ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois) SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way. STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves. MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres) LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre. POSTS : 127 POINTS : 40
TW IN RP : Langage vulgaire, instabilité émotionnelle, noyade, phénomènes climatiques meurtriers, gang & violence associée, meurtre, alzheimer, drogues (addiction), TCA, sexe, hallucinations.. Liste amenée à évoluer. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : se déplace essentiellement à moto, ou en rollers ☼ trimballe souvent une perruche sur son épaule, Harley ☼ possède un nécessaire de secours dans son sac.. et des outils d'effraction ☼ clean depuis plus de six mois, effrayée par l'idée d'replonger ☼ aime sauter dans les flaques d'eau ☼ rêve d'une belle histoire d'amour, mais demeure convaincue que personne ne saurait la supporter ☼ joue du piano, essentiellement dans les lieux publics ☼ multi-tatouages, option longues dreads et septum en prime ☼ active aux soupes populaires et évènements communautaires ☼DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
T'es finalement si faible, Quinzel. Que d'la gueule, rien dans l'ventre et encore moins dans les méninges. Être lucide sur sa situation ne l'aide pas, d'autant que la raison à tout ce bordel lui semble ridicule. Qui irait se mettre dans un pareil état pour une histoire d'amour ? Surtout au stade où elles en sont : nulle part, tout l'problème est là. C'est une histoire qui n'a ni point de départ, mais qui a tout de même pris une sérieuse claque. C'en est ironique. Le fantôme des lèvres d'Elena flotte encore sur ses pulpeuses, les réminiscences du désir pulsent toujours contre ses cuisses, surtout à la nuit tombée. Mais il y a tout le reste, cet après qui l'a inévitablement amenée à prendre la porte.
Leurs métiers. Ce qu'elles savent, ce qu'elles gardent secret; les non-dits, volontaires ou pseudo-nécessaires, une panoplie de dossiers qui foutent la merde, quand bien même Arsinoé prétend être capable de tout accepter. Tout sauf d'être reléguée en guise de seconde option. Éprise d'une carriériste justicière, après une mafieuse condamnée aux arrangements d'un mariage frauduleux - pour résumer sa perdition sentimentale. Pour expliquer sa présence au bar, et les quinze shooters dégommés en un clin d’œil. Ce soir, elle se fout des autres; on l'aborde bien une fois ou deux, mais elle sabre assez le "non" pour dissuader les plus lourds de continuer. Cette nuit, c'est juste une beuverie. Le plaisir de s'mettre une cuite parce qu'on peut s'mettre une cuite. Cela n'a rien d'intelligent, rien de festif non plus - elle aurait pu prendre du rhum bon marché et se l'enfiler sur un banc. C'est même ce qui arrive, quand l'idée la traverse : un achat à l'épicerie du coin, les écouteurs branchés pour se couper du monde et la voilà qui déambule dans l'espace vert le plus proche - même si son champ d'vision ne distingue plus au delà des dix mètres.
Sinoé est pathétique. Elle voudrait bien qu'on la pleure, qu'on admette que sa souffrance est légitime, ou qu'Elena se rende compte du bordel qu'elle a mis en œuvre pour la retrouver - mais à ce stade de la nuit, elle le crie plutôt ouvertement : - c'était d'la connerie ! Puis, avec le high, elle s'demande pourquoi cette histoire lui tord autant les entrailles; après tout, elle est vivante, en plutôt bonne santé et toujours capable de mettre des choses en place pour se créer un quotidien béton. Pourquoi s'laisser marcher dessus par une affaire comme celle-ci, et par quelqu'un qui n'veut pas vraiment d'elle ? Un sentiment d'force l'étreint, l'idée de pouvoir briser des montagnes et courir dans les tornades - l'image de la badass qu'elle pouvait incarner dans sa vingtaine, et qui s'étiole depuis quelques années.
Ensuite, c'est black-out. Une partie de la nuit s'efface, se distend pour devenir imperceptible : elle s'est levée, a dansé seule, dans la pelouse, puis a marché pieds nus, chaussures en main et bouteille dans l'autre. Puis.. C'est le rideau noir. Peut-être que c'est lié au buisson, qui avait l'air "fort confortable" - et bien plus proche que le foyer où se situe sa piaule. En réalité, elle s'est endormie, le rhum sous le bras et l'portable à court de batterie, un pied dépassant dans l'allée. Ce n'est qu'au matin, une voix qui semble l'interpeller, et qui vient la chercher loin dans son sommeil sans rêves; - Oui mon père, j'ai péché.. Dis à Satan que j'repasserai demain. et sa main balaie l'air, trop d'lumière pour ses pauvres yeux, et un timbre qu'elle discerne trop mal pour entendre ce qu'il raconte. - Appelle pas les flics, please. J'faisais une sieste, c'est tout. ivresse sur la voie publique, ça ferait mal; difficile d'appeler Elena au secours, surtout depuis le poste de police. Mais c'est l'visage d'un joli ténébreux qui se détache dans l'horizon chatoyant, et le son qui parvient toujours en décalé; croyez-moi m'sieur, j'suis la dernière personne pour laquelle vous devriez vous arrêter.
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such a beautiful mess
she's in the clouds, heavy and dark, waiting to fall like rain ¤ she was both love and storms of pain, all heartbeats and hurricanes .•°¤ Mags.
