(sam #4) ♪ just two different endings, you learn to repair
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Après la première réunion aux Alcooliques Anonymes, la phrase de Sam lui a trotté dans la tête avec un rythme de culpabilité qu’il ne sait pas vraiment décortiquer, puisque cette nouvelle dynamique entre les deux hommes est aussi inattendue qu’improbable. Mais il a bien retenu la formule que son nouvel ami a employé : en journée, il est sobre, Sam. Cette disparité temporelle sous-entend que le soir, le brun se laisse happer par ses vieux démons, peut-être les mêmes que partageaient ceux qui l’ont tant malmené durant son enfance. Il ne le juge pas, Izan, puisqu’il a bien conscience que l’addiction est une maladie au même titre que les autres, et il ne lui vient pas non plus à l’idée de le traquer pour l’humilier, n’ayant aucun désir de le débusquer dans ses travers pour la seule raison de les rendre véritables. Si, en ce milieu de soirée, il se retrouve devant le logement de Sam, ce n’est guère pour le sermonner ou l’infantiliser, mais seulement parce qu’il est sincèrement inquiet pour lui. ’’Sam ?’’ qu’il hèle d’une voix un peu forte après avoir toqué contre la porte d’entrée, sans obtenir la moindre réponse. Machinalement, en souvenir de sa dernière venue ici, Izan lève son menton vers le ciel pour observer le deuxième étage de la bâtisse, dans l’espoir de voir apparaître le visage de l’occupant des lieux mais… Rien. Prenant une fine inspiration, il attend quelques secondes supplémentaires, porté par l’aspiration peut-être naïve de découvrir qu’il s’est fait tout un schéma désastreux pour rien, qu’il a fait toute une histoire de quelques syllabes qu’il a mal interprété et que les nuits de Sam ne sont pas colorées des liqueurs qu’il s’enfile pour oublier son chagrin, mais son instinct lui dit que ce qui l’attend derrière la porte n’est pas ce qu’il espère. C’est peut-être pourquoi il scrute les environs en mordillant l’intérieur de sa joue, épuisant la patience qu’il possède et même celle qu’il n’a pas, avant de pousser la porte qui — heureusement, n’est pas fermer à clés. ’’Sam ?’’ sa voix se fait plus faible, comme s’il craignait de déranger son hôte pendant quelque chose d’important, et il prend soin de calmement refermer la porte derrière lui avant de faire quelques pas dans la demeure, prenant naturellement la direction du salon, puisque le bourdonnement de la télévision se fait entendre depuis l’entrée. Les projections lumineuses de l’écran dévoilent alors le professeur avachi dans son fauteuil, entouré par les cadavres des bouteilles qui gisent autour de lui comme des trophées de chasse, en dévoilant toute l’infamie de sa culpabilité. ’’Sam…’’ qui est davantage soupiré que prononcé, mais il ne laisse pas la consternation s’éterniser puisqu’il entreprend déjà de ramasser les bouteilles encore remplis, les amassant dans une main tandis qu’il tente de faire réagir celui qui doit être complètement bourré, et qui ne doit même pas se rendre compte de ce qui se passe autour de lui. ’’Oh, Sam ! Réveille-toi !’’ mais sa voix se perd dans les exclamations de la télévision, et il est obligé d’hausser le ton pour se faire entendre, sans savoir qu’il va très vite regretter sa soudaine bonne volonté. ’’Sam j’te jure tu m’aides pas à t’aider…’’
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
just two different endings, you learn to repair — with @Izan Da Silva
La soirée avait pourtant bien commencé. Sam était rentré chez lui après une journée de travail relativement calme, un de ces jours où les élèves semblaient un peu plus attentifs, un peu moins enclins à poser des questions sans fin. Il avait même eu le temps de préparer un dîner simple mais satisfaisant, quelque chose qui ne nécessitait pas trop d'effort, juste ce qu'il fallait pour lui donner l'impression de maîtriser encore un peu son quotidien. Il avait mangé en silence, seul face à son assiette, la télévision en fond sonore pour combler le vide de la maison. Mais une fois le repas terminé, la solitude s'était insinuée sournoisement, plus forte qu'à l'habitude. « En journée, je suis sobre. » Ces mots avaient soulevé un mélange de honte et de désespoir. La nuit, en revanche… la nuit était un territoire dangereux, où les démons qu'il croyait maîtriser se libéraient avec une facilité déconcertante. Le premier verre avait été suivi par un deuxième, puis un troisième, comme pour effacer cette sensation désagréable d'être jugé, même si le jugement venait de lui-même. Chaque gorgée était un pas de plus vers l'oubli, un moyen de se détacher de cette réalité qu'il ne voulait plus affronter. Bientôt, les bouteilles s'étaient accumulées autour de lui, témoins silencieux de sa déchéance, tandis qu'il sombrait dans une torpeur alcoolisée, le regard fixé sur l'écran de la télévision sans vraiment comprendre ce qu'il regardait. C'est dans cet état qu'il avait finalement glissé dans une sorte de sommeil, un sommeil troublé, lourd et sans rêve. Je grogne doucement en entendant cette voix qui semble venir de très loin, perçant à travers le brouillard épais qui enveloppe mes pensées. J’ai l’impression que mon corps est lourd, englué dans une torpeur alcoolisée dont je ne veux pas sortir. Puis cette voix insiste, m’arrachant à la léthargie dans laquelle je m’étais confortablement installé. Izan… Un sursaut de panique traverse mon esprit alors que je réalise que ce n’est pas un rêve. Il est vraiment là, dans mon salon, en train de me secouer pour me réveiller. Putain, comment il a fait pour entrer ? J’essaie de rassembler mes idées, mais elles se dérobent sous moi, glissant comme du sable entre mes doigts. La réalité se fait plus claire, cruelle. Je suis là, affalé dans ce foutu fauteuil, entouré par mes "trophées", des bouteilles vides qui ne me laissent qu’un goût amer. Je me redresse lentement, la tête me tournant un instant, et je lève les yeux vers Izan. Son expression mélange l’inquiétude, la frustration, et peut-être une pointe de pitié. Tout ça me donne envie de m’enfoncer encore plus dans le fauteuil, de disparaître, mais je ne peux pas. Pas devant lui.
