All the bright, precious things, fade so fast... and they don't come back - Clay
Alienor Bird
la maman dévouée
ÂGE : 32 SURNOM : Ally STATUT : Célibataire, à avoir le cœur toujours attiré par les mauvais garçons, jamais rien de bien ne peut vraiment en sortir MÉTIER : sage-femme POSTS : 247 POINTS : 80
TW IN RP : harcèlement scolaire, accouchement, deuil périnatal GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #990099 AVATAR : Olivia Cooke CRÉDITS : mcximoffss PSEUDO : Betelgeuse INSCRIT LE : 14/08/2024
Wild Fitzjames et Clarence Aldridge adorent ce message
Sa douche avait été froide histoire de bien se réveiller après une nuit de garde. Mais certainement pas autant que celle provoquée par la nouvelle communiquée par Wild. Clarence Aldridge était de retour en Australie. Il était même dans la même ville et, pire encore, dans le même hôpital. Depuis une année ! Une année pendant laquelle ils ne s’étaient même pas croisés et, surtout, pendant laquelle il n’avait pas jugé bon de la recontacter. Mais est-ce que ça aurait dû vraiment l’étonner ? Après tout, c’était lui qui avait tout quitter pour finir par ne plus donner de nouvelles. Au début, ils s’écrivaient encore, puis peu à peu les messages s’étaient estompés, pour se transformer en rare « Bon anniversaire » jusqu’à ce que même eux finissent par cesser d’exister. Et, une fois de plus dans sa vie, Alienor s’était sentie abandonnée. C’était un schéma récurrent, à croire qu’elle devait dégager une odeur nauséabonde pour que tout le monde finisse inlassablement par se barrer, en imposant un ou deux océans entre eux – voir quelques barreaux. Le pire dans tout ça, si que si la pilule était déjà difficile à avaler pour elle, elle n’osait pas imaginer ce qu’il en était de Wild. Vu le passif de ces deux-là et l’attirance qui, à ses yeux d’initiée, lui paraissait si évidente, son amie ne devait certainement pas être bien après avoir appris que celui sur qui elle avait crushé pendant des années était de retour et ne lui en avait pas touché un mot. D’autant plus quand on savait comment s’était déroulé leur dernière soirée ensemble. Un joyeux amalgame de flirt et de frustration. Raison d’ailleurs pour laquelle Ally avait prévu de rendre une petite visite à son amie après sa garde avec un énorme pot de glace. Mais avant ça…
Avant ça elle était bien déterminée à faire un passage par les urgences pour dire ses quatre vérités au traître qui se repentait dans sa vie l’air de rien. Enfin non, ça n’était pas tout à fait exact. Sans les message de Wild, elle aurait probablement ignoré sa présence à quelques centaines de mètres seulement presque tous les jours, pendant un bout de temps. Jusqu’à ce qu’ils finissent par se croiser à la cafétéria ou dans un ascenseur. Ce qui était risible. En pilote automatique, Alienor parcourt les étages jusqu’é parvenir aux urgences. Heureusement, il n’est pas en pleine consultation. Pour dire vrai, elle ne tarde pas à le trouver, tranquillement en train de bavarder à l’accueil, probablement d’un patient ou d’un autre. Son sang ne fait qu’un tour en même temps qu’elle déglutit. Putain, elle a l’impression d’être en face due fantôme de son passé. Un fantôme qui a pris dix ans dans la gueule, certes, et qui a l’air sacrément vivant, mais un fantôme tout de même.
– Alors elle disait vrai, tu es vraiment de retour ?
Pas qu’elle puisse doute de la sincérité de Wild, mais quelque chose en elle ne pouvait s’empêcher de se dire que ce n’était tout simplement pas possible. Qu’on ne pouvait pas ressurgir ainsi, du jour au lendemain, sans prévenir personne – Louise, elle, au moins, l’aurait tenu au courant de son retour. Mais celui qu’elle prenait un peu pour un grand frère après le départ de sa sœur, celui qui s’inquiétait pour elle et ses mauvaises fréquentations comme l’aurait fait n’importe quel aîné, celui qui l’avait aidé à trouver un job, puis soutenu dans sa grossesse, celui-là même ne devait probablement pas la voir de la même manière. Sans plus tergiverser et parce qu’elle n’avait pas forcément envie que tout l’hôpital soit témoin de leurs retrouvailles, elle l’attrape par la manche et l’attire dans un box de consultation disponible. “J’ai besoin de l’avis du docteur Aldridge sur un cas en gynécologie”, se justifie-t-elle, car si elle ne porte plus ses habits de boulot, elle a pris soin de conserver son badge afin de se faciliter le passage à travers les couloirs de l’hôpital. Une fois à l’abris des regards, elle lui envoie un regard furibond avec une remarque bien sentie :
– T’as vieilli.
Probablement qu’elle aussi, mais s’il ne veut pas aggraver son cas, il a intérêt à ne pas le lui faire remarquer. Puis, sans crier gare, elle lui assène une claque sur la joue gauche, assez forte pour faire rougir la peau.
– Ça, c’est pour avoir oublié de me donner des nouvelles pendant plus de dix ans.
Mais la coquille de colère ne tient pas longtemps avant de se fendiller. Putain, dix ans ! Et c’est une Alienor au bord des larmes qui attrape Clarence pour se blottir contre lui dans la chaleur d’une étreinte qu’elle pensait pas revivre avec lui un jour. Dix années, l’Afrique, la vie qui passe. Si elle devait être honnête, elle avait fini par penser qu’elle ne le reverrait pas avant qu’il ne revienne dans un cercueil pour se faire enterrer en Australie. À mon qu’elle eut clamser avant, et elle n’aurait pas franchement parié sur sa présence à son enterrement.
ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (2) - Alienor (1) - Wild (4)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1) - Chris Wild (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
All the bright, precious things, fade so fast... and they don't come back
Aliénor & Clarence
— Tu deviens sans le vouloir la source de tous les commérages au lendemain du gala. Il a fallu peu de temps pour que la nouvelle concernant tes exploits lors de cette soirée circule. À croire que tu as laissé une traînée de poudre dans ton sillage qui va certainement bientôt t’exploser à la gueule. T’es parti sans même te retourner. Refusant de monter sur la scène pour recevoir ce prix à la con qui ne représente rien à tes yeux. Tu t’es évaporé sans un mot et sous une pluie d'applaudissements qui s’est transformée en un malaise brodé d'incompréhension. Le directeur t’a déjà appelé un nombre incalculable de fois et tu sais pertinemment qu’il viendra te cueillir entre les murs blancs des urgences. Certainement pour te faire payer ton manque de gratitude et cette honte qu’il n’est pas prêt d’oublier. Et le pire Clarence, c’est que tu en as strictement rien à foutre. T’as jamais fait ce boulot pour galvaniser cet ego qu’une seule autre âme est capable d’ébranler. Celle qui embrume toutes tes pensées. Wild. Quatre petites lettres gravées à jamais sur ta peau. Un seul prénom et son seul regard pour tout emporter sur son passage. Et putain Clay, ça t’a fait encore plus mal que tu ne l’imaginais. Tu sens ton cœur s'affoler lorsque les images de vos retrouvailles défilent un peu trop vite dans une avalanche d’émotions encore trop difficile à interpréter. Tu entends vos orages s’entremêler dans ses blessures que ton absence et ton silence ont provoquées. T’as l’impression de sentir encore son parfum sur toi. T’es pas là, t’es resté coincé avec elle sous ce ciel étoilé. Dans cette étreinte que tu aurais voulu encore éterniser. Wild a toujours eu cette façon déroutante de toujours réussir à te rattraper, même lorsque tu fais tout pour l’éloigner. Tes lèvres veulent encore goûter à sa peau et te ramène à ce baiser que ces dernières auraient voulu déposer sur les siennes. Et merde Clay, c’est pire que ce que tu imaginais. Tes mains se crispent alors que tu marches tel un automate vers l’accueil en tentant de dominer ces sentiments que tu pensais vainement avoir réussi à éteindre. Tu joues machinalement avec ton alliance en déposant le dossier sur le comptoir pour tenter de revenir à la réalité. « Pourriez-vous faire le nécessaire pour transférer ce patient en cardio s’il vous plaît ? » Tu leurs lances un sourire courtois et moins chaleureux qu’habituellement. Les deux femmes se jettent un regard à peine perceptible que tu ne soulèves pas. « Bien sûr, Docteur Aldridge. » Elles essayent de rester de marbre face à toi, sachant pertinemment que tu serais le dernier à donner des explications sur les bruits qui circulent. « Merci… » Tu soupires en signant des documents avant de refermer le dossier. T’as juste envie d’une chose à cet instant : parler à Eden. Mais comment lui avouer que Wild n'a en réalité jamais quitté tes pensées et ce cœur trop lourd que seules ses paroles pourraient soulager.
« Alors elle disait vrai, tu es vraiment de retour ? » Un battement, et tes yeux se relèvent violemment vers tes collègues en reconnaissant immédiatement cette voix. Incrédules, les deux écarquillent les leurs autant que toi. Un autre battement, pour que tu comprennes que cette voix se trouve juste derrière toi. Tu sais déjà de qui il s’agit. Encore un battement et tu te retournes dans un mouvement lent et contrôlé. Tentant en vain de dissiper cette stupeur qui trouble ton océan. « Alli... » Les dernières lettres s'éteignent presque sur tes lèvres. Tes yeux sont attirés par son badge et tu comprends immédiatement qu'elle bosse ici. Elle était là, depuis tout ce temps. A quelques pas et ça te noue les entrailles. La rousse te regarde comme si tu étais un fantôme revenu d'entre les morts. À vrai dire, t’aurais peut-être préféré avoir la capacité de disparaître. Car à cet instant précis, c’est d'elle dont tu as le plus peur. De sa colère sourde qui te fusille et te transperce. T’as été le pire des connards avec elle. T’avais promis d’être toujours là. D’être ce grand frère qui ne l’abandonnera pas. Resté celui sur qui Aliénor avait pu toujours compter, même après ton départ. Même de loin. Et t’as rompu toutes tes promesses en ajoutant ta signature à ceux qui ont déjà osé lui porter une telle blessure. Tu te noies dans l’encre de ses yeux dans un silence de plomb alors que ta poitrine se serre. Vous restez immobiles durant un temps qui te parait trop court avant qu’elle ne se remette en mouvement et vienne t’attraper par le bras tout en se justifiant auprès de vos deux spectatrices qui sont à deux doigts de la supplier de rester pour regarder le spectacle. Tu te laisses emporter sans rien dire tel un pantin derrière les rideaux du box où elle finit par te lâcher.
« T’as vieilli. » « T’as pas grandit… »
Faut croire que tu n’as pas perdu cette vieille habitude de la charrier sur sa petite taille. Tu ponctues ta phrase d’un sourire arrogant qu’elle s’empresse d’effacer par une gifle bien méritée. La violence du geste te contraint à tourner le regard. Tu restes quelques secondes les yeux baissés sur le sol. Sa voix se met à résonner dans une fêlure que tu peux presque ressentir sur ton cœur. Ta gueule d’ange se crispe et ton océan coupable lui demande pardon lorsqu'il se dépose à nouveau sur ses traits. Tu ne la quittes pas des yeux sans savoir quoi faire ni quoi dire tout en cherchant bêtement la réponse dans les siens. T’es prêt à recevoir des coups si ça peut la soulager. Si ça peut l’aider à te pardonner. Et c’est là, qu'Aliénor se jette dans tes bras au lieu de te frapper. Tu l’entoures avec tes bras en la serrant contre toi. Tu viens déposer ta mâchoire dans ses cheveux pour l’envelopper. Une part de toi aurait préféré que la rousse déferle sur toi sa colère plutôt que dans des larmes que tu n’avais jamais provoquées. « Pardonne-moi Alli... » Ta voix se veut douce malgré ce chagrin qui vient se loger dans ta gorge. « Je comprends seulement maintenant le mal que j’ai pu vous faire. » Car c’était un autre monde là-bas. Puis t’as toujours eu cette fâcheuse tendance à t’effacer, à te dire que tu seras facilement remplacé. Toi t’as toujours été qu’une pièce rapportée, alors t’as préféré laisser tes traumas à nouveau t’en persuader. Et t’avais besoin de rayer une bonne fois pour toutes cet amour à sens unique. T’avais besoin de l’oublier. Elle. Pour te consacrer totalement à Emma. A cette nouvelle vie que tu te construisais. Quitte à laisser Aliénor et les autres sur le bas-côté. Putain Clay, ce n’est qu’entre hier et aujourd’hui que tu comprends le chagrin que ton silence a pu causer. Alors tu prends son visage entre tes mains en effaçant toutes traces de larmes avec tes doigts. Tu lui lances un sourire brodé de tendresse alors que ton regard surplombe le sien. « T'es venue ici juste pour m'en foutre une ou tu as quelques minutes à m'accorder ? »
