when the lights are turned on, i'm just the fool i was (edenoé, date brisbuddies)
Eden Veliz
l'âme vagabonde
ÂGE : 33 ans, plus que quelques mois pour lancer une secte SURNOM : edi ou eddie, par ses potes ; elle se présente plutôt comme robin auprès des inconnus (c'est moins nul). STATUT : fini le fuckboy-isme, bonjour la vie d'adulte : elle tombe amoureuse des femmes mariées, maintenant, c'est vachement plus stable. MÉTIER : infirmière, idole des vieux, uber occasionnelle et recommandeuse de bonne musique. LOGEMENT : partage un logement avec Akira depuis quelques semaines. Ca l'aide à garder les pieds sur terre. POSTS : 149 POINTS : 40
TW IN RP : cassosserie parentale, violences intrafamiliales, ancienne consommation de drogues, intolérance passée / religion mal employée, criminalité. TW IRL : age gaps majeur/mineur romancésGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : a toujours des chaussettes super originales. fervente porteuse du combo sandales-chaussettes. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : CLAYDEN › uc.
Eden a toujours été nulle en dates ; pas très douée pour le bagout, légèrement incapable en terme de choix de tenues, toujours à hésiter sur les choses à dire, les sujets à aborder et à quel moment. À sa charge, elle n’a jamais réellement aimé suivre la trame définie qui semble régir l'univers du dating au travers des applications, préférant les rencontres naturelles, aborder les sujets qui lui plaisaient sans se soucier de plaire, et surtout, optant généralement pour des plans d'un soir – elle était de toute façon généralement infoutue de savoir quoi dire ensuite, de trouver les bons mots pour reprendre contact, pour exprimer son intérêt sans y ajouter maladroitement une tonne de craintes, et c'était très bien comme ça. Il y avait quelque chose dans le fait de s’ouvrir à quelqu’un de nouveau et de lui laisser les codes pour ajouter sa pierre à l’édifice de son auto-destruction qui la terrifiait absolument, autant qu’elle l’affamait, et ce deuxième élément était facilement éclipsé lorsqu’elle dressait la liste mentale du peu qu’il restait à détruire chez elle. Aujourd’hui, c’était différent. Le contexte, peut-être, à moins que ce ne soit la personne : elle avait apprécié Arsinoé dès les premiers messages échangés, la simplicité qui s’était liée à l’échange, la façon dont ça n’avait pas été effrayant d’en partager autant avec elle – et le date en lui-même représentait l’excuse parfaite pour ne pas prendre la chose trop au sérieux. Il n’y avait pas à se torturer l’esprit pour trouver des sujets de conversations, enchaîner les questions potentiellement banales ; il y avait déjà suffisamment à explorer par la nature-même du rencard, et les sujets abordés dans les messages donnaient une trame de fond sur laquelle retomber. Fidèle à elle-même, elle avait revêtu sa tenue fétiche, confortée par le côté désinvolte de la sortie : un t-shirt blanc, un jean large, ses fidèles chaussures à roulettes clipsées, et un sac à dos dans lequel elle avait glissé deux bouteilles, pour respecter sa parole. Arrivée sur les lieux, plusieurs bénévoles sont déjà en action : un sac dans une main, la pince à déchets dans l'autre. On l’habille rapidement d'une espèce de survêtement en papier poubelle et on l’envoie parmi les autres : difficile de trouver son rencard dans la nuée uniforme de sacs poubelles montés sur jambes, et pourtant elle finit par lever la main munie d’un sac, éternel sourire de golden retriever déjà en action, pour faire signe à celle qu’elle espère avoir identifiée correctement. « Hey ! » qu’elle lance en arrivant à sa hauteur, nervosité presque absente, « j’ai presque eu peur de pas te trouver, mais j’adore ta tenue. » Le ton de voix se fait narquois, cherchant définitivement à mettre en arrière-plan l’odeur des déchets chauds sur le sable et tous leurs comparses bénévoles qui s’agitent pendant qu’elles se regardent sans en foutre une. « Toujours pas dégoûtée des odeurs ? Parce que j’ai pris des masques, au cas où. Promis, c’est pire après. »
all out times have come; here, but now they're gone, seasons don't fear the ripper, nor do the wind, the sun or the rain - we can be like they are, baby, don't fear the reaper (c)flotsam.
