. Je veux pas que ça finisse par te détruire, exactement comme il a dit que ça arriverait. Je veux pas te détruire. » La discussion n’avait pas vocation à se transformer en ultimatum, et elle me détestera peut-être en comprenant le contraire. Parce que c’est ce qu’il va se passer, je ne peux pas rester là et l’entendre me dire qu’elle me quitte pour moi, quand elle me quitte surtout parce qu’elle n’est pas capable de nous prioriser. « Bien. » Le regard voilé – je ne la vois plus qu’à peine – je secoue la tête. « On va faire une pause. T’es pas obligée de faire tes affaires, je vais aller à l’hôtel. » Je n’ai qu’à claquer des doigts pour qu’on m’emmène loin de cette foutue villa où je ne resterai pas de toute façon, pas alors que je suis entourée de tout ce que j’avais mis en place pour lui offrir la plus délicieuse des soirées d’anniversaire. « Non, pas bien. » Je m’apprêtais à disparaître à l’intérieur à travers l’ouverture de la baie vitrée, mais je m’arrête à moitié à l’intérieur, un pied dehors et l’autre dedans. « J’espère que tu réaliseras que y’aurait pu avoir des solutions, d’autres solutions. T’agis comme si se séparer c’était inévitable, comme si c’était une fatalité alors que t’es pas idiote Jo, je le sais. Et toi, tu sais qu’il te suffisait de changer d’avis, de prendre une autre foutue personne pour ton putain de clip pour me prouver que j’ai tort. » Mais elle ne l’a pas fait, alors je suppose qu’elle réalisera que j’ai raison. « Je t’ai jamais demandé d’être parfaite, j’ai jamais attendu de toi que tu le sois. » Parce que j’ai beau être fleur bleu et idéaliste, j’ai beau la placer sur un piédestal, je sais que je ne peux pas exiger l’impossible. « J’espère vraiment que ton amitié avec ce fils de pute en vaut la peine et qu’elle t’apportera tout ce dont t’as besoin. Il aura ce qu’il voulait depuis le début, au moins. » Que nous nous séparions, elle et moi, pour pouvoir retrouver l’exclusivité de son attention comme le gamin capricieux qu’il est. « Et j’espère que tu regretteras pas ton choix. Parce que moi, je sais déjà que je le regretterai tous les jours, mais je mérite mieux que de me battre pour que tu me choisisses moi plutôt que lui. » Et sur ces mots, j’arrête les frais. Je disparais à l’intérieur pour laisser mon regard se brouiller entièrement de larmes et, sans demander mon reste, je monte à l’étage dans la chambre attraper un sac où je fourre mes affaires un peu au hasard.
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i just woke up from a dream @Midas Sterling (crédit gif/rampld)
"Je voulais pas prendre de décisions pour nous deux, je voulais juste réparer." L’impression de déjà-vu est assez violente pour que ça la fasse pleurer plus fort, son chagrin redoublant au rythme de ses sanglots qui lui sont insupportables, mais qui s’échappent du plus profond d’elle-même sans qu’elle ne réussisse à le contrôler. Elle se souvient comme si c’était hier de la manière dont Midas s’était défendu d’avoir comploté autour de sa victoire : exactement de cette façon-là, en lui soutenant qu’il n’a voulu qu’une seule chose, et c’est réparer. Elle se souvient aussi de ce qu’elle lui a répondu, elle espère qu’il a encore assez de compassion pour elle pour ne pas jouer à ce jeu en la gratifiant de l’amertume de sa verve quand elle s’était sentie trahie si fort que le sol s’était ouvert sous ses pieds. Finalement, elle se retrouve dans ses chaussures aujourd’hui, et plus tard, quand tout sera retombé, elle comprendra combien c’est désagréable. En attendant, en choisissant cette défense-là, elle ne pense pas un instant à tout ça, refoulant ses souvenirs, quand elle s’entend marmotter ces quelques mots. Elle aimerait être capable de reprendre sur elle, de redevenir la flamboyante Josephine qui ne craint pas les balles, qui les débusquent même en pointant le canon de l’arme entre ses deux yeux, mais elle ne peut s’empêcher d’avoir mal, si mal d’être incomprise et mal jugée, qu’elle se demande un instant comment elle va se relever de comprendre en direct qu’il puisse penser ce qui lui traverse l’esprit maintenant. Vraiment, comment peut-il rester avec elle s’il couve tous ces mauvais à priori à son égard ? Elle se le demande, et encore un peu, elle doute, se questionne, essaye de savoir si elle l’a ensorcelée sans véritablement s’en rendre compte. L’impression est réelle, et elle est désagréable, lui laissant le sentiment d’être une putain de sorcière, rien de moins que ça.