« Qu’est-ce que tu fais là, Izan ? » Ma voix est rauque, tremblante, une combinaison du sommeil perturbé et des litres d’alcool que j’ai ingurgités. Je sais que j’ai merdé, mais je ne suis pas prêt à l’admettre, pas encore. Je le regarde rassembler les bouteilles, et une vague de honte me submerge. J’aimerais dire quelque chose, n’importe quoi pour le faire arrêter, mais aucun mot ne sort. Je m’efforce de me lever, titubant légèrement, m’appuyant sur le bras du fauteuil pour ne pas m’écrouler. « Sérieux, pourquoi t’es venu ? J’ai pas besoin de ça. » La vérité, c’est que je ne sais pas ce dont j’ai besoin. Je voulais juste oublier, éteindre ces pensées qui tournent en boucle dans ma tête, et maintenant je me retrouve face à quelqu’un qui, je le sais, ne me laissera pas me noyer dans ce silence empoisonné. J’ai l’impression que ses gestes sont une sorte de jugement silencieux, même si je sais au fond de moi qu’il ne me juge pas. C’est bien pour ça qu’il est ici, et c’est peut-être aussi ce qui me fait le plus mal.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
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SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Après ce qui semble être mille sollicitations ignorées, Sam réagit enfin : se redressant avec une lenteur presque maladive, il croise le regard d’Izan mais celui-ci ne saurait dire si le professeur réalise véritablement ce qui est en train de se passer dans son salon, tant il paraît être dans un monde d’ivresse qui le coupe de l’instant présent. L’univers qu’il habite est sans nul doute confortable, lui permettant de rester dans le déni douillet qui le protège de son addiction mais, le pianiste n’est pas franchement décidé à lui accorder cette saveur ouatée « Qu’est-ce que tu fais là, Izan ? » soupirant avec une nervosité palpable, l’hispanique lui lance un regard mitigé avant de se redresser sans relâcher les bouteilles vides qu’il tient entre ses doigts, se contentant de dire ’’Je suis venu t’aider.’’ qui est prononcé avec un ton bien moins affable que la volonté qu’elle révèle, puisqu’il est véritablement agacé, Izan, partagé entre la colère qu’il éprouve et la compassion qui vient se mélanger à l’indignation qu’il ressent. « Sérieux, pourquoi t’es venu ? J’ai pas besoin de ça. » - ’’T’as raison, tu gères totalement la situation là.’’ qu’il lui renvoie sans ménagement en s’éloignant pour rejoindre la cuisine, se débarrassent des bouteilles vidangées qu’il jette dans la poubelle avant de revenir dans le salon, songeant qu’il lui faut effectuer un autre voyage pour terminer d’assainir la pièce. En vérité, Izan pense naïvement qu’il lui faut dissimuler les preuves des beuveries de Sam pour améliorer la situation précaire, même s’il sait pertinemment que éluder les symptômes n’effacent en rien la source du problème mais, il ne peut pas, à lui seul, guérir Sam de ses dépendances. ’’Tu imagines si Helen débarquait ici à l’improviste ? J’te rappelle que c’est toujours chez elle.’’ jaugeant celui qu’il considère désormais comme un de ses amis — ou quelque chose qui s’en rapproche, Izan soupire une nouvelle fois en passant la pointe de sa langue sur ses dents du bas, avant de se pencher pour commencer à ramasser les bouteilles qui n’ont pas été totalement épuisées de leurs substances, prévenant d’un ’’J’vais vider celles-là déjà, les autres sont où ?’’ puisque Izan n’est pas dupe au point de croire que son hôte n’a pas une cachette bien secrète, ne pouvant décemment pas prendre le risque de tomber en panne de ses précieuses boissons. Mais est-ce que Sam est vraiment décidé à le laisser faire ?
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
just two different endings, you learn to repair — with @Izan Da Silva
Quand Izan se redresse, bouteille en main, et lâche un « Je suis venu t’aider », je me redresse enfin, mes mouvements lents, presque mécaniques. Je le regarde sans vraiment comprendre pourquoi il est là, dans mon salon, au milieu de ce chaos que j’ai moi-même créé. Son ton est dur, tranchant, bien loin de la douceur qu’on associe normalement à de l’aide. Mon esprit embrumé peine à assembler les morceaux de la situation, et pourtant, une part de moi sait déjà ce qui se joue ici. Je l’entends soupirer, et ce soupir me semble lourd, chargé d’une frustration palpable. « T’as raison, tu gères totalement la situation là. » Sa voix résonne dans ma tête, et je ne peux m’empêcher de grimacer. Gérer ? Si seulement. Je suis loin de gérer quoi que ce soit. Je suis perdu, noyé dans l’alcool, dans mes erreurs. Pourtant, je ne dis rien. Qu’est-ce que je pourrais bien lui répondre ? Je le regarde s’éloigner vers la cuisine, les bouteilles vides en main, comme s’il tentait de nettoyer le désastre, de m’arracher à ce cycle infernal. Je ferme les yeux un instant, essayant de retrouver un semblant de clarté, mais le monde autour de moi tourne toujours. Le bruit des bouteilles jetées dans la poubelle me ramène à la réalité. Il revient rapidement, mais je vois bien à son expression que ça ne l’enchante pas d’être là. Et pourtant, il est là. Pourquoi ? Pourquoi s’embêter avec moi alors que je m’enfonce dans cette spirale ? « Tu imagines si Helen débarquait ici à l’improviste ? J’te rappelle que c’est toujours chez elle. » À l’évocation de son nom, mon cœur se serre. Helen... Ce n’est plus vraiment "chez elle", mais je ne peux pas m’en empêcher. Je me souviens encore de chaque recoin de cette maison comme si c’était la nôtre, comme si rien n’avait changé. Mais tout a changé. Je la revois me quitter, fermer la porte derrière elle, et je ne sais pas si je pourrai un jour réparer ça. "ta gueule Izan" Je soupire à mon tour, mais c’est un soupir lourd de regrets, de désespoir. J’attrape ma tête dans mes mains, sentant une migraine pointer sous l’effet de l’alcool qui s’estompe doucement. Izan continue de ramasser les bouteilles restantes, sans un mot, mais je devine qu’il en a encore en réserve. « J’vais vider celles-là déjà, les autres sont où ? »"dans ton cul Les autres. Il sait. Bien sûr qu’il sait. Il n’est pas idiot, et je ne suis pas assez discret pour cacher mes mauvaises habitudes. Je laisse échapper un rire amer. Où sont-elles ? Partout. Dans les placards, sous le canapé, même derrière quelques livres. Comme si j’avais voulu m’assurer que l’alcool soit toujours à portée de main, quel que soit l’endroit où je me trouvais dans cette maison. Je lève un bras, faiblement, pour pointer vaguement dans la direction d’un des placards de la cuisine. « Y en a là, dans le placard... enfin je crois» Ma voix est enrouée, un mélange de fatigue et de honte. Je baisse les yeux, incapable de le regarder en face. Comment en suis-je arrivé là ? Comment ai-je pu tomber aussi bas ? Même Izan, qui aurait sans doute préféré ne pas avoir à gérer mes problèmes, est ici, à ramasser mes morceaux. Mais est-ce que je suis vraiment prêt à le laisser faire ? À le laisser entrer dans ce bordel qui est devenu ma vie ? Je ne sais pas. Peut-être que je n’ai plus le choix.