Akira Satō
ÂGE : 29 ans (04/05/1995) SURNOM : Aki' le plus souvent, Kiki pour le voir rouler des yeux STATUT : Actuellement, le jeune Satō est célibataire. Véritable coeur d'artichaud, son palpitant s'enflamme toujours plus vite que son esprit, quitte à s'en brûler les ailes. MÉTIER : Diplôme de Graphic Designer en poche, il a exercé quelques années ce métier avant de subir la faillite de l'entreprise qui l'embauchait, il y a 4 ans. Depuis il travaille dans le restaurant familial, à son plus grand désarroi. LOGEMENT : Vit avec Eden à Fortitude, depuis peu POSTS : 396 POINTS : 0
TW IN RP : deuil, accident de la route, victime d'un séisme, trauma des hôpitaux GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #3399CC (bleu) pour l'anglais, #AB6FC1 (violet) pour le japonais RPs EN COURS : Asher(1) ≈ Bromance never dies
Sung-Jin(1) ≈ From virtual to real, chance's sense of humour
L’esprit un peu brumeux, les mains enfoncées dans les poches de son sweat et les écouteurs dans les oreilles, Akira avance sans se préoccuper du monde qui l’entoure. Les chansons d’Imagine Dragons sont l’unique son qu'il entend et plus rien n’existe réellement. Dans sa bulle, les passants croisant sa route ne sont que des silhouettes sans importance. Le bruit environnant n’a plus aucun impact. Plus rien ne compte. Le jeune Satō n’a pas beaucoup dormi cette nuit, trop occupé à jouer sur sa console. Difficile de lâcher un jeu prenant pour aller se coucher. Il n’est pas rare qu’il sacrifie des heures de sommeil à cause de jeux vidéo, ou de séries qui le tiennent en haleine. Impossible de s’arrêter en plein milieu d’un cliffhanger. Comment s’endormir alors que l’esprit cogite sur la suite des événements ? Akira, en tout cas, n’y est jamais parvenu. Et comme souvent, le réveil est difficile après s’être couché si tard – ou tôt, tout dépend du point de vue. Pour autant, rester dans un état léthargique de semi conscience n’est pas à l’ordre du jour. Alors après une douche pour se réveiller et un petit déjeuner avalé pour finir d’émerger, Akira sort de chez lui pour prendre l’air et s’aérer.
Sac pochette en bandoulière dans lequel reposent son carnet et son crayon, la direction du parc est toute trouvée. C’est toujours dans ce genre d’endroit qu’il trouve les meilleurs sujets à dessiner. Il fait plutôt beau aujourd’hui alors autant en profiter. Les paroles de Dan Reynolds résonnent dans ses oreilles à mesure que ses pas foulent le sol du parc qu’il est parvenu à atteindre. Dans le même temps, ses iris balayent les environs à la recherche d’un potentiel objectif à coucher sur papier. Il n’y a pas tant de monde que ça à cette heure. Pas de famille en sortie avec les enfants. Quelques sportifs en plein jogging. Quelques passants qui promènent leurs chiens. En somme, rien qui ne capte réellement son attention. Du moins, jusqu’à ce que ses prunelles sombres ne tombent sur une situation inattendue. La curiosité titillée, il ne peut s’empêcher de s’approcher de cette jambe qui semble dépasser d’un buisson. Comment cette personne est-elle arrivée là ? Est-elle encore vivante au moins ? Ses doigts attrapent les fils de ses écouteurs pour les retirer de ses oreilles, la musique continuant de s’y échapper à faible volume. « Euh, ça va ? » Question un peu stupide lâchée sans vraiment y réfléchir. Arrivé à proximité, Akira s’arrête pour tenter d’observer un peu mieux ce qu’il a sous les yeux. Une voix inconnue s’élève du buisson, déblatérant des mots qui n’ont pas vraiment de sens. « Ok, je manquerais pas de lui dire si je le croise. » Ne peut-il s’empêcher de lâcher au tac au tac, tant la situation n’a ni queue ni tête. Au moins, il ne manque pas de sens de l’humour malgré tout. Un léger rire s’échappe des lèvres du jeune Satō face à la réplique de l’inconnue. Comment a-t-elle pu s’endormir dans un endroit aussi peu confortable ? Certes, la bouteille d’alcool à proximité est un bon élément de réponse, mais tout de même. « Une sieste dans un buisson ? C’est plutôt original, faudrait que je teste à l’occas’. On dort comment là-dedans ? Combien d'étoiles sur TripAdvisor ? » Les branches ne sont-elles pas dérangeantes ? Ne ressent-elle pas la moindre douleur après une nuit difficile ? Combien de temps envisage-t-elle de rester comme ça ? Akira s’approche et tend sa main vers elle. « Un petit coup de main peut-être ? » Si elle le souhaite, il peut l’aider à s’extirper de son buisson. Dans le cas contraire, il ne s’offusquera pas si elle refuse son aide. Après tout, peut-être a-t-elle une certaine fierté qui l’empêche d’accepter la moindre main tendue.
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Arsinoé Quinzel
la vilaine petite tornade
ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois) SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way. STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves. MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres) LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre. POSTS : 127 POINTS : 40
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La honte se cache dans son sarcasme singulier, sans pour autant atténuer l'image qu'elle peut renvoyer; l'air d'une ivrogne doublée d'un supplément sans abri la taraude, et ce n'est finalement là qu'une portion de triste vérité. Combien de fois devra-t-elle se relever ? Toujours une fois de plus. Ses acrobaties commencent à lui coûter cher, la nature ne sera probablement pas toujours aussi clémente à son égard. Le buisson était confortable, dieu merci; l'inconnu devenu bon samaritain, comme un air de rédemption dans la voix.