Le sentiment d’injustice que Midas ressent, elle le ressent aussi fort que lui. Pour différentes raisons bien sûr, mais il est bel et bien là, et ça fragmente un peu plus son coeur qu’elle ne sent plus vraiment sur l’instant, consciente qu’elle va payer son erreur au prix le plus cher et ce sans pouvoir se défendre correctement d’avoir voulu faire qu’une seule chose, et c’est régler quelque chose à sa manière, certes, le régler quand même. Cette notion-ci, elle a le sentiment que Midas l’oublie pour se concentrer sur ce qu’il ressent, sur ce qui est forcément valide parce que ça le blesse et l’humilie, lui. Elle continue à vouloir réparer tout ça malgré tout, seulement l’unique façon correcte qu’elle trouve, c’est de s’en aller. Elle l’entend, que Midas ne la croit pas lorsqu'elle lui dit que si elle ne peut pas rester, c’est parce qu’elle craint de lui faire du mal, et un peu plus, elle saisit que quoi qu’elle lui dira, quoi qu’elle fera, elle n’aura plus son crédit. Jo a perdu la confiance de l’amour de sa vie qui invoque une pause, et c’est peut-être mérité, mais elle songe aussi que, s’il en faut aussi peu pour la perdre, cette confiance, c’est que peut-être, ce n’est pas voué à durer.
Elle se hait de le penser, mais sa colère monte, et elle se laisse envahir par l’idée qu’elle non plus, elle ne mérite pas de se battre pour justifier quelque chose qu’elle sait qu’elle n’a pas fait avec de mauvaises intentions. Dans son coin, elle fixe Midas, et elle se dit qu’il ne comprend rien. Il l’écoute à peine au fond, elle s’en aperçoit lorsque, le regardant lui tourner le dos pour s’engouffrer à l’intérieur, il se stoppe pour revenir de moitié sur ses pas et remettre une couche de mauvaise foi sur la tableau peu glorieux qu'il a fait d'elle au cours des dernières minutes. Elle secoue la tête, elle essuie son visage avec ses paumes et lui fait, tandis qu’il lui soutient que la séparation est sa solution, mais pas la solution — il vient pourtant de lui parler de pause, non ? "Ça fait cinq minutes que tu parles de nous au passé, Midas." Elle lui fait remarquer seulement maintenant. Elle n’a pas voulu le lui dire un peu plutôt, endossant la responsabilité d’une séparation qu’elle choisit parce qu’elle a peur de ce qu’elle serait susceptible de lui faire subir de plus s’ils restent ensemble. Ce détail, ça lui prouve bien que dans le fond de lui-même, il sait surement que c’est la seule issue qu’ils doivent envisager, il n’a juste pas le courage de l’avouer, et pour ça, elle lui en veut plus encore que de ce qu’il ajoute et qui lui fait rétorquer après une profonde inspiration pour se calmer, ses bras s’écartant, traduction de son désarroi face à la situation qu’elle a causée, qui n’en este pas moins pénible à vivre "Si je change d’avis, si je te dis que je suis désolée et que je vais faire quelque chose pour revenir sur ma décision, retravailler le projet et évincer Micah, tu me diras que je le fais parce que tu m’as soufflé l’idée, pas parce que je considère que c’est la meilleure chose à faire." C’est déjà arrivé, elle n’invente rien "Ose me contredire et me soutenir que tu croiras que je suis sincère si je soulève cette solution. Ose me dire que tu me pardonneras et que ce sera la dernière fois qu’on se fait la guerre à propos de ça." Elle imite la ligne de conduite qu’il suit depuis tout à l’heure : elle interprète, ne lui laissant pas la parole qu’elle reprend aussitôt "T’oseras pas, et tu sais pourquoi ? Ça se passe toujours comme ça : je fais un truc que tu considères comme un mensonge ou un affront, je m’excuse, je tache de régler le problème que j’ai causé, mais t’es persuadé dans le fond de toi-même que le fais uniquement pour te contenter." Elle s’est écrasée trop longtemps, Jo, depuis quelques instants, ainsi la teneur des propos de Midas l’insupporte assez pour qu’elle s’intime de se défendre à nouveau.