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Quand j'brûle, j'deviens meilleur
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Alienor Bird
la maman dévouée
ÂGE : 32 SURNOM : Ally STATUT : Célibataire, à avoir le cœur toujours attiré par les mauvais garçons, jamais rien de bien ne peut vraiment en sortir MÉTIER : sage-femme POSTS : 247 POINTS : 80
TW IN RP : harcèlement scolaire, accouchement, deuil périnatal GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #990099 AVATAR : Olivia Cooke CRÉDITS : mcximoffss PSEUDO : Betelgeuse INSCRIT LE : 14/08/2024
La sage-femme sait mieux que quiconque le raffut que peuvent faire le murmure des rumeurs dans un hôpital comme celui-ci. L’endroit est une fourmilière, une sorte de huis-clôt dans lequel les soignants entrent et restent pour plus d’une dizaine d’heures. Et leur quotidien se teintent parfois de couleurs si affreuses, tache de sang qui résistent à tous les lavages, que la moindre brèche qui laisse passer la lumière les attire comme des moustiques. Les commérages apportent un peu de légèreté et le service de la maternité n’est pas en reste. Que ce soit sur les suspicions de quel collègue a couché avec quel collègue ou les révélations autour des accouchements – pas plus tard que la semaine dernière, Alienor a eu un père qui a demandé sa copine en mariage au moment où elle était en train de pousser. Elle se doute donc, quand elle entre aux urgences, quand elle entre dans cet antre étrange qui rebondit contre son passé, qu’elle sera bientôt au cœur des gossip de ce service. Elle et le fameux docteur Charming. Cependant, elle s’en fout. Les gens peuvent bien inventer ce qui leur chante, Alienor est trop en colère pour être véritablement discrète. Tout juste a-t-elle le bon sens de les éloigner de cette scène publique qu’est le hall des urgences afin de les isoler dans un box. À l’abris des regards, pas complètement à l’abris des bruits ; les oreilles attentives auront probablement entendu les piques et le bruit de la main qui rebondit sur la joue du passé. Une claque amplement méritée. Une claque qui soulève dix années de poussières. Elle est peut-être plus petite – bien plus petite, il faut le lui accorder –, mais ça ne l’empêche pas d’avoir suffisamment de force et d’envergure pour l’atteindre. Un défouler qui ne calme cependant pas toutes les tensions accumulées sur cette absence. Tout a changé depuis qu’il est parti. Elle bosse plus dans le café, Tom n’est plus ce bébé rieur qu’il a connu et ça fait longtemps que Saul l’a quittée, sa stupide bague de fiançailles en plastique remisée au fond d’un tiroir.Merde, faudra bien lui avouer qu’une fois encore, il avait eu raison et qu’elle avait bien merdé sur ses fréquentations. Même si celle-ci lui avait apporté le plus beau cadeau qui soit, il n’empêche que Clay l’avait prévenue ; Saul finira pr te briser le cœur. Et, comme tous les grands frères et sœurs il avait eu raison. Comme sa grande sœur, il s’était lui aussi barré. Une personne de plus qui l’abandonnait sur la longue liste entremêlée aux fils de son destin. Fais chier
Les larmes sont montées toutes seules alors qu’il la réceptionne dans ses bras. Le menton un peu rêche entre les mèches de ses cheveux, tous les mots qu’elle avait préparé en traversant les couloirs de l’hôpital et qui la quittent peu à peu. Tout glisse sur ses joues comme dans son cœur, la colère s’est effondrée pour faire place aux véritables émotions, le soulagement de le savoir de retour, l’impression de retrouver un peu de son passé. Il n’a pas idée, non, comme il lui a fait du mal – comme il leur a fait du mal. Clarence était devenue une pièce essentielle de ce puzzle déjà fragilisé après le départ de Louise pour l’Angleterre. Elle ne sait pas comment Carter a vécu la chose – mais probablement que lui a eu la chance d’avoir des nouvelles, lui le privilégié qui était au courant de son retour, le seul et l’unique. Elle sait en revanche à quel point ça a été compliqué pour Wild de s’en remettre. Et elle imagine parfaitement tout ce que ça peut remuer aujourd’hui.
– Quelques minutes. Pas beaucoup plus.
À peine une poignée pour rattraper plus de dix années d’absence. Elle n’a pas le choix pourtant, a promis à Wild de se pointer chez elle dès que possible avec un gros pot de glace. Alors elle peut lui accorder quelques instants, mais pas beaucoup plus – ça sera à lui d’attendre désormais.
– Allons boire un café.
Le box n’est pas vraiment très accueillant pour des retrouvailles, et après une nuit de garde, elle aura bien besoin de ça pour rester encore éveillée à discuter avec son amie quand elle la rejoindra. En attendant, Clay peut bien lui offrir un café, histoire de rattraper quelques histoires sur la montagne qui les attend. Elle a bien aperçu à son doigt l’alliance ; elle a eu écho de son mariage ainsi que du décès violent de sa femme. Il lui semble même qu’il est près désormais, mais elle ignore quel âge à son enfant, et même s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon. Il est étrange de retrouver une personne qu’elle a si bien connue après tant de temps. C’est réconfortant de retrouver des repères. Réconfortant, mais aussi déstabilisant de voir toutes les différences qui se sont glissées avec les années. C’est triste.
Clarence Aldridge
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ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
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Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
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Aliénor & Clarence
— Aliénor est venue détruire ce qu’il reste de tes remparts. Les quelques pierres autour de ton cœur qui ont réussi à résister malgré l’orage. Cet orage aussi redouté qu’inattendu. T’as tout fait pour le fuir, même s’ il t’arrivait parfois de planter tes yeux dans ce ciel que tu espérais entendre gronder. De te retourner pour tomber sur son océan qui continuait de t’obséder. Malgré une décennie passée à l’autre bout du monde à tout faire pour y renoncer. Malgré le fait que tu aies coupé les ponts avec tout ton passé. Seule exception à la règle, toujours et à jamais le même. Carter. Pour lui, il t’arrivait de répondre à la seule chose qui te raccrochait à cette vie délaissée. Ce téléphone oublié, qui sonnait trop souvent. Encore et encore. Une décennie et des tonnes d’appels manqués. Un nombre incalculable de messages que tu lisais parfois, sans jamais prendre le temps d’y répondre autrement que dans tes pensées. Et plus tu laissais le temps défiler, plus ce fossé entre toi et eux devenait facile à creuser. T’as laissé le temps filer en épousant ce présent qui portait son nom. En te laissant bercer par ce soleil et ses je t’aime qui vous promettaient un avenir radieux. Emma. Cette femme aussi douce qu’intrépide que rien ni personne semblait pouvoir arrêter. Pas même ton orage ou cette froideur que tu pouvais lui jeter à la gueule. La seule qui a réussi à se faufiler entre les failles de ton armure et ce cœur toujours en garde. Alors pour elle, t’as tout balayé. Ranger les photos de ceux qui attendaient peut-être encore ton retour.