Il lui rappelle Phoebe, ce timbre pourtant plus grave; il lui rappelle cette mélodie chaleureuse, l'enveloppe humaine qui l'aida un jour à se sortir des mauvais pas. Serait-il un gardien ? Au moins possède-t-il un brin de répartie. Elle a lâché ça comme une simple banalité, convaincue qu'un enfer l'attend si l'univers décide de ne pas rabattre un vieux rideau noir à l'heure de son dernier souffle. - Pas beaucoup.. A moins d'être tout sauf sobre. un état qu'elle ne recommande pas, après usage intensif; voilà qu'elle entend, désormais, et presque trop fort pour tolérer la conversation. - T'es un p'tit rigolo toi.. Attends, quelle heure il est ? hésitation non formulée entre quatre heures du matin et dix-neuf heures le lendemain; Arsinoé se redresse un peu, dégage les dreads qui encombrent son visage et use le cul de la bouteille comme d'un appui, l'écrasant fermement au sol. - Ouais, ce sera pas d'refus. commente-t-elle, les yeux encore trop plissés et la tête froissée par quelques vertiges, alors qu'elle tend machinalement la bouteille plutôt que sa propre main. Ce n'est pas volontaire, mais c'est sans doute le signe que la beuverie est terminée; assez joué les gamines au cœur brisé, il faut rebondir. Assise en tailleurs, Sinoé consent enfin à lui offrir sa seconde main, pourvu qu'il soit toujours prêt à l'assister.
- Mon sauveur a-t-il un nom ? demande-t-elle, sans réussir à détailler chaque trait de son visage; ce serait le plus frustrant, à ses yeux, d'avoir été aidée par quelqu'un dont le minois reste pratiquement inconnu. Les mèches sombres se détachent sur le clair-obscur profond, et encadrent un faciès aux lignes fines. Il semble bienveillant : c'est ce que dégage son aura, et ce que confirme sa présence. S'il la relève, il lui faudra aussi la soutenir; cette main tendue, sur laquelle s'arrimeraient ses phalanges, Arsinoé la serrerait avec conviction. - Moi, c'est Arsinoé. Enfin, on me donne souvent des surnoms. Tout sauf "la fille défoncée du buisson", okay ? quoiqu'il n'oubliera sûrement pas leur rencontre, la bahamienne ne souhaite pas qu'on se rappelle ainsi d'elle. Celle-là, je l'aurais méritée. Et, quelque part au fond de ses yeux, brûle encore l'idée, la volonté - oui, elle peut définitivement être mieux que cela.
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Akira Satō
ÂGE : 29 ans (04/05/1995) SURNOM : Aki' le plus souvent, Kiki pour le voir rouler des yeux STATUT : Actuellement, le jeune Satō est célibataire. Véritable coeur d'artichaud, son palpitant s'enflamme toujours plus vite que son esprit, quitte à s'en brûler les ailes. MÉTIER : Diplôme de Graphic Designer en poche, il a exercé quelques années ce métier avant de subir la faillite de l'entreprise qui l'embauchait, il y a 4 ans. Depuis il travaille dans le restaurant familial, à son plus grand désarroi. LOGEMENT : Vit avec Eden à Fortitude, depuis peu POSTS : 396 POINTS : 0
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Personne ne s’endort dans un buisson par simple envie ou parce que l’endroit est confortable. Les branches peuvent être douloureuses et égratignent la peau, les feuilles n’ont rien d’un environnement douillet. Nul doute que l’état d’ébriété dans lequel la demoiselle se trouvait a joué un grand rôle dans la conclusion de sa nuit. Il n’est pas nécessaire d’être un observateur aguerri pour repérer la bouteille qu’elle tient. Ni d’être Sherlock Holmes pour en déduire la finalité qui s’impose d’elle-même. Sa nuit a été arrosée. Beaucoup trop, sans doute, pour qu’elle termine de cette façon. Mais Akira n’est pas dans le jugement, au contraire, il se demande plutôt ce qui a pu la conduire à boire autant. Est-elle une simple fêtarde joyeuse qui n’a pas fait attention à la limite, trop prise dans l’euphorie du moment ? Ou au contraire, se situe-t-elle dans le camp opposé, dans celui dont les problèmes si sont pesants qu’ils poussent à s’enivrer pour oublier ? Dans le cas de la première option, pourquoi a-t-elle fini seule ? Ne sort-on pas faire la fête à plusieurs, avec des amis ? Quel genre de pote laisse l’une des leurs dans un tel état ?