La colère, c’est le regain dont elle a besoin pour sortir la tête de l’eau, Midas l’alimente allègrement en mésinterprétant ses intentions, en ignorant même certaines choses qu’elle a dites — elle a admis qu’elle savait que ça se passerait mal si elle lui parlait de tout ça, que c’était pour cette raison qu’elle avait attendu le dernier moment, l’avait-il seulement entendu ? — pour mieux garder le rôle de celui qui souffre des agissements qu’elle commet pas tout à fait de façon honnête, mais jamais dans l’intention de lui faire du mal. Elle n’aime pas les larmes qu’elle voit dans ses yeux, elle lui font plus de mal que tout le reste, mais tout de même, elle le regarde et conteste ce qu’il lui dit, la voix toujours tremblante, le regard toujours humide de peine et de regrets — ceux qu’elle a immédiatement ressenti à l’instant où elle a compris où les mènerait cette conversation "Non, t’attends pas de moi que je sois la femme parfaite, t’attends de moi que je sois celle à qui t’as pensé toutes ces années, celle que t’as voulu retrouver dans toutes celles que t’as rencontré dans l’intervalle. Sauf que je suis plus cette femme-là, et que je le redeviendrai peut-être jamais." Et c’est de ta faute, voilà ce qu’elle a envie de lui répéter à nouveau. Elle ne le fait pas parce qu’elle ne le pense pas vraiment, et que ça aussi, elle le regrettera si elle le lui crache. Elle se mord donc la langue, et ça lui fait monter davantage les larmes aux yeux. Elle non plus ne le voit plus vraiment, elle devine juste sa silhouette qu’elle connait par coeur, ses traits qu’elle peut dessiner les yeux fermés. Par contre, elle entend sa voix qui sonne le glas, et c’est bien la première fois qu’elle la trouve insupportable. Elle se fout qu’il insulte Micah, elle se fout qu’il fasse dans le sarcasme en prétendant qu’il a eu ce qu’il voulait, mais elle ne se fout pas de réaliser qu’il n’a absolument rien compris, et que comme tous les hommes finalement, il n’écoute qu’une seule et unique chose à l’instant : sa putain de fierté. Elle reste fixe un moment, ses yeux s’écoulant tous seuls. Et puis enfin, sa tête se secouant peu à peu, de plus en plus fort, elle lui dit dans un filet de voix murmuré "T’as rien compris." Elle est déçue. Elle le met tellement sur un piédestal, son amoureux, qu’elle vante sa réserve, sa maturité et son intelligence à tous ceux qui croisent sa route. Mais ce soir, elle se demande s’il a vraiment été le seul à fermer les yeux sur les défauts de la personne qu’il aime. Le visage fermé, mais ruisselant à nouveau de larmes, elle continue "Ça a jamais été une question de choix. J’ai jamais eu besoin d’en faire un, ça m’a même jamais traversé l’esprit, et que tu vois les choses comme ça, comme un putain de dilemme Cornélien qui s’oppose à moi et à ce que je ressens pour toi, ça me dit tout ce que je dois savoir sur le respect que tu m’accordes : aucun." Elle la sent venir, la colère qu’elle ne sait pas gérer. Ainsi, elle doit à nouveau enfoncer ses propres ongles dans les paumes de ses mains pour se tempérer. Elle termine toutefois "C’est bien beau de me donner des leçons sur celui que je te dois, mais toi alors ?" Ses yeux sont mouillés de larmes, mais ils sont noirs sous la couche épaisse de sel qui les brouillent "Remets-toi en question, prends de la hauteur sur toutes les fois où t’as royalement ignoré le mal que tu m’as fait en te basant sur des prétextes du genre c’est pour réparer —" Elle insiste sur ce premier avec une volonté farouche de lui faire entendre où elle veut en venir sans expliciter "— c’était pour préserver le bien de ma gamine, j’ai pas le choix, c’est ma famille, je pouvais pas prévoir, et après tu viendras m’apprendre comment prendre les bonnes décisions pour nous deux, les décisions qui nous impactent tous les deux." Elle sait, qu’il va tourner ça de la mauvaise façon, qu’il va le tourner à sa sauce à nouveau et en tirer du mauvais pour que ça satisfasse son besoin soudain de faire de tout ce qu’elle dit, tout ce qu’elle fait, une vile campagne contre leur couple. Mais elle le dit quand même, et de ça aussi, elle n’en a rien à foutre.
Comme elle n’en a plus rien à foutre d’être pathétique et de pleurer de plus belle quand, marquant un temps de silence, celui qu’il faut à Midas pour terminer ses doléances et s’en aller, elle n’a le temps de rien ajouter de plus. Elle le déteste autant qu’elle l’aime de choisir cette sortie dramatique qui lui coupe la parole. Elle entend un autre gros sanglot quitter ses lèvres, et elle se rend compte qu’elle n’a plus la force de bouger sur l’instant. Jo se sent aussi vide que la colère l’a subitement quittée pour être définitivement remplacée par l’anéantissement ; elle est frustrée d’être contrainte au silence comme il part pour rejoindre sa chambre avec l’intention de faire ses valises. Ça la rend malade qu’il lui retire la possibilité de lui dire qu’elle regrette déjà, oui, il n’imagine même pas à quel point. Mais elle ne réussit pas à se contraindre au mouvement pour le talonner et le supplier pour quelques instants de plus. Tout ce qu’elle réussit à faire, c’est à se raccrocher à l’angle de mur qu’elle trouve pour s’équilibrer et tenter tant bien que mal de se calmer. Après quelques secondes, elle réalise qu’elle suffoque sous la pression du vide qui envahit ses poumons quand elle essaye de respirer, et la menace de la panique planant sur son être, elle se somme enfin de remuer pour de vrai ; ce qu’elle finit par faire pour se diriger droit vers la porte d’entrée. Elle ne voit pas le chemin qu’elle foule, mais elle connait assez bien la maison pour ne pas s’égarer. Elle ne renfile pas ses chaussures, elle n’emporte que son téléphone qui est glissé dans la poche arrière de sa jupe ; elle ne compte rien emmener, elle compte encore moins rester. Jo veut partir. Et c’est finalement ce qu’elle fait.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
i just woke up from a dream Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/ssoveia
« Je voulais pas prendre de décisions pour nous deux, je voulais juste réparer. » - « Mais quelle relation tu voulais réparer Jo ? » Moi aussi, j’ai voulu réparer. Mais moi, je n’avais personne d’autre qu’elle et moi en tête et, si j’ai mal fait les choses, je ne les ai pas faites pour rabibocher qui que ce soit d’autre que Jo et moi. Elle, elle a donné à l’acteur une place, une importance qu’il n’a pas à mes yeux et qu’il n’aura jamais, pas parce que je suis jaloux et possessif de tout homme présent dans sa vie, mais parce qu’il ne nous a jamais offert rien d’autre que son hostilité et qu’il a dépassé les bornes, tout simplement. « Parce que c’était clairement pas la nôtre. On avait pas besoin de ça. » Qu’elle se regarde dans le miroir et qu’elle admettre que si elle voulait réparer quelque chose, c’était son amitié avec Tomlinson au détriment de notre couple. Elle me doit au moins ce genre d’honnêteté, non ? Nous, on allait bien, on allait mieux depuis qu’elle était rentrée. Nous, on imaginait l’avenir ensemble et elle a sciemment choisi de le compromettre pour réhabiliter un homme du même genre que son père : un homme capable de cogner lorsqu’il est contrarié. Je crois que c’est ce que je digère le plus mal, ce que je suis incapable de digérer, qu’elle ait choisi de prendre le risque de nous abîmer pour lui.
