(ginauden #116) sands of time were eroded by the river of constant change
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Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose. POSTS : 23601 POINTS : 360
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › aubrey › james #25 › ginny #116 › akira
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liensAVATAR : Richard Madden CRÉDITS : corpse heart (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) DC : Swann & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019
(state liberty) Il n’y en a pas beaucoup, des gamins qui pourraient profiter d’une sortie à la librairie pour tomber et se casser quelque chose. Il n’y a que Sloan pour être véritablement heureux d’aller dans ce genre d’endroit et se retrouver à courir de partout, à vouloir “jouer au singe” ; ce qu’il a de commun avec tous les enfants de son âge, cependant, c’est qu’il n’est pas capable de coordonner tous ses membres et c’est ce qui m’a poussé à composer le numéro des urgences, puis le suivre jusqu’à l’hôpital. Le pauvre gamin n’a fait qu’échanger les larmes contre les cris, la gestion de la douleur se voulant sans doute être un concept particulièrement abstrait du haut de ses quatre ans. Mon regard se pose un instant sur son bras, dont l’alignement n’ayant rien de naturel me donne déjà un indice du diagnostic qui sera apposé. « Je vais appeler maman, ok ? » Ma main dégage une mèche de son front, je lui offre un sourire rassurant tout en posant mon index contre sa mâchoire pour qu’il détourne le regard des pompiers. Mon attention décroche uniquement quand une question en suit une autre au sujet de sa santé, sa médication, et un lot d’autres conneries encore. Il va bien, il a toujours été bien portant. D’ici demain, il sera déjà remis sur pied. Déjà, je troque mon annonce contre un semi-mensonge lorsque l’appel supposément passé à Ginny devient un simple message. Sloan a voulu tester la gravité et Newton a gagné. Rien de grave. Est le premier message ; pas suffisant pour expliquer le fond de ma pensée, si bien que je rajoute ensuite un autre message. On va au St Vincent. Ce message aurait suffit à la mère que j’ai toujours connue en Ginny, mais aujourd’hui ? Je ne la reconnais plus. Il te demande. Et enfin, je ne doute pas qu’elle viendra.
* * *
L'attente à l'hôpital est un supplice. Je suis assis sur une de ces chaises en plastique, raide et inconfortable, les coudes appuyés sur mes genoux, les mains jointes devant moi comme si je priais. Les murs blancs autour de moi, éclatants sous la lumière crue des néons, semblent se refermer lentement, amplifiant chaque bruit, chaque murmure. Le temps s'étire, chaque minute me semble durer une éternité. J'ai appelé Ginny il y a à peine quelques instants, mais j'ai l'impression que des heures se sont écoulées. Je sens la tension monter dans mes épaules, une tension que je ne peux pas relâcher. Sloan est quelque part derrière ces portes, entouré de médecins que je ne connais pas, et je ne peux rien faire. Je déteste cette impuissance, ce sentiment de ne servir à rien, d'être coincé ici à attendre.
Chaque fois qu'une porte s'ouvre, mon cœur s'emballe. J'espère que ce sera un médecin, qu'il viendra me donner des nouvelles de Sloan, mais ce n'est jamais le cas. Ils passent tous devant moi sans même un regard, leurs visages concentrés, pressés, comme si je n'existais pas. Leur indifférence me rend fou. Mon fils est blessé, et tout ce que je peux faire, c'est rester là, à l'extérieur, à ronger mon frein. Je pense à Ginny. Je l'imagine en train de se préparer à venir, probablement déjà en colère, comme d'habitude. Elle s'inquiète toujours pour Sloan avec une intensité qui me dépasse parfois. Je sais déjà qu'elle va m'en vouloir, qu'elle va me reprocher de ne pas avoir été assez vigilant. Le pire, c’est que je ne pourrais pas le lui reprocher. Cela me met d’autant plus en colère, mais je sais qu’elle aurait raison. Je finis par me lever, incapable de rester en place plus longtemps. Je commence à faire les cent pas, essayant d'évacuer un peu de cette tension qui me ronge. Le sol en linoléum grince sous mes pas, un bruit qui résonne étrangement fort dans ce silence oppressant. À chaque passage, je jette un coup d'œil vers la porte de la salle où Sloan est pris en charge. Je dois résister à l'envie de l'ouvrir, de voir ce qui se passe à l'intérieur. Le temps s'étire encore, chaque seconde qui passe est une torture. Je me demande combien de temps encore je vais pouvoir tenir avant que cette attente ne me rende complètement dingue. Je pense à Ginny, à son arrivée imminente, à ce qui va se passer quand elle sera là. Pendant un instant, un bref putain d’instant, je ressens l’envie de la prendre dans mes bras à l’instant où elle arrivera.
Quand tel est le cas, pourtant, je n’en fais rien. Je me souviens aisément qu’elle n’est plus que mon ex-femme, je redresse le menton pour prouver ma putain de bravoure. « T’en as mis du temps. » Et elle devrait s’estimer heureuse que je me garde de lui demander si celui qu’elle était sûrement en train de se taper en valait la peine.
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