Les interrogations se bousculent dans son esprit tandis qu’il la laisse revenir à elle, jetant brièvement un œil à son téléphone dans sa poche avant de lui répondre. « Il est pas loin de dix heures trente. » Depuis quand est-elle endormie là ? N’a-t-elle pas de courbatures ? De douleurs dues à l’inconfort de sa position ? Alors qu’elle commence à mieux émerger, Akira lui propose son aide pour la sortir de là. Ce serait parfaitement cruel de la laisser dans sa galère et de tourner les talons pour retourner vaquer à ses occupations. Quelles occupations, d’ailleurs ? Qu’a-t-il de spécial à faire ? Rien. Le japonais s’approche et tend la main dans sa direction pour recevoir la bouteille qu’elle détient. Soit. Ses iris glissent quelques instants vers le récipient en verre qu’il garde entre ses doigts avant de lui tendre sa main libre, pour l’aider elle, cette fois. Une nouvelle question s’élève alors que le contact s’initie et que l’identité de l’inconnue est révélée. La remarque sur le surnom lui arrache un petit rire et lui fait perdre de sa concentration dans sa manœuvre pour l’aider à se relever. Dans le même temps, ses prunelles s’accrochent à son visage et malgré son air fatigué et sa gueule de bois évidente, Arsinoé dégage quelque chose de particulier. Une sorte d’aura magnétique. Resserrant sa prise autour de ses doigts, Akira use d’un peu de force pour l’aider à se remettre sur pied en la tirant vers lui – peut-être un peu trop, l’analyse du gabarit de la demoiselle est visiblement un échec, couplé à cette déconcentration passagère. L’élan est un peu mal dosé et ses réflexes le poussent à lâcher la bouteille pour la réceptionner avec plus de facilité dans ses bras. « Pardon, j’y suis peut-être allé un peu fort, ça va ? » Il n’ose pas trop bouger pour le moment et préfère la laisser retrouver son équilibre avant d’initier le moindre mouvement supplémentaire. Si elle estime pouvoir tenir debout sans s’appuyer sur lui, elle est tout à fait libre de s’écarter. « Sinon c’est dommage, j’avais pensé à t’appeler la Belle au buisson dormant, mais je vais me contenter d’Arsinoé alors. » La blague est aussi ridicule que la référence mais le jeune Satō n’est pas parvenu à la retenir. « Moi c’est Akira, c’est plus court que le mec qui passait par là. » Ou l’imbécile qui sort des conneries de bon matin. Quoi qu’il en soit, il ne peut se résoudre à la laisser là, seule à se démerder. Ce n’est pas dans son tempérament de laisser les autres en difficulté. Certains événements de sa vie lui ont appris que l’entraide est importante et réconfortante. Nécessaire, qu’elle soit demandée ou non. Personne n’aime se retrouver en solo dans l’adversité. « Est-ce que ça va la tête ? Pas de marteau-piqueur ? Je connais des tas de remèdes contre la gueule de bois, si tu veux. Quelques secrets de famille notamment. » Un léger sourire fleurit sur ses lèvres pour illuminer son air bienveillant. « L’ochazuke, par exemple. Testé et approuvé. » Le fameux riz au thé vert mais si elle n’a pas faim, le thé pourrait suffire. « Mais j’te force pas la main, Arsinoé. » Après tout, peut-être a-t-elle des choses à faire. Ou n’en a-t-elle simplement pas envie.
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Arsinoé Quinzel
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C'est risible, elle le sait. Les sentiments, irrationnels, ont un pouvoir démesuré sur la psyché. Parce que l'après coup est toujours sensiblement plus complexe à digérer, elle va regretter de ne pas rebondir et de perdre son temps avec un comportement puéril d'adolescente accablée. L'amour ne lui a jamais donné d'ailes, tout au plus des plumes brisées, cramées à la racine et inutilisables sur le long-terme. Mais ce n'est pas juste. Les adieux ont trop vite été prononcés ; elles n'ont pas réellement pris la peine d'essayer. Tant pis. La messe est dite. Il faut avancer, composer au présent et jouer avec les cordes que lui offre la vie.
L'une d'elles lui tend la main. La bienveillance pulse dans ce contact chaleureux, auquel Quinzel se rattache plus que de raison. Se redresser est un premier pas - qu'elle accomplit en voltigeant presque, surprise par l'impulsion du jeune homme. - Woow. pouffe-t-elle, une main venue s'étendre sur son torse pour amortir ce décollage en trombe. Ceci étant, elle ne le lâche pas, ses doigts fermement soudés aux siens. - Ouais, ça va. Si tu veux m'envoyer sur mars, tu l'dis direct. une dernière pression exercée de la paume sur son buste, et Sinoé retrouve l'usage d'une main - au moins pour tenter d'arranger son visage, et son haut froissé, tandis que l'autre se sert de l'appui (nécessaire) pour compenser les quelques vertiges qui pourraient la faire tanguer. - La belle ? relève-t-elle, avant de désigner son visage de l'index, d'un mouvement circulaire. - T'as vu ma tête ? l'eyeliner a sûrement coulé, ses dreads sont pêle-mêle et elle porte probablement les stigmates de la nuit - en somme, rien de foncièrement glamour. - Akira. J'aime bien, même si le type qui passait par là me plait aussi. un humour simple mais apprécié, une touche de légèreté qui lui insuffle une vitalité nouvelle, alors que son regard s'aiguise de seconde en seconde, boosté par la présence d'Akira. - Définitivement la gueule de bois. admet-elle, grimaçante à l'excès, délaissant sa main pour carrément accrocher son bras, tel un navire qui tenterait de s'amarrer au port. - L'ochaquoi ? En vrai, vas-y, fais moi tester ton truc. pas de nausée en vue, c'est déjà un bon point; son instinct lui rappelle que la nourriture fait partie d'un quotidien sain et équilibré, et qu'il serait donc bienvenu d'accepter cette proposition. - T'es pas non plus obligé, Akira. T'as sûrement mieux à faire que de t'occuper d'une personne qui s'est mis la tête à l'envers. rien de pire que d'être un poids pour une tierce personne; Arsinoé préfèrera toujours s'en sortir seule, et ne pas demander d'aide. Pour autant, elle ne le lâche pas : étonnement en confiance, la tête vient reposer contre le bras, profitant de la robustesse de son épaule, comme de l'endroit parfait pour finir sa nuit. - Promis j'dors pas. Mais t'es vraiment vraiment pas obligé de quoi que ce soit. T'as pas à ramasser mes conneries non plus.