« Ça fait cinq minutes que tu parles de nous au passé, Midas. » Je l’ai peut-être fait, mais certainement pas parce que je suis prêt à tirer un trait sur notre avenir. Bon sang, j’ai flirté avec les limites de la légalité, en choisissant de mentir et de tricher, pour nous en assurer un. Cela ne devrait-il pas lui suffir pour s’accrocher ? Pour changer son fusil d’épaule concernant son ami, concernant son clip et concernant le reste ? De quel crime me suis-je rendu coupable en dehors de celui-là, pour qu’elle doute à ce point ? Est-ce simplement qui elle est ? Bien sûr, j’ai toujours su qu’elle avait des défauts, et j’ai toujours su que se faire passer en premier était l’un deux. Être honnête, c’est admettre que je savais Jo égocentrique, au fond, mais je pensais aussi que par amour et pour le bien de notre relation, elle était capable d’évoluer. « Si je change d’avis, si je te dis que je suis désolée et que je vais faire quelque chose pour revenir sur ma décision, retravailler le projet et évincer Micah, tu me diras que je le fais parce que tu m’as soufflé l’idée, pas parce que je considère que c’est la meilleure chose à faire. » Elle ne le fera pas et je le sais. Elle préfère me perdre que de le faire parce que c’est ce qu’exige d’elle sa foutue fierté et son besoin de ne laisser personne lui dicter sa conduite. « Ose me contredire et me soutenir que tu croiras que je suis sincère si je soulève cette solution. Ose me dire que tu me pardonneras et que ce sera la dernière fois qu’on se fait la guerre à propos de ça. T’oseras pas, et tu sais pourquoi ? Ça se passe toujours comme ça : je fais un truc que tu considères comme un mensonge ou un affront, je m’excuse, je tâche de régler le problème que j’ai causé, mais t’es persuadé dans le fond de toi-même que le fais uniquement pour te contenter. » - « Que je considère comme un affront ou un mensonge ? C’est moi qui ai un problème donc, pas toi qui prépares en douce un projet avec le type qui essaie de te foutre des conneries à notre propos dans la tête depuis le début ? » Un type qui, pour régler son différend avec moi et parce que j’ai pointé du doigt les dysfonctionnements de son comportement, a préféré cogner que d’employer des mots ? Mais à quel point a-t-elle été conditionnée par son géniteur pour penser que ce genre de chose se pardonne et s’efface en un coup de baguette magique sans que quiconque ait demandé pardon ? « Tu te trompes Jo. Et tu te convaincs de ça parce que c’est plus facile pour toi que d’admettre que y’a aucun monde où cette discussion finissait par toi qui fait machine arrière et qui l’évince du projet pour nous protéger toi et moi. »
« Non, t’attends pas de moi que je sois la femme parfaite, t’attends de moi que je sois celle à qui t’as pensé toutes ces années, celle que t’as voulu retrouver dans toutes celles que t’as rencontré dans l’intervalle. Sauf que je suis plus cette femme-là, et que je le redeviendrai peut-être jamais. » L’ai-je rêvée pendant des années ? Bien sûr, et je serais un fieffé menteur si je prétendais le contraire. En revanche, je ne la compare à aucune vision du passé ou issue de mes fantasmes, je le jurerai en mettant ma main au feu qu’elle ne brûlerait pas. « La seule chose que j’attends de toi, c’est que tu sois ma partenaire et qu’on avance ensemble, pas chacun dans notre coin. » Parce que c’est ainsi que j’imagine le couple, parce que c’est l’exemple que j’en ai toujours eu et que tous les enseignements de mon enfance mènent à ce genre d’image. Ce n’est pas à elle-même ou à cette femme de mes rêves qu’elle croyait être il y a huit ans et plus aujourd’hui que je la compare, c’est à l’idéal que je me fais d’une relation saine et équilibrée. « T’as rien compris. Ça a jamais été une question de choix. J’ai jamais eu besoin d’en faire un, ça m’a même jamais traversé l’esprit, et que tu vois les choses comme ça, comme un putain de dilemme Cornélien qui s’oppose à moi et à ce que je ressens pour toi, ça me dit tout ce que je dois savoir sur le respect que tu m’accordes : aucun. » - « Mais bien sûr que c’est une question de choix ! » Si je hausse le ton, si je m’emporte, je ne le fais pas d’une façon susceptible de lui faire peur ou de provoquer chez elle un mouvement de recul. Soupe au lait, je m’emporte souvent, mais l’expression de ma rage n’a rien de sourd ou de violent. Au contraire, ma voix est celle d’un homme brisé par le chagrin : cette séparation, je n’en veux pas. Mais je l’écoute, et j’entends que nos visions du couple ne sont peut-être pas compatibles l’une avec l’autre. « Et c’est pas moi qui nous ai mis dans cette situation. Si tu te cherches un coupable, alors va voir du côté du casting de ton foutu clip. » C’est un choix, mais ce n’est pas moi qui le lui ai imposé à cause d’une jalousie maladive, et que je me retrouve dans la position du foutu coupable m’écoeure. Mon constat et ce que j’essaie finalement d’exprimer est simple : pour elle ça n’en était pas un, mais moi j’avais besoin qu’elle le fasse.