Izan Da Silva
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ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
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SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
« ta gueule Izan » oh, il imagine bien à quel point Sam aimerait qu’il ravale son venin pour ne pas le renvoyer dans les erreurs qui l’entourent comme des témoins complices de son crime, mais le pianiste ne s’est pas déplacé pour lui faciliter la vie et encore moins le conforter dans ses conneries. Il est bousculé, le professeur qui se livre à ses dépendances dans le secret de son logement, et à voir la honte qui imprime son visage, Izan devine qu’il ne s’attendait pas à être découvert dans si mauvaise posture ’’Tu devrais savoir que ce n’est pas quelque chose que je sais faire.’’ il lui répond d’une voix calme et sans inflexion, qui ne se laisse point châtiée par l’injure portée à son encontre. Il savait très bien dans quoi il s’engageait en passant la porte, et il ne compte pas jouer le jeu de son interlocuteur, préférant plutôt poursuivre sa besogne en effectuant un premier nettoyage, même s’il sait très bien que tout le stock n’est pas devant ses yeux, mais bien dissimulé au quatre coins de la baraque. « dans ton cul » un soupire ennuyé passe la barrière de ses lèvres tandis qu’il roule des yeux en rétorquant, toujours d’un ton étrangement calme ’’J’vois que t’as le même âge mental que tes élèves,’’ il le fait remarquer sans tourner son menton vers Sam, étant bien trop occupé à récupérer les cadavres de bouteille pour lui accorder son regard pour l’instant ’’À ton avis combien de temps avant que tu sois obligé de boire aussi en journée ? Et que tes collègues s’en rendent compte ?’’ puisque c’est bien la suite logique, n’est-ce pas ? À un moment, s’enivrer le soir ne va plus être suffisant et il va devoir aussi combler le manque en journée avec une dose, qu’il cachera au début dans du café puis dans des bouteilles opaques, pour que personne ne présume que le professeur, au-dessus de tout soupçon en apparence, s’adonne à des litres d’alcool en secret. Et son récit doit trouver un écho suffisant dans l’esprit de Sam puisque, après ce qui semble être un dilemme intérieur pour l’époux abandonné, il délivre enfin l’information tant attendue : « Y en a là, dans le placard... enfin je crois » considérant son nouvel ami d’un regard mitigé, Izan s’avance jusqu’à lui pour poser une main chaleureuse sur son épaule, accompagnant son geste de quelques mots ’’J’suis là pour t’aider, Sam. Je ne suis pas ton ennemi.’’ au cas-où il subsiste encore un doute à ce propos, et c’est bien en qualité d’allié qu’il vagabonde dans la pièce pour récupérer les bouteilles dissimulées qui n’ont pas été encore ouvertes, en annonçant ’’J’vais les vider, je reviens.’’ prenant la direction de la cuisine, il lance un regard aux bouteilles pleines qui sont encore à portée de main de Sam, songeant naïvement que son acolyte ne va pas tenter d’en sauver quelques unes…
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
just two different endings, you learn to repair — with @Izan Da Silva
Je devrais être soulagé qu’Izan ne réponde pas à mes provocations, mais au lieu de ça, ça me met encore plus mal à l’aise. C’est comme s’il n’était pas là pour me confronter, mais juste pour m’offrir une chance de me regarder dans le miroir, et franchement, je déteste ça. Sa remarque cinglante sur mes "élèves" me fait serrer les dents. C’est bas, mais vrai. La vérité, c’est que je me comporte comme un gamin, et je le sais. Je me passe une main sur le visage, les yeux fixés sur les bouteilles qu'il empile avec une efficacité presque méthodique. Cette scène devient insupportable. Chaque fois qu'il jette une bouteille à la poubelle, c’est comme s'il me retirait un morceau de mon armure, me laissant encore plus vulnérable. Quand il commence à parler de mes collègues, du moment où je finirais par boire en journée, je sens le poids de la réalité me tomber dessus. Jusqu'ici, j'ai réussi à cacher mon problème. Enfin, je le pensais. Mais là, même Izan voit à quel point je perds le contrôle. Il s’approche, pose une main sur mon épaule, me disant qu’il est là pour m’aider. Je devrais sentir un peu de réconfort dans ses mots, mais je n’y arrive pas. Tout ce que je ressens, c’est de la colère et de la honte. La dernière chose dont j’ai envie, c’est qu’il me voie dans cet état. Pas lui, pas maintenant. Quand il se remet à fouiller la pièce, cherchant visiblement les bouteilles que j’ai dissimulées, un mélange de panique et de frustration monte en moi. Je ne veux pas qu'il trouve les dernières bouteilles. Celles-là, c’est mon dernier refuge. Je sais bien que ça n’a pas de sens, mais je me cramponne à elles comme à une bouée. Lorsqu'il s'approche du placard où j'ai caché ma dernière bouteille, je me lève brusquement. « Non, laisse ça », dis-je d'une voix rauque, mais il continue, imperturbable. La colère monte d’un cran. Alors, quand il ouvre le placard et tend la main vers la bouteille, je réagis sans réfléchir. Je claque violemment la porte du placard. Le bruit sourd me réveille presque autant que le cri de douleur d'Izan. Il recule, tenant sa main avec une grimace de douleur. Je reste figé, choqué par mon propre geste. Tout est allé tellement vite. Ce n'était pas censé arriver. Je voulais juste qu'il arrête. Mais là, je viens de blesser mon ami, la seule personne qui essaye vraiment de m’aider. « Putain, Izan, je... je suis désolé », balbutiai-je, réalisant enfin l'ampleur de ma connerie. La culpabilité m'envahit, mais la honte est encore plus forte. Je l'ai blessé, littéralement. Je ne sais même plus quoi dire, ni comment réparer ça.