Mais Clarence, et si ce n'était pas une preuve d'amour, mais simplement la preuve de ta lâcheté. De cet égoïsme qu’Ally vient te foutre en pleine gueule ce soir. Enfoncer dans ton myocarde ce poignard de culpabilité qui te fout à l’agonie. Tu finis toujours par croire que tu es la pièce de trop, qu’importe où que tu sois. Coincé dans l’engrenage de ce traumatisme qui finira par te broyer. Une famille laissée à Albury, une autre à Sydney et une autre que la mort t’a presque arrachée. Car t’as peur que d’une seule chose Clarence, c’est que l’on puisse t’abandonner. Alors tu préfères tout détruire sur ton passage, avant qu'ils puissent te blesser. Et t’en pouvais plus, de cet amour toujours à contresens. De cette souffrance que tu ressentais toujours un peu plus en la regardant. Tout ce que tu voulais, c’était l’oublier. Prier pour que le temps et la distance puissent te libérer de ses chaînes. Quitte à faire de celle que tu tiens maintenant dans tes bras un dommage collatéral. Peut-être le plus douloureux. Car si le sang ne t’a pas donné de sœur, le destin s’en est chargé. Alors tu resserres un peu plus ton étreinte en espérant qu’elle puisse un jour te pardonner.
« Je prends… » Quelques minutes et un café. C’est déjà bien plus que ce que tu mérites. Aliénor aurait eu toutes les raisons du monde pour juste venir t’en coller une et disparaître aussi violemment que toi. Ton océan tombe sur le sol avant de revenir se jeter dans l’encre de ses yeux avec ce sourire en demi-teinte et un brin désarçonné. T’es prêt à prendre tout le temps qu’elle t’accordera. Tu sais qu’il en faudra certainement beaucoup plus pour te rattraper. Pour tenter de combler le vide que tu as laissé durant toutes ces années. « Viens. » Tu l’attrapes par la main pour sortir de ce fichu box. Vous passez devant les deux spectatrices laissées sur leur faim quelques minutes avant qui restent bouches bées en vous regardant vous volatiliser. Elles s’imagineront certainement des choses qui n’ont pas lieu d’être. Il n’y jamais eu une quelconque place à l'ambiguïté entre vous. Car si pour des raisons évidentes, tu n’as jamais pu voir Wild comme ta sœur, alors que tout le reste de sa famille te considérait comme un frère ou un fils, Ally a toujours eu cette place dans ton cœur. C’était simplement au départ celle d’une autre. Louise, cette amie qui t’avait fait promettre de veiller sur elle durant ce voyage d’une année qui s’est très vite avéré définitif. Et quand tu as appris la nouvelle, t’as débarqué chez elle sans prévenir pour la consoler. Lui prouver, même dans tes silences que tu seras toujours une épaule sur laquelle la rousse pourra se reposer. T’étais bien loin de t’imaginer qu’un jour, tu serais l’un de ceux qui oseront réveiller cette blessure.
Les portes de l'ascenseur s’entrouvrent et vous vous engouffrez dedans. Vous voilà à nouveau seuls. Tes doigts desserrent leurs emprises autour des siens et tu viens d’adosser contre la paroi de la cabine tout en tapotant des doigts nerveusement sur la rambarde. Tu regardes les étages défiler, mais tes yeux finissent par te trahir et vont malgré toi se poser sur ses traits. Tes lèvres dessinent un sourire brodé dans un alliage étrange d’amertume et de nostalgie. Son visage est à la fois le même et à la fois celui d’une femme que tu ne connais pas. Tu t’égares dans tes pensées, mais le tintement des portes qui s’ouvrent te ramène violemment à la réalité. « Salut Jack, deux cafés s’il te plaît. » L’homme qui fait office de barista vous sourit avant de disparaître pour préparer votre commande. Dans l’enceinte de l’hôpital, tout le monde le connaît, lui qui vous sauve à coup de shoot de caféine presque sans saveur pour que vous puissiez cumuler ces heures que vos corps ne sont plus à même de supporter. « Elle s’est empressée de t’informer de mon retour, hein. » C’est un constat plus qu’autre chose, mais ton océan ne peut s’empêcher de scruter sa réaction. Tu n'as pas besoin de mentionner son prénom. Vous savez tous les deux à qui tu fais allusion. Il faut vraiment croire que rien n'a changé. Wild s’est empressée de mettre sa meilleure amie dans la confidence. Une part de toi lui en veut terriblement d’avoir osé l’en informer sans te prévenir. D'avoir oublié de te dire qu’Ally bossait dans le même hôpital que toi. Fallait croire que c'était son truc, d'ouvrir la bouche à longueur de temps pour à la fin oublier l'essentiel. « Qu’importe, je ne suis pas ici pour parler d’elle… » Tu ravales ton orage difficilement tout en prenant les cafés afin de les déposer sur une table juste à côté. Tu t'installes sur une chaise comme si tout le poids du monde reposait sur tes épaules. « Je me souviens avoir lu dans l’un de tes messages que tu t’étais installée à Brisbane… À moins que ce soit par Carter ou Wild.» T’es indéniablement très con ou trop fatigué ou encore trop honnête pour lui cacher cette vérité. Aliénor aura certainement envie de te faire bouffer le carton de ton gobelet pour espérer que tu t’étouffes avant de rajouter une autre connerie. « Mais j’étais loin de me douter que nous travaillions dans le même hôpital... » Tu plonges tes lèvres dans le café. « Sage-femme alors… » Ton regard s’était perdu sur son badge quelques minutes auparavant. « Comment tu vas ? Comment va Tom ? »
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Quand j'brûle, j'deviens meilleur
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Alienor Bird
la maman dévouée
ÂGE : 32 SURNOM : Ally STATUT : Célibataire, à avoir le cœur toujours attiré par les mauvais garçons, jamais rien de bien ne peut vraiment en sortir MÉTIER : sage-femme POSTS : 247 POINTS : 80
TW IN RP : harcèlement scolaire, accouchement, deuil périnatal GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #990099 AVATAR : Olivia Cooke CRÉDITS : mcximoffss PSEUDO : Betelgeuse INSCRIT LE : 14/08/2024
Clarence Aldridge et Chris Logan adorent ce message
Wild Fitzjames est ému.e par ce message