« C’est bien beau de me donner des leçons sur celui que je te dois, mais toi alors ? » Acculée, elle va attaquer ? Est-ce ça la stratégie qu’elle s’apprête à employer, me faisant froncer les sourcils ? « Remets-toi en question, prends de la hauteur sur toutes les fois où t’as royalement ignoré le mal que tu m’as fait en te basant sur des prétextes du genre c’est pour réparer, c’était pour préserver le bien de ma gamine, j’ai pas le choix, c’est ma famille, je pouvais pas prévoir, et après tu viendras m’apprendre comment prendre les bonnes décisions pour nous deux, les décisions qui nous impactent tous les deux. » - « T’es sérieuse ? » Je comprends où elle veut en venir, cette fois, et je m’arrête à mis chemin entre l’escalier qui mène à l’étage et la baie vitrée. Je comprends le terrain sur lequel elle choisit de répliquer, et cela me fend le cœur. « T’es en train de comparer un type qui a été ouvertement hostile à tout ce qui nous concernait à Harleen, que t’as choisi de détester avant même de la rencontrer simplement par jalousie ? » Elle m’a accusé de l’être du fait que l’on parle d’elle plutôt que de moi. Elle n’a pas le monopole des paroles difficiles et, ça, j’en avais assez de le contenir. J’aime Jo de tout mon coeur, mais là où ma haine de ce foutu Tomlinson prend racine dans quelque chose de bel et bien tangible, son hostilité envers mon ex n’est pas digne d’une femme de plus de trente ans. « Qu’est-ce qu’elle a fait contre toi, dis-moi ? A quel moment elle a tenté de nous mettre des bâtons dans les roues à tous les deux ? Quand est-ce qu’elle t’a donné une vraie raison de la détester ? » Lorsque j’ai douté à cause du départ de Jo pour Ibiza, la mère de Posy a fait l’inverse : elle m’a conseillé de me mettre à la place de ma petite-amie, de lui laisser le bénéfice du doute. « Une autre raison que d’être mon ex, une raison qui ne soit pas… » Puérile. Si je stop ma phrase net, c’est parce que j’ai conscience du poids des mots, et que je pressens que Jo n’aimerait pas celui-là. Pourtant, c’est tout ce que je pense de sa comparaison. Finalement, c’est peut-être aussi bien la douleur de mon cœur brisé que mon envie de ne pas dépasser de limite tacite qui me pousse à m’enfuir et à mettre fin à la conversation.
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
i just woke up from a dream @Midas Sterling (crédit gif/rampld)
Les bras lui en tombent, Jo ne sait plus quoi dire. Ses mains s’agitent devant elle, elles les lèvent en désespoir de cause pour appuyer les mots qui ne sortent pas de sa bouche, réduite à un silence éloquent qui lui fait remuer les lèvres, les ouvrir et les fermer plusieurs fois, bégayer sans que rien de cohérent ne se forme dans l’espace qui la sépare de Midas, ses yeux souillés de maquillage cherchant une accroche partout autour d’elle pour tacher de trouver quoi ajouter. Mais rien. Elle ferme sa grande gueule, et oui, elle baisse les bras. Midas l’accule à raison, la mettant face à ses manquements et ses contradictions. Seulement, il ne lui laisse tellement plus le bénéfice du doute qu’elle n’arrive plus à se défendre, qu’elle n’a même plus envie de le faire, et au fond, ça devient secondaire, pour lui comme pour elle. Elle sait qu’il n’attend qu’une seule chose, qu’elle n’a qu’une seule chose à faire et ce n’est surement pas de se répandre en excuses pour qu’il lui pardonne son affront : c’est d’annuler la participation de Micah à son projet. C’est l’action qu’il guette pour jauger l’importance qu’elle accorde à ce qu’il ressent, c’est le seul geste qui réconfortera son ego et qui lui donnera l’impression qu’elle opte pour le bon choix et qu’elle le fasse, histoire qu’il se sente mieux, pris en compte et entendu.