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Akira Satō
ÂGE : 29 ans (04/05/1995) SURNOM : Aki' le plus souvent, Kiki pour le voir rouler des yeux STATUT : Actuellement, le jeune Satō est célibataire. Véritable coeur d'artichaud, son palpitant s'enflamme toujours plus vite que son esprit, quitte à s'en brûler les ailes. MÉTIER : Diplôme de Graphic Designer en poche, il a exercé quelques années ce métier avant de subir la faillite de l'entreprise qui l'embauchait, il y a 4 ans. Depuis il travaille dans le restaurant familial, à son plus grand désarroi. LOGEMENT : Vit avec Eden à Fortitude, depuis peu POSTS : 396 POINTS : 0
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Sung-Jin(1) ≈ From virtual to real, chance's sense of humour
La surprise est palpable des deux côtés. Tant chez l’auteur du mouvement que chez celle qui subit l’impulsion sans émettre de résistance. C’est contre lui qu’Arsinoé se retrouve, malgré elle. Il s’est laissé distraire, Akira, et son geste a échappé à son contrôle. Résultat des courses, la demoiselle finit dans ses bras, sa main toujours dans la sienne sans que l’un ou l’autre ne daigne faire le moindre mouvement dans l’immédiat. Pour autant, il n’a pas le temps de se sentir stupide ou de regretter son geste. « C’était pas mon intention, promis. » Au moins, a-t-elle le sens de l’humour elle aussi. Ce qui a quelque chose de rafraichissant. C’est parfois difficile de converser avec des personnes trop sérieuses qui sont incapables de rire. Malgré son état, Arsinoé sait plaisanter sur la situation. Et c’est une bonne chose. En la voyant de plus près, il constate qu’effectivement la nuit a été mouvementée. Comme elle ne manque pas de le souligner. Certes, son maquillage a débordé, sa coiffure part dans tous les sens et des marques parsèment sa peau mais qui peut se targuer d’être un top model après avoir dormi dans un buisson sous l’emprise de l’alcool ? Personne. « J’ai déjà vu pire, si ça peut te rassurer. » Un léger rire ponctue sa réplique. Comment oublier son cousin qui dépasse chaque fois les limites du raisonnable quand Akira sort avec lui pendant ses séjours au Japon. Avec des idées toutes plus stupides les unes que les autres qui l’ont déjà conduit à dormir dans une poubelle. Certains et certaines de ses ami.es ne sont pas en reste non plus.
Un sourire fleurit sur ses lèvres face à la réceptivité de son humour. Arsinoé aime bien son prénom, qui plus est. Pourquoi cette simple réflexion lui fait-elle à ce point plaisir ? « Appelle-moi comme tu veux, je te laisse le choix en fonction de tes préférences. » Son sourire s’agrandit quelque peu alors que ses prunelles sombres balayent le visage de l’inconnue à présent identifiée. « Même si, d’un point de vue purement personnel, je trouve que mon sauveur, c’est plutôt classe. » L’éclat de son rire s’élève pour ponctuer sa plaisanterie. Bien évidemment, Akira ne se prend pas au sérieux. Pas à ce point-là. Mais une fois de plus, l’humour est de mise pour détendre davantage l’atmosphère. Quoi qu’il en soit, ce serait mal connaitre le jeune japonais que de l’imaginer tourner les talons sans lui proposer une nouvelle fois son aide. Arsinoé a la gueule de bois, bien sûr. Ce n’est pas difficile à deviner. Malgré le contexte de la situation, elle ne s’éloigne pas. Au contraire, elle s’accroche à son bras. A-t-elle encore des soucis d’équilibre ? Ce simple geste conforte Akira dans sa volonté de l’aider. Impossible de la laisser là. Sans doute a-t-elle besoin de compagnie, dans le cas contraire, elle serait partie. Ou du moins, aurait-elle pris un peu plus de distance. D’autant que le feeling semble bien passer. « Ochazuke. » Répète-t-il dans un japonais parfait et en contenant son rire. « C’est une sorte de soupe de riz au thé vert, en gros. » Et il s’agit là d’un remède efficace contre la gueule de bois qu’Akira a déjà pu tester par le passé. L’important, c’est de réhydrater son corps. Et de remplir un peu l’estomac avec des féculents. « Nan, j’ai rien de prévu aujourd’hui, ni dans l’immédiat. » Un jour de repos à glander, en somme. Raison pour laquelle il s’est couché si tard cette nuit et qu’il erre un peu au hasard dans le parc à la recherche d’un potentiel sujet à dessiner avec son sac en bandoulière. « Alors si je peux t’aider, ça me fait plaisir. » D’autant qu’elle ne semble pas décidée à rompre le contact, en témoigne sa tête qui vient tomber sur son épaule. Arsinoé parait plus apaisée et Akira s’en veut presque d’interrompre ce subtil repos. « Ça me dérange pas, et j’me sens pas obligé, t’inquiète pas. Si ça te tente, on peut passer dans le resto de mes parents pour que je te prépare ça ? Il est fermé ce midi mais j’ai la clé, vu que j’y bosse. » Un avantage certain de ne pas tomber sur Jin et Makoto qui n’hésiteraient pas à poser mille et une questions. « On peut y aller si tu te sens de marcher un peu. » Akira penche légèrement la tête sur le côté, un sourire amusé affiché sur ses lèvres. « Je t’autorise même à rester accrochée à mon bras si ça peut t’aider. »
AVENGEDINCHAINS
- - Life is an eternal game, keep playing no matter what - -
Arsinoé Quinzel
la vilaine petite tornade
ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois) SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way. STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves. MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres) LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre. POSTS : 127 POINTS : 40
TW IN RP : Langage vulgaire, instabilité émotionnelle, noyade, phénomènes climatiques meurtriers, gang & violence associée, meurtre, alzheimer, drogues (addiction), TCA, sexe, hallucinations.. Liste amenée à évoluer. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : se déplace essentiellement à moto, ou en rollers ☼ trimballe souvent une perruche sur son épaule, Harley ☼ possède un nécessaire de secours dans son sac.. et des outils d'effraction ☼ clean depuis plus de six mois, effrayée par l'idée d'replonger ☼ aime sauter dans les flaques d'eau ☼ rêve d'une belle histoire d'amour, mais demeure convaincue que personne ne saurait la supporter ☼ joue du piano, essentiellement dans les lieux publics ☼ multi-tatouages, option longues dreads et septum en prime ☼ active aux soupes populaires et évènements communautaires ☼DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
Des années qu'elle n'a pas été si proche d'un homme. Un drôle de contraste, même de sentiment, l'étreint à cette idée - d'autant qu'elle ne se détache pas pour autant. Sa stabilité ne le permet pas, et ce cher ténébreux a quelque chose de foncièrement rassurant. Tout le contraire des types qu'elle côtoyait, requins et pervers confondus; dans un contexte similaire, elle aurait déjà pris une main au cul. - J'croyais que c'était ta façon de vouloir me décrocher la lune.. J'suis déçue. humour de merde, humour de romantique un peu niais, qui pourrait choper avec une disquette pareille ? Avec un peu d'alcool et une nuit floue au compteur, c'est suffisant pour lui tirer un sourire. Vu sa tronche, personne ne se damnerait à ce point; vu les circonstances, personne ne prendrait le risque non plus. Qui voudrait d'une défoncée qui pionce dans la verdure publique ? - J'sais pas si ça me rassure, ou si ça veut dire que tu ramasses souvent des gens qui font n'importe quoi. overthinking mode, doublé d'un rictus songeur, sans plus de sérieux.
Akira, le sauveur. Sa remarque étire ses lippes, dévoile la blancheur de ses ivoires; c'est un idiot qui ne manque pas de répartie, et qui parvient à repousser les pensées néfastes menaçant de bouleverser sa psyché. - N'y compte même pas. le visage fait non, le regard dit bien-sûr, monseigneur, tandis que le menton s'élève, fier et boudeur, comme pour se tenir au dessus d'un quelconque besoin d'être sauvée. - C'est pas comme si je dormais d'un sommeil éternel.. Elle aurait une drôle de gueule, l'histoire de la Belle, si on apprenait qu'elle avait juste pris une sale cuite la veille. et puis, Arsinoé n'a jamais cru en cette histoire de baiser, surtout pas venant d'un homme. Il la décolle de ses angoisses, avec ses remarques à la con - c'est précisément leur force, d'ailleurs, et ce qui lui plait tant dans cet échange.
Elle devrait s'écarter, et ce n'est pas faute d'en avoir conscience. Si le déséquilibre est un justificatif tangible, le réconfort que lui confère son aura est une raison annexe, sous-jacente, qui amène d'ailleurs son visage contre son épaule. Putain, ça craint, non ? Être assez mal en point pour se réfugier dans les jupons d'un illustre inconnu - elle se sent conne, tout d'un coup, mais serait trop dans l'mal pour le reconnaitre, et encore plus pour faire machine arrière. - oCHazouKe, répète-t-elle, écorchant sans le vouloir ce mot que son langage fait naturellement danser; sa langue est en panne, ses lèvres, récalcitrantes, le résultat est largement de travers. - Va pour ton remède miracle. Et pour le restau' de tes parents. il ne manquerait plus qu'elle soit tombée sur un cuisinier, elle, Arsinoé, qui tient la nourriture comme un défi pour une vie saine. Peut-être pourrait-il l'aider, d'ailleurs, sur ce point; mais après la rencontre sous les augures douteux d'un buisson à l'arôme alcoolisé, Sinoé remet en question l'idée de lui balancer la sombre vérité sur son rapport au fait de se nourrir. - Un vrai sauveur, y a pas à dire. minaude-t-elle, relevant les yeux pour croiser son regard, le défiant d'un clin d’œil amusé. Cela fera office de oui, il l'aura compris. Et il pourra la guider, puisque Quinzel entend bien rester arrimée à son bras. - Promis, j'suis pas tout le temps comme ça. C'est exceptionnel, et c'est sûrement pas la façon dont j'veux qu'on se rappelle de moi. faut bien souligner ce qui ne ferait pas l'unanimité, cette image qu'elle renvoie et qui la ferait volontiers passer pour une junkie irresponsable. - Du coup.. Akira, le sauveur marchand d'ochazuke, tu fais quoi dans le restaurant de tes parents ? le taquiner tout en faisant connaissance, c'est son parti pris; son bras, enroulé autour du sien, exerce une légère pression à ses dires. Akira, le magicien des nuits pourries, transforme les gueules de bois en rencontres incomparables.
code par EXORDIUM. | Images par Oblivion
such a beautiful mess
she's in the clouds, heavy and dark, waiting to fall like rain ¤ she was both love and storms of pain, all heartbeats and hurricanes .•°¤ Mags.