Il y a des choses qui changent. Quelques rides qui se creusent au bord des yeux, qui se brodent autour des sourires. Des fantômes qui viennent ternir les pupilles et alourdir les paupières. Une insouciance qui s’efface. Et puis il y en a d’autres qui sont immuables. Comme l’odeur qui l’enveloppe et la ramène une décennie plus tôt. Une odeur pour veiller sur elle lors de soirées un peu trop alcoolisées. Une odeur pour la réconforter après s’être encore fait larguer par un crétin. Une odeur qui avait été absente lorsque Saul était sorti de prison et l’avait laissée tomber comme un vieux déchet. Tant d’effluves qui la ramène à tellement de souvenirs… Une époque d’insouciance qui lui paraît si simple désormais. Certes, il y avait eu le départ de Louise et cet air revêche qui s’était gravé sur ses traits d’adolescente, mais des années après elle en gardait surtout les meilleurs souvenirs. Ces fêtes, ces amitiés, cette impression incassable de liberté. Quelques bévues également, qui l’avait conduite jusqu’à Saul. Et de là était né Tom, ce qui avait pue à peu tout changé… Lentement, comme si elle avait peur qu’il s’échappe à nouveau, fumée dont la légèreté aurait glissé entre ses doigts incapables de la retenir, Alienor se détache de l’étreinte et accepte de passer quelques minutes en compagnie de celui surgi tout droit de son passé. Pas trop longtemps, elle n’oublie pas qu’elle doit encore retrouver Wild après tout ça. Ally un peu déchirée entre ceux qui s’aiment sans jamais oser se l’avouer, entre celui qui a trouvé sa place dans son cœur en tant que grand frère, et celle qui est rapidement devenue sa meilleure amie et qui a également sa place dans sa famille depuis qu’elle avait accepté d’être la marraine de Tom. Équilibre précaire, même si sa loyauté irait pour toujours à Wild ; à défaut d’avoir trouvée son âme sœur en matière d’amour, elle pouvait se vanter de l’avoir trouvée en amitié. Aussi, combien même elle avait parfois eu envie de hurler sur Clay et son aveuglément face à l’attirance de la sœur Fitzjames qui lui semblait pourtant évident, elle n’avait jamais rien dit du secret de Wild. C’était d’ailleurs la même raison qui la pousserait à ne pas s’éterniser à l’hôpital afin d’aller lui rendre visite avec un gros pot de glace.
Ally laisse Clay l’attraper par la main et l’entraîner à sa suite en direction de l’ascenseur. Quelques piaillements, début de rumeurs dans leur dos, mais qu’importe ce que les gens peuvent bien imaginer. Les lourdes portes révèlent que l’élévateur est vide et ils se retrouvent une fois de plus, face à face, presque à s’observer en chiens de faïence. Il a vieilli. Et elle aussi. L’impression étrange d’avoir face à elle un inconnu dont elle connaît pourtant tout un pan de son passé. Son présent en revanche… il est effrité, à peine quelques nouvelles glanées à droite et à gauche, des échos qui sont parvenus à traverser l’océan. Elle sait qu’il a un enfant et qu’il s’est marié également. Elle sait aussi que sa femme est morte de manière tragique, même si elle n’a pas vraiment compris comment. Probablement que ce n’est pas le sujet à aborder après dix années passées sans se voir. Les portes s’ouvrent dans leur éternel chuintement et celui qui partage désormais son hôpital n’a pas besoin de la lui demander pour connaître sa commande. À croire qu’elle n'a peut-être pas tant changé que ça. Jack s’empresse de préparer les cafés tandis qu’elle réalise que Clay l’a appelé par son prénom. Évidemment, dans le bâtiment tout le monde connaît celui qui sauve leurs journées de la fatigue. Mais le réaliser lui rappelle qu’il est déjà à Brisbane depuis une année et que l’homme derrière le comptoir soit plus au courant qu’elle qui a partagé un bout de sa jeunesse avec Clay, l’érafle un peu plus. Ce retour dans sa vie promet plus de fracas qu’attendus. Au moins Wild, elle, ne lui avait pas caché cette grande révélation – contrairement à Carter-le-traître. Il en fait l’amer constat dans un soupir et Alienor se contente de hausser les épaules ; qu’imaginait-il ? Les deux amies ne peuvent rien se cacher ou presque. Elle se demande d’ailleurs s’il a une idée qu’elle est au courant de toute la scène qui s’est déroulée juste avant son départ, celle qui aurait pu le retenir en Australie, celle qui au final l’a sans doute fait fuir un peu plus rapidement. À l’inverse, elle est prête à mettre sa main à couper que Clay n’en a jamais soufflé mot à Carter. C’était, après tout, la seule raison qu’elle voyait au fait que les deux tourtereaux n’aient jamais pu concrétiser ce sentiment qui paraissait les relier. Tellement de non-dits entre eux, on aurait pu les croire encore adolescents…
Il attrape les cafés pendant qu’elle glisse machinalement une rosette de sucre au fond de sa poche. Elle sait qu’elle ne l’utilisera pas pour le fond de sa tasse, mais a étrangement pris l’habitude de les collectionner à chaque fois qu’elle prend un café. Ça lui fait des économies lorsqu’elle invite des gens à la maison ; et ça l’a parfois même dépannée lors de préparation de gâteau – même s’il faut reconnaître qu’ouvrir 50 petits sachets est une perte de temps monumentale. Assise en face de celui qui est revenu d’entre les morts, Ally se force à avaler une gorgée de café brûlante pour ne pas accidentellement le renverser sur celui qui lui fait face. Il savait donc qu’elle était à Brisbane et même ainsi ça ne lui a jamais traversé l’esprit de la contacter… Super. Les piques lui brûlent la langue autant que le breuvage et c’est avec une mine un peu renfrognée qu’elle daigne lui répondre.
– Mouais. J’ai fini par trouver ma voie.
Cependant, elle non plus était loin de se douter que le docteur Aldridge exerçait désormais à seulement quelques étages de différence de son quotidien. Le destin s’était bien amusé à se jouer d’eux pour qu’ils ne se croisent jamais dans cette immense fourmilière qu’était un hôpital… Heureusement, Clay prononce le nom magique et le visage de la jeune mère s’illumine aussitôt, la main déjà en train de sortir son téléphone pour lui montrer une photo de son fils.