Izan Da Silva
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ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
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DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
tw : fracture du poignet, douleur physique explicite
Voir les liquides alcoolisés, responsables de la déchéance de son ami, disparaître dans le siphon de l’évier est une réelle satisfaction pour celui observe les cascades empestées et colorées tourbillonner avant de n’être qu’un lointain souvenir. Oh, bien sûr, Izan n’est pas naïf au point de croire que Sam ne trouvera pas le moyen de refaire son inventaire d’ivresse dès qu’il aura le dos tourné mais, il est prêt à recommencer l’assainissement autant de fois que nécessaire. Il retourne d’ailleurs dans le salon avec le projet de poursuivre son nettoyage mais, face à la possible rupture de stock qui se profile, Sam panique et semble trouver assez de volonté pour se lever du canapé, porté par l’énergie du désespoir et ayant le but de sauver les bouteilles qui n’ont pas encore été vidées « Non, laisse ça » il ne le prend pas au sérieux, Izan, ne lui concédant pas même un regard pendant qu’il continue de faire du tri dans le placard remplit, récupérant une bouteille qu’il cale sous son bras avant de tendre sa main avec l’idée d’en choper une deuxième mais… crac la lourde porte en bois vient de se refermer sur son poignet, coinçant son avant-bras entre le panneau épais et la structure du placard, en produisant un craquement macabre. Les premières secondes, le vide simple et absolu, plus de son, plus d’odeur, plus d’image ; une rupture nette avec son environnement. Ses doigts espacés se figent en propageant l’onde immobile à son bras courbé, sans qu’il n’en éprouve la moindre douleur puis, en un quart de secondes, tout lui revient en pleine figure comme une bombe qui explose au milieu d’un terrain miné : Izan étouffe un grognement de souffrance au fond de sa gorge en serrant si fort les dents qu’elles se mettent à grincer quand il ramène machinalement son bras vers lui, son autre main venant en bouclier auprès de son poignet meurtri sans oser le toucher ; le moindre contact, il le sait sans se le formuler, lui causerait une affliction encore plus atroce que celle qu’il endure déjà. Un bourdonnement effroyable passe dans ses oreilles en semblant survenir de son coeur qui pédale à une vitesse accrue sous sa peau, accéléré par la douleur de son poignet qui l’oblige à courber le dos comme s’il essayait de se recroqueviller sur lui-même, en tenant son membre meurtri près de son visage pour qu’on ne vienne plus l’estropier. À l’intérieur de son corps, tout, jusqu’à ses pensées furieuses, est replié dans un noeud de compression qui vise à ne pas laisser échapper les cris de douleur qu’il retient tant bien que mal, mais qui crispe les traits de son visage ; pour retrouver le chemin de la lucidité, il ferme les yeux durant quelques secondes en maintenant sa position qui, si elle ne le soulage pas, lui permet de ne pas aggraver son cas. « Putain, Izan, je... je suis désolé » - ’’Ta gueule !’’ il l’a vociféré avec une haine mélangée à la nervosité de son supplice, qu’il doit subir par sa faute. ’’De la glace, Sam, donne-moi de la glace !’’ il a intérêt à en avoir s’il veut limiter le sinistre qu’il a causé ’’Putain…Putain, c’est pas vrai…’’ ces quelques petites secondes sont assassines et il se prend la réalité en pleine figure, comme une onde de choc encore plus douloureuse que n’importe quel os de son poignet cassé : il ne pourra plus jouer du piano. Si c’est une fracture, est-elle aussi effective pour sa carrière ?