L’impression que ça lui laisse, à Josephine, c’est d’être contrainte, et elle n’aime pas ça. Elle s’est promis de ne plus jamais se laisser atteindre par les attentes des autres à son égard, elle a voulu toute sa vie échapper à l’autorité de quelqu’un qui cherchait à contrôler le moindre de ses rêves, la moindre de ses aspirations, la moindre de ses respirations, elle n’est plus câblée pour faire la différence entre la revendication simple et légitime et la domination pure et dure. Le temps d’un instant, elle se sent profondément perdue, la manière dont elle se prend la tête dans les mains avant de repousser ses cheveux de rage démontrant qu’elle essaye putain, de se remettre les idées à l’endroit et de regarder dans la bonne direction pour mieux fonctionner comme un être humain lambda. Mais c’est difficile. Elle sent le poids de ses décisions peser sur ses épaules, elle sent celle de la déception de Midas peser sur son coeur. Elle prend une profonde inspiration, sa poitrine tremblant sous la pression qui est logée juste là, entre ses côtes, et repose ses yeux humides sur Midas. Elle ne le corrige pas, pourquoi faire ? Elle ne lui explique pas que quand elle parle de réparer, c’est au malentendu qu’il y a toujours eu entre lui et Micah qu’elle pense. Elle sait, elle a compris qu’il n’y a aucune équivoque entre eux finalement, qu’ils se sont dits ce qu’ils avaient à se dire et que chacun pensait chaque chose qu’il a utilisé contre l’autre pour le blesser : c’est un autre de ses torts dans cette histoire, à Jo, de croire que ce qui s’est passé, ce n’est que le résultat de la colère, pas de la volonté profonde de chacun de marquer le bout de territoire qu’elle a juste le sentiment d’être à leurs yeux.
Elle ne retrouve la parole qu’après quelques minutes, laissant à Midas la place pour répondre au laïus qu’elle lui a fait dans l’intervalle. Elle perd patience, lève un peu la voix sans y parvenir plus que d’ordinaire, le filet qui sort de sa gorge ne rendant pas justice aux nuances qui font qu’on paye pour l’écouter "Non, c’est moi qui ai un problème." Elle ne le dit sans aucune agressivité, elle n’y arrive pas malgré l’envie qu’elle ressent au plus profond de son être de tout anéantir à la hauteur de ce qui se passe dans sa tête et dans son coeur. Lasse, elle reprend, la voix définitivement cassée "C’est ça que tu veux entendre ? Que c’est moi le problème ? Ça l’est. Tu vas faire quoi maintenant que c’est sorti de ma bouche ? Me dire que je me victimise ?" Elle n’aime pas la manière dont il appuie sur l’idée qu’il n’a rien à se reprocher, que c’est elle, et elle seule, qui a provoqué ce qui est en train de se passer. C’est peut-être vrai, il n’a pourtant jamais cherché à s’expliquer avec Micah pour tenter d’apaiser les choses non plus, alors oui, elle a essayé de le faire à sa place, et elle a échoué. Si elle le lui fait remarquer, elle sait ce qu’il lui répondra : que c’est Micah qui a frappé le premier, qu’on ne parle pas avec ces gens-là, que ce n’est pas à lui de faire le premier pas, qu’il n’a fait que se défendre et défendre leur couple. Il a raison, dans une certaine mesure, elle ne peut toutefois pas s’empêcher de croire que sa lâcheté le contraint à attendre qu’on le prenne au dépourvu pour aplanir quelque chose qui a pris de l’ampleur uniquement parce que, lui comme Micah, ont des egos qui n’ont rien à envier au sien que Midas fustige depuis de longues minutes. Elle se tait à nouveau, enfouie cette pensée pour ne pas la lui donner, et l’écoute continuer. Au bout d’un moment, elle secoue la tête à la négative "Je croyais pas que c’était nécessaire de nous protéger autant." Elle carre les mâchoires, en colère contre elle-même d’avoir été aussi niaise, puis reprend "J’avais conscience que c’était jouer avec le feu, mais pas au point de tout faire péter comme c’est le cas maintenant." Elle l’avoue, qu’elle a été une pauvre conne naïve, et ça l’emmerde tellement que ça aussi, ça lui remet les larmes aux yeux.