Akira Satō
ÂGE : 29 ans (04/05/1995) SURNOM : Aki' le plus souvent, Kiki pour le voir rouler des yeux STATUT : Actuellement, le jeune Satō est célibataire. Véritable coeur d'artichaud, son palpitant s'enflamme toujours plus vite que son esprit, quitte à s'en brûler les ailes. MÉTIER : Diplôme de Graphic Designer en poche, il a exercé quelques années ce métier avant de subir la faillite de l'entreprise qui l'embauchait, il y a 4 ans. Depuis il travaille dans le restaurant familial, à son plus grand désarroi. LOGEMENT : Vit avec Eden à Fortitude, depuis peu POSTS : 396 POINTS : 0
TW IN RP : deuil, accident de la route, victime d'un séisme, trauma des hôpitaux GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #3399CC (bleu) pour l'anglais, #AB6FC1 (violet) pour le japonais RPs EN COURS : Asher(1) ≈ Bromance never dies
Sung-Jin(1) ≈ From virtual to real, chance's sense of humour
Elle est drôle, cette inconnue. Elle a de la répartie et c’est quelque chose qui plait à Akira. Ça prouve qu’elle a le sens de l’humour, qu’elle sait rire pour détendre l’atmosphère et qu’elle n’est pas du genre à se montrer trop prise de tête à se vexer pour un oui ou pour un non. En tout cas, Arsinoé lui offre une bonne première impression. C’est une bonne chose qu’elle ne l’ait pas envoyé chier parce qu’elle était de mauvaise humeur à cause d’une gueule de bois fracassante. « Y’a que les beaux parleurs qui décrochent la lune. Je préfère que tu gardes les pieds sur terre, dans tous les sens du terme. » Ça lui évitera de vaciller une nouvelle fois ou de partir trop loin dans des rêveries qui n’aboutiront à rien. Même si Akira ne doute pas qu’elle plaisante. Il n’empêche que son répondant lui arrache tout de même un petit rire, parce que ça reste drôle. Quant au fait de ramasser des gens qui font n’importe quoi, le jeune Satō ne relève pas et se contente de lui adresser un sourire. C’est toujours amusant de laisser planer le mystère.
Son surnom autoproclamé le fait rire et de son point de vue, il lui convient à merveille. Il flatte l’ego, certes, même si au fond, tout n’est qu’énième plaisanterie. Akira est loin d’être le genre d’homme narcissique qui passe son temps à se valoriser. Bien au contraire. Non pas qu’il ait une piètre estime de lui-même mais il considère ne pas valoir mieux qu’un autre. Qui serait-il pour se juger supérieur à qui que ce soit ? « Perso, je la trouverais bien plus drôle, cette version de l’histoire. Et ce serait plus crédible qu’une idiote qui se pique stupidement le doigt sur une espèce d’aiguille à la con. » Mais il ne s’agit là que de son point de vue. Tout le monde sait que les versions disney sont édulcorées pour plaire aux enfants. « Ça aurait même été encore mieux qu’elle se réveille d’elle-même et qu’elle botte le cul du dragon. Mais bon. » Personne ne refera l’histoire, même si Akira aime l’image d’une princesse badass qui se sauve elle-même. Pourquoi auraient-elles toutes besoin d’un prince stupide pour les sauver ?
Quoi qu’il en soit, il va falloir bouger. A quoi bon rester dans le parc toute la journée ? D’autant qu’Akira connait un remède de famille pour soulager les maux terribles d’une cuite un peu trop intense. Arsinoé tente de répéter le nom de sa mixture dans un japonais très approximatif qui écorche l’intitulé au passage. Elle n’est pas la première à le faire et ne sera sans doute pas la dernière. « Presque, avec un peu de pratique tu sauras le prononcer correctement. » Mais ce n’est pas une obligation, au fond, tout le monde s’en fout. Il ne s’agit là que d’une taquinerie supplémentaire. La demoiselle semble partante pour rejoindre le restaurant familial, tout en restant accrochée à son bras. A-t-elle à ce point un équilibre précaire ? Ou y’a-t-il autre chose ? Toujours est-il qu’Akira ne la repousse pas et la laisse volontiers s’agripper à lui si elle en éprouve le besoin. Et c’est toujours dans cette position qu’il entame sa marche pour la guider avec lui vers la sortie du parc, le sourire de nouveau présent sur ses lippes face au retour de l’appellation de sauveur qui fait plaisir. « J’essaye d’être à la hauteur de mon surnom. » Pour ne pas la décevoir, évidemment. Akira adapte sa marche à son acolyte pour lui permettre de suivre sa cadence sans devoir accélérer le pas. A mesure qu’ils avancent, le paysage perd de sa verdure pour redevenir un peu plus urbain. « T’inquiète pas, t’as pas besoin de te justifier. J’suis pas du genre à juger et j’me fis pas à la première impression. On vit tous des moments difficiles ou pas forcément très glorieux. Ça arrive. » Ce n’est pas si dramatique et Akira ne restera pas sur cette image quand il pensera à elle. Qu’elle se rassure. Un nouveau rire glisse entre ses lèvres quand le surnom revient, visiblement bel et bien adopté. « Fais gaffe, je vais m’habituer à ce surnom. » Lance-t-il, un air taquin affiché sur les traits de son visage. « Je suis principalement au service, en gros, c’est moi qui cours partout constamment. Ça m’arrive aussi de donner un coup de main en cuisine quand c’est nécessaire. Mais c’est temporaire, je compte pas travailler là toute ma vie. » Malheureusement pour son père qui aimerait que son fils reprenne le flambeau. En vérité, Akira supporte de moins en moins son job. La restauration, c’est loin d’être son domaine. « On va dire que j’ai pas trop le choix pour l’instant. » Une petite grimace apparait furtivement sur ses traits alors qu’ils arrivent à l’entrée du parc. « Et toi ? Tu fais quoi dans la vie ? » A part dormir dans des buissons, se retient-il de justesse de lâcher par crainte de potentiellement la vexer. A présent sortis du parc, Akira aperçoit sa voiture à quelques mètres. « Par contre, c’est pas la porte à côté pour rejoindre le resto. Il est situé dans le centre alors ça fait un peu loin à pied. » S’y rendre par ce moyen risque de prendre une éternité. « J’ai ma voiture juste là, ça te va ? » Si ça ne la dérange pas de monter dans la voiture d’un inconnu. Si elle se sent capable de tolérer un voyage en voiture, dans son état.