Cette pensée lui tord le ventre avec une angoisse sans précédent, et il éloigne son poignet de son visage pour pouvoir l’observer, ce poignet qui n’est plus tout à fait le sien tant il a déjà commencé à gonfler, se recouvrent d’hématomes que l’on devine sous la peau, prêt à bondir pour lui crier la vérité au visage. ’’Ce n’est pas cassé.’’ il le dit avec un aplomb qui dénote avec l’absence d’opposition, puisque personne ne lui a dit le contraire mais, c’est lui-même qu’il rassure ; son poignet ne peut pas être cassé, son poignet ne doit pas être cassé. S’il le pouvait, nul doute qu’il rentrerait chez lui et continuerait de mener sa petite vie en rangeant cet incident dans un tiroir mais, son poignet lui est beaucoup trop douloureux pour qu’il puisse contester le besoin de soins. Mais il se sait incapable de conduire et il est hors de question qu’il laisse Sam prendre le volant dans cet état, alors, gardant son bras plié contre son torse, en prenant soin de sur-élever sa main pour que rien ne puisse toucher son poignet, il sort son téléphone de celle restée intacte pour appeler son fiancé, puisque écrire un message lui paraît être une entreprise bien trop ardue pour qu’il y parvienne :
’’Je suis chez Helen, est-ce que tu peux venir ? S’il te plaît…’’
Izan a soufflé les derniers mots d’une toute petite voix, presque, comme un supplice. En entendant celle de son compagnon, il ferme les yeux quelques secondes, comme apaisé par la simple existence de ce timbre anglais qui résonne avec douceur dans la torpeur accablante du désastre qui l’entoure. Il n’en dira pas plus si Asher lui demande, mais il insiste sur un point : il faut qu’il le rejoigne, et vite.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash pour tous les autres, ashou pour sa petite soeur. STATUT : célibataire, ne lui parler plus jamais d'amour. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours de guitare au conservatoire. LOGEMENT : il habite au #24 Sherwood Road, Toowong avec sa petite soeur pour le moment en attendant de rebondir. POSTS : 1971 POINTS : 1010
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression, mention de perte d'appétit importante. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : déficit d’attention et possède quelques tocs comme le fait de bouger sa jambe de manière incontrôlée et de replacer sans arrêt des objets lorsqu’il est nerveux › doté d’un sourire solaire (se cache derrière celui-ci désormais telle une carapace face à sa douleur) › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › eclipse est comme son enfant (petit chat noir hyperactif)DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veins(aubrey)
hey brother, if the sky comes falling down, for you there's nothing in this world I wouldn't do(akira)
tw : fracture du poignet, douleur physique explicite
Lorsque sa soirée avait commencé, Ash était loin de se douter qu’elle allait se terminer de la sorte. Avec son groupe, ils avaient eu une très bonne pratique, accueillant le son du nouveau venu avec enthousiasme. L’anglais n’avait eu aucun doute quant à la chimie qu’il pouvait y avoir entre le nouveau guitariste et les anciens membres du groupe. Le ciel était sans nuage et il y avait une légère brise qui soufflait lorsqu’il mit les pieds dehors. En se dirigeant vers sa voiture, il sentit son téléphone vibrer dans sa poche et lorsqu’il vit le nom qui y était affiché, un sourire étira les lèvres de l’anglais qui mit quelques secondes à répondre. Il prit ces quelques instants pour entrer dans sa voiture, ne sachant pas évidemment qu’à l’autre bout du combiné, son fiancé souffrait le martyre. « mon cœur, j’ai tellement de choses à te raconter… » Mais les mots se perdirent dans le silence, puisque à l’autre bout du fil, l’enthousiasme n’était pas le moindrement partagé. ’’Je suis chez Helen, est-ce que tu peux venir ? S’il te plaît…’’ Les derniers mots avaient été soufflés comme une plainte. Ash sentit l’urgence dans sa voix et se demandait ce qu’il se passait. Tandis qu’une multitude de scénarios divers commencèrent à se bousculer dans sa tête, il démarra sa voiture et prit immédiatement la direction de la demeure d’Helen. Il n’y avait été qu’une fois, mais il se souvenait du trajet. « je suis en route mon coeur… que se passe-t-il?» Mais il n’entendit plus rien, puis des mots et des bruissements et Izan raccrocha. Inquiet, il fila au travers de la ville jusqu’à ce qu’il arrive dans le quartier de Bayside. Heureusement, à cette heure de la nuit, il n’avait eu aucun mal à faire de la vitesse, parce qu’il sentait qu’il fallait qu’il arrive le plus rapidement possible. Ash ne prit même pas la peine de cogner à la porte et il entra dans la demeure. Il prit quelques secondes pour écouter, malgré les battements de son coeur qui se faisaient puissants dans sa poitrine et ses pas se dirigèrent vers la cuisine. Il y découvrit non seulement son fiancé, mais également Sam, le mari ou l’ex-mari - il ne savait plus d’Helen. Son regard se porta immédiatement sur Izan et son poignet. « Mais qu’est-ce qui s’est passé? » Il se dirigea vers lui pour voir dans quel état il se trouvait. Mais évidemment, aucun risque qu’il ne touche au poignet de son compagnon. L’enflure était bien présente et bien qu’il ne soit pas médecin, il était convaincu que ce n’était pas bon signe. La surprise passé, la colère vint prendre le dessus, puisque l’attitude évidente de Sam le poussa à déduire qu’il était le seul coupable du malheur de son fiancé. Ash ne le connaissait pas. Il ne l’avait vu qu’en photo, mais il savait très bien qui il était. « je te conseille de disparaitre de ma vue, parce que si tu es encore là dans quelques secondes, je vais être obligé d’appeler une ambulance et tu vas te retrouver à l’hôpital si ce n’est pas pire. » L’anglais ne se fâchait jamais. Il était contre la violence, mais si Sam restait dans les parages, il ne répondrait plus de ses actes. Ash se tourna à nouveau vers l’amour de sa vie et aussitôt, il se calma, parce qu’il n’avait aucune envie que la situation ne dégénère. « ça va aller, je t’amène à l’hôpital. » Il prit bien soin de prendre de la glace supplémentaire et de ne pas toucher au poignet d’Izan et il l’encouragea à le suivre.