– Il va bien ! Il est passionné par le dessin, tu devrais voir ça, toujours un crayon à la main !
Elle fait glisser quelques photos supplémentaire avant de ranger son portable.
– Comme tu imagines, ça n’a pas vraiment duré avec son père… Et je t’interdis de me dire « je te l’avais bien dit », tu as neuf ans de retard pour ça et il y a clairement prescription.
Elle n’ignorait pas qu’il n’avait jamais vraiment apprécié Saul. À raison…
– Et toi ? J’ai appris que tu avais une fille ?
Dans un autre monde, leurs enfants auraient pu grandir ensemble. Dans un autre monde, cette enfant aurait eu Wild comme mère… Les pensées parasites creusent leur chemin dans l’esprit d’Alienor qui la ramène sans cesse à cet abandon.
Clarence Aldridge
l'électron libre
ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (2) - Alienor (1) - Wild (4)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1) - Chris Wild (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
All the bright, precious things, fade so fast... and they don't come back
Aliénor & Clarence
— Le café fumant entre vos mains semble être le seul point de stabilité dans ce moment suspendu. Vous marchez sur ce fil, ce lien devenu bien trop tangible depuis que tu t’es volatilisé. Tu es là, devant elle, après tant d’années et le temps semble s’être arrêté. Aliénor, c’est cette petite sœur que tu t’étais promis de toujours protéger. La petite dernière du groupe de Sydney. Celle dont tu pouvais deviner les moindres pensées d’un simple regard. Dont tu pouvais anticiper les faits et gestes avant même qu’elle ne réagisse. L’une des rares à connaître l’homme qui se cache derrière cette réserve que rien ne semble pouvoir ébranler. Et pourtant, tu as l’impression d’avoir une presque inconnue face à toi qui porte ses traits. Elle doit certainement se dire la même chose, bien que les tiens portent en plus les cicatrices d’une douloureuse culpabilité. Le fissures de la détonation qui a brisé ta vie, celle qui a emporté ton amour et a failli aussi te conduire de l'autre côté.
Les souvenirs affluent, mais ils sont teintés de regrets. Tu te souviens de ta promesse d’être toujours là, et pourtant, te voilà, de retour dans sa vie après dix ans de silence, avec le poids de ton absence sur les épaules. Tu scrutes son visage, cherchant désespérément la lueur de cette complicité autrefois si évidente dans ses yeux. L’angoisse de ne pas savoir comment renouer le lien te pousse à une maladresse que la rousse aimerait te faire ravaler. « Mouais. J’ai fini par trouver ma voie.» Son timbre se veut doux, mais le reproche y est palpable. Instinctivement, tu viens mordre une lèvre pour apaiser cette douleur sourde que tu ressens face à ce malaise qui t’était encore inconnu jusque-là à ses côtés. Vos regards se croisent alors que tu es submergé par les remords. Tu tentes de garder la face sous ton masque de flegme réduit en cendre afin de trouver un sujet pour alléger ces tensions qui pourraient presque électriser toute la pièce et Jack compris.
T’es soulagé de voir son regard s’illuminer lorsque tu évoques Tom. « Il va bien ! Il est passionné par le dessin, tu devrais voir ça, toujours un crayon à la main ! » Et elle te montre les photos de son fils que tu as connu trop peu de temps qui est devenu presque un jeune homme. T’as ce sourire timide et pourtant si sincère qui courbe tes lèvres où se cache une douleur silencieuse. « Comme tu imagines, ça n’a pas vraiment duré avec son père…» Cette phrase suffit pour faire ressurgir en toi un instinct protecteur que tu croyais endormi. Tu hausses un sourcil, désinvolte, sentant déjà la réplique familière, presque automatique monter à tes lèvres. Mais elle te coupe net, anticipant la flèche que tu t'apprêtais à décocher. « Et je t’interdis de me dire « je te l’avais bien dit », tu as neuf ans de retard pour ça et il y a clairement prescription. » Tu lèves les mains en signe de reddition, un sourire ironique flottant sur ton visage. Ce soir, tu te retiendras. Tu ne lui feras aucune remarque à ce sujet, du moins pas maintenant. À vrai dire, tu es soulagé que ce bouseux ne soit plus dans le décor. Saul a toujours été à tes yeux une vermine qu’il fallait écraser au plus vite. Tu te souviens encore des heures passées avec Wild à échafauder des plans pour le dégager une bonne fois pour toutes de sa vie. Wild cherchant la méthode douce, alors que toi, tu votais pour la méthode la plus brutale. Simple, rapide, mais diablement efficace. Vous n’aviez pas prévu le scénario où Ally allait tomber enceinte et où malheureusement, elle était sûre à cent pour cent que c’était lui le père. Tu revis dans tes pensées ce jour où la rouquine est venue vous l’annoncer. T’es resté planté comme un con devant elle en attendant que le traitement des données se fasse jusqu’à ton cerveau pour partir aussi vite que tu pouvais la seconde d’après dans le seul but de le défoncer. Wild et Cillian derrière toi prêt à tout pour te retenir. Pas dans le but de sauver Saul de tes poings, mais pour éviter que tu passes avant lui par la case prison.
« Et toi ? J’ai appris que tu avais une fille ? » Cette simple question te ramène brutalement à la réalité. Tu papillonnes des yeux, tentant de te reconnecter au présent, de saisir pleinement le sens de ses mots. « Oui… Émilia.» La fierté se mêle à une douce et étrange mélancolie en évoquant son nom. Et bien que tu sois terrifié à l’idée de parler d’elle et de tout ce qu’elle représente, tu sais que c’est le seul moyen d’avancer. « Elle a 6 ans. » C’est à ton tour de faire défiler des photos sur ton téléphone. On peut y voir une petite blonde au visage espiègle qui n’a rien de toi, si ce ne sont tes yeux clairs un brin revolver. « Tout comme Tom, elle est le portrait craché de sa mère, heureusement pour eux... » Tu n’as pas pu t’empêcher cette réplique qu’elle te pardonnera facilement, du moins, tu l'espères. « Moi qui étais anxieux à l’idée qu’elle puisse avoir du mal à se faire à la vie australienne, elle s’y est acclimatée plus rapidement que moi. » C’est une réalité dite sur le ton de l’humour. Tu verrouilles ton écran et on peut y voir une femme qui se tient à tes cotés. Elle porte dans ses bras une Emilia qui n'est encore qu'un bébé. Vous avez tout de la parfaite petite famille comblée de bonheur. Tu retournes ton téléphone avant qu’elle ne puisse s’éterniser trop longtemps sur cette image qui jette une ombre sur ton visage. « J’ai raté énormément de choses... » Ce n'est pas un simple constat, mais des aveux entrelacés d'excuses. Tu tentes de garder une façade, mais la culpabilité suinte à travers tes mots, comme une blessure qui refuse de se refermer. « Mais je n'ai jamais regretté d'être parti... » Ton regard la fusille avec une étrange douceur. « Je regrette en revanche de t'avoir abandonnée de cette façon... »
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Quand j'brûle, j'deviens meilleur
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.