Arsinoé Quinzel
la vilaine petite tornade
ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois) SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way. STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves. MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres) LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre. POSTS : 125 POINTS : 0
TW IN RP : Langage vulgaire, instabilité émotionnelle, noyade, phénomènes climatiques meurtriers, gang & violence associée, meurtre, alzheimer, drogues (addiction), TCA, sexe, hallucinations.. Liste amenée à évoluer. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : se déplace essentiellement à moto, ou en rollers ☼ trimballe souvent une perruche sur son épaule, Harley ☼ possède un nécessaire de secours dans son sac.. et des outils d'effraction ☼ clean depuis plus de six mois, effrayée par l'idée d'replonger ☼ aime sauter dans les flaques d'eau ☼ rêve d'une belle histoire d'amour, mais demeure convaincue que personne ne saurait la supporter ☼ joue du piano, essentiellement dans les lieux publics ☼ multi-tatouages, option longues dreads et septum en prime ☼ active aux soupes populaires et évènements communautaires ☼DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
D'aussi loin qu'elle se souvienne, Arsinoé compte les dates sur les doigts d'une main. Si ce n'est pas le premier, ce n'est pas loin. Pas franchement stressée pour autant, plutôt dans le style "je m'en fiche, rien à perdre de toute façon", surtout après la débâcle de l'autre soir, rien ne pourrait être pire que de perdre l'une des raisons de son arrivée à Brisbane. Eden pourrait changer la donne, elle l'a senti; prégnant dans les messages, ce pressentiment d'un feeling à venir, et la folie excitante de dire "oui" à une presque-inconnue devant Elvis. Quitte à faire n'importe quoi, autant le faire correctement et jusqu'au bout. Le ferait-elle vraiment ? Mieux vaut ne pas verbaliser la potentielle réponse.
A dire vrai, elle n'a pas nécessairement pris le projet de nettoyage au sérieux. C'était plutôt secondaire dans sa tête. Le maillot de bain - au cas où - enfilé sur un mini-short et un crop-top digne des meilleures summer vibes, le tout désormais caché par une tenue de cosmonaute commandée sur wish. Il faut même relever les dreads en chignon improvisé - alors qu'elle comptait là-dessus pour être sexy, et commencer à ramasser ce que l'humain est capable de jeter - en somme, à peu près tout ce qu'il produit. Elle aura eu le mérite de glisser un peu de pommade mentholée sous son nez, quand bien même les odeurs ne la dérangent pas outre-mesure; venue en planche à roulettes - facilement repérable puisque plantée dans le sable, Sinoé guette à peu près autant l'horizon que l'arrivée de son rencard. Difficile de manquer le rayon de soleil qui s'invite à la plage, et fait de l'ombre à l'astre naturel : elle est gracieuse, habillée d'authenticité, presque déjà plus avenante qu'Elena ne l'a jamais été. Notice pour plus tard : cesser de les comparer. - Tu rigoles ? J'pensais te faire craquer au premier regard, comme dans les films.. Au lieu d'ça, je ressemble à une conserve défraîchie. en parlant d'acier, elle en tient un bout; coca-cola, sponsor officiel des plages dégueulasses. - En fait, j'vais croire que tu me préfères bourrée de vêtements stylisés par la déchetterie; j'te verrais plus sourire si tu mets ça sur ton nez. et ça compte, l'énergie qu'elle transmet. Bon, en soit, ce serait mémorable de parler du premier date comme le jour où elles se sont apprivoisées en sacs poubelles, mais Sinoé y est un poil réticente. - J'ai de la pommade pour les odeurs, si tu veux. C'est ce qu'on utilise à la caserne pour les interventions un peu.. Parfumées. parce que la fragrance de pisse, ou l'eau de parfum à la chiure de pigeon, ça vaccine à peu près autant qu'ça peut retourner l'estomac. Cette première approche ne pouvait évidemment pas être normale.