Izan ne laisse pas vraiment de place au doute. Je le vois, je sens dans son regard qu’il n’a aucune intention de lâcher prise, pas cette fois. La satisfaction qu’il tire en jetant les bouteilles une par une dans l’évier me blesse plus que je ne l’admets. Mais la situation dérape à cause de ma réaction impulsive. Le claquement du placard résonne encore dans ma tête tandis que le son sinistre de son poignet coincé déclenche un tourbillon d'émotions en moi. Le craquement. Le silence qui suit. Je m’effondre mentalement alors qu’il grogne de douleur. Le regard d’Izan, tordu par la souffrance, m’achève. Ce cri étouffé, ce ‘‘ta gueule !’’ qui surgit avec une force que je ne peux pas contester, me rappelle à quel point j’ai foiré. Je me lève tant bien que mal, titubant à moitié, complètement submergé par la situation. ‘‘De la glace, Sam, donne-moi de la glace !’’ C’est un ordre, un appel au secours, et je m’y accroche comme à une bouée de sauvetage. Je m’élance vers la cuisine, trébuchant presque sur mes propres pieds, fouillant frénétiquement dans le congélateur pour y dénicher le premier sac de glace que je trouve. Mes mains tremblent alors que je reviens vers lui, les yeux brouillés de culpabilité. Je n’arrive même pas à croiser son regard. ‘‘Putain… Putain, c’est pas vrai…’’ murmure-t-il, son poignet enflant déjà. Cette pensée terrible me traverse l’esprit. Et si je lui avais brisé le poignet, et si c’était plus que ça ? Je lui tends la glace sans un mot, cherchant désespérément une manière de réparer ce que je viens de faire. Mais quoi que je fasse, ça semble dérisoire. Mes jambes se dérobent presque sous moi et je me retrouve à m’asseoir lourdement sur le canapé, en silence, totalement désemparé. Il appelle Asher. J’entends la conversation, ou du moins une partie. Le ton de sa voix, presque un supplice. C’est à ce moment que je réalise pleinement l’étendue des dégâts. Je l’ai blessé, physiquement et mentalement. Comment j’ai pu en arriver là ? Les mots qu’il murmure à son fiancé résonnent dans la pièce, et soudain, je ne suis plus qu’un intrus dans ce qui aurait dû être un simple nettoyage de mon bordel. Quelques minutes plus tard, Asher débarque. La porte claque, et il est là, devant moi. Mon cœur s’emballe alors qu’il s’approche, le regard noir. ‘‘Mais qu’est-ce qui s’est passé ?’’ Sa voix tremble, pas de peur, mais de rage. Mon esprit se brouille alors que je cherche des mots qui n’existent pas. Il pose ses yeux sur le poignet gonflé d’Izan, et la colère s’intensifie. Il ne me connaît pas, mais il sait tout ce qu’il a besoin de savoir à cet instant. ‘‘Je te conseille de disparaître de ma vue, parce que si tu es encore là dans quelques secondes, je vais être obligé d’appeler une ambulance et tu vas te retrouver à l’hôpital si ce n’est pas pire.’’ Je ne bouge pas, figé par l’horreur de ce que j’ai causé. La menace est là, claire et nette. Je devrais partir, c’est évident. Pourtant, mes pieds restent cloués au sol. Asher n’est pas un homme violent, je le sais, mais je ressens toute sa détermination. Mon cerveau peine à trouver une issue. ‘‘Ça va aller, je t’amène à l’hôpital.’’ Sa voix se radoucit en s’adressant à Izan, et je me rends compte que c’est ma dernière chance de faire quelque chose de bien. Je me lève lentement, attrapant mon manteau d’un geste mal assuré. ‘‘Je suis désolé…’’ C’est tout ce que je trouve à dire. Mes excuses, aussi sincères soient-elles, sonnent creuses dans l’air chargé de tension. Je ne sais pas si Izan les entend ou si ça a la moindre importance maintenant. Je me dirige vers la porte, le cœur lourd, sachant que j’ai définitivement franchi une ligne.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
tw : fracture du poignet, douleur physique explicite
« mon cœur, j’ai tellement de choses à te raconter… » le ton joyeux employé par son fiancé lui fait ployer la nuque tandis qu’il ferme les yeux en regrettant amèrement d’être celui qui va émousser cet écho guilleret mais, en cet instant, il n’a ni l’envie ni la capacité d’entendre les bonnes nouvelles que Asher aimerait lui partager. Il n’expédie pas la conversation mais, au bout de quelques secondes à peine, Izan raccroche en laissant tomber son téléphone par terre, effectuant un trajet rapide jusqu’à la cuisine pour prendre place sur l’un des tabourets qui borde le comptoir sans se préoccuper de Sam, qui se morfond piteusement de sa maladresse qui n’en est pas vraiment une — le professeur totalement ivre savait très bien ce qu’il faisait en refermant ainsi la caverne de ses précieuses bouteilles, mais il entreprend plutôt d’allonger la naissance de son coude sur la surface en bois tout en maintenant la poche de glace sur son poignet à l’aide de sa main libre, en creusant dans son ventre lorsque la douleur ravivée vient le saisir. Il froisse les traits de son visage, fronce les sourcils, plisse les paupières et espace ses lèvres en serrant les dents jusqu’à ce que le froid fasse son oeuvre et endorme quelque peu la partie endolorie, même si la sensation de brûlure glacée contre sa peau n’a rien d’agréable non plus. Il lui faut limiter les dégâts pendant qu’il le peut encore mais, puisqu’il y a désormais un large bracelet d’hématomes et que sa jointure a déjà doublé de volume, il ne se fait aucune illusion. Il est foutu, et même s’il essaye de se bercer de doux mensonges rassurants, l’évidence lui saute aux yeux avec une cruauté sans nom. Mais, très vite, même la glace ne parvient plus à anesthésier la douleur et, tapotant nerveusement son pied contre le sol, il recouvre son front et ses yeux de sa main en essayant de faire abstraction de son