Alienor Bird
la maman dévouée
ÂGE : 32 SURNOM : Ally STATUT : Célibataire, à avoir le cœur toujours attiré par les mauvais garçons, jamais rien de bien ne peut vraiment en sortir MÉTIER : sage-femme POSTS : 247 POINTS : 80
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Il était arrivé à Alienor de se sentir écartelé. Comme si c’était des petits bouts d’elle-même qui avaient pris la fuite, laissant des traînées de souvenirs dans leur sillage. Poussières disséminées au fil du temps, que ça ne soit pas très loin comme Brisbane, ou un tout autre continent. Finalement, c’était elle qui était partie – sans pourtant dépasser les frontières, c’était vrai. Mais elle se demandait parfois si sa mère avait ressenti le même sentiment de trahison, cette étrange solitude quand on regardait le passé et qu’on ne voyait plus grand monde. Heureusement, il y avait quelques semblant de poussière d’étoiles pour combler les lacunes. Des a, même si elles se faisaient plus rare au fil des années. Des cartes postales, des lettres, des messages, je pense à toi]/i] depuis l’autre bout de la planète, des photo. Au fil des années, Ally avait appris à faire le deuil de cette relation si fusionnelle avec sa sœur et qu’il leur était impossible de conserver à distance – [i]loin des yeux, loin du cœur. Le départ de Clay, en revanche, avait été un coup de poignard dans ses veines, d’autant plus que le contact avait été irrémédiablement rompu. À l’un des moments où elle aurait eu le plus besoin d’un frère sur qui compter qui plus est. Heureusement, il y avait eu Wild pour lui fournir des litres de glaces après la rupture avec Saul, et Cillian pour l’écouter se lamenter sur son sort. Surtout que ce dernier avait la décence de ne jamais, jamais, jamais lui sortir des choses comme “Je te l’avais bien dit.” Et puis il y avait Tom, évidemment. Tom qui lui prenait beaucoup d’énergie, mais qui avait illuminé sa vie d’une telle lumière qu’elle ne voyait plus son existence sans lui. Un jour, peut-être que lui aussi partirait. En attendant, elle profitait de chaque moment avec son fils. Et ça, Clay pouvait sûrement le comprendre désormais qu’il était pire. La photo qu’il lui montre dévoile une enfant ravissante au regard espiègle et plein de maturité qui fait écho à celui qui se trouve face à elle. En dehors de ces yeux, elle ne ressemble pas tant que ça à son père et Ally se surprend à imaginer celle qu’il a épousé et perdu dans les traits de l’enfant. Pauvre Emilia…
– Les enfants sont impressionnants, Tom avait a peu près son âge quand nous sommes arrivés à Sydney et il s’est adapté bien plus vite que moi à cette nouvelle vie.
Et pourtant, les débuts n’avaient pas été de tout repos. Il avait fallu jongler entre ses études et ses premiers stages à l’hôpital, sans l’appui de sa mère pour garder son petit-fils. Heureusement qu’il y avait eu Wild pour l’épauler, puis de jolies rencontres amicales.
[color:e8aa=990099]– Tu crois que quand ils seront plus grands ils deviendront amis et feront les mêmes bêtises que nous ?
Elle grimace avant d’ajouter.
– Enfin, j’espère qu’Emilia aura meilleur goût que moi en terme d’amoureux et d’amoureuses. Et que Tom lui épargnera les “je te l’avais bien dit” à chaque rupture.
Lorsque Clay verrouille son téléphone, une photo s’affiche un instant sur son fond d’écran et les dire du jeune père se confirment : la petite ressemble énormément à sa mère. disparaît bien vite cependant, retournée sur la table. Alienor n’ose pas imaginer la douleur que peut provoquer un tel deuil, il faut dire qu’elle ne connait pas vraiment ces drames, a uniquement vécu par procuration la douleur de Wild au décès e son frère. Alors voir ainsi la tristesse endosser les traits de Clay l’adoucit un peu.
– Je ne t’en ai jamais voulu de partir. Même si ça a fait résonner le départ de Louise en moi, je comprends pourquoi tu l’as fait.
Ces choses qu’elle n’avait jamais pu lui dire en face, parce que le soir de sa fête de départ, Tom était malade et qu’elle avait dû rester avec lui. La suite, elle ne l’avait vécu qu’à travers les échos des récits des gens qui avaient pu y aller.
– Mais c’est vrai que j’aurais aimé avoir des nouvelles de temps en temps. De toi directement je veux dire et pas uniquement de Cillian et Clay, ou même Louise. J’ai eu l’impression de ne plus compter pour toi, du jour au lendemain.
Uns soupir alors que ses doigts s’amusent à faire tourner la bague autour de son majeur. Elle sait que sa meilleure amie et elle partagent le même toc, probablement à force d’avoir trop traîné ensemble pendant leur adolescence, sans que quiconque cependant ne puisse dire laquelle en est à l’origine.
– Mais tu sais… je crois que ce n’est pas auprès de moi que tu dois t’excuser.
Parce que celle qui avait vécu ce départ encore plus mal qu’Ally, c’était Wild. Surtout après ce qui avait failli se passer lors de la fête – et dont la sage-femme n’était d’ailleurs pas vraiment censée être au courant, mais il n’y avait évidemment aucun secret entre les deux femmes. Surtout après que Clay ait été incapable de se battre pour ses sentiments devant Carter.
Clarence Aldridge
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ÂGE : 37 ans (05/12/1986) SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins. Le vase pour une autre. STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes. MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin. LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent. POSTS : 1959 POINTS : 1750
TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA - mélancolie - abandon - Violence physique et verbale. TW IRL : AucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild... Ouais bon avec Ethel aussi. Avec tout le monde en réalité.) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #996666 RPs EN COURS : - Ethel (2 -3) - Wild/Chris (1) - Wild/Ethel (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Helen (2) - Alienor (1) - Wild (4)
Ethel
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.
Wild
It's easy to push me away from you. Easy to say you want to be left on your own. Yet somehow I can't help but see. How your eyes shy away. Your hands seal the entrance and path to your heart. Anger kept fear and the sadness you feel. Under the surface for so long. Locked that room, you keep it inside.
Eden
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés.
Alienor
UC RPs EN ATTENTE : - Chris (1) - Albane (1) - Landry (1) - Lily (1) RPs TERMINÉS : -Ethel (1) - Wild (1 - 2 - 3) - Wild FB (1) - Helen (1) - Chris Wild (1)AVATAR : Robert Pattinson CRÉDITS : avatar@Mooncalf signature paroles @Yuston XIII icons@M. Gif: @Noiram (Willay) userbar:@mystery-man Header@Girasois DC : Un vase, c'est bien suffisant. PSEUDO : Noiram INSCRIT LE : 12/05/2024
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Aliénor & Clarence
— Tu ne peux t'empêcher de la contempler, cherchant à lire dans chaque détail de son visage les traces du temps écoulé. Les légères ridules au coin de ses yeux, un éclat plus profond dans son regard, une gravité nouvelle qui n’efface en rien la douceur que tu lui as toujours connue. Elle porte ses propres cicatrices, ses propres histoires inavouées, mais tu perçois cette lueur espiègle et si familière. C’est elle, cette petite sœur d’âme, qui a toujours su te comprendre, parfois mieux que toi-même. Vos souvenirs communs s’entrechoquent en toi comme un torrent d'images. Tu revois vos chamailleries sans fin, les soirs où elle trouvait refuge auprès de toi, cherchant un abri contre les tempêtes de la vie et ces confidences chuchotées dans un silence complice. Tout cela te donne l'impression de retrouver une part de toi-même que tu avais égarée quelque part entre deux continents. Entre deux vies qui te divisent encore à cet instant. Sur cette photo comme fond d’écran que tu ne peux te résigner à changer. Ce besoin insatiable de garder les traces de ce bonheur trop vite avorté.
« Tu crois que quand ils seront plus grands ils deviendront amis et feront les mêmes bêtises que nous ? » Elle brise le silence d’une voix douce, presque rêveuse. Ses yeux pétillants d’une chaleur familière. Ton cœur se serre face à cette tendresse inexplicable qui te gagne. Tu imagines un instant Émilia et Tom, les enfants que vous avez chacun élevé de votre côté, marchant sur vos traces et partageant ce même lien. Ton océan, étrangement docile, se relève sur elle en la scrutant silencieusement. « Enfin, j’espère qu’Émilia aura meilleur goût que moi en termes d’amoureux et d’amoureuses. Et que Tom lui épargnera les “je te l’avais bien dit” à chaque rupture.. » Un sourire coupable se dessine sur tes lèvres en te rappelant le nombre de fois où tu n’as pu t’empêcher de lui sortir cette phrase. Ce nombre de fois incalculable où tu as voulu refaire le portrait de ces mecs qui ne la méritait pas. « Je n’en voudrais pas à Tom de jouer ce rôle… » La simple idée que vos enfants puissent potentiellement devenir un jour amis illumine ton visage. « Espérons qu’elle l’écoutera, contrairement à certaines… » Ta voix se veut un brin provocatrice alors que tu prends une gorgée de ton café. « On pourrait déjà faire en sorte qu’ils se rencontrent… » T’inspires difficilement sous le poids de cet espoir qui t’effleure. Tu aurais aimé être plus présent pour Ally ainsi que pour Tom. Même si tu devines aisément qu’elle a pu compter sur Wild et Cillian.
T’es conscient d’avoir raté beaucoup de choses. Beaucoup trop de choses. Des chapitres entiers de leurs histoires à tous où tu n’as été qu’une ombre. Qu’un figurant parfois cité et rien d’autre. T’as beau n’avoir jamais regretté d’être parti, tu ressens tout de même une culpabilité certaine d’avoir laissé tomber Ally de cette façon. « Je ne t’en ai jamais voulu de partir. Même si ça a fait résonner le départ de Louise en moi, je comprends pourquoi tu l’as fait. » À ses mots, tes mâchoires se crispent, ton dos se raidit pour retrouver une contenance, mais sa sincérité laisse une trace indélébile sur toi. « Mais c’est vrai que j’aurais aimé avoir des nouvelles de temps en temps. De toi directement je veux dire et pas uniquement de Cillian et Carter, ou même Louise. J’ai eu l’impression de ne plus compter pour toi, du jour au lendemain. » - « Je sais… » Sa phrase à peine terminée que tu rebondis dessus dans un murmure presque douloureux. Dans un sourire timide, tu oses enfin briser la distance, glissant une main dans celle qui vient faire tournoyer sa bague. Comme pour t'assurer qu'elle comprends que tu es bien là, réel et tangible. Et dans cette simple étreinte, tu réalises que les années ne pourront jamais effacer ce lien qui vous lie. Cette affection indéfectible qui te rappelle que malgré les chemins sinueux que vous avez empruntés, certaines choses ne s’effaceront jamais. Tu lui demandes pardon à ta façon. Dans ce silence qui t’a toujours été plus facile à manier que les longs discours. « Mais tu sais… Je crois que ce n’est pas auprès de moi que tu dois t’excuser. »
Et d’un seul coup, t’as l’impression que tout s’écroule autour de vous. Ta main devient brutalement froide et dans un mouvement lent et posé à la fois, tu la retires pour remettre cette distance entre vous, alors que tes opales se tordent dans une douleur que tu ne peux effacer. « Bien sûr que si… » Réponds-tu d’un ton plus sec que tu ne l’aurais voulu, presque amer. Un élan d’agacement et de confusion t’emporte. « Pourquoi Wild mériterait plus mes excuses que toi, hein ? » Tu la fusilles du regard avant de lever ton océan las vers ce ciel que tu ne peux contempler. « Ally, je sais pertinemment qu’elle t’a tout raconté. » Il ne fallait pas être Einstein pour le deviner. « Alors arrêtons de faire semblant, si tu veux bien. » Les dernières syllabes meurent délicatement entre tes lèvres. Dans un geste mécanique, tu froisses le gobelet entre tes mains, comme pour contenir ce que tu n’es pas à même de lui avouer. « Mais je n’ai pas envie d’en parler. Pas ce soir. » C’est un murmure, une supplique discrète. Tu as besoin de temps, besoin de temps pour recoller les morceaux de ce passé fragmenté, de trouver le courage d'affronter ce que tu as si longtemps tenté d’oublier.
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Quand j'brûle, j'deviens meilleur
J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.