Elle n’a pas envie de lui dire à nouveau que ce qu'il attend d’elle, elle ne sait pas faire. Elle le lui a déjà dit, qu’elle essayait de changer ça et de penser sous un prisme différent. Sauf que ça prend du temps ; elle travaille dur pour rompre avec ses mécanismes de défense, et il ne peut pas être aussi naïf pour s’attendre à ce que ça se fasse d’un claquement de doigts. Lorsqu’elle est rentrée d’Ibiza, elle lui a longuement expliqué que ce n’était pas instinctif chez elle, qu’il lui fallait faire des efforts, et elle tache de les faire en continuant sa thérapie — ça veut dire qu’elle n’est pas à l’abri des erreurs de parcours, la preuve. Elle pince les lèvres, lève les yeux vers lui quand il hausse le ton à mi-parcours de la tangente qu’il a décidé de prendre, et lui assure qu’elle a tort, que tout ça est bel et bien une question de choix qu’elle, elle dit ne s’est jamais sentie obligée de faire. Encore un peu, elle comprend que lui ne comprend rien à ce qu’elle tente de lui exprimer, qu’il penche toujours vers le moins beau de ce qu’elle veut lui dire. Elle ne s’est jamais sentie obligée de le faire, ce choix, parce que l’évidence existe, et qu’elle l’a dit à Micah : il n’y a qu’une conjoncture valide aux yeux de Jo, c’est de finir sa vie avec Midas. Là encore, elle n’a plus envie — de polir son ego, de le rassurer, alors elle le laisse filer aux conclusions qui lui chantent, fatiguée de constater qu’il a décidé de camper sur ce qu’il pensait de sa façon d’agir, sur ce qu’il pensait d’elle, et qu’à ce moment précis, celui qu’il écoute parler, c’est lui.
Elle se rend compte que c’est davantage le cas quand il relève ses sous-entendus, et que soudainement plus vaillant, elle prend note de quelque chose qui lui paraît flagrant soudainement "T’as aucune compassion pour moi quand il s’agit d’elle." Qu’il pense qu’elle n’est qu’une vulgaire jalouse, de toute façon, elle a bien compris que dans la présente, elle n’a aucune qualité à ses yeux. Elle aurait envie de lui rire au nez pour qu’il comprenne à quel point il a l’air nigaud quand il parle de la mère de sa fille sous ce seul prétexte : avoir été assez conne pour juger que coucher avec le premier venu sans prendre de précaution ça la ferait atteindre la quintessence de la marginalité quand c’est franchement pathétique de croire que s’enduire le corps d’huiles essentielles ça préserve de se faire engrosser. Elle remue la tête de droite à gauche "T’as jamais essayé de comprendre ce que ça me fait de t’entendre la qualifier comme un membre de ta famille alors qu’à côté de ça, tu me dis que tu penses à me demander ma main et avoir d’autres enfants avec moi." Pas nos propres enfants, mais bel et bien d’autres enfants, et ça c’est tout le coeur du problème : il a déjà ce qu’il juge utile à son bonheur — ce qu’il est susceptible d’avoir dans le futur, il ne le verra que comme du bonus quand elle, elle devra composer avec le déséquilibre que ça représentera sans aucun doute de vivre tout ça sous la lunette de la première fois. Elle ne s’arrête pas, elle complète "T’as juste cherché à me rassurer, c’est tout ce que t’as fait." En insistant grossièrement sur l’idée que s’ils avaient voulu remettre le couvert, ils l’auraient fait depuis longtemps, en lui faisant croire qu’il la trouvait horripilante avant même que Jo ne puisse constater si c’était vraiment le cas ou pas. Il a planté ces graines-là, pas elle.