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Arsinoé Quinzel
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ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois) SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way. STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves. MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres) LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre. POSTS : 127 POINTS : 40
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Une fois n'est pas coutume, Arsinoé lui donne encore raison. C'est un cliché de beau-parleur, comme l'expression qui commence par "j'ai volé les étoiles du ciel..." - dieu merci, elle ne côtoie pas ce style de personnes, et n'est plus que rarement abordée par des hommes. Peut-être qu'elle leur fiche la trouille ? Akira, lui, ne semble pas connaitre le moindre problème avec le fait de l'avoir à son côté - ou carrément contre lui, de prime abord. Pragmatique adepte de l'humour, réaliste et bienveillant, les qualités dont il fait preuve en l'espace d'un quart-d'heure sont surprenantes, mais clairement bienvenues. - Oui m'sieur. ça balance un salut militaire, comme pour corroborer ses dires; promis juré, elle n'a jamais rêvé des étoiles, n'a même jamais cru être capable de pouvoir atteindre l'éther, et se contente toujours de jouer avec les éléments.. Sans trop de prétention.
La bahamienne partage son point de vue, trouve les disney ultra kitch - et n'en a pas vu la moitié, d'ailleurs. A ses yeux, les seuls héros qui possèdent un certain charisme sont les plus vulnérables, ceux qui admettent volontiers posséder une part de noirceur en eux; les autres, ce sont des gros bras à l'image des princes de contes de fées : une sacrée plastique, mais ça sonne creux en dessous. - Que veux-tu.. Les ladies ont besoin de leurs damoiseaux. ce n'est pas son cas, l'indépendance a toujours été une partie considérable de son identité - mais à y regarder, ce matin, les choses sont légèrement différentes. - Remarque, on pourrait raconter que tu m'as trouvée en haut d'une tour.. ça ferait pas forcément sens, mais bon. tant que personne n'est changé en grenouille, tout va bien.
L'idée d'aller dessoûler en prenant un remontant est son option préférée. Cela lui épargne une journée d'absurde léthargie, et peut-être aussi la prise de quelques cachetons. Ce remède miracle - qu'elle finira par prononcer correctement, ainsi que la présence d'Akira, annoncent un jour plus radieux. - Faudra m'aider un peu, je parle seulement espagnol et anglais. mais apprendre ne l'a jamais rebutée; peut-être que c'est naturel pour lui, mais cette question-là, elle la laisse pour plus tard. - Pour l'instant, tu l'es. à dire vrai, il n'a rien à prouver. Mais cette petite taquinerie lui plait. L'équilibre revient après une vingtaine de mètres, et Arsinoé peut enfin relâcher sa prise - quoique sa chaleur lui faisait grand bien, pour couvrir les frissons de son corps fatigué. - Ouais, enfin.. En général, on évite quand même de finir dans les buissons. il est plutôt question de sa propre honte, que du regard masculin sur la situation; c'est son jugement, et sa piètre tolérance envers ses propres bêtises. Akira est bien plus souple sur ce point, et cela ne peut être favorable à sa condition. - Mmh très bien. Et tu voudrais faire quoi, du coup ? il a du mérite, c'est certain, et Sinoé sera bien la dernière à lui faire des remarques, dans un sens ou dans l'autre. - Enfin.. Qu'est-ce qui te fait dire que tu n'peux pas changer ? c'est trop intéressant pour qu'elle ne retienne sa question, et ses yeux vitreux n'empêchent pas de remarquer le changement rapide de mimique. - Moi, euh.. Quand j'suis normale, je suis paramédic. J'bosse dans l'une des casernes de Brisbane. Et ouais, ça la fout super mal de m'imaginer avec une vie entre les mains, alors que je tiens tout juste debout. c'est l'un des points difficiles du métier : elle ne cesse jamais d'être première répondante, avec ou sans uniforme, et cela impose une certaine conduite professionnelle, des principes et valeurs à mettre en relief... Tout le contraire de ce qu'elle affiche, finalement. - Yes.. Tant que j'conduis pas, c'est good. un hochement de tête, avant de faire le tour pour rejoindre le côté passager; - Et j'ai pas de nausées, donc tu risques rien. une précision pour les sièges, notamment. Son reflet lui tire une grimace, et c'est par réflexe qu'elle tente de chasser le surplus de noir qui lui donne l'affreuse impression d'être un panda. - C'est une douche, aussi, dont j'aurais besoin.. C'est un vrai massacre. commente-t-elle, toujours plus honteuse de côtoyer le jeune homme de cette façon - même s'il semble s'en moquer éperdument. - J'me rattraperai, promis. comment, quand ? Un de ces quatre, sans faute.
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