environnement pour se concentrer sur la partition sonate n°14 en do dièse mineur, opus 27 n°2 de Beethoven : il a eu beaucoup de mal à l’apprendre quand il avait treize ans et, pendant qu’il attend l’arrivée de son fiancé, dix-neuf ans plus tard, il tente de reproduire mentalement les arpèges sur la portée vacillantes de ses pensées. « Mais qu’est-ce qui s’est passé ? » il reconnaît la voix avec un instinct tout particulier — probablement celui du coeur, et il se redresse en pivotant à peine sur son tabouret pour se tourner vers Asher, qu’il accueille d’un simple haussement de sourcils soulagé ; tout, dans ses mimiques et dans ses gestes, laisse penser que le moindre élan un peu trop brusque lui causerait un mal affreux. ’’Il faut que j’aille voir Helen…’’ inutile de préciser pourquoi : le gonflement de son poignet ombré d’hématomes est tellement éminent que même la poche de glace ne parvient pas à le cacher totalement « je te conseille de disparaitre de ma vue, parce que si tu es encore là dans quelques secondes, je vais être obligé d’appeler une ambulance et tu vas te retrouver à l’hôpital si ce n’est pas pire. » c’est bien la première fois qu’il entend une telle propagation coléreuse dans la voix de son fiancé, si bien qu’il grimace discrètement en retirant la poche de glace qu’il abandonne sur le comptoir, ne se préoccupant guère des perles d’eau qui ont coulé sur sa peau tandis qu’il se tourne vers son anglais, désireux d’interrompre l’effusion qui pourrait poindre ; un blessé suffit, n’est-ce pas ’’S’il te plaît…’’ glissant sa main froide contre la joue de son homme, il l’oblige à revenir auprès de lui pour accrocher son regard avec le sien, comme s’il lui disait « pas maintenant » même si, au fond, il comprend très bien la fureur du guitariste et, à s’il avait été à sa place, Sam se serait déjà pris une gifle ou deux « ça va aller, je t’amène à l’hôpital. » reposant son deuxième pied sur le sol, il se lève du tabouret en pliant son bras pour appuyer son coude contre son torse, maintenant ainsi son poignet gonflé et noirci en hauteur même si, il s’en rend compte très vite, sur-élever son membre fracturé est une bien mauvaise idée. ’’Il faut appeler Helen…’’ il le répète parce que, dans son esprit, elle va pouvoir réparer cette blessure en deux coups de baguette magique « Je suis désolé… » il l’avait presque oublié, celui-là, et il se rappelle de son existence lorsqu’il le voit enfiler sa veste comme s’il s’apprêtait à partir en balade ’’Mais qu’est-ce que tu fous ?’’ il pose la question mais la réponse ne semble pas tellement l’intéresser puisque, loin de se douter que Sam nourrit le projet de les accompagner, Izan suit son fiancé jusqu’à l’extérieur, bien trop harcelé par la douleur pour ne serait-ce que songer à plaisanter sur qui doit conduire’’Arrg…’’ qu'il marmonne en s'installant sur le siège passager, le moindre mouvement agitant l’éventail de la douleur et, ce, même avec toutes les précautions qu’il prend. Il ne veut néanmoins pas inquiéter davantage son fiancé alors, ravalant son gémissement en plissant ses paupières, il arrondit ensuite ses lèvres pour expier un air souffreteux, n’ayant nullement besoin de se regarder pour savoir qu’il est de plus en plus pâle au fil des minutes ’’J’sais que t’aimes bien respecter le code de la route mais si tu pouvais un peu l’oublier pour aujourd’hui, ça m’arrangerait…’’
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Asher Thornhill
les accords vagabonds
ÂGE : trente ans (04.05.94). SURNOM : ash pour tous les autres, ashou pour sa petite soeur. STATUT : célibataire, ne lui parler plus jamais d'amour. MÉTIER : chanteur, guitariste & claviériste du groupe de rock Hollow Shout. il donne également des cours de guitare au conservatoire. LOGEMENT : il habite au #24 Sherwood Road, Toowong avec sa petite soeur pour le moment en attendant de rebondir. POSTS : 1971 POINTS : 1010
TW IN RP : crise d'angoisse, dépression, mention de perte d'appétit importante. TW IRL : politique, cruauté envers les animaux.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : déficit d’attention et possède quelques tocs comme le fait de bouger sa jambe de manière incontrôlée et de replacer sans arrêt des objets lorsqu’il est nerveux › doté d’un sourire solaire (se cache derrière celui-ci désormais telle une carapace face à sa douleur) › grand romantique, il ne cache pas son amour pour les films à l’eau de rose › s’adonne à la course depuis plusieurs mois pour s’aérer l’esprit › a le vertige › il possède plusieurs tatouages › il a gardé son accent anglais malgré ses 18 années sur le sol Australien › eclipse est comme son enfant (petit chat noir hyperactif)DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #666699 RPs EN COURS : because i need you like the flowers need the rain i need you like the sun when the clouds turn grey oh you're like the blood runnin through my veins(aubrey)
hey brother, if the sky comes falling down, for you there's nothing in this world I wouldn't do(akira)
tw : fracture du poignet, douleur physique explicite