Cette fois, elle s’autorise un léger rire, hausse les épaules pour lui répondre de bonne foi "Rien. Elle a rien fait contre moi, elle a rien fait pour nous mettre des bâtons dans les roues." Et dans l’intimité de ses pensées, elle y revient, Jo : à la fois où il s’est appliqué à dépeindre la mère de sa fille comme quelqu’un qu’il supporte uniquement par obligation. Depuis quelques temps, elle a l’impression de découvrir qu’il lui réserve bien plus de crédit et d’affection qu’il s’est défendu de ressentir à son égard, et c’est une alerte qu’elle ignore sciemment parce que ce qu’il lui a dit à l’époque, ça prend peu à peu des allures de bobard qu’il a taché de lui faire gober par commodité. Là, elle le voit la défendre avec une forme de hargne qu’il ne lui réserve même pas — il a été bien moins agressif que ça lorsque son père s’en est pris physiquement à elle devant ses yeux, et cette pensée lui retourne l’estomac "Elle est juste omniprésente dans ton univers. Et je te parle pas de la place qu’elle occupe parce qu’elle est la mère de ta fille." Elle l’entend déjà dégainer la carte du j’ai pas le choix, c’est pour le bien de ma fille que je dois garde de bons rapports avec elle "Je comprends pourquoi tu restes proche d’elle, utilise pas Posy pour me faire culpabiliser. Elle entre même pas dans le tableau, je suis autant amoureuse d’elle que je suis amoureuse de toi." Après autant de temps à évoluer dans le sillage de la gamine, elle peut le dire sans rougir ; et elle ne le fait pas, affrontant son regard cette fois, reprenant en même temps "Je te parle de celle qu’elle prend ici, et qui m’étouffait déjà bien avant même que je m’installe ; la place que tu lui laisses au point qu’elle estime que c’est juste de me donner des putains de conseils pour bien te traiter et bien gérer notre relation quand tu m’as toujours soutenu que vous en aviez à peine vécu une, qu’elle reste importante pour toi seulement parce qu’elle t’a offert ta fille." Elle aurait aimé être une petite souris, voir à quel point il s’est laissé conter l’histoire de l’amie bienveillante qui conseil un ami en détresse, alors qu’elle, elle a eu droit à une empathie factice, enrobée dans des sous-entendus insultants et des préceptes de bonne copine que cette pute ne sera jamais aux yeux de Jo "T’as pas une soeur, t’en as deux : t’aurais pu parler à l’une d’entre elles à propos de mon départ pour Ibiza, mais c’est à elle que t’as préféré parler — de moi et de nous, et je suis sûre que ça aussi, c’est de ma faute, que j’avais qu’à pas choisir de m’en aller, et que si j’avais été là, c’est à moi que t’aurais parlé ?" La dualité est désagréable à constater. Elle fait penser à Jo que, finalement, Midas court vers l’une quand l’autre n’est pas disponible — et elle ne pense pas à l'amour, elle pense encore moins au sexe, elle pense à son besoin d’être rassuré, dorloté, certifié d’être le gentil garçon qu’il tache tellement d’être au point d’oublier que malgré tout, il n’est pas un ange, lui non plus. Elle ravale sa salive en même temps que ces pensées-ci, prend un court temps de réflexion pour ajouter, plutôt calmement en dépit de ce que ça provoque en elle et de son visage marbré de larmes, ses yeux noirci par son mascara "C’est pas moi ta partenaire. T’as envie de te convaincre du contraire parce que t’as cette vision parfaite du couple que tes parents doivent être, mais je le serai jamais au fond, et c’est pas que parce que je suis une salope d’égoïste et que je suis trop indépendante." Elle prend un nouvel instant, réalisant en simultané ce qu’elle avait mis tant de volonté à vouloir ignorer depuis le début "La place est déjà prise, et tu me diras que non en m’assurant que tu l’as jamais aimée comme tu m’aimes moi, mais c’est pas ça le problème." Elle hausse les épaules, les garde relevée pour marquer son point "Elle est toujours là Midas, même quand elle l’est pas." Même quand elle lui dit je t’aime pour la première fois, et que sans crier gare, il se sent obligé de la ramener sur le tapis pour lui soutenir mordicus qu’il l’aime plus qu’il n’a jamais aimé la mère de sa fille.
Elle aurait pu tenter de lui donner une explication plus poussée de ce qu’elle ressent à ce sujet, mais la manière dont il termine sa phrase, elle n’a même pas besoin qu’il la verbalise pour l’entendre et la répéter "Puérile ?" A ce stade, elle ne pleure plus ; elle pleurera à nouveau dans quelques minutes, mais sur l’instant, même si elle a l’air pathétiquement défaite, elle reste stoïque et dure "Venant de quelqu’un qui a basé ses premières impressions au sujet d’un autre homme sur des commentaires Instagram, t’avoueras que c’est gonflé." Elle le fixe au loin, longtemps. Elle se demande si elle a toujours voulu l’ignorer, ça aussi : son entêtement évident à vouloir traiter ce qu’elle ressent comme quelque chose de frivole, qui compte moins que ce que lui éprouve qui a l’air éminemment plus important, et pourquoi ? Parce qu’il l’exprime plus posément ? Du moins, quand il l’exprime, puisqu’il ne brille par son éloquence en terme de sentiments, Midas : il le fait dans ses chansons, c’est tout. Dans un murmure lointain, elle ajoute en battant des cils plusieurs fois d’affilé, essayant de faire le point sur ce que ça lui fait de s’apercevoir de son manque criant de considération qui lui fait un mal qu’elle ne saurait définir tant il est vif et profond "Et tu veux que je t’explique, tu veux que je me confie à propos de tout ça quand je le vois, que tu penses juste que je me comporte et que je réagis comme une sale gamine ?" Trop brusquement pour elle, Midas se voit délogé de son piédestal, et ça la fait battre des cils un peu plus fort. Même si c’est le cas, même si c’est effectivement puéril, Jo ne se prend pas pour qui elle n’est pas : elle sait que c’est immature comme raisonnement, elle n’a pas la prétention d’être plus évoluée qu’une gosse de 15 piges. Mais à côté de ça, ne devrait-il pas plutôt chercher à la comprendre qu’à la juger ? Elle s’aperçoit qu’il en est incapable, et le fait qu’il fuit juste après, ça ne joue pas en la faveur d’une pensée contraire que celle qui l'anime quand, frustrée et blessée, elle choisit sciemment de s’en aller.
rp terminé.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.