’’Il faut que j’aille voir Helen…’’ Ce fut les premiers mots que lui adressa Izan lorsque Ash entra dans la cuisine. Sans prévenir, un flot de pensées négatives avait envahi l’esprit de l’anglais qui avait eu du mal à retenir ses paroles remplies d’amertume envers Sam. L’homme le dégoûtait à l’instant même et Ash aurait vraiment aimé qu’il disparaisse de sa vue. Mais il n’en fit rien. L’important pour l’instant était de se concentrer sur Izan et son poignet qui n’était visiblement pas dans le meilleur des états. ’’S’il te plaît…’’ Son fiancé, malgré la douleur, essaya de le calmer avec sa seule main disponible qui vint caresser sa joue. Son regard qu’il plongea dans le sien le somma de ne pas s’engager dans cette voie avec Sam. Il était évident que l’homme n’en valait pas la peine. Cependant, il avait fait du mal à Izan, ce qui suffisait pour éveiller une puissante colère à l’intérieur de lui. Ash aurait pu être violent physiquement, ce qu’il avait envie de faire, mais cela n’aurait rien changé à la situation. Son fiancé aurait toujours le poignet dans un sale état, une expression de douleur intense affichée sur les traits de son visage. ’’Il faut appeler Helen…’’ - « je l’appelle dès qu’on est en route pour l’hôpital. » Son ton était un peu plus calme, mais c’était simplement parce qu’il faisait tout son possible pour ignorer Sam qu’il savait dans son dos. Les dents de l’anglais étaient serrées l’une contre l’autre et son corps était tendu. « Je suis désolé… » ne le regarde pas, ne le regarde pas. Ash avait envie de lui balancer un « mais on s’en fou de tes excuses?! », mais il se retint. Il se força au self control, mais c’était de plus en plus difficile. Ash ne remarqua même pas que Sam avait enfilé son manteau et qu’il les suivait à l’extérieur. L’anglais ouvrit la porte pour l’amour de sa vie, pour qu’il puisse s’installer du côté passager. Juste après s’être assuré qu’il soit bien attaché, il alla embrasser son front pour tenter de le rassurer et lui signifier son amour. ’’J’sais que t’aimes bien respecter le code de la route mais si tu pouvais un peu l’oublier pour aujourd’hui, ça m’arrangerait…’’ - « oh si tu m’avais vu conduire jusqu’ici, tu comprendrais que ce soir, je m’en fous complètement du code de la route. » La voiture démarra et ils filèrent jusqu’à l’hôpital, ne se rendant compte que bien trop tard que Sam avait réussi à embarquer à l’arrière. Ash eut l’envie de le jeter par-dessus bord à de nombreuses reprises, mais il se disait que lorsqu’ils croiseraient tous Helen, cette dernière s’occuperait personnellement de son ex-mari. Elle ne lui pardonnerait probablement pas son geste, même si visiblement ce n’était pas prémédité. « tu empestes l’alcool. » L'odeur lui donnait envie de vomir. À de nombreuses reprises, Ash essaya de contacter Helen dans sa voiture et lui laissa bon nombre de messages. « allez décroche… » Il parlait entre ses dents, mais le St Vincent Hospital était désormais devant eux. Ash se gara tout près de l’entrée, se fichant bien de ce qui pourrait arriver à sa voiture et alla rapidement à l’accueil pour demander à ce qu’on appelle Helen pour lui dire qu’ils étaient là. Il revint très vite vers Izan. « ça va aller mon coeur, je suis avec toi. » Il n’était pas à l’article de la mort, loin de là, mais ils savaient tous les deux que c’était tout comme. Cette blessure n'annonçait rien de bon pour la suite.
Le trajet vers l’hôpital se passe dans une sorte de torpeur pour moi. Le silence pesant de l’habitacle ne fait qu’amplifier la culpabilité qui m’étreint. Asher ne me regarde pas, je sais qu'il me méprise à cet instant. Izan souffre, et c'est ma faute. J'essaie de me faire tout petit à l'arrière de la voiture, comme si ma présence elle-même empirait les choses. À notre arrivée, ils sortent tous les deux. Je reste figé un instant, les yeux rivés sur la porte de l’hôpital. Les voir s’éloigner, ensemble, me fait réaliser à quel point je suis désormais seul. Une part de moi sait qu'ils vont s’en sortir. Izan a Asher à ses côtés, et moi... je n'ai plus personne. Ce constat me frappe de plein fouet. Mes jambes tremblent, et j’ai soudainement besoin d’air. Je descends de la voiture en vacillant, mes mains encore engourdies par l’alcool que j’ai ingurgité plus tôt. Ils disparaissent dans l’hôpital sans un regard pour moi, et c’est bien normal. Je ne les mérite pas. L’air frais de la nuit me donne l’impression d’échapper un peu à cette réalité qui me pèse tellement, mais ça ne dure pas. Je regarde les portes automatiques de l’hôpital se refermer derrière eux et, au lieu de les suivre, je prends une direction opposée. Je veux juste m’éloigner, loin de tout, loin d’eux, et surtout, loin de moi-même. Mes pas me mènent sans que je sache vraiment où je vais, mais peu importe. Je me perds dans mes pensées, dans ce désespoir que je ressens depuis des semaines. C'est là que je sors mon téléphone. Je n’ai même pas besoin de réfléchir à ce que je vais dire. Mes doigts bougent presque d’eux-mêmes, comme si tout ce que j’ai enfoui au fond de moi remontait enfin à la surface. Je tape le message d’un trait, sans relire.
Sam Stenfield a écrit:
Je suis allé deux fois au AA et excuse moi, ce n’est pas de la mauvaise volonté, mais ce n’est pas pour moi ce genre de truc. Clairement, je me suis demandé où je suis tombé, ces gens n’ont rien à voir avec moi, je n’ai pas besoin de ça pour aller mieux. Tu sais parfaitement pourquoi j’en suis arrivé là, et la solitude ces dernières semaines est de plus en plus pesante. Je ne sais pas si je vais réussir un jour à me sortir la tête de l’eau, mais tout ça est de ma faute, c’est moi qui ai tout gâché alors aujourd’hui j’ai le retour de la médaille… j’ai récolté ce que je mérite, voilà tout. Merci pour ces 7 années malgré tout, merci de t’inquiéter pour moi, merci pour Sarah, merci d’être toi, mais tu as décidé de partir et c’est légitime. Alors je te souhaite bonne route, Helen, et j’espère que tu rencontreras quelqu’un qui te rendra heureuse et non quelqu’un qui te fera souffrir comme j’ai pu le faire.
Je reste là, le téléphone encore dans ma main, le message envoyé. La sensation de vide en moi s'agrandit, et je réalise que